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1.

Introduction

Lors d’un processus de réalisation, le technicien peut être amené à intervenir sur le signal audio par des procédés de
diverses natures. Ces modifications sont ou de simples corrections visant à améliorer le signal, ou des effets qui
s’additionnent ou même parfois remplacent le signal d’origine.

Le traitement du son peut intervenir à différents moments :

 Lors de l’interprétation sur un instrument amplifié, c’est le musicien qui règle le son sur ses pédales ;
 Lors de l’enregistrement ou de la diffusion, le preneur de son agit en direct, les appareils de traitement se
présentent alors sous la forme de racks, et reste à proximité de la console d’où le nom de périphériques ;
 Lors du mixage des différents éléments,
 Enfin, les effets appliqués par ordinateur prennent la forme d'un logiciel, ou simplement d'un plug-in (par exemple
de type VST) chargé dans une station audio-numérique.

2. Les appareils de traitement de son

Les appareils de traitement de son sont des dispositifs électroniques qui modifient les propriétés du son d’un
instrument, ou d’une voix, en agissant sur un ou plusieurs de ses paramètres fondamentaux : l’amplitude,
temps, fréquence, spectre.

3. La chaine de traitement

L’appareil périphérique est souvent extérieur à la console. Il peut être affecté à n’importe quelle modulation par
l’intermédiaire d’un patch. Il existe deux principes d’accès à la modulation : Par insertion dans une tranche de voie ;
Par envoi d’un pré mélange sur un bus de départ auxiliaire.
4. Traitements modifiant le spectre du signal

4.1. L'égalisation L'EQ

 Un égaliseur, ou equalizer en anglais, ou un correcteur de timbre est un outil utilisé aussi bien pour
l’enregistrement sonore, le mixage, ou la sonorisation, pour augmenter ou diminuer le volume sonore de certaines
bandes de fréquences d’un son. Il permet de filtrer ou d'amplifier différentes bandes de fréquences composant un
signal audio comme il permet aussi de supprimer des fréquences résonantes ou des larsens ;

L’égaliseur permet d’intervenir sur spectre de fréquences d’un son en augmentant (boost) ou en atténuant (cut)
certaines bandes. On peut ainsi supprimer des fréquences inutiles ou désagréables, renforcer une voix, corriger des
instruments afin qu’ils ne se superposent pas trop lorsqu’ils jouent simultanément ou bien créer un style musical. De
telles manipulations doivent être pratiquées avec discernement. Avant de se lancer dans les corrections de fréquences,
il faut apprendre à reconnaître les fréquences les plus importantes d’un son.

Il y a différents sortes d’égalisateurs:

 Equaliseur paramétrique ou semi-paramétrique


 Equaliseur graphique

Chacun de ces différents types d’EQ, possède des filtres qui vont permettre de travailler sur une ou plusieurs bandes
de fréquences.

a. Les Filtres et correcteurs


Le filtre est un amplificateur spécifique qui agit sur les fréquences, il permet de réduire jusqu'à pratiquement
supprimer tout ou partie d'une portion des fréquences du signal audio.
La plupart des filtres se définissent par une fréquence d’articulation, fréquence de base à partir de laquelle s'applique
la correction,

La pente d’atténuation calculée en dB/octave. En d'autre mots, la pente indique la diminution en dB du gain sur le
long d'une octave

On rencontre différents types de filtres : Passe-haut, passe-bas ou passe-bande, filtre cloche(bell).


 Le filtre passe-bas (high cut) ne laisse passer que les fréquences basses
 Le filtre passe-haut (low cut) ne laisse passer que les fréquences aigües
 Le filtre passe-bande ne laisse passer que les fréquences comprises entre 2 limites
 le filtre coupe-bande (band reject) laisse passer toutes les fréquences à l’exception de celles situées autour d’une
certaine fréquence.
 Le filtre cloche Son emploi consiste à booster ou atténuer une fréquence ciblée, sans trop altérer le son original. Sa
forme de cloche permet de progressivement affecter les fréquences aux alentours de celle ciblée.

b. Les correcteurs ou équaliseurs


On les utilise pour améliorer ou transformer la couleur sonore d’un instrument isolé ou d’un mixage complet, mais
aussi pour corriger les défauts d’une salle, réduire les larsens...
L’égaliseur à plateau HI SHELF ou LOW SHELF

On l’utilise souvent pour les extrémités du spectre (aigu et grave).


Il n’agit que sur les fréquences extrêmes de la bande audio. On atténue ou augmente toutes les fréquences supérieures
ou inférieures à sa valeur selon qu’on se trouve en présence d’un correcteur de graves ou d’aigus. Il n’y a qu’un
potentiomètre de gain ; la fréquence modifiée est fixée lors de sa fabrication. Sur certains modèles de tables de
mixage, on peut trouver un potentiomètre permettant de choisir la fréquence d’action du correcteur.

Les principaux réglages sur les égalisateurs sont:


 L’égaliseur paramétrique :

(on peut intervenir sur tous les paramètres) C’est le plus complet. Il se compose :
D’un potentiomètre de gain ou réduction (+/- 12dB).
D’un potentiomètre pour choisir la fréquence centrale
D’un potentiomètre qui règle la largeur d’action du filtre autour de la fréquence centrale appelée également « Q ».

 L’égaliseur graphique:

L'égaliseur dit « graphique » est composé de curseurs (potentiomètres faders), positionnés conformément au spectre
sonore. Les curseurs situés à gauche traitent les fréquences basses (graves), ceux du centre traitent les gammes
médium, et à droite sont situés les réglages affectant les signaux aigus (fréquences hautes). Selon les modèles, le
niveau de gain / atténuation est compris entre plus ou moins 6 dB voire jusqu'à +/-12 dB par bande pour les dispositifs
professionnels.
Un égaliseur graphique se distingue selon le nombre de ses curseurs et selon les fréquences sur lesquelles ils
agissent. Les curseurs de réglage se déplacent sur des échelles graduées en dB :
 curseur vers le haut = boost = gain = + n dB
 curseur vers le bas = cut = atténuation = – n dB.

Les égaliseurs utilisés sur scène ou en studio doivent permettre des réglages très précis et proposent 31 bandes de
fréquences normalisées :

20 Hz - 25 - 31 - 40 - 50 - 63 - 80 - 100 - 125 - 160 - 200 - 250 - 315 - 400 - 500 - 630 - 800 Hz - 1 kHz - 1,2 - 1,6 - 2
- 2,5 - 3,15 - 4 - 5 - 6,3 - 8 - 10 - 12,5 - 16 - 20 kHz.

On a divisé les 10 octaves représentant les fréquences audibles par l’homme en 1/3 d’octave. Chaque curseur travaille
sur 3 notes.

Plus le nombre de bandes est important, plus les corrections sont fines car la largeur des bandes est plus
étroite.

Sur l’égaliseur graphique on trouve :

INPUT - niveau d’entrée pour ne pas saturer les circuits électroniques

 Utilisations de l’égaliseur graphique :

L’égaliseur graphique permet :

 D’éliminer des résonances dues à l’acoustique de la salle. On réduit volontairement l’amplification des fréquences
gênantes et de ce fait la réaction acoustique de la salle.
 D’améliorer légèrement la courbe de réponse des enceintes.
 De traiter directement par une égalisation l’ensemble d’un mixage musical.
 De réduire le larsen et d’éliminer les fréquences sensibles.

On utilise un égaliseur pour résoudre un problème, donc égaliser se résume à 2 manipulations :

 Sculpter le son d’un instrument


 Régler un conflit entre 2 ou plusieurs instruments

Généralement, on le place dans la chaîne électroacoustique entre une sortie de la console de mixage et
l’amplificateur. On utilise un égaliseur pour traiter les enceintes de diffusion public mais aussi pour corriger les
retours de scène et faire reculer les risques d’accrochages acoustiques dus à la proximité des micros par rapport aux
haut-parleurs, et à leur fort volume d’amplification demandé par les musiciens.

 Les Registres Sonores

Le mixage et l’égalisation sont donc des opérations délicates. Il n’est pas question d’ajouter simplement des sons
pour que le mix prenne de la consistance, mais de positionner chaque instrument dans un espace sonore qui doit rester
cohérent, harmonieux, bien équilibré.

16-60 Hz
Nous sommes dans le domaine de l’extrême grave. Ces fréquences apparaissent dans la grosse caisse ou la basse. Elles
sont puissantes et profondes. Dans le domaine musical, un « boost » exagéré de ces fréquences entrainera un manque
de clarté. Pour les instruments qui ont tendance « à déborder », on peut appliquer un filtre passe-haut 60 ou 80 Hz.
60-200 Hz
C’est le domaine de la grosse caisse, de la basse ou de la timbale. Si le mix manque un peu de consistance, on

peut « booster » cette plage car ce registre grave donne de la chaleur et de l’énergie à la rythmique.
200-500 Hz
Début du bas-médium. Les voix et les guitares apparaissent. Couper si la ligne principale de chant est un peu
« noyée ».
500-1500 Hz
Registre du bas-médium. Domaine des voix mais aussi des guitares et de la caisse claire. C’est dans le bas-médium
qu’apparaissent les premières harmoniques des instruments. Un « boost » exagéré augmentera l’énergie des
harmoniques par rapport à celle de la fondamentale en donnant un son nasillard.
1500-4000 Hz
Registre du haut-médium. On y trouve les harmoniques de rang élevé. C’est aussi là que la voix s’exprime le mieux
donc corriger ici pour en améliorer son intelligibilité.
4000-10000 Hz
Domaine de l’aigu. Lieu privilégié des cymbales ou du triangle. Une correction de+ 3 à +6db autour de 5000 Hz
augmente la clarté (ou la définition du son) et la présence d’une voix ou d’un instrument
10000-20000 Hz
Dernière plage audible de l’aigu qui donne au son de la brillance et de l’air. Une correction apportera un effet
intéressant mais attention aux enregistrements qui contiennent du souffle ou du bruit divers car tous ces défauts
profiteront aussi du « boost » .

Quelques exemples d’utilisation pratiques :

En live la qualité de la diffusion sera déterminante pour les réglages d'égalisation, il faut tout d’abord trouver un bon
emplacement pour les micros !

BASSE

Relever les harmoniques graves et aigues

grave + 2 à 5 db à 100 Hz (parfois, il vaut mieux atténuer)


médium - 3 db à 800 Hz

médium + 2 à 4 db à 2 kHz
aigu - 8 db à 10 kHz
passe-bas à 8 kHz

GUITARE ACOUSTIQUE

grave +4 à 6 db à 160 Hz
bas-médium - 4 db à 500 Hz
médium -2 db à 1,6 kHz
aigu + 2 à 4 db à 6 à 8 kHz

VOIX:

Atténuer un peu les bas-mediums et relever les haut-medium fait bien sortir la voix
Filtre passe haut à 100 Hz
grave + 2 db à 200 Hz
bas-médium - 2 à 4 db à 350 Hz
médium + 4 à 6 db à 2 kHz
aigu + 2 db à 5 kHz

PERCUSSIONS :
 spectre : 60 Hz à 1.5 KHz

LE MIX GÉNÉRAL

Un mix complet est toujours très délicat à traiter, car le signal est très complexe
Il faut évite les réglages en v (c,à,d, basses et aigus à fond , médiums à zéro) ça fait toujours penser à un mauvais son
de discothèque

Atténuer les bas-médium un peu et relever les brillances fait souvent merveille

grave + 3 db à 80 Hz
médium - 3 db à 350 Hz
médium - 2 db à 2 kHz
aigu + 2 à 4 db à 12 kHz

L'ÉGALISATION DANS LE MIX

L'EQ peut servir pour équilibrer un mix. Si par exemple on égalise tous les instruments avec les mêmes réglages (les
basses à fond, les médiums creusés) on obtiendra forcément un grand mélange.

5. Les effets dynamiques du son


5.1. Définition de la dynamique

La dynamique sonore est l’écart entre le son le plus faible et le son le plus fort ;
Donc entre la sonie minimale du signal, et la sonie maximale du bruit de fond.

5.2. Les principaux processeurs de dynamique

5.2. La compression dynamique


La compression dynamique permet de diminuer l'écart de niveaux entre les sons les plus forts et les sons les plus
faibles, ainsi le compresseur permet d'augmenter automatiquement les sons faibles tout en diminuant les sons forts.

Le fonctionnement basique d’un compresseur est très simple. Il écrase plus ou moins (selon les réglages) le signal et
surtout ses crêtes, après quoi on pourra remonter le gain sans saturer, ce qui fait que l’instrument traité semblera être
plus fort dans un mix.

5.3. Le compresseur

Le compresseur est un appareil de traitement dynamique du signal audio, le compresseur a pour mission de réduire
la dynamique du signal. Il peut être intégré à une console, être un périphérique hardware dans un rack externe, ou un
software en tant que plug-in dans une station de travail digitale de traitement sonore

Il y a plusieurs façons de se servir d'un compresseur:

 Soit pour régulariser la dynamique et gagner en gain et volume sonore - dans ce cas la compression doit être
inaudible
 Soit comme effet pour avoir une certaine couleur sonore où l'effet est au contraire très audible
 Soit en réglage limiteur pour protéger amplis et enceintes des peaks et saturations.
Le compresseur utilise une méthode très simple, qui consiste à atténuer le signal à partir d’un certain seuil et
d’amplifier le signal lorsque que le signal est en dessous de ce seuil.
a. Paramètres de compression audio

– Threshold (niveau seuil, en dB)


Ce paramètre détermine le niveau (le seuil) à partir duquel le compresseur va intervenir. Tant que le niveau du signal
en entrée reste en dessous de ce seuil, le compresseur n’agira pas et aucun traitement ne sera appliqué. Si le signal
dépasse ce seuil, le compresseur entrera en action.
– Ratio (taux de compression)
Le ratio détermine l’importance de la réduction de niveau appliquée à la portion de signal dépassant le niveau du seuil,
le reste du signal n’étant pas traité. Selon les compresseurs, le ratio est exprimé sous forme de fraction et peut varier
de 1:1 à Inf:1. Dans ce cas précis on parlera de limiteur.
Le ratio x:y signifie que chaque fois que le seuil est dépassé de x db, le compresseur ne laissera passer que
y db.
Avec un ratio de 1:1, aucune compression n’est appliquée, le niveau du signal d’entrée est égal à celui du signal de
sortie. Avec un ratio de 2:1, le niveau de la portion de signal dépassant le seuil est divisé par 2 dans le signal de sortie.
Avec un ratio de 3:1, il est divisé par 3, etc. Quand le taux de compression est infini (ratio Inf:1), le compresseur se
comporte comme un limiteur : le signal de sortie ne dépasse jamais le niveau seuil, quel que soit le niveau d’entrée.

Ainsi, avec une RATIO de 2:1 et un THRESHOLD de 0 dB un signal de 10 dB à l’entrée n'aura plus que 5 dB à la
sortie.
Admettons, que notre système (console, ampli etc.) commence à saturer sérieusement à partir de + 4 dB (un
convertisseur numérique sature à 0 dB-FS ce qui varie selon la qualité entre +10 et +20dBu), on règle donc le gain à
ce que le signal ne dépasse jamais les 4 dB.

Avec le Threshold à 0 dB et un ratio de 4:1 on ne compresse que légèrement les peaks du signal et on pourra ensuite
de nouveau remonter la totalité du signal jusqu’aux 4 dB.

Le signal sera plus fort sans saturer; les passages forts sortiront atténués et les passages à faible gain seront plus forts
qu’avant.

En réglage Limiteur tous les peaks seront radicalement coupés!

b. Paramètres de temps
– Attack (temps d’attaque, en ms)
L’attaque correspond au temps que va mettre le compresseur pour se mettre en action sur le signal qui dépassera le
seuil. Un temps d'attaque trop court aura tendance dans certains cas à aplatir le signal, et à en diminuer l'aspect
percussif, alors qu'un temps d'attaque trop long pourra nuire à la qualité de la compression.

– Release (relâchement, en ms et s)
Le temps de relâchement, correspond au temps que va mettre le compresseur pour revenir au ratio unitaire 1:1 quand
le signal source repasse en dessous du seuil. Un relâchement rapide permet de conserver le caractère vivant du signal
original. Un relâchement plus lent peu renforcer le « le maintien » du signal. A adapter suivant le type de signal traité,
si on reprend l’exemple d’une grosse caisse ou d’une caisse claire cela peut entraîner la réduction des premières
transitoires des crêtes quand ces dernières sont rapprochées, et donner une sensation de « pompage » sur le son.

Sur le compresseur il y a aussi d’autres réglages comme :

 MANUEL / AUTO (PEAK / RMS) - règle attack et release automatiquement


 OUTPUT (GAIN) - règle le gain de sortie après compression (pour rattraper en volume la perte de dynamique)
 BYPASS - sert à comparer le signal traité avec le son d'origine

5.3. Limiteur
Le limiteur est un outil de traitement dynamique qui s'apparente à la compression.
C’est un Compresseur dont le ratio de compression est considéré comme infini (généralement avec un ratio de 50:1 ou
de 100:1).
Le but du limiteur est que le signal de sortie de l’appareil ne puisse pas dépasser un niveau maximal, pour éviter la
saturation. Le temps d’attaque et de retour doivent être plus rapide que pour un compresseur. Compresseur ou limiteur
agissent indépendamment sur plusieurs bandes de fréquences.

Ce type de compresseur est radio FM, on commence à l’utiliser au cinéma, et à la télévision.

5.4. L’expander

Il s'agit d'un dispositif qui permet d'étendre la dynamique d'un son. Le principe de son fonctionnement ressemble à
celui d'un compresseur avec la différence que son action est réglée par une courbe d'expansion et non pas par une de
compression.
Le rôle d'un expander en sonorisation est de diminuer le volume sonore lorsque le signal passe en dessous d'un
certain seuil. On peut ainsi diminuer les bruits de fond.
Il fonctionne à l'inverse du compresseur : il réduit plus ou moins le signal en- dessous d'un certain seuil (Threshold). Il
éloigne ainsi le bruit résiduel du signal utile.
Le fonctionnement est comparable à celui du compresseur, en sens inverse. On retrouvera donc le seuil (threshold),
l'attaque (attack), la relaxation (release) et le rapport (ratio) qui jouent le même rôle.

 Le seuil (threshold) détermine en dessous de quel niveau sonore (-n dB par rapport au niveau nominal) l'atténuation
commencera.
 Le délai d'attaque (attack) donne la durée entre le franchissement du seuil et le démarrage effectif de l'atténuation.
 Le délai de relâchement (release) donne la durée de l'atténuation subsistant après que le signal soit passé au-dessus
du seuil.
 Le rapport (ratio) détermine la diminution du signal quand l'atténuation a lieu, de 1:1 (le signal n'est pas modifié) à
1:∞ (le signal est coupé quand il passe sous le seuil); 1:r signifie que l'expander atténue de r dB par chaque dB en
dessous du seuil.
 doux/dur(smooth/hard) détermine l'existence ou la largeur d'une zone de changement progressive entre le rapport
1:1 au-dessus du seuil et le rapport 1:ratio en dessous, afin de rendre l'effet plus discret.

5.3. Gate (noise gate)


Lorsqu'on veut complètement couper le signal en dessous d'un certain seuil (ratio=∞), on parle alors de "gate" (porte
en anglais : soit ouverte, soit fermée) ou de noise gate.
Une noise gate (porte de bruit) est un effet de traitement sonore dont le but est d'empêcher les sons
parasites du signal entrant de passer à travers le circuit audio, dans le but d'obtenir un son le moins parasité possible en
sortie. Son utilisation la plus typique est d'être réglée pour couper tout signal ne dépassant pas un certain volume ; elle
peut être utilisée pour éviter d'enregistrer ou d'amplifier les petits bruits de fond sur scène ou en studio : prise de
respiration, petits chocs et mouvements,
Le Noise-Gate, coupe radicalement le signal en-dessous d'un certain seuil.

Comme les compresseurs, le noise gate présente des paramètres d’Attack et de Release permettant de définir le temps
d’ouverture et de fermeture de la porte après que le niveau du signal musical ait franchi le seuil (threshold). La porte
s’ouvre pendant toute la durée du temps d’attaque pour laisser passer le signal, elle se ferme durant toute la durée du
temps de relâchement (release) pour l’empêcher de passer.

Comment régler un noise gate ?


On Commence par régler le seuil (Threshold) très bas, puis, augmentez progressivement le niveau de ce seuil jusqu’à
couper complètement les sons indésirables. Ensuite pour affiner la cohérence du rendu, on ajustera le temps d’attaque
et de relâchement de la porte.
Les noise gate les plus élaborées intègrent des filtres qui permettent de faire en sorte que la porte ne s’ouvre que si elle
reçoit des signaux compris dans une certaine plage de fréquence, ce qui permet d’éviter des ouvertures indésirables
dues à la reprise d’autres instruments.

5.5. Déesseur (ou dé-esseur ou de-esser)


(Atténuateur)
C’est une sorte de compresseur couplé à un égaliseur : il compresse (réduit) un signal sur une bande de fréquence
déterminée : sa principale utilisation se fait sur les voix, pour enlever les « sifflantes -ssshh- ».

Le déesseur a trois modes de fonctionnement:

 Large bande (à partir d'une certaine fréquence)


 Multi bandes (pour une bande de fréquences déterminée)
 Dynamique

Déesseur large bande

Déesseur multi bandes

Déesseur correction dynamique

6. Les effets temporels du son

1.1. Définition
Le traitement temporel du signal affecte la durée du signal en introduisant des retards de différentes durées. Les effets
temporels sont basés sur le retardement du signal.
Parmi les traitements temporels on trouve :

1.2. L’écho
2. On ajoute au signal des répétitions successives plus ou moins distantes dans le temps. L’effet d’écho s’obtient
en renvoyant vers son entrée une partie du signal de sortie avec un délai, à la suite d’un effet Hass, pour que
ces répétitions soient perceptibles en tant que telles. La durée de délai doit être supérieure à 30ms
3.
4. (Cet effet se produit quand le retard entre les deux signaux est suffisamment court, plus précisément il ne doit
pas dépasser les 30-35 ms. Cet intervalle temporel est ainsi défini zone de Haas)
5.
6. L’ajout d’un écho à un son, surtout s’il est bien spécialisé, donne une impression d’ampleur et de vie au son,
ais s’il est utilisé abusivement, il surcharge le mixage et crée une confusion sonore lassante.
7.
8. 6.3. Réverbération artificielle (effet électronique dit « réverbe »
9.
10. La réverbération est la persistance du son dans un espace clos après l’arrêt de la source sonore.
11.
12. La réverbération artificielle (dite couramment « réverbe ») est un effet audio qui sert à la spatialisation du son.
Elle est indispensable pour rendre l’espace sonore d’un mix ou le placement d’un instrument dans le mix
cohérent.
13.
14. Elle sert également à soutenir ou définir une certaine couleur sonore. La même voix, par exemple, n’a pas le
même son dans une église, dans une cave voûtée ou dans une salle de bains. Les diverses réflexions des
matériaux environnants s’ajoutent au son initial et créent un nouveau son.
15. 6.4. Le Delay
16. Le delay permet de répéter un signal, très utile pour la spatialisation du son, ou pour simuler un écho. Il
permet de décaler un signal dans le temps entre son arrivée à l'entrée du delay et sa sortie, puis de le répéter
régulièrement tel un écho. Il peut très souvent remplacer avantageusement la réverbe.
17. 6.5. Chorus
18. C’est un effet qui consiste a doubler le signal, en prélever une partie et le réinjecter au signal final, pour un
effet plus ample. On peut doser le pourcentage de signal traité, l’amplitude etc. Cela rajoute de la chaleur ﴾ou
plutôt une impression de chaleur﴿ et de la profondeur au son.

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