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122. Aὐτός, αὐτή, αὐτό le même (= idem); lui-même (= ipse); celui-ci (= is)
Cas M sg F sg Nt sg M pl F pl Nt pl
N αὐτός αὐτή αὐτό αὐτοί αὐταί αὐτά
A αὐτόν αὐτήν αὐτό αὐτούς αὐτάς αὐτά
G αὐτοῦ αὐτῆς αὐτοῦ αὐτῶν αὐτῶν αὐτῶν
D αὐτῷ αὐτῇ αὐτῷ αὐτοῖς αὐταῖς αὐτοῖς
τόνδε τήνδε τόδε
τοῦδε τῆσδε τοῦδε etc...
Démonstratif de la deuxième personne, il est le pronom le plus général, le plus fréquent. Sa
déclinaison ressemble à celle de l'article, avec quelques particularités :
- au N. m. et f., la première syllabe est affectée d'un esprit rude ;
- partout ailleurs, la première syllabe commence par un τ ;
- les désinences sont celles de l'article, sauf au N. sg. : ς ;
- la première syllabe est του si la deuxième syllabe contient un ο, ου, οι, ω, ou ταυ, si elle
contient α, η, αι.
Cas M sg F sg Nt sg M pl F pl Nt pl
N οὗτος αὕτη τοῦτο οὗτοι αὗται ταῦτα
A τοῦτον ταύτην τοῦτο τούτους ταύτας ταῦτα
G τούτου ταύτης τούτου τούτων τούτων τούτων
D τούτῳ ταύτῃ τούτῳ τούτοις ταύταις τούτοις
Démonstratif de la troisième personne, désignant ce qui est loin, il se décline comme
αὐτός [122].
N.B. En prose, quand un de ces démonstratifs est adjectif, et détermine un nom, il est toujours
accompagné de l'article [1105] :
130. PRONOMS PERSONNELS
Singulier
Première personne Deuxièm personne Troisième personne
e
Ca non réfl. réfléchi non réfl. réfléchi non réfl. réfléchi
s
N ἐγώ σύ (αὐτός)
A ἐμέ/με ἐμαυτόν... σέ/σε σεαυτόν... (αὐτόν...) ἑαυτόν.../(ἕ)
G ἐμοῦ/ ἐμαυτοῦ... σοῦ/σου σεαυτοῦ... (αὐτοῦ...) ἑαυτοῦ.../(οὗ)
μου
D ἐμοῖ/μοι ἐμαυτῷ... σοῖ/σοι σεαυτῷ... (αὐτῷ...) ἑαυτῷ.../(οἷ)
Pluriel
N ἡμεῖς ὑμεῖς (αὐτόι)
A ἡμᾶς ἡμᾶς αὐτούς ὑμᾶς ὑμᾶς (αὐτούς... ἑαυτούς/
αὐτούς ) (σφᾶς)
G ἡμῶν ἡμῶν αὐτῶν ὑμῶν ὑμῶν αὐτῶν (αὐτῶν...) ἑαυτῶν/(σφῶν)
D ἡμῖν ἡμῖν αὐτοῖς ὑμῖν ὑμῖν αὐτοῖς (αὐτοῖς...) ἑαυτοῖς/
(σφίσι)
Duel : 1ère p. N.A. : νώ -- G.D. : νῷν. 2ème p. N.A. : σφώ -- G.D. : σφῷν.
Les pronoms sujets ne s'emploient que pour marquer une insistance. Il n'existe pas de
pronom-personnel non réfléchi à la 3ème personne (éventuellement une forme de αὐτός en fait
office).
Pour les non-réfléchis, il existe des formes accentuées et des formes atones. Généralement,
sauf en tête de phrase, derrière une préposition, ou pour insister, le grec utilise les formes
atones.
Les pronoms réfléchis sont une combinaison du non-réfléchi et d'une forme de αὐτός.
Le pronom réciproque : ἀλλήλους..., ἀλλήλων..., ἀλλήλοις les uns les autres, les uns des
autres, les uns aux autres, etc... se décline comme ἀγαθός [093]. Il ne faut pas confondre ce
pronom réciproque avec le pronom réfléchi :
Les possessifs, qui n'existent qu'aux premières et deuxièmes personnes du sg. et du pl., à la
différence du français, sont généralement accompagnés de l'article. Ils sont concurrencés par un
pronom personnel ou démonstratif au génitif (seule tournure utilisée à la troisième personne).
Exemples :
ὁρῶ τὸν ὑμέτερον πατέρα ou bien ὁρῶ τὸν πατέρα ὑμῶν
je vois votre père [τὸν πατέρα ὑμῶν = le père de vous].
Les formes τοῦ; τῷ; (interrogatif) ainsi que του, τῳ et ἄττα (indéfini) se rencontrent
parfois en attique.
149. Les interrogations indirectes [1450] sont plus souvent introduites par les interrogatifs
indéfinis (ὅστις [162], ὁποῖος, ὁπόσος... [170]), que par les interrogatifs simples (τίς;
ποῖος; etc.).
Οὐδείς et μηδεὶς ont la même déclinaison que εἷς, dont ils sont la négation.
Pour les noms de nombre, voir ci-dessous [180].
Cas M sg F sg Nt sg M pl F pl Nt pl
N ὅς ἥ ὅ οἵ αἵ ἅ
A ὅν ἥν ὅ οὕς ἅς ἅ
G οὗ ἧς οὗ ὧν ὧν ὧν
D ᾧ ᾗ ᾧ οἷς αἷς οἷς
Le suffixe indéclinable -περ s'ajoute parfois au relatif : ὅσ-περ, ἥ-περ, ὅ-περ, pour marquer
une insistance. La première partie se décline comme le relatif simple.
162. Le relatif indéfini : ὅστις, ἥτις, ὅ τι, celui qui ; quiconque (= quicumque, quisquis)
Cas M sg F sg Nt sg M sg F sg Nt sg
N ὅσ-τις ἥ-τις ὅ-τι οἵ-τινες αἵ-τινες ἅ-τινα/ἅττα
A ὅν-τινα ἥν- ὅ-τι οὕσ-τινας ἅσ-τινας ἅ-τινα/ἅττα
τινα
G οὗτινος / ἧσ- οὗ-τινος/ ὧν-τινων ὧν-τινων ὧν-τινων
ὅτου τινος ὅτου
D ᾥ-τινι/ ᾗ-τινι ᾥ-τινι/ὅτῳ οἷσ-τισι(ν) αἷσ-τισι(ν) οἷσ-τισι(ν)
ὅτῳ
Les deux parties qui composent le mot (ὁς et τις) se déclinent. Les formes ὅτου, ὅτῳ, ἅττα
s'emploient parfois en attique, un ἅττα qu'il ne faut pas confondre avec l'indéfini ἄττα.
Écrit en deux mots, ὅ τι évite la confusion avec la conjonction ὅτι.
Ὅστις fonctionne soit comme relatif ou relatif indéfini « celui qui, quiconque, qui que ce
soit qui », soit comme interrogatif pour introduire l'interrogation indirecte. Combiné avec la
particule οὖν, indéclinable, ὁστισοῦν est un indéfini que l'on peut traduire par « n'importe
qui ».
Les adjectifs numéraux cardinaux sont indéclinables, sauf les quatre premiers :
- εἷς, μία, ἕν voir [151]
- δύο fait au N. et A.: δύο, au G. et D. : δυοῖν
- τρεῖς fait au N. et A. τρεῖς, τρία, au G. τριῶν et au D. : τρισί(ν)
- τέτταρες, α fait à l'A. τέτταρας, α, au G. τεττάρων et au D. : τέτταρσι(ν)
- Les centaines à partir de 200 et les ordinaux se déclinent comme ἀγαθός [092].
Se décline comme δύο : ἄμφω et ἀμφοῖν, qui signifie « tous deux » (= ambo).
Les nombres composés, par exemple 262, se forment de deux manières, soit du plus
grand au plus petit, soit du plus grand au plus petit. Quand le plus petit précède, on emploie
toujours la conjonction καί. Quand le plus grand précède, on peut omettre καί. Ainsi, 262
peut se dire :
δύο καὶ ἑξήκοντα καὶ διακόσιοι ou bien διακόσιοι (καὶ) ἑξήκοντα (καὶ) δύο.