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d’entreprises du CSO
3 tables de concertation
Denis Bérubé
et la SADC de North Claybelt
Mon premier emploi
Ton champ
d’intérêt
directrice générale
général, Roger Lavoie
7 Wi-Fi Welland
D
L’Internet sans fil gratuit à Welland
’un rêve à la réalité, notre réseau national prenait naissance en 1997.
Enfin, un réseau de développement économique pour les communau-
8 Le Réseau des incubateurs
d’entreprises du CSO
tés francophones et acadiennes du Canada!
Dix ans déjà que ce réseau de développement économique et d’em-
ployabilité travaille à améliorer la participation des francophones au
10 Un renouveau
pour les francophones du Niagara
développement économique de leurs communautés. La majorité des RDÉE furent
mis en place en 1998 mais le RDÉE Ontario n’a été incorporé qu’en 1999 et n’est Mon premier emploi
fonctionnel que depuis 2001. Une image positive du monde du travail
14
rat.
Le RDÉE Ontario joue un rôle crucial au chapitre du développement écono- Denis Bérubé
mique, mais les SADC aussi. On retrouve dans le présent numéro du Vox RDÉE, une Rencontre avec le directeur général de la
entrevue avec Denis Bérubé, directeur général de la SADC de North Claybelt. Denis SADC de North Claybelt
16
Bérubé siège à notre conseil d’administration à titre d’administrateur depuis 2001.
Dans ce numéro également, Jean-Denis Barry dresse un portrait du réseau Une maison familiale rurale dans
des incubateurs d’entreprises du Centre-Sud-Ouest. De plus, Pierre Casault, directeur l’Est ontarien
général de la Pépinière d’entreprises de la Huronie, nous parle de cet incubateur d’en-
treprises, un guichet unique aux entreprises en phase de pré-démarrage, de démarrage 18 La Table de concertation du Nord de
ou en expansion. l’Ontario cherche à inspirer ses membres
19
Dans ce Vox RDÉE, nous retrouvons également un des gagnants de notre
concours Lauriers de la PME, édition provinciale 2005. Nous sommes en ce moment Le Centre STICO
en route vers notre prochain gala qui se tiendra le 29 septembre 2007. Une expertise de gestion entre
Nos trois tables de concertation régionales se positionnent de plus en plus les entreprises et les fournisseurs
V
ox RDÉE : RDÉE Canada fête solidation de l’unique réseau de déve- de nos communautés d’un bout à l’autre
cette année ses dix ans d’exis- loppement économique pour les commu- du pays. Aujourd’hui, il y a un RDÉE dans
tence. Pour un réseau comme le nautés francophones et acadiennes. Ce chacune des provinces et des territoires et
vôtre, que représente un dixième anni- réseau, et on a tendance à l’oublier, est très nous en sommes très fiers. Nous pouvons
versaire? « jeune ». Il y a dix ans, nous avions con- aussi compter sur le professionnalisme
venu que l’économie des communautés de plus de 120 experts en développement
Roger Lavoie : Le dixième anniver- francophones et acadiennes devait être or- économique qui travaillent pour accroître
saire de notre réseau représente certai- ganisée, concertée et guidée par une stra- la vitalité des communautés francophones
nement une étape charnière. Ces dix tégie à long terme. Nous devions agir pour et acadiennes. Cette capacité nous permet
années ont permis la création et la con- orchestrer le développement économique d’offrir aux communautés et aux gens d’af-
L
a Ville de Welland dans la péninsule La nouvelle entreprise Wi-Fi Wel-
par Michel Thériault
RÉDACTEUR EN CHEF
du Niagara offrira prochainement le land crée également quelques nouveaux Roch Archambault
service Internet sans fil gratuit dans emplois dans la ville. Les signes WiFi Wel-
plusieurs secteurs désignés de la municipa- land identifieront tous les emplacements où ÉQUIPE DE RÉDACTION
lité. Un projet pilote, financé par la munici- le service sera disponible. Léo Audette, Jean-Denis Barry
palité et mené en étroite collaboration avec Le projet de service Internet sans Joël Béland, Pierre Casault
le RDÉE Ontario, fournira éventuellement fil à Welland a été conçu et mis en place par Micheline J. Groulx,
une dizaine de points d’accès Wi-Fi, cette des représentants de plusieurs organismes Marie-Eve LaRocque,
technologie de réseau informatique sans de la communauté dont la Ville de Wel- Guy Robichaud, Alain Royer
fil. Ces secteurs rendront possible l’accès land, Hydro Welland, Talk Wireless, En- Pascal Samson, Nicole Sauvé,
au service Internet gratuit aux personnes treprise Niagara, BitNet Niagara, le Club Michel Thériault
possédant des ordinateurs portatifs et des 2000 Niagara et le RDÉE Ontario. Le mai-
dispositifs sans fil. Le service permet aux re de Welland a reconnu que le RDÉE On- RÉVISION et IMPRESSION
utilisateurs de surfer gratuitement sur In- tario avait été un « partenaire crucial durant Imprimerie Impressions (Embrun)
ternet et de récupérer leurs courriels avec tout le processus ». En plus de contribuer
seulement quelques restrictions pour pro- financièrement à l’étude de faisabilité et au CONCEPTION GRAPHIQUE
téger le réseau et les utilisateurs. sondage effectué dans la communauté, le Roch Archambault
L’agent en économie du savoir RDÉE Ontario a soutenu l’intérêt envers le
pour le RDÉE Ontario, Léo Audette, ex- projet auprès des différents intervenants et Printemps 2007 - N°9
plique qu’une entente entre la municipa- a facilité les partenariats.
lité et Hydro Welland a été conclue afin Plus de 60 % des gens d’affaires © Réseau de développement
d’assurer l’entretien du réseau public par du centre-ville de Welland ont indiqué dans économique et d’employabilité
une nouvelle entreprise établie à cette le sondage qu’ils envisageaient éventuelle- de l’Ontario 2007
fin : Wi-Fi Welland. En retour, Hydro Wel- ment de s’abonner au service Internet sans
land s’établit comme fournisseur de ser- fil. De l’avis de M. Audette, l’important Courriel
vices complets d’Internet sans fil pour les c’est que l’infrastructure soit en place. communications@rdee-ont.ca
autres secteurs de la ville. Cette entente « La demande sera peut-être graduelle mais Internet
unique permettra aux citoyens et aux peti- les gens vont saisir les avantages du réseau, www.rdee-ont.ca
tes et moyennes entreprises de profiter des précise l’agent du RDÉE Ontario. Ça fait
avantages que peut fournir la nouvelle in- maintenant partie de mes responsabilités Page couverture
frastructure. de promouvoir ce service auprès de la com- ©iStockphoto.com/Stalman
« Les entreprises en restauration, munauté francophone de Welland. »
les hôtels et diverses PME pourront no- La première phase du projet com- Vox RDÉE est publié par le Réseau de
tamment offrir ces services à leur clientèle, prendra notamment des sites d’accès WiFi développement économique et
souligne M. Audette. Compte tenu des évé- au centre civique du centre-ville de Wel- d’employabilité de l’Ontario,
nements récents pour encourager le touris- land, à la bibliothèque publique, à la gare au tirage de 2 000 exemplaires.
me francophone dans la région, comme la centrale, aux deux arénas de la ville et au
nouvelle désignation d’un quartier histori- centre Rose City Seniors. Ces sites seront La réalisation de ce présent bulletin est
que francophone et Tourisme Franco-Nia- suivis de quatre emplacements supplémen- rendue possible grâce à l’appui financier du
gara, le potentiel d’un tel service pour les taires sur les propriétés de la ville au prin- gouvernement du Canada.
entrepreneurs francophones est évident! » temps 2007.
Pour l’agent en économie du sa- Hydro Welland, qui étudiait déjà
voir, le service Internet sans fil accélère les le projet d’implantation d’un réseau sans fil
communications, facilite les échanges des permettant la lecture des compteurs élec-
renseignements et rend les rencontres d’af- troniques pour les services d’électricité,
faires plus efficaces. fait en quelque sorte une pierre deux coups.
« Il est clair que les gens d’affai- L’entente intervenue avec la ville et les dif- Imprimé au Canada
res travaillent de plus en plus avec l’aide férents intervenants dans le projet mettant ISSN 1718-7915
d’ordinateurs portatifs et qu’ils choisissent de l’avant la technologie Wi-Fi permet-
des endroits où le service Internet sans fil tra à Hydro Welland de faire un double-
est disponible », soutient-il. Au chapitre du usage du réseau sans fil. Pour M. Audette,
développement économique, c’est un atout le projet Wi-Fi Welland est un exemple de
que se donne la Ville de Welland pour at- partenariat intéressant où à la fois les en-
tirer les compagnies, les organismes et les treprises et les citoyens en retireront des
PME à venir brasser des affaires chez elle. avantages.
Printemps 2007 Vox RDÉE 7
« Le Centre d’agrotourisme Niagara m’a
aidé à faire une demande d’aide pour la
Le éseau
production de légumes miniatures destinés
à des restaurants de haute gamme. »
Dave Perkins, Wyndym Farm
« Les judicieux conseils et l’accompagnement que vous m’avez fournis dans la rédaction de mon plan d’affaires
m’ont grandement aidé auprès des bailleurs de fonds … L’aide des mentors et des autres intervenants du milieu
m’a permis … de sauver bien des étapes inutiles ou dangereuses dans la mise en œuvre de mon entreprise. »
Shannon Bisset, Présidente
John Ritchie Health Care Laundry and Linen Service
8 Vox RDÉE Printemps 2007
« Nous apprécions les démarches du Centre
d’agrotourisme Niagara pour ouvrir les com-
munications avec l’hôtel de ville. Nous avions Projets Vision
besoin d’avoir une piste équestre le long du ca-
nal Welland pour offrir des tournées historiques L’année 2002 a été une année charnière pour les RDÉE au Ca-
nada. Elle a marqué la venue de l’Initiative de planification communau-
à cheval. Le Centre a organisé une rencontre taire pour les groupes de langue minoritaire des régions rurales agricoles,
avec le maire et le gérant de la ville et tout s’est née de la collaboration financière entre Agriculture Canada et Patrimoine
réglé en peu de temps. » canadien.
Michel Racine, Cette initiative a permis aux organismes régionaux en milieu ru-
Horses Unlimited ral de formuler leur vision du développement socio-économique pouvant
contribuer à l’essor de leur collectivité : d’où l’utilisation de l’abrévia-
ont posé environ 300 actes d’assistance et de soutien. Ils tion « Projets Vision ». Ces projets devaient être facilités par les RDÉE
ont appuyé le démarrage de nouvelles entreprises, mais provinciaux et devaient résulter en une identification des besoins et des
aussi, à part égale, la consolidation ou l’expansion d’en- mesures à prendre pour y répondre. Des projets Vision furent créés dans
treprises existantes. toutes les provinces et tous les territoires.
Quelles sortes d’entreprises ont pu se dévelop- De façon générale les projets visaient des petites collectivités et
per grâce à nos incubateurs d’entreprises? Soulignons, souvent, la planification d’un projet précis. Le RDÉE Ontario a opté pour
dans le Niagara, l’expansion de la société The Tree and une approche globale. Son objectif : accorder un appui aux organismes de
Trigs Farm qui a ajouté la culture de la tomate à ses pro- concertation de régions à fortes composantes rurales et à leurs partenaires
duits. Une entreprise de location de conteneurs, Cube locaux en vue de la préparation de plans de développement régionaux
It, en Huronie, a maintenant obtenu le financement lui résultant en activités économiques, culturelles, sociales et civiques por-
permettant de démarrer. Le musée Castle Village de Mi- teuses d’emplois et sources de richesse collective pour les communautés
dland a augmenté son personnel francophone et mis en francophones.
œuvre des mesures pour accroître sa clientèle franco-
phone. Une entreprise comme Horses Unlimited, dans la
Péninsule du Niagara, a pu augmenter son cheptel. Elle Consultation étendue
offre maintenant des cours d’équitation et une piste de
randonnée à cheval. L’aéroport Niagara Central a créé un Concrètement, il s’agissait donc d’aider éventuellement tout
produit touristique inusité qu’elle offre aux propriétaires organisme qui voudrait organiser ou faciliter des activités à incidence
d’avions privés, notamment en provenance du Québec, économique, dans sa région, à le faire dans le cadre d’un plan de dévelop-
désireux de goûter aux plaisirs de cette région. Et ces pement local réfléchi et rigoureux.
exemples passent sous silence des projets comme l’ex-
pansion des opérations du Welland Farmer’s Market, un Des consultations ont été organisées dans les régions suivantes :
• La région du Niagara • La Huronie
projet de familiarisation des jeunes de la Huronie avec
• L’axe Hamilton-Kitchener • L’axe London-Sarnia
l’entrepreneurship, et combien d’autres.
• La région de Durham • La région de Windsor-Essex-Kent
Un impact sur les régions
Un grand nombre de Franco-Ontariens ont été consultés pour
Que représentent ces contributions dans l’éco- identifier les principales problématiques touchant leur communauté et les
nomie du CSO? Il est évidemment trop tôt pour les éva- moyens à considérer pour s’y adresser. Le résultat a été un diagnostic et la
luer avec précision. Toutefois, il est maintenant possi- définition d’axes de développement auxquels s’adresser.
ble de conclure à la création d’une douzaine d’emplois
directs. Les statistiques rapportées par les membres du
Réseau laissent entrevoir la création ou le maintien de Plans Vision
40 à 60 emplois à court ou moyen terme… Et c’est sans
compter sur la création d’emplois indirects. Essentiellement, les rapports Vision ont soulevé des probléma-
Quant à l’impact des incubateurs sur la créa- tiques rattachées à la santé, l’éducation des jeunes, la disponibilité d’em-
tion de richesse pour les régions concernées, les respon- plois attrayants en milieu rural, les limites à la vie culturelle en région.
sables des incubateurs l’évaluent entre 1 000 000 $ et Ces enjeux sont vus comme étant reliés notamment à l’exode rural.
2 000 000 $ à court terme. Une analyse préliminaire sug- Des activités sont nées des projets Vision. Elles vont de la créa-
gère qu’à plus long terme, les revenus générés grâce au tion de services en français d’aide à l’emploi à des projets au service des
réseau pourraient atteindre les 5 000 000 $. jeunes et du développement de produits agro-touristiques à la facilitation
Les incubateurs d’entreprises du réseau sont de la migration vers les communautés francophones rurales.
des acteurs engagés dans le développement socio- Un des projets issus des Plans Vision est celui du Réseau d’incu-
économique de leur communauté franco-ontarienne et de bateurs d’entreprises du Centre-Sud-Ouest. Le mandat de ces incubateurs
leur région. Leur rôle et leur contribution sont cruciaux d’entreprises est d’accompagner tout projet de mise sur pied, de consoli-
dans une société de plus en plus influencée par l’esprit dation ou de diversification d’entreprises pouvant contribuer à l’économie
entrepreneurial. de la région qu’ils desservent.
Q
nique de la part d’Ethel uatre adolescents. Une émission. Par le biais des témoignages
Coté, un partenariat a été conclu Les premiers pas dans le monde marquants et de capsules dynamiques,
entre le Club 2000 Niagara, En- du travail. À chaque année, des les jeunes téléspectateurs de 9 à 12 ans
treprise Niagara, le Centre d’aide milliers de jeunes entrent sur le monde du pourront s’identifier aux jeunes employés
à la santé Niagara et le RDÉE On- travail pour acquérir une première expéri- novices qui vivent des défis et des aven-
tario pour lancer un projet de ence professionnelle. La série télévisuelle tures émouvantes. La série de 13 épi-
planification stratégique pour la Mon premier emploi présente aux jeunes sodes leur permet également de connaî-
communauté francophone régio- téléspectateurs de 9 à 12 ans une première tre la diversité des emplois en Ontario et
nale. image positive du monde du travail. l’importance du français sur le marché du
La première phase de la Dans les tranchées, sans aucune travail.
planification stratégique a dé- mise en scène, plus d’une cinquantaine Dans cette série télévisuelle,
buté le 28 mars 2006, lors d’une de jeunes adolescents âgés entre 14 et 17 vous reconnaîtrez sans doute un jeune
concertation de neuf secteurs de ans racontent avec humour et émotions le adolescent qui travaille dans une entre-
la communauté (santé, éduca- déroulement d’une journée au travail. Le prise de votre région! Grâce aux partenar-
tion, aînées, jeunesse, social, cul- tournage se fait directement sur les lieux iats avec Connexion Emploi de Russell-
turel, paroissial, affaires, touris- de travail des jeunes adolescents. Il dé- Glengarry, de Windsor-Essex, le Conseil
me), afin d’identifier les grandes montre les grands moments vécus par les pour l’unité canadienne et avec le RDÉE
orientations que veut prendre la jeunes : leurs premières responsabilités, Ontario, des jeunes francophones de la
communauté d’ici cinq et dix ans. une situation imprévue, leurs interactions province ont participé aux émissions.
Depuis, les secteurs se sont ren- avec des clients. Produite par Balestra Produc-
contrés à maintes reprises afin de « Par exemple, une jeune aide- tions, la série télévisuelle, diffusée sur
concrétiser les grandes orienta- cuisinière nous exprime son décourage- les ondes de TFO en janvier dernier,
tions et préciser les projets prio- ment quand son employeur lui remet des est complémentée par les magnifiques
ritaires que pourraient mettre en dizaines d’assiettes à laver alors qu’elle caricatures du célèbre bédéiste et père
œuvre la communauté. Certains croyait avoir terminé sa journée de tra- du personnage Gargouille, Tristan De-
secteurs ont déjà complété cette vail. Un jeune arbitre d’hockey explique, mers. Pour visionner un extrait de
étape tandis que d’autres l’auront quant à lui, comment il réussit à garder l’émission, veuillez visiter le site Internet
complété d’ici le mois d’avril. son sang-froid face aux joueurs, aux par- < www.balestra.tv >. La deuxième série
Nous sommes maintenant ents ou aux entraîneurs mécontents. De de Mon premier emploi est présentement
rendus au stade de transition son côté, un aide-mécanicien nous rap- en tournage à travers la province pour of-
des consultations par secteurs, pelle l’importance des équipements de frir à nos jeunes un plus vaste éventail des
aux rencontres par projets. Afin sécurité au travail à la suite d’un aver- emplois possibles!
d’aider les bénévoles de la commu- tissement de son employeur ». (Commu- Un premier boulot. Une expéri-
nauté à acquérir les connaissan- niqué du 20 novembre 2006 de Balestra ence de vie. Des jeunes employés profes-
ces nécessaires au lancement et à Productions Inc.) sionnels!
la gestion de ces projets, l’ACFO
Niagara subventionnera cinq ate- voir clairement les étapes à fran- ront particuliers aux besoins du
liers en gestion de projets (la Roue chir et comment s’y prendre pour secteur. Quelque soit le cas, nous
du développement) qui seront li- mieux garantir le succès de leurs avons vu un éveil de la part de la
vrés par le RDÉE Ontario. Nous projets. communauté du Niagara comme
espérons former entre 80 à 100 Nous prévoyons la mise en on ne l’a pas vu depuis 30 ans, au
individus parmi les neuf secteurs, œuvre de quelques projets qu’ont besoin de travailler ensemble pour
d’ici le mois d’avril. Ces ateliers en commun certains secteurs. un avenir plus certain et profita-
permettront aux participants de Dans d’autres cas, les projets se- ble.
S
t-Isidore… il y a 128 ans. Ce petit village agricole
de l’est de l’Ontario, en bordure de l’autoroute 417,
déborde d’activités depuis 1879. Aujourd’hui, des
bénévoles enthousiastes valorisent leur riche histoire en
développant un projet de murales patrimoniales pour mettre
en valeur la contribution des pionniers qui ont développé la
région. Veuillez les laisser vous raconter leur histoire…
En 1960, un hangar ayant servi à former les pilotes
de l’air durant la Deuxième Guerre mondiale à Pendleton
est déménagé poutre par poutre à St-Isidore pour y être rales fut créé il y a quelques années. Les membres ont nommé leur
transformé en aréna. Au cours des années, l’aréna est améliorée et initiative « Notre histoire » puisqu’elle relate, à travers les mura-
quatre allées de quilles sont ajoutées, pour le loisir des résidants de les, l’histoire de la communauté de St-Isidore d’hier à aujourd’hui.
St-Isidore. C’est sur un des murs de l’aréna historique du village que se situe
Sur la murale intitulée « Victoire » figure le pilote Jean- présentement la première murale intitulée « L’avenir sur les traces
Paul Sabourin de St-Isidore, décédé lors de la Deuxième Guerre du passé », réalisée par l’artiste francophone Pierre Hardy.
mondiale, en Égypte. Il fut nommé un as de l’aviation puisqu’il a Depuis, de nombreuses heures ont été investies dans le
eu 6.5 victoires durant la guerre. Le pilote à l’extrême-droite, Jean projet des murales par les membres du comité : Lynda Gagnier-
Maisonneuve, un résidant de St-Isidore, travaille présentement Séguin, Michel Beauchesne, Huguette Longtin, Laurelle Gagnier
pour les Forces armées canadiennes. Il est l’un des deux pilotes et Pierrette St-Jean. Une demande de financement est à l’étude
canadiens à être en poste à Seattle, en Oregon, pour apprendre le par la Fondation Trillium de l’Ontario. Le groupe se penche à la
maniement des avions Boeing C-17 que le Canada vient tout juste rédaction de prochaines demandes pour financer son projet, avec
d’acheter. Il reviendra prochainement dans la région pour former l’appui du RDÉE Ontario. Par la production de cinq murales re-
d’autres pilotes canadiens. Dans l’illustration à la gauche figurent latant l’histoire de la communauté d’hier à aujourd’hui, « Notre
les pionniers qui ont investi plus de 1000 $ pour faire l’acquisition histoire », le comité vise à rendre le village de St-Isidore plus at-
du hangar. Plus d’une centaine de personnes ont également con- trayant pour le développement de la culture, la fréquentation tour-
tribué financièrement et bénévolement au projet. istique et pour stimuler la création de nouveaux commerces et
C’est dans le contexte des célébrations du 125e anniver- services.
saire de St-Isidore, que l’idée de créer des murales a germé. Un Rien de tel que de s’asseoir avec le comité dans une am-
membre du comité d’embellissement du village, Lynda Gagnier- biance chaleureuse pour constater leur enthousiasme contagieux
Séguin, voulait faire les choses différemment pour attirer les tour- et leur dynamisme face à ce projet. Avec une tasse de café et une
istes et raconter leur histoire. Ainsi, un comité de la galerie des mu- créativité envoûtante, laissez-les vous raconter leur histoire…
Le Réseau de
développement
économique et
d’employabilité
de l’Ontario
WWW.RDEE-ONT.CA
Printemps 2007 Vox RDÉE 11
La Pépinière d’entreprises de la Huronie
I
l est important pour les nouveaux en- économique communautaire en facilitant et ses recherches en financement. Ce nou-
trepreneurs de bien cheminer à travers l’émergence de projets d’entreprises. Elle veau concept est en pleine effervescence
toutes les étapes de mise en œuvre de appuie le développement de partenariats, aux États-Unis et il consiste à louer des
leurs entreprises. Où commencer, quoi la mise en réseau des compétences et, en conteneurs qui sont livrés chez le client
faire, à qui se confier et tant d’autres ques- région à forte composante rurale, la promo- qui remplit à son propre rythme en vue de
tions restent souvent sans réponses. La Pé- tion du territoire comme milieu de travail, son déménagement. Quand il est plein, le
pinière d’entreprises de la Huronie (PEH), lieu de résidence ou produit touristique. Par conteneur est chargé sur un camion et est
qui œuvre principalement dans le comté de son action, la PEH assure une contribution transporté à son nouveau domicile et où
Simcoe et qui est partenaire du Réseau des significative de la communauté franco- il est laissé jusqu’à ce qu’il soit vide. Ce
incubateurs d’entreprises du Centre-Sud- phone de la région du CSO, de la province nouveau moyen de déménager est très éco-
Ouest (CSO) de l’Ontario, peut répondre et même du Canada. En plus d’appuyer les nomique et il évite les déménagements de
à vos questions et vous appuyer dans ces entrepreneurs, la PEH aide aussi les orga- deux jours en catastrophe et à coût beau-
démarches. Grâce à l’appui du RDÉE On- nismes à but non lucratif en leur apportant coup plus onéreux.
tario, maître d’œuvre de l’initiative, et à l’aide nécessaire à leur survie, leur finance- Cette jeune entrepreneure, Shan-
l’aide financière de La Fondation Trillium ment et leur croissance. Au cours des deux non Bisset, est très heureuse de l’appui
de l’Ontario, les incubateurs ont vu le jour dernières années, la PEH a aidé et appuyé que la PEH lui a procuré et avoue que sans
il y a environ deux ans. Grâce au RDÉE plus d’une douzaine de ces organismes de son aide, son entreprise n’aurait peut-être
Ontario, la région du Niagara et le grand la région. pas vu le jour. Après son lancement prévu
Toronto métropolitain ont eux aussi leurs La PEH a appuyé des entrepre- pour le début de l’année 2007 en Ontario,
incubateurs. neurs dans les domaines suivants : location elle s’attaquera ensuite à franchiser son
La PEH a vu le jour sous la gou- d’uniformes industrielles et commerciaux, entreprise à l’échelle du Canada. Le con-
vernance de CALDECH (Centre d’avan- entreprises touristiques de tout genre, ser- cept est fantastique, les bailleurs de fonds
cement et de leadership en développement vices de santé en français, domaine de sont enthousiastes et ce projet aura d’énor-
économique communautaire de la Huro- l’éducation spécialement en DEC, projets mes retombées économiques. Une his-
nie). Quand la PEH a pu voler de ses pro- environnementaux, industrie du vêtement. toire à suivre et un nom à retenir : Cube It
pres ailes, elle a été transférée à La Clé d’la Elle a aussi aidé à l’expansion d’entrepri- (www.cubeit.ca).
Baie en Huronie (La Clé), le plus important ses dans les domaines de la musique, la
organisme à but non lucratif du comté de muséologie, les arts et
Simcoe, qui en assure la gestion depuis. La l’édition. Elle a aidé au
PEH n’a pas la prétention de remplacer les démarrage d’une mai-
experts conseils dans le domaine financier, son d’édition de livres
juridique ou fiscal mais bien d’être un ap- pour les enfants, entre-
pui, un guide dans le processus de la créa- prise spécialisée dans
tion d’une entreprise. le traitement du lisier
La mission de la pépinière d’en- de porcs, garderie pour
treprises consiste à une gamme de services enfants et services de
– du type guichet unique – aux entreprises garde « avant et après
en phase de pré-démarrage, de démarrage l’école », sans oublier
ou d’expansion de même que l’accès à des une entreprise de loca-
services d’aide à l’entrepreneurship, de tion de conteneurs.
multimédia et de soutien administratif de Cette dernière
premier plan. entreprise est en voie
Ce projet est unique en son genre de développement. La
car il favorise l’échange d’expertises et de PEH l’a aidée dans son
compétences. Les incubateurs d’entreprises plan d’affaires, ses Shannon Bissett de l’entreprise Cube it
favorisent la création d’activités porteuses études de faisabilité,
d’emplois et de développement socio- son plan de marketing
U
n groupe de leaders de différents Un consensus s’est fait autour des enjeux Les gens se sont ralliés autour de
milieux (organismes, institutions suivants : l’idée que les francophones doivent deve-
financières et gouvernement) de nir une force économique (améliorer la
la région d’Ottawa se sont réunis lors de la • le besoin de développer un sentiment compétitivité économique des francopho-
troisième table de concertation de l’est de d’appartenance et de fierté; nes de la région d’Ottawa). Le prochain
l’Ontario organisée par le RDÉE Ontario. • le besoin d’exercer un leadership signifi- ralliement se fera avec l’ACFO d’Ottawa
Cette table de concertation qui s’est vou- catif reflétant les besoins de tous les fran- et des rencontres mensuelles sont à pré-
lue structurante a été une belle occasion cophones de la région d’Ottawa; voir.
pour les intervenants et les intervenantes • le besoin de mobilisation et d’effort con- Le rôle du RDÉE Ontario sera de
du milieu francophone d’Ottawa de pren- certé afin d’avoir un meilleur poids écono- guider les partenaires dans l’élaboration
dre conscience des problèmes et des défis mique et social; d’instruments, de modèles et d’outils qui
auxquels font face quotidiennement les • le besoin de se battre continuellement permettront à la communauté francophone
francophones de la région d’Ottawa. afin d’obtenir des services en français; d’atteindre cet objectif et de prendre en
• les défis du système de la santé et de ses charge son développement économique,
services en français; culturel et social. Le but sera d’atteindre
• l’intégration des nouveaux arrivants et la une masse critique de capitaux qui permet-
reconnaissance de leurs acquis. tra à la communauté francophone d’Ot-
tawa de prendre la place qui lui revient.
Denis Bérubé
par Micheline J. Groulx Denis Bérubé siège au conseil d’administration du RDÉE On-
tario depuis la naissance de l’organisme en 2001 en tant que
l’un de trois représentants de la région du Nord de l’Ontario.
Il a été nommé à nouveau pour servir un mandat de trois ans
à la 6e assemblée générale annuelle en septembre 2006. Étant
directeur général de la Société d’aide au développement des
collectivités (SADC) de North Claybelt à Kapuskasing depuis
mai 2000, l’apport de M. Bérubé au RDÉE Ontario est des
plus bénéfiques pour les deux organismes en plus du réseau
entier des SADC du Nord de l’Ontario.
Diplômé de l’Université d’Ottawa en psychologie, ce natif de
Cochrane demeure à Kapuskasing avec son épouse Lynn. Père
de deux enfants, Danelle 20 ans, qui en est à sa troisième an-
née d’études universitaires à Ottawa tandis que Loïc, 17 ans,
est au secondaire et joue à titre de défenseur pour l’équipe de
hockey Midget AAA , les Kapuskasing Agrium Flyers.
M
ême s’il existe élèves du niveau secondaire, repose sur la plusieurs secteurs économiques. À Granit,
depuis près de collaboration entre les intervenants du mi- dans l’Estrie, la première MFR à ouvert ses
70 ans et qu’il lieu de la formation, des entreprises loca- portes au Canada en 1999, le secteur pri-
démontre des les, des familles et de la collectivité. C’est vilégié est l’agroforesterie. L’orientation
résultats positifs une forme d’éducation unique au Canada première de la MFR du Lac-Mégantic est
dans de nom- qui allie la formation des jeunes et le déve- la vente-conseil alors que pour la nouvelle
breux pays à loppement local. L’initiative doit répondre MFR de Maskinongé, c’est la gestion fau-
travers le monde, le concept des Maisons à un besoin de main-d’œuvre et de relève nique. Tout porte à croire que pour la future
familiales rurales (MFR) est encore mé- dans un ou plusieurs secteurs économiques MFR de l’Est ontarien, le secteur ciblé sera
connu au Canada. Le modèle des MFR, qui de la région. Pour Daniel Lambert, chargé l’agriculture.
se veut d’abord une école alternative créée de projet à MFR-Québec (qui appuie la « L’orientation de la MFR dépen-
par les collectivités rurales, est présent seu- mise en œuvre de la MFR dans l’Est on- dra de l’intérêt de la communauté, précise
lement au Québec pour l’instant alors que tarien), le concept des MFR contribue non l’agente du RDÉE Ontario. Le projet ap-
trois MFR sont en activité. Plusieurs pro- seulement à freiner l’exode rural et le dé- partient à la communauté. Si ce sont les
jets sont toutefois à l’étude dans différentes crochage scolaire mais s’avère aussi un producteurs laitiers de la région qui mani-
régions du pays dont celui dans l’Est onta- outil de développement économique rural festent le besoin de main-d’œuvre et qu’ils
rien qui va bon train et qui devrait donner important : « Les retombées sont parfois appuient le projet, l’orientation sera la pro-
lieu à l’ouverture de la première MFR à à long terme, mais elles se reflètent dans duction laitière. »
l’extérieur du Québec au courant de l’an- l’ensemble du milieu. Ça dynamise la ré- Pour Mme Chaumont, le modèle
née 2007. gion. Pour les entreprises, c’est encoura- MFR accroît le potentiel de création d’em-
Le RDÉE Ontario est au cœur du geant de voir des jeunes s’intéresser à leur plois du secteur économique choisi dans
projet d’implantation d’une MFR dans la secteur. La formule des MFR leur assure la communauté. « C’est un concept inno-
communauté francophone de l’Est ontarien main-d’œuvre et relèves. Nous avons vu vateur, dit-elle. C’est rural et ça répond à
depuis ses débuts en 2004, lors des premiè- des entrepreneurs sur le point de prendre un besoin direct. Les diplômés des MFR
res rencontres avec des partenaires poten- leur retraite décider de poursuivre leurs ac- représentent une main-d’œuvre qualifiée. »
tiels. Le projet pilote vise le milieu très rural tivités. Certaines entreprises ont même pris Dans les MFR du Québec, les résultats sont
englobant les comtés de Prescott, Russell, de l’expansion! » jusqu’à maintenant probants. Au moins
Stormont, Dundas et Glengarry. Depuis En plus d’offrir l’alternance entre 70% des finissants ont obtenu un diplôme
deux ans, le RDÉE Ontario est appuyé par l’enseignement théorique et le travail sur le d’études secondaires et plus de 90% ont
un comité directeur formé de partenaires du terrain, les MFR visent la formation globa- terminé avec un diplôme d’études profes-
milieu. Des consultations publiques ont eu le des jeunes grâce à un service d’internat sionnelles.
lieu et l’étude de faisabilité et de viabilité et un encadrement formateur offert par les Elle ajoute que les MFR sont
du projet vient d’être complétée. L’agente entrepreneurs de la région, que l’on sur- souvent gérées par des coopératives (qui
en développement rural au RDÉE Ontario nomme les « maîtres de stages ». Les jeu- regroupent des représentants de la commu-
pour l’est de la province, Kathy Chaumont, nes accèdent à la formation professionnelle nauté, des maîtres de stages, des parents et
indique que les sondages donnent des si- tout en complétant leurs études secondai- des jeunes) et que ces projets contribuent
gnes encourageants particulièrement dans res. « La particularité dominante du modèle au sentiment d’appartenance d’une com-
le secteur de l’agriculture : « Une trentaine des MFR est le transfert intergénérationnel, munauté en plus d’être un encouragement
d’entreprises ont démontré de l’intérêt pour soutient M. Lambert, un des pionniers à à se prendre en main.
le concept des MFR. Le plus haut taux de MFR-Québec. En plus des enseignants, Le Comité directeur du pro-
réponses est en agriculture, mais les résul- les gens actifs du milieu transmettrent leur jet d’implantation d’une MFR dans
tats sont bons également dans les secteurs savoir aux étudiants stagiaires. Ça permet l’Est ontarien a procédé en octobre dernier
du commerce et du tourisme. Le projet d’offrir une formation plus adaptée au mi- à l’embauche d’un coordonnateur de
pourrait se développer sur plus d’un axe, ça lieu. Et la formule étude-travail convient à projet à temps plein. Le projet est financé par
dépendra de l’intérêt de la communauté. » un bon nombre de jeunes. » le Secrétariat rural du ministère de
Le modèle MFR, qui propose une Les projets de MFR répondent à l’Agriculture et de l’Agroalimentaire Ca-
alternance études/formation pratique en la nécessité d’une formation adaptée aux nada, dans le cadre du Programme des mo-
milieu rural à l’intention des étudiants ou besoins et réalités d’un milieu, dans un ou dèles.
WWW.RDEE-ONT.CA
Printemps 2007 Vox RDÉE 17
La table de concertation du Nord de l’Ontario
cherche à inspirer ses membres
par Micheline J. Groulx et Guy Robichaud
«
Il y a de la vie après la fermeture d’un pement de la baie Minnehaha en marina, durables par le développement économique
moulin », a déclaré Marc Gagnon, di- un projet prioritaire du comité. « Depuis et touristique. La région du Nord de l’On-
recteur des services communautaires quelques années, de nombreuses commu- tario comprend les communautés situées
du Nipissing Ouest, lors de la table de con- nautés nord-ontariennes subissent le choc entre Sudbury, North Bay, Sault-Sainte-
certation du RDÉE Ontario le 25 octobre qu’entraîne la fermeture d’une entreprise. Marie, Timmins, Thunder Bay (la Route 11
2006. Certaines absorbent ce choc mieux que et la Route 17).
Le nouvel hôtel Comfort Inn à d’autres. J’espère que la présentation de M. Pour complémenter les sujets
Sturgeon Falls était le lieu de rencontre Gagnon saura inspirer ces communautés » abordés à la 4e Table, le programme com-
pour la trentaine de participants à la 4e Ta- a-t-il conclu. prend un nouvel élément : un atelier d’une
ble de concertation régionale du nord, un Trois de nos dirigeants, Col- journée intitulé « la Roue du développe-
lieu propice, selon Guy Robichaud, direc- lin Bourgeois, Willie Léveillée et Claude ment ». Animé par Éthel Côté, présidente
teur régional du RDÉE Ontario, puisque la Mayer ont également participé à l’assem- de l’Économie solidaire de l’Ontario, l’ate-
construction de l’hôtel en 2005 a résulté de blée. Selon eux, la concertation est une lier a été présenté au lendemain de la Ta-
l’effort collectif d’intervenants locaux qui occasion privilégiée pour se ressourcer, ble.
s’étaient donnés comme mission de ravi- partager ce que nous faisons bien et sur Le concept de la Roue du dévelop-
ver leur communauté suite à la fermeture nos leçons apprises. L’occasion est parfaite pement a évolué au cours des 25 dernières
de l’usine de papier Weyerhaeuser en 2002. pour faire le point et concerter nos énergies années pour devenir un excellent outil pour
« La composition et la formule gagnante car c’est essentiel pour les communautés aider les groupes et les organisations à éva-
du comité de développement économique de se rencontrer de cette façon. Les gens luer leur niveau de préparation pour le dé-
dresse le meilleur portrait qu’on puisse des- réunis nous mettent à jour sur ce qui s’est veloppement d’entreprises sociales et pour
siner comme pratique exemplaire. Ces gens passé dans leur coin depuis la dernière con- aider les promoteurs d’entreprises socia-
ont su développer et faire valoir la richesse certation. Également, ils ont l’oreille des les à créer de la richesse communautaire.
et la beauté du Nipissing Ouest pour attirer bailleurs de fonds présents pour faire avan- Une entreprise sociale est une entreprise
un tel investissement et stimuler le déve- cer leurs idées, voir le potentiel de créer de qui génère des revenus avec des objectifs
loppement de tant d’autres initiatives », de nouveaux projets. Enfin, la 4e Table a per- principalement sociaux et qui réinvestit
dire Guy Robichaud. mis de renouer des liens ou d’en forger de ses surplus pour cette raison au bénéfice
Comme c’était le cas lors des nouveaux. de la communauté. Toute les entreprises
tables tenues à Sudbury, à Timmins et à Au programme, Mireille Groleau sociales ont une chose en commun : elles
Sault-Sainte-Marie, le but de cette journée du Commissariat aux langues officielles repoussent les limites des pratiques des en-
était de favoriser le partage d’idées, de res- et Pierre Séguin du Ministère du dévelop- treprises conventionnelles en y insérant le
sources, de connaissances et d’efforts pour pement du nord et des mines. On a aussi principe de la solidarité sociale au cœur du
faciliter le développement d’initiatives. Le profité d’un atelier sur comment se défaire développement d’entreprise.
thème de rassemblement s’est poursuivi en du phénomène de « TLM » (toujours les Une large gamme de groupes et
soirée quand les participants et les invités mêmes), un atelier sur la mobilisation de d’organisations s’intéresse à l’entreprise
se sont dirigés au Musée Sturgeon River la communauté. sociale comme moyen d’accroître leur ca-
House pour un souper. Au menu, deux pré- L’assemblée a aussi élu Nicole pacité de répondre à leurs buts sociaux et
sentations sur la façon dont la Municipa- Lepage représentante de la région du Nord économiques. L’évaluation de l’atelier va-
lité de Nipissing Ouest s’est prise en main au Consortium touristique francophone de riait entre ceux qui faisait la « découverte »
après la fermeture de l’usine Weyerhaeu- l’Ontario. Mme Lepage et son époux Marc de l’entreprise sociale à ceux « embarqués»
ser. Marc Gagnon a présenté la structure, sont les propriétaires de l’entreprise de et voulant s’impliquer en développement
le mandat et les accomplissements du co- camping Ratter Lake Campground situé à d’entreprises sociales. Notons que nos
mité de développement économique. Jean Hagar. Le consortium représente les intérêts agents de projets ont reçus la formation né-
Larocque, de Larocque Elder Architects, a de la francophonie ontarienne en matière cessaire pour présenter une série d’ateliers
présenté le plan d’amélioration des attrac- de tourisme et collabore avec les gouver- sur la Roue à travers le nord durant l’hiver
tions du Nipissing Ouest, dont le dévelop- nements pour promouvoir des collectivités 2007.
E
n 2003, le RDÉE Ontario a appuyé trois projets d’enver-
gure. L’Écho d’un peuple était l’un d’eux, un projet dont
nous avons traité dans une édition précédente, ainsi que
le Centre écologique de la mer douce. L’autre projet d’envergure
était le Centre STICO. Le 25 mars 2004, à Sudbury, le Collège
Boréal a inauguré le Centre STICO (Sous-traitance industrielle et
commerciale de l’Ontario) en présence de plus d’une cinquantaine
de représentants des milieux d’affaires et de partenaires. Trois ans d’occasions d’affaires dans le secteur de la construction distribué
se sont écoulés depuis son ouverture. Revisitons ce projet qui ne deux fois par mois aux clients abonnés. Nous travaillons aussi pré-
cesse de nous impressionner. sentement à développer un projet pour offrir un service d’appui
À ses débuts, le Collège Boréal a voulu reproduire en aux entreprises qui désirent soumissionner sur des offres d’appels
Ontario le travail effectué par Sous-traitance industrielle Québec publics. Le recrutement des entreprises du sud de la province à la
(STIQ). STIQ s’était développé avec succès, depuis 1987, une ex- base de données InfoSTICO est aussi une de nos priorités d’avenir.
pertise de gestion entre les entreprises et les fournisseurs sur le Finalement, le Centre STICO cherche aussi à offrir à ses clients
plan national et international. Le collège devait adapter cette ex- dans un futur rapproché une plateforme Web qui permettra aux
pertise à la réalité des francophones de l’Ontario. entreprises de déposer leurs occasions d’affaires et de visionner
Le Centre de Sous-traitance industrielle et commerciale et pouvoir soumissionner sur les occasions d’affaires des autres
de l’Ontario (STICO) est orienté vers le monde des affaires. Il se entreprises ». D’abord adapté au Nord, le Centre STICO veut plus
veut un terrain propice aux occasions d’affaires entre les entre- tard étendre ses activités à travers l’Ontario.
prises. Il offre des services spécialisés dans plusieurs domaines : Le Centre STICO a un réseau de 10 000 entreprises grâce
recherche, évaluation et amélioration des fournisseurs. Le Centre à ses partenariats avec Sous-traitance industrielle Québec (STIQ)
possède une base de données comprenant un outil de recherche, et la Chambre économique de l’Ontario. Il a aussi plusieurs par-
InfoSTICO. Cette base de données contient de l’information im- tenaires qui l’ont aidé dans son démarrage : FedNor, le Fonds du
portante sur des entreprises de l’Ontario. Un fournisseur peut par patrimoine du Nord de l’Ontario, Bell, le Bureau du Québec à To-
exemple faire une recherche sur un besoin de sa clientèle et trouver ronto et le RDÉE Ontario.
une entreprise qui comblera ce besoin. Pour avoir plus d’information sur le Centre de
Le Centre STICO a connu de grands succès et s’attend Sous-traitance industrielle et commerciale de l’Ontario, visi-
à en connaître davantage. Bernard Lafrenière, Chef du Centre tez son site Web au < www.stico.ca >. Les membres et parte-
STICO, mentionne que « le centre a référé plus de 40 entreprises naires de STICO ont aussi droit à l’HebdoSTICO, un bulletin
à des donneurs d’ordres pour plus de 4,000,000 $ en contrats. Le hebdomadaire qui présente des nouvelles, des services et des
Centre STICO cherche toujours à améliorer son service et à offrir événements. De plus, il présente des occasions d’affaires prove-
des nouveaux produits aux entreprises. Nous venons justement nant du MERX et avec l’ajout de Prebid@ à son inventaire de
de signer une entente de distribution avec une entreprise québé- produits, il ajoutera dorénavant des occasions d’affaires du secteur
coise nommée Contacts CD. Le produit, Prebid @, est un listage privé.
L
ancer une entreprise ou un projet économique n’est peut- cement, le markéting, la tenue des comptes, etc.) Le Bureau de
être pas si sorcier que cela. C’est surprenant de constater développement économique et touristique de Prescott et Russell
que les gens d’affaires qui ont du succès et qui sont habiles (BDÉTPR) peut aussi accompagner certains projets.
dans leur domaine sont disponibles à partager leurs secrets, leurs De plus, si vous avez déjà demandé un prêt à une insti-
expériences et leurs principes qui ont fait d’eux des personnes tution financière et qu’il a été refusé, Mme Viens pourra vous diri-
prospères. Une étape importante serait donc de prendre rendez- ger vers la Société de développement communautaire de la région
vous avec ces personnes et de leur poser toutes les questions né- de Prescott-Russell [www.sdcpr.on.ca]. La SDCPR a un service-
cessaires afin de vous éclairer davantage sur votre plan de vie et de conseil, un centre de ressource et du financement pour les futurs
voir ce qui est mieux pour vous. Avoir sa propre entreprise n’est entrepreneurs. Les ressources sont diversifiées et disponibles pour
pas pour tout le monde, par contre, les idées que l’entrepreneur vous. (La SDCPR aide également les entrepreneurs existants, ceux
partagera gratuitement avec vous pourront néanmoins vous aider à en difficultés, ceux qui ont des projets d’expansion, etc. La SDCPR
mieux gérer votre argent ou votre vie. De
plus, en partageant votre idée avec votre
entourage, cela vous donnera peut-être des
ailes et, même, cela vous donnera la possi-
bilité de tester votre idée. Si l’idée semble
géniale, vous avez d’autres ressources qui
vous attendent pour vous guider dans votre
démarche. Il existe une panoplie d’orga-
nismes et de programmes pour vous aider
dans le lancement d’une entreprise, mais
souvent le problème, c’est que vous ne sa-
vez pas par où commencer.
Par exemple, comme point de
départ, vous pouvez prendre rendez-vous
avec Mme Isabelle Viens au numéro de té-
léphone 1 866 737-1530. Elle travaille au
Centre de services aux entreprises de la
région de Prescott-Russell. Son accom-
pagnement est gratuit tant que vous avez
besoin de son aide. Le Centre de services a
des critères, par exemple, vous êtes motivé
et vous êtes de la région de Prescott-Rus-
sell ou d’Ottawa (comme il existe d’autres Catherine Leteinturier Guissé, directrice de comptes à la BDC.
organismes similaires dans les autres
Téléphone : 613 995-4459.
régions, veuillez communiquer avec le
RDÉE Ontario [www.rdee-ont.ca]).
Le Centre de services peut aussi vous guider vers d’autres offre aussi de l’aide aux communautés. Pour en savoir davantage,
organismes ou d’autres programmes, si vous avez des besoins plus veuillez communiquer avec la SDCPR.)
particuliers. Si vous avez besoin d’une formation particulière, elle Le Centre de services aux entreprises de la région de
pourra vous guider vers la Cité des affaires [www.lacitec.on.ca]. Prescott-Russell vous accompagne dans l’élaboration de votre plan
(Par exemple, le Programme d’aide au travail indépendant (ATI) d’affaires ou votre étude de marché. Ces plans sont remplis par le
fournit aux personnes de tout âge, sans emploi, un revenu et de la client ou la cliente et le suivi se fait tout au long du processus. Le
formation en gestion pour toute la durée du lancement de l’entre- Centre de service vous prépare pour le financement.
prise. Les personnes admissibles participent à 13 différents ateliers Pour obtenir un prêt, il existe toujours les institutions
de formation d’une durée de 6 heures chacun et reçoivent l’aide financières traditionnelles, par contre, plusieurs organismes of-
d’un conseiller ou d’une conseillère pour l’élaboration d’un plan frent ce service. Le Centre de services offre du financement par
d’affaires et le développement de l’entreprise. Les ateliers ATI l’entremise de la Fondation canadienne des jeunes entrepreneurs
comprennent l’analyse de la part du marché pour votre produit ou [www.fcje.ca].
votre service, la règlementation, les principes de gestion, le finan- Un organisme qu’on connait peu, mais qui rend de nom-
Directions
Ernest Vaillancourt (Comté de Simcoe), président Nicole Sauvé, Directrice générale (Ottawa)
Christiane Beaupré (Brampton), secrétaire nsauve@rdee-ont.ca Poste vacant, Directeur régional
Jacques Kenny (Windsor) Diane Kyd, Adjointe à la direction Marie-Hélène de Quimper,
dkyd@rdee-ont.ca Adjointe régionale
Région de l’Est Patrick Cloutier, Contrôleur mhdequimper@rdee-ont.ca
Diane Tittley (Hawkesbury) pcloutier@rdee-ont.ca
Charles Goubau (Lefaivre) Roch Archambault, Tél.: (613) 834-1300
Denis Thibault (Cornwall) Directeur des communications Téléc.: (613) 834-1346
rarchambault@rdee-ont.ca
Région du Nord François Désormeaux,
Direction régionale
Collin Bourgeois (Sturgeon Falls), vice-président Directeur des services
Denis Bérubé (Kapuskasing) fdesormeaux@rdee-ont.ca Centre-Sud-Ouest
Willie Léveillée (Markstay-Warren) (Toronto)
Tél.: (613) 834-1300 Annie Dell, Directrice régionale
Les unités entrepreneuriales des collèges Téléc.: (613) 834-1346 adell@rdee-ont.ca
francophones de l’Ontario Agnès Ngoya,
Marcel Couture (Université de Guelph-Campus Direction régionale Nord Adjointe régionale
d’Alfred ) angoya@rdee-ont.ca
(Sudbury)
Guy Robichaud, Directeur régional Tél.: (416) 596-0549
Association française des municipalités grobichaud@rdee-ont.ca
de l’Ontario (AFMO) Téléc.: (416) 596-7968
Micheline J. Groulx, Adjointe régionale
Jacques Hétu mgroulx@rdee-ont.ca
Daniel Fortier
Réjean Nadeau (directeur général de l’AFMO) Tél.: (705) 560-1121
Téléc.: (705) 560-9699
Conseil de la Coopération de l’Ontario (CCO)
Claude Mayer, trésorier
Christine Beaudoin
Alfred Rockland
Agents de projets
Casselman Sudbury
Marie-Eve LaRocque Denis Brouillette
melarocque@rdee-ont.ca dbrouillette@rdee-ont.ca
(613) 764-3262 (705) 560-1121
Hearst Timmins
Francine Lecours Rachel Quesnel
flecours@rdee-ont.ca rquesnel@rdee-ont.ca
(705) 372-0029 (705) 267-1886
Mississauga Welland
Jean-Denis Barry Léo Audette
jdbarry@rdee-ont.ca laudette@rdee-ont.ca
(905) 277-8885 (905) 714-1650
Ottawa Windsor
Alain Royer Lynne Maher
aroyer@rdee-ont.ca lmaher@rdee-ont.ca
(613) 236-1280 (519) 944-8284