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Terminale S Physique – Chapitre 4 : Décroissance radioactive – Page 1 sur 7

Chap. 4 : Décroissance radioactive – Exercices


Exercice n°2 p101
1. X représente le symbole d’un élément chimique donné. Z représente le nombre de charges que contient le noyau et A
représente le nombre de nucléons qui constituent le noyau (nombre de masse).
2. Deux isotopes possèdent même nombre de protons, mais des nombres de neutrons différents ainsi : A' Z X Avec A’  A
est un isotope du noyau précédent.
3. Si ce noyau est radioactif, il peut se désintégrer : perdre un neutron (désintégration –), perdre un proton
(désintégration +) ou encore perdre deux protons et deux neutrons (désintégration ).
Exercice n°3 p101
a. Faux, l’iode 125 possède 53 protons et l’antimoine 125 possède 51 protons.
b. Vrai les deux noyaux ont chacun 125 nucléons.
c. Faux, le l’iode 125 possède 72 neutrons (125 – 53) et l’antimoine 125 possède 74 neutrons (125 – 51).
d. Faux, deux noyaux isotopes possèdent même nombre de protons !
Exercice n°5 p101
La flèche rouge (3) correspond à une désintégration  (perte de deux protons et deux neutrons simultanément) car l’on
passe de Z + 2 à Z et de N + 1 à N – 1.
La flèche bleue (1) correspond à une désintégration –, car on perd un neutron (passage de N + 1 à N) et l’on gagne un
proton (passage de Z – 2 à Z – 1) : un neutron se transforme en proton en émettant un électron : 10n  11p + –10e.
La flèche verte (2) correspond à une désintégration +, car on perd un proton (passage de Z + 1 à Z) et l’on gagne un
neutron (passage de N + 1 à N + 2) : un proton se transforme en neutron en émettant un positon : 11p  10n + 10e.
Exercice n°6 p101
1. Il y a conservation du nombre de nucléons et conservation du nombre de charge (mais pas de protons !).
2. a. Z = 7 – 6 = 1 et A = 12 – 12 = 0. Il s’agit donc d’un positon : particule de charge + 1 non nucléon !
b. Il s’agit d’une désintégration +, puisque la particule émise est un positon.
c. Le noyau de carbone émet une radiation , en se désexcitant.
Exercice n°9 p101
1. Le noyau d’or 197
79Au est constitué de 79 protons et de 118 neutrons (197 – 79).
2. a. Le noyau radioactif + possède un excédent de protons par rapport au nombre global de nucléons : il s’agit donc

de celui qui possède le moins de nucléons, c’est-à-dire 19479Au. Le noyau radioactif  possède un excédent de
neutrons par rapport au nombre global de nucléons : c’est celui qui possède le plus de nucléons : 198
79Au.
b. 79Au  78Pt + 1e
194 194 0
et 79Au  80Hg + –1e
198 198 0

Exercice n°14 p102


1. Les lois de conservations imposent que la particule émise soit un positon : 123 53I  52Te + 1e.
123 0

2. L’activité à l’instant t est liée à l’activité initiale A0 ou A(0) par la relation : A(t) = A0.e–.t.
𝑙𝑛 2
ln 2 − .𝑡

Or  = ln  donc A(t) = A0.e


𝑡
et par conséquent : la variation relative de l’activité est : A – At =
− .t 𝐴0 −𝐴0 𝑒 1/2
t 1/2
et
t/ A 𝐴0
𝑙𝑛 2 𝑙𝑛 2
. Soit pour t = 2 h et t1/2 = 13,3 h : A – At = 1 – 𝑒 13,3 = 0,099 soit 9,9 %.
− .𝑡 − .2
𝑡 1/2
après simplification : 1 – 𝑒
A
L’activité de l’iode 123 ne peut donc pas être considérée constante à 5 % près (on pourrait à 10 % près !).
3. A(t) = .N(t) donc A0 = .N0 et par suite N0 = A0. t/ . A.N. : N0 = 5.10–3×13,3×3600 = 345 noyaux radioactifs (3.102)
ln ln2
Exercice n°15 p103
84Po  82Pb + 2He (conservation du nombre de nucléons et de charges).
1. Le polonium 214 est radioactif  : 214 210 4

82Pb  83Bi + –1e.


2. Le plomb 210 est radioactif – : 210 210 0

83Bi  84Po + –1e.


Le bismuth 210 est radioactif – : 210 210 0

84Po  82Pb + 2He.


Le polonium 210 est radioactif  : 210 206 4

Le plomb 206 est un noyau stable !


Exercice n°16 p103
53I  54Xe + –1e (conservation du nombre de nucléons et de charges).
1. a. 131 131 0
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b. L’iode 131 est radioactif  , ce qui signifie qu’il possède un excèdent de neutrons par rapport au nombre de
protons contenu dans sont noyau. L’iode 135 possède 4 neutrons de plus encore… Il ne peut donc pas être stable.
Le noyau stable est donc l’iode 127 : 127 53I.
2. a. t1 correspond à une demi-vie t1/2 : l’activité initiale est divisée par 2 : A(t1) = 1,6.107 Bq.
t2 correspond à 2 demi-vie t1/2 : l’activité initiale est divisée par 22 = 4 : A(t2) = A(t1)/2 = 0,80.107 Bq.
t3 correspond à 3 demi-vie t1/2 : l’activité initiale est divisée par 23 = 8 : A(t3) = A(t2)/2 = 0,40.107 Bq.
t4 correspond à 4 demi-vie t1/2 : l’activité initiale est divisée par 24 = 16 : A(t4) = A(t3)/2 = 0,20.107 Bq.
3,50E+07
A(t)

3,00E+07

2,50E+07

2,00E+07

b. 1,50E+07
.

1,00E+07

5,00E+06

t (jours)
0,00E+00
0 5 10 15 20 25 30 35
7
c. Avec la courbe on peut trouver que pour atteindre une activité de 1,0.10 Bq, il faut environ 13,5 jours.
Vérifions par le calcul (avec la calculatrice !) : A(t) = 10.106 Bq = 1,0.107 Bq.
ln 2
− .t
A(t) = A0.e t 1/2
. t = – t/ .ln At = 13,4 jours !
ln A
Exercice n°17 p103
1.
t(s) 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60
A 1489 1231 1018 843 695 570 475 395 330 275 222 183 153
(Bq)
A –47,1 –38,8 –32,3 –27,3 –22,0 –17,5 –14,5 –12,0 –10,8 –9,2 –6,9
 t 
 i
0,00 500,00 1000,00 1500,00 2000,00
0
A/t = -0,038xA A
-10 R² = 0,998

-20
2. a.
-30

-40
Titre de l'axe
-50

-60
b. La courbe A = f(A) est une droite passant par l’origine, de pente négative : coefficient directeur a = – 0,038.
t
Ainsi  = 0,038 s–1.
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3. D’après la question 2 : dA = – .A : la dérivée de A par rapport au temps est proportionnelle à A.
dt
4. a. A0 représente l’activité initiale de l’échantillon. Dans le cas de la source radioactive d’oxygène 19 : A0 = 1489 Bq
1600
Ath(t)
1400

1200

1000

800
b.
600

400

200

0
0 10 20 30 40 50 60 70

1600

1400

1200

1000

c. 800

600

400

200

0
0 10 20 30 40 50 60 70

Les deux courbes sont pratiquement superposées !


5. a. Graphiquement, on peut déterminer que le temps de demi-vie de l’oxygène 19 est : t1/2 = 18 s.
b. L’activité est définie par Ath(t) = A0.e−λ.t . Le temps de demi-vie correspond à la durée nécessaire pour que
l’activité initiale soit divisée par 2 : A = A0.e−λ.t 1/2 . Ainsi :  = e−λ.t 1/2 et donc ln  = ln(e−λ.t 1/2 )
  
Or ln  = ln 1 – ln 2 et ln 1 = 0 donc – ln 2 = – .t1/2 et pour finir : t1/2 = ln .
 
ln 
c. Le temps de demi-vie théorique est donc : = 18 s !
,
6. A(t) = – dNt. Par conséquent – dNt = A0. e−λ.t . Ainsi – dN(t) = A0.e−λ.t .dt donc dN(t) = – A0.e−λ.t .dt
dt dt
A
La fonction ayant pour dérivée dN(t) est donc N(t) = .e−λ.t + cste. Or si t tend vers l’infini N(t) tend vers zéro, donc

la constante est nulle. Si l’on pose N0 = A, on obtient l’équation N(t) = N0.e−λ.t .

A(t) = – dNt = – (– .N0. e−λ.t ) = .N(t) A(t) = .N(t) et A0 = .N0
dt
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Exercice n°18 p103
55Cs  56Ba + –1e.
1. L’équation de la désintégration du césium 137 est : 137 137 0

2. a. La constante radioactive est :  = ln  A.N. :  = ln  = 23,0.10–3 ans–1.


t/ t/
b. A0 = .N0 donc N0 = A. L’activité, en becquerel, représente le nombre de désintégration par seconde. La

constante radioactive doit donc être exprimée en s–1 :  = 7,28.10–10 s–1 : N0 = 2,1.1014 noyaux.
Par conséquent n0 = 3,4.10–10 mol et donc la masse m0 = n0.M(Cs) = 4,7.10–8 g.
3. a. La loi donnant l’activité en fonction du temps est : A(t) = A0.e–.t.
–3
b. A(1 an) = 1,5.105×e–(23,0.10 ×1) = 1,47.105 Bq. C’est-à-dire 1,5.105 Bq !!!
c. Durant une séance de travaux pratiques de deux heures, l’activité reste constante !

d. A(t) = 0,3.105 = A0.e–.t donc t = – .ln (,. ). A.N. : t = – 1 .ln (,) = 70 ans.
 A 23,0.10–3 1,5
Exercice n°19 p104
1. Le radon 222, radioactif , possède le numéro atomique 86 (ordonnée Z = 86). En tenant compte de la conservation du
nombre de nucléons A, et du nombre de charge Z : 22286Rn  84Po + 2He
218 4

84Po  82Pb + 2He ;


2. Le polonium 218 est également radioactif  : 218 214 4

82Pb  83Bi + –1e


Le plomb 214 est radioactif – : 214 214 0

83Bi  84Po + –1e


Le bismuth 214 est également radioactif – : 214 214 0

84Po  82Pb + 2He ;


Le polonium 214 est radioactif  : 214 210 4

82Pb  83Bi + –1e


Le plomb 210 est radioactif – : 210 210 0

83Bi  84Po + –1e


Le bismuth 210 est également radioactif – : 210 210 0

84Po  82Pb + 2He ; Le plomb 206 est stable.


Le polonium 210 est radioactif  : 210 206 4

Exercice n°20 p104


A partir de la courbe bleue, correspondant à l’échantillon 1, possédant l’activité initiale A1 = 12 Bq, on peut déterminer le
temps de demi-vie en regardant la durée nécessaire pour atteindre la moitié de l’activité initiale ; A’1 = 6,0 Bq. On note
que t1,1/2 = 55 s.
A partir de la courbe verte, correspondant à l’échantillon 2, on note que t2,1/2 = 55 s. (passage de 8,0 à 4,0 Bq). Le temps
de demi-vie étant identique, on peut supposer qu’il s’agit du même radionucléide.
N.B. : En étudiant la constante de temps  (point où la tangente à la courbe à l’instant initiale coupe l’axe des abscisses),
on trouve  = 80 s dans les deux cas, donc la conclusion est la même ! (t1/2 = .ln 2).
Exercice n°21 p104
1. L’équation de désintégration du carbone 14, radioactif – est : 146C  147N + –10e.
2. L’activité est donnée en nombre de désintégration par minute. Pour connaître l’activité en becquerel, c’est-à-dire, le
nombre de désintégration par seconde, il suffit donc de diviser par 60, puisqu’une minute contient 60 s (et qu’en 1 s, il
y a donc 60 fois moins de désintégration qu’en 1 minute).
Acharbon bois = 28.10–3 Bq
Abois vivant = 22,7.10–2 Bq.
3. A(t) correspond à l’activité à l’instant t, d’un échantillon donné, en Bq. A0, correspond à l’activité de cet échantillon à
l’instant initial (pris comme origine des dates), en Bq.  correspond à la constante radioactive, caractéristique de
l’élément chimique, en s–1, et t correspond au temps qui s’est écoulé depuis l’instant initial en s.
4. A(t) correspond à l’activité du charbon de bois trouvé dans la grotte de Lascaux à la date actuel (1950).
A0 correspond à l’activité de cet échantillon lorsqu’il était vivant, c'est-à-dire à l’activité d’un morceau de bois vivant
actuellement puisqu’on peut estimer que la radioactivité naturelle n’a pas variée depuis 40000 ans. Par ailleurs on sait
Ln 
que t1/2 = 5570 ans, ainsi  =
t/
A partir de la loi de décroissance radioactive, on détermine :At = e–.t. Donc ln At = ln (e–.t). Par conséquent :
A A
–.t = ln At et donc t = – .ln At et par conséquent : t = .ln A et pour finir : t = t/ .ln A .
A  A  At ln  At
–
A.N. : t = ×ln ,.– = 16817 ans (< 40.000 ans, donc l’hypothèse est convenable).
ln  .
Il convient de conserver 2 C.S on peut donc estimer l’âge du charbon de bois à 17 milles ans !
Terminale S Physique – Chapitre 4 : Décroissance radioactive – Page 5 sur 7
5. a.  =  = t/ = 8036 ans donc 5. = 40.180 ans. Dans le pétrole, on peut considérer que tout le carbone 14 a disparu.
 ln 
En effet, au bout de 5. l’activité du carbone 14 est négligeable. Or le pétrole nécessite des millions d’année pour se
former, durée largement supérieure à 5..
b. A(5.) = A0.e–t/ = A0.e–5./ = A0.e–5 = 6,7.10–3A0. (soit moins de 1 % de A0 !)
c. La radioactivité, due au carbone 14, dans un produit d’origine pétrochimique, est quasiment nulle. En revanche
dans un produit d’origine naturelle, la radioactivité due au carbone 14 n’est pas négligeable !
d. On peut mesurer l’activité due au carbone 14, d’un produit chimique. Si son activité n’est pas négligeable alors ce
produit chimique est d’origine naturelle. Si son activité est négligeable, alors le produit a été synthétisé à partir du
pétrole : c’est un produit synthétique !
Exercice n°22 p104
1. Le chlore 36 est radioactif de type – : 36 ln  = 301.103 ans.
17Cl  18Ar + –1e. La demi-vie du chlore 36 est t1/2 =
36 0

–.t –.t 
2. A(t) = A0.e . Avec A(t) = 0,39.A0. Ainsi : 0,39.A0 = A0.e donc t = – .ln 0,39 : t = 4,1.10 ans.
5

La nappe phréatique date d’environ, 410 milles ans.
3. Le temps de demi-vie du silicium 32 est de 132 ans. Au bout de 400.000 ans la quasi-totalité du silicium 132 a disparu.
Exercice n°23 p105
92U  90Th + 2He.
1. 238 234 4

90Th  91Pa + –1e


234 234 0

91Pa  92U + –1e


234 234 0

92U  90Th + 2He : c’est une radioactivité de type  !


234 230 4

90Th  88Ra + 2He.


230 226 4

ln 
2. La demi-vie du thorium 230 est t1/2 = 7,52.104 ans. Donc  = = 9,22.10–6 ans–1.
t/
3. Nous savons que N(t) = N0.e–.t. Par conséquent, la masse étant proportionnelle à la quantité de matière, on peut dire
que m(t) = m0.e–.t, et par suite que t = .ln(  ). A.N. : t = 3,1.105 ans.
m
 mt
L’âge des sédiments est de 310 milles ans !
Exercice n°24 p105
1. Le nombre initial de noyau de potassium est égal au nombre de noyau de potassium restant plus le nombre de noyau
d’argon formé : N0K = NK + NAr.
2. Le nombre initial de noyau de potassium est donc : N0K = 8,55.1016 + 8,25.1013 = 8,55825.1016 atomes. Or ne
connaissant pas la valeur du nombre de noyau de potassium avec une meilleur précision que le 1/100 e de 1016 noyaux,
on ne peut donner le nombre initial de noyaux avec une meilleur précision : N0K = 8,56.1016 atomes !
3. Le nombre actuel de noyaux de potassium est lié au nombre initial de noyaux par la relation : NK = N0K.e–.t


4. t = .ln(NK) = t/ .ln(NK). A.N. : t = 1,27.10 .ln(,.) = 2,14.106 ans !
9

 NK ln  NK ln  ,.
Ces cendres volcaniques ont environ deux millions d’année !
Terminale S Physique – Chapitre 4 : Décroissance radioactive – Page 6 sur 7
Exercice n°25 p105
600
n
n=f(t)
500

400

300
1.
200

100

t (s)
0
t1/2 
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180

2. a. Graphiquement, on détermine t1/2 = 56 s.


b. Graphiquement, on détermine que  = 84 s, donc  = 1/ = 12.10–3 s–1.
c. t1/2 = ln = 58 s ! Les valeurs sont donc bien compatibles !

3. La durée des comptages est d’une seconde, ce qui est nettement inférieur à t1/2.
4. a. La grandeur y(t) est une fonction affine du temps t. Le nombre d’impulsions détectés est proportionnel à l’activité,
qui est une fonction exponentielle du temps. Il s’agit donc du logarithme népérien du nombre d’impulsions, qui est
alors une fonction affine du temps !
b. si n(t) = n0.e–.t, alors ln n(t) = ln n0 + ln e–.t et donc si y(t) = ln n(t) : y(t) = ln n0 – .t
Par conséquent ln n0 = 6,18 et donc n0 = e6,18 = 483 : ce résultat est cohérent avec la valeur de n(0) du tableau.
Et  = 0,0126 s–1 = 12,6.10–3 s–1 : ce résultat est cohérent avec la valeur de , obtenu graphiquement.
Exercice n°26 p105
1. a. Les trois patriarches cités dans le texte sont : l’uranium 235 : 235 238 232
92U, l’uranium 238 : 92U et le thorium 232 : 90Th.
b. La demi-vie de ces « patriarches » est grande, de l’ordre de grandeur de l’âge de la Terre : ils n’ont pas entièrement
disparu !
c. L’âge de la Terre est de l’ordre de 4,5 milliards d’année. La demi-vie de l’uranium 238 est du même ordre de
grandeur : 4,47 milliards d’année. Ainsi il a disparu environ la moitié d’uranium 238 depuis la formation de la Terre !
La quantité d’uranium 238 était donc deux fois plus importante qu’aujourd’hui lors de la formation de la Terre.
92U  90Th + 2He.
2. a. 238 234 4

90Th  91Pa + –1e.


234 234 0

b. Si les noyaux fils sont obtenus dans un état excité, ils se désexcitent par émission d’un rayonnement  !
3. a. En perdant à la fois deux protons et deux neutrons, le pourcentage de neutrons présents dans le noyau fils formé
augmente devant le pourcentage en neutrons dans le noyau père. En effet N > N–. Donc l’excédent de neutrons
A A–
s’accentue au cours des désintégrations . S’il y a trop de neutrons, l’un d’eux devra alors se transformer en proton en
émettant au cours de cette transformation un électron : il s’agit alors d’une désintégration – !
b. La différence entre le nombre de nucléons du noyau père et de ses noyaux fils n’est due qu’aux désintégrations de
type , puisque dans les désintégrations de type – ou +, le nombre de nucléons est conservé. Au cours de chaque
désintégration , les noyaux fils possèdent 4 nucléons de moins que les noyaux pères. Si n désintégrations  ont eu
lieu, alors le nombre de nucléons différents de 4×n !
4. a. Lors une désintégration de type +, un proton se transforme en neutron avec émission d’un positon 01e.
b. Les noyaux pouvant subir une désintégration de type + sont les noyaux possédant un excédent de protons devant le
nombre de neutrons que contient leur noyau. Les noyaux appartenant à la famille radioactive de l’uranium 238
possèdent au contraire un excédent de neutrons.
Terminale S Physique – Chapitre 4 : Décroissance radioactive – Page 7 sur 7
Sujets BAC : Datation au carbone 14 – page 107
1. Les réactions nucléaires
1.1. 147N + 10n  146C + 11H. Au cours d’une réaction nucléaire, il y a conservation du nombre de nucléons et du
nombre de charge (Rem : 11H ≡ 11p).
1.2. L’équation de désintégration du carbone 14 est : 146C  147N + –10e. Il s’agit d’une radioactivité de type –. Le
noyau fils est un noyau d’azote.
2. Datation au carbone 14
2.1. La demi-vie d’un noyau radioactif correspond à la durée nécessaire pour que la moitié des noyaux initialement
présents se soit désintégrée, c’est-à-dire la durée nécessaire pour que l’activité d’un échantillon soit divisée par 2.
A ln 
L’activité à un instant t est : A(t) = A0.e–.t. A(t1/2) =  = A0.e–.t1/2 Ainsi : ln 2 = .t1/2 donc t1/2 =
 
2.2. A(t) = A0.e–.t donc ln A(t) = ln A0 + ln e–.t = ln A0 + – .t et par suite .t = ln A0 – ln A(t)
et finalement t = .ln  .
A
 At
2.3. t = t/ .ln , = 1,01.103 ans. Le bateau a donc était construit en 1983 – 1,01.103 = 973 environ.
ln  ,
2.4. Le drakkar a été construit à la fin de la période viking, l’hypothèse est donc vérifiée !

Sujets BAC : Le polonium – page 107


1.1. Un noyau est radioactif lorsqu’il est susceptible de se désintégrer spontanément en un autre noyau en émettant une
particule lors de cette désintégration.
1.2. Le polonium 210 est composé de 210 nucléons c’est-à-dire de 84 protons et de 210 – 84 = 126 neutrons.
84Po  82Pb + 2He. Lors d’une désintégration, il y a conservation du nombre de nucléons et du nombre de
1.3. 210 206 4

charge (loi de Soddy).


2.1.
t (jours) 0 40 80 120 160 200 240
Nt
1 0,82 0,67 0,55 0,45 0,37 0,30
N
Nt
– ln 0 0,20 0,40 0,60 0,80 1,0 1,2
N
Nt
2.2. La courbe est une droite passant par l’origine, ce qui montre que – ln est proportionnel à t.
N
Nt
2.3. La loi de décroissance est N(t) = N0.e–.t. Ainsi – ln = .t Cette expression est en accord avec le graphe tracé
N
car elle montre que – ln Nt est proportionnel à t, le coefficient de proportionnalité étant  !
N
2.4. A l’aide d’une régression linéaire sur la calculatrice, ou bien du graphe tracé, on trouve :  = 5,0.10–3 jours–1.
 s’exprime en jours–1. Ainsi la constante de temps  est égale à 1/ :  = 200 jours (2,0.102 jours) !
On peut donc en déduire la durée de demi-vie de l’échantillon : t1/2 = .ln 2 = 139 jours (1,4.102 jours).
–
Si l’on utilise le S.I. :  = ,. = 5,8.10–8 s–1 et donc  = 1,7.107 s et finalement t1/2 = 1,2.107 s.
×

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