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Octobre 2005

Bâle II, si on en parlait !


La réforme du ratio de solvabilité bancaire

Le Comité de Bâle a été créé en 1975 pour assurer la surveillance de l’activité bancaire internationale
et définir des politiques prudentielles. Il promulgue des normes prudentielles afin d’accroître la solidité et
la stabilité du système bancaire international.

Le premier accord de Bâle, mis en place en 1988 et qui a donné lieu à la création du ratio Cooke, avait
pour but de renforcer la stabilité du système bancaire international. A partir d’une méthodologie simple,
il instituait une exigence minimale de fonds propres pour couvrir les risques de crédit et assurer ainsi la
protection des déposants. Il a été complété en 1996 par un amendement introduisant, dans le calcul du
ratio, une part de fonds propres couvrant les risques de marché.

La réforme du ratio Cooke a donné naissance à l’accord Bâle II de juin 2004. Celui-ci stipule la mise en
place du ratio McDonough ou Bâle II en janvier 2008 pour les banques qui auront choisi les approches
les plus sophistiquées proposées par l’accord.

Cet accord, qui concerne tous les établissements bancaires, a valeur de recommandation. Il appartient
aux différents Etats de l’adapter à leur législation nationale. En Europe, la Directive Européenne
(« Capital Requirement Directive ») s’inspire de Bâle II et va être transposée dans chacun des pays
européens.

1 - Pourquoi Bâle II ?

Malgré les bénéfices évidents de l’application du premier accord de Bâle, les autorités et la
profession bancaires ont relevé les insuffisances liées à l’approche retenue (pondération*
forfaitaire suivant la nature de la contrepartie) et la faible sensibilité du ratio Cooke aux risques.
La réforme de ce ratio a donc été engagée en 1998. Après simulations, études d’impact en
grandeur réelle, et remaniements des premières propositions, à la faveur de plusieurs
consultations de la profession bancaire, l’accord est publié en juin 2004, dans sa forme quasi-
définitive ; le Comité de Bâle se réserve le droit d’affiner les formules en cours d’application.

Plus qu’une simple réforme du ratio de solvabilité, Bâle II est l’intégration de l’exigence
réglementaire au sein d’un nouveau dispositif de suivi très fin des risques de la banque.

L’objectif du régulateur est d’améliorer les pratiques de gestion des risques dans les banques et de
permettre l’utilisation des systèmes internes d’évaluation des risques, jugés plus proches de la
réalité économique.

La réforme aboutit à un meilleur alignement des exigences en fonds propres sur les
risques réellement supportés par les banques et à des conditions de mise en
concurrence plus équitables entre les établissements. Elle renforce le rôle des
autorités réglementaires et améliore le contenu de la communication financière.

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2 – Architecture de l’accord

2.1 Les trois Piliers

Le nouveau dispositif repose sur 3 principes appelés « piliers » ; ces derniers,


complémentaires et indissociables, renforcent les synergies entre contrôle interne et
externe des risques.

Pilier I Pilier II Pilier III

Calcul des exigences Renforcement de la Transparence et


minimales surveillance par les discipline de marché
de fonds propres pour autorités prudentielles
chaque catégorie de Exigences relatives à la
risque : Examen des communication
mécanismes internes d’informations
- Crédit d’évaluation des fonds financières par les
- Marché propres au sein des banques
- Opérationnel banques

Pilier I : Les exigences minimales en fonds propres pour couvrir le risque de crédit, le
risque de marché et le risque opérationnel

Le traitement du risque de crédit est profondément modifié. Trois méthodes, de


sophistication croissante, sont proposées :

- La méthode Standard est fondée sur la notation* externe des contreparties par des
agences de rating reconnues.
- Les deux méthodes dites IRB (Internal Rating Based) sont plus sophistiquées et
fondées sur les modèles de notation internes développés par la banque.
(cf. fiche 1- Méthodes applicables pour le risque de crédit)
L’une des grandes nouveautés de Bâle II est, en effet, l’introduction de méthodes de
pondération des risques basées sur les notations internes des banques. Ces notations
s’appliquent à chacune des contreparties prises individuellement (sauf pour la petite
clientèle dite « retail ») et sont fonction de la nature du débiteur.
(cf. fiche n°1 - Portefeuille bâlois)

Un autre progrès de la réforme est le renforcement de la prise en compte des sûretés


réelles ou personnelles (« collatéraux » ou garanties) dans l’estimation du risque pris par la
banque. (cf. fiche n°2 - Techniques de réduction du risque de crédit)

Le traitement du risque de marché est en cours de modification ; des discussions sont


ouvertes entre le Comité de Bâle et les divers acteurs consultés. A priori, le périmètre
« trading book/banking book » devrait être revu et les modèles internes actuellement mis
en œuvre par certaines banques (modèles dits de VaR, Value at Risk) devraient être
modifiés pour une meilleure prise en compte de certains risques (corrélation,
concentration…).

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La réforme introduit le risque opérationnel dans l’assiette des risques soumis à exigence
de fonds propres. Elle le définit comme « le risque de perte résultant d’une inadaptation ou
d’une défaillance imputable à des procédures, personnels et systèmes internes, ou à des
événements extérieurs. La définition réglementaire inclut le risque juridique, mais exclut les
risques stratégiques et de réputation ».
Comme pour le risque de crédit, plusieurs méthodes d’évaluation sont proposées : une
approche simple (« de base »), une approche standard (« standard ») différenciant les lignes
métier et une approche fondée sur les modèles internes de la banque (« Advanced
Measurement Approach » ou AMA). (cf. fiche n°3- Risque opérationnel : méthodes et calculs)

Pilier II : Un processus de surveillance prudentielle renforcée

Le pilier II correspond aux traitements des risques non quantifiés dans le pilier I (risques
de taux sur portefeuille bancaire, concentration sectorielle, risques de liquidité, risques
stratégique et de réputation…) et chaque banque doit déterminer le niveau de fonds
propres supplémentaires à mettre en place pour couvrir ces risques (c’est l’approche
« économique »). Les autorités de tutelle nationales contrôleront le bien-fondé de ces
calculs et compareront les calculs réglementaires aux calculs dits « économiques » à
l’occasion de leurs missions de validation et d’inspection.

L’objectif est double :


- inciter les banques à développer leurs techniques de gestion et de contrôle de
l’ensemble de leurs risques, y compris ceux qui ne font pas l’objet d’une exigence
de fonds propres au titre du pilier I ;
- laisser aux autorités de contrôle une marge de manœuvre afin d’adapter l’exigence
minimale en fonds propres de chaque établissement en fonction de son profil de
risque et de la qualité du suivi des risques.

Pilier III : Une discipline de marché efficace

Le Pilier III vise à promouvoir une plus grande transparence, fondée sur la publication par
les banques d’informations quantitatives et qualitatives sur la nature et le suivi de leurs
risques ainsi que sur le calcul de leurs fonds propres.

2.2 Formule de calcul des fonds propres réglementaires minimum

LE RATIO BÂLE II

Ce ratio, comme le ratio Cooke, est le rapport


entre les fonds propres de la banque Total Fonds Propres*
et les « encours pondérés pour risques » ≥ 8%
ou Risk Weighted Asset (RWA). Ce ratio doit Encours pondérés**
être supérieur ou égal à 8%.

La réforme Bâle II modifie les modes de pondération.

* Total des Fonds Propres = Tiers 1 + Tier 2 + Tier 3 + Provisions Spécifiques – Pertes Attendues
** Pour les risques de crédit, encours pondérés ; pour les risques opérationnels et les risques de
marché, exigence en fonds propres convertie en équivalent « risques de crédit ».

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Le nouveau ratio est plus sensible aux risques réellement pris (notamment grâce aux
nouvelles pondérations) et plus exhaustif (notamment par la prise en compte du
Risque Opérationnel).

Les pondérations pour les risques de crédit sont en particulier fonction du


portefeuille bâlois auquel appartient l’encours ainsi que des paramètres bâlois
associés à cet encours (PD, LGD, EAD). (cf. fiche 1 – Risque de crédit : principes et
calculs).

2.3 Calendrier de la Réforme

La date de première application officielle de l’accord dépend aujourd’hui de la


méthode choisie par les banques. Pour les banques ayant choisi les méthodes
avancées, choix de la SG, la date d’application est le 1er janvier 2008.

Les banques mèneront des calculs parallèles, à la fois selon les formules Cooke et
Bâle II, sur deux années. Les deux premières années (2006 et 2007) serviront à
roder les calculs (« parallel run ») et ne donneront pas lieu à publication officielle du
ratio Bâle II. A partir de 2008, le double calcul se poursuivra pendant 2 années
supplémentaires, le ratio officiel devenant le ratio Bâle II. Au cours de cette période,
l’exigence de fonds propres au titre du nouvel accord ne saurait être en réduction de
plus de 10% (2008) puis 20% (2009) par rapport à un calcul Cooke.

3 – Choix et exigences pour le Groupe SG

3.1 Les méthodes avancées

Le Groupe SG vise les méthodes les plus sophistiquées de l’Accord (IRBA pour le
risque de crédit, AMA pour le risque opérationnel) pour janvier 2008 sur un
périmètre significatif du Groupe. L’application de ces méthodes est soumise à
validation formelle du régulateur. Celui-ci sera garant de l’absence de biais entre
établissements de crédit. A terme, les exigences en fonds propres seront mesurées
selon les méthodes IRBA et AMA pour l’ensemble du Groupe.

En matière de risque de crédit, la méthode choisie est l’IRBA, même si certaines


filiales ou portefeuilles pourront être temporairement en méthode Standard ou
IRBF pendant la période de « roll-out* ».

Les critères d’éligibilité aux méthodes IRB sont rigoureux, certains pouvant néanmoins être allégés
par le régulateur national :
- utilisation des modèles de notation globalement en ligne avec les exigences
bâloises, depuis au moins 3 ans au moment du démarrage ;
- reconstitution d’historiques de données de défaut suffisamment longs et fiables
afin de permettre le backtesting des modèles de notation
pour les entreprises, les souverains et les banques, 5 ans pour la
probabilité de défaut PD et 7 pour la perte en cas de défaut LGD ;
pour les activités de « retail », 2 ans d’historiques au démarrage, majorés
d’1 an pour chaque année complémentaire de transition).

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Il faut en effet que les modèles prédisent les risques de manière fiable et pour cela il
faut les « backtester* », c'est-à-dire vérifier la prédictivité de chaque modèle sur la
base de données réelles. Bien que le Groupe SG ait déjà développé des approches
quantitatives des risques (notamment avec les modèles RAROC), la réforme Bâle II
accélère et industrialise cette démarche. Aussi, le choix ambitieux de l’IRB mobilise
un grand nombre de collaborateurs du Groupe.

En matière de risques opérationnels, le Groupe SG a déjà, depuis de nombreuses années,


développé des outils de gestion de ses risques à travers, notamment, de la
Surveillance Permanente, des Plans de Continuité d’Activité, des Comités
Nouveaux Produits, etc. Bâle II impose une approche holistique de ces risques et
une systématisation du pilotage des risques opérationnels. La possibilité d’utiliser la
méthode AMA est soumise à la constitution d’un historique de données de cinq ans
(trois ans au moment du démarrage). Cette méthode impose la mise en œuvre des
meilleures pratiques de gestion des risques opérationnels, ainsi que la construction
d’un modèle interne de calcul des fonds propres sur la base d’historiques de pertes
et d’analyses de scénarios tenant compte de la qualité des mesures de prévention et
de contrôle.

3.2 Impacts sur les métiers de la Banque et « use-test »

L’impact qualitatif sur les divers métiers de la banque est très significatif et influe
sur la stratégie commerciale du Groupe.

Bâle II implique, notamment, davantage d’importance donnée à la qualité et à


l’exhaustivité des données enregistrées dans les systèmes d’information ; une grande
rigueur est de ce fait nécessaire dans la codification et la saisie des données. En cas
de données manquantes ou inexploitables, des valeurs par défaut plus
conservatrices doivent être affectées, ce qui pénalise la banque en termes
d’évaluation des fonds propres réglementaires.

Les autres impacts de Bâle II portent principalement sur :

L’appréciation des risques et impose précisément :


Une évaluatioin plus fine des risques liés au portefeuille
d’expositions de la banque;
Un suivi continu et un pilotage des risques impliquant le « senior
management » et toutes les activités du Groupe.

Le pilotage des fonds propres et des activités de la banque ; Bâle II a pour


conséquences :
Une allocation plus fine des fonds propres aux métiers en fonction
des risques réellement pris et, globalement, une baisse des exigences
de fonds propres ;
Une plus grande volatilité des fonds propres réglementaires, liée à
l’instabilité des notes des contreparties.

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La stratégie commerciale et les processus opérationnels. Bâle II impose


notamment :
La nécessité d’appuyer la stratégie commerciale sur un système de
notation des contreparties et des transactions régulièrement mis à
jour (les contreparties doivent être notées au minimum une fois par
an, à l’exception de la petite clientèle automatiquement classée et
notée par les nouveaux systèmes mis en place) ;
La modification d’un certain nombre de processus bancaires tels
que la mise en défaut ou la valorisation des collatéraux ;
Une meilleure prise en compte des garanties et des collatéraux dans
la structuration des transactions.

Le « use-test »
Pour être définitivement validée en IRBA par les régulateurs, la banque doit démontrer
que les pratiques de gestion des risques, les paramètres (PD et LGD) et les calculs associés
au capital réglementaire font bien partie de la « culture risque » du Groupe et « jouent un
rôle essentiel dans le processus d’approbation de crédit, la gestion du risque, l’allocation
interne de fonds propres, la tarification et le gouvernement d’entreprise ».

Autrement dit, la banque doit prouver que ses outils de notation interne et les données
produites ne sont pas uniquement destinés à un usage prudentiel de calcul de fonds
propres réglementaires, mais sont effectivement utilisés de manière opérationnelle.

En particulier, la banque doit posséder une expérience crédible dans l’application de son
propre système de notation ou, pour les portefeuilles de petite clientèle, de son système de
« scoring* » et ceci, pendant les trois ans précédant l’application de la méthode IRB.
Cependant, un relâchement temporaire de ces contraintes a été prévu pour les banques
européennes qui désirent appliquer l’IRB dès janvier 2008.

3.3 Impacts sur les fonds propres du Groupe

Les premières estimations faites pour le Groupe SG font apparaître un montant


global de fonds propres en méthode avancée très légèrement inférieur au montant
résultant du dispositif Cooke actuel.

Globalement, la charge supplémentaire liée à la prise en compte du risque


opérationnel est compensée par une meilleure appréciation du risque de crédit
sur la banque de détail et une meilleure prise en compte des sûretés réelles. Les
contreparties notées BB+ ou mieux (notation S&P) ainsi que les transactions
bénéficiant de sûretés réelles de bonne qualité, verront leurs besoins en fonds
propres allégés.

En revanche, Bâle II introduit une volatilité du capital réglementaire supérieure à


ce qu’elle était avec Cooke, et partant, la nécessité d’une gestion plus fine des
concentrations (notamment les concentrations en rating).

La répartition des encours pondérés du risque varie notablement suivant les pôles
d’activités, notamment :
- La banque de détail devrait voir son besoin en capital réglementaire baisser ;
- Le pôle gestion mobilière sera concerné par des exigences nouvelles au titre des
risques opérationnels ;

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- La banque de financement et d’investissement sera diversement affectée selon


les activités.

3.4 Le projet Bâle II à la SG et les travaux en cours

Ce projet qui concerne tout le Groupe, est rattaché à la Présidence et sponsorisé par
la Direction Financière (DEVL) et par la Direction des Risques (RISQ). Il doit
combiner les choix stratégiques pour le Groupe (choix des méthodes d’évaluation
des risques, lien entre capital économique* et capital réglementaire…) et les travaux
quotidiens menés au niveau des Branches et des Directions fonctionnelles
(recensement et mise en œuvre des divers chantiers…).

Les travaux entrepris au sein du Groupe sont organisés en chantiers et couvrent des
thèmes tels que la collecte des données internes de risque, le suivi et le contrôle de
la qualité des données, le stockage des données, la cohérence entre les données
issues des systèmes de gestion et les données comptables, les outils et les
procédures de notation, la conduite du changement … mais aussi, spécifiquement
sur le risque opérationnel, la collecte des pertes internes, l’analyse de scenarii,
l’auto-évaluation des risques et des contrôles, les calculs de capital et l’allocation de
fonds propres, etc.

Conclusion

La réforme Bâle II est bien plus qu’un changement réglementaire réservé à des
spécialistes. Il s’agit d’un véritable projet d’entreprise pour la Banque. Le projet est
complexe et transversal en ce qu’il modifie en profondeur la vision des risques et des
métiers bancaires.
Les enjeux stratégiques de cette réforme sont majeurs pour le Groupe SG et pour le
système bancaire international.

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Fiche N°1 Le risque de crédit : Principes et calculs

L’une des grandes nouveautés de Bâle II est l’introduction de fonctions de pondération des risques
basées sur les notations internes des banques et différenciées suivant la classification du débiteur dans
l’un des portefeuilles bâlois.

Portefeuille Bâlois

Le crédit est classé suivant la nature de la contrepartie et le type de crédit dans l’un des 7 portefeuilles de
crédit « bâlois », à savoir :
souverain
banque
entreprise
- grande entreprise
- PME
- financement spécialisé
petite clientèle (« retail »)
- prêt à l’habitat
- crédit revolving
- autre crédit
actions
titrisation
créances achetées (« receivables »)

La formule appliquée pour déterminer la pondération des actifs (Risk Weighted Assets ou RWA) est
fonction du portefeuille auquel est affecté le crédit.

Les financements sur la petite clientèle (clientèle « retail ») sont classés dans des catégories homogènes de
risques, appelées « pools », en fonction de leurs caractéristiques de risques intrinsèques. Les paramètres
moyens de chaque « pool » seront ensuite intégrés à la fonction adéquate (prêt à l’habitat, crédit revolving,
autres crédits « retail ») afin d’en calculer la pondération et le RWA.

Les actifs classés dans les autres portefeuilles (non « retail ») sont traités individuellement en ligne à ligne.

Définition du défaut bâlois

La définition du défaut bâlois est relativement extensive. Un défaut de la part d’un débiteur intervient
lorsque au moins l’un des deux événements ci-dessous se produit :

la banque estime improbable que le débiteur rembourse en totalité son crédit sans qu’elle ait
besoin de prendre des mesures appropriées telles que la réalisation d’une garantie (si elle existe)
l’arriéré du débiteur sur un crédit important octroyé par le Groupe bancaire dépasse 90 jours
(pouvant aller jusqu’à 180 jours pour certaines clientèles de détail et de PME).

Modèles de notation pour le risque de crédit

Les modèles de notations internes, pour être validés par l’autorité de tutelle (Commission bancaire en
France), doivent respecter certains critères :
une bonne différenciation du risque
la robustesse du modèle
les bases de données, complètes et fiables, dont le contenu peut être constitué soit à posteriori à
partir d’historiques soit au fil de l’eau au fur et à mesure de la survenance des événements.

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Lorsque les modèles statistiques appropriés ne sont pas disponibles dans les outils (notamment en
l’absence de données statistiques suffisantes pour bâtir un modèle) ou sont en cours de développement,
une appréciation « à dire d’expert » de la qualité de crédit de la contrepartie peut être autorisée (par
dérogation). L’élaboration et la mise en œuvre de ces systèmes de notation à dire d’expert reposant
fortement sur le jugement humain, il est indispensable de s’assurer au cas par cas qu’ils sont prédictifs du
risque et de limiter le danger de déviation dans leur utilisation.

Les notations et modèles internes doivent enfin être au cœur de la culture et de la gestion de la banque.
Ceci implique, entre autres, la prise en compte de la notation lors du processus d’octroi de crédit et de son
actualisation périodique (cf. paragraphe 3.2 - Use test).

Les méthodes applicables pour le risque de crédit

La méthode Standard utilise des pondérations indiquées par le régulateur qui sont fonction de la
nature et du rating* externe de la contrepartie (grille des pondérations en méthode standard en fin
de Fiche) ou bien, pour la petite clientèle, fonction du type de prêt et du statut de la créance.
La méthode de base « notations internes » (IRB Fondation) est fondée sur les probabilités de
défaut (PD) calculées en interne par chacune des banques, les autres paramètres du calcul étant
fixés par le régulateur.
La méthode avancée « notation interne » (IRB Avancée) autorise les banques à évaluer tous les
paramètres à partir de leurs bases historiques : probabilité de défaut (PD), perte en cas de défaut
(LGD) et exposition en cas de défaut (EAD).

Pondération des risques de crédit basée sur des ratings internes

Afin de déterminer les exigences en fonds propres de la banque nécessaires à la couverture de ses risques
pondérés, la pondération du risque de crédit est calculée en tenant compte de :
4 paramètres fondamentaux
la nature du crédit et du débiteur.

Paramètres de calcul des pondérations sur les risques de crédit

Les pondérations des risques de crédit sont basées sur des formules de calcul plus ou
moins complexes suivant la méthode choisie par la banque (Standard, IRBF ou IRBA).

Ces formules (ou fonctions) intègrent 4 paramètres fondamentaux (les paramètres bâlois) liés
au crédit : PD, LGD, M, EAD.
MATURITÉ DE
L’ENGAGEMENT
Garants

substitution M

PROBABILITÉ DE PD RISQUE EAD EXPOSITION EN CAS


DÉFAUT À 1 AN DE DÉFAUT

LGD

Sûretés
PERTE EN CAS DE
DÉFAUT réelles
Réduction de la perte après
décote
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Les fonctions utilisées pour le calcul du RWA sont prescrites par le régulateur et varient selon la nature
du débiteur (cf. portefeuilles bâlois). Elles sont calibrées sur la base des seules Pertes Inattendues
(Unexpected Losses ou UL), les pertes attendues devant, en principe, être couvertes par les provisions.
Par exemple, en méthode IRB, pour une Grande Entreprise (« Corporate »), l’encours pondéré sera
calculé à partir de la formule de calcul suivante :

-0,5 0,5
RWA = [LGD x N [(1-R) x G (PD) + (R / (1-R)) x G (0,999)]-PDx LGD]x (1 – 1,5 x b
–1
(PD)) x (1 + (M –2,5) x b (PD)) x EAD x 12,5

Où :
RWA est l’encours pondéré
N est la loi normale
G est l’inverse de la loi normale
R est un facteur de corrélation fonction de la Probabilité de défaut de la contrepartie
b(PD) est un ajustement d’échéance de l’engagement
PD représente la probabilité de défaut de la contrepartie dans un délai de 1 an. Elle est déterminée par la
banque à partir des notes internes attribuées à chaque contrepartie. Ces notes sont révisables une fois par
an et dès qu’un élément nouveau et significatif laisse à penser que la qualité du risque de crédit associé à la
contrepartie est modifiée. La note interne fait correspondre par équivalence une PD à chaque
contrepartie.
LGD, taux de perte en cas de défaillance, spécifique à la transaction, représente le pourcentage du crédit
perdu en cas de défaut.
EAD le montant du crédit exposé au risque au moment où la contrepartie entre en défaut. Elle est égale à
la partie tirée du concours à laquelle on ajoute un pourcentage de la partie non tirée. La partie non tirée
est modifiée et convertie en équivalent risque de crédit (ERC) en appliquant un facteur de conversion (le
CCF). Le CCF est soit réglementaire (fixé par le régulateur) soit issu des estimations propres de la
banque.
M la durée du crédit.

Lorsque la banque est en IRBA, les paramètres bâlois doivent être estimés sur la base de données internes.

Des exemples de pondérations sur la base de ratings internes sont proposés sous forme d’un graphique
en fin de Fiche.

Par ailleurs, les Pertes Attendues (Expected Losses ou EL) seront calculées (PD x LGD x EAD).
Si elles ne sont pas intégralement couvertes par les provisions elles viendront en réduction des
fonds propres.
Pertes Pertes exceptionnelles Pertes exceptionnelles
attendues (UL) (UL)
(EL) couvertes non couvertes

Fréquence Provisions
des pertes
Capital réglementaire

Pertes

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Adaptation des pondérations en fonction du portefeuille bâlois

Dans le cadre des méthodes IRB, la fonction de pondération utilisée pour un encours
donné dépend de sa classification dans un portefeuille bâlois. Certaines adaptations sont
prévues pour certains types de portefeuilles.
Par exemple, pour les PME, les exigences en fonds propres sont déduites au moyen d’une
adaptation (dépendante du Chiffre d’Affaires de la PME) de la formule de pondération
applicable aux Corporates.
Dans le cas de débiteurs « particuliers » (« retail »), la PD et la LGD n’ont pas à être définis
pour chaque crédit individuellement. Chaque débiteur sera classé dans un « pool » de
clients de profils de risque similaires et ayant souscrit à un même type de crédit (PPI, crédit
renouvelable, crédit à la consommation…) et la fonction de pondération correspondante
sera appliquée aux paramètres moyens de ce « pool ».

Grille de pondérations en méthode Standard suivant la nature de l’engagement

« RETAIL »

Pondérations
Petite clientèle
Dossiers sains Dossiers en défaut
Avec provisions Avec provisions
Prêts
35% supérieures à inférieures à 50%
hypothécaires à
50%
l’habitat
50% 100%
Avec provisions Avec provisions
75% supérieures à inférieures à 20%
Autres crédits 20%
100% 150%

« NON RETAIL »

Créances Pondérations
AAA to A+ to A- BBB+ à BB+ à B- M oins de Non noté
AA- BBB- B-

Souverains 0% 20% 50% 100% 150% 100%

Banques Option 1(1) 20% 50% 100% 100% 150% 100%

Option 2(2) 20% 50% 50% 100% 150% 50%


< 3 mois (20%) (20%) (20%) (50%) (150%) (20%)
BB+ à BB- M oins de
Entreprises 20% 50% 100% 100% BB- 100%
150%

(1) Pondération un cran en dessous du Souverain


(2) Pondération de la banque

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Exemple de pondérations en méthode IRBA suivant la notation interne de la


contrepartie

Contrepartie Corporate
Engagement EAD de 100
Maturité M de 2.5 ans
Perte en cas de défaut LGD 45%

Exemple de pondération d'un prêt avec un corporate


(hypothèses LGD = 45%, maturité résiduelle 2,5 ans)
300%

250%

200%

150%

100%

50%

0%
1 2+ 2 2- 3+ 3 3- 4+ 4 4- 5+ 5 5- 6+ 6 6- 7+ 7 7-
Notation Client
Méthode interne IRB Méthode standard Cooke

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Fiche N°2 Les techniques de réduction du risque de crédit


Bâle 2 prend mieux en compte les instruments de réduction des risques de crédit tels que les sûretés
réelles (« collatéraux ») et les sûretés personnelles (garanties et dérivés de crédit).

Les collatéraux seront généralement pris en compte pour réduire la LGD alors que les garanties
amélioreront la PD.

Suivant la méthode utilisée, certains instruments sont admis ou non (« éligible » ou non) pour venir en
réduction des risques de crédit. Aussi, le bénéfice en fonds propres tiré de la prise en compte des sûretés
présente des différences notables en fonction de la méthode retenue.

En méthode Standard par exemple, les instruments éligibles sont en nombre plus restreint qu’en méthode
IRBF ou IRBA. Ils peuvent venir soit en remplacement de la pondération attribuée au débiteur principal,
soir en réduction du montant de la créance. La valeur du collatéral prise en compte dans ce calcul sera sa
valeur présumée de marché, ajustée par des « haircuts* » qui seront calculés en fonction de la volatilité de
son prix de marché.

En méthode IRBA, la banque est autorisée à utiliser ses propres modèles internes pour exploiter toutes les
possibilités de réduction des risques de crédit.

Suivant la méthode choisie par la banque, il existe diverses approches de prise en compte du collatéral.
L’approche simple, utilisable en méthode standard, prend en compte la pondération du collatéral en la
substituant à celle de l’emprunteur. L’approche exhaustive ou globale prend en compte la valeur du
collatéral après « haircuts », au niveau de l’exposition (EAD) ou de la perte en cas de défaut (LGD).
L’approche complexe prend en compte la valeur du collatéral, estimée grâce aux modèles internes de la
banque, au niveau de la LGD. Ci-après, un tableau résumant l’utilisation possible des garanties et sûretés
réelles dans les diverses méthodes :

A p p r oc h e sim p lifié e A p p r oc h e e xh a ustive A p p r oc h e c om p le xe


S ta n d a r d S ta n d a r d IR B F IR B A

S ûr e té s
A p p or ts en n um éra ir e/or
E m p r un t s ob lig a ta ire s n oté s p ar un e ag e n ce de
n ota tion e xte r n e
- p ou voir s p u blics a vec a u m oin s B B -
- d'au tr es ém etteu r s a vec a u m oin s B B B -
- a u tr es
E m p r un t s ob lig a ta ire s n on n oté s
- ém is par un e ban q u e a vec a u m oin s B B B -
- n otés en in tern e
A c tion s
- d'un in d ice pr in cip al
- d'un e B ou r se r econ n u e
- a u tr es a ction s
F on d s d 'in ve stisse m e n t
- un iq u em en t titr es d e l'in dice pr in cipa l
- y.c. titr es d e B ou r ses r econ n u es
- y.c. a utr es titr es
C r é a n ce s c om m e r c ia le s ("r ec e iva b le s" )
Im m o b ilier à usa g e r é side n tie l/c om m e r c ia l
A utr e s sûr e té s

G a r a n tie s
E tats/p ou voir s p u blics et ban q u es a vec p on d éra tion d u
risq u e in férieu r e à celle d u d ébiteu r
A u tr es p er son n es m ora les a vec a u m oin s A -
A u tr es p er son n es m ora les in fér ieur es à A -
P er son n es m or a les n on n otées p ar un e a g en ce d e
n otation

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Fiche N°3 Le Risque Opérationnel : Méthodes et calculs

Définition réglementaire du Risque Opérationnel

Le risque opérationnel (RO) est le risque de perte résultant d’une inadaptation ou d’une défaillance
imputable à des procédures, personnels et systèmes internes, ou à des événements extérieurs. La définition
réglementaire inclut le risque juridique, mais exclut les risques stratégiques et de réputation. Toutefois, le
Groupe Société Générale a choisi de traiter le risque de réputation dans le cadre de son dispositif de
gestion des risques opérationnels.

Le RO est inhérent à toutes les activités, produits, et systèmes de la banque. En montants de pertes, c’est
le risque le plus important pour la banque, après le risque de crédit.

Dispositif de gestion des RO

Le dispositif de gestion des RO se compose de :


la collecte des pertes internes subies, qui permet à l’établissement de connaître et de comprendre
ses pertes avérées, révélatrices de ses risques ;
l’auto-évaluation des risques et des contrôles, qui consiste à s’interroger sur les risques et sur
l’efficacité de l’environnement de contrôle au sein de la banque, à l’aide de questionnaires
prédéfinis ;
divers indicateurs-clé de risque de chaque activité (ou KRI : « Key Risk Indicators ») ;
l’analyse de scenarii, qui s’appuie sur les données de pertes externes et permet de mesurer l’effet
possible, tant en montant de pertes qu’en fréquence, d’évènements de risques opérationnels
auxquels l’établissement est exposé en fonction de son activité ou des caractéristiques de ses
moyens d’exploitation.

La gestion des RO utilise une grille de classement des événements de pertes qui permet d’identifier les
différentes natures de risques auxquelles est exposé l’établissement bancaire.

La classification SG des événements de pertes comprend 8 catégories :


Litiges commerciaux
Fraudes et autres activités criminelles
Litiges avec les autorités
Erreurs d’exécution
Erreurs de pricing ou d’évaluation du risque
Rogue trading c’est-à-dire Activités non autorisées sur les marchés
Pertes des moyens d’exploitation
Défaillance des systèmes

La collecte des pertes du Groupe SG et la cartographie des risques se font selon cette classification.
L’analyse des pertes avérées et potentielles, ainsi que l’évaluation du niveau de risque et de la qualité du
dispositif de prévention et de contrôle, doivent permettre d’améliorer l’efficacité des mesures de
protection (renforcement des contrôles, plan de continuité d’activité, couverture d’assurance, etc.). Cette
amélioration doit ainsi conduire à réduire les pertes subies et, par voie de conséquence, le capital
réglementaire exigible : chaque entité se verra alors affecter un capital ajusté à la performance réelle de son
activité et de son dispositif de gestion du risque opérationnel.

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Les méthodes applicables pour calculer les fonds propres réglementaires


exigibles au titre du RO

Bâle II propose trois méthodes de calcul des fonds propres exigibles au titre du RO.

La plus simple est la méthode de base : les fonds propres correspondent à 15% du produit net bancaire
moyen de la banque, calculé sur une période de 3 ans.

Méthode de base
K=15% x PNB moyen de la Banque
Vient ensuite la méthode « standard » : les
fonds propres correspondent à un pourcentage du PNB moyen de la banque, calculé sur une période de 3
ans, et ventilé par lignes-métier bâloises. Le pourcentage (coefficient β) varie en fonction des activités (de
12% à 18%).
Méthode Standard
K = somme [PNB (activité) x β ]
β = (12% - 15%- 18%)

Enfin, la méthode des « mesures avancées » (ou AMA : Advanced Measurement Approach) selon
laquelle la banque utilise son propre modèle de calcul des fonds propres réglementaires.
Méthode Mesures Avancées (AMA)
K résulte d’un Modèle Interne de calcul

Modèles internes de calcul des fonds propres alloués aux risques


opérationnels

Le modèle de calcul des fonds propres utilisera à la fois :

des données de pertes internes (5 ans d’historique de pertes sont requis et 3 au moment du
passage en méthode AMA)
des analyses de scénarios pour les pertes extrêmes

et tiendra compte des couvertures d’assurance.

Le modèle en cours d’élaboration dans le Groupe utilise une approche LDA* (Loss Distribution
Approach).

Le capital exigible au titre du RO doit couvrir les pertes attendues (pertes fréquentes et de faible sévérité)
et les pertes extrêmes ou inattendues (pertes rares mais de forte sévérité).
Le modèle utilisera en données d’entrée les pertes internes collectées et les données de pertes extrêmes
évaluées au travers des analyses de scénarios.
Les analyses de scénarios prennent en compte les données de pertes externes (pertes constatées dans
d’autres établissements) et la qualité de l’environnement de contrôle du Groupe, évalué dans le cadre de
l’exercice de RCSA*.

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Enfin, le modèle intègrera le bénéfice des couvertures d’assurances (dans la limite de 20% du montant des
fonds propres exigés au titre du RO) qui agissent comme des réducteurs de pertes.

Distribution des Pertes

RISQUES FREQUENTS A FAIBLE SEVERITE


UNITAIRE (PERTES ATTENDUES).
Fréquence
des pertes

RISQUES RARES
A FORT SEVERITE
(PERTES INATTENDUES)

Sévérité - Niveau des Pertes

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Glossaire

ANALYSE DE SCENARIO : Méthode d’évaluation, en fréquence et en sévérité, de pertes extrêmes


susceptibles d’être subies

BACK-TESTING : vérification de la prédictivité d’un modèle de notation sur la base de données


réelles observées

CAPITAL ECONOMIQUE : notion propre à chaque banque, qui vise à déterminer, selon des
méthodes internes, le montant de capital à détenir pour couvrir les risques en fonction du rating cible de
la banque

FINANCEMENTS RETAIL : activités de financement sur la petite clientèle (prêt à l’habitat, crédit
revolving, crédit à la consommation…)

HAIRCUTS : décote plus ou moins importante du prix d’un actif

LDA ou Loss Distribution Approach : Approche par une loi de distribution

NOTATION (“rating”) : évaluation du profil de risque d’un client du type entreprise, collectivité,
souverain ou banque, ou bien d’une transaction

PONDERATION : pourcentage appliqué à une exposition (un encours de crédit ou équivalent) en


fonction du niveau de risque

RATING : voir NOTATION

RCSA ou Risk Control Self Assessment : Auto évaluation des risques et des contrôles

ROGUE TRADING : opérations non autorisées sur les marchés

ROLL-OUT : période transitoire de passage d’une méthode bâloise (Standard, IRBF) vers l’IRBA

RWA : Risk Weighted Assets ou Actifs Pondérés pour Risques

SCORING : système d’évaluation du profil de risque d’un client (sur la petite clientèle).

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Pour en savoir plus

Site Intranet RISQ’ART


- Modèle de notation des contreparties et des transactions (chapitre D)
- Politique et procédures de gestion des risques opérationnels (chapitre F)

Site intranet Finance


- Chapitre Bâle II

Site de la BRI : www.bis.org

Formations disponibles au catalogue :


- Formation E-Learning : « L’odyssée de Bâle II »
- Formation E-Learning : Risques Opérationnels – Collecte des Pertes
- Formation Généraliste : les Bases et Enjeux de Bâle II
- Autres formations en cours d’élaboration.

Contacts

Service.Equipe-Bale2@socgen.com

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