Sunteți pe pagina 1din 18

UNIVERSITE IBN ZOHR

ENSA

COURS DE BETON ARME


Chapitre 13: Justifications à l’effort tranchant

Pr. Hassan FATMAOUI

1
Sommaire
13. JUSTIFICATION DES POUTRES RECTANGULAIRES A L’EFFORT TRANCHANT................................. 3
13.1. INTRODUCTION ............................................................................................................................. 3
13.2. VALEUR DE LA CONTRAINTE TANGENTE CONVENTIONNELLE....................................................... 3
13.3. . JUSTIFICATION D’UNE SECTION COURANTE ............................................................................... 4
13.3.1. Etat limite du béton ...................................................................................................... 4
13.3.2. Etat limite des armatures d’âme ................................................................................... 5
13.3.3. Dispositions constructives ............................................................................................. 7
13.4. METHODOLOGIE DE REPARTITION DES ARMATURES D’AME ....................................................... 8
13.4.1. Répartition exacte.......................................................................................................... 8
13.4.2. Répartition selon la méthode de Caquot ...................................................................... 8
13.5. EXERCICE N°1: JUSTIFICATION D'UNE POUTRE SOUMISE A UNE CHARGE PONCTUELLE.............. 9
13.5.1. Détermination de l’effort tranchant maximal................................................................ 9
13.5.2. Effort tranchant réduit .................................................................................................. 9
13.5.3. Vérification du béton................................................................................................... 10
13.5.4. Dimensionnement des armatures ............................................................................... 11
13.5.5. Dispositions constructives ........................................................................................... 12
13.5.6. Répartition des aciers.................................................................................................. 12
13.5.7. Calcul des armatures pour x > 1m .............................................................................. 13
13.5.8. Vérification du pourcentage minimum ....................................................................... 14
13.6. EXERCICE N°2: JUSTIFICATION D’UNE POUTRE SOUMISE A UNE CHARGE REPARTIE ................ 15
13.6.1. Détermination de l’effort tranchant maximal.............................................................. 15
13.6.2. Effort tranchant réduit ................................................................................................ 15
13.6.3. Vérification du béton................................................................................................... 16
13.6.4. Dimensionnement des armatures ............................................................................... 16
13.6.5. Dispositions constructives ........................................................................................... 17
13.6.6. Répartition des aciers.................................................................................................. 17
13.6.7. Pourcentage minimum ................................................................................................ 18
13.6.8. Plan de ferraillage........................................................................................................ 18

2
13. Justification des poutres rectangulaires à l’effort tranchant

13.1. Introduction

Les efforts tranchants engendrent des efforts de cisaillement à 45° comme le montre
la figure ci-dessus. Il se créé un mécanisme de « bielles » avec des volumes de béton
et d’armatures comprimés ou tendus, inclinées à 45°.

Les armatures d’efforts tranchants permettent de « coudre » les fissures générées par
ces efforts afin d’en limiter l’ouverture et éviter ainsi la ruine de la poutre.

Le but des armatures transversales est donc bien d’éviter une rupture du béton du fait
d’efforts de traction trop important dans les bielles. C’est pourquoi, la vérification à
l’effort tranchant se fait toujours à l’ELU, quelques soient les hypothèses de fissuration.

13.2. Valeur de la contrainte tangente conventionnelle

On considère à l’ELU, la contrainte tangente conventionnelle dans la section de béton


égale à :

𝑽𝒖
𝝉𝒖 =
𝒃. 𝒅

avec :
b : largeur de la poutre
d : hauteur utile
Vu : effort tranchant à l’ELU, en général provenant de la combinaison 1,35G +1,50Q

Il est possible de réduire la valeur de Vu pour prendre en compte la transmission


directe des charges aux appuis lorsque l’on calcule les armatures d’âmes (13.3.2) et la
compression des bielles d’about.

3
Charges réparties

La valeur de Vu peut être prise non pas au nu de l’appui mais à une section d’abscisse
X = 5h/6 du nu et de supposer Vu constant entre cette distance et le nu.

Charges ponctuelles

Pour toute charge appliquée au voisinage des appuis soit a < 1,5h, l’effort tranchant
développé par la charge est multiplié par le coefficient : 2a/3h

Autres charges

Pour tous les autres types de charges (trapézoïdales, triangulaires, etc…), on


appliquera le coefficient 2a/3h.

13.3. Justification d’une section courante

13.3.1. Etat limite du béton

Dans le cas où les armatures d’âmes sont droites (perpendiculaire à la fibre moyenne
de la poutre) la contrainte tangente limite ̅̅̅̅est
𝝉𝒖 égale aux valeurs suivantes :

 Fissuration peu préjudiciable :

𝒇𝒄𝒋
𝝉𝒖 = 𝑴𝒊𝒏 {
̅̅̅̅ 𝟎. 𝟐
𝜸𝒃 }
𝟓𝑴𝑷𝒂

4
 Fissuration très préjudiciable :

𝒇𝒄𝒋
𝝉𝒖 = 𝑴𝒊𝒏 {
̅̅̅̅ 𝟎. 𝟏𝟓
𝜸𝒃 }
𝟒𝑴𝑷𝒂

Dans le cas où les armatures sont inclinées à 45° par rapport à la fibre moyenne de la poutre,
la contrainte limite ̅̅̅̅
𝝉𝒖 est égale aux valeurs suivantes :

𝒇𝒄𝒋
𝝉 = 𝑴𝒊𝒏 {𝟎. 𝟐𝟕
̅̅̅̅
𝒖 𝜸𝒃 }
𝟕𝑴𝑷𝒂

La section doit vérifier : 𝝉𝒖 ≤ ̅̅̅̅


𝝉𝒖

Sinon la section de béton est à redimensionner

13.3.2. Etat limite des armatures d’âme

Les armatures transversales sont dimensionnées en se basant sur l’analyse du treillis de «


Ritter-Morsch » :

Cette poutre-treillis met en évidence que sous l’effet d’une charge extérieure, on a la
membrure supérieure (qui représente le béton) qui est comprimée et la membrure
inférieure (qui représente les aciers longitudinaux) qui est tendue.

Entre les deux, on a des diagonales qui sont soient tendues, soient comprimés (en
alternance).

Pour ce qui est des diagonales comprimés, on parlera de « bielle-comprimée » du béton,


notion que l’on n’abordera pas dans ce cours.

Pour ce qui est des diagonales tendues, on met en place des armatures transversales pour
éviter une ouverture trop importante des fissures qui entrainerait la ruine de la poutre.

5
La section d’armatures transversales à mettre en œuvre s’exprime en cm²/ml (sous-entendu
mètre linéaire de poutre) et se détermine à partir de la formule suivante :

𝐴𝑡 𝛾𝑠 . [𝜏𝑢 − 0.3. 𝑘. 𝑓𝑡𝑗 ]



𝑏. 𝑠𝑡 0.9. 𝑓𝑒 . (𝑠𝑖𝑛𝛼 + 𝑐𝑜𝑠𝛼)

Le terme 0,3.k.ftj traduit la possibilité de prendre en compte la traction dans le béton qui va
participer à "coudre" les fissures. Il n'est pas toujours possible de prendre en compte cette
résistance à la traction du béton. Cette possibilité se traduit par la présence du coefficient k,
appelé usuellement "coefficient de reprise de bétonnage".

Le coefficient k doit être pris égal à 0 (cela signifie aucune résistance du béton) dans les deux
cas suivants:

 k=0 si la fissuration est très préjudiciable


 k=0 s’il y a reprise de bétonnage. Cela signifie que la poutre n'est pas coulée
en une seule fois.

Dans les autres cas, la valeur du coefficient k sera fixée de la façon suivante (fonction du
type de sollicitation) :

 k=1 en flexion simple


 k=1+3.Nu /(B.fcj ) en flexion composée avec compression
o tel que Nu : effort de compression à l’ELU
B : section de la poutre (égale à b.h)

 k=1-0.75.Nu /(B.fcj ) en flexion composée avec traction


o tel que Nu : effort de traction à l’ELU
B : section de la poutre (égale à b.h)

Dans la majorité des poutres, les armatures transversales sont placées verticalement dans la
poutre. Dans ce cas, on a α=90° et la formule de calcul des armatures devient :

𝐴𝑡 𝛾𝑠 . [𝜏𝑢 − 0.3. 𝑘. 𝑓𝑡𝑗 ]



𝑏. 𝑠𝑡 0.9. 𝑓𝑒

6
Cette formule est plus souvent utilisée sous la forme :

𝐴𝑡 𝛾𝑠 . 𝑏. [𝜏𝑢 − 0.3. 𝑘. 𝑓𝑡𝑗 ] La largeur "b" de la poutre est


≥ passée dans le second terme
𝑠𝑡 0.9. 𝑓𝑒 l'inéquation.

Il faut noter que cette formule nous donne une densité d'aciers transversaux par unité de
longueur.

Pour mettre en place les aciers transversaux, il faudra donc :


 Définir un diamètre d'armature.
 Définir un espacement (constant ou variable).

𝐴𝑡
Ces deux conditions doivent satisfaire le ratio calculé ci-dessus.
𝑏.𝑠𝑡

13.3.3. Dispositions constructives

Les diamètres des aciers transversaux doivent satisfaire :


𝜙𝐿

𝜙𝑡 ≤ 𝑀𝑖𝑛 35
𝑏
{10}

Les espacements entre chaque cadre doivent respecter :

0.9𝑑 La condition 15.φLmin ne doit être


𝑠𝑡 ≤ 𝑀𝑖𝑛 { 40𝑐𝑚 } appliquée que si la poutre comporte des
15∅𝐿𝑚𝑖𝑛 aciers comprimés.

Les armatures At doivent respecter les conditions de pourcentage minimal :

𝐴𝑡 𝑓𝑒
× ≥ 0.4 𝑀𝑃𝑎
𝑠𝑡 𝑏0

ATTENTION aux unités utilisées dans la formule ci-dessus :


 La section At doit être exprimée en m².
 L’espacement St doit être exprimé en m.
 La largeur b0 de l’âme doit être exprimée en m. La limite fe de l’acier doit être
exprimée en MPa.

7
13.4. Méthodologie de répartition des armatures d’âme

13.4.1. Répartition exacte

𝐴𝑡 𝛾𝑠 .𝑏.[𝜏𝑢 −0.3.𝑘.𝑓𝑡𝑗 ]
Lorsque l'on applique la formule ≥ , on obtient une section par mètre
𝑠𝑡 0.9.𝑓𝑒
linéaire, qui peut être différente en divers points de la poutre.

Ainsi, on peut calculer en tout point de la poutre un espacement exact qui satisfait la
condition ci-dessus.

La série d’espacements mis en place est appelée « répartition transversale ».

Le calcul "précis" de ces espacements permet un gain d'armature (en termes de poids) mais
présente deux inconvénients :
 Un calcul assez long car il faut déterminer le ratio At/st tout au long de la poutre.
 Une mise en place sur le chantier plus compliquée du fait du nombre d'espacement
de valeurs différentes.

Pour simplifier la démarche, on peut donc appliquer la "méthode de Caquot".

13.4.2. Répartition selon la méthode de Caquot

La méthode de Caquot est une détermination forfaitaire des espacements des cadres basée
sur une série d'espacements disponibles, appelée "série de Caquot".

Présentation de la méthode Caquot :

a. L’écartement initial st est calculé selon les formules données en 13.3


b. Le premier cadre est disposé à environ st /2 du nu de l’appui
c. On calcule la valeur entière majorante de n=L/2 en mètres par exemple L=7,80 
n = 3,90 = 4
d. On choisit dans la liste suivante : 7-8-9-10-11-13-16-20-25-35-40 en cm les
espacements des aciers. Chaque valeur étant répétée successivement n fois.

Exemple :
Poutre de 7,80m de portée : L=7,80
 st =10,5 selon les calculs
On a :
 Premier cadre à st /2 soit 5 cm du nu de l’appui
Puisque L/2 = 3,90 n= 4 On doit prévoir les espacements suivants :
 1*5cm
 4*10cm
 4*11cm
 4*13cm
 etc… jusqu’à L/2 et ensuite on applique la même règle pour l’appui opposé.

8
13.5. Exercice n°1 : justification d'une poutre soumise à une charge ponctuelle.

Prenons l’exemple suivant :

Matériaux :
 Béton: Fc28= 20Mpa
 Acier: Fe500
Enrobage des armatures : 3cm
Fissuration très préjudiciable
Reprise de bétonnage
Hauteur utile : d=0,45m
Densité du béton : 25KN/m3
Durée d’application des charges : > 24h

On se propose :
 De déterminer les armatures transversales
 De déterminer la répartition des armatures transversales par la méthode de Caquot.

13.5.1. Détermination de l’effort tranchant maximal


Pour une poutre soumise à une charge ponctuelle Pu appliquée à une abscisse a, l’effort
tranchant (en début de poutre) est définie par l’équation :
𝑎
𝑉𝑢 = 𝑃𝑢 (1 − )
𝑙
Pour déterminer Pu, on applique la combinaison ELU du BAEL : Pu= 1,35Pg + 1,50Pq.
On obtient Pu= 1,35*105 + 1,50*95= 284,25 KN
Dans notre exemple, nous avons a=1,00m, ce qui nous donne :
1
𝑉𝑢 = 284,25 (1 − ) = 189,5 𝐾𝑁
3

13.5.2. Effort tranchant réduit


Comme nous l’avons vu en cours, la réduction de l’effort tranchant (pour cause de
transmission directe des charges aux appuis) ne concerne que les charges appliquées à une
distance du nu de l’appui inférieure à 1,5h (soit 0,75m dans notre exemple).
La charge ponctuelle est appliquée à x= 1,00m, il n’y a donc aucune réduction d’effort
tranchant à prendre en compte.

Dans la suite de l’exercice, nous ferons donc les calculs avec Vu=189,50 KN

9
13.5.3. Vérification du béton

Dans le cas d’une fissuration très préjudiciable, la contrainte limite de cisaillement du béton
vaut (en considérant des armatures d’âmes verticales) :

𝒇𝒄𝒋 𝟐𝟎
𝝉 = 𝑴𝒊𝒏 {𝟎. 𝟏𝟓
̅̅̅̅
𝒖 𝜸𝒃 } = 𝑴𝒊𝒏 {
𝟎. 𝟏𝟓
𝟏. 𝟓
= 𝟐𝑴𝑷𝒂} = 𝟐𝑴𝑷𝒂
𝟒𝑴𝑷𝒂 𝟒𝑴𝑷𝒂

La contrainte tangente sur le béton vaut :


𝑉𝑢0 0.1895
𝜏𝑢0 = = = 2.10 𝑀𝑃𝑎
𝑏0 𝑑 0.2 × 0.45

On a donc 𝜏𝑢0 ≥ ̅̅̅


𝜏𝑢 => la vérification n’est pas satisfaite.

Dans ce cas, il y a deux solutions possibles :


 Mettre en place des armatures d’âmes inclinées à 45° par rapport à la fibre moyenne
de la poutre.
 Redimensionner la section de béton.

En pratique, on optera dans la plupart des cas pour un redimensionnement de la section de


béton car la mise en place sur le chantier d’armatures transversales inclinées à 45° est très
coûteuses.

Cependant, nous allons étudier les deux cas de figure.

Armatures inclinées à 45°

Dans le cas d’armatures inclinées à 45°, la contrainte limite de cisaillement du béton est
définie par la formule suivante :

𝒇𝒄𝒋 𝟐𝟎
𝝉 = 𝑴𝒊𝒏 {𝟎. 𝟐𝟕
̅̅̅̅
𝒖 𝜸𝒃 } = 𝑴𝒊𝒏 {𝟎. 𝟐𝟕
𝟏. 𝟓
= 𝟑. 𝟔𝑴𝑷𝒂} = 𝟑. 𝟔𝑴𝑷𝒂
𝟕𝑴𝑷𝒂 𝟕𝑴𝑷𝒂

La contrainte tangente appliquée ne change pas, on a :


𝑉𝑢0 0.1895
𝜏𝑢0 = = = 2.10 𝑀𝑃𝑎
𝑏0 𝑑 0.2 × 0.45

Dans ce cas, on a bien 𝜏𝑢0 ≤ ̅̅̅


𝜏𝑢 , il n’est donc pas nécessaire de redimensionner la section
de béton.

Comme nous l’avons vu précédemment, nous ne retiendrons pas cette solution car
l’économie réalisée sur la quantité de béton ne compense pas le surcoût sur chantier lié à
l’inclinaison des barres.

10
Redimensionnement de la section de béton

A partir de l’équation 𝜏𝑢0 < ̅̅̅


𝜏𝑢 et en posant ̅̅̅
𝜏𝑢 = 2MPa , on peut en déduire « b0 .d » :

𝑉𝑢0 𝑉𝑢0 0.1895


𝜏𝑢0 = ̅̅̅
𝜏𝑢 ⇒ = 2𝑀𝑃𝑎 ⇒ 𝑏0 . 𝑑 = = = 0.095𝑚²
𝑏0 . 𝑑 2 2

En supposant que l’on conserve la largeur initiale de la poutre, on peut déterminer la


hauteur utile correspondante :

0.095 𝑑 0.475
𝑑= = 0.475𝑚 d’où une hauteur ℎ = 0.90 = = 0.528𝑚
0.2 0.90

Pour arrondi, on retiendra h=0,55m

Il nous faut recalculer la valeur exacte de la contrainte tangente pour une section de
0,20*0,55 :

𝑉𝑢0 0.1895
𝜏𝑢0 = = = 1.91 𝑀𝑃𝑎
𝑏0 𝑑 0.2 × 0.495

On continuera donc l’exercice avec :


 une section de béton de 0,20*0,55m.
 Une contrainte tangente de 1,91 MPa.

13.5.4. Dimensionnement des armatures

Pour dimensionner les armatures d’âmes, on part de l’hypothèse qu’elles sont disposées à
90°.

On applique donc la formule :

𝐴𝑡 𝛾𝑠 . 𝑏. [𝜏𝑢 − 0.3. 𝑘. 𝑓𝑡𝑗 ]



𝑠𝑡 0.9. 𝑓𝑒

ATTENTION, dans notre cas, on doit prendre k=0 et ce pour deux raisons :
 On est dans le cas d’une poutre avec « reprise de bétonnage ».
 On est en fissuration très préjudiciable.

La formule de calcul de At/st devient donc :


𝐴𝑡 𝛾𝑠 . 𝑏. 𝜏𝑢

𝑠𝑡 0.9. 𝑓𝑒
L’application numérique nous donne :

𝐴𝑡 1.5 × 0.2 × 1.91


= = 9.76 𝑐𝑚2 /𝑚
𝑠𝑡 0.9 × 500

11
13.5.5. Dispositions constructives

L’application des dispositions constructives va nous permettre de définir un diamètre de


barre et un espacement à ne pas dépasser.

Le diamètre des aciers transversaux doit satisfaire :


𝜙𝐿 16
ℎ 550
= 15.71
𝜙𝑡 ≤ 𝑀𝑖𝑛 35 = 𝑀𝑖𝑛 35 = 15.71𝑚𝑚
𝑏 200
= 20
{10} { 10 }
On choisit donc de mettre en place des cadres de diamètre 8mm.

Un diamètre de 8mm nous donne une section de 1 cm² car on a deux brins d’armatures. En
reprenant At/st > 9,76 cm²/m, on obtient un espacement initial de 10,24cm (1/9,76).

On peut retenir un espacement de 10cm, plus facile à mettre en œuvre sur le chantier.

13.5.6. Répartition des aciers.

L’effort tranchant, sous charge ponctuelle est constant sur tous le long de la travée et ce
jusqu’au point d’application de la charge.

Par conséquent, on doit conserver cet espacement sous toute la longueur de la poutre.

On pourrait donc ferrailler la poutre de la façon suivante :


 On place le 1er cadre à St/2, soit 5cm.
 Puis on place 14 espacements de 10cm avec des cadres de diamètres 8mm.
 Puis on ferraille symétriquement.

On obtient le plan suivant :

Cette solution est simple à mettre en œuvre mais peu économique, car au-delà du point
d’application de la charge, l’effort tranchant est beaucoup plus faible.

12
13.5.7. Calcul des armatures pour x > 1m

Au-delà de la charge ponctuelle, l’effort tranchant est constant et égal à Rb (au signe près).

𝑎 1
 On a donc 𝑉𝑢 = −𝑃𝑢 𝑙 = 284.25 × 3 = −94.75 𝐾𝑁

𝑉 0.09475
 La contrainte tangente vaut : 𝜏𝑢0 = 𝑏𝑢0𝑑 = 0.2×0.495 = 0.96 𝑀𝑃𝑎
0

𝐴𝑡 𝛾𝑠 .𝑏.𝜏𝑢 1.15×0.20×0.96 𝑐𝑚2


 Le rapport At/st vaut : ≥ = = 4.91
𝑠𝑡 0.9.𝑓𝑒 0.9×500 𝑚

 En prenant toujours un cadre en Φ8, on obtient St = 20,36cm

Sur la partie de la poutre située après le point d’application de la charge, on peut donc
mettre en place un espacement de 20cm.

Ce qui donne le ferraillage suivant :


 On place le 1er cadre à St/2, soit 5cm.
 Puis on place 10 espacements de 10cm avec des cadres de diamètres 8mm.
 Puis on part de la droite en plaçant un espacement de 10cm.
 Puis on place 9 espacements de 20cm.

13
13.5.8. Vérification du pourcentage minimum

Pour vérifier le pourcentage minimum d’armatures, on appliquera la formule suivante :

𝐴𝑡 𝑓𝑒
× ≥ 0.4𝑀𝑃𝑎
𝑠𝑡 𝑏0

Cette formule peut aussi s’écrire sous la forme suivante :

𝐴𝑡 0.4 𝑏0 0.4 × 0.2


≥ = = 1.6 10−4
𝑠𝑡 𝑓𝑒 500

Vérifions ce pourcentage minimum pour les deux séries d’espacement que nous avons
déterminé précédemment :

𝐴 1.10−4
 Espacement de 10 cm : 𝑠 𝑡 = = 0.001 > 1.6 10−4 => vérification OK
𝑡 0.10
𝐴 1.10−4
 Espacement de 20 cm : 𝑠 𝑡 = = 5. 10−4 > 1.6 10−4 => vérification OK
𝑡 0.20

14
13.6. Exercice n°2: Justification d’une poutre soumise à une charge
répartie

Prenons l’exemple de la poutre suivante :

Matériaux :
o Béton: Fc28= 25Mpa
o Acier: Fe500
o Enrobage des armatures : 3cm
o Fissuration préjudiciable
o Pas de reprise de bétonnage
o Hauteur utile : d=0,80m
o Densité du béton : 25KN/m3
o Durée d’application des charges : > 24h

On se propose :
 De déterminer les armatures transversales
 De déterminer la répartition des armatures transversales par la méthode de
Caquot.

13.6.1. Détermination de l’effort tranchant maximal

Pour une poutre soumise à une charge uniformément répartie Pu, l’effort tranchant
est définie par l’équation suivante :
𝑃𝑢 𝑙
𝑉(𝑥) = 𝑃𝑢 𝑥 −
2
 V est max à x = 0 =>
𝑃𝑢 𝑙 58.57 × 10
𝑉𝑢 = − =− = −292.9 𝐾𝑁
2 2

13.6.2. Effort tranchant réduit

En considérant la réduction de l’effort tranchant au droit des appuis, pour une charge
linéairement répartie, il nous faut prendre en compte la valeur de Vu à l’abscisse
x=5h/6 .
On a donc :
5 𝑃𝑢 𝑙 5 0.05857 × 10
𝑉𝑢 = 𝑃𝑢 × ℎ − = 0.05857 × 0.85 − = −0.251 𝑀𝑁
6 2 6 2

15
13.6.3. Vérification du béton

Indépendamment de la détermination des armatures d’âmes, il nous faut vérifier la


contrainte maxi de cisaillement sur le béton. Si cette contrainte n’est pas vérifiée, il
est impératif de redimensionner la section de béton.

Dans le cas de fissuration préjudiciable, on a :

𝒇𝒄𝒋 𝟐𝟓
𝝉 = 𝑴𝒊𝒏 {𝟎. 𝟏𝟓
̅̅̅̅
𝒖 𝜸𝒃 } = 𝑴𝒊𝒏 {
𝟎. 𝟏𝟓
𝟏. 𝟓
= 𝟐. 𝟓𝑴𝑷𝒂} = 𝟐. 𝟓𝑴𝑷𝒂
𝟒𝑴𝑷𝒂 𝟒𝑴𝑷𝒂

Calculons la contrainte tangente sur le béton :

𝑉𝑢0 0.251
𝜏𝑢0 = = = 1.43 𝑀𝑃𝑎
𝑏0 𝑑 0.22 × 0.80

On a bien 𝜏𝑢0 ≤ 𝜏̅̅̅,


𝑢 il n’est donc pas nécessaire de redimensionner la section de
béton, on peut passer au dimensionnement des armatures.

13.6.4. Dimensionnement des armatures

Pour dimensionner les armatures d’âme, on prend l’hypothèse qu’elles sont


disposées à 90°.

On applique donc la formule :

𝐴𝑡 𝛾𝑠 . 𝑏. [𝜏𝑢 − 0.3. 𝑘. 𝑓𝑡𝑗 ]



𝑠𝑡 0.9. 𝑓𝑒

k=1 car :
 Flexion simple
 Pas de reprise de bétonnage

On a donc :

𝐴𝑡 1.15 × 0.22[1.43 − 0.3 × 1,00 × 2.1]


≥ = 4.50 𝑐𝑚2 /𝑚
𝑠𝑡 0.9 × 500

16
13.6.5. Dispositions constructives

L’application des dispositions constructives va nous permettre de définir un diamètre


de barre et un espacement à ne pas dépasser.

Le diamètre des aciers transversaux doit satisfaire :


𝜙𝐿 25
ℎ 850
= 24.3
𝜙𝑡 ≤ 𝑀𝑖𝑛 35 = 𝑀𝑖𝑛 35 = 22𝑚𝑚
𝑏 220
= 22
{10} { 10 }
 Les espacements entre chaque cadre doivent respecter :

0.9𝑑 72
𝑠𝑡 ≤ 𝑀𝑖𝑛 { 40𝑐𝑚 } = 𝑀𝑖𝑛 {40𝑐𝑚} = 40𝑐𝑚
15∅𝐿𝑚𝑖𝑛 −

On choisit donc de mettre en place des cadres de diamètre 8mm.

Un diamètre de 8mm nous donne une section de 1 cm² car on a deux brins d’armatures.

En reprenant At/st > 4,5cm²/m, on obtient un espacement initial de 22cm (1/4,5).

13.6.6. Répartition des aciers

Pour calculer la répartition des barres, on peut appliquer la série de Caquot.


 Comme nous l’avons vu précédemment, le 1er espacement doit être de 22cm
au maximum : on choisit 20 dans la liste de Caquot.
 La position du 1er cadre, par rapport au nu de l’appui, vaut st0/2=11cm : on
retiendra donc 10cm dans la liste de Caquot.
 Valeur de répétition des espacements : n=L/2=5

Il nous faut donc essayer de choisir 5 fois chaque espacement pour arriver à L/2.

Supposons :
 1er cadre : à 10cm de l’appui.
 2ème série : 5*20.
 3ème série : 5*25
 4ème série : 5*35

En faisant le cumul, on arrive à 0,90m de la mi-travée, ce qui est trop loin.

On peut donc réessayer en commençant avec un espacement plus petit :


 1er cadre : à 10cm de l’appui
 2ème série : 5*16
 3ème série : 5*20
 4ème série : 5*25
 5ème série : 5*35

En faisant le cumul, on arrive à 0,10m de la mi-travée, ce qui nous fait un espacement


central de 0,20m.

17
13.6.7. Pourcentage minimum

Le pourcentage minimum est défini par la formule suivante :

𝐴𝑡 𝑓𝑒
× ≥ 0.4 𝑀𝑃𝑎
𝑠𝑡 𝑏0
En faisant l’application numérique, on trouve :

𝐴𝑡
≥ 1.76 10−4 avec At exprimée en cm² et St exprimé en cm.
𝑠𝑡

il faut vérifier ce pourcentage pour chaque série :

𝐴𝑡 1
 1er cadre : = 10 = 0.001 > 1.6 10−4 => vérification OK
𝑠𝑡
𝐴𝑡 1
 2ème série : 𝑠 = 16 = 0.0625 > 1.6 10−4 => vérification OK
𝑡
𝐴 1
 3ème série : 𝑠 𝑡 = 20 = 0.05 > 1.6 10−4 => vérification OK
𝑡
𝐴𝑡 1
 4ème série : = = 0.04 > 1.6 10−4 => vérification OK
𝑠𝑡 25
𝐴𝑡 1
 5ème série : 𝑠 = 35 = 0.028 > 1.6 10−4 => vérification OK
𝑡

13.6.8. Plan de ferraillage

On obtient donc le plan suivant :

18

S-ar putea să vă placă și