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LA GESTION DES RISQUES

FORMATION ETUDIANT IDE 1ÈRE ANNÉE


IFSI CARCASSONNE

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Sommaire

 Rappel Gestion des Risques

 Le risque et la santé

 Les différents types de risques dans le domaine de la santé

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RAPPEL

Gestion des risques

Processus d’identification, d’analyse et


d’évaluation, de communication…

Favorise la sécurité sanitaire


Enjeu fédérateur pour TOUS les professionnels
de santé
Obligation de la certification
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Le risque et la santé

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En santé, le risque est un événement susceptible d’aboutir à une rupture
de la continuité des soins, avec une dégradation plus ou moins
importante de la qualité des soins (Durieux. 1998).

Le risque fait partie de toute activité humaine, a fortiori dans un


domaine complexe et en constante évolution comme celui de la santé.

Pour faire face à la maladie,


-Différentes actions :(préventives, diagnostiques, thérapeutiques)
-Différentes organisations (plateau technique, télémédecine,
hospitalisation à domicile…), souvent innovantes, dont l’objectif est
d’apporter un bénéfice aux patients.

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Cependant ces actions et ces organisations peuvent avoir des conséquences négatives,
appelées évènements indésirables associés aux soins (EIAS), expressions possibles
de risques insuffisamment maitrisés.

 Mais prendre des risques dans le domaine de la santé est inévitable pour favoriser
des évolutions positives sur le long terme.
 De plus, ne pas prendre de risque conduit à ne pas soigner et, paradoxalement,
induit un risque augmenté pour le patient.(Ex: Chimiothérapie)

Hôpital =
Prise en
charge

Prise en
Soins =
charge =
Risques
Soins

Nécessité de réduire à un niveau acceptable les risques d'évènements indésirables


associés aux soins. Pour réduire ces risques, il faut identifier les risques, les mesurer
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et les analyser.
IDENTIFICATION DU RISQUE

- Identification a priori, gérer les risques prévisibles avant la survenue


d’évènements indésirables.
Elle comprend l‘identification des situations dangereuses et des vulnérabilités
de l’établissement, puis mise en place d’actions de prévention et suivi de
leur efficacité.

- Identification a postériori, qui s’intéresse a postériori aux évènements


indésirables survenus ou avérés.
Elle vise à limiter le nombre des évènements (incidents, accidents) ou à
réduire leurs conséquences dommageables par la mise en place d’actions
correctives.

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IDENTIFICATION À PRIORI
 Facteurs de réussite :

-Motivation des professionnels


-Prioriser et cibler les activités à étudier

 Bénéfices :

- Sensibilisation des professionnels, réfléchir sur les organisations, identifier


des fonctionnements en mode dégradé.
- Historique des actions de prévention menées dans les secteurs d’activités et
mutualisation des retours d’expériences

 Limites :

- Travail de longue haleine


- Peu de synergie pour l’utilisation de méthode communes et / ou pour
bénéficier d’études déjà réalisées sur les mêmes secteurs de risques dans 8
d’autres établissement ou au niveau national
IDENTIFICATION À POSTÉRIORI
 Facteur de réussite

-Prise de conscience
-Sensibilisation du personnel au signalement (Fiche d’Evènement
Indésirable)

 Bénéfices

- Alerter et prévenir la survenance d’Evènement Indésirable


- Corriger les défaillances identifiées, réduire la fréquence et la gravité
- Diminuer la probabilité de récidive
- Former et sensibiliser les professionnels (Culture de sécurité)
- Anticiper les plaintes potentielles

 Limites

-Sous déclaration car peur de la sanction


-Renoncement à la déclaration quand pas d’actions entreprises
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MESURE OU HIÉRARCHISATION DU RISQUE

Le risque ( R ) est une grandeur à plusieurs dimensions


Le risque se compose de plusieurs paramètres :
- La probabilité d’apparition de l’évènement redouté
- La gravité des conséquences de l’événement redouté
- La sécurité des pratiques

Niveau 5 : risque inacceptable – action immédiate


Niveau 4 : risque critique – action prioritaire
Niveau 3 : risque partiellement maîtrisé –
recommandations
Niveau 2 : risque acceptable – à suivre
Niveau 1 : risque mineur – sans suite

A partir de ces paramètres = calcul d’un « score » du niveau de risque appelé 10


criticité
ANALYSER
DE LA MÊME FAÇON QUE L’ON IDENTIFIE LES RISQUES, ON PEUT LES ANALYSER :

• Analyse des risques a priori


Analyse des événements indésirables avant leur apparition
Outils : QQOQCP , les 5 pourquoi ? …

• Analyse des risques a posteriori


Analyse des événements indésirables après leur apparition
Outils : (Check List, cartographie des risques ,AMDEC : Analyse des Modes
de Défaillance, de leurs Effets et de leur criticité …)

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Zoom sur le signalement des EI

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QU’EST CE QU’UN EVÈNEMENT INDÉSIRABLE ?

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La sécurité de nos activités doit être la préoccupation première et
permanente d’un établissement de santé.

Le système de santé évolue :


- les techniques raccourcissent la durée moyenne de séjour,
- les organisations changent (ex : multiplication des groupements de
coopération sanitaire de moyens et de soins),
- de nouvelles spécialités apparaissent (ex : cardiologie interventionnelle),
- l’économie du système et des établissements de santé évolue sous de
fortes tensions,
- la tolérance vis à vis des EIG (Evènement Indésirable Grave) s’abaisse

EI = Moyen d’identification à postériori des risques

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Définition Evènement Indésirable

• Evènement Indésirable : situation qui s’écarte de procédures ou de


résultats escomptés dans une situation habituelle et qui est ou serait
potentiellement source de dommage pour le patient. (ANAES 2003)

• EIG (grave) : « tout EI à l’origine du décès, de la mise en jeu du pronostic


vital immédiat, de la prolongation de l’hospitalisation, d’une incapacité
ou d’un handicap (directive 2000/38/CE relative à la pharmacovigilance) »

Ces évènements engendrent :

 Incidents événement fortuit, peu important en soi et n’ayant pas


engendré de conséquence (exemple : microcoupure électrique
momentanée)
• Accidents : Evènement non intentionnel et fortuit source de dommage
(exemple : une prise en charge tardive d’une urgence).
• Dommage : le dégât ou le préjudice subi par une ou des personnes dans
leurs corps ou leur patrimoine 15
À l’inverse, certains EI ne sont qu’une alerte, car ils ne produisent aucun
dommage :

 Evènements sentinelles ou «presque accidents » : situation qui aurait


conduit à l’accident si des conditions favorables n’avaient pas permis de
l’éviter ce qui laisse à penser qu’il y en aura d’autres dont la gravité est
nulle ou minime, mais qui nous avertissent très utilement ; ce sont
des signaux d’alerte.
Exemples : tentatives suicides, erreurs médicamenteuses, chute patient,
fugue patient, maltraitance…

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UN SIGNALEMENT OBLIGATOIRE

 Réglementaire
– Loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades
et à la qualité du système de santé
Pose le principe de la mise en place d’un dispositif
de déclaration obligatoire des évènements
indésirables liés aux actes médicaux

 Charte de signalement, de non punition


– Confidentialité et culture non punitive

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 Le développement d’un établissement sûr, inspirant confiance à ses
patients, se fonde sur l’expérience tirée, jour après jour, intervention après
intervention, des événements pouvant affecter la sécurité de ses
interventions.
Exemple charte non sanction

 Le soucis de l’établissement est d’améliorer la visibilité de ceux-ci afin


d’entretenir la conscience des risques liés à notre activité et d’apporter les
mesures correctrices lorsqu’elles s’avèrent nécessaires.

 Dans ce cadre, il est de la responsabilité de chaque agent de


communiquer spontanément et sans délai toute information sur des
événements de cette nature. Un manquement à cette règle peut
compromettre l’ensemble de la démarche de prévention conduite par
l’établissement.

 Pour favoriser ce retour d’expériences, je m’engage à ce que


l’établissement n’entame pas de procédure disciplinaire à l’encontre d’un
agent qui aura spontanément et sans délai révélé un manquement aux règles
de sécurité dans lequel il est impliqué et dont l’établissement n’aurait pas eu
connaissance autrement. Toutefois, ce principe ne peut s’appliquer en cas de
manquement délibéré ou répété aux règles de sécurité.

 J’insiste pour que chaque agent, quelque soit sa fonction dans 18


l’établissement, s’implique dans cette logique qui contribue à notre recherche
permanente du plus haut niveau de sécurité de notre activité.
SIGNALER EN TANT QUE PROFESSIONNEL ?

Tout incident ou
risque d’incident qui A la Cellule Qualité et
pourrait entrainer des
Avec une fiche de
Gestion des Risques
conséquences signalement des EI
qui évalue la dangerosité de
négatives pour le +
l’évènement et diffuse ce
patient, le personnel, Informer le
dernier aux personnes
les visiteurs, relatives à responsable
la qualité et la sécurité concernés afin d’aboutir à une
hiérarchique (ou
de soins et services analyse et à la mise en place
cadre de garde)
d’actions d’amélioration. 19
FICHE DE SIGNALEMENT DES EI

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21
LE CIRCUIT D’UNE FEI
Signalement d’une
FEI

Quantification et
hiérarchisation FEI

Transmission aux
responsables/Direc
teur concernés
pour traitement

Analyse et
définition d’un
Plan d’action
d’Amélioration

Retour en
conseil de Pôle
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CE QUE CE N’EST PAS !

 Une façon de régler ses comptes


 Une agression
 Une dénonciation
 On ne cherche pas un coupable
 N’est pas non plus une manière de déclarer un AT, AES

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INTERET DU SIGNALEMENT

Avoir
connaissance
de la situation Corriger les Anticiper les
défaillances Formation et
à risque sensibilisation plaintes
rencontrée et éviter la potentielles
récidive des équipes
par le patient,
le personnel…

• Objectivité : Le signalement repose sur des faits. Il ne s’agit pas de mettre en cause des
personnes en tant qu’auteurs de faits, ni d’interpréter les faits…
• Confidentialité : Le traitement des informations recueillies s’effectue la confidentialité.
Chaque professionnel s’engage à respecter une obligation de discrétion à l’égard des
informations portées à sa connaissance dans le cadre de cette démarche,
• Efficacité : La démarche de signalement doit s’efforcer d’être aussi exhaustive que possible
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en permettant l’identification de l’ensemble des risques liés à l’activité hospitalière et en évitant
que ces risques se reproduisent.
Cas pratiques

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Pour chaque cas dire :

– Est-ce un événement indésirable ?


– Renseigneriez vous une FEI ? Pourquoi ?
– Quelle autre démarche entreprendre ?

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CAS 1
Le bloc appelle le service d’hospitalisation pour faire
descendre Mr Dupont au bloc.

Vingt minutes après c’est Mr Dupond, hospitalisé dans le


même service, qui est amené avec le dossier de Mr
Dupont.

A l’arrivée au bloc, l’IBODE s’aperçoit de l’erreur en


vérifiant la concordance des données du bracelet
d’identification du patient avec le programme
opératoire et le dossier du patient.
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CAS 2

Dysfonctionnement du téléphone et du fax depuis le


début de la semaine.

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CAS 3
Patiente entrée en fin d’après-midi dans le service,
présente des troubles du comportement.
Ne veut pas prendre son traitement et veut rentrer chez
elle..
Tente de fuguer de nombreuses fois durant la nuit alors
que d’autres chambres, à la charge de l’IDE, sont
occupées

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Les types de risques dans le domaine de la santé

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LES RISQUES À L’HÔPITAL

Plusieurs distinctions :

- les risques "réglementés" : comme ceux liés à l’anesthésie, l’utilisation


des produits sanguins labiles, le risque infectieux, le risque
médicamenteux, les risques liés aux dispositifs médicaux, etc...
Sécurité réglementaire organisée (ex : sécurité anesthésique,
hémovigilance, CLIN, pharmaco-vigilance, matério-vigilance, etc...).

Mais une gestion optimale de ces risques réglementés n’entraînent pas pour
autant l’absence de risques à l’hôpital car il existe :

- les risques "non réglementés" : Parmi lesquels on peut citer de façon non
exhaustive : oubli, maladresse, qualification incertaine, erreur, accident
(chute),malveillance, procédures non respectées...

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Au sein de ces deux catégories, les risques sont à la fois nombreux, dispersés
et souvent intriqués.

 Risques spécifiques aux activités médicales et de soins : Pb de


transfusion, erreur d’identité, erreur de médicale, application d’un
protocole inapproprié……

 Risques liés à la vie hospitalière, communs à toutes les organisations :


événements techniques (logistique incendie, panne d’ascenseur, panne
informatique….. ) environnementaux…

 Risques liés à la gestion d’un ES : Pb de ressources humaines,


responsabilités, économique……..

Ils peuvent tous mettre en jeu la continuité des soins et/ou la sécurité des
personnes. 33
LES RISQUES À L’HÔPITAL

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La sécurité des patients - Mettre en œuvre la gestion des risques associés aux soins en établissement de santé - Des
concepts à la pratique Mars 2012
RISQUES LIÉS À L’ACTIVITÉ MÉDICALE

On peut distinguer :

 les évènements iatrogènes : survient à l’hôpital ou en


ambulatoire, liés aux activités médicales et de soins
(comme l’utilisation des produits de santé, les vigilances
sanitaires, les actes médicaux et pratiques des soins,
l’organisation des soins et à l’environnement, erreur
diagnostic…).

 les évènements nosocomials : survient à l’hôpital, liés


ou non aux soins.

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Activités médicales et de soins Organisation des soins –Relations
patient
Complications Maltraitance
(liées aux soins, médicales,
chirurgicales, liées aux
médicaments)
Dysfonctionnements Report d’actes
(circuit du médicament, des
dispositifs médicaux, des examens
biologiques…)
Vigilances Chutes
(Bio, infectio, réacto, hémato,
pharmaco, matério, identito…)
Risques infections nosocomiales Fugues
Perte – bris d’objets
Transports patients

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RISQUES LIÉS À LA VIE HOSPITALIÈRE

Il s'agit des risques concernant les bâtiments et les


installation parmi lesquels :
 Incendie,
 rupture d’électricité,
 défaut d’approvisionnement en eau,
 pollution,
 défaut des systèmes informatiques.

Ces risques peuvent avoir ou non un impact sur les


activités médicales et de soins.

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Logistique

• Transports, dysfonctionnements logistiques (linge), salubrité,


hygiène, restauration

Equipement

• Panne ou perte

Maintenance

• Bâtiments, informatique…

Sécurité

• Vol, agression dégradation

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RISQUES LIÉS À LA GESTION D’UN ÉTABLISSEMENT

Comme les précédents, ils peuvent avoir ou non un impact sur les
activités médicales et de soins.

Les conséquences de ces risques se déclinent en termes de :


- perte d’image et donc potentiellement de perte de clientèle et
d’activité,
- coûts liés à la prise en charge des réclamations et des plaintes,
- de surcoûts liés à la prise en charge des complications.

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 Il s’agit des risques plus directement liés à la dynamique
économique de l’établissement de santé ;

 Perte de ressources humaines (risque social, départ d’une personne


clé, accident du travail, grève, etc.),
 Engagement de la responsabilité (faute professionnelle, défaut de
surveillance, responsabilité sans faute, non respect de la conformité
réglementaire, etc.),
 Risques financiers
 Atteinte à l’image de marque, etc.

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CE QU’IL FAUT RETENIR !

 Passer de la culture de la faute à la culture de l’apprentissage par


l’erreur.

 Accepter la remise à plat des organisations et des pratiques /


décloisonner le fonctionnement de l’établissement.

 Attention à la nouvelle certification: gestion des risques +++

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MERCI DE VOTRE ATTENTION

Aurélie BES
Assistante Qualité et Gestion des Risques
0468242491
aurelie.bes@ch-carcassonne.fr

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