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Panneau électrique :
Entretien du panneau
• Laisser toujours en place le couvercle protecteur du panneau électrique afin d’éviter
les risques d’électrisation et
d’empêcher la poussière et l’humidité d’endommager les contacts électriques.
• Serrer une fois par année les fusibles.
• Vérifier occasionnellement les panneaux à disjoncteurs, car ils peuvent aussi se
desserrer.
• Faire inspecter le panneau électrique par un maître-électricien dès qu’on emménage
dans une nouvelle demeure.
Remplacement d’un fusible ou d’un disjoncteur
• Si un fusible saute, vérifier s’il n’y a pas trop d’appareils branchés sur ce circuit. Si
c’est le cas, brancher moins d’appareils.
• Si un fusible saute sans raison apparente, ne pas le remplacer par un autre de calibre
supérieur; communiqué plutôt avec un maître-électricien.
• Éviter de remplacer un fusible ou un disjoncteur à la noirceur ni lorsque le plancher
est humide, et éviter de toucher du métal.
• Ouvrir l’interrupteur principal (mettre à OFF) avant de remplacer un fusible ou un
disjoncteur.
• Éviter de recourir à une pièce de monnaie pour remplacer un fusible ou à un bout de
broche pour faire fonctionner un disjoncteur. Ce sont les fusibles et les disjoncteurs
qui détectent les surcharges et empêchent le câble de prendre feu.
I-TRANSPORT :
L’électricité est facile à transporter et à utiliser ; c’est son principal intérêt.
Mais elle ne peut pas être stockée ; c’est son principal inconvénient.
Les tensions sont classées de la manière suivante :
Très basse Basse tension Moyenne Haute tension Très haute
tension tension tension
BT HT
TBT MT THT
II- DISTRIBUTION :
Les installations sont donc réparties selon les trois phases, afin d’équilibrer au mieux
le réseau
Puissance apparente :
L’unité SI est le
Nature du câble : alliage d’aluminium qui présente l’avantage d’être léger et d’offrir
une grande stabilité thermique et une forte résistance mécanique.
III-TRANSFORMATEUR :
1° - Rôle du transformateur :
l’un des enroulements est alimenté par une tension sinusoïdale : c’est un récepteur ; il
est appelé……………………………………..
2° - Description :
noyau magnétique
N1 U1 U2 N2
3°-Symbolisation :
4°-Étude expérimentale :
a. Rapport de transformation :
G
V V
U1 U2
1000 250
500 250
U2 N2
conclusion : On remarque que = .Ce rapport est appelé rapport de transformation et note « m »
U1 N1
Voie 2
primaire secondaire
G
Un transformateur modifie la valeur efficace de la tension (et donc la valeur maximale) Conclusions :
en conservant la fréquence (et donc la période).
LE COURANT… :
Nous connaissons d'autres formes de courant, comme le courant d'air ou encore celui
de l'eau. C'est le déplacement d'un groupe d'éléments de même nature (eau, air,...) et
dans une même direction.
Un courant peut être généré de manière naturelle, notamment par gravité terrestre et
des écarts de température. Il peut aussi être créé de manière artificielle, soit par
reproduction des phénomènes naturels, soit en appliquant aux éléments des contraintes
mécaniques ou chimiques.
Un simple balayage de la main est une contrainte mécanique capable de déplacer de
l'air comme de l'eau. Ici à droite ce sont les volumes d'eau qui associés à la gravité
vont être à l'origine de la formation d'un courant entre les deux réservoirs.
Un phénomène électrique naturel bien connu est la foudre, et nous savons également
produire de l'électricité par procédés chimiques et mécaniques, mais il est encore trop
tôt pour en parler.
… ELECTRIQUE :
Les mots « électrique » ou « électricité » nous viennent de l'une des plus petites
particules qui soient, l'électron.
Le monde est un peu comme une gigantesque cuisine avec ses différents ingrédients,
dont certains comme le chocolat sont eux-mêmes des mélanges d'autres éléments
(sucre, cacao, etc.), à leur tour constitués de sous-éléments plus primaires encore. La
matière telle que nous la connaissons est ainsi constituée, de sous-éléments imbriqués,
chauffés, compressés... lui donnant son aspect et ses propriétés finales : solide, liquide,
gazeux, lisse, poreux, opaque, translucide, …, conducteur et isolant.
Pour trouver notre fameux électron, il nous faut descendre jusque dans les éléments de
base qui constituent la matière, les atomes.
Les électrons tournent inlassablement autour d'un noyau central et ne peuvent pour la
plupart s'en échapper.
Noyau et électrons sont chargés électriquement. Les électrons sont des charges
négatives (-) attirées par le noyau, lui de charge positive (+). Les charges électriques
se comportent comme en magnétisme :
+ et - s'attirent
+ et + se repoussent
- et - se repoussent
Le nombre d'électrons dépend de la nature du noyau, et lorsqu'un atome comporte tous
ses électrons ont dit de lui qu'il est électriquement neutre (autant de + que de -). Les
électrons ayant la faculté de s'échapper sont appelés "électrons libres".
Certains lecteurs seront peut-être surpris du sens du courant représenté sur le circuit
ci-dessus, du moins en partie basse (charge électrique négative) vers le plus en haut
(charge positive). Il ne s'agit pas d'une erreur mais bien du sens réel du courant
électrique.
Le sens conventionnel, donc du plus vers le moins, fut déterminé jadis pensant que
les particules en déplacement, les électrons, étaient chargées positivement hors c'est
l'inverse qui se produit. Les scientifiques de l'époque ont néanmoins jugé bon de
conserver cette convention déjà trop bien établie.
ISOLANTS ET CONDUCTEURS :
Un isolant est de la matière (matériau) dont les atomes ne comportent pas d'électrons
libres. Leur nombre reste constant et équilibré, les rendant hermétiques au passage
d'autres électrons. L'air, le verre et le plastique sont des matières isolantes.
Les matériaux conducteurs ont quant à eux de ces électrons libres, et plus ils en auront
plus la « conduction » s'en trouvera facilitée. Nous pouvons comparer les électrons
libres d'un conducteur à de l'eau stagnante dans un tuyau (un conduit). Circuit fermé
ils sont présents dans le conducteur, mais à l'arrêt, attendant d'être de nouveau soumis
à une force, la tension comparable à la pression des fluides.
Tous les conducteurs n'ont pas les mêmes propriétés conductrices. Les métaux sont
connus pour être de bons conducteurs, notamment l'or, le cuivre et l'aluminium, ces
deux derniers étant les plus largement utilisés.
L'or est le meilleur conducteur des trois, mais il est rare donc cher. Il est aussi plus
dense que les deux autres le rendant impossible à manipuler à froid. On en trouvera
sur certains circuits imprimés en petites quantités (électronique).
Le cuivre est bon conducteur et souple, constituant la majorité de nos câbles et fils
électriques.
L’aluminium est moins bon conducteur que le cuivre, mais est aussi plus abondant,
souple, léger et fragile. Il est possible de compenser cette moins bonne conduction en
augmentant sa surface. Les conducteurs en aluminium étant moins chers et plus
volumineux que ceux en cuivre, ils seront davantage utilisés pour les forts besoins en
courant et les longues distances (réseau ERDF et grosses alimentations).
L'eau connue pour être conductrice du courant ne l'est en réalité que si elle est impure.
L'eau peut en effet se charger d'autres particules (molécules pour être exacte)
conductrices comme le fer.
L'air quant à lui, bien qu'il puisse également contenir toutes sortes de particules, la
gravité terrestre fait que les métaux restent en grande partie cloués au sol. L'eau en
s'évaporant laisse donc derrière elle ses propriétés conductrices, faisant de l'air un très
bon isolant.
RESISTANCE :
Comme évoqué précédemment tous les matériaux, métaux y compris, ne se valent pas.
Certains conduisent mieux le courant électrique que d'autres, et leur capacité à faciliter
le passage du courant fait appel à la notion de conductivité (conduit plus ou moins
bien).
La conductivité du cuivre est meilleure que celle de l'aluminium, mais elle n'est
pas parfaite, tout comme l'air bien qu'offrant moins de résistance que l'eau nous freine
également dans nos déplacements, nous amenant également à la notion de résistivité.
Le courant est donc ralenti dans sa course, quel que soit le matériau parcouru. Cela
s'explique en partie du fait que les électrons ne se déplacent pas de manière linéaire.
Ils se frayent un chemin entre les atomes et se gênent mutuellement. Plus ils
progressent difficilement plus ils gaspillent de l'énergie, dissipée sous forme de
chaleur.
SYNTHESE :
Les électrons sont partout et en quantité infinie. Certains ont la faculté de se déplacer
(matériaux conducteurs) d'autres non (matériaux isolants).
Les atomes auxquels nous aurons extrait des électrons vont générer un champ
d'attraction qui happera les électrons libres voisins s'il en est, jusqu'à retrouver leur
niveau d'équilibre, autant d'électrons (charges négatives) que de protons (charges
positives contenues dans le noyau). En injectant des électrons à de la matière qui en
est déjà saturée, celle-ci devient chargée négativement et tendra à les rejeter.
Cette unité symbolisée par la lettre V doit son nom à Alessandro Volta, inventeur de la
pile électrique 80 ans plus tôt. La tension est quant à elle symbolisée par la lettre U.
L'appareil servant à mesurer la tension est le voltmètre (mesure des volts), et le
multimètre (appareil de mesure multifonction) intégrant la fonction voltmètre
LA DIFFERENCE DE POTENTIEL :
La « différence de potentiel » est simplement, à notre niveau, une autre manière
d'exprimer la tension entre deux points. Cette notion de "potentiel" va nous aider à
mieux en comprendre les mécanismes.
Nous-mêmes en tant qu'individus avons nos propres potentiels physiques,
intellectuels, humoristiques, etc. Ces potentiels réunis forment nos atouts, notre
capacité à nous sortir de certaines situations par exemple.
Une pile électrique à deux potentiels électriques, l'un attractif (+) et l'autre répulsif (-).
En soustrayant les deux nous obtenons la différence de potentiel, la tension globale
excercée.
Un potentiel positif de 0,75 V moins un potentiel négatif équivalent (- 0,75 V)
nous donne un résultat positif de 1,5 volts.
Le courant continu est symbolisé par les lettres CC ou DC (de l'anglais Direct
Courant), ou encore par deux barres parallèles (=).
Ainsi, pour distinguer une tension continue on l'exprimera de ces différentes manières
: 12 VCC, 12 VDC ou 12V=
Le courant alternatif :
La tension délivrée sur notre réseau national est toute autre (230V, 400V, 20 000V,
etc.).
Cela s'explique par la manière dont est générée cette tension, différente de celle d'une
pile. Outre les effets calorifiques énoncés précédemment, le passage du courant
électrique à des effets magnétiques et inversement. Cette interaction entre magnétisme
et électricité porte un nom, l'électromagnétisme.
Ces phénomènes sont exploités par ce l'on appelle des génératrices. Retenons
simplement qu'une génératrice est entrainée en rotation mécaniquement (eau d'un
barrage, vapeur d'une centrale nucléaire, vent d'une éolienne ou encore moteur à
explosion d'un groupe électrogène), que cette rotation va générer des champs
électromagnétiques en son sein, transformés à leur tour en énergie électrique.
Voici ce à quoi ressemble la tension présente aux bornes des prises de courant de nos
habitations
Comme nous pouvons le voir la tension varie dans le temps, passant d'une valeur
positive à une valeur négative à une fréquence de 50 fois par seconde (50Hz),
représentant sur la durée la forme d'une sinusoïde (~).
La tension atteint en instantané (à un temps T) la valeur maximale de 325 volts, et -
325 volts en valeur minimale.
Pourquoi dit-on que la tension est de 230 volts ?
230V est la valeur dite « efficace » de la tension, car elle n'est ni constamment à son
paroxysme ni à 0. Du courant circule entre chaque passage à zéro et génère donc des
effets, qu'il aille dans un sens ou dans l'autre.
La tension efficace en alternatif est l'équivalent de ce qu'elle serait en courant continu
pour obtenir les mêmes effets (puissance dissipée).
Mais au fait, la tension entre quoi et quoi ?
Nous avons vu que la tension est une différence de potentiel, et la "différence" fait
appel à deux points de référence, deux "potentiels".
La sinusoïde ici représentée en rouge est le potentiel délivré sur la phase de nos
habitations par nos centrales de production d'électricité.
Le fil de neutre de nos installations est à un potentiel nul (0V), ici représenté par un
trait bleu, car relié à la terre en amont de notre installation. C'est d'ailleurs pour cela
qu'il est appelé « neutre».
La terre (notre planète) nous sert en effet de potentiel de référence, tout comme le
niveau de la mer nous sert de référence pour mesurer l'altitude.
Tout ce qui se situe sous le niveau de la mer à une altitude négative, et au dessus une
altitude positive.
Phases et neutres (bleu) sont des conducteurs dits « actifs », car nécessaires au
fonctionnement de nos appareils électriques.
Les fils de terre (vert et jaune) sont des conducteurs dits « de protection »,
notamment contre les défauts d'isolement.
Le courant alternatif est symbolisé par les lettres AC (Alternative Courant) ou une
sinusoïde (~).
Une tension alternative s'exprime donc ainsi : 230 VAC ou 230V~
L'illustration de droite nous donne un aperçu du trafic routier sur une portion de voie à
un instant précis. Nous constatons que le trafic est dense, mais est-il « intense » ? Pas
nécessairement...
On voit qu'il y a un bon nombre de véhicules. Nous pouvons même les compter, mais
ne savons pas à quelle allure ils se déplacent. Ils pourraient tout aussi bien être à
l'arrêt, pris dans un bouchon, au moment de la prise de vue.
C'est d'ailleurs ce que nous verrions dans tous matériaux conducteurs : une fourchette,
une règle métallique, etc.
Les électrons libres y sont en quantités démesurées, mais restent bien sagement à leur
place (avec leurs atomes respectifs) tant qu'ils ne sont soumis à aucune différence de
potentiel.
Dit autrement, qu'est-ce qui fait qu'un courant sera de 0,5 plutôt que de 20 ampères ?
L'intensité dépend essentiellement de deux choses, la tension et la résistance dans un
circuit:
La tension est ce qui anime nos électrons, ce qui provoque leur déplacement. Plus la
tension entre deux points est élevée plus ils seront nombreux à y transiter et plus de
fait l'intensité du courant sera élevée elle aussi.
La résistance désigne au contraire tout ce qui s'oppose au passage du courant, ce qui
freine les électrons dans leur course effrénée. La résistance agit en quelques-sortes
comme un entonnoir à électrons, ou encore à l'image d'un sablier. A tension égale, par
exemple le 230V de nos installations domestiques, c'est la différence de résistance des
différents appareils électriques alimentés qui déterminera la valeur de l'intensité au
travers des différents circuits. Plus la résistance est faible plus l'intensité du courant est
élevée.
Il existe d'autres facteurs, plus complexes à appréhender, mais le trio "tension-
intensité-résistance" sont les plus importants et régissent en très grande part les lois de
l'électricité, aussi nous nous arrêteront à ces derniers dans le cadre de ce cours.
Analogie de l'eau de et l'électricité :
La gravité est à tout corps solide, liquide ou gazeux ce que la
tension est à l'électricité, une force invisible qui provoque
des déplacements.
Pour une même force de gravité, l'eau descendant par un
conduit ne s'écoulera pas aussi vite selon son degré
d'inclinaison, qu'il soit droit ou en serpentin, qu'il ait des
parois lisses ou irrégulières, selon son diamètre, etc.
Ces différents paramètres réunis forment une résistance
globale à l'écoulement, et auront une incidence sur le débit
d'eau (litres par secondes).
A contenance de départ égale et soumis aux mêmes forces (gravité), le réservoir n°1 se
remplira plus rapidement que le n°2 du fait d'une résistance plus importante dans le
second conduit. Le débit dans le 1er conduit est donc plus important.
Pressons maintenant l'eau au moyen d'un piston, et ajoutons une turbine comme
récepteur, à l'image d'un moteur électrique.
L'eau va s'écouler plus vite, et donc le débit va augmenter, à mesure que nous
augmentons la pression exercée sur le piston. En outre, la turbine va opposer une
résistance au passage de l'eau. A pression égale, le débit serait plus important sans la
turbine, mais à quoi nous servirait un tel montage sinon pour "alimenter" un
récépteur ?
Lampes concernées
Tubes fluorescents :
éclairage bureaux, supermarchés, habitat,..
Efficacité lumineuse de 100 lm/W
Durée de vie : 10 000 h
Utilisation courante : trottoirs, tunnels
Lampes fluo-compactes :
éclairage de locaux tertiaires, habitat privé, …
Efficacité lumineuse de 80 lm/W
Durée de vie : 8 000 h
Utilisation courante : cheminements, espaces publics (développement)
Principe utilisé pour localiser facilement les interrupteurs situés dans des lieux sombres comme les
escaliers ou circulations
Les interrupteurs à voyant classiques nécessitent l'ajout d'un fil de neutre. Cependant,
certaines marques proposent des systèmes à voyants sans neutre, et évitent ainsi l'ajout
d'un fil supplémentaire. Dans ce cas de figure il ne faut pas tenir compte du schéma
qui suit et vous référer à la documentation de l'appareil.
Legrand par exemple propose des voyants enfichables. Il suffit alors de choisir la
bonne référence de voyant selon le mode de fonctionnement souhaité.
Le voyant est allumé en même temps que les luminaires commandés par l'interrupteur, utilisé généralement
pour éviter de laisser un lieu éclairé inutilement (grenier, placard, sous-sol,..)
Elle permet de fait de réaliser des économies d’énergies, la lumière ne pouvant rester
allumée par simple négligenceLa minuterie est principalement utilisée dans des lieux
publics et de passage tels que des cages d’escaliers, parkings, ...
PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
La minuterie est composée d’une bobine pour la partie commande et d’un contact
utilisé pour l’alimentation des appareils (puissance).
Les boutons poussoirs ont pour rôle d’alimenter brièvement - par impulsion - la bobine
de la minuterie, provoquant ainsi la fermeture de son contact et amorçant le début de
la temporisation.
Un commutateur en façade de l’appareil permet au besoin de forcer l’allumage des
lampes desservies, symbolisée par une ampoule. La position de marche normale est
symbolisée par un bouton poussoir.
Branchements 3 et 4 fils
Deux modes de raccordement sont proposés par les constructeurs. Les branchements à
3 ou 4 fils qui désignent le nombre de conducteurs nécessaires en sortie du tableau
(vers boutons poussoir et lampes), mais 4 fils sont toujours nécessaires aux bornes de
la minuterie pour le fonctionnement de celle-ci. Sur les schémas de principe qui
suivent il n'est volontairement pas fait état du fonctionnement interne de la minuterie
afin d'en simplifier la lecture.
En branchement 4 fils : la phase est envoyée aux boutons poussoirs puis rejoint la
bobine elle-même raccordée à son autre extrémité au neutre.
Deux fils sont nécessaires à la commande (phase et retourBP), et deux autres fils à
l’alimentation des lampes (sortie contact et neutre), soit 4 fils
Auparavant les minuteries disposaient d’un second commutateur pour le choix entre
un branchement 3 ou 4 fils, reliant soit le neutre soit la phase à la bobine. Les
minuteries récentes de certains constructeurs reconnaissent le mode de raccordement
de manière automatique. Les commutateurs ne sont dans ces cas précis plus de mise.
SCHEMAS DE RACCORDEMENT :
Les schémas qui suivent reprennent la disposition des connexions et repères
utilisés par les constructeurs des minuteries les plus répandues. Si le modèle
recherché ne correspond à aucun de ces schémas vous pouvez rejoindre le
forum de discussion et demander conseil.
Sont représentés sur ces schémas des boites de dérivation. Celles-ci sont
optionnelles. Il existe en effet bien de configurations possibles. Lorsque
plusieurs circuits sont desservis par un même disjoncteur ils peuvent être
répartis depuis le tableau directement, au sein des appareillages ou encore
depuis une boite de dérivation regroupant différentes sources d'alimentation
(autres éclairages, prises, ..).
Seuls deux lampes et boutons poussoirs sont représentés. D'autres lampes
peuvent bien entendu être ajoutées, reprises les unes aux autres comme ici,
dans le tableau ou la boite de dérivation. Il en va de même pour les boutons
poussoirs (BP).
Branchement minuteries 4 fils :
Préavis d'extinction :
Il existe des minuteries avec préavis d'extinction intégré avertissant de l’extinction
proche des lampes, soit par clignotement de celles-ci soit par diminution de l’intensité
lumineuse. Les modules de préavis d’extinction peuvent être installés séparément.
Dans les deux cas, renseignez-vous avant d'acheter sur la compatibilité de la minuterie
ou du préavis d'extinction avec les lampes basse consommation (LED et
fluorescentes). Nombreux sont encore les appareils qui ne supportent que les ampoules
à incandescence ou hallogènes.
Les plus évoluées comme la Rex800 Multi de chez Legrand (ref 047 04) offrent en
outre bien d'autres possibilités.
Télérupteur-minuterie :
Il existe également des télérupteurs-minuterie qui associent les avantages du
télérupteur et de la minuterie. Ils permettent de commander l’extinction des lampes par
une nouvelle impulsion sur un bouton poussoir, ou à défaut les éteignent
automatiquement si le temps de réglage est atteint.
Allumage par Boutons Poussoirs (télérupteur)
Le principal atout du télérupteur est qu'il permet l'implantation de nombreux points de
commandes (boutons poussoirs), contrairement aux interrupteurs classiques de type
simple allumage ou va-et-vient limitant respectivement à un ou à deux le nombre de
points de commandes (interrupteurs).
Une solution alternative au télérupteur existe pour la commande depuis plus de deux
points d'allumage, le permutateur, mais qui présente des inconvénients notamment au
niveau du câblage (liaisons entre les commandes) et est de fait de moins en moins
utilisé, au profit du télérupteur offrant davantage de souplesse.
Comme pour tous dispositifs d'éclairage le nombre de points lumineux est limité à 8
par protection (Circuits d'éclairage - normes et recommandations) sous disjoncteur 10
ou 16A ou encore fusible 10A, avec des conducteurs de section 1,5mm² (protections et
sections normalisées par circuits).
Tous les boutons poussoirs remplissent la même fonction. Il est dès lors possible
d'éteindre et allumer depuis n'importe quel BP du circuit.
Ainsi par exemple dans une circulation nous pourront placer un bouton poussoir par
lieux d'accès.
Un même télérupteur ne peut être employé pour plusieurs allumages différents. Il vous
faudra autant de télérupteurs que de circuits d'éclairage à alimenter (éclairage
extérieur, circulation, etc.).
DIFFERENCE ENTRE TELERUPTEURS UNIPOLAIRES ET BIPOLAIRES :
Pourquoi dans ce cas ne pas limiter à la vente que le télérupteur bipolaire ? Du fait que
les interrupteurs classiques (simple allumage, va et vient) ne coupent eux aussi que la
phase. Cela ne signifie par pour autant que ces autres modes d'allumage soient
réellement dangereux. Il est simplement plus aisé de passer au bipolaire pour un
télérupteur puisque ne nécessitant pas de passage de fils supplémentaires pour son
fonctionnement. Le seul coût de revient supplémentaire se situe au niveau du prix
l'appareil (maigre différence), et un peu de câblage en plus dans le tableau électrique.
SCHEMAS ELECTRIQUES :
La disposition des bornes de connexion peuvent différer d'une marque de télérupteur à
une autre. Il convient donc lorsque l'on ne dispose pas de la notice de son matériel
d'être davantage attentif aux repères qu'à la disposition, encore que les reprères
peuvent eux aussi quelque-peu différer. En cas de doute le forum de discussion est là
pour vous aider.
Le circuit puissance (les lampes) chemine depuis la phase en sortie du disjoncteur vers
le contact du télérupteur. La sortie de celui-ci regagne les lampes, elles-mêmes reliées
au neutre.
Télérupteur unipolaire en branchement 3 fils :
Le schéma précédant est en "branchement 4 fils", du fait que 4 fils extérieurs au
tableau électrique sont nécessaires au fonctionnement, deux fils de commande
(boutons poussoirs) et deux pour l'alimentation des lampes.
Une autre mode de raccordement permet de faire l'économie du fil de phase (rouge),
d'où l'intitulé "branchement 3 fils".
Le principe est simple. Nous envoyons cette fois la phase directement à la borne A1
du télérupteur, en créant un pont entre cette dernière et la borne 1.
C'est alors non plus la phase qui dessert les BP mais le neutre. Le retour BP regagne
alors la borne A2 pour refermer le circuit commande
Raccordement d'un télérupteur bipolaire :
Même principe que précédemment, à la seule différence que le télérupteur comporte
deux contacts internes.
Le contact de gauche sera réservé au passage du neutre et celui de droite à la phase.
Le neutre n'est donc plus relié aux lampes directement depuis le disjoncteur mais est à
présent lui aussi commandé par le télérupteur (bornes 1 et 2). La borne A2 de la
bobine reste quant à elle reliée au neutre en sortie du disjoncteur.
Pour davantage de clareté la liaison du neutre vers la borne A2 du télérupteur est ici
reprise au disjoncteur, hors celle-ci peut être reprise sur la borne 1, elle-même étant
reliée au neutre du disjonteur (schéma avec pontage du neutre).
A noter que l'emploi d'une boite de dérivation n'est pas obligatoire, ou cette boite peut-
être commune à d'autres circuits distincts.
La phase (fil rouge) qui part du tableau vers la boite de dérivation est ici reliée en aval
du disjoncteur mais peut tout aussi bien être prise en tête du télérupteur (repère 3), de
même que le pont reliant la sortie de la bobine du télérupteur (A2) au neutre du
disjoncteur peut être réalisé entre A2 et le repère 1 du télérupteur.
L'essentiel est dans les deux cas que phase et neutre soient repris entre le disjoncteur et
le télérupteur. Nous les avons disposés ainsi pour plus de clarté.
Retenez que la norme limite à deux le nombre de fils sur chacun des points de
connexion (disjoncteur et télérupteur), donc si ce même disjoncteur dessert également
d'autres éclairages, les fils seront à répartir en conséquence. S'il venait à vous manquer
de la place, passer alors par un bornier, dominos ou bornes rapides (de type Wago).
AVANTAGES DU TELERUPTEUR :
L'allumage par télérupteur est utilisé pour les pièces ou circulations nécessitant plus de
2 points de commande d'éclairage. Une circulation par définition donne accès à
plusieurs pièces différentes et/ou accès divers (escalier, etc.).
Ces schémas de raccordement viennent compléter notre article sur le sujet : Interrupteur
crépusculaire, choix et mise en oeuvre
Il ne s'agit plus là d'interrupteurs modulaires (placés sur rails dans un tableau). Ceux-ci
sont conçus pour être disposés dans des boites de dérivation ou boitiers d'appareillages
encastrés.
Il sera difficile de leur associer minuteries et contacteurs. Bien qu'existant également
en format micromodules pour boitiers, ces autres modules ajoutés à l'interrupteur
n'auront plus rien de "micro", aussi ils seront bien souvent réservés à des applications
simples.
Pour ces raisons nous nous contenterons sur les schémas qui suivent de relier les
interrupteurs crépusculaires directement aux lampes desservies.
Ces types d'interrupteurs étant encore une fois destinés à des applications
généralement plus simplistes, il est fréquent de n'avoir qu'un report d'alimentation
pour piloter les lampes ou autres appareils électriques. Le contact interne à l'appareil
est déjà relié à la phase servant d'alimentation.
Même schéma avec cette fois un contact sec pour l'alimentation des appareils.
CAS PARTICULIERS :
Cette page ne présente que les cas les plus fréquents, aussi peut-être avez-vous un cas
spécifique à votre installation que vous ne savez résoudre. Le forum rubrique
électricité pourra vous y aider. Il vous suffit ensuite de lancer une nouvelle discussion
pour y exposer votre problématique.
Allumage par détecteur de présence – movement
Les détecteurs de présence aussi appelés détecteurs de mouvement, permettent
l’alimentation automatique d’appareils électriques pour une durée déterminée
(réglable), le plus souvent de l’éclairage et dans des lieux de passage (circulations,
escaliers) ou en extérieur. Il est également fréquent d'en trouver pour des raisons
d'hygiène dans les sanitaires, permettant l'allumage sans contact physique.
Les détecteurs 3 fils ont pour fonctionner besoin d'une alimentation permanente (phase
et neutre). Bien que ce soit en d’infimes proportions, nous pouvons dès lors affirmer
qu'ils consomment de l'énergie électrique en permanence (lumières éteintes)
contrairement à des allumages via des interrupteurs classiques.
Le détecteur comporte donc deux bornes pour son alimentation électrique (L et N), et
une troisième appelée "retour de lampe" (L1), qui sera à relier aux appareils à
commander. Lorsqu'une présence est détectée, un contact interne relie la phase de
l'alimentation (L) à cette troisième borne, la sortie (L1).
Il existe des détecteurs ne nécessitant pas la présence du neutre (2 fils), mais ces
derniers posent des problèmes avec la majorité des lampes à économie d’énergie
tandis que les ampoules à incandescence se verront très prochainement retirées du
marché. Les ampoules fluocompactes posent en outre des problèmes qui cette fois
concerne tous les modes de commande « temporisés », ayant besoin d’une durée
minimale de fonctionnement pour bien éclairer et voient leur durée de vie nettement
compromise par des allumages courts et à répétition.
Le contact interne à l’appareil est ici représenté entre les bornes L et L1, montrant que
le détecteur agit comme un interrupteur de type simple allumage. Dès qu’une présence
est détectée, le contact se ferme pour une durée donnée, permettant ainsi
l’alimentation des lampes.
SCHÉMA DÉVELOPPÉ (DÉRIVATION) :
Pour plus de commodité le deuxième circuit est différencié, cette fois par des
pointillés.
Ce câblage ne s’applique encore une fois que pour le cas de deux circuits d’éclairage,
la coupure du neutre étant obligatoire dans tous les autres cas de figure !
La solution présentée ci-après montre comment alimenter des circuits de natures
différentes (coupure du neutre) avec un contacteur par circuit, mais il est tout aussi
possible de remplacer le contacteur bipolaire (2 contacts) ci-dessus par un contacteur
tétrapolaire (4 contacts), laissant ainsi deux contacts par circuits. Un contacteur
tripolaire donc 3 contacts permettrait en outre d’alimenter un circuit d’éclairage sans
coupure du neutre et un circuit autre avec coupure du neutre.
DETECTEUR ET CIRCUITS DE NATURES DIFFERENTES :
Voyons maintenant comment utiliser une même commande, ici le détecteur, pour
alimenter différents circuits électriques. Les prises de courant sur le schéma qui suit
symbolisent toutes sortes d’appareils pourvu que section, calibre du disjoncteur et que
le pouvoir de coupure du contacteur associé soient adaptés.
La prise commandée telle que représentée sur ce schéma fonctionne selon le même
principe qu'une commande d'éclairage en "simple allumage", à la seule différence que
nous n'agissons pas directement sur une applique ou une lampe, mais sur une prise de
courant.
Il est également possible de commander une prise en montage va et vient, ou autres
méthodes employées pour de la commande d'éclairage, pourvu que son usage reste de
l'éclairage ...
Selon la norme (nfc 15-100), les prises de courant commandées sont considérées
comme étant des points d'éclairage fixes et seront de ce fait alimentées par les circuits
d'éclairage de l'installation. Les prises commandées ne doivent par conséquent servir
qu'à alimenter des appareils d'éclairage.
Pour la commande d'appareils de puissance, comme l'extinction d'un téléviseur et
autres appareils annexes, préférez par exemple des appareils de type "coupe veille
infrarouge".
- Ne devront y être branchés que des appareils d'éclairage mobiles, tel que lampes de
chevet, veilleuses, ...
- Pour commander plus de deux prises à la fois il faut utiliser le montage par
télérupteur.
Circuits prises de courant
Réglementations generals :
- Toutes
les prises d'une habitation doivent être à éclipse. Leurs orifices sont obstrués
de manière à empêcher l'introduction d'objets.
- Les prises doivent être fixées au boitier d'encastrement par les vis spécialement
prévues à cette effet.
Exit les anciennes prises à griffes qui se prenent sur les cotés du boitier
d'encastrement.
- La hauteur minimum entre le sol et les orifices d'une prise de courant est de 5 cm
dans le cas où leur courant assigné est inférieur à 20A, sinon la hauteur minimale sera
de 12cm.
Protections et répartition :
Les prises de courant peuvent être protégés de différentes manières. Via des
disjoncteurs 16 ou 20 ampères, ou encore par des fusibles. A chaque type de
protection ses restrictions :
Nombre de prises minimum dans les pièces d'une habitation :
Ces socles ne sont installés ni au-dessus du bac d'un évier, ni au-dessus des feux ou
plaques de cuisson ;
Toutefois, l'exception est admise pour un socle supplémentaire au-dessus des plaques
de cuisson sous condition que ce socle soit identifié pour la hotte et qu'il soit placé au
minimum à 1,80 m du sol fini.
Au niveau des surfaces de travail, les prises de courant sont répartis au mieux pour
éviter la
circulation des câbles des appareils ménagers au-dessus de l'évier ou de la plaque de
cuisson.
Dans le cas particulier des cuisines de surface inférieure ou égale à 4 m², il est admis
de
ne prévoir que trois prises de courant.
- Toutes les autres surfaces de plus de 4m² : couloirs et circulations: au moins 1 prise
Le nombre de prises maximum provenants d'un même circuit est clairement défini sur
le schéma mais il faut noter que leur décompte se fait de manière particulière, en
fonction de si elles sont seules ou jumelées.
Ce qui permet :
Préambule :
Principe de fonctionnement :
Les appareils d’une installation ordinaire sont tous placés au même rang d’importance.
C'est-à-dire qu’en cas de dépassement de l’intensité de réglage du disjoncteur général
(disjoncteur de branchement), toute l’installation est coupée. Pour rétablir le courant,
et donc réenclencher le disjoncteur de branchement, il faut commencer par éliminer
certains des appareils de forte puissance qui étaient en fonctionnement au moment de
la coupure (l’on pense généralement au four, lave-linge, …), sans quoi le disjoncteur
refuserait de se réenclencher.
Avec un délesteur, on commence par définir un ou des circuits non prioritaires,
généralement des appareils de chauffage électrique. Ils seront alimentés par
l’intermédiaire du délesteur qui contrôlera l’intensité globale du réseau domestique.
Si l’intensité est trop importante, autrement-dit qu’elle atteint le seuil de réglage du
disjoncteur de branchement (15, 30, 45 ampères, ..), il coupera l’alimentation des
appareils jugés non prioritaire (le chauffage le plus souvent) jusqu’au retour à des
valeurs acceptables.
Les appareils sont ainsi répartis sur 2 niveaux. Le 1er niveau (prioritaire) comporte les
appareils qui nécessitent d’être maintenus en fonctionnement, et le 2ème niveau (non
prioritaire) les appareils à délester en cas de surconsommation.
Les délesteurs peuvent desservir indépendamment plusieurs séries d’appareils, ces
séries étant exprimées en nombre de voies. Ainsi nous trouverons des délesteurs 1
voie, 2 voies et plus.
Les délesteurs de 2 voies et plus se déclinent eux-mêmes en 2 catégories, le délestage
hiérarchisé et le délestage tournant.
Le délestage hiérarchisé / en cascade :
Avec un délestage hiérarchisé à 2 voies, nous nous retrouvons avec une répartition à 3
niveaux. Le niveau prioritaire et 2 niveaux différents de délestage. Nous obtenons
ainsi en cas de surconsommation un 1er circuit délesté (le moins important des deux),
suivi du second si le délestage de 1er niveau n’est pas suffisant.
Cela évite de devoir couper un trop grand nombre d’appareils en une seule fois en se
limitant au strict nécessaire, et nous faisant ainsi gagner en confort si la
surconsommation devait durer.
Le délestage tournant, ou "cascadocyclique" :
Le terme cascadocyclique vient du constructeur Delta Dore qui en fit une marque
déposée.
Le délestage tournant, ou cascadocyclique, met quant à lui toutes les voies asservies au
même niveau, et permute périodiquement les alimentations de l’une et l’autre (si 2
voies) en cas surconsommation prolongée.
Nous pouvons ainsi imaginer une voie de délestage comprenant le chauffage des
chambres et circulations, sur l’autre cuisine, salon, .. Les deux groupes d’appareils
seront alimentés à tour de rôle de sorte à garantir un confort minimum dans chacune
des zones de la maison.
Si alors une seule voie ne suffit pas, les deux seront interrompues le temps nécessaire.
Délesteurs triphasés :
Il existe également des délesteurs dédiés aux installations triphasées, avec une
particularité intéressante, le délestage de chacune des phases de manière autonome. Si
une seule des trois phases voit sont intensité atteindre le seuil critique, le délestage
pourra s’opérer uniquement sur celle-ci. Il convient donc dans ce cas de desservir via
le délestage des équipements monophasés.
Contrôle du seuil de déclenchement :
Les moyens de commande peuvent eux aussi différer selon que l'on soit équipé d'un
compteur électromécanique (anciens modèles) ou d'un compteur électronique.
Les compteurs électroniques sont en mesure de fournir divers informations sur notre
consommation pour peu que l’on dispose des appareils pour les exploitées, via ce que
l’on appel la télé-information (téléinfo). Les délesteurs fonctionnant avec la téléinfo
n’ont plus besoin du transformateur d’intensité cité précédemment. Le compteur
transmet un signal au délesteur l’avertissant de l’arrivée au seuil critique. Un câble
avec 2 fils torsadés de 6/10 de millimètre suffit à relier le compteur au délesteur.
Types de sorties :
- Contacts :
Bien que les contacts des délesteurs de ce type soient conçus pour cela, nous
recommandons d'alimenter vos appareils par l'intermédiaire d'un contacteur de
puissance (voir ci-après). Des arcs électriques formés à chaque ouverture et fermeture
des contacts de part les forts passages de courant risquent d'écourter la durée de vie du
délesteur, plus onéreux qu'un contacteur.
Un contacteur bipolaire (2 contacts) permettra en outre de couper phase et neutre,
contrairement à ces délesteur.
D'autres délesteurs, comme les Delestar de la marque Flash envoient directement une
tension en sortie. L'emploi d'un contacteur est dans ce cas inévitable ces sorties ne
supportant que de très faibles passages de courant, 1A pour le Delestar.
La sortie du délesteur alimentera la bobine du contacteur associé, qui à son tour
alimentera les appareils de puissance.
Comme évoqué précédemment, il est tout aussi possible de passer par le biais d'un
contacteur de puissance lorsque le délesteur fourni un contact et non une tension,
auquel cas il suffira d'amener la phase à l'une des bornes du contact et envoyer la
sortie vers la bobine du contacteur.
Les appareils de chauffage disposent le plus souvent d’une entrée appelée fil pilote, un fil
noir qui accompagne la phase (marron) et neutre (bleu) des appareils.
Comme pour le compteur électronique, avec des appareils adaptés le fil pilote permet
d’envoyer des informations aux appareils de chauffage afin qu’ils passent automatiquement
en mode hors gel, confort, … et arrêt.
Mais ces fils pilotes doivent êtres amenés au tableau électrique, ce qui n’est pas toujours le
cas.
Les délesteurs avec sortie fil pilote saurons commander l’arrêt des appareils sollicités sans
avoir à passer par des contacteurs de puissance.
Rentabilité du délesteur
Le délesteur est un produit qui reste assez onéreux, mais qui néanmoins peut très
rapidement devenir rentable.
Détecteurs de présence - Partie II
Le présent document fait suite à notre première publication sur les détecteurs de
présence ou figurent les schémas de raccordement de base.
Dans cette seconde partie nous allons inclure des commandes manuelles d’arrêt et/ou
de marche forcée de sorte à empêcher ou à l’inverse forcer l’alimentation des lampes .
Lorsque l’interrupteur est fermé la phase regagne directement les lampes sans tenir
compte du détecteur. En cas de détection la fermeture du contact interne au détecteur
n’aura aucune incidence sur le fonctionnement.
Exemples d’applications plus complètes avec marche forcée du même type
Le principe du câblage pour un allumage par interrupteurs va-et-vient est le même que
précédemment. L'ensemble des deux interrupteurs forment une entité qui équivaut à
un seul interrupteur avec toujours une arrivée (ici en rouge) et un départ (orange), à
ceci près que ces deux fils sont envoyés à deux endroits différents puisque deux
interrupteurs, reliés entre eux par les navettes (en noir).
Pour les câblages plus avancés comme l'ajout d'une horloge ou l'alimentation via un
contacteur reportez-vous aux schémas précédents (avec interrupteur classique) en
appliquant ce même principe. L'ensemble des deux interrupteurs va-et-vient vient en
lieu et place de l'interrupteur de type simple allumage.
DETECTEUR AVEC COMMANDE D’ARRET :
Il peut être tout aussi intéressant de bénéficier d’une commande d’arrêt, le temps par
exemple que Rex se dégourdisse un peu dans le jardin avant l’heure du couché. Il n’y
a pas de petites économies surtout lorsqu’il s’agit d’un rituel journalier.
Comme pour une commande de marche forcée un simple interrupteur de type simple
allumage suffit, placé en série entre la sortie du détecteur et les lampes.
Ce schéma est fonctionnel mais peu pratique car nous avons là deux commandes
distinctes qui interagissent sur le fonctionnement de l’ensemble. Admettons que l’on
veuille mettre en marche forcée : « Zut l’autre inter était à l’arrêt », appuis sur l’autre
interrupteur. Inversement, nous enlevons la commande d’arrêt et nous apercevons
passé 30mn que l’autre inter était en marche forcée. Résultat les lampes ont été
allumées pour rien.
Voyons une manière plus « pro » et surtout plus fonctionnelle d’opérer, avec cette fois
un seul interrupteur remplissant nos 3 fonctions : Arrêt - Marche automatique –
Marche force.
Nous utilisons dans l’exemple qui suit un interrupteur rotatif 3 positions. Il existe
d’autres types d’interrupteurs 3 positions mais celui-ci nous est paru être le plus
judicieux, permettant d’avoir un aperçu de l’état de notre petite installation sans ajout
de signalisation.
Ce type d’interrupteur (ou commutateur) ne se trouve généralement pas dans les
grandes enseignes de bricolage. Il faudra le commander en ligne ou se rendre dans un
magasin spécialisé de type « comptoir électrique ». Certains ne vendent qu’aux
professionnels aussi mieux vaut par précaution appeler avant de se déplacer.
Ces interrupteurs sont composés en plusieurs parties et sont modulables. Il faut un
support (étrier) pouvant accueillir au moins deux contacts (blocs NO et NF) et notre
interrupteur 3 positions fixes (il en existe avec rappel au centre donc ne pas se
tromper), le tout dans une boite à boutons 1 trou.
Les références Legrand sont fournies à titre indicatif. En cas de doute sur le choix des
matériels vous pouvez imprimer et présenter l’image ci-contre à un vendeur qui sera
alors en mesure de vous fournir l’équivalent dans une autre marque.
Si la boite ne vous paraît pas suffisamment esthétique ce type de bouton prévu pour
être installé en façade d’armoire peut tout aussi bien se loger dans un boitier encastré
d’intérieur avec une plaque pleine percée au bon diamètre (à condition que la
profondeur du boitier soit suffisante). L’encombrement peu dépendre des fabricants.
Nous ne sommes pas limités à celle seule disposition de l’interrupteur. Si l’on préfère
avoir par défaut l’inter sur la position 0 et au centre, les deux contacts seront alors de
type NO.
C’est le principal avantage des interrupteurs modulables en plus du fait qu’ils soient
étanches car destinés à des applications industrielles. Ils sont aussi robustes, et si
toutefois il y avait une anomalie seul l’élément en cause serait à remplacer.
COMMANDE PAR BOUTONS POUSSOIRS :
Dernier volet de cette deuxième partie consacrée au détecteurs de présence, nous
allons maintenant tirer profit de leur mode de fonctionnement qui tous semble-t-il
amorcent un cycle d’allumage à chaque remise sous tension.
Dans le cadre d’une rénovation ou des boutons poussoirs sont déjà en place avec une
minuterie (cage d’escalier par exemple) il ne faut surtout pas procéder de la sorte
d’autant que vous êtes déjà équipé d’une minuterie. Le détecteur est dans ce cas très
simple à ajouter. L’utilisation d’une minuterie est d’ailleurs tout aussi valable pour du
neuf.
Chauffage électrique avec fil pilote
L'utilisation du fil pilote dans la gestion du chauffage électrique est encardrée par la
norme.
Ne seront traités dans le présent document que ces aspects de la norme en vigueur,
illustrations à l'appui.
La NFC 15-100 précise que le sectionnement du fil pilote doit être prévu. La
protection des fils pilotes étant différente de celles des radiateurs, les directives
détaillées ci-après évitent de se croire protégé lors d’une intervention en ayant
simplement coupé la protection du circuit chauffage désiré, le fil pilote continuant à
émettre des signaux électriques basse tension.
Evitez le noir sur fond blanc, surtout si vos autres repères le sont aussi.
Le blanc sur fond rouge convient très bien au moyen d’une étiqueteuse.
Bien que non spécifié, il n’est pas inutile d’identifier les modules propres à la
protection et la commande des fils pilote.
Sectionnement du fil pilote via des contacts auxiliaires :
En d’autres termes, ajouter aux disjoncteurs des différents circuits chauffage des
contacts auxiliaires. Ce sont de simple contacts venant se clipser au côté des
disjoncteurs. Les contacts changeront d’état selon que le disjoncteur soit levé ou
baissé.
En regroupant sous un même interrupteur différentiel (ID) tous les circuits chauffage
avec la protection et le programmateur fil pilote, l’interrupteur différentiel fera alors
office d’interrupteur général chauffage, coupant du même coup l’alimentation du fil
pilote.
Aucun autre type de circuit ne doit être repris sous ce même ID, et il convient
naturellement de ne pas se contenter de déclencher l’un des disjoncteurs chauffage lors
d’une intervention sans quoi le fil pilote serait toujours alimenté. Bien que la norme ne
l’impose pas le bon sens nous conduit à identifier l’interrupteur différentiel comme
étant dédié au chauffage, ce afin de ne pas l’oublier lors de nos futurs interventions.
Bien que non spécifié dans la norme, les marquages « Attention, fil pilote à sectionner » serait un gage de sécurité pour
les intervenants non-avertis. Il en va de même pour la possibilité suivante.
Ce montage ne permet l’asservissement que d’un seul circuit chauffage par fil pilote,
puisqu’un seul disjoncteur chauffage assure le sectionnement du fil pilote.
Commande VMC par hygrostat
SCHEMA ELECTRIQUE ET PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DE L'HYGROSTAT:
Des hygrostats un peu plus évolués proposent notamment une minuterie (timer) qui
retardera le retour en petite vitesse afin que le taux d'humidité redescende
suffisamment pour éviter les permutations petites et grandes vitesses trop rapprochées.
Dans le cas du hygrostat avec timer, une alimentation électrique sera alors nécessaire.
Commande d'une VMC 2 vitesses par hygrostat :
Commande par hygrostat avec forçage grande vitesse temporisé (par bouton
poussoir) :
Les schémas de raccordement qui suivent viennent compléter nos articles sur les
groupes VMC :
Indications préalables :
Schéma développé :
Raccordement d'un chauffe-eau en heures creuses
Le chauffe-eau électrique, aussi appelé ballon d’eau chaude ou cumulus, est un
appareil à forte puissance (2000 à 3000W en moyenne) et fonctionne à années entières
pour maintenir l’eau chaude sanitaire à bonne température, ce qui le place aux plus
hautes marches du podium des énergivores domestiques avec le chauffage pour qui est
en tout électrique. Il mérite donc toute notre attention.
La partie commande reste inchangée avec notre disjoncteur 2A repris entre l’une des
phases et le neutre (230V) de l’interrupteur différentiel. Pour la puissance nous avons
maintenant un disjoncteur et un relais heures creuses à trois pôles (triphasés). En
somme seul ici l’interrupteur différentiel est tetrapolaire (3 phases + neutre) avec en
aval deux circuits bien distincts, la commande en monophasé et la puissance en
triphasé (pas de neutre requis).
CHAUFFE-EAU EN HEURES CREUSES AVEC HORLOGE PROGRAMMABLE :
Il nous est en effet tout à fait possible de commander notre chauffe-eau sans le contact
ERDF, dès lors que nous connaissons les horaires de passage en heures creuses.
Celles-ci diffèrent d’une région à l’autre et sont imposées par le distributeur (ERDF
dans 95% des cas). Votre fournisseur d’électricité ne fait que s’y conformer et ne
pourra en aucun cas les modifier. Les plages horaires vous concernant sont indiquées
sur la facture d’électricité. Le relais heures creuses est là encore de mise pour pouvoir
bénéficier des positions de marche forcée (1), automatique (Auto) et arrêt (0). A
l’instar du contact ERDF, l’horloge nous fournie un contact cette fois programmé à
heures fixes, contrairement au contact ERDF qui commute aux heures précises des
passages d’un tarif à l’autre. Il peut en effet y avoir un décalage de quelques minutes
en les horaires théoriques et celles effectives. L’horloge qui nécessite une alimentation
230V sera protégée par disjoncteur 2A. La phase de ce même circuit est envoyée
parallèlement au contact de l’horloge (commun). Sa sortie NO (contact Normalement
Ouvert donc fermé lorsqu’il est activé par l’horloge en heures creuses) regagne la
borne A1 du relais heures creuses, et retour vers le neutre depuis la borne A2.
Radiateurs électriques à accumulation en heures creuses
On appel radiateurs à accumulation les radiateurs ayant la particularité d'emmagasiner
et de stocker de la chaleur pour ensuite pouvoir la restituer lentement dans le temps.
On dit alors qu'ils possèdent une forte inertie thermique, mettant beaucoup de temps à
chauffer puis à se refroidir.
Le schéma qui suit illustre la manière la plus fréquente de raccorder des radiateurs électriques
à accumulation en heures creuses. Certains constructeurs intègrent directement à leurs
appareils les contacteurs de puissance servant à commander la mise en fonctionnement et
l'arrêt des radiateurs (radiateurs électriques à accumulation avec contacteur intégré).
RADIATEURS ELECTRIQUES A ACCUMULATION AVEC CONTACTEUR HEURES CREUSES
INTEGRE :
En contre-partie il faut envoyer le fil pilote (sortie C2 du contact heures creuses) aux
radiateurs pour la commande du contacteur intégré.
Il est très important dans ce cas que tous les circuits chauffage avec fil pilote soient
sous le même interrupteur différentiel que le disjoncteur 2A servant à protéger la
commande des heures creuses, sans quoi lors des passages en heures creuses le
mélange des circuits provoquerait un déséquilibre de passage de courant entre phase et
neutre de chacun des interrupteurs différentiels. Ce déséquilibre, s'il dépasse le seuil
de déclenchement d'un DDR 30mA (entre 15 et 30mA) fera alors se couper le ou les
interrupteurs différentiels concernés.
La télécommande sera la même pour tous les circuits d'éclairage nécessitant l'emploi
de BAES
Exemple d'application :
Mise en place de BAES dans un escalier, dont l'éclairage fonctionne par télérupteur et
boutons poussoirs.
Centralisation de volets avec micromodules Yokis
Les micromodules Yokis présentent l’avantage de pouvoir centraliser la commande
de ses volets roulants (entre autre) de manière simple, rapide et économique. Petits, ils
se placent dans les boitiers d’appareillage, derrière les commandes des volets.
Le schéma est donné à titre d’exemple. Il existe d’autres manières de câbler de tels
modules, par exemple avec doubles poussoirs en commande locale.
Matériels nécessaires :
En commande centralisée : une impulsion sur une des touches du double poussoir
(suivant la fonction désirée par l’utilisateur) et tous les volets se ferment ou s’ouvrent
Schéma de raccordement :
Le disjoncteur de branchement ou AGCP
Tout ce qui figure en amont du disjoncteur est régi par la norme NF C 14-100,
exclusivement du ressort des intervenants ERDF et des entreprises sous-traitantes.
Ces entreprises réalisent des travaux sur les réseaux électriques appartenant à ERDF
après avoir répondu à un appel d'offre et obtenu le marché. Elles sont spécialisées et
sont choisies pour leurs qualifications et leurs compétences. En somme un installateur
bien qu'électricien ne peut en aucun cas intervenir en amont du disjoncteur général.
Toute intervention devra passer par ERDF.
Physiquement l'amont correspond à la partie haute du disjoncteur et est plombée.
L'aval (partie basse) est du domaine de la NF C 15-100 et est accessible à l'abonné.
Dans le cas de défauts d'isolement supérieurs à 500mA, l'AGCP pourrait couper toute
l'installation avant qu'une des protections situées en aval n'aient eu le temps d'agir pour
ne couper que la partie en défaut (différentiels 30mA). Arrive alors la notion de
sélectivité. Pour être sélectifs les disjoncteurs de branchement doivent comporter la
mention "type S", indiquant qu'ils sont retardés au déclenchement.
Dès lors, si un seul circuit de l'habitation est en défaut, l'interrupteur différentiel situé
directement en amont de celui-ci coupera l'ensemble des circuits qu'il dessert avant
que le disjoncteur n'ai eu le temps de couper toute l'installation.
TYPES DE DISJONCTEURS :
Nombre de poles :
Il existe des disjoncteurs de branchement bipolaires (phase et neutre) et tétrapolaires
(trois phases et un neutre), selon que l'abonnement soit en monophasé ou triphasé.
Vous l'aurez compris, les disjoncteurs de branchement sont réglables, mais dans
certaines mesures.
Les disjoncteurs ont des plages de réglage limitées du fait qu'ils devront être en
mesure de résister à de plus ou moins forts passages de courant, de même pour les
câbles d'alimentation qui devront être dimensionnés en tenant compte du cas le plus
défavorable, à savoir le seuil de réglage le plus haut d'un même disjoncteur.
Emplacement du disjoncteur :
Le panneau de comptage lorsqu'il est dans l'habitation doit être placé dans la GTL
(voir notre article sur la Gaine Technique de Logement).
Deux cas de figure :
Il sera effectivement placé dans la GTL s'il est à 30 mètres ou moins du coffret de
distribution d'ERDF (contenant un appareil de sectionnement ou fusibles). Il remplira
aussi sa fonction de coupure d'urgence puisque qu'accessible depuis l'intérieur du
logement.
Le passage du câble d'alimentation et son raccordement sera assuré et facturé par
ERDF.
Il faut dans ce cas ajouter un dispositif de coupure d'urgence au sein le logement, qui
peut être un autre disjoncteur de branchement (cette fois non sélectif) ou un simple
interrupteur sectionneur qui lui n'assurera aucune autre protection que l'isolation
manuelle de l'installation.
C'est le client ou son électricien qui devra se charger du passage du câble
d'alimentation et du raccordement côté logement.
Certains centres ERDF tolèrent des distances plus importantes pour l'intégration du
tableau de comptage à la GTL. Pour s'en assurer il est préférable de leur demander une
étude préalable.
intensité (calibre max du disjoncteur soit 45A si DB 15-45, même s'il est
reglé sur 15 ou 30A)
tension et type de réseau (ex : 230V monophasé ou 400V triphasé)
longueur des conducteurs
matériaux conducteurs utilisés (cuivre ou aluminium)
chute de tension admissible (2% pour une liaison du DB au tableau de
répartition)
Vous y trouverez toutes les informations requises quant au choix des
conducteurs à utiliser.
Les tableaux qui suivent dressent les longueurs maximales par types de
disjoncteurs et par sections pour une chute de tension de 2%, en réseau
monophasé puis en triphasé. Ils n'ont pas la prétention de fournir "la
solution", sur ce site comme ailleurs.
De faibles dépassements de chute de tension sont tolérés dans certains cas,
tandis que pour certaines installations il serait parfois préférable de ne pas
atteindre ces 2%, si par exemple nous avons à alimenter une dépendance
(tableau divisionnaire) auquel cas une section plus importante sur la plus
courte des longueurs (DB à TR = 30m) pourrait nous faire descendre d'une
section pour une longueur plus importante (TR à TD > 30m).
Le schéma qui suit n'est qu'un exemple de réalisation possible d'un tableau de
répartition. Certains élements sont imposés par la norme NFC 15-100 et d'autres
seulement recommandés. Des explications sont fournies à la suite du schéma.
Il devra être adapté au mode de chauffage si électrique, à la quantité de circuits
nécessaires pour vos éclairages et prises de courant, à la surface habitable (ici plus de
100m²), ..
Ce tableau possède 3 interrupteurs différentiels de type "AC" où sont répartis les
principaux circuits prises, lampes et circuits spécialisés (four, sèche linge, ... ceux
protégés par des disjoncteurs 20A). Ce sont les trois premières rangées du tableau.
Répartition :Il est important de répartir les différents types de circuits sur les
différents interrupteurs différentiels (ID), de sorte à ce qu'un défaut survenant sur l'un
des circuits ne provoque l'arrêt des autres circuits de même type.
Si par exemple tous les circuits d'éclairage étaient repris sous un même interrupteur
différentiel, un défaut d'isolement sur un seul de ces circuits plongerait tout le
logement dans l'oscurité.
Un autre avantage d'une bonne répartition des circuits est qu'il sera plus aisé d'en
répartir également la puissance. Une rangée (interrupteur différentiel) trop chargée
pourra être soulagée d'un circuit prise ou éclairage, au profit d'une autre rangée moins
étoffée.
Il est obligatoire, les deux seuls appareils que la norme impose de protéger avec un
interrupteur type A étant le lave-linge et les plaques de cuisson.
Lors de l'emploi d'un interrupteur différentiel de type A tolérant une intensité de 40A
comme sur ce schéma, il est possible d'y ajouter deux circuits supplémentaires.
Ce devront être des circuits non spécialisés, comme des circuits lampes ou prises de
courant (pas de prise GTL).
La quatrième rangée comporte deux prises modulaires, prises conçues pour être
intégrée aux tableaux. Ces prises sont obligatoires mais ne sont pas nécessairement
placées à l'intérieur du tableau.
Prises GTL : La norme impose deux prises à proximité de la GTL (Gaine technique
logement) alimentées depuis un disjoncteur spécifique, ce qui en fait un circuit
spécialisé. Ce disjoncteur ne devra par conséquent servir à l'alimentation d'autres
prises de courant.
Ces prises pourront être séparées du tableau ou intégrées.
Ajout d'un tableau électrique supplémentaire
A noter que le regard n’est pas obligatoire mais conseillé car il faut pouvoir en vérifier
périodiquement le bon état du raccordement.
La grille de terre :
La grille de terre permet d'obtenir une très bonne valeur de terre. C'est important
notamment lorsque l'installation est protégée par un parafoudre.
Elle s'installe dans une tranchée horizontale, à une distance de 60 à 80 cm de la surface
du sol. La connexion sera faite avec des raccords auto-cassants ou avec
l'aluminothermie pour obtenir une connexion fiable et durable.
LE CONDUCTEUR DE TERRE :
Il assure la liaison entre la barrette de coupure et la prise de terre.
Sa section sera en générale 25mm² (cuivre nu) ou au minimum 16mm² en cuivre isolé
vert/jaune. Il peut être protégé par une gaine.
Il est possible de réaliser la connexion en galvanisé, sa section minimal sera alors de
50mm².
Tableau_de_sections_de_cables_ou_fils_electriques_par_type_d_utilisation :
Abaque_section_de_cable_electrique_puissance_longueur _tension_220V_mono :
Abaque_section_de_cable_electrique_puissance_longueur_tension_380V_tri :
formule_electricite_electrotechnique_electrique_calcul :
formule_electrique_electrotechnique_electricite_calcul puissance :
formule_electrotechnique_electrique_electricite_calcul :