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ÉCOLE DU CENTRE-OUEST DES AVOCATS

Centre régional de formation professionnelle des Avocats


des Cours d’appel d’Angers, Bourges, Orléans et Poitiers

VADEMECUM

DE

L’AVOCAT

EN DEBUT D’ACTIVITE

9, boulevard du Grand Cerf - 86000 POITIERS


Téléphone 05 49 88 22 11 – Télécopie 05 49 52 23 26 – Courriel secretariat@avocats-ecoa.org
Site : www.avocats-ecoa.org
I – INSCRIPTION ET INSTALLATION

L’inscription au Tableau du Barreau choisi se fait par une demande adressée au


Bâtonnier, accompagnée des pièces dont le détail pourra être demandé au préalable au
secrétariat de l’Ordre du Barreau.

Il convient de préciser que l’Avocat est tenu de fixer son domicile professionnel dans
le ressort du Tribunal de Grande Instance de son Barreau.

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II – ORGANISMES SOCIAUX

Il faut établir une déclaration de début d’activité auprès du Centre de Formalités des
Professionnels libéraux, situé dans les locaux de l’URSSAF à Poitiers (41, rue de Touffenet,
86046 Poitiers Cedex 9, Tél : 05.49.44.55.87, fax : 05.49.44.55.89 ; www.urssaf.fr).

Pour cela, remplir la liasse unique (imprimé PO), à retirer auprès dudit CFE et la
retourner dans les huit jours du commencement de l’activité.

Cette déclaration entraîne inscription auprès :

- de l’URSSAF,
- de l’administration fiscale,
- de la caisse d’assurance maladie choisie,
- de la CNBF (Caisse Nationale des Barreaux Français)

1) Choix d’une caisse d’assurance maladie

Les Avocats dépendent de la Caisse d’Assurance Maladie des Professions Libérales


Provinces (Tour Franklin, Cedex 11, 92042 Paris La Défense).

Toutefois, il faut choisir un organisme gestionnaire, qui assurera le recouvrement des


cotisations et les remboursements de frais médicaux et/ou versements des indemnités maladie.

Le choix se fait entre :

¾ La R.A.M. : RAM PL Province, 15 avenue Henri Laudier, 18034 Bourges


Cedex 9, tél : 0.811.013.030 (prix appel local) du lundi au vendredi de 8h à 19h
et le samedi matin : www.ramgamex.fr)

¾ Les Mutuelles du Mans Assurance : 160, rue Henri Champion AMPI 54,
72031 Le Mans Cedex 9, tél : 02.43.41.20.72)

Ces organismes assurent le régime de base de l’assurance maladie : remboursement


des frais médicaux et des médicaments, versement des indemnités journalières maladie et
maternité, versement de l’allocation de repos maternel, etc.

Il est prudent d’ajouter à ce régime de base une mutuelle complémentaire.

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2) Choix d’une mutuelle complémentaire

Le choix est tout à fait libre et assez vaste, quasiment toutes les compagnies
d’assurance ou mutuelles proposant des produits de ce type.

IMPORTANT : de préférence, choisir un organisme agréé loi Madelin, de façon à


pourvoir déduire, en comptabilité, les cotisations versées.

3) Organisme de prévoyance vieillesse et interruption d’activité

a) L’assurance vieillesse des avocats (régime de base et régime complémentaire


obligatoire) est assuré par la Caisse Nationale des Barreaux Français (CNBF) :
11, boulevard de Sébastopol, 75038 Paris Cedex 01 ; tél : 01.42.21.32.30, fax :
01.42.21.32.71 ; www.cnbf.fr)

Le financement de cet organisme intervient à la fois par le versement de cotisations


(cotisation forfaitaire en fonction de l’ancienneté + cotisation assise sur les revenus
professionnels) et par le versement des droits de plaidoirie (cf. infra encadré p.4)

b) Les interruptions d’activité (pour cause de maladie, accident ou maternité) sont


indemnisées par la Prévoyance des Avocats (LPA) (11 boulevard Sébastopol
Paris), dont le financement est assuré par l’intermédiaire de la CARPA. L’APBF
verse également des indemnités journalières complémentaires en cas
d’hospitalisation médicale ou chirurgicale.

Délai de carence : L’indemnisation d’interruption d’activité n’intervient toutefois


qu’à compter du 30ème jour en cas de maladie, du 8ème jour en cas d’accident et
immédiatement en cas d’hospitalisation. Les indemnités sont versées par la LPA
les 90 premiers jours puis par la C.N.B.F. à compter du 91ème jour, dans la limite
de 1095 jours.

En cas de maternité : la LPA verse un « forfait naissance » (montant 2002 :


1.464,00 €). A demander auprès des services du centre de gestion de la LPA. Ce
forfait se cumule avec les indemnités pour interruption d’activité au-delà de 30
jours en cas de grossesse pathologique.

c) Décès : la C.N.B.F. verse un capital au conjoint survivant ou, à défaut, aux enfants
de moins de 21 ans ou handicapés majeurs ou, à défaut, aux père, mère, frère ou
sœur à charge fiscalement. Une allocation orphelin est versée à chaque enfant
jusqu’à 21 ans ou 25 ans s’il est étudiant, pour un montant correspondant au quart
de la retraite de base + un quart des points de retraite complémentaire acquis au
jour du décès.

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4) Cotisations

Les cotisations sont forfaitaires la première année d’activité.

Les années suivantes, elles sont calculées en fonction des revenus de l’année N-2 et
ajustées en fin d’année en fonction des revenus de N-1.

a) Cotisation retraite de base (versée à la CNBF)

La cotisation globale se compose de :

¾ d’une cotisation forfaitaire suivant l’ancienneté professionnelle, soit


(chiffre 2006) :

- 1ère année ………………………………………256 €


- 2ème année ……………………………………...512 €
- 3ème année ……………………………………. .805 €
- 4ème et 5ème années ………………………… ..1.097 €
- A partir de la 6ème année…………………….. 1.402 €

¾ d’une cotisation de 2% calculée sur le résultat professionnel de l’année N-2


(plafonné à 249.480 €), étant précisé que pour les avocats nouvellement
inscrits, cette cotisation est forfaitaire (111 € pour les avocats inscrits en
2008 et 333 € pour les avocats inscrits en 2007).

¾ une part de revenu de l’année N-2 (BNC et/ou rémunération nette


plafonnée à 249.480 €) de 574 € équivalent à un droit de plaidoirie de
8,84 € pour le calcul de la contribution équivalent aux droits de plaidoirie
2008.

L’avocat participe également au financement du régime vieillesse des avocats


par le biais des droits de plaidoirie.

Les droits de plaidoirie :

Ils sont recouverts par la CNBF : déclaration et paiement trimestriels


(déclaration en deux exemplaires, dont un pour la CNBF et l’autre pour le
Bâtonnier).

Le droit de plaidoirie est fixé à 8,84 €. Il est dû par l’avocat sur chaque dossier
plaidé non soumis à l’aide juridictionnelle.

Il n’est pas soumis à la TVA. Ce droit est neutre pour l’avocat puisqu’il peut le
refacturer au client, en même temps que les honoraires (le faire figurer sur la
facture).

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b) Cotisation retraite complémentaire obligatoire :

Pour l’année 2008 :

- 1ère tranche (de 1 € à 36.500 €) : taux d’appel de 3%.


- 2ème tranche (de 36.501 € à 146.000 €) : taux d’appel de 6%.

c) Cotisation assurance maladie-maternité (versée à la caisse choisie)

L’assiette de calcul des cotisations est la suivante : ensemble des revenus


professionnels non salariés non agricoles, tels que retenus pour l’assiette de l’impôt sur
le revenu.

Les cotisations sont calculées pour la période courant d’un 1er avril d’une année au 31
mars de l’année suivante.

L’appel de la cotisation est réparti sur deux échéances : l’une au 1er avril et l’autre au
1er octobre (sauf mensualisation) :

- la cotisation du 1er avril correspond à la cotisation provisionnelle de l’année N


calculée sur la base des revenus de l’année N-2, au taux de 5,90% + 0,60% sur le
plafond de la sécurité sociale (pour 2003),

- la cotisation du 1er octobre correspond à la cotisation calculée sur la base des


revenus de N-1 + la régularisation définitive de N-1 calculée sur les revenus de
N1 – le montant de la cotisation provisionnelle versée au 1er avril.

En début d’activité, la cotisation est forfaitaire : la 1ère année, elle est calculée sur une
base forfaitaire égale à 18 fois la valeur de base mensuelle de calcul des prestations
familiales en vigueur au 1er octobre de l’année précédente (soit 6.505 € pour 2006)
étant précisé que la cotisation du premier trimestre est proratisée en fonction de la date
de début d’activité. La deuxième année, cette base forfaitaire de calcul est augmentée
de 50% (soit 9.757 € pour 2007).

d) Cotisation invalidité-décès (versée à la CNBF)

Cotisation obligatoire :

- 1ère, 2ème, 3ème et 4ème années…………….. 55 €


- à partir de la 5ème année………………… 137 €

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e) Cotisation d’allocations familiales (versée à l’URSSAF)

Elles sont calculées au taux de 5,40% sur les revenus professionnels.

Comme pour les cotisations d’assurance-maladie, elles sont calculées en deux temps :

¾ au mois d’avril : appel à cotisation provisionnel, comprenant : d’une part la


cotisation N provisoire calculée sur les revenus de N-2 et d’autre part la
régularisation des 3ème et 4ème trimestres N-1,

¾ au mois d’octobre : cotisation définitive de l’année N, régularisée en fonction


des revenus de N-1 déclarés au mois d’avril.

La 1ère et la 2ème année d’exercice, la cotisation est forfaitaire :

- 1ère année ………………………………... 344 € (soit 86 € / trimestre)


- 2ème année ……………………………. 516 € (soit 129 € / trimestre) +
régularisation (chiffres au 1er janvier 2005)

NB : Ces forfaits sont proratisés en fonction de la date de début d’activité.

f) Cotisations CSG et CRDS (versées à l’URSSAF)

Ces cotisations sont calculées sur les mêmes années de référence que ci-dessus mais
sur une base correspondant à revenu BNC + charges sociales (URSSAF, assurance
maladie, CNBF) de l’année de référence.

Les taux applicables sont les suivants :

¾ CSG : 7,5% (dont 5,10 % déductible)


¾ CRDS : 0,5%

Cotisations forfaitaires de début d’activité applicables au 1er janvier 2005 :

¾ 1ère année………………………………… …508 € (soit 127 € / trimestre)


¾ 2ème année ………………………………. 764 € (soit 191 € / trimestre) +
régularisation

Il est possible de demander le prélèvement automatique et/ou de se faire mensualiser.


(Effectuer la demande auprès de chaque organisme).

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ATTENTION : Afin d’éviter les mauvaises surprises due au décalage dans le temps
des appels de cotisations et au système de régularisation a posteriori, il est préférable
de toujours raisonner en terme de « brut » pour tous les revenus encaissés.

Garder à l’esprit que environ 30% de ces revenus bruts sont nécessaires au
règlement des cotisations sociales.

Il est prudent de mettre de côté les fonds nécessaires au règlement des cotisations,
en prévision des importants appels qui interviendront lors des régularisations
(notamment en fin de 2ème année et début de 3ème année).

Il faut remplir chaque année au mois d’avril la déclaration commune de revenus


(DCR), à retourner à l’organisme d’assurance maladie dont on dépend ou à établir en ligne
sur www.net-entreprise.fr.

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III – COMPTABILITE

La tenue d’une comptabilité est obligatoire pour le collaborateur libéral (cf infra §b,
p.7).

Sauf option spécifique pour la comptabilité d’engagement, la comptabilité qui


s’applique est la comptabilité de trésorerie, dite « de caisse ». Il n’est tenu compte que des
seules recettes effectivement encaissées et des dépenses payées au cours de l’année civile N.

Il faut conserver tous les justificatifs, de revenus comme de charges, étant précisé
que pour les achats effectués à titre professionnel (documentation, papeterie, robe, matériel
informatique, déjeuner etc.), il faut demander une facture au commerçant.

Il est également obligatoire d’établir une facture pour chaque opération pour laquelle
des honoraires sont demandés (à un client, au maître de stage ou patron de collaboration, à un
confrère ou l’on a substitué etc.), sauf pour les dossiers bénéficiant de l’Aide Juridictionnelle
totale (c’est alors l’attestation délivrée par la CARPA qui tient lieu de justificatif comptable).

Les factures d’honoraires doivent obligatoirement comporter les mentions


suivantes :

- noms et adresse de la personne qui facture et de celle à qui sont facturés


les honoraires,
- date,
- numéro de la facture,
- référence du dossier,
- diligences accomplies facturées,
- montant des honoraires facturés, ainsi que des débours et frais.

Autres mentions :

o Si pas d’assujettissement à la TVA (cf. infra n°…) : indication de la somme


facturée et mention « TVA non exigible, article 293 B du Code général des impôts »,

o Si assujettissement à la TVA : indication de la somme HT, du montant de la


TVA correspondante et du montant TTC.

o Le cas échéant : « membre d’une association de gestion agréée, le règlement


par chèque est accepté », (cf. infra §b, ci-dessous).

o Mention « paiement comptant à réception ».

La tenue de la comptabilité peut être faite personnellement, confiée à un expert-


comptable ou encore à une association de gestion agréée.

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IV – REGIME FISCAL

1) Les revenus professionnels :

La collaboration peut-être accomplie selon deux régimes distincts : le salariat (a) ou la


collaboration libérale (b).

a) Le collaborateur salarié :

Il est rémunéré par un salaire et donc imposé selon le régime fiscal des
traitements et salaires (TS).

A ce titre, il pratique sur ses revenus un abattement de 10% ou la déduction de ses


frais réels pour obtenir son revenu net imposable (rappel : l’abattement de 20%
sur les salaires a été supprimé à compter des revenus de 2006 imposés en 2007).

En cas d’option pour les frais réels, sont notamment déductibles : les frais de
repas, les frais kilométriques,…

Attention la déduction est limitée. L’évaluation forfaitaire d’après le barème de


l’administration fiscale est possible. Dans tous les cas : les remboursements perçus
de l’employeur doivent être ajoutés aux salaires…

NB : le collaborateur salarié n’a pas à tenir une comptabilité… mais doit tout de
même conserver précieusement les justificatifs de ses frais, pour en obtenir le
remboursement par le cabinet s’ils ont été exposés dans le cadre professionnel, ou
pour pouvoir les déduire s’il choisit les frais réels.

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b) Le collaborateur libéral :

Le collaborateur non salarié exerce une activité libérale et est donc, à ce


titre, imposé selon le régime des bénéfices non commerciaux (BNC).

L’avocat libéral peut être soumis :

¾ soit au régime de déclaration et d’imposition simplifiées si les sommes


encaissées au cours de l’exercice sont inférieures à 27.000 € (32.000 € pour
les recettes à compter du 1er janvier 2010 – Loi de Modernisation de
l’Economie du 04/08/2008, article 2) :

○ seule la déclaration 2042 est à souscrire (feuillet 2042-C)

○ imposition sur le bénéfice évalué forfaitairement à 66% des recettes de


l’année : dans ce régime les frais sont donc évalués forfaitairement à 34%
du bénéfice (avec un minimum de 305 €), et ne sont donc pas déduits pour
leur montant réel) ;

¾ soit au régime de la déclaration contrôlée :

○ sur option si ses recettes annuelles n’excèdent pas 27.000 € (32.000 €


pour les recettes à compter du 1er janvier 2010 – Loi de Modernisation de
l’Economie du 04/08/2008, article 2), de plein droit au-delà de cette limite
ou s’il est assujetti à la TVA.

○ L’avocat doit alors souscrire une déclaration d’impôt n° 2035 en plus de


la déclaration n° 2042 relative au revenu global.

○ Précisions sur le régime de la déclaration contrôlée :

Le revenu imposable est constitué de l’ensemble de ses revenus


(rétrocession mensuelle d’honoraires du cabinet pour lequel il travaille,
honoraires et indemnités d’aide juridictionnelle perçus au titre de ses
dossiers personnels), déduction faite de l’ensemble de ses charges
(cotisations sociales diverses, cotisations à l’Ordre, cotisations assurance
responsabilité civile professionnelle, repas professionnels, frais divers,
etc.).

Le collaborateur libéral doit pouvoir justifier de ses charges pour


les déduire. Ne pas oublier de déduire les frais kilométriques
(déplacements professionnels, et trajet domicile-lieu de travail dans la
limite d’un aller-retour par jour).

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2) Il est conseillé l’adhésion à une Association de Gestion Agréée

L’adhésion a une association doit intervenir dans les 3 mois de début de l’activité,
sinon elle n’est effective que l’année suivante.

Outre son intérêt fiscal important, elle permettra au jeune Avocat de recueillir les
conseils qui lui seront nécessaires pour une assistance technique et le choix des prestations
mises à sa disposition (notamment le traitement intégral de sa comptabilité pour l’Avocat
débutant).

Pour mémoire : dans la région, il existe deux principales associations de gestion


agréées auxquelles les avocats peuvent adhérer :

¾ l’ANAAFA : (s’adresser à la Délégation Régionale de


l’ANAAFA dont dépend le Barreau d’inscription ou bien 5
avenue des Cloÿs, 75000 Paris Cedex 12 (tél : 01.44.68.60.00,
www.anaafa.fr).

¾ l’APL (Association agréée des professions libérales) : 55, rue


Jacques Vaucanson, 79180 Chauray (tél : 05.49.33.29.33,
email : apl.poitou.char@wanadoo.fr).

L’adhérent d’une association de gestion agréée s’engage à accepter les règlements par
chèque, à apposer une affichette dans son cabinet et à mentionner sur son papier à entête son
appartenance à une telle association et l’acceptation du paiement par chèque. Il s’engage
également à respecter les règles comptables en vigueur, à communiquer sa déclaration 2035 et
toutes les données nécessaires pour établir son résultat fiscal, à communiquer sa comptabilité
et à s’acquitter de ses cotisations.

Par ailleurs, l’adhérent d’un centre de gestion agréé peut bénéficier d’une
réduction d’impôt sur le revenu au titre des frais de comptabilité et d’adhésion à tel
centre.

Cette réduction s’applique uniquement au contribuable dont les recettes au titre de


l’année considérée n’excèdent pas 27.000 € (32.000 € pour les recettes à compter du 1er
janvier 2010 – Loi de Modernisation de l’Economie du 04/08/2008, article 2) et qui a opté
pour le régime de la déclaration contrôlée. Le montant de la réduction d’impôt est égal au
montant des dépenses engagées pour la tenue de la comptabilité et l’adhésion au centre de
gestion agréé, dans la double limite de 915 € par année et du montant de l’impôt sur le revenu
dû au titre de l’année considérée.

ATTENTION : le bénéfice de cette réduction d’impôt implique la non-déduction des


dépenses prises en compte à ce titre.

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3) La TVA :

L’avocat n’est pas assujetti à la TVA tant que ses recettes n’excèdent pas 37.400 €
(41.500 € pour les recettes à compter du 1er janvier 2010 – Loi LME citée ci-avant) au titre
de l’année considérée.

Il doit faire mention de son non-assujettissement par une mention du type : « TVA non
exigible, article 293 B du C.G.I. » sur les factures qu’il émet.

Il ne peut ni facturer, ni récupérer, la TVA au titre des biens et services qu’il acquiert
pour les besoins de son activité professionnelle.

L’option pour la TVA en dessous du seuil de 37.400 € (41.500 € pour les recettes à
compter du 1er janvier 2010 – Loi LME cité ci-avant) est possible en cours d’année et vaut
pour une période de deux ans, tacitement reconduite à son terme.

La franchise cesse de s’appliquer de plein droit lorsque les recettes excèdent 45.800 €
(41.500 € pour les recettes à compter du 1er janvier 2010 – Loi LME citée ci-avant).

Au-delà de 37.400 € de recettes au titre d’une même année civile (41.500 € pour les
recettes à compter du 1er janvier 2010 – Loi LME citée ci-avant), l’avocat doit s’identifier à la
TVA auprès du Centre des impôts dont il relève, et doit alors collecter de la TVA sur les
honoraires qu’il facture et la reverser à l’administration fiscale, déduction faite de la TVA
qu’il a lui-même payée à l’occasion de ses dépenses.

Il doit établir mensuellement ou trimestriellement, selon le régime choisi (réel


simplifié ou réel normal) une déclaration de TVA (modèle CA3).

NB : l’avocat facture toujours la TVA au taux normal de 19,6%. Toutefois, les


indemnités versées par la CARPA au titre de l’Aide Juridictionnelle sont assujetties à la TVA
au taux réduit de 5,5%.

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4) La taxe professionnelle :

Elle n’est due que par les avocats qui exercent à titre libéral.

Les avocats nouvellement inscrits au grand Tableau (3ème année) sont exonérés
de la taxe professionnelle pendant 3 ans.

ATTENTION : il faut obligatoirement souscrire une déclaration de taxe


professionnelle à la fin de la 3ème année, en vue du calcul de la taxe qui sera due la 4ème année
(faire la demande d’imprimé auprès du centre des impôts).

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V – CHARGES DIVERSES

L’avocat débutant doit également prévoir :

- les cotisations à l’Ordre et d’assurance responsabilité civile professionnelle

Les cotisations à l’Ordre et d’assurance responsabilité civile professionnelle sont


différentes selon les Ordres auprès desquels il est possible de se renseigner sur leur montant
en 2007, à titre indicatif.

- cotisation au CNB (Conseil national des Barreaux) : 125 € pour les stagiaires
(année 2007)

- l’achat d’une robe, d’une plaque professionnelle, d’un tampon encreur


professionnel, de cartes de visites professionnelles,…

- La création de son papier à lettre professionnel. etc.

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Ce vademecum a été rédigé, pour l’essentiel, à partir des éléments d’information
fournis chaque année par le JEUNE BARREAU POITEVIN aux Avocats nouvellement
inscrits.

Il peut être complété par l’Extrait de l’Ouvrage de l’ANAAFA intitulé « Profession


Avocat », dont un exemplaire est disponible à la Bibliothèque de l’Ecole et dont une
photocopie concernant « l’Exercice Individuel de la Profession d’Avocat » a été remis à
chaque élève par le Bâtonnier Jacques MÉNÉGAIRE, au cours de la séance de formation
consacrée aux « Modes d’Exercice et à la Gestion du Cabinet d’Avocat ».

9, boulevard du Grand Cerf - 86000 POITIERS


Téléphone 05 49 88 22 11 – Télécopie 05 49 52 23 26 – Courriel secretariat@avocats-ecoa.org
Site : www.avocats-ecoa.org

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