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Notions sur les traités_Benmouhoub 2009 1

PLAN DU COURS
 1 Définition
 2 L'acte juridique
 2.1 Opposition traité / Constitution
 2.2 Place des traités dans la hiérarchie des normes
 2.2.1 Cas particulier des traités communautaires
 3 Les sources du droit international
 4 La hiérarchisation des sources du droit international
 5 Création d'un traité international
 6 Les sujets de droit international
 6.1 Personnes ayant capacité en droit international pour conclure des traités
 6.2 Personnes pouvant bénéficier des traités : l'invocabilité
 7 Le droit international et le droit interne
 7.1 Le traité international et la Constitution française
 7.2 Le traité international et les autres sources de droit interne
 8 Application extraterritoriale du droit d'un État
 9 Limites du droit international
 9.1 Le respect des traités

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Définition
 Un traité est un contrat conclu entre plusieurs sujets
de droit international.

 L'accord écrit traduit l'expression des volontés


concordantes de ces sujets de droit, en vue de produire
des effets juridiques régis par le droit international.

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Définition
 Un traité est un contrat conclu entre plusieurs sujets de
droit international.

 L'accord écrit traduit l'expression des volontés


concordantes de ces sujets de droit, en vue de produire des
effets juridiques régis par le droit international.

 Seuls peuvent conclure ces contrats ceux qui sont dotés


d'une personnalité morale de droit international.

 Il s'agit le plus souvent des États, mais d'autres personnes


morales, comme certaines organisations internationales,
peuvent en conclure.

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OPPOSITION
TRAITÉ / CONSTITUTION
 On oppose souvent les traités, et plus généralement les
contrats, aux Constitutions.
 Les premiers sont des actes juridiques traduisant une
logique « horizontale » :
 les sujets de droit sont juridiquement égaux lorsqu'ils
contractent.
 Les secondes suivent une logique « verticale », puisque
les citoyens ne font qu'approuver ou non une
Constitution qui leur a été donnée par une autorité
hiérarchiquement supérieure.

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OPPOSITION
TRAITÉ / CONSTITUTION
 Étant de nature contractuelle, le traité peut en
principe comporter n'importe quelle clause,
d'autant plus que les principaux contractants sont
les États souverains.
 Limite : il s'agit des dispositions de la Constitution, que les
traités ne peuvent enfreindre.

 Dans la hiérarchie des normes, le traité a une valeur infra-


constitutionnelle et supra-législative.

 Il existe cependant des accords internationaux qui


encadrent la conclusion d'autres traités, le plus connu étant
la convention de Vienne de 1969, ou « traité des traités ».
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PLACE DES TRAITÉS DANS LA
HIÉRARCHIE DES NORMES
 Les traités sont, dans la hiérarchie des normes (Hans
Kelsen), inférieurs aux Constitutions, auxquelles ils
doivent être nécessairement conformes.

 Constitution algérienne

 Article 132
 Les traités ratifiés par le Président de la République, dans les
conditions prévues par la Constitution, sont supérieurs à la loi.

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Bloc
Constitutionnel

Bloc conventionnel
Traités et
conventions

Bloc de légalité
Lois et Ordonnances

Principes généraux de droit


Jurisprudence et doctrine

Règlements
Décrets et Arrêtés

Actes administratifs
Circulaires et Directives

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Place des traités dans la
hiérarchie des normes
 Cas particulier des traités communautaires :
 Selon la Cour de justice des Communautés européennes :

 les traités communautaires sont supérieurs aux Constitutions


nationales.
 les juridictions internes et le Conseil constitutionnel n'admettent
pas cette suprématie, ou tout du moins, pas explicitement.

 Si l'on suit les jurisprudences du Conseil d'État français et de la Cour de


cassation, les dispositions des traités internationaux, fussent-ils
communautaires, sont inférieures à la Constitution.

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SOURCES
DU DROIT INTERNATIONAL

 Sources principales :

 les traités internationaux, qui contiennent les obligations que les États
acceptent expressément et volontairement au moyen de traités.
 Lorsqu'une convention est élaborée, un État peut donner son consentement au
texte (qui lui devient alors opposable). Il devient « partie » à la convention. Il peut
aussi accorder son consentement à la plus grande partie du texte, mais en exclure
certaines dispositions. On parle alors de « réserve ».

 la coutume, qui dérive d'une pratique effective des États accompagnée


de l'opinio juris, (la conviction des États que cette pratique est exigée
par la loi.)

 les principes généraux du droit, qui sont communément reconnus par


les principaux systèmes légaux à travers le monde.

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SOURCES
DU DROIT INTERNATIONAL

 Sources secondaires :
 La doctrine :
 Doctrine des publicistes les plus qualifiés des différentes nations.

Elle représente l’ensemble des opinions émises par les auteurs et commentateurs des textes
législatifs ou réglementaires pris en application de la loi fiscale et des décisions de
jurisprudence, lorsqu’elles exercent une influence certaine sur le législateur ou sur l’opinion du
juge.
 la jurisprudence :
 Les décisions judiciaires (quoique même les décisions de la Cour internationale de justice ne
soient
obligatoires que pour les parties en litige et seulement dans le cas qui a été décidé - article 59
du Statut);

 Les décisions jurisprudentielles sont celles que le juge est appelé à prendre dans la cadre des
contentieux opposant les contribuables à l’administration fiscale, en vu de modifier
l’interprétation d’un texte fiscal faite par cette dernière.
 En tant que telles, elles s’imposent à l’administration, tenue de se conformer à la décision du
juge, en procédant aux corrections dictées

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LA HIÉRARCHISATION
DES SOURCES DU DROIT INTERNATIONAL
 Principe :
 Pas de hiérarchie entre les sources du droit international,

 Exception:
 la convention de Vienne sur le droit des traités de 1969 dans
ses articles 53 et 64 semble reconnaître une certaine
hiérarchie des normes internationales.
 Celle-ci est justifiée par, ce que les spécialistes du droit
international appellent le jus cogens.
 Les normes qui bénéficient du jus cogens sont censées être
impératives et primer sur toute autre norme internationale, telle que
le traité

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LE JUS COGENS
 Le jus cogens regroupe les normes impératives de
droit international général. Cette notion est définie par
la Convention de Vienne du 23 mai 1969, dans son
article 53 :
 « Aux fins de la présente Convention, une norme
impérative de droit international général est une norme
acceptée et reconnue par la communauté internationale
des États dans son ensemble en tant que norme à laquelle
aucune dérogation n'est permise et qui ne peut être
modifiée que par une nouvelle norme du droit
international général ayant le même caractère. »
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CRÉATION D'UN TRAITÉ INTERNATIONAL
 La création d'un traité international passe par les trois voies suivantes, qui sont
des conditions cumulatives :

 La négociation : les États sont représentés par des plénipotentiaires, individus


qui sont dotés des pleins pouvoirs pour pouvoir négocier. Exemple : ministre des
affaires étrangères, président de la République ;

 La signature : en général au rang ministériel. C'est la plupart du temps un


paraphe et non une signature. À ce niveau, l'État n'est toujours pas engagé, sauf
s'il s'agit d'un traité en forme simplifiée.

 La ratification : elle est faite par le Parlement, par une loi de ratification. Le
texte entre alors en vigueur, et l'État est engagé à le respecter.

 L'adhésion : Elle ne concerne logiquement que les traités multilatéraux. Elle


présente les mêmes caractéristiques que l'adoption d'un traité par la procédure
classique du double degré (soit signature et ratification) à la différence près que
l'État signataire a déjà des obligations et des droits à partir de sa signature.

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MODES D’EXPRESSION DU CONSENTEMENT À ÊTRE LIÉ
PAR UN TRAITÉ
 Le consentement d’un Etat à être lié par un traité peut
être exprimé :

 par la signature,

 l’échange d’instruments constituant un traité,

 la ratification,

 l’acceptation, l’approbation ou l’adhésion, ou

 par tout autre moyen convenu.

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LA RELATION ENTRE LE DROIT INTERNATIONAL
ET LE DROIT INTERNE
 La coexistence du droit international et du droit interne pose la question de leur rapport
hiérarchique éventuel :

 l'une des deux normes doit-elle primer sur l'autre ?

 Il existe deux positions théoriques :


 la position moniste : les règles du droit international et les règles du droit interne
s'assemblent dans un ordre juridique unique organisé selon les principes de l'organisation
pyramidale des normes théorisée par Hans Kelsen. Cette organisation peut prendre la
figure d'une domination du droit international sur le droit interne ou, au contraire,
subordonner le droit international au droit interne ou à certaines normes internes telles
que la Constitution nationale. Georges Scelle défend aussi cette position mais en la
justifiant d'une autre manière qu'Hans Kelsen.

 la position dualiste, postulée par Heinrich Triepel et Dionisio Anzilotti : le droit


international et le droit interne forment deux ordres juridiques distincts, sans relation de
subordination de l'un envers l'autre. La séparation est possible parce que l'un a pour sujet
les États et les organisations internationales, tandis que l'autre ne concerne que les
individus.

 Ainsi, en Algérie, les traités sont applicables dès leur ratification (monisme) : ils ont une
position spécifique, qui est en l'occurrence supérieure aux lois internes.

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LE POINT DE VUE DES INSTITUTIONS
INTERNATIONALES
 De manière constante, les tribunaux et cours d'arbitrage
internationaux considèrent que nul État ne peut invoquer
une règle de droit interne pour se soustraire à ses
obligations internationales. Ceci est précisé par la
convention de Vienne de 1969 (article 27).

 Le droit international s'impose donc à l'État, même si une


règle de droit interne lui est contradictoire.

 Cela ne signifie pas que le juge international peut annuler


une règle de droit interne. Il se contente de la rendre
inefficace lorsqu'elle produit des effets sur le plan
international.

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LE POINT DE VUE DES ÉTATS ET DES JURIDICTIONS
INTERNES
 Les pratiques varient selon le niveau de norme
considéré (constitution, loi, coutume) et le
régime :

 primauté de la règle internationale, y compris par
rapport à une loi interne ultérieure, ou

 simple reconnaissance à égalité avec la norme interne.

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LE DROIT INTERNATIONAL ET LA LOI INTERNE
 En général, les États reconnaissent l'applicabilité du droit
international en ordre interne.
 Ainsi la règle Pacta sunt servanda est inscrite dans le
préambule à la Constitution française de 1946, qui est
toujours une règle constitutionnelle : « La République
française, fidèle à ses traditions, se conforme aux règles du
droit public international », formulation qui inclut la coutume
internationale. Les traités doivent toutefois être ratifiés ou
approuvés, publiés et appliqués par l'autre partie (article 55 de
la Constitution de 1958).
 En Allemagne et en Italie, la coutume internationale est
également applicable directement, mais il faut promulguer
une loi pour qu'un traité entre en vigueur. La différence entre
la ratification dans un cas et la promulgation d'une loi dans
l'autre se situe au niveau de la force de la norme.
 En Algérie, les traités ont une force supérieure à la loi.

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LE DROIT INTERNATIONAL ET LA LOI INTERNE
 En Allemagne et en Italie, en revanche, le traité n'a qu'une valeur
égale à la loi et pourrait en principe être abrogé par une simple
loi.

 En Angleterre, le droit international, notamment coutumier,


s'applique en vertu de la doctrine de Blackstone (1765).

 Toutefois, le droit interne l'emporte en cas de conflit. Si certains


traités s'appliquent directement, il a fallu une loi pour intégrer
en 1998 la Convention européenne des droits de l'homme dans le
droit anglais (Human Rights Act).

 Aux États-Unis, les traités aux dispositions précises et


inconditionnelles sont supérieurs aux lois antérieures, mais leur
rapport aux lois postérieures dépend de la volonté manifestée par
le Congrès.
Notions sur les traités_Benmouhoub 2009 20
LIMITES DU DROIT INTERNATIONAL
 Le droit international se distingue des droits nationaux par
l'absence d'une structure centralisée chargée de faire
respecter son application.

 L'absence de gendarme international a amené certains


auteurs à douter que le droit international soit
véritablement du droit.

 Il existe cependant plusieurs cours de justice


internationale, ainsi que certains tribunaux d'arbitrage ad
hoc qui appliquent le droit international. On pense
principalement à la Cour internationale de justice (CIJ).
Notions sur les traités_Benmouhoub 2009 21
CONVENTION DE VIENNE SUR LES TRATES 22
Références

Vienne le 23 mai 1969

CONVENTION DE VIENNE SUR LES TRATES 23


Partie I
Introduction
 Portée de la Convention :

 La Convention s’applique aux traités entre Etats


uniquement

CONVENTION DE VIENNE SUR LES TRATES 24


Notions essentielles
 Expressions employées:

 l’expression «traité» s’entend d’un accord


international conclu par écrit entre Etats et régi par
le droit international, qu’il soit consigné dans un
instrument unique ou dans deux ou plusieurs
instruments connexes, et quelle que soit sa
dénomination particulière;

CONVENTION DE VIENNE SUR LES TRATES 25


Notions essentielles
 Expressions employées:

 les expressions «ratification», «acceptation»,


«approbation» et «adhésion» s’entendent, selon le cas,
de l’acte international ainsi dénommé par lequel un Etat
établit sur le plan international son consentement à
être lié par un traité

CONVENTION DE VIENNE SUR LES TRATES 26


Notions essentielles
 Expressions employées:

 l’expression «pleins pouvoirs» s’entend d’un document


émanant de l’autorité compétente d’un Etat et
désignant une ou plusieurs personnes pour représenter
l’Etat pour la négociation, l’adoption ou
l’authentification du texte d’un traité, pour exprimer le
consentement de l’Etat à être lié par un traité ou pour
accomplir tout autre acte à l’égard du traité.

CONVENTION DE VIENNE SUR LES TRATES 27


Pleins pouvoirs
 En vertu de leurs fonctions et sans avoir à produire de pleins
pouvoirs, sont considérés comme représentant leur Etat :

 les chefs d’Etat,


 les chefs de gouvernement et
 les ministres des affaires étrangères, pour tous les
actes relatifs à la conclusion d’un traité;
 les chefs de mission diplomatique, pour l’adoption du
texte d’un traité entre l’Etat accréditant et l’Etat
accréditaire;
 les représentants accrédités des Etats à une
conférence internationale ou auprès d’une organisation
internationale ou d’un de ses organes, pour l’adoption
du texte d’un traité dans cette conférence, cette
organisation ou cet organe.

CONVENTION DE VIENNE SUR LES TRATES 28


Notions essentielles
 Expressions employées:

 l’expression «Etat tiers» s’entend d’un Etat qui n’est pas


partie au traité.

CONVENTION DE VIENNE SUR LES TRATES 29


Notions essentielles
 Expressions employées:

 l’expression «organisation internationale» s’entend d’une


organisation intergouvernementale.

CONVENTION DE VIENNE SUR LES TRATES 30


Accords internationaux n’entrant pas dans le cadre
de la présente Convention
 La convention ne s’applique pas:

 aux accords internationaux conclus entre des Etats et


d’autres sujets du droit international ou entre ces
autres sujets du droit international,

 aux accords internationaux qui n’ont pas été conclus par


écrit

CONVENTION DE VIENNE SUR LES TRATES 31


CONVENTION DE VIENNE SUR LES TRATES 32

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