C’est souvent le premier type de communication développé par l’entreprise car elle
vient en support de sa démarche de vente
1.2 La communication corporate ou communication institutionnelle
Cette communication s’appuie sur les valeurs de l’entreprise et non pas sur les spécificités
du produit ou de la marque. Elle décrit les performances de l’entreprise, son rôle social, sa
technicité, ses résultats commerciaux, son management, son éthique.
L’administration est au service du bien public et de l’intérêt général. Pour rédiger avec
objectivité, vous veillerez à supprimer de vos écrits toute expression subjective,
émotionnelle d’où l’emploi de l’expression « J’ai l’honneur ». Celle-ci peut se situer aussi
bien en début de lettre, en milieu ou en fin de lettre.
Cependant, « J’ai le plaisir de, Il m’est agréable » sont des expressions personnelles
admises.
Altesse Royale ou Madame sont utilisés lorsqu’on s’adresse à une grande duchesse.
Maître s’utilise pour les avocats et les notaires.
Monseigneur est utilisé lorsqu’on s’adresse directement à :
— un grand-duc
— un prince
— un évêque
— des prélats
Pour les noms se terminant par une finale autre que –eur le féminin se construit
normalement par l’adjonction d’un -e à la finale,
Exemple : une adjointe, une agente, une artisane, une avocate, une cheminote, une
commise, une consule, une consultante, une écrivaine, une générale, une intendante, une
laborantine, une lieutenante, une magistrate, une présidente, une sergente, une
substitute…
Conclusion : dans ces conditions, aussi, en tout cas, en tout état de cause, en
conclusion, en conséquence, par conséquent, en définitive, en résumé, en somme,
ainsi, pour terminer, pour conclure, dès lors, finalement, donc
Explication : autrement dit, ce qui revient à dire, ainsi, c’est-à-dire, en d’autres
termes, à savoir, soit, aussi (+ inversion), c’est pourquoi, de ce fait, en
conséquence, par conséquent, pour toutes ces raisons37
Opposition : cependant, contrairement à, d’un côté/d’un autre côté, d’une
part/d’autre part, en revanche, mais, néanmoins, par contre, pourtant, toutefois, à
l’opposé, au contraire, alors que, malgré que, or
Principe : d’une façon générale, d’une manière générale, en général, en règle
générale, en principe, en tout état de cause, en tout cas, dans tous les cas, à tous
égards
Référence : précité, susmentionné, susvisé, dont mention ci-dessus, visé en
référence, cité en référence, ci-dessus référencé, dont il est question, en question,
dont il s’agit
Restriction/exclusion: à l’exception de, excepté, en dépit de, pour autant que,
sauf, sauf pour, sauf que, sauf si, sans que, sans préjudice de, sous réserve de,
hormis, à l’exclusion de, cependant, néanmoins, toutefois, mis à part
Temps/délai : tout d’abord, en premier lieu, en second lieu, ensuite, enfin,
actuellement, à l’avenir, à votre meilleure convenance, aussitôt que possible,
d’abord, dans l’immédiat, dans le meilleur délai possible, dès maintenant,
désormais, dorénavant, d’ores et déjà, sans délai, sans tarder, dans un délai de,
au fur et à mesure que, dès que les circonstances le permettront, le moment venu,
entre-temps, une fois que, en attendant que, à compter de, à dater de
Transition : au demeurant, d’ailleurs, par ailleurs, enfin, d’autre part, du reste,
en attendant, en fait, pour ce qui est de, quant à, en ce qui concerne/touche, en
somme, or, alors, ensuite, du reste
389
Mise en situation
Evaluation
3.1. L’arrêté
A quoi sert-il ?
C’est un acte qui possède une portée réglementaire. Il créé des droits et des obligations
pour le signataire et le destinataire. L’arrêté relève de la communication externe.
Il peut concerner un agent (avancement d'échelon ou de grade, nomination, délégation de
signature, attribution d'un logement) ou déterminer la composition d’une instance paritaire
(Les arrêtés sont transmis au contrôle de légalité du préfet s'ils ont pour objet :
- la nomination;
- les avancements de grade ou d'échelon;
- les sanctions soumises à l'avis du conseil de discipline ;
- le licenciement.
Que doit-il mentionner?
L’arrêté doit mentionner:
- un titre ;
- la fonction de l’auteur et ses distinctions honorifiques nationales ;
- les visas (ou attendus) concernant les textes en application desquels est pris l’arrêté
(l'ordre des visas respectera la hiérarchie et la chronologie des normes);
- les considérants rappelant les faits ou circonstances motivant la prise de décision ;
- la mention "arrête";
- des articles numérotés, avec l’obligation de ne faire figurer qu’une seule règle par article
;
- les voies de recours administratif;
- la liste des fonctionnaires chargés de l’exécution de l'arrêté;
- la date de l'arrêté et la signature.
Arrêté DRH/SGPEP/04-32
Portant avancement de grade et classement indiciaire de Monsieur
PIGNON en qualité d'agent technique qualifié territorial du service
d’incendie et de secours du Calvados
Notifié le ---/-----2013
Le président
Michel GRANGER
3.2. La délibération
A quoi sert-elle ?
C’est un acte juridique matérialisant les décisions du conseil d’administration et du bureau
exécutif d’une institution. La délibération relève de la communication externe.
Que doit t-elle mentionner ?
La délibération doit mentionner :
- un titre ;
- les visas (ou attendus) concernant les textes en application desquels est pris la
délibération (l’ordre des visas respectera la hiérarchie et la chronologie des normes) ;
- les considérants rappelant les faits ou circonstances motivant la prise de décision ;
- un exposé ;
- la signature du président du conseil d’administration.
Elle s’achève par une formule reprenant le titre exact de la délibération.
Monsieur le Maire indique que pour financer les équipements publics de la commune,
une nouvelle taxe remplaçant la taxe locale d’équipement et la participation pour
aménagement d’ensemble a été créée. Elle sera applicable à compter du 1er mars 2012.
Elle est aussi destinée à remplacer, au 1er janvier 2015, les participations telles que,
notamment, la participation pour voirie et réseaux (PVR), la participation pour
raccordement à l’égout (PRE).
2° Les commerces de détail d’une surface de vente inférieure à 400 mètres carrés ;
1° Les surfaces des locaux à usage d’habitation principale qui ne bénéficient pas de
l’abattement mentionné au 2° de l’article L. 331-12 et qui sont financés à l’aide du
prêt ne portant pas intérêt prévu à l’article L. 31-10-1 du code de la construction et
de l’habitation (logements financés avec un PTZ+) à raison de 40 % de leur
surface ;
La présente délibération est valable pour une durée de 3 ans (soit jusqu’au 31 décembre
2014). Toutefois, le taux et les exonérations fixés ci-dessus pourront être modifiés tous les
ans.
Elle est transmise au service de l’État chargé de l’urbanisme dans le département au plus
tard le 1er jour du 2ème mois suivant son adoption.
Association XXXXXX
Adresse
Code Postal Ville
Sont Présents :
« Nom, prénom de chaque personne présente », « Adresse »
« Nom, prénom de chaque personne présente », « Adresse »
« Nom, prénom de chaque personne présente », « Adresse »
« Nom, prénom de chaque personne présente », « Adresse »
Puis il rappelle que l’assemblée générale constitutive est appelée à statuer sur l’ordre du
jour suivant :
-présentation du projet de constitution de l’association ;
-présentation du projet de statuts ;
-adoption des statuts ;
-désignation des premiers membres du conseil (1) ;
-reprises des actes passés pour le compte de l’association en formation (1) ;
-pouvoirs en vue des formalités de déclaration et publication.
Après quoi, personne ne demandant plus la parole, le président met successivement aux
voix les délibérations suivantes.
1ère délibération : L’assemblée générale adopte les statuts dont le projet lui a été soumis.
Cette délibération est adoptée à l’unanimité.
Attention : Si cette délibération n’est pas adoptée à l’unanimité, il faut indiquer quelles
sont les personnes ayant voté le projet de statuts, car elles seules vont devenir membres
de l’association et participer aux votes des délibérations suivantes.
Conformément aux statuts, cette désignation est faite pour une durée expirant lors de
l’assemblée générale qui sera appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le
« date ».
Signature
Prénom NOM
18000 BOURGES
"Affaire suivie par ..." Cette mention permet au correspondant de connaître son inter-
locuteur. Elle figure sous le timbre, ainsi que le numéro de poste et le numéro
d'enregistrement.
Exemple: DOVS n° 282/94
l'objet figure à gauche. C'est la mention très succincte de la question traitée.
Exemple: Réunion de préparation de la rentrée 1994
Rappel: une lettre ne traite que d'un objet.
la référence se place sous l'objet. C'est un rappel des documents antérieurs auxquels se
reporte le rédacteur.
Exemple: Votre lettre ART n 0 16 du 15 septembre 1993
Rappel: ne pas multiplier les références.
les pièces jointes : leur nombre est porté au bas de la première page du texte à gauche.
Joindre en annexe les documents auxquels on se réfère si ce sont des textes anciens ou peu
diffusés; s'il s'agit de textes du RLR, indiquer leur référence B.O. (N° et date).
la signature: Soit le détenteur de l'autorité signe, soit il s'agit d'un autre signataire. Dans ce
dernier cas, plusieurs cas de figure se présentent :
la signature par délégation: cette mention ne peut être utilisée que lorsque le signataire
possède bien ce pouvoir et uniquement dans les domaines prévus par un arrêté. La
délégation peut être donnée pour une durée déterminée ou permanente. La signature est
précédée et suivie des indications de titre et de patronyme de l'intéressé.
Exemple : Pour le Recteur et par délégation
Le Secrétaire Général de l:4cadémie Monsieur X
N.B. : Le titre ne doit pas apparaître s'il est déjà mentionné dans la suscription.
la signature par autorisation est le pouvoir donné à une personne de signer une catégorie
de pièces (lettres, bordereaux ...) relevant de son service.
Exemple : Pour le Recteur et par autorisation
Le Chef de la Division du Personnel
Monsieur Y
la signature pour ordre est usitée par le fonctionnaire qui signe à la place de son chef
direct, momentanément empêché ou absent.
La lettre en forme personnelle est destinée à une personne n'appartenant pas à l'Administration.
Elle peut également être employée entre deux services si on veut insister sur le caractère
personnalisé et courtois de la correspondance. Comme dans la lettre en forme administrative, sont
mentionnés: le timbre, le lieu d'origine, la date et le numéro d'enregistrement.
Cependant, elle ne présente ni objet, ni références.
Elle débute par une formule d'appel: Monsieur, Madame, Mademoiselle, et se termine par une
formule de politesse: Veuillez agréer, Monsieur, Madame, Mademoiselle, l'expression de ma
considération distinguée...
rédaction adoptée par le législateur pour les mesures transitoires les projets suivants :
- l’extension de moins de 1 000 m² de la surface de vente d’un magasin unique de commerce de
détail ayant déjà atteint le seuil de 1 000 m² ou devant le dépasser par la réalisation du projet ;
- l’extension de moins de 1 000 m² de la surface de vente d’un ensemble commercial ayant déjà
atteint le seuil de 1 000 m² ou devant dépasser ce seuil par la réalisation du projet.
Les projets ci-dessus qu’ils soient situés ou non dans une commune de moins de 20 000
habitants, dès lors que leur réalisation n’implique pas l’obtention d’un permis de construire,
sont dispensés d’autorisation d’exploitation commerciale et ne peuvent pas, le cas échéant, faire
l’objet d’un avis par la CDEC ou par la CNEC dans le cadre du dispositif dérogatoire explicité aux
pages 3 et 4 de la circulaire.
A titre d’exemple, un projet d’extension de 950 m² d’un magasin d’une surface de vente
initiale de 8 000 m² n’a pas à être soumis, jusqu’à la date d’entrée en vigueur de la loi, à
autorisation d’exploitation commerciale.
Pour la mise en œuvre de la procédure de consultation dérogatoire, il convient de se référer
au tableau suivant :
Population de la commune Permis de construire requis Possibilité de déclenchement
pour la réalisation du projet de la procédure de
consultation dérogatoire
< à 20 000 habitants OUI OUI
< à 20 000 habitants NON NON
≥ à 20 000 habitants OUI NON
≥ à 20 000 habitants NON NON
En revanche, on notera qu’après la date d’entrée en vigueur de la loi un tel projet devra
faire l’objet d’une autorisation de la CDAC au titre du 2° du I de l’article L. 752-1.
Par ailleurs, le dispositif dérogatoire tel qu’il est prévu aux alinéas 3 à 9 du XXIX de
l’article 102 de la loi LME s’inscrit dans le cadre plus général de la procédure d’instruction du
permis de construire. Il consiste pour l’autorité compétente chargée de cette instruction de
recueillir l’avis de la CDEC afin qu’elle se prononce sur la conformité du projet aux critères
énoncés à l’article L. 752-6 du code de commerce.
A ce titre, l’article R 423-59 du code de l’urbanisme relatif aux délais et conditions
d’émission des avis ou accords des personnes publiques, services ou commissions intéressés dans
le cadre de l’instruction des demandes de permis de construire dispose que : « …les services,
autorités ou commissions qui n’ont pas fait parvenir à l’autorité compétente leur réponse motivée
dans le délai d’un mois à compter de la réception de la demande d’avis sont réputés avoir émis un
avis favorable »
Le directeur,
Jean-Christophe Martin
3.5. Le bordereau
Définition
Ce document est destiné à l'acheminement des pièces d'un service administratif à un autre, chaque
fois que cette transmission n'implique pas de commentaires qui justifieraient la rédaction d'une
lettre d'accompagnement.
Présentation du document
- les mentions habituelles de la correspondance administrative figurent sur ce document
(timbre, lieu d'origine et date, suscription, objet, référence, affaire suivie par ... et ; numéro
d'enregistrement),
- un texte scindé en 3 colonnes :
- une colonne pour l'indication du nombre de pièces
- une colonne pour la désignation des pièces (qui doit être suffisamment détaillée)
- une colonne pour les observations.
Le recours au bordereau est surtout utile
- lorsque la transmission comporte plusieurs pièces, le double du bordereau permet au service
expéditeur de conserver une trace des documents transmis,
- dans le cas d'un envoi conjoint, d'éviter les confusions en regroupant les documents ayant trait au
même objet,
- lorsque la pièce transmise est un original, le double du bordereau permet de situer rapidement le
détenteur de
la pièce en question.
Dans la colonne "observations", les mentions suivantes peuvent être portées: - copie à ... :
indiquant la liste des destinataires
- pour attribution : dans ce cas, l'expéditeur se dessaisit définitivement des pièces et le destinataire
doit statuer sur l'affaire. Eventuellement peut figurer la mention: en vous priant de bien vouloir me
tenir informé de votre décision ou de la suite donnée à cette affaire.
- pour information : le destinataire n'a pas à intervenir, mais peut conserver pour son information
les pièces qui lui sont transmises
- à toutes fins utiles: le destinataire est libre de donner suite ou non à l'affaire
- en communication: dans ce cas, le destinataire doit renvoyer le document à l'expéditeur après en
avoir pris connaissance
- pour suite à donner: le destinataire est obligé de donner une suite, mais ne rend pas compte
- pour .avis: le destinataire doit donner un avis motivé sur l'affaire qui lui est soumise
pour signature ou pour visa : transmission à une autorité hiérarchique qui devra signer le
document ou y apposer son visa
- pour éléments de réponse: le destinataire devra fournir sous forme de note ou de lettre les
informations nécessaires au service expéditeur afin de lui permettre de rédiger la réponse à une
question posée.
- pour éléments de réponse: le destinataire devra fournir sous forme de note ou de lettre les
informations nécessaires au service expéditeur afin de lui permettre de rédiger la réponse à une
question posée.
BORDEREAU D’ENVOI
(L’utilisation de ce bordereau est obligatoire pour la transmission des dossiers ou de pièces
complémentaires)
ORGANISME DE FORMATION :
N° Action :
Réception Région le :
3.6. La circulaire
Définition
Un même document, note ou lettre, peut être adressé individuellement à plusieurs personnes. Ce
document, qui permet à l'information de "circuler" est appelé circulaire. Les caractéristiques
attachées à la lettre s'appliquent également à la circulaire.
Spécificité de la circulaire
Son texte doit s'adresser à la fois à tous et à chacun. Le traitement de texte permet aujourd'hui ce
genre d'exploit en autorisant des textes de portée générale dans lesquels on peut insérer des
informations différentes selon les diverses catégories de destinataires.
Tous les biens immobiliers contrôlés par les établissements publics nationaux doivent
avoir fait l’objet:
d’un recensement,
d’une évaluation, au coût d’acquisition ou de production, lorsque celui-ci est
déterminable, ou, dans le cas contraire, en valeur de marché,
d’une comptabilisation régulière à l’actif de son bilan.
Dans le cas d’une évaluation en valeur de marché, la valorisation comptable n’est pas
l'information, la note doit être brève et concise: son but est de faire gagner du temps au lecteur;
elle doit résumer de façon synthétique l'ensemble de la question; logique: elle doit situer le
problème, exposer clairement les arguments ou les faits, les discuter et conclure en proposant des
solutions aux problèmes évoqués.
Présentation du document
La note obéit aux règles communes aux autres documents administratifs. Les mentions habituelles
figurent (timbre, objet, référence), seul le libellé de la suscription change. Il comporte le mot
NOTE suivi du destinataire qualifié par son titre. Formule de présentation: Note à l'attention de ...
Les différents types de notes :
- la note de service est couramment utilisée. Son but est d'informer tout ou partie du personnel
d'une disposition officielle concernant l'organisation du service.
- la note explicative reprend un sujet déjà traité et y ajoute des explications. Elle sert à donner au
destinataire des précisions qui lui permettront d'agir.
- la note impérative, plus directe et plus sèche que la note explicative, constate des erreurs ou des
manquements.
- la note de synthèse consiste à rédiger un document clair, précis et cohérent à partir
d'informations diverses, provenant de sources différentes, voire contradictoires. Les décisions sont
souvent prises à partir de notes de synthèse.
COMPTE-RENDU
REUNION N° …
NOM – LOGO INTITULÉ DE LA TR
DATE DE LA
DE LA STRUCTURE REUNION A
REUNION :
M
De quoi traite cette réunion ? E
OBJET
Quel est son ordre du jour ? DE
C
O
M
PT
E-
RE
ND
U
Le
co
mpt
e-
ren
du
per
met
d’a
voir
une
synthèse écrite des échanges survenus au sein de l’équipe, d’avoir une trace des réflexions
et des décisions prises. Il est validé par le « président de séance » (celui qui anime, celui
qui
3.9. Le rapport
Définition
C'est une des manières dont on rend compte à une autorité responsable d'une question importante
en lui proposant des solutions. C'est un document qui sert, à partir de l'étude d'un problème ou de
l'analyse d'une situation, à proposer une action. Il se différencie de la note qui expose toujours
brièvement des affaires courantes comme du compte-rendu et du procès verbal qui se bornent à
décrire ce qui s'est passé. Le rapport s'appuie sur des faits, événements ou actions décrits pour
dégager certaines informations qui permettront au rédacteur de donner un avis motivé et de
conseiller une action. Le rapport requiert des qualités de synthèse, de précision et de clarté
comparables à celles de la note ou du compte-rendu.
Présentation du document
On retrouve les mentions habituelles des autres documents administratifs : timbre, date et lieu,
objet, référence. Il arrive parfois que l'on trouve l'objet du rapport incorporé dans le titre.
Exemple : Rapport à l'attention de Monsieur le Recteur sur la préparation de la rentrée scolaire.
Schéma
Le rapport est structuré et présente un plan logique avec une introduction, un développement et
une conclusion :
- l'introduction pourra comporter la référence aux faits ou aux instructions qui sont à l'origine du
document.
Un véritable exposé peut être nécessaire pour bien faire connaître l'objet du rapport. Néanmoins,
l'introduction doit être la plus concise possible,
- le développement, dont le nombre de parties sera adapté à chaque cas particulier, pourra indiquer
les conséquences de ces faits et examiner diverses solutions possibles,
- la conclusion exposera éventuellement des propositions de décision.
Le rapport se termine souvent par une formule d'usage appelant la décision du destinataire.
Exemple: si ces propositions recueillent votre agrément, je vous serais reconnaissant de bien
vouloir me renvoyer le présent rapport revêtu de votre approbation.
Différents types de rapports
- d'activité
- d'opportunité
- d'évaluation pédagogique,
- d'inspection,
- de jury…
Les qualités requises
Le rapport doit reposer sur des faits précis, des idées rationnelles et proposer des solutions
recevables.
Le rédacteur relatant des faits ou des idées doit d'abord s'efforcer de produire un document
objectif: en ne se fondant que sur des données vérifiées et tenues pour exactes (on n'affirme rien
qu'on ne puisse justifier), complet:
en n'omettant aucun aspect de la question traitée, et synthétique: en examinant les différentes
données de la question pour les présenter sous la forme d'un ensemble cohérent.
RAPPORT DE MISSION
DE MR SAID ABDOU SALIME, ITTC TRAINEE
C'est dans ce cadre, que j'ai participé aux activités avec trois autres collègues à titre
d'Experts Facilitateurs : Serge Duhamel,de l'Organisation Mondiale des Douanes, Louis
Mauron, douanier Suisse et expert indépendant et Birgit Viohl expert de la CNUCED en
matière de facilitation des échanges.
Déroulement du programme
- Mercredi 13 mai : tenue d' une réunion avec les principaux responsables du
ministère en charge du commerce, afin de faire le point des préparatifs.
1. Résultats
État de conformité
2. Mesures conformes
Elles comprennent:
Rétention
Possibilité de renvoi de la marchandises à l’exportateur
Traitement avant l’arrivée
Séparation de la mainlevée et des procédures de dédouanement
Droit de faire appel
Acceptation des renseignements disponibles sur le plan commercial et des copies
de documents
Elles comprennent:
Disciplines sur les taxes et redevances
La gestion / Analyse des risques
Publication des lois, règlements et décisions juridiques et administratives
Consultations préalables sur les textes de lois
Consultations réguliers
Réexamen/Réduction des formalités et des prescriptions
4. Mesures non-conformes
Exemples:
Envois accélérés
Négociants agréés
Contrôle après dédouanement (audit)
Établissement et publication des temps moyens nécessaires à la mainlevée
Publication sur Internet
Intervalle entre la publication et l’entrée en vigueur
Guichet Unique
Le point d’information inexistant
Mise en place d’un comité nationale sur la facilitation des échanges à l’intérieur du
forum (FNDPC) :
Prise de conscience élevé des problèmes et obstacles qui entravent une meilleure
efficacité des opérations liées aux échanges commerciaux
Meilleure compréhension des mesures proposés,
Le Maire de ......................................
Le Président .....................................
à Monsieur Le Président
du Centre de Gestion de la FPT des
Landes
Service Commission de Réforme
Maison des communes
175, place la caserne Bosquet – BP 30069
40002 Mont de Marsan cedex
le.........................................................
Monsieur le Président,
ou :
le Maire,
le Président,
3.11. La procuration
La procuration bancaire est un mandat. C'est un acte qui permet à une personne, ppelée
le mandant, de donner à une autre personne, appelée le mandataire, le pouvoir d'agir
pour son compte et en son nom. La signature d'une procuration s'effectue uniquement
en agence.
Les caractéristiques
document.
Nom Prénom
Adresse
Code postal / Ville
N° Tél.
Nom Prénom ou raison sociale du destinataire
Adresse
Code postal / Ville
Objet : Procuration
Signature
Entre :
1/ La société
engage à compter du M/Mme X dans le cadre d'un contrat à durée déterminée afin d'aider la
société à réaliser la tâche suivante : (décrire de façon précise l'objet du contrat), en raison d'un
surcroît temporaire d'activité résultant de
2/ Le présent contrat qui prend effet le est conclu pour une durée de (semaines/mois) et prendra
fin automatiquement le (inclu).
M/Mme X exécutera la tâche ci-dessus mentionnée sur le poste de travail suivant :
Avec la qualification de
3/ Le poste confié à M/Mme X figurant sur la liste des postes présentant des risques particuliers,
il bénéficiera d'une formation renforcée à la sécurité ainsi que d'un accueil et d'une information
adaptés.
5/ Le contrat de travail pourra être renouvelé une fois pour une durée déterminée au plus égale à
dans des conditions qui feront l'objet d'un avenant soumis au salarié préalablement au terme
initialement fixé.
7/ M/Me X aura droit à des congés payés calculés selon les dispositions de la
convention collective.
A l'issue du présent contrat, M/Mme X aura doit à une indemnité de fin de contrat égale à
6 % du montant de sa rémunération totale brute, selon les dispositions de l'article L 122-3-4 du
code du travail.
9/ M/Me X bénéficiera de tous les droits et avantages reconnus aux salariés de la Société, résultant
des usages, du Code du travail, de la Convention Collective ..........(la nommer).
Elle portera sur la part de la formation en entreprise relative aux compétences mises
en
œuvre.
Les annexes -5 à 8 pages-
Elles visent à illustrer certains aspects du dossier. Elles doivent avoir un lien direct
avec le travail présenté et à servir notamment à la compréhension de l’étude de cas.
3.13. Le memo
Un mémorandum ou mémo est un document ou autre communication qui aide la
mémoire par enregistrement d'événements ou d'observations sur un sujet dans une
organisation :
indications plus ou moins détaillées données par un cadre à un de ses collaborateurs
en vue de coordonner une production,
ou rappel de faits visant à justifier ou rétablir le déroulement exact d'une action.
De (From) : c'est votre adresse électronique, la plupart du temps vous n'aurez pas à
remplir ce champ car il est généralement défini par le client de messagerie selon vos
préférences
A (To) : ce champ correspond à l'adresse électronique du destinataire
Objet (Subject) : il s'agit du titre que votre destinataire verra lorsqu'il voudra lire le
courrier
Cc (Copie Carbone) : cela permet d'envoyer un mail à de nombreuses personnes en
écrivant leurs adresses respectives séparées par des virgules
Bcc (Blind Carbon Copy, traduisez Copie Carbone Invisible, notée Cci, parfois
Copie cachée) : il s'agit d'une simple Copie Carbone à la différence près que le
destinataire ne voit pas dans l'en-tête la liste des personnes en copie cachée
Message : c'est le corps de votre courrier
La fonction Copie Carbone permet de mettre en copie des personnes non concernées
directement par le message et que vous souhaitez mettre au courant du contenu du
message ou bien du fait même d'avoir envoyé le courrier au(x) destinataire(s).
La fonction Copie Carbone Invisible permet de mettre en copie des personnes sans que
quiconque des destinataires ou bien des destinataires cachés ne voient qu'ils sont en
copie. Il est généralement recommandé lors de l'envoi de mail à de nombreuses personnes
de les mettre en Copie Carbone Invisible afin d'éviter qu'un des destinataires ne réponde
à tout le monde ou bien ne constitue une liste d'adresses. Les autres fonctions de la
messagerie sont notamment:
Fichier attaché, Pièces jointes (Attached Files, Attachments) : vous pouvez
"attacher" un fichier à votre courrier en tapant l'adresse absolue de son
emplacement
Signature : si votre logiciel le permet vous pouvez définir une signature, c'est-à-
dire quelques lignes de texte qui seront ajoutées à la fin du mail
Que faire d'un message
Les opérations sur les mails sont multiples :
Nouveau (New) : écrire un nouveau message
Supprimer (Erase, Delete, Remove) : effacer un message
Stocker, Archiver (Store, Backup) : copie un message dans un endroit plus sûr...
Imprimer (Print) : imprime un message
Répondre (Reply) : envoie un message de réponse à l'expéditeur (en incluant
parfois son propre message dans le corps du document, avec chaque ligne précédée
du signe ">" et "Re:" suivi de son sujet en guise de titre pour montrer qu'il s'agit
d'une réponse). Le bouton Répondre à tous (en anglais Reply All) permet d'envoyer
une réponse à l'expéditeur ainsi qu'à toutes les autres personnes qu'il avait mis en
destinataire ou en copie.
Faire suivre (Forward) : fait suivre le message à quelqu'un d'autre en indiquant que
le message provient de vous. Le sujet est généralement précédé de Fwd: pour
indiquer qu'il s'agit d'un message que l'on a fait suivre.
Rediriger, Transmettre, Acheminer (Redirect, Transmit) : fait suivre le message à
quelqu'un d'autre en indiquant la provenance d'origine du message. Le sujet est
généralement précédé de Tr: pour indiquer qu'il s'agit d'un message que l'on a
transmis.
Remarques concernant l'utilisation du courrier électronique
Afin de faire un bon usage du courrier électronique, les pratiques suivantes sont
recommandées :
enregistrer régulièrement les messages sur le disque dur
supprimer régulièrement les fichiers qui encombrent inutilement le serveur
respecter la Nétiquette
ne pas envoyer de publicité
rappeler dans le corps du message les principales lignes du message auquel vous
répondez
éviter de rapporter le message en entier
utiliser les smiley
Communiqué de presse
Date
Photo
Genre littéraire
Titre
de Nom de l’auteur
Le livre
Faites un résumé du livre sur une dizaine de lignes. Rédigez-le de manière à ce que le
journaliste puisse reprendre vos propos in extenso ou presque. Un communiqué obligeant le
journaliste à « faire le travail » est rarement repris quand l’auteur est inconnu.
Si vous avez un blog, un site, donnez son adresse.
Indiquez ensuite les informations pratiques :
ISBN - Nombre de pages - Format du livre - Prix (en euros TTC)
Date de première parution
L’auteur
Brossez un portrait rapide de vous-même (à la troisième personne). Si vous jugez qu’un élément
de votre biographie peut attirer l’attention du journaliste, n’hésitez pas (métier, notoriété…). Si
vous êtes en région, indiquez la commune où vous habitez.
Indiquez ce qui vous a amené à écrire, quelles sont vos lectures, vos goûts littéraires, vos
inspirations… Bref, tout ce qui peut le cas échéant intéresser le journaliste.
Actualité
Si vous participez à une fête ou un salon littéraire, précisez (sans omettre les dates).
Si vous projetez des séances de dédicace chez des libraires, donnez les noms et adresses des
libraires ainsi que les dates. Si vous avez un nouveau projet de livre en cours, parlez-en.
Contact
Indiquez votre nom, une adresse mail, un numéro de téléphone pour vous joindre, le nom de
l’édition (le vôtre si vous n’avez pas choisi de nom particulier).
Mise en situation
Post test
4.1. Pré-test
Les noms des points cardinaux qui expriment une direction, une orientation, une position
par rapport à un autre point, s’écrivent avec une minuscule :
— Ils se sont dirigés vers le nord-est.
— L’architecte prévoit d’exposer la terrasse au sud.
— Le nord de la Guinée est une région des savanes.
Si le COD est placé avant un verbe réfléchi (le sujet effectue lui-même l’action) ou un
verbe réciproque (deux ou plusieurs sujets agissent l’un sur l’autre), il y a accord du
participe :
— La question que nous nous sommes posée.
— La main qu’ils se sont serrée.
Si le COD est placé après un verbe réfléchi ou un verbe réciproque, le participe est
invariable :
— Nous nous sommes posé cette question.
— Ils se sont serré la main.
Le participe passé des verbes pronominaux de sens passif s’accorde en genre et en
nombre:
— Les pommes se sont bien vendues. (ont été bien vendues)
— Ces livres se sont beaucoup lus. (ont été beaucoup lus)
Post test
nouvelle piste de réflexion à partir du sujet initial. Reformulez cette nouvelle piste, cette
ouverture, comme s'il s'agissait d'un nouveau sujet d'essai argumentatif.
Les deux principes qui suivent sont d’ordre méthodologique; ils concernent l’étape qui
précède toute démarche de rédaction.
5.4.1 Bien évaluer l’objet de la communication
■ Cerner le mandat de rédaction
On s’interrogera sur le contexte global de la communication, sur les besoins d’information
des usagers et sur le type de document à produire.
■ Déterminer le profil des usagers visés par le document
5.4.2 Organiser l’ensemble du projet de rédaction
■ Établir un échéancier de rédaction détaillé
On prendra en compte différentes étapes dont : la rédaction, la validation,
l’impression, la mise en ligne, la diffusion et l’évaluation.
5.5. Mettre l’usager au centre de la communication administrative
Les trois principes qui suivent sont d’ordre relationnel; ils concernent la relation directe
entre l’Administration et l’usager.
5.5.1. Personnaliser la communication
■ S’adresser directement à l’usager
Exemples : On utilisera le pronom vous pour désigner l'usager et nous pour désigner le
service administratif concerné. De même, le rédacteur emploiera le pronom nous,
éventuellement je dans le cas particulier d’une lettre. On pourra recourir à l’impératif ou à
l’infinitif pour donner des consignes, des directives ou des recommandations à caractère
général. À noter que l’impératif établit une relation plus personnalisée avec l’usager :
Faites-nous parvenir votre demande à l’adresse suivante…; Joignez votre déclaration de
revenus au formulaire ci-joint.
■ Faire en sorte que l’usager se reconnaisse dans les termes qui servent à le désigner
Exemples : On veillera autant que possible à définir des appellations administratives
comme le cotisant, le bénéficiaire, le prestataire. On pourra aussi les remplacer, selon le
contexte, par une construction telle que Si vous recevez une prestation ou une rente… ou
par une périphrase telle que la personne qui reçoit une prestation.
Éviter les tournures impersonnelles ou stéréotypées
Exemple : On écrira Vous devez répondre avant le… plutôt que Il est impératif
de fournir une réponse avant le…
2.2 Établir une relation de confiance avec l’usager
■ Recourir à un langage positif
Exemple : On écrira Si vous réussissez l’examen écrit, vous pourrez obtenir votre
permis plutôt que Si vous échouez à l’examen écrit, vous ne pourrez pas
obtenir votre permis.
■ Adopter un ton respectueux
Exemples : On préférera des formules courtoises telles que Veuillez indiquer vos
coordonnées sur votre demande afin que nous puissions vous répondre
Les trois principes qui suivent sont d’ordre informatif; ils concernent la manière
de présenter l’information à l’usager.
Exemple : Votre demande concerne les articles 8 et 9 du Code X dans les conditions
prévues au 2e alinéa de l’article 12. Cela veut dire que, si vous avez élevé un ou plusieurs
enfants, votre assurance peut être prolongée.
Les deux principes qui suivent sont d’ordre structurel; ils concernent la hiérarchisation des
idées et l’organisation de l’information destinée à l’usager.
5.8.1. Respecter la forme et la structure du type d’écrit
■ Choisir le type d’écrit le mieux adapté à la situation de communication
Exemples : Lettre, dépliant ou formulaire;
format papier ou électronique…
■ Respecter l’ordre de présentation propre au type d’écrit retenu
À noter : Dans une lettre, on placera l’objet sous les références, mais au-dessus
de la formule d’appel.
5.8.2. Présenter de manière cohérente et équilibrée l’ensemble des éléments du texte
■ Présenter les idées dans un ordre facile à comprendre
À noter : On présentera l’information, notamment du général au particulier, du plus
important au moins important, du simple au complexe ou selon la chronologie des étapes.
■ Éviter d’ajouter des éléments d’information en dehors du propos, afin de ne pas briser
l’enchaînement des idées
À noter : On évitera de se référer à plusieurs articles d’un texte de loi, alors que l’usager
n’est concerné que par un des articles.
■ Éviter d’accumuler trop de renseignements secondaires dans le texte principal
À noter : On placera en annexe ou en note des citations d’articles de loi ou des précisions
supplémentaires, lorsqu’elles sont nombreuses, au lieu de les laisser dans le texte principal.
■ Construire des paragraphes ni trop longs ni trop courts (de 4 à 6 phrases)
■ Développer une seule idée principale par paragraphe
5.8.3. Privilégier des titres et des sous-titres courts, mais qui donnent une idée précise
du contenu du texte
Exemples : On écrira Congé pour création ou reprise d’entreprise plutôt que Dispositions
légales et procédure concernant les possibilités de congé pour création ou reprise
d’entreprise.
On découpera aussi les titres par unités de sens, lorsque ceux-ci nécessitent
plus d’une ligne:
À noter : On s’efforcera, entre autres, de ne pas multiplier les polices de caractères ou les
alignements. On veillera à harmoniser la typographie des titres et des sous-titres.
■ Harmoniser la présentation de tout document annexe avec celle du document principal et
s’assurer de bien les distinguer grâce à des procédés visuels
- Comment écrémer?
a. Lisez le titre. Cela concentre votre attention sur le sujet.
b. Lisez l’introduction. Cela peut être le ou les premiers paragraphes. Décrivant, en
général, le sujet de la section entière.
c. Lisez la première phrase de chaque paragraphe. Souvent, jusqu’à 80 % des paragraphes
commencent par un résumé ou une phrase donnant le ton. Les autres phrases du
paragraphe servent à élaborer. Vous pouvez sauter l’élaboration à moins qu’elle soit
clairement nécessaire, par exemple si elle donne la définition d’un terme important.
Lorsque vous écrémez, vous ne faites que chercher les idées générales.
d. Lisez la conclusion. Cela peut être le ou les derniers paragraphes. Résumant, en général,
l’article, précisant une opinion, ou donnant des recommandations basées sur le
contenu général.
e. Testez votre compréhension. Regardez ailleurs et résumez-vous en une ou deux phrases
le sujet de l’article.
2. Le balayage
Lorsque vous cherchez, par exemple, le numéro d’un garagiste dans l’annuaire, vous ne
lisez pas toutes les listes, non ? Au lieu de cela, vous sautez tout ce qui ne vous intéresse
pas et cherchez une image visuelle du nom de la société sur la page concernée. C’est
comme chercher un ami lors d’un match.
Vous ne regardez pas les visages de chaque personne dans chaque rangée. Parce que vous
avez une image visuelle du visage de votre ami, vous balayez le public jusqu’à ce que vous
puissiez le voir. Balayer des mots imprimés revient à faire la même chose.
- Pourquoi balayer ?
Vous balayez pour trouver un seul fait ou un élément d’information spécifique sans lire
tout le texte, ou le chapitre.
Peut-être avez-vous une liste de termes qui sont censés être dans le prochain contrôle de
biologie. Vous les avez déjà rencontrés en cours, donc lors de vos révisions, vous cherchez
chaque mot dans l’index, allez à la page en question, et balayez le texte pour trouver les
mots en question. Lorsque vous les avez trouvés, vous lisez la phrase qui les contient. Si ce
n’est pas assez clair pour vous, lisez tout le paragraphe.
- Comment balayer ?
a. Feuilletez les pages pour voir comment l’information est organisée. Par ordre
alphabétique, chronologique, par catégories, ou le format de dissertation standard,
introduction, développement, conclusion.
b. Allez à la section la plus susceptible de contenir les informations spécifiques.
c. Gardez à l’esprit une image visuelle du mot clé recherché.
d. Parcourez le texte à la recherche de cette image visuelle du mot clé. Ne soyez pas tenté
de vous arrêter et parcourir les pages. Vous pouvez faire ça une autre fois.
3. La lecture légère
devez le lire assez lentement pour tout comprendre. Vous gagnerez le plus de temps en
apprenant à ajuster votre type de lecture en fonction de votre but et de vos besoins.
La lecture rapide vise à améliorer les compétences de lecture en essayant de :
1. Augmenter le nombre de mots dans chaque bloc:
La conscience est nécessaire pour essayer d’augmenter le nombre de mots que vous lisez à
la fois. La pratique vous permettra de lire plus vite. Tenir le texte un peu plus éloigné de
vos yeux peut aussi vous aider à augmenter le nombre de mots lus à la fois. Plus vous
aurez de mots dans chaque bloc plus et plus vite vous lirez !
2. Réduire le temps de fixation :
La durée minimum requise pour une fixation est probablement d’un quart de seconde. En
vous efforçant de réduire le temps que vous mettez, vous serez de plus en plus doué pour
relever rapidement des informations.
3. Réduire les retours en arrière :
Pour réduire le nombre de fois où vos yeux reviennent sur un texte précédent, utilisez un
pointeur pendant que vous lisez. Vos yeux doivent suivre le bout de votre pointeur
pour régulariser le rythme de votre lecture.
Qu’est-ce qui provoque une lecture lente ?
- Lire mot à mot.
- Mettre plus de temps pour lire des groupes de mots.
- Les yeux qui reviennent sur un mot ou une phrase déjà lue.
- Être incapable de reconnaître et réagir immédiatement au contenu.
- Une prononciation et compréhension lente.
- Le mauvais mouvement des yeux et régressions.
- Les habitudes de lecture lente dues aux lectures précédentes.
- Être inattentif ou rêvasser pendant la lecture.
- Le manque de pratique et d’intérêt pour la lecture.
- Passer beaucoup de temps sur certains mots pour être en mesure de conserver le niveau
de compréhension.
- Mal reconnaître les choses importantes des choses sans importance.
- Se rappeler tout au lieu d’être plus sélectif.
Remarquez que ces conditions réduisent aussi la compréhension.
Ainsi, augmenter votre vitesse de lecture en éliminant tous ces problèmes peut aussi
augmenter votre compréhension.
Conseils pour augmenter la vitesse de lecture
→ Améliorez votre vocabulaire. Exposez-vous à des mots nouveaux pour ne pas perdre du
temps à chercher leur signification lorsque vous les reverrez.
→ Connaissez le but de votre lecture. Pour les idées principales, l’écrémage du texte suffit.
→ Lisez plus vite en utilisant votre esprit plutôt que vos lèvres.
→ Lisez plus ! Prenez 15 minutes de votre temps par jour pour lire un roman, des
magazines ou d’autres livres.
→ Chaque jour, augmentez votre vitesse de lecture en lisant plus vite (environ 2 à 3 fois
plus vite) que votre vitesse normale.
→ Si vous avez du mal à vous concentrer pour lire, entrainez vouspar périodes de 5 à 10
minutes seulement. Augmentez progressivement cette durée avec le temps.
Suggestions pour améliorer la vitesse et l’efficacité
Les principales causes d’une vitesse de lecture lente
Des variables individuelles telles que l’intelligence, la motivation, et les traits
physiologiques et psychologiques sont la cause d’une vitesse de lecture lente. Mais aussi :
- Les carences dans le vocabulaire et les niveaux de compréhension requis par le texte
affectent considérablement la vitesse de lecture. Apprendre à lire plus vite n’aidera pas un
étudiant ayant des difficultés pour comprendre le texte. En outre, cela ne l’aidera pas non
plus s’il est entravé par un vocabulaire insuffisant.
- L’inflexibilité – la tendance à tout lire de la même manière sans faire attention au
contenu, ni au but de cette lecture, etc.
- La passivité – l’incapacité à s’impliquer dans le texte ; l’incapacité à interagir avec
l’auteur et anticiper ses prochaines pensées.
- Régression inutile et par habitude ou relecture due à un manque de concentration.
- « Temps de réaction » habituellement lent pour lire un texte : une «routine» générale
qui rend toute tentative de lecture plus rapide extrêmement inconfortable.
La communication orale est la plus naturelle des formes d'expression, car la parole demeure
toujours le moyen de communication le plus utile et le plus fréquent dans la vie courante.
Pour développer les habiletés des élèves en communication orale, les élèves doivent avoir
souvent l'occasion de parler longuement en développant leur pensée. Les tâches doivent
simuler des situations de la vie quotidienne pour que les élèves aient l'occasion de développer les
sept fonctions du langage et n'en développent pas une au détriment des autres.
L'usage répété d'une des fonctions du langage ne garantit pas, en effet, le développement des
autres. Je dois donc m'assurer que ma planification des activités développe toutes les fonctions du
langage
Comme en lecture et en écriture, la communication orale est un domaine dans lequel l'élève doit
construire activement le sens du discours. L'élève est en situation de construction du sens lorsqu'il
interagit avec son entourage, lorsqu'il est en situation d'écoute et lorsqu'il est en situation d'exposé.
Dans ces différentes situations de communication, l'élève doit comprendre différents discours
oraux provenant d'une variété de genres littéraires, ainsi que des produits médiatiques, afin de
répondre à ses besoins d'information et à ses besoins d'imaginaire et d'esthétique
7.1. Les sept fonctions de la langue
9.2. La voix
Elle est le véhicule du message oral. Selon les individus, les dimensions, la forme et la
texture des : cordes vocales, . os et cartilages, . muscles, le timbre de voix sera très
différent. On trouve généralement : les voix de gorge (basses), les voix de masque
(appuyées), . les voix de tête (élevées).
Pour trouver son timbre il faut fermer la bouche et produire le son [HM] sorte de [HEIM].
Cette onomatopée donne le timbre de la voix en faisant vibrer les différentes parties de la
tête.
Le timbre se travaille mais varie peu. En revanche la nécessité pour un orateur consiste à
bien placer sa voix.
La voix se caractérise aussi par:
L'intensité:
C'est la force, la puissance avec laquelle on s'exprime. Il convient d'adapter l'intensité de la
voix au volume de l'espace de prise de parole et à la disposition de l'auditoire dans cet
espace.
l'intonation:
9.3. L'articulation
C'est le détachement et l'enchaînement correct des sons et en particulier, la netteté des
consommes.
Elle peut être déficiente sur :
. les syllabes d'attaque,
. les syllabes internes,
. les finales.
Pour corriger ces tendances nuisibles à la bonne compréhension d'un propos, il faut
s'entraîner à lire à haute voix en améliorant les mouvements:
. des lèvres,
. de la langue,
. des mâchoires.
Une mauvaise articulation conduisant à la fusion de deux syllabes consécutives peut
provoquer une amphibologie. Ex. : Il frappa à la porte.
9.4. Le rythme
9.5. La répétition
Si la répétition est, d'une manière générale, un défaut de l'écriture elle est une des qualités
essentielles de l'art oratoire.
Répéter un mot, une expression, un argument doit se faire en variant le ton.
La répétition :
- facilite la mémorisation,
- valorise l'argument,
- met en évidence les points forts,
- peut pallier un trou de mémoire,
- permet de décrocher le regard du texte écrit.
Attention cependant l'abus peut engendrer comique ou lassitude.
Nos gestes, nos postures, nos comportements, nos mouvements délimitent la place de notre
corps dans l'espace. Nous véhiculons notre espace vital que nous délimitons aux yeux des
autres. Dans notre culture on peut définir plusieurs zones distinctes :
- La zone intime - C'est la distance de l'avant-bras. Le contact physique y est possible.
L'intrusion dans cet espace déclenche un sentiment d'insécurité et de gêne (ascenseur -
métro).
- La zone personnelle - C'est la distance d'un bras tendu quand deux personnes se
rencontrent dans la rue, elles s'arrêtent ordinairement à cette distance pour bavarder.
- La zone sociale - [1,20 m à 2,40] ou deux zones personnelles. Elle permet une
communication verbale sans contact physique (ex. : guichets).
- La zone publique rapprochée - [jusqu'à environ 8 m] permet une information publique
destinée à être entendue par un ensemble limité de personnes.
- La zone publique lointaine - [+ de 8 m]. C'est la distance pour un discours dans une
réunion publique, celle du comédien sur la scène de théâtre. Ici l'interlocuteur est
spectateur,
récepteur passif. Ces distances d'interaction varient suivant le contenu du message mais
aussi suivant les individus, le niveau de relations et les cultures.
La compréhension et l'apprentissage de ces rapports déterminent donc en partie le succès
ou
les difficultés de la communication. Tout espace s'organise avec un dedans, un dehors. Il
possède un centre, une frontière, une limite, des zones privées, des zones publiques.
L'occupation de l'espace n'est donc jamais accidentelle.
Selon la culture, le milieu et les relations hiérarchiques, les distances varient, les zones se
rétrécissent ou s'étendent.
La façon de pénétrer dans le territoire d'autrui indique le rapport qui unit deux personnes
[supérieur - subordonné].
Dans la relation avec les autres, par une meilleure communication, il est intéressant de bien
percevoir :
- Quelle zone préférentielle utilise l'autre ?
- La cohérence entre la zone et ce qui est dit ?
- A quel moment il y a un changement de zone ?
- La domination
- La soumission
- L'action
- Le recul - La fuite
Chaque posture globale est caractérisée par des postures partielles :
L'expansion :
La tête, le tronc et les épaules sont en extension, les bras sont ouverts.
La contraction :
Tête fléchie, coudes au corps, épaules tombantes, dos voûté, position symétrique des bras,
des jambes et des pieds...
L'approche :
Inclinaison en avant, cou tendu, bras en avant, pied en avant.
Le rejet :
Corps de profil en recul, épaules hautes, tête détournée en recul.
Une posture partielle qui n'est pas à sa place dans une posture globale ou qui est en
contradiction par rapport à l'ensemble des autres postures partielle (ex. : coudes collés au
buste alors que le reste du corps est en expansion) est appelée grimace.
* Le décodage des postures globales, des postures partielles, des grimaces, permet de
repérer les attitudes dominantes dans une interaction.
* Un individu va pour différents rôles utiliser différentes postures en fonction de la
situation et du milieu.
* Entre deux ou plusieurs sujets les postures peuvent prendre les positions suivantes:
- inclusives (ex. : le cercle de collègues près de la machine à café), ou non inclusives (le
même cercle par rapport à une personne extérieure),
- en vis-à-vis (face à face) ou en parallèle (côte à côte),
- en congruence (posture en écho ou miroir) ou en non congruence (posture en
dissociation).
* Le degré d'intimité entre deux sujets peut se déterminer à partir de cinq paramètres :
- toucher,
- distance,
- inclinaison,
- contact visuel,
- orientation.
-Gestes barrières. C'est généralement une frontière derrière laquelle l'individu s'abrite ou
se met sur la réserve.
-Gestes répétitifs. Ils deviennent des tics et ils perturbent le message, le ridiculisent.
-Gestes introvertis. Ils vont vers soi. Ils ne cherchent pas à convaincre l'autre mais à se
persuader soi-même.
Les gestes positifs : Ils améliorent, soulignent, renforcent le message.
-Gestes extravertis. Ils vont vers les autres, sans être agressifs. Ils cherchent le contact.
-Gestes ouverts. Ils s'offrent à l'échange à la discussion.
-Gestes ronds. Rassurent, témoignent de la douceur.
-Gestes précis. Fermeté de la pensée, sûreté. Ils affirment le message.
En général le geste haut est un geste fort.
Les catégories de gestes:
Il existe deux catégories de gestes, ceux qui accompagnent l'expression verbale et qui ne
doivent pas être décodés seuls, et ceux qui existent en dehors de la verbalisation.
Les premiers peuvent être classés de la façon suivante :
Les gestes illustrateurs :
- Quantitatifs (ou quantifiants). Ils indiquent des dimensions, des grandeurs.
- Pointeurs. Ils montrent du doigt, comptent.
- Idéographes. Ils décrivent dans l'air des concepts, des symboles et des abstractions (un
cercle = une entité, ...).
- Kinétographes. Le corps entier est en mouvement, il vit les mots.
- Pictographes. Ils dessinent les objets dans l'espace.
Les gestes rythmiques :
- De ponctuation (ou de scansion). Il régulent le rythme de notre propre verbalisation. S'ils
sont fréquemment répétés, ils deviennent lassants ; cette uniformité nuit à l'écoute, c'est un
"bruit kinésique".
- Régulateurs. Ils caractérisent l'écoute, ils accompagnent la verbalisation de l'autre (ex. :
hocher la tête pour approuver, ...).
Les gestes adaptateurs :
- self-adaptateurs (gestes d'autocontact),
- adaptateurs objets (manipulation),
- hétéro-adaptateurs (toucher l'autre).
A ces émotions correspondent des mouvements particuliers des yeux, des sourcils, des
paupières, du front, des joues, de la bouche, des narines et du menton.
ex. : les yeux s'écarquillent de surprise, les sourcils se froncent dans la colère,
les lèvres se pincent dans le dégoût, etc.
Une zone est particulièrement expressive : la bouche.
Elle s'ouvre d'étonnement, se ferme dans la froideur. Les lèvres se pincent ou s'élèvent en
arrière, le sourire peut être large ou ironique, symétrique ou non. La tristesse ou le dégoût
font descendre les commissures vers le bas.
Autant d'informations sur les sentiments qui nous habitent.
11.7. Le regard
L'importance du regard dans la communication:
Par le regard, toutes les expressions, toutes les volontés, tous les sentiments peuvent être
transmis.
Le regard peut être synonyme de :
- partage, il traduit la complicité (dans l'intimité par exemple), il est la preuve de
l'attention
que l'on porte à quelqu'un ;
- agression, il peut être violent ("fusiller du regard") ou investigateur, voire violeur, en
proxémie rapprochée notamment ("fouiller dans les yeux", pour pénétrer dans l'intimité de
l'autre) ;
- domination, il affirme l'autorité et requiert la soumission ("regarder de haut") ; le statut
s'exprime souvent par le regard.
Dans l'interaction, le regard peut être fuyant ("regarder ailleurs") ; les explications sont
multiples :
- la réflexion, est favorisée par le déplacement du regard hors du champ de la relation
directe ;
- la recherche de mots, d'idées est facilitée en regardant, par exemple, le plafond ou ses
pieds ;
- le besoin de prendre des distances, par rapport aux idées développées sera satisfait par un
regard vers un autre lieu ;
- la nécessité de s'isoler, pour reprendre des forces psychiques par exemple, conduira à
fixer son regard sur un point virtuel.
L'utilisation du regard:
Le contact visuel est fondamental. Il permet :
- de maintenir en éveil l'attention de l'auditoire,
- d'être présent aux autres,
- de percevoir les réactions du public.
Lors d'une prise de parole en public, il faut regarder tout le monde, en évitant les écueils
suivants :
depuis 10 ans et si vous n'avez pas conduit depuis, il est probable que votre premier
kilomètre au volant sera périlleux, surtout si le temps est médiocre, la route inconnue de
vous et la circulation très dense !!!
En matière d'expression orale, nous sommes dans une situation similaire. Un manque de
pratique prolongé rend l'exercice beaucoup plus difficile.
En conséquence, il faut profiter de la moindre occasion pour prendre la parole: tout
rassemblement peut vous en offrir l'occasion, que ce soit au travail ou dans vos autres
activités. Essayez de vous fixer des "contrats", du genre : "au cours de cette réunion, je
prendrai la parole avant la fin des 10 premières minutes, et la garderai au moins 3
minutes".
Cela peut vous sembler loufoque mais c'est très stimulant, vous verrez !
Enfin, vous allez indiquer les points traités : c'est l'annonce du plan, qui doit se faire
adroitement.
Le destinataire a besoin d'être averti par avance des différentes étapes de l'exposé. Il doit
disposer de repères afin de ne pas s'égarer.
Ainsi vous préparez vos auditeurs à cheminer avec vous et leur donnez envie d'aller plus
loin.
14.5. Le développement
Le plan est une structure organique, indispensable dans un texte qui présente un
mouvement et une unité. Il existe différents types de plan pour agencer un discours (ou un
texte écrit) :
le plan chronologique. Articulation autour du temps (hier, aujourd'hui, demain… avant,
maintenant, après…) ;
le plan dialectique et ses variantes. Thèse-antithèse-synthèse / pour ou contre /
avantages-inconvénients.
Le modèle du diagnostic médical
o Qu'est-ce qui ne va pas ?
o Que pourrait-on faire pour que cela aille mieux ?
o Quelles seraient les conséquences de ces actions ?
o Quelle décision prend-on ?
Le modèle SOSRA
Situation : situer le thème (temps, lieu), préciser les aspects qui
seront envisagés, définir le contexte…
Observation : donner des informations, décrire, comparer, distinguer.
Sentiments : exprimer ce que l'on pense.
Réflexion : expliquer pourquoi on pense cela.
Action : conclure en évoquant le futur (modifications qui seront
apportées, actions décidées…).
Le modèle de Laswell
Qui ? Dit quoi ? À qui ? Pourquoi ? Où ? Quand ? Comment ?
Avec quel résultat ?
Aspects et critères
À partir d'un thème X, évoquer et analyser les différents aspects
ou critères : financier, scientifique, commercial, historique, sociologique,
médical…
Cette liste n'est pas exhaustive. Il ne s'agit pas de suivre à la lettre
les modèles de plan, mais de les adapter au sujet, à l'auditoire et
à sa personnalité.
14.6. La conclusion
Rappel : le départ d'une intervention ne peut être convenablement orienté que si nous
savons où nous allons. Sauf dans le cas de l'improvisation, l'ouverture d'un discours ne
peut être composée sérieusement qu'après une mise au point de l'ensemble. En règle
générale, la conclusion et la structure de l'intervention se préparent donc avant de préparer
l'introduction.
Comment conclure ?
C'est la conclusion qui va entraîner l'approbation ou la critique, déclencher ou infléchir la
décision, achever tout le travail de démonstration ou de persuasion, en laissant à l'auditeur
une vue claire de la question et une dernière impression.
Une première nécessité est donc de marquer nettement la conclusion.
Quelques exemples de moyens :
o marquer une pause, un silence, avant d'aborder la conclusion ;
o jeter un regard panoramique sur les auditeurs pour les « reprendre » et les « avertir
»;
o souligner par une diction différente le passage du développement à la conclusion
(ralentissement, rupture de ton…) ;
o remercier l'auditoire de son attention.
Annoncer la fin par une transition originale ou par une déclaration franche que l'oral tolère
mieux que l'écrit.
Bien conclure c'est laisser
o une trace, un rappel de ce que vous avez dit, dans la mesure où l'on retient mieux ce
qui est le plus récent,
o une dernière bonne image de vous.
o Une bonne conclusion doit être précise et donc préparée. Elle doit résumer
synthétiquement les idées principales développées (deux à trois phrases). Elle peut
« ouvrir » sur une interrogation, une prise de position personnelle, une invitation au
débat ou au questionnement. Toute formule maladroite est à proscrire (« Et bien,
voilà, j'ai fini »).
Exemple2 :
Tony, tu devrais t’y prendre de cette façon, c’est la meilleure !
On remplace par : « Tony, c’est top ce que tu fais, comment tu pourrais t’y prendre pour
faire plus vite, car c’est déjà excellent ?»
Ps : technique du sandwish : valorisation + message + valorisation, c’est terrifiant
d’efficacité.
6
Section 16 : La communication Téléphonique
Apprendre à mieux accueillir les personnes qui nous contactent par téléphone. Le téléphone est un
outil merveilleux. Comment s’y prendre pour donner la meilleure image possible et renseigner au
mieux notre interlocuteur ? Quelle attitude adopter au téléphone ? Comment parler ? Pourquoi
faut-il sourire ? Comment trouver une bonne solution dans les cas difficiles ?
Tous comme les communications écrites ; les communications orales, qu’elles soient face à face
ou par le biais d’un appareil intermédiaire, sont essentielles au bon fonctionnement de
l’Entreprise.
Dans un secrétariat, on utilise la communication orale dans diverses situations :
Communication entre patrons et Secrétaires.
Communication entre Secrétaires et Clients.
Communication entre Collègues …
C’est pour cela qu’elle doit être transmise clairement pour être bien reçue.
Une bonne communication orale nécessite un savoir-faire. Ce savoir-faire s’acquiert par une
pratique régulière des techniques de communication.
Il permet de développer un « savoir-être » de bon communicant.
Bien communiquer à l’oral, c’est faire passer des messages à l’aide d’un langage choisi, en
utilisant une voix bien placée,en jouant de ses émotions, en utilisant intelligemment son corps
pour que son public, respecté et pris en compte, accepte le message émis et y adhère.
Soixante-dix pour cent de la communication d’une entreprise passe par le téléphone.
Pourtant on considère trop souvent qu’il est un instrument perturbateur qui nous dérange puisque
nous sommes rarement en train d’attendre, les bras croisés, qu’il sonne.
16.1. Comment Communiquer par téléphone ?
Le téléphone est avant tout un moyen de gagner du temps en évitant des déplacements inutiles. Il
faut donc le considérer comme un outil complémentaire à tous les autres utilisés dans la vie
professionnelle. Son utilisation parait simple, et pourtant, elle n’est pas sans inconvénient car un
mauvais accueil téléphonique peut avoir de graves répercussions sur la bonne marche de
l’entreprise.
Pour bien communiquer par téléphone, il est nécessaire de se préparer car 55% du message passe
par le paralangage. Et avant tout, il faut se donner un objectif précis.
Vous venez d’entendre un responsable d’entreprise donner son appréciation sur l’outil téléphone.
Notez en quelques lignes ce que vous avez retenu de ce message.
Faire intervenir un élève et faire compléter son intervention par d’autres afin d’obtenir une
réponse pertinente.
16.2. La préparation physique et psychologique :
Avant le dialogue, les comportements suivants s’imposent :
- S’isoler, se rendre mentalement disponible.
- Se détendre : décrocher le téléphone, c’est comme ouvrir une porte,
l’interlocuteur se fait immédiatement une image de vous.
- S’asseoir, s’installer confortablement, car le téléphone est avant tout un acte
physique ; la posture, la manière dont la personne est assise « s’entend » au
téléphone.
- Se tenir droit.
- Supprimer et éviter les bruits parasites : tous les bruits s’entendent (soupirs,
circulation extérieure, craquement du papier,…).
- Tenir correctement le combiné téléphonique et surtout ne pas obstruer le
récepteur.
- Etre positif : téléphoner ne doit pas être une corvée, c’est un moyen de
communication efficace qui permet un gain du temps.
1- Situation d’émission :
L’émission d’appels téléphonique est si courante qu’on risque de négliger
d’appliquer divers principes assurant l’efficacité de la communication.
J’ARGUMENTE.
appel, car les gens omettent de le faire, cela peut créer toutes sortes de confusion
et de malentendus.
- Dring, dring
- Allô, j’écoute
- Allô, écoutez, j’ai un gros problème, je suis devant les grandes galeries.
- Quel est le nom de votre société ?
- Ma société ? Ah, j’y suis pour identifier le véhicule. C’est un Ford blanc et
bleu avec le nom de ma société écrit en gros dessus : Cordonnier express.
Ecoutez, la camionnette...
- Ecoutez, peu importe votre camionnette, Monsieur.
- Mais, qu’est-ce que cela veut dire « peu importe votre camionnette » ! Je
suis coincé au milieu des embouteillages et vous me dites que vous vous
foutez de ma camionnette.
- Peut-être que vous avez une très belle camionnette. Mais si nous
revenions à notre problème. Pour vous aider, j’ai besoin de la référence du
modèle et de la marque.
- Mais je vous l’ai dit. C’est un Ford blanc et bleu. A quoi bon la référence du
modèle ? Il est en plein milieu de la rue et bloque toute la circulation.
Enfin, vous ne pouvez pas le manquer. Enfin, bon sang !
- Si vous vouliez arrêter de parler de votre camionnette.
- Vous me faites complètement perdre le fil. Bien. En ce qui concerne votre
ordinateur...
- Quoi ?
- Mais vous n’êtes pas Eclair remorquage ?
- Non, Eclair informatique.
- Mais pourquoi vous ne l’avez pas dit plus tôt.
2- Situation de réception :
vérités, d’explications tronquées, de détails gênants oubliés… La question qui se pose alors, une fois
balayées ces objections, reste pertinente : pourquoi devrait-on enseigner « l’art de la persuasion » ?
Et bien d’abord parce que savoir persuader est une nécessité. Certes, nous ne vivons plus à Athènes ou à
Rome au temps où la rhétorique était considérée comme un art majeur dont la maîtrise était indispensable
aux citoyens. Nous avons des avocats pour nous défendre et ne discutons plus directement des lois dans
les assemblées. Mais nous vivons toujours en société, c’est-à-dire en interaction constante les uns avec les
autres, liés les uns aux autres, dépendants les uns des autres. Or, si nous avons besoin des autres,
socialement parlant, ou si nous nous soucions d’eux, familialement par exemple, ou si nous poursuivons
un but commun, professionnellement, il devient extrêmement important de pouvoir faire partager nos
opinions comme nos décisions ou nos façons de faire.
Cette capacité à communiquer et à faire partager ses convictions depuis toujours nécessaire est devenue
aujourd’hui un enjeu essentiel dans nos sociétés. Plus que dans le passé en effet, le jeu social actuel est
fondé sur la concurrence et la compétition. Se jouant dans des sociétés plus ouvertes où les positions
sociales de chacun ne sont plus autant dépendantes de la situation familiale d’origine, il demande qu’on
soit capable de convaincre qu’on est le meilleur pour occuper ce poste, pour diriger cette équipe ou pour
emporter ce marché.
Par ailleurs, nos sociétés plus individualistes prônent les droits de la personne et l’autorité ne s’y exerce pas
de la même façon. Il ne suffit pas d’être le père, le maître d’école, ou le chef pour se faire obéir comme
dans un passé encore récent ou dans des sociétés plus traditionnelles. Il faut, même quand on a le pouvoir,
se donner les moyens d’expliquer, de justifier, de motiver ses employés par exemple. Il s’agit de persuader
les différents acteurs en présence, quel que soit le L’art de la persuasion » Persuader est un art… ©
Alain @ Curchod Management Services 2
contexte, qu’il est bon pour eux et l’entreprise ou la société d’agir de telle façon ou d’accomplir telle ou
telle tâche. Chacun aujourd’hui plus qu’hier est dans l’obligation de savoir persuader.
Il convient donc d’apprendre les techniques qui permettent de préciser, présenter, faire passer ses
opinions. Ceci est d’autant plus important que notre société s’efforce aujourd’hui d’assurer l’égalité des
chances. Il faut donc ajouter à la transmission des connaissances (écoles, formation professionnelle, etc.),
une formation intellectuelle aux méthodes d’argumentation, comme « l’art de la persuasion ».
Quelques principes essentiels…
Apprendre « l’art de la persuasion », c’est aussi apprendre à décrypter la façon dont d’autres l’utilise,
développer son esprit critique et donc être aussi moins influençable. Comment convaincre son
interlocuteur ? Comment le persuader ?
Pas de formule magique, mais quelques attitudes fondamentales pour exercer l’art de la persuasion. Cette
expertise de la persuasion s’appelle la rhétorique. Depuis des milliers d’années, cette discipline a créé de
multiples développements, des philosophes grecs aux linguistes, en passant par les courtisans du
XVIIIème siècle.
Pour Cicéron, la rhétorique a pour but de «prouver la vérité de ce qu’on affirme et concilier la bienveillance des
auditeurs». Elle doit donc générer du vraisemblable et de la crédibilité, aussi bien pour l’émetteur que pour
son message.
Aristote estime que la rhétorique a pour but de « persuader un auditoire par l’éloquence » et un système de
structuration du discours en 5 phases : l’Invention, la Disposition, l’Elocution, l’Action et la Mémoire.
Parcourons brièvement ces cinq éléments :
1. L’Invention : l’invention consiste à trouver les arguments propres à rendre la cause convaincante.
C’est la recherche précise de tous les moyens de persuasion relatifs à l’objectif. C’est l’enjeu central
de la rhétorique, le pré-requis à toute performance oratoire ou commerciale, à savoir l’obligation
de maîtriser parfaitement son sujet. Quel est le véritable sujet dans une logique de prospection
commerciale (par exemple) ? ni l’entreprise qui vend, ni son offre mais le prospect qu’elle cible.
Connaître les usages, les besoins, les peurs, les croyances et les comportements de ses clients
potentiels pour leur renvoyer, en miroir, une image fidèle de ce qu’ils pensent être et surtout de ce
qu’ils pourraient être.
L’orateur doit ensuite présenter ses preuves qui sont au nombre de trois pour Aristote :
- Le « logos » est l’argumentation rationnelle du discours. L’argument permet, par la logique, de
convaincre l’auditoire. C’est l’utilisation du syllogisme rhétorique : un raisonnement qui
contient trois propositions, (la majeure, la mineure et la conclusion) et tel que la conclusion est
déduite de la majeure par l’intermédiaire de la mineure. Exemple : les meubles anciens sont
rares (majeure), or, ce qui est rare est cher (mineure), donc les meubles anciens sont chers
(conclusion).
- Le « pathos » est l’ensemble des émotions et passions que l’orateur doit susciter. En persuasion
commerciale, l’objectif est surtout de limiter et contrôler l’expression des émotions, en
l’occurrence la peur du risque et de l’échec qui génèrent des freins, des doutes et des
objections.
L’art de la persuasion » Persuader est un art… © Alain @ Curchod Management Services 3
- L’ « éthos » est l’image que doit donner l’orateur pour inspirer confiance. Aristote parle d’une «
équité qui est presque la plus efficace des preuves ». Dans une logique commerciale, c’est la
notion de crédibilité et de légitimité ; rendre vraisemblable sa capacité technique à fournir et
livrer une solution ; montrer que son entreprise et ses collaborateurs sont légitimes sur leur
marché.
- L’exorde : c’est l’introduction du discours qui a pour but de capter l’attention et d’impliquer
l’auditoire. Une bonne accroche doit être un portrait fidèle du prospect et de son besoin
présumé, présenter la proposition et son bénéfice attendu, ainsi que la direction à prendre
pour l’obtenir.
- La narration : c’est l’exposé des faits concernant le sujet, donc le prospect. A partir de la trame
du « logos », cette narration doit être chronologique, éliminer le superflu et paraître
vraisemblable dans l’énoncé des arguments.
- La péroraison : c’est la conclusion du discours qui fait appel à des procédés d’amplification
(effets et figures de style) pour appuyer le côté décisif du propos et qui résume
l’argumentation. Il s’agit d’utiliser le « pathos » et de tenir compte des failles de l’individu donc
de ses peurs.
3. L’Elocution. L’élocution est la rédaction du discours qui s’appuie sur le style et les figures de
rhétoriques. Le triptyque du style se résume en : expliquer, émouvoir et plaire. Que faut-il
surveiller en priorité dans un argumentaire commercial ?
- Le choix des mots : l’« éthos » doit nous guider pour sélectionner des termes qui produisent un
effet de connivence et de similarité, c’est-à-dire l’utilisation des mots utilisés par le prospect et
répertoriés pendant notre recherche d’informations sur son site Internet, par exemple.
- Le rythme des phrases : seule la simplicité peut donner de la fluidité à vos propos,
particulièrement en mode de lecture internet où le survol est privilégié. Adoptez ainsi des
phrases de moins de 10 mots en moyenne, sans structure grammaticale compliquée.
- Le rejet du jargon : les termes techniques ou spécialisés creusent l’écart avec le prospect. Celui-ci
adhère uniquement à ce qui lui paraît familier.
- L’adoption de figures adaptées aux propos et à l’interlocuteur : toute créativité dans le style et la
métaphore est périlleuse car elle peut rendre la compréhension difficile ou même provoquer
un rejet selon le niveau et les influences culturelles du prospect.
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Pour résumer, il existe deux règles à respecter absolument : la convenance, c’est-à-dire l’usage
d’un style adapté à notre interlocuteur, à la chronologie du message et au type d’argument ; et
la clarté, ou comment adapter son style à l’auditoire.
4. L’Action. L’action est la prononciation du discours. La gestuelle et la voix sont décisives dans le
processus de persuasion.
5. La Mémoire. C’est l’art de retenir son discours. Cette capacité à porter son message dans le temps
influe sur l’auditoire.
En conclusion, les pratiques millénaires de la persuasion restent d’une redoutable efficacité car l’individu
n’a pas évolué ; les mêmes ressorts psychologiques, les mêmes objectifs personnels et les mêmes
comportements. C’est rassurant, mais cela reste un art !
Chris Roebuck
Communiquez efficacement
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