1.

Le salaire de base

 Il s’agit du salaire mensuel correspondant à la qualification et à l’emploi du salarié.

 Le salaire mensuel est conforme au contrat de travail du salarié et aux accords et conventions
collectives relatives au domaine d’activité.

 Il respecte la valeur du SMIC (Salaire minimum interprofessionnel de croissance).

 Pour un salarié à temps complet, le salaire mensualisé correspond à la durée légale de

35 heures par semaine soit : 151,67 heures pour un mois [(35 × 52)/12].

 Le salaire de base varie selon :

o l’autonomie dans le travail ;
o la responsabilité ;
o la capacité à effectuer plusieurs tâches ;
o les différentes activités effectuées ;
o le niveau de connaissances (diplômes).

 Le salaire de base doit respecter :

o la législation du travail ;
o la convention collective de la profession (grille de qualification) ;
o le SMIC.

2. Les majorations sur salaire

 Le contrat de travail, les accords et les conventions collectives peuvent prévoir le versement
de primes et avantages.

 Les primes et avantages en nature sont des compléments de salaire soumis à cotisations
sociales.

 Le salarié peut percevoir :

o des primes d’ancienneté, d’assiduité, de 13e mois…
o des avantages en nature pour la nourriture, le logement, le véhicule, l’équipement
informatique

 Les avantages en nature sont des prestations (biens ou services) fournies, par l’employeur à
ses salariés, soit gratuitement, soit moyennant une participation du salarié inférieure à leur
valeur réelle.
Exemples : nourriture, logement, véhicule, ordinateur, téléphone portable…

 Si l’employeur fournit gratuitement les repas ou paie directement le repas au restaurateur,

l’avantage en nature est forfaitaire. Il est fixé, depuis le 1er janvier 2013 à 4,55 euros par repas.

 Le remboursement de frais professionnels, avancés pour le compte de l’employeur par le

salarié, n’est pas un complément de salaire et n'est donc pas soumis à cotisations sociales
(frais de déplacements, frais téléphoniques, prime panier, etc.). Ils apparaissent en bas de la
fiche de paie.
 Le régime des heures effectuées au-delà de la durée légale est défini par la loi. Il s’agit des
heures supplémentaires et complémentaires.

3. Les heures supplémentaires

 Les salariés peuvent effectuer, à la demande de l’employeur, des heures supplémentaires

(heures au-delà de la durée légale de 35 heures par semaine).

 Les heures supplémentaires donnent droit à une majoration de salaire (sauf en cas de repos
compensateur de remplacement). Elles se décomptent par semaine civile terminée (du lundi 0
heure au dimanche 24 heures).

 Les heures supplémentaires effectuées au-delà du contingent annuel (à défaut d’accord

collectif, le contingent annuel est fixé à 220 heures par salarié) ouvrent également droit à une
contrepartie obligatoire en repos.

 Sauf accord collectif, le taux horaire est majoré de 25 % pour les 8 premières heures et de
50 % au-delà.

 La base de calcul des heures supplémentaires est constituée du salaire horaire effectif du
salarié majoré des primes inhérentes à la nature du travail (primes de sujétion, d’insalubrité, de
froid, de rendement, etc.). Elle ne comprend pas les primes non liées au travail (prime
d’ancienneté, d’assiduité, etc.).

 Pour les salariés travaillant à temps partiel, les heures effectuées au-delà de l’horaire prévu au
contrat de travail (10 % maximum de l’horaire prévu au contrat) sont des heures
complémentaires non majorées.

4. Les congés payés

 Chaque salarié a droit à 2,5 jours ouvrables de congés payés par mois de travail effectif réalisé
durant la période de référence (1er juin de l’année précédente au 31 mai de l’année en cours).

 L’indemnité de congés doit figurer sur le bulletin de paie et le décompte des jours doit figurer
en annexe.

 L’indemnité de congés est calculée selon la règle du 1/10 du salaire de la période de référence
ou selon la règle du maintien de la rémunération que le salarié aurait perçue s’il avait continué
à travailler. Le mode le plus favorable au salarié est retenu.