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ET DU BUDGET FITIAVANA-TANINDRAZANA-FANDROSOANA
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SECRETARIAT GENERAL
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DIRECTION GENERALE DU TRESOR
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Durée : 02 heures
Le texte ci-dessous (sans le titre) contient 790 mots (ou encore 5 383 caractères, espaces
compris). Résumer ce texte au cinquième (1/5) de sa longueur.
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Les unités agro-industrielles de grande taille---une dizaine concentrée surtout
à Antananarivo---sont peu nombreuses actuellement pour intégrer l’énorme production
fruitière et légumière de la Grande Ile. On constate tout de même, un début d’approche
intégré entre industriels et producteurs. Des réseaux de paysans maraîchers produisant
dans un rayon de 70 kilomètres autour d’Antananarivo produisent sous contrat pour des
sociétés transformatrices des légumes pour l’exportation.
Pour les fruits, Madagascar produit environ 49 000 tonnes (20 000 tonnes de
pommes, 10 400 tonnes de raisin, 1 800 tonnes de prunes, 6 500 tonnes de pommes,
1 600 tonnes de poires, 7 500 tonnes de pêches, 100 tonnes de melon charentais, 1 200
tonnes d’abricots) dont une majorité est consommée localement. L’exportation touche
uniquement 67 tonnes composées de produits biologiques et de fruits frais conditionnés
(avocat, fraises, goyaves, mangues) suivant un cahier de charge strict. Les principaux pays
importateurs sont les îles sœurs du Sud-Ouest de l’Océan Indien et la France.
Par ailleurs, les conditionnements modernes sont de plus en plus adoptés par
les producteurs et les sociétés conditionneurs. La collaboration du Bureau des Normes de
Madagascar (BNM) et du Centre Technique Horticole d’Antananarivo ont permis de
réactualiser les normes pour une quinzaine de fruits et légumes. Autre défi à long terme,
l’utilisation de nouveaux plants pour les variétés à exporter d’une façon « intensive ». Pour
l’instant la production de fruits dépend de la cueillette sans forcément en entretien périodique
des plantations. C’est le cas notamment des litchis.