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Impôt administré par outils de contrainte : relation de crainte et d’autorité : modèle répressif
Ecoute du contribuable, souci de la qualité du service rendu pour faciliter ses obligations,
contrôle et coercition ciblés sur la minorité ne se soumettant pas au civisme fiscal
4 raisons transition :
- évolution sociologique : attitude consumériste
- économique : augmentation de la pression fiscale et conséquemment des transferts
- évolution des techniques fiscales : nouvel équilibre des fonctions des adm fiscales : assiette,
recouvrement, contrôle
3 types d’équilibre :
XIXe siècle : fiscalité directe locale : assiette et recouvrement = administration ; contrôle = 0
car examen préventif
1ère ½ XXe : syst déclaratif : assiette prise en charge par la contribuable ; recouvrement par
l’adm ; émergence de la fonction de contrôle
auj : techniques d‘autoliquidation et paiement spontané voire prélèvement à la source
assiette et recouvrement par contribuable ; contrôle renforcé par l’adm : apparition de la
notion d’assistance au contribuable
- mvt de nécessité de recherche de productivité dans l’adm : taux d’intervention repste % des
ressources affectées à l’adm pour la collecte de l’impôt : variable : tayx moyen de 1,6 % pour
la France ; en Europe All taux plus élevé contrairement aux autres pays européens
TH : 4,17 % ; IR : 2,58 % (intervention du contrib) ; TVA (autoliquidation) (1,4 %) ; impôts
prélevés à la source (0,45 %)
Absence de retenue à la source généralisée explique fort taux d’intervention de la France en
Europe
a. Changement d’organisation
Eléments de comparaison internationale : une seule adm de la recette dans de nombreux pays
(y compris cotis sociales) : Suède, PB, Irlande, USA, Canada même si subsiste toujours une
douane (tentative avortée de la douane
2 grandes adm fiscales : RU (douane (gestion TVA) et impôts directs)/ Espagne
partage par impôt et non par stade de processus d’intervention sur l’impôt
France : 3000 postes de la compta publique (sectorisation cantonale), 800 centres des impôts
(sous-préf) contre moins de 500 implantations terri au RU comme en All, 300 en Esp, Canada
(120), USA (50)
mission d’étude Thierry Bert et Paul Champseur proposait de créer un interlocuteur fiscal
unique : enlever missions de recouvrement DGCP à rattacher à la DGI
restructuration DGI avec services clientèle + services spécialisés pour affaires complexes
(recouvrement forcé et contentieux juridique)
projet 2003 : devait être mis en place en 2003 mais opposition syndicale et politique (crainte
des élus locaux quant au resserrement du réseau)
3 évolutions :
- mise en place sous gvt Jospin projet informatique COPERNIC : interopérabilité : dossier
fiscal unique avec processus métiers : 1 milliard d’euro : fin en 2007-2008 (d’ores et déjà
télédéclaration, consultation embryon dossier fiscal)
- création d’une direction de gestion des grandes entreprises : gradualisme de l’interlocuteur
fiscal unique (télédéclaration obligatoire)
DGE fonctionne depuis 2003 : s’adresse aux entreprises dont CA sup à 600 millions d’euros
et la plupart de leurs filiales : 500 groupes et 30.000 entités juridiques dépendantes concernés
exception taxe professionnelle (calculée par établissement et non par entreprise)
direction vérification nationale et internationale conserve contrôle
interlocuteurs plus avertis
- en 2004 transfert recouvrement IS et taxe sur salaires de la DGCP à la DGI
donc DGI : interlocuteur fiscal unique pour les PME
DGCP ne conserve que attrib relatives aux individus et taxe profelle
Fusion des centres des impôts et des recettes des impôts (encaissement TVA)
Mouvement de balancier : DGCP : interlocuteur fiscal unique pour les collectivités
locales (conseil même si recouvrement reste à la DGI)
a. Angle juridique
règles juridiques relatives aux pénalités : intérêt de retard (0,75 % par mois) ; pénalités
peuvent être de 40 (s’applique pour mauvaise foi) ou 80 % (si manœuvre frauduleuse : fausse
comptabilité)
motivation des pénalités requise
poursuite pénale pour fraude fiscale : l’adm peut déposer plainte pour fraude fiscale (1000 par
an)
le juge pénal ne peut pas se saisir lui-même sauf escroquerie à la TVA
le ministre ne peut déléguer ce pouvoir à directeur ou chef de service que si après consultation
commission interne fiscale
recouvrement forcé
Appel introduit en matière fiscale en 1987 avec CAA et seulement en 1998 pour le judiciaire
Existe une proc de demande d’avis au CE : si adm ou juge devant effet de série, s’en remet au
CE pour unifier les pratiques
Procédure de remise des impôts gracieuse : L 247 livre des procédures fiscales
Ne joue pas pour TVA et droit d’enregistrement : la personne qui doit n’est pas celle qui
supporte
« Pouvoir de remise ou modération pour impossté de payer par suite de gêne ou d’indigence »
b. Angle opérationnel
Enjeux sur le contrôle : dans pratique, dispositif à plusieurs étages : contrôle sur pièces
consistant à détecter défaillants et effectuer contrôle de vraisemblance : aboutit à un million
de redressement : moyenne : ouvrir 2,5 dossiers pour un redressement sous-jacent
Si anomalies détectées nécessitant investigations poussées, contrôle sur place :
Entreprises classées en 3 catégories : petites entreprises (sphère du rég simplifié
d’imposition) contrôlées par agents spécialisés rattachés à la direction des services fiscaux
Fréquence de contrôle : tous les 40 ans
Moyennes entreprises (plus de 2 millions d’euros de CA et moins de 6) : brigades de
vérification régionales : fréquence de 10 à 15 ans ; technique de vérification de groupe at
appui spécialistes informatiques
Grandes : contrôlés par direction spécialisée : DVNI : tous les 4 ans
Résultats du contrôle inversés : le plus gros des redressements provient des grandes
entreprises
Services spécialisés dans la lutte contre grande fraude : service de renseignement fiscal
Sections de documentation et de recherche et services action