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Les caractéristiques des relations d’ aide Introduction ai depuis longtemps aequis la conviction profonde ~ d’aucuns diraient que vest chez moi une obsession — que les relations thérapeutiques ne sont qu’ une forme des relations interpersonnelles, en général, ct que les mémes lois régis- sent toutes les relations de ce genre. Cet article rendra évidente la dichotomie qui existe entre 'objectif et le subjectif, notion qui a joué un role si important dans mes expériences de cos demnigres années, I’ai beaucoup de peine 3 faire un exposé entigrement objec- tif ou entidrement subjectf. II me plaft de juxtaposer ces deux univers, meme si je ne parviens pas & les concilier complétement. ‘Liintérét que je porte a la psychothérapie m'a conduit &m’imtéresser & tous les genres de relations d’aide. J"entends par ce terme des relations dans lesquelles Tun au moins des deux protagonistes cherche & favoriser chez l'autre Ia cro sance, le développement, la maturité, un meilleur fonctionnement et une plus rande capacté-d’affronter la vie. L'« autre », dans ce cas, peut étre soit un individu, soit un groupe. On pourrait encore définir une relation d'aide ‘comme une situation dans Iaquelle l'un des participants cherche @ favoriser Chez Tune ou l'autre partie ou chez les deux une appréciation plus grande des ressources latentes interes de l’individu, ainsi qu'une plus grande possibilité expression et un meilleur usage fonctionnel de ces ressources. On il est clair qu’une telle définition recouvre toute une série de relations dont le but général est de faciliter Ia croissance. Sans aucun doute, elle com- prend les relations de la mére ou du pére avec leur enfant comme celles di Faédecin avec son malade. La relation entre maitre et éleves devrait s"inclure dans cette définition, bien que certains maitres n’aient pas toujours pour but de favoriser la croissance. Elle s'applique & presque tous les rapports onseiller-client, qu’il s’agisse du conseiller pédagogique, de lorienteur pro- (COMMENT PUIS-JE AIDER LES AUTRES ? fessionnel ou de conseils au niveau purement personnel. Dans cette dernire catégorie, elle comprendrait toute la gamme des relations entre le psychiatre ¢t son patient psychotique hospitalisé, entre le psychothérapeute et l'individa Perturbé ou névrosé, ainsi que les relations du psychothérapeute avec le nombre Croissant d'individus dits « normaux » qui se soumettent au traitement thérapeu- ‘ique afin d’améliorer leur propre fonctionnement ou d'accélérer leur maturation, Dans tous les cas, il s’agit de relations entre deux individus. Cependant, il ne faut pas oublier Je grand nombre d’interactions invidu-groupe qui visent tre des relations d’aide. Il existe des cadres supérieurs qui cherchent a établir avec leur personnel des relations favorisant la croissance tandis que d'autres s'en soucient peu. Crest Ia que se place l'interaction entre I'animateur et son groupe de théra- ie. Ten est de méme pour les relations entre le consultant d’une communauté et la communauté elle-méme. De plus en plus l'interaction entre le consultant industriel et un groupe de directeurs prend Ia forme de relation d'aide. Peut- étre cette énumération tend-elle & prouver qu'une grande partie des relations, dans lesquelles nous et autres sommes impliqués, entrent dans cette catégorie "interactions qui ont pour raison d’étre de favoriser I’élévation du rendement ainsi qu'un fonctionnement plus mature et adéquat. La question Quelles sont done les caractéristiques de ces relations qui cn fait sont une aide et qui facilitent la croissance ? A I’autre extréme, est-il possible de définir les caractéristiques des relations qui ne réussissent pas & apporter une aide, en dépit d'un désir sincére de favoriser la croissance et le développement ? Crest our répondre & ces questions, et particuligrement a la premigre, que je vou- drais vous conduire aujourd'hui dans les chemins que j'ai explorés, et vous indiquer le point ot j’en suis arrivé dans mes réflexions sur ce probleme. Réponses apportées par la recherche Test naturel que l'on commence par se demander s'il existe une recherche expérimentale qui puisse nous fournit une réponse objective a ces questions. eu de recherches ont été fates jusqu’a présent dans ce domaine, mais le peu qui a été fait est stimulant et incite & la réflexion. Je ne puis les décrire toutes ‘mais je voudrais énumérer un échantillonnage assez. vaste des études qui ont &té effectuées, et exposer briévement quelques conclusions. Ce faisant, je serai obligé de simplifier beaucoup, et je suis parfaitement conscient de ne pas faire pleinement justice aux recherches dont je vais parler, mais cela suffira peut- Etre pour vous démontrer que des progrés ont été accomplis sur le plan des faits et pour exciter assez. votre curiosité pour que vous ayez ’envie d'examiner ces recherches elles-mémes, si cela n'est déja fait, © Dunod ~Laphoacope non avg et un Une invest quelques années fourit des infon tudes parentales cratique » qui se se comportaient ceux-ci présentaies plus élevé), d'une controle plus gx types de familles. ils devenaient so agressifs, Lorsque les actif », les enfants lectue! relativemes ase placer entre Sans doute ees ce qui conceme le: qu’elles s’appliques Crest-a-dire que le cchaleureux dans tudes, la réalisation Examinons une et Betz (2) [18] ont vail avec des schis résultats les plus ef de progr’s. Chacum: Les chercheurs le groupe A (ccux g plusieurs différences: dance & percevoir fe tains comportements| un cas ou comme Pe orienté vers lap tomes ou ta guérison LES CARACTERISTIQUES DES RELATIONS D'AIDE Recherches sur les attitudes La plupart des recherches éolairent les attitudes de la personne « aidante > db wae cette relation, favorisent ou, au contraire, inhibent I croissance. Nous allons en examiner quelques-unes. Une investigation approfondie sur les rapports parents enfant, menée ily a quelques années au Fels Insttwe pat Baldvin et parses collegues (1), 200s Ppamit des informations intéressantes. Parmi les différents groupements d'atti- tudes parenales envers les enfants, e sont celles comme « 'aeceptation démo- teatique » qui semblent favoriser le mieux la eroissance. Lorsque les parents se comportaient affectueusement et traitaient leurs enfants d°éguux & Fea Sean ci présentaient le signes dun développement intllectuel accéléré (Qt plus elev), d'une originalité plus marquante, une sécurité émotionne}c 60” eontrle plus grands, moins d’excitabilité que les enfants appastenant & autres types de familles. Bien que leur développement socal fat plus lent au début ile devenaient souvent, en atteignant lage scolaire, des leaders aimés et non agressifs Lorsque les attitudes des parents sont classifiges comme étant de « reist actif, les enfants accusent un ralentissement dans leur développement intel= Teotuel relativement au-dessous de leur capacité et une certaine absence d’or- einalté. Affectivement, ils sont instables, rebelles, agressifs, et quereleurs ee enfants de parents présentant d’autres syndromes dattitudes ont tendance ase placer entre ces deux extrémes. Sans doute ces conclusions n’ont-elles rien qui puisse nous surprendre en ce qui concerme le développement de l'enfant. Je voudrais pourtant suggérer (quelle s'appliquent également, selon toute probabilité, autres relations Grestedire que le conseller, le médecin ou I'administrateur qui se monte Ghaleureux dans son expression, qui respecte sa propre individualité t celle Se autre, ets intéresse lui sans désir de possession, faclite, grace & ces attic tudes, la réalisation de soi un peu comme le font les parents. Examinons une investigation minutieuse dans un autre domaine. Whitehorn et Betz (2]{18] ont étudié efficacité de jeunes interes au cours de leur f° vail avec des schizophrenes dans une salle d"hopital psychiatrique. Ts avaicnt hoist pou sujet de cette investigation les sept interes qui valent obtenu ies Zaulats les plus efficaces et sept autres dont les patients avaient fait le moins de progrés. Chacun des deux groupes avait soigné environ cinguante patients Let chercheurs examinérent toutes les causes susceptiblesd'expliquer en quot Je sroupe A (ceux qui avaientréussi)différait du groupe B. Is trouverer it plusieurs differences signficatives. Les médecins du groupe A valent (@ Trance 2 percevoir le schizophrene selon Ta signification personnelle que coh= tains comportements présentaent pour le make, plut6t que de le voir ont vain te ow comme Pobjet d'un diagnostic descriptf. De plus, leur but Etat a catg vers la personnalité du malade, plutdt que vers Vaténuation des s9*0D~ Gomavs ou Ta guérison de la maladie, On en déduisit alors que, dans leur inter

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