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Le mot du président 3

Présentation de l’OIP 4

Les membres administrateurs de l’OIP 5

Les territoires d’étude de l’OIP 6

1-

La conjoncture économique (Banque de France) 8

Le marché locatif privé (UNIS Marseille Provence Corse) 11

Le logement existant
(Chambre des notaires 13) 12
(FNAIM Aix-Marseille-Provence) 17

Le marché de la maison individuelle (LCA-FFB) 20

Le logement social (AR Hlm PACA & Corse) 23

Le bâtiment et les travaux publics (FBTP 13) 25

L’immobilier d’entreprise (FNAIM Entreprise Aix-Marseille-Provence) 27

Le logement neuf (FPI de Provence) 30

Les partenaires de l’OIP 33

2
La bonne tenue du marché immobilier continue et sa solidité dépend toujours du niveau des
taux d’intérêts. Les conditions de financement restent exceptionnelles. Le taux moyen du
crédit est tombé au début de l’été à 1,44%.
Le « bail mobilité », le retour des pénalités de retard de loyers…l’analyse de la future loi Elan
pour l’évolution du logement, c’est maintenant.
Tous les marchés n’ont pas la même dynamique :
Les notaires constatent une relative stabilisation des volumes et des prix. Cette tendance varie
suivant le bien et la région, d’autant que des facteurs conjoncturels (baisse des APL,
instauration de l’IFI…) rentrent en ligne de compte. Le volume annuel des transactions
représente sur 1an +7%.
Un marché très actif pour l’existant. Le dynamisme du marché des transactions retrouvé en
2017 perdure sur notre territoire. Des prix stables malgré une forte demande et une
raréfaction de l’offre sur certains secteurs.
Quant au secteur tertiaire, on constate un début d’année pâle au regard de la demande placée
de l’an dernier et un volume de projets importants à concrétiser surtout sur le Pays d’Aix. La
future loi Elan donne un coup de pouce pour la transformation de bureaux en logements
(bonus de constructibilité de 30%) qui va rendre ces opérations plus intéressantes
économiquement.
Pour la promotion immobilière, le premier semestre 2018 présente des ventes de logements
neufs en légère baisse (-4 %), mais qui restent à un niveau élevé (72 180), comparable aux
premiers semestres 2016 et 2017. L’activité est soutenue et les ventes aux accédants sont bien
orientées (+5,6 %), mais les ventes en bloc (-14,2 %) et les ventes aux investisseurs (-10,4 %)
fléchissent, dans un contexte d’incertitudes. La région suit la tendance nationale, une demande
soutenue, mais une baisse de l’offre préoccupante.
Pour le logement social, la production effective (mises en chantier et livraisons) devrait rester
soutenue en 2018. Elle concrétise en effet les très nombreux agréments d’opérations accordés
en 2016 et 2017. Pour l’engagement de nouvelles opérations, le contexte étant
particulièrement difficile (montée en régime de la réduction de loyer de solidarité,
réorganisation du tissu des organismes Hlm etc…) les résultats 2018 devraient s’inscrire en
recul par rapport à 2017.
Les permis de construire, indicateur avancé du logement neuf, marquent une baisse de
-12% par rapport à la même période 2017 et les mises en chantier ont baissé de -4,9%. Le
secteur de la maison individuelle en diffus est le plus impacté par cette chute (-14% en juin). Ce
recul est à imputer à la suppression de l’APL accession et à la limitation du PTZ notamment
dans les zones B2 et C.
Au niveau national, la croissance attendue (en volume) du chiffre d’affaires Bâtiment pour 2018
est en moyenne de +2,7%. Avec un taux de croissance de 1,5% en 2018, Provence-Alpes-Côte
d’Azur se situe en dessous du niveau national.
La FFB a obtenu, de la part du ministre de l’Économie dès la mi-juin, puis du Premier ministre,
des engagements très clairs en faveur du maintien des taux réduits de TVA pour le bâtiment
dans la loi de Finances pour 2019. Une victoire pour la profession. La TVA à taux réduit
soutient les ménages dans leurs travaux, donc l’emploi dans le département, voilà la
démonstration qui compte !
LE MOT DU PRESIDENT

Depuis le début 2018, le marché du logement donne des signes d’essoufflement alors que la
loi Elan est censée relancer l’offre et simplifier le cadre règlementaire de la construction. Ces
textes ont, pour l’instant, provoqué plus d’attentisme que d’enthousiasme.

Président de l’OIP
Mail : philippedeveau@observatoire-oip.com

3
L'OBSERVATOIRE IMMOBILIER DE PROVENCE a été créé à l’instigation de la Fédération des
promoteurs immobiliers de Provence en 1993. Il a maintenant vingt cinq ans.
Notre association est présidée actuellement par :

Sa vocation est double :

• Mesurer l'activité immobilière en Provence avec des instruments fiables reconnus par tous,

• Être une chambre de réflexion, d'analyse et de propositions pour les collectivités locales
et administrations.

L'OIP regroupe les plus importantes fédérations professionnelles intervenant dans l'acte de bâtir.

Chaque semestre sont présentés aux professionnels les résultats de l’ensemble du marché
immobilier en Provence sous ses différentes composantes : logement social, logement neuf et
ancien (Mi et Collectif), bureau neuf et ancien, marché locatif et marché de la maison individuelle
en secteur diffus.

Est également présentée l’étude économique régionale par la Banque de France en Paca

Les éditions trimestrielles sont :

• qui fournit l'état des stocks des logements neufs à la vente, dans la Métropole
Aix-Marseille-Provence, le reste des Bouches-du-Rhône, l’Aire Avignonnaise, les Aires
urbaines des Alpes, l’Aire Var Ouest et l’Aire Var Est (depuis le 1er janvier 2010).

• , qui permet de réaliser en ligne, via une connexion à distance, une étude de
marché basée sur l'exploitation des données commerciales des programmes immobiliers
(logements libres neufs) dans la Métropole Aix-Marseille-Provence, l’Aire Avignonnaise, les
PRESENTATION DE L’OIP

Aires urbaines des Alpes.

• qui analyse le marché des logements neufs dans la Métropole


Aix-Marseille-Provence, le reste des Bouches-du-Rhône, l’Aire Avignonnaise, les Aires
urbaines des Alpes, l’Aire Var Ouest et l’Aire Var Est (depuis le 1er janvier 2010).

• dans la Métropole Aix-Marseille-Provence est


intégrée semestriellement dans le bulletin de conjoncture.

4
Le Président : Philippe Deveau et les

ORGANISMES REPRÉSENTANTS

Membres actifs

AR Hlm PACA & Corse : Président : Bernard Oliver

CFF : Directeur PCAZ Corse : Thierry Lopez

Chambre des notaires des BdR : Président : Pierre Milan

FNAIM Aix-Marseille-Provence : Président : Didier Bertrand

FPI Provence : Président : Stéphane Perez

LCA-FFB Paca Corse : Président : Bruno Guerra

UNIS Marseille Provence Corse : Président : Jean Berthoz

Membres qualifiés

Adil 13 : Directeur : Thierry Moallic

C.C.I.M.P. : Président : Jean-Luc Chauvin

Euroméditerranée : Directeur Général : Hugues Parant

Métropole Aix-Marseille Provence : Présidente : Martine Vassal


Représentant au sein de l’OIP : Arlette Fructus
MEMEBRES ADMINISTRATEURS

Relations et informations concernant l’organisme s’adresser à :


– Directrice de l’OIP
Mail : brigittehoubey@observatoire-oip.com

5
Territoires d’étude de l’Observatoire Immobilier de Provence

6
LES TERRITOIRES D’ETUDE DE L’OIP
1.

7
Les informations collectées début septembre auprès d’un échantillon d’entreprises et
établissements représentatifs de l’économie régionale dans l’Industrie, les Services et la
Construction, employant près de 188 000 salariés et réalisant près de d’euros
de chiffre d’affaires, confirment les tendances observées lors de nos enquêtes mensuelles
de conjoncture : une évolution positive de la demande nationale et internationale permet de
peser favorablement sur l’activité.

Les transactions dans les progressent (+ ), tendance en


amélioration de avec celle observée en début d’année. Les dépenses
d’investissements sont en hausse de . L’emploi serait à nouveau favorablement orienté
(+ ) et ce dans l’ensemble des filières.

Dans , malgré de nombreux aléas techniques, la croissance de la production


se confirme (+ ), tout en se situant en léger repli de par rapport aux
anticipations de début d’année. Cette progression d’activité est liée à la fois à la bonne
tenue de la consommation des ménages, à la reprise de l’investissement, mais aussi à la
bonne orientation des échanges internationaux (+ ). Dans un contexte de fortes
sollicitations de l’outil productif, les dépenses d’investissement augmenteraient
sensiblement (+ ) ; elles concerneraient la mise aux normes des installations et
l’accroissement des capacités de production. La situation de l’emploi se renforcerait, avec
une progression des effectifs de 1,3 %.

Alors que le secteur du bâtiment confirme son redressement avec une progression de la
production conforme aux prévisions de + , la filière des travaux publics marque le pas
avec une stabilité de l’activité alors qu’une hausse de + était anticipée. En effet les
LA CONJONCTURE ECONOMIQUE

intempéries du printemps ont fortement pénalisé ce secteur qui malgré une demande privée
et publique active, ne pourra pas rattraper le retard pris. Dans un contexte où la visibilité
demeure importante, les dépenses d’investissements progressent de soit une
tendance conforme aux prévisions. L’emploi progresserait de principalement dans les
travaux publics.

Adjoint au directeur des affaires régionales Provence-Alpes-Côte d'Azur de la Banque de France


Mail : bernard.benitez@banque-france.fr

8
9
LA CONJONCTURE ECONOMIQUE
10
LA CONJONCTURE ECONOMIQUE
Le marché locatif privé est stabilisé tant au niveau des prix des loyers, qui évoluent peu, que
du volume des locations qui est en augmentation sensible puisque la vacance locative est en
légère diminution étant passée, en moyenne, de quasiment 12% à environ 10%. Il est à noter
par ailleurs que la vacance locative dans le neuf est proche de zéro.

Deux inquiétudes majeures préoccupent les professionnels :

➢ La part de location type Air BnB en forte augmentation qui a pour conséquence de retirer du
marché de la location annuelle de plus en plus de logements. La faute essentiellement à la
grande disparité fiscale qui existe entre ces deux types de locations, au détriment de la
location annuelle, et le manque d’aides significatives pour la rénovation du parc ancien ou
existant.

➢ La deuxième inquiétude majeure : l’explosion des squats, déclenchés essentiellement le


vendredi, la veille des weekends end, afin d’empêcher les propriétaires d’avoir recours à la
force publique dans le délai légal des 48 heures.
Les appartements sont squattés essentiellement par des migrants qui investissent les lieux
à plusieurs avec un seul détenteur d’une carte de séjour.
Ils paient parfois des « sous-loyers » aux autres locataires de l’immeuble, amis, parents ou
connaissances qui les informent de la vacance du logement.

La profession reste, par ailleurs, dans l’attente du projet de loi ELAN en ce qui concerne le bail
mobilité et regrette vivement que toutes les propositions des professionnels pour rééquilibrer
les droits et obligations entre locataires et propriétaires, restent, en partie, lettre morte.

Les professionnels estiment qu’il serait grand temps de redonner confiance aux propriétaires
et investisseurs, qui doivent être reconnus comme de véritables acteurs socio-économiques.
Ceux-ci s’estiment aujourd’hui victimes d’une certaine discrimination, en particulier fiscale,
qui tend, de plus en plus à un vieillissement du parc que les propriétaires peinent à rénover.
La conséquence direct réside donc dans la difficulté de louer et ce qui va aggraver dans le
temps la pénurie de logements, et donc d’offre locative, au détriment des accédants locataires
eux même.

LE MARCHE LOCATIF PRIVE

Président du Pôle territorial UNIS PACA


Mail : unis-provence@orange.fr

11
Il est précisé en préambule que les critères retenus dans le cadre des analyses ci-dessous sont
les transactions répertoriées sur le fichier Perval :
- Biens libres de toute occupation,
- acquis en pleine propriété par une vente de gré à gré,
- destinés à un usage strict d’habitation,
- Vendus sans part sociale.

A l’exclusion des transactions atypiques suivants :


Concernant les biens bâtis :
- biens non standards tels que les chambres, lofts, ateliers, grandes propriétés, châteaux, …
- biens de grande superficie
- acquisitions effectuées par des professionnels de l’immobilier

Concernant les biens non bâtis


- terrains non viabilisés et non viabilisables
- acquis par des acquéreurs non particuliers
- surface inférieure à 50 et supérieure à 5000 m².

Les éléments porteurs du maintien des prix restent les taux bancaires historiquement bas
permettant de dégager une capacité de financement supérieure et entrainant la possibilité
d’acquérir plus grand ou plus qualitatif.

Le maintien des aides à l'investissement locatif dont on pouvait craindre une réduction ont
permis en 2018 de soutenir les achats des investisseurs et par voie de conséquence la
commercialisation des programmes neufs.

Pour la période correspondant à l'année civile Juillet 2017 - Juin 2018

- Pour le département des bouches du Rhône (appartements anciens) : 8.535 transactions


contre 8.410 pour la période identique 2016 – 2017 (tenant compte des critères de sélection
ci-dessus rappelés.)

Le tout démontrant une ventilation des acquisitions comme suit :


11,3% pour les studios
22,1 % pour les 2 pièces
36 % pour les 3 pièces
23,5 % pour les 4 pièces
7,1 % pour les 5 pièces et plus.
LE LOGEMENT EXISTANT

Ces chiffres quasiment constants d’une année sur l’autre devant bien entendu être re-traités
secteurs par secteurs et nous pourrons constater des disparités géographiques moindres que
les années précédentes.

12
- Marseille : transactions en 2018
en 2017 soit une baisse de 1.15%
- Aix en Provence passant de transactions en 2017 à en 2018 soit une quasi
stagnation en volume.
- Bassin de Gardanne : transactions en 2017 à en 2018 soit une augmentation de
11% en volume.
- Bassin de Berre : transactions en 2017 à en 2018 soit 9,6 % d'augmentation en
volume.
- La Côte Bleue : transactions en 2017 à en 2018 soit légère baisse 1,2% en
volume.
- La Ciotat : transactions en 2017 à en 2018 soit 2 % d'augmentation.
- Bassin de Salon : transactions en 2017 à en 2018 soit 7,5% d'augmentation.
- Allauch Plan de Cuques : transactions en 2017 à en 2018 soit 3% de baisse.

La lecture de ces chiffres confirme une stabilité des volumes et conforte la tendance des
années antérieures traduisant une chute de la baisse de ceux-ci.

La encore, la notion de juste prix semble voir le jour avec des prix ne laissant apparaitre ni
bulle ni effondrement.

Pour l'ensemble du département : un prix moyen de 2.500€/m² en nette hausse par rapport à
la période identique 2016/2017 de 2.480€/m²

- Marseille : voit apparaitre un prix médian de 2.300€/m² supérieur de 0,9% environ à


l’année dernière 2.280 €/m².
Il faut néanmoins prendre en compte les différences relevées entre les différents quartiers
marseillais.

Ainsi :
- Le 2è arrondissement passe en 2017 d’un prix moyen de 2.570€/m² à 2.360€/m² en
2018 soit une baisse de 8,1%.
- Le 7è arrondissement quant à lui ne subit ni hausse ni baisse avec un prix médian de
3.000€/m².
- Le 3è arrondissement passe de d'un prix moyen 1.270€/m² à 1.410€/m² soit une hausse
de 12 %.
- Chute dans le 1er arrondissement quartier Belsunce qui baisse de 5,8% qui passe de
2.030€/m² à 1.910 €/m².
- Le 6è arrondissement quartier Vauban après baisse de 10,7% l’année dernière revient avec
une hausse de 10,8% passant de 2.690euros/m² à 2.980€/m².
LE LOGEMENT EXISTANT

- Aix en Provence : voit son prix médian de passer de 3.810€/m² en 2017 à 3.980€/m².

- Bassins de Gardanne : en baisse légère passant de 2.890€/m2 à 2.760€ /m2 soit -5%

- Bassins de Berre : baisse quant à lui, passant de 2.220€/m² à 2.200€/m² soit une quasi
stagnation.

13
- La Côte Bleue baisse aussi passant de 4.710€/m² à 4.850€/m² soit hausse de 3%

- La Ciotat : 3.550€/m² à 3.750€/m² soit une augmentation de 5,7%

- Salon de Provence subit une baisse mesurée passant ainsi de 2.180€/m² à 2.060€/m² soit
– 5,5%

- Allauch Plan de Cuques : passe de 2.660€/m² à 2.970€/m² soit une hausse de 11,5%

- L'Ouest du Département (Arles - Saintes Maries de la Mer) poursuit sa reprise avec une
hausse de 8,3% et passant d’un prix médian de 1.820euros/m² à 1.970€/m².

La tendance générale de l’année 2017 qui était une poursuite de la reprise tant en volume
qu’en prix, a permis en 2018 de toucher semble-t-il un point d’équilibre démontrant un
marché assagi et stabilisé à la recherche d’un juste prix.

La tendance est identique avec pour l'ensemble de département une légère hausse de 2% et
un prix moyen de 301.000 euros.

- Marseille reste stable avec un prix moyen passant de 307.000€ à 306.000€


- Aix en Provence et alentours en progression de 7,5% passant d’un prix moyen de
497.900€ en 2017 contre 533.000 euros en 2017

Il est à noter contrairement à l’année dernière que les quartiers et communes "recherchés" tel
Eguilles et alentours sont en hausse venant rééquilibrer les baisses de l’année antérieure.

L'examen des chiffres permet de confirmer la tendance à une stabilité pour l’année 2018,
cependant les variations légères à la hausse ou la baisse selon les secteurs et quartiers
permettant d’assagir le marché et de tendre vers une évolution équilibrée.

Nous parvenons difficilement cependant à retrouver les niveaux de prix de 2014.

Il est à noter que les taux d’intérêt encore particulièrement attractifs rendent toujours difficile
la mise en perspective réelle avec les années précédentes notamment avant 2015 date du
début de leurs baisses significatives, la remontée des taux de crédits pouvant « bloquer » la
tendance actuelle et laisser craindre une crispation du marché notamment chez les primo-
accédants.

De la même façon, le prélèvement à la source pourrait entrainer une impression de perte de


capacité d’endettement ayant pour effet de retarder la décision d’achat.
LE LOGEMENT EXISTANT

Notaire
Mail : chambre.13@notaires.fr

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15
LE LOGEMENT EXISTANT
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LE LOGEMENT EXISTANT
Avec 950 000 transactions à la fin du mois de juin 2018, les ventes de logements ont sans
doute atteint un plafond. Même si le chiffre est en hausse de 3,4% sur douze mois, il est en
baisse de 1% par rapport à décembre 2017.
Sur cette même période d’un an, les prix du mètre carré ont augmenté en moyenne de 4,3%
au niveau national. Plus précisément, la hausse a été de 5,2% en Ile-de-France et de 3,9%
dans le reste du territoire. Par type de bien, elle a été plus sensible pour les appartements :
avec 6,2% en région parisienne et 4,5% ailleurs.
Pour les maisons, elle a respectivement été de 3,2% et 3,7%. Cependant, des disparités
flagrantes ont été constatées entre les villes. Ainsi à Bordeaux, les prix ont bondi de 9,1%,
alors que la hausse à Marseille n’a été que de 1,8%. Les loyers, pour leur part, sont restés
stables, avec des hausses inférieures à 1% à Paris, Nantes et Toulouse, jusqu’à 2% à Lille,
Lyon et Strasbourg, et plus de 2% à Marseille, Rennes et Bordeaux, sachant que l’inflation
s’est maintenue à 2% sur la période observée.

LE LOGEMENT EXISTANT

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(nombre de ventes par rapport au
marché existant) reste très élevé ce qui est signe d’une activité soutenue.

Pour le Président de la FNAIM Aix Marseille Provence, , le 1er semestre de


l’année est la photographie des nouvelles tendances du marché de l’immobilier.

« C’est un marché dynamique mais insaisissable. Le premier trimestre de l’année


généralement calme a été très actif avec une forte demande et le retour de toutes les
catégories d’acheteurs. Depuis le mois d’avril, nous connaissons une certaine accalmie alors
que c’est une période généralement d’activité soutenue (déménagement en vue de la
prochaine rentrée scolaire, mutations professionnelles…). Il semblerait que les saisonnalités
jusque là connues par les professionnels de l’immobilier n’existent plus. On ne peut plus
prévoir à l’avance les périodes de forte demande comme nous le faisions jusqu’alors. Ce
phénomène a déjà commencé lors des dernières élections présidentielles, lesquelles, jusqu’à
présent, avaient pour conséquence de freiner le volume des transactions mais que nous
n’avons pas ressenti en 2017 avec l’arrivée du nouveau gouvernement. »

La hausse des prix affichés sur la ville de Marseille (1,8%) corrigée avec du taux de l’inflation
(2%) témoigne d’une stabilité des prix qui se retrouve sur l’ensemble des communes. Le
département ne connaît donc pas une tension sur les prix des logements anciens comme
l’on peut le rencontrer dans d’autres métropoles (Bordeaux, Lille ou Lyon) ; cette situation
est le signe que notre métropole en est encore au début de son développement.

Si l’on veut nuancer ce chiffre plutôt positif pour les acquéreurs, la variation de prix dépend
essentiellement du segment du marché ; les prix des biens en dessous de 200.000 restent
stables alors que la tranche supérieure connaît une légère augmentation. Cela reste donc
très favorable car les acquéreurs potentiels à la recherche d’un bien en dessous de 200.000
euros n’ont pas vu leur capacité financière augmenter et peuvent donc réaliser leur projet en
bénéficiant d’un contexte financier toujours favorable et de prix stables. Pour la catégorie
supérieure, si les prix ont tendance à croitre légèrement, cela ne les freine pas non plus car
leur capacité financière a elle aussi augmenté en conséquence.

Il est bon de souligner que les prix du marché de l’immobilier existant sont aujourd’hui de
– 5 à - 20 % inférieurs à ceux connus en 2000.

Confiance retrouvée, environnement bancaire propice, pour l’ensemble des professionnels


de l’immobilier FNAIM, la demande est très active. En effet, et ce malgré certaines annonces
qui présageaient le contraire, les conditions de crédit restent très attractives et l’on assiste
aujourd’hui à un réel déplacement du marché de la location vers le marché de la propriété.

Une vente sur deux est réalisée par des primo accédants (jeunes mais aussi couples divorcés
qui doivent se reloger) pour une résidence principale.
LE LOGEMENT EXISTANT

Les investisseurs, professionnels comme particuliers, absents pendant plusieurs années,


sont désormais très actifs avec l’arrivée également de jeunes investisseurs locatifs (30 à 50
ans) à la recherche de biens pour relocation. Les professionnels notent cependant un plus
large recours au crédit qu’auparavant pour financer leur acquisition, preuve en est que les
conditions bancaires sont toujours très attractives.

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La clientèle CSP + que l’on retrouve sur des biens de plus de 500.000/600.000 € semble
aussi faire son retour après des années d’attentisme tout comme la clientèle hors métropole
qui n’hésite pas à investir dans des quartiers hyper centraux marseillais délaissés par la
population locale (Longchamps, Noailles, Tapis vert…), phénomène qui, s’il perdure, est un
signal fort pour la revitalisation du centre ville de la cité phocéenne notamment.

L’habitat existant semble de nouveau attirer les porteurs de projet, qu’ils soient d’origine
locale ou de l’extérieur, car les couts annexes associés sont bien moindres que dans le neuf
(pas ou peu de charges). Plus de la moitié des acquéreurs dans l’ancien optent pour la
réalisation de travaux, l’investissement à moyen et long terme étant plus intéressant que
l’achat dans le neuf ou le montant des charges peut être élevé et grever fortement le revenu
annuel d’une famille.

Le 8ème ardt et le 7ème ardt ainsi qu’une partie du 6ème ardt marseillais restent très recherchés
et les biens en vente trouvent des acquéreurs très rapidement. Les professionnels
commencent à manquer de biens sur ce secteur de la ville notamment sur les maisons de
ville qui restent le bien N° 1 dans les recherches acquéreurs.

L’acquéreur est aujourd’hui averti et a un large accès aux informations ; il connaît les prix du
secteur recherché, il est attentif au diagnostic type DPE, à l’environnement général. Le
niveau des prix des biens étant correct pour une grande majorité de biens en vente fait que,
pour l’instant, les négociations ne se font plus au désavantage de l’une ou l’autre des
parties. , « c’est un peu comme si le marché local avait retrouvé un
équilibre avec des acteurs à égalité. Des prix étudiés, des acheteurs « aguerris», dans un
contexte financier toujours favorable ; tout cela participe à un environnement propice pour
le marché de la transaction, à un contexte favorable à l’achat ou à la vente d’un bien
immobilier».

LE LOGEMENT EXISTANT

Président de la Fnaim Aix-Marseille-Provence


CONTACT PRESSE FNAIM Aix-Marseille-Provence
Mail : fnaim13@wanadoo.fr EMMANUELLE EMRAN ANTONIOTTI
AGENCE DE COMMUNICATION DIXIT PRESSE
MOBILE : 06 18 07 18 96

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Selon l’indicateur Markemétron, les ventes de maisons individuelles, ,
sont reparties à la baisse au 31 juillet 2018, sur 12 mois glissants, après quatre années de
forte baisse ininterrompue jusqu’en 2014, suivies d’une reprise entre mi 2015 et mi 2017.

, toutefois plus modeste,

C’est un nouveau coup, car nous sommes à un niveau très bas par rapport à il y a 10 ans. Il
se vendait dans notre région 11 000 maisons individuelles en 2007, alors qu’en 2018, nous
devrions terminer vers 5500 maisons (la moitié).

La forte baisse en 10 ans de notre région est également liée à la question du foncier trop
cher. Le rapport entre le prix moyen des terrains constructibles et le revenu moyen des
ménages est dans notre région le plus défavorable de France. C’est donc évidemment à ce
niveau-là qu’il faut agir, au travers de la nouvelle Métropole. Les ménages, dès qu’ils veulent
accéder à la propriété, sont contraints à s’éloigner des villes du centre :

Au niveau national, particulièrement après recalibrage du PTZ à la baisse,


, ce qui entraine un encombrement du marché locatif
et grippe le parcours résidentiel.
Ainsi dans les Bouches-du-Rhône, 28 % seulement des acquéreurs de MI ont acheté une
maison à moins de 130 000 €, hors foncier hors branchements, contre 45% en 2010. 38 %
ont acheté une maison entre 130 000 et 170 000 €, ce qui montre une relative stabilisation
de l’accession moyen de gamme, alors que l’entrée de gamme baisse fortement. C’est donc
bien de là qu’est venue la forte baisse du marché.
Comment s’étonner, dès lors, que les locataires HLM y restent ? Que les jeunes ne trouvent
pas à se loger à des prix raisonnables,

, puisque les chiffres ci-


LE MARCHE DE LA MAISON INDIVIDUELLE

dessus montrent bien que c’est surtout eux qui ne peuvent plus acheter.

L’Union des constructeurs aménageurs (LCA-FFB) attire l’attention sur le développement


dangereux d’une

20
. En moyenne en France, un budget de maison
individuelle se partage environ 30% pour le terrain et 70% pour la construction, sauf en Ile
de France et en PACA où c’est moitié-moitié (voire, depuis peu, un budget supérieur pour le
terrain à celui de la maison). Ce qui est compréhensible pour Paris qui manque de terrains,
l’est moins pour la région PACA où la loi SRU de 2001 s’applique de façon bien trop
restrictive et drastique.
de l’Etat ni aux collectivités ! Dans notre région, il est donc impératif de faire baisser
les prix des terrains par des mesures fortes sur le foncier local, même si le confort spatial
des maisons voisines peut en souffrir un peu.

, avec
l’accord d’une commune (dans le cadre d’un PLU), est écologiquement beaucoup plus
vertueux que de laisser des parcelles se vendre cher, une par une, en diffus. La surface
moyenne des terrains dans les Bouches du Rhône, actuellement à près de 1000 m², est
encore trop grande par rapport à l’obligation d’aménagement intelligent que nous avons,
dans un contexte où, au demeurant, la densification de nos espaces a déjà commencé, ce
qui est une bonne chose. On notera à ce sujet que la part des maisons individuelles ne
s’élève qu’à 24% des logements neufs construits dans notre département, contre 42 % en
moyenne. Ceci montre bien que nous construisons déjà moins en diffus que la moyenne
française.

afin d’obtenir une « production massive » de logements neufs. «


», dit le chef de l’État. « Notre pays en construit trop peu [des logements, ndlr]
car notre système est bloqué par la sur-réglementation », estime-t-il. « Nous mettrons en
place qui permettra sur des territoires donnés, où le prix du logement
s’est envolé, sur un temps donné, une politique de libération du foncier public et privé, une
politique de réduction des exigences des normes, de réduction des délais de recours, qui
coûtent très cher pour pouvoir produire massivement en quelques années », promet
Emmanuel Macron. Reste à le faire. Car ce n’est pas en réduisant les budgets d’APL et de
PTZ qu’on y arrivera. A bon entendeur…

LE MARCHE DE LA MAISON INDIVIDUELLE

Président Régional de LCA-FFB


Mail : cayroln@lca-ffb-communication.fr

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22
LE MARCHE DE LA MAISON INDIVIDUELLE
Pour le logement social, 2017 s’est terminé dans les Bouches-du-Rhône comme en PACA ou
au niveau national par une série de mauvaises nouvelles : la loi de finances pour 2018 posait
le principe d’une économie budgétaire d’1,7 Milliard d’euros à porter au débit des
organismes de logement social chaque année.

Sans revenir sur les détails complexes de ces multiples mesures financières et fiscales
pénalisantes, leur première conséquence dans notre département a été le recul de 17 % du
nombre de logements sociaux agréés alors qu’il avait connu une embellie sans précédent
ces dernières années passant de 2 900 en 2014 à 3 900 en 2015 puis 5 200 en 2016.

Conscient de l’impact au moins conjoncturel de ces mesures, le gouvernement a annoncé


début 2018 une série de décisions destinées à recapitaliser les organismes Hlm pour
garantir le maintien de leurs investissements à court terme en leur proposant des conditions
d’endettement jugées avantageuses.

Parallèlement, il a mis en chantier la loi Elan (évolution du logement, de l’aménagement et


du numérique) dont un chapitre restructure le secteur du logement social en imposant aux
organismes de taille moyenne de se « rapprocher » pour réaliser entre eux des économies
d’échelle notamment en partageant certaines fonctions transversales. Comme 2017, 2018
se termine donc sur de nombreuses interrogations pour notre secteur même si la Loi à
adopter prochainement prévoit par ailleurs des mesures de simplification à saluer.

Dans ce contexte désenchanté, comment expliquer alors que le volume de production


effective n’ait jamais été aussi élevé et atteigne 3 768 logements livrés en 2017 tous
produits confondus et pour les seuls organismes en lien avec l’Association régionale ? La
première réponse sera évidemment de dire qu’en partenaires responsables, les opérateurs
de logement social ont simplement tenu leurs engagements et concrétisé les agréments
engrangés au cours des dernières années.

Cette performance restera-t-elle sans lendemain ou se maintiendra-t-elle en 2018 et 2019 ?


Si les maîtres d’ouvrage sociaux restent mobilisés pour répondre aux besoins, la réponse à
cette question dépend de nombreux facteurs :

. l’impact dans la durée des mesures de la loi de finances pour 2018. La Réduction de
Loyer de Solidarité qui impose une baisse de loyer au moins équivalente à celle de la
réduction de l’APL décidée par l’Etat sera-t-elle rapidement compensée par les résultats
de stratégies nouvelles développées par les bailleurs sociaux (vente de logements,
création de filiales spécialisées …) ?

. les rapprochements entre organismes Hlm seront-ils conduits sans ralentissement des
activités de prospection alors que leurs gouvernances pourront - au moins
momentanément - être fragilisées ?
. les partenariats avec les territoires, en particulier pour l’octroi des garanties d’emprunt,
seront-ils maintenus dans des conditions identiques, avec des organismes aux capacités
L’IMMOBILIER SOCIAL

d’investissement affaiblies ?

23
. les conditions de négociation avec les promoteurs, qui assurent la production de la moitié
des logements sociaux en vendant leur production en bloc aux bailleurs sociaux, seront-
elles toujours économiquement viables ?

. enfin, les échéances électorales locales de 2020, souvent synonymes d’un ralentissement
conjoncturel pour l’immobilier, n’auront-elles pas elles aussi un impact réducteur ?

Plus particulièrement pour notre département, la fusion annoncée de la Métropole et du


Département et la transition de gouvernance en cours n’auront-elles pas également un effet
ralentisseur ?

Quelles que soient les réponses à ces questions, la plupart des observateurs s’accordent à
dire que le modèle économique du logement social français est une nouvelle fois bouleversé
et que l’exercice prospectif en la matière est très aléatoire.

Président de l’AR Hlm PACA & Corse


Mail : bienvenue@arhlmpacacorse.com

L’IMMOBILIER SOCIAL

24
Bien que les carnets de commande soient plutôt remplis, les prix remontent trop lentement
et les entreprises manquent de trésorerie et ont du mal à financer cette reprise d’activité. La
profession s’inquiète quant à la baisse des indicateurs de mise en chantiers et espère que la
commande publique prendra le relai pour maintenir un taux d’activité.

Pour la construction neuve de logements, la mise en chantiers est en progression de +3,2%


(soit 14 449 logements), en revanche il y a une nette régression de -12,5% de mise en
autorisation sur le marché (soit 13 605 logements). Pour le non résidentiel neuf, la mise en
chantiers a subi un net recul de -14,6% (631 millions m²) et les autorisations également avec
un recul de -16,4% (963 millions m²).
(Cumul sur 12 mois – Situation à fin avril 2018).
Quant au segment de l’amélioration-entretien, il connait une petite hausse d’environ 1% en
glissement annuel sur les deux premiers trimestres au niveau national.
Si les perspectives de prix dans le bâtiment restent bien orientées, ces derniers peinent à
suivre les fortes hausses du coût du pétrole, des matériaux, ainsi que des salaires depuis un
an. En conséquence, les trésoreries se tendent à nouveau, fragilisant les entreprises.

Les Bouches-du-Rhône comptent 42 952 emplois salariés dans la construction, soit une
hausse de 2,4%. Après une période de crise où les entreprises ont procédé à des
licenciements, les chiffres indiquent que le recrutement reprend mais les entreprises restent
prudentes quant à l’embauche à long terme et privilégie l’intérim. En effet, l’intérim a
augmenté de 11,2% pour le bâtiment et 8,8% pour les Travaux Publics.
La situation de l’emploi s’est globalement améliorée et une fois de plus, l’intérim est la
variable d’ajustement de l’emploi.

L’ensemble des dispositifs suivis, qu’ils soient incitatifs ou de labellisation semblent dans
une phase d’attente. En effet, les volumes de logements concernés sont stables voir en
baisse, mais ne décollent pas. Les marchés de la construction durable de logements neufs et
de bâtiments tertiaires souffrent de l’absence de dispositifs incitatifs. Le nombres
d’entreprises de Bâtiment détenant un signe RGE se stabilise, cela semble marquer l’atteinte
d’un équilibre vis-à-vis du marché de l’amélioration énergétique sur lequel elles se
positionnent.
LE BATIMENT ET LES T.P.

Sources Banque de France - CERC PACA - FFB


Contact presse : Service Communication
Mail: communication@d13.ffbatiment.fr
Tel : 04 91 23 26 23

25
26
LE BATIMENT ET LES T.P.
Dans la 12 162 m² ont été placés au cours du 1er semestre 2018 contre
23 751m² en 2017, soit un recul de 55%.
En ce qui concerne la répartition le Grand Marseille reste très en avant du Pays d’Aix avec
96% (11 688 m²) de part de marché. Le Pays d’Aix représente seulement 4% (474 m²). Une
tendance dans la répartition qui est la même que celle de l’année dernière.
82% des transactions à la faveur des locations, dont 98% réalisées dans le Grand Marseille.
Un semestre très pâle en transaction à la vente au regard de l’année dernière.
Dans le Grand Marseille 11 688 m² ont été placés en ce premier semestre 2018 soit un
retrait de 56%. 26 554 m² avaient été transactés en 1er semestre 2017.
Euroméditerranée, conserve sa place de leader du marché avec 7 630 m² signés, soit 63% de
la demande placée en neuf de la Métropole et 65% du Grand Marseille. On notera tout de
même un recul de 34% versus le 1er semestre 2017, qui s’explique par le fait que la majeure
partie des livraisons de 2018 a été commercialisée en 2017.
On retiendra sur Euroméditerranée une moyenne sur les 5 derniers premiers semestres de
7800 m² de bureaux transactés.
Une hausse de 35% pour la demande placée en neuf sur le comprenant le
secteur d'Aix-en-Provence et le secteur Rives Étang de Berre (REB). Une tendance positive qui
masque des résultats encore une fois très décevants (474 m² pour 351 m² au 1er semestre
2017).
Le pôle d’activité avec 130 m² pour 351 m² au 1er semestre 2017), accuse un recul de 63%. Il
est à retenir que la demande placée du 1er semestre 2018 représente 3% de la moyenne des
4 dernières années. C’est dans Aix Centre que les 78%, soit 344 m² ont été placés à la vente.
Cette répartition au profit de la Ville d’Aix confirme une appétence pour le secteur Aix
Centre. Cela s’explique toujours par l’absence d’offre neuve disponible sur le pôle d’activité.
Après les résultats encourageants de la zone Rives Étang de Berre de l’année dernière ce
secteur n’a enregistré aucune transaction ce semestre.
Les transactions à la vente, n’ont pu que performer car aucune transaction à la vente n’avait
été répertoriée au 1er semestre 2017.

Pour la la part de bureaux traditionnels (de centre-ville), accuse un recul de


62% versus le S1 2017 avec 10 174 m². 97% ont été placés sur la zone du Grand Marseille.
Sur le territoire du Grand Marseille , les bureaux traditionnels (de centre-ville), représentent
9 830 m². La majorité des bureaux Parc a été placée sur la Vallée de l’Huveaune.
Les surfaces placées sur le l’ont été en intégralité en bureaux Parc (en zone
d’activité).
L’IMMOBILIER D’ENTREPRISE

Dans la aucune nouvelle mise en commercialisation relevée. Seulement 922 m²


avaient mis en commercialisation, au 1er semestre 2017 dont la totalité sur le secteur Est du
Pays d’Aix.

27
Elles restent stables. Les valeurs locatives varient fortement d’une zone à l’autre de la
et sont comprises entre 120 et 320 €/m²/an H.T. Une variation importante en
raison d’une disparité de typologie et de qualité d’immeubles ainsi que la qualité des
dessertes et d’attractivité des territoires. Les prix de vente se trouvent eux entre 1 400 et
3 000 €/m² H.T.
Les valeurs locatives dans le Grand Marseille varient entre 130 et 300 €/m²/an H.T. et les
prix de vente se trouvent eux entre 2 000 et 2 450 €/m² H.T.
Les valeurs locatives du varient entre 120 et 165 €/m²/an H.T. La valeur prime
étant sur le Pôle d’Activité.
Les prix de vente se trouvent eux entre 1 400 et 3 000 €/m² H.T. La fourchette haute se
trouvant dans Aix Centre.

Au 30 juin 2018 la comptabilisait 53 957m² de surfaces disponibles à court


terme, non placées, soit une baisse de 22% comparé à fin juin 2017 qui comptabilisait
62 406 m². C’est également un recul de 22% de la moyenne des 5 dernières années.
Une répartition géographique : 27 695m² (51%) des surfaces sont disponibles sur la zone du
Pays d’Aix et 26 262m² (49%) sur la zone du Grand Marseille. Il y a un an les répartitions
étaient différentes, 76% d’entre elles étaient présentes sur la zone du Grand Marseille
(47 516m²) et 24% sur la zone du Pays d’Aix (14 890m²).
Au 30 juin 2018 la zone du Grand Marseille comptabilise 26 262m² de surfaces disponibles
à moins d’un an, non placées, une baisse de 45% comparé à fin juin 2017 qui comptabilisait
47 516m².
Une répartition géographique : 69% d’entre elles sont présentes sur la commune de Marseille
(18 059m²) et 31% sur la zone de la Vallée de l'Huveaune (8 203m²). Il y a un an les
répartitions variaient, la commune de Marseille comprenait 95% (45 135m²) de l’offre à court
terme et le Vallée de l'Huveaune 5% (2 381m²).
Les 7 478 m² à 1 an sur le périmètre d’Euroméditerranée, sont d’ores et déjà
commercialisés.
Au 30 juin 2018 le comptabilisait 27 695m² de surfaces disponibles à moins
d’un an, soit une hausse de 86% comparé à fin juin 2017 qui comptabilisait 14 890m².
Répartition géographique : 65% d’entre elles sont présentes sur la zone du secteur d'Aix-en-
Provence (17 919m²) et 35% sur la zone du secteur Rives Étang de Berre (9 776m²), il y a un
an le secteur d'Aix-en-Provence comprenait 84% (1 508m²) de l’offre à court terme et le
secteur Rives Étang de Berre 16% (2 382m²).
Le stock à un an sur le Pôle d’activité est resté stable versus 1er semestre 2017. Il affiche
tout de même un niveau en deçà de 28% de sa moyenne des 4 dernières années (15 795m²).
Un prévisionnel d’offres à plus long terme de 269 839 m² dont 201 797 m² pour le Grand
Marseille et 68 987 m² pour le Pays d’Aix.
La répartition géographique de cette offre future avec 21% pour Euroméditerranée et 10%
pour le Pôle d’activité d’Aix en Provence confirme un mouvement de fond d’éclatement de
l’offre de bureaux sur l’ensemble du territoire métropolitaine. Cela représente une véritable
chance pour le développement de la demande placée sur la Métropole. L’agenda de la
L’IMMOBILIER D’ENTREPRISE

mobilité sera déterminant pour que cette offre trouve preneur.

Présidente de la commission bureaux neufs de l’OIP


Présidente de la commission immobilier d’entreprise de la FNAIM Aix-Marseille-Provence
Mail : info@observatoire-oip.com

28
BUREAUX NEUFS : ÉVOLUTION SEMESTRIELLE DES SURFACES PLAC ÉES
PAR SECTEURS DEPUIS LE 1 ER SEMESTRE 2013

50 000

45 000

40 000

35 000

30 000

25 000

20 000

15 000

10 000

5 000

BUREAUX NEUFS : ÉVOLUTION DU STOCK DISPONIBLE À FIN DE SEMESTRE PAR


SECTEURS DEPUIS LE 1 ER SEMESTRE 2013

100 000

90 000

80 000

70 000

60 000

50 000

40 000

30 000

20 000

10 000

-
L’IMMOBILIER D’ENTREPRISE

29
Au premier semestre 2018, les ventes de logements neufs baissent légèrement (- 4 %), mais
restent à un niveau élevé (72 180), comparable aux premiers semestres 2016 et 2017.
L’activité est soutenue et les ventes aux accédants sont bien orientées (+ 5,6 %), mais les
ventes en bloc (- 14,2 %) et les ventes aux investisseurs (- 10,4 %) fléchissent, dans un
contexte d’incertitudes. Par rapport au 1er semestre, la baisse des mise en vente de
logements ordinaires est de - 12%. Quant à l’offre commerciale, elle croît légèrement
(+ 5,7%) et représente désormais 10 mois de commercialisation. On estime à 12 mois un
marché équilibré.
Les ventes répondent d’abord à une forte demande des ménages, avec environ 33 000
ventes au détail sur trois mois. On constate en particulier une bonne tenue du marché de
l’accession à la propriété (+ 5,6 % sur le premier semestre) sur lequel les fondamentaux
restent bons (faiblesse des taux, maintien des aides publiques en zones tendues,
propension à l’épargne des jeunes ménages). L’investissement locatif fléchit légèrement car
si le dispositif Pinel reste attractif, plusieurs facteurs créent une forme d’incertitude et
d’attentisme (prélèvement à la source, future réforme des retraites, évolution du pouvoir
d’achat etc.).
Les ventes en bloc confirment leur ralentissement de début d’année (- 14,2 %), mais dans
cette période de transition, l’impact éventuel de la réorganisation du secteur HLM ne pourra
être mesuré, au mieux, qu’en fin d’exercice.

Bouches-du-Rhône, Aire avignonnaise, Aires alpines, Var)


L’offre nouvelle c’est réduite au 1er semestre 2018 : - 6 % comparé au 1er semestre 2017. Les
réservations nettes suivent la même tendance – 10 %. Le stock recensé fin juin 2018,
diminue légèrement – 3 % sur un an, atteignant 7 244 logements. Le prix moyen au m² des
logements collectifs réservés ce semestre en TVA 20 % est stable à 4 246 € le m² habitable
hors parking.

Le département des Bouches-du-Rhône présente une offre nouvelle en baisse : - 13%, il


compte plus de 3 532 nouvelles unités. Les réservations nettes s’en trouvent impactées et
chutent de – 13 % comparé au 1er semestre 2017. A fin juin 2018 le stock est stable comparé
à celui de l’année 2017 avec 4 922 logements (- 1 % sur un an). Le prix moyen des
logements collectifs réservés en TVA 20 % : 4 057€ le m² habitable hors parking, s’est
maintenu au prix du 1er semestre 2017.

La ville de Marseille connait une chute de son offre nouvelle : - 16 % comparé à il y a un an.
Les réservations ont suivi la tendance à - 15 % comparé au 1er semestre 2017. Cette chute
des réservations et des mises en vente ont eu pour conséquence une hausse du volume du
stock enregistré fin juin qui atteint 2 794 logements (+ 8 % sur un an). Le prix moyen au m²
des logements collectifs réservés en TVA 20 % est stable à + 3 % sur un an, à 4 026 € le m²
habitable hors parking.

Si le pays d’Aix repart ce 1er semestre, la ville d’Aix-en-Provence fait exception. Les mises en
ventes ont chuté de – 31 % entre 2017 et 2018, et les réservations nettes de – 36 % sur la
même période. L’offre commerciale disponible recensée fin juin 2018, a diminué de - 46 % et
atteint 366 logements. Le prix moyen au m² des logements collectifs réservés en TVA 20 %
LE LOGEMENT NEUF

est en hausse de 16 % sur un an, il grimpe à 5 609€ le m² habitable hors parking.

Président de la FPI Provence


Mail : stephaneperez@fpi-provence.fr

30
ÉVOLUTION SEMESTRIELLE DU MARCHÉ DU LOGEMENT NEUF DEPUIS 2012

5500
5106
4985 4922
5000 4860 4833
4752 4683 4669
4483 4457 4479
4500
4219
4065 4070 4053
4000
3655
3532
3500 3289 3743 3205
2882
2906 2753 3296 2888 3257
3000 2735 3062 2577 2704
2874 2862 3108
2843 2834
2500
2626 2525

2000 2196 2174

1500

1000
1S12 2S12 1S13 2S13 1S14 2S14 1S15 2S15 1S16 2S16 1S17 2S17 1S18

Mises en Vente Réservations nettes Stock en fin de période

ÉVOLUTION SEMESTRIELLE DU MARCHÉ DU LOGEMENT NEUF DEPUIS 2012

5500
5054
4933 4922
5000 4798
4749
4645 4650 4590
4386 4452
4500 4338
4046 4070 4015
3936
4000
3551 3532
3500 3289
3656 3132
2857
2863 3284 3257
3000 2886
2649 2704
2629 2998 2970
2535 2840 2854
2801 2834
2500
2519
2568
2000 2122 2105

1500

1000
1S12 2S12 1S13 2S13 1S14 2S14 1S15 2S15 1S16 2S16 1S17 2S17 1S18

Mises en Vente Réservations nettes Stock en fin de période


LE LOGEMENT NEUF

31
ÉVOLUTION SEMESTRIELLE DU MARCHÉ DU LOGEMENT NEUF DEPUIS 2012

3500
3312

3042 3038
2958 2947
3000
2808 2794
2690 2695
2547 2584
2484
2500
2308

2123
2068
2000 1887
1837
1642
1693 1902
1635 1636
1544 1588
1524 1749
1766 1481
1500 1408 1690
1536 1522 1526
1434
1085 1341 1354
1255
1000 1092
1S12 2S12 1S13 2S13 1S14 2S14 1S15 2S15 1S16 2S16 1S17 2S17 1S18

Mises en Vente Réservations nettes Stock en fin de période

ÉVOLUTION SEMESTRIELLE DU MARCHÉ DU LOGEMENT NEUF DEPUIS 2012

900

794
800
729
686 681
700 654
639
600 552
622
563 486
500 464 479
430
408 387
400 375 409
400 414 403
308 366
300 345 311
232 309
186 253
200 226
134 181 137 215

84 96
100 77 139

48 40
0
1S12 2S12 1S13 2S13 1S14 2S14 1S15 2S15 1S16 2S16 1S17 2S17 1S18

Mises en Vente Réservations nettes Stock en fin de période


LE LOGEMENT NEUF

32
L’Observatoire immobilier de Provence
remercie ses partenaires :

et

33
, le CREDIT AGRICOLE ALPES PROVENCE, exerce son
activité de banquier assureur, sur trois départements (13, 84 et 05).

Son siège social, situé à Aix-en-Provence, permet


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AGRICOLE ALPES PROVENCE propose ainsi, en région, tous les métiers et toutes les
activités nécessaires pour répondre à l’ensemble des besoins sur tous les sujets
d'épargne, de financements, d’assurance, de prévoyance ou d'immobilier.

A la pointe en matière d’innovation, le CREDIT AGRICOLE ALPES PROVENCE propose au


quotidien une nouvelle expérience de .
Chacun de ses clients peut avec son conseiller, évaluer
ses besoins, suivre ses opérations, comme il le souhaite, en ligne, sur mobile, par
téléphone et en agence.

Au sein de son , le CREDIT AGRICOLE ALPES PROVENCE, s’appuie sur


des spécialistes du financement aux particuliers, de la promotion immobilière, de la
vente et de la gestion de logements neufs et anciens via ses filiales de
.

En 2018, avec près de 2 , la banque


coopérative régionale, partenaire historique de l’Observatoire Immobilier de Provence,
confirme son rôle en région Sud.

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Mail : nassy.guetrani@ca-alpesprovence.fr
Tel : 04 42 19 20 92

34

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