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Présentation de l’OIP 4
1-
Le logement existant
(Chambre des notaires 13) 12
(FNAIM Aix-Marseille-Provence) 17
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La bonne tenue du marché immobilier continue et sa solidité dépend toujours du niveau des
taux d’intérêts. Les conditions de financement restent exceptionnelles. Le taux moyen du
crédit est tombé au début de l’été à 1,44%.
Le « bail mobilité », le retour des pénalités de retard de loyers…l’analyse de la future loi Elan
pour l’évolution du logement, c’est maintenant.
Tous les marchés n’ont pas la même dynamique :
Les notaires constatent une relative stabilisation des volumes et des prix. Cette tendance varie
suivant le bien et la région, d’autant que des facteurs conjoncturels (baisse des APL,
instauration de l’IFI…) rentrent en ligne de compte. Le volume annuel des transactions
représente sur 1an +7%.
Un marché très actif pour l’existant. Le dynamisme du marché des transactions retrouvé en
2017 perdure sur notre territoire. Des prix stables malgré une forte demande et une
raréfaction de l’offre sur certains secteurs.
Quant au secteur tertiaire, on constate un début d’année pâle au regard de la demande placée
de l’an dernier et un volume de projets importants à concrétiser surtout sur le Pays d’Aix. La
future loi Elan donne un coup de pouce pour la transformation de bureaux en logements
(bonus de constructibilité de 30%) qui va rendre ces opérations plus intéressantes
économiquement.
Pour la promotion immobilière, le premier semestre 2018 présente des ventes de logements
neufs en légère baisse (-4 %), mais qui restent à un niveau élevé (72 180), comparable aux
premiers semestres 2016 et 2017. L’activité est soutenue et les ventes aux accédants sont bien
orientées (+5,6 %), mais les ventes en bloc (-14,2 %) et les ventes aux investisseurs (-10,4 %)
fléchissent, dans un contexte d’incertitudes. La région suit la tendance nationale, une demande
soutenue, mais une baisse de l’offre préoccupante.
Pour le logement social, la production effective (mises en chantier et livraisons) devrait rester
soutenue en 2018. Elle concrétise en effet les très nombreux agréments d’opérations accordés
en 2016 et 2017. Pour l’engagement de nouvelles opérations, le contexte étant
particulièrement difficile (montée en régime de la réduction de loyer de solidarité,
réorganisation du tissu des organismes Hlm etc…) les résultats 2018 devraient s’inscrire en
recul par rapport à 2017.
Les permis de construire, indicateur avancé du logement neuf, marquent une baisse de
-12% par rapport à la même période 2017 et les mises en chantier ont baissé de -4,9%. Le
secteur de la maison individuelle en diffus est le plus impacté par cette chute (-14% en juin). Ce
recul est à imputer à la suppression de l’APL accession et à la limitation du PTZ notamment
dans les zones B2 et C.
Au niveau national, la croissance attendue (en volume) du chiffre d’affaires Bâtiment pour 2018
est en moyenne de +2,7%. Avec un taux de croissance de 1,5% en 2018, Provence-Alpes-Côte
d’Azur se situe en dessous du niveau national.
La FFB a obtenu, de la part du ministre de l’Économie dès la mi-juin, puis du Premier ministre,
des engagements très clairs en faveur du maintien des taux réduits de TVA pour le bâtiment
dans la loi de Finances pour 2019. Une victoire pour la profession. La TVA à taux réduit
soutient les ménages dans leurs travaux, donc l’emploi dans le département, voilà la
démonstration qui compte !
LE MOT DU PRESIDENT
Depuis le début 2018, le marché du logement donne des signes d’essoufflement alors que la
loi Elan est censée relancer l’offre et simplifier le cadre règlementaire de la construction. Ces
textes ont, pour l’instant, provoqué plus d’attentisme que d’enthousiasme.
Président de l’OIP
Mail : philippedeveau@observatoire-oip.com
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L'OBSERVATOIRE IMMOBILIER DE PROVENCE a été créé à l’instigation de la Fédération des
promoteurs immobiliers de Provence en 1993. Il a maintenant vingt cinq ans.
Notre association est présidée actuellement par :
• Mesurer l'activité immobilière en Provence avec des instruments fiables reconnus par tous,
• Être une chambre de réflexion, d'analyse et de propositions pour les collectivités locales
et administrations.
L'OIP regroupe les plus importantes fédérations professionnelles intervenant dans l'acte de bâtir.
Chaque semestre sont présentés aux professionnels les résultats de l’ensemble du marché
immobilier en Provence sous ses différentes composantes : logement social, logement neuf et
ancien (Mi et Collectif), bureau neuf et ancien, marché locatif et marché de la maison individuelle
en secteur diffus.
Est également présentée l’étude économique régionale par la Banque de France en Paca
• qui fournit l'état des stocks des logements neufs à la vente, dans la Métropole
Aix-Marseille-Provence, le reste des Bouches-du-Rhône, l’Aire Avignonnaise, les Aires
urbaines des Alpes, l’Aire Var Ouest et l’Aire Var Est (depuis le 1er janvier 2010).
• , qui permet de réaliser en ligne, via une connexion à distance, une étude de
marché basée sur l'exploitation des données commerciales des programmes immobiliers
(logements libres neufs) dans la Métropole Aix-Marseille-Provence, l’Aire Avignonnaise, les
PRESENTATION DE L’OIP
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Le Président : Philippe Deveau et les
ORGANISMES REPRÉSENTANTS
Membres actifs
Membres qualifiés
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Territoires d’étude de l’Observatoire Immobilier de Provence
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LES TERRITOIRES D’ETUDE DE L’OIP
1.
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Les informations collectées début septembre auprès d’un échantillon d’entreprises et
établissements représentatifs de l’économie régionale dans l’Industrie, les Services et la
Construction, employant près de 188 000 salariés et réalisant près de d’euros
de chiffre d’affaires, confirment les tendances observées lors de nos enquêtes mensuelles
de conjoncture : une évolution positive de la demande nationale et internationale permet de
peser favorablement sur l’activité.
Alors que le secteur du bâtiment confirme son redressement avec une progression de la
production conforme aux prévisions de + , la filière des travaux publics marque le pas
avec une stabilité de l’activité alors qu’une hausse de + était anticipée. En effet les
LA CONJONCTURE ECONOMIQUE
intempéries du printemps ont fortement pénalisé ce secteur qui malgré une demande privée
et publique active, ne pourra pas rattraper le retard pris. Dans un contexte où la visibilité
demeure importante, les dépenses d’investissements progressent de soit une
tendance conforme aux prévisions. L’emploi progresserait de principalement dans les
travaux publics.
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LA CONJONCTURE ECONOMIQUE
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LA CONJONCTURE ECONOMIQUE
Le marché locatif privé est stabilisé tant au niveau des prix des loyers, qui évoluent peu, que
du volume des locations qui est en augmentation sensible puisque la vacance locative est en
légère diminution étant passée, en moyenne, de quasiment 12% à environ 10%. Il est à noter
par ailleurs que la vacance locative dans le neuf est proche de zéro.
➢ La part de location type Air BnB en forte augmentation qui a pour conséquence de retirer du
marché de la location annuelle de plus en plus de logements. La faute essentiellement à la
grande disparité fiscale qui existe entre ces deux types de locations, au détriment de la
location annuelle, et le manque d’aides significatives pour la rénovation du parc ancien ou
existant.
La profession reste, par ailleurs, dans l’attente du projet de loi ELAN en ce qui concerne le bail
mobilité et regrette vivement que toutes les propositions des professionnels pour rééquilibrer
les droits et obligations entre locataires et propriétaires, restent, en partie, lettre morte.
Les professionnels estiment qu’il serait grand temps de redonner confiance aux propriétaires
et investisseurs, qui doivent être reconnus comme de véritables acteurs socio-économiques.
Ceux-ci s’estiment aujourd’hui victimes d’une certaine discrimination, en particulier fiscale,
qui tend, de plus en plus à un vieillissement du parc que les propriétaires peinent à rénover.
La conséquence direct réside donc dans la difficulté de louer et ce qui va aggraver dans le
temps la pénurie de logements, et donc d’offre locative, au détriment des accédants locataires
eux même.
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Il est précisé en préambule que les critères retenus dans le cadre des analyses ci-dessous sont
les transactions répertoriées sur le fichier Perval :
- Biens libres de toute occupation,
- acquis en pleine propriété par une vente de gré à gré,
- destinés à un usage strict d’habitation,
- Vendus sans part sociale.
Les éléments porteurs du maintien des prix restent les taux bancaires historiquement bas
permettant de dégager une capacité de financement supérieure et entrainant la possibilité
d’acquérir plus grand ou plus qualitatif.
Le maintien des aides à l'investissement locatif dont on pouvait craindre une réduction ont
permis en 2018 de soutenir les achats des investisseurs et par voie de conséquence la
commercialisation des programmes neufs.
Ces chiffres quasiment constants d’une année sur l’autre devant bien entendu être re-traités
secteurs par secteurs et nous pourrons constater des disparités géographiques moindres que
les années précédentes.
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- Marseille : transactions en 2018
en 2017 soit une baisse de 1.15%
- Aix en Provence passant de transactions en 2017 à en 2018 soit une quasi
stagnation en volume.
- Bassin de Gardanne : transactions en 2017 à en 2018 soit une augmentation de
11% en volume.
- Bassin de Berre : transactions en 2017 à en 2018 soit 9,6 % d'augmentation en
volume.
- La Côte Bleue : transactions en 2017 à en 2018 soit légère baisse 1,2% en
volume.
- La Ciotat : transactions en 2017 à en 2018 soit 2 % d'augmentation.
- Bassin de Salon : transactions en 2017 à en 2018 soit 7,5% d'augmentation.
- Allauch Plan de Cuques : transactions en 2017 à en 2018 soit 3% de baisse.
La lecture de ces chiffres confirme une stabilité des volumes et conforte la tendance des
années antérieures traduisant une chute de la baisse de ceux-ci.
La encore, la notion de juste prix semble voir le jour avec des prix ne laissant apparaitre ni
bulle ni effondrement.
Pour l'ensemble du département : un prix moyen de 2.500€/m² en nette hausse par rapport à
la période identique 2016/2017 de 2.480€/m²
Ainsi :
- Le 2è arrondissement passe en 2017 d’un prix moyen de 2.570€/m² à 2.360€/m² en
2018 soit une baisse de 8,1%.
- Le 7è arrondissement quant à lui ne subit ni hausse ni baisse avec un prix médian de
3.000€/m².
- Le 3è arrondissement passe de d'un prix moyen 1.270€/m² à 1.410€/m² soit une hausse
de 12 %.
- Chute dans le 1er arrondissement quartier Belsunce qui baisse de 5,8% qui passe de
2.030€/m² à 1.910 €/m².
- Le 6è arrondissement quartier Vauban après baisse de 10,7% l’année dernière revient avec
une hausse de 10,8% passant de 2.690euros/m² à 2.980€/m².
LE LOGEMENT EXISTANT
- Aix en Provence : voit son prix médian de passer de 3.810€/m² en 2017 à 3.980€/m².
- Bassins de Gardanne : en baisse légère passant de 2.890€/m2 à 2.760€ /m2 soit -5%
- Bassins de Berre : baisse quant à lui, passant de 2.220€/m² à 2.200€/m² soit une quasi
stagnation.
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- La Côte Bleue baisse aussi passant de 4.710€/m² à 4.850€/m² soit hausse de 3%
- Salon de Provence subit une baisse mesurée passant ainsi de 2.180€/m² à 2.060€/m² soit
– 5,5%
- Allauch Plan de Cuques : passe de 2.660€/m² à 2.970€/m² soit une hausse de 11,5%
- L'Ouest du Département (Arles - Saintes Maries de la Mer) poursuit sa reprise avec une
hausse de 8,3% et passant d’un prix médian de 1.820euros/m² à 1.970€/m².
La tendance générale de l’année 2017 qui était une poursuite de la reprise tant en volume
qu’en prix, a permis en 2018 de toucher semble-t-il un point d’équilibre démontrant un
marché assagi et stabilisé à la recherche d’un juste prix.
La tendance est identique avec pour l'ensemble de département une légère hausse de 2% et
un prix moyen de 301.000 euros.
Il est à noter contrairement à l’année dernière que les quartiers et communes "recherchés" tel
Eguilles et alentours sont en hausse venant rééquilibrer les baisses de l’année antérieure.
L'examen des chiffres permet de confirmer la tendance à une stabilité pour l’année 2018,
cependant les variations légères à la hausse ou la baisse selon les secteurs et quartiers
permettant d’assagir le marché et de tendre vers une évolution équilibrée.
Il est à noter que les taux d’intérêt encore particulièrement attractifs rendent toujours difficile
la mise en perspective réelle avec les années précédentes notamment avant 2015 date du
début de leurs baisses significatives, la remontée des taux de crédits pouvant « bloquer » la
tendance actuelle et laisser craindre une crispation du marché notamment chez les primo-
accédants.
Notaire
Mail : chambre.13@notaires.fr
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LE LOGEMENT EXISTANT
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LE LOGEMENT EXISTANT
Avec 950 000 transactions à la fin du mois de juin 2018, les ventes de logements ont sans
doute atteint un plafond. Même si le chiffre est en hausse de 3,4% sur douze mois, il est en
baisse de 1% par rapport à décembre 2017.
Sur cette même période d’un an, les prix du mètre carré ont augmenté en moyenne de 4,3%
au niveau national. Plus précisément, la hausse a été de 5,2% en Ile-de-France et de 3,9%
dans le reste du territoire. Par type de bien, elle a été plus sensible pour les appartements :
avec 6,2% en région parisienne et 4,5% ailleurs.
Pour les maisons, elle a respectivement été de 3,2% et 3,7%. Cependant, des disparités
flagrantes ont été constatées entre les villes. Ainsi à Bordeaux, les prix ont bondi de 9,1%,
alors que la hausse à Marseille n’a été que de 1,8%. Les loyers, pour leur part, sont restés
stables, avec des hausses inférieures à 1% à Paris, Nantes et Toulouse, jusqu’à 2% à Lille,
Lyon et Strasbourg, et plus de 2% à Marseille, Rennes et Bordeaux, sachant que l’inflation
s’est maintenue à 2% sur la période observée.
LE LOGEMENT EXISTANT
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(nombre de ventes par rapport au
marché existant) reste très élevé ce qui est signe d’une activité soutenue.
La hausse des prix affichés sur la ville de Marseille (1,8%) corrigée avec du taux de l’inflation
(2%) témoigne d’une stabilité des prix qui se retrouve sur l’ensemble des communes. Le
département ne connaît donc pas une tension sur les prix des logements anciens comme
l’on peut le rencontrer dans d’autres métropoles (Bordeaux, Lille ou Lyon) ; cette situation
est le signe que notre métropole en est encore au début de son développement.
Si l’on veut nuancer ce chiffre plutôt positif pour les acquéreurs, la variation de prix dépend
essentiellement du segment du marché ; les prix des biens en dessous de 200.000 restent
stables alors que la tranche supérieure connaît une légère augmentation. Cela reste donc
très favorable car les acquéreurs potentiels à la recherche d’un bien en dessous de 200.000
euros n’ont pas vu leur capacité financière augmenter et peuvent donc réaliser leur projet en
bénéficiant d’un contexte financier toujours favorable et de prix stables. Pour la catégorie
supérieure, si les prix ont tendance à croitre légèrement, cela ne les freine pas non plus car
leur capacité financière a elle aussi augmenté en conséquence.
Il est bon de souligner que les prix du marché de l’immobilier existant sont aujourd’hui de
– 5 à - 20 % inférieurs à ceux connus en 2000.
Une vente sur deux est réalisée par des primo accédants (jeunes mais aussi couples divorcés
qui doivent se reloger) pour une résidence principale.
LE LOGEMENT EXISTANT
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La clientèle CSP + que l’on retrouve sur des biens de plus de 500.000/600.000 € semble
aussi faire son retour après des années d’attentisme tout comme la clientèle hors métropole
qui n’hésite pas à investir dans des quartiers hyper centraux marseillais délaissés par la
population locale (Longchamps, Noailles, Tapis vert…), phénomène qui, s’il perdure, est un
signal fort pour la revitalisation du centre ville de la cité phocéenne notamment.
L’habitat existant semble de nouveau attirer les porteurs de projet, qu’ils soient d’origine
locale ou de l’extérieur, car les couts annexes associés sont bien moindres que dans le neuf
(pas ou peu de charges). Plus de la moitié des acquéreurs dans l’ancien optent pour la
réalisation de travaux, l’investissement à moyen et long terme étant plus intéressant que
l’achat dans le neuf ou le montant des charges peut être élevé et grever fortement le revenu
annuel d’une famille.
Le 8ème ardt et le 7ème ardt ainsi qu’une partie du 6ème ardt marseillais restent très recherchés
et les biens en vente trouvent des acquéreurs très rapidement. Les professionnels
commencent à manquer de biens sur ce secteur de la ville notamment sur les maisons de
ville qui restent le bien N° 1 dans les recherches acquéreurs.
L’acquéreur est aujourd’hui averti et a un large accès aux informations ; il connaît les prix du
secteur recherché, il est attentif au diagnostic type DPE, à l’environnement général. Le
niveau des prix des biens étant correct pour une grande majorité de biens en vente fait que,
pour l’instant, les négociations ne se font plus au désavantage de l’une ou l’autre des
parties. , « c’est un peu comme si le marché local avait retrouvé un
équilibre avec des acteurs à égalité. Des prix étudiés, des acheteurs « aguerris», dans un
contexte financier toujours favorable ; tout cela participe à un environnement propice pour
le marché de la transaction, à un contexte favorable à l’achat ou à la vente d’un bien
immobilier».
LE LOGEMENT EXISTANT
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Selon l’indicateur Markemétron, les ventes de maisons individuelles, ,
sont reparties à la baisse au 31 juillet 2018, sur 12 mois glissants, après quatre années de
forte baisse ininterrompue jusqu’en 2014, suivies d’une reprise entre mi 2015 et mi 2017.
C’est un nouveau coup, car nous sommes à un niveau très bas par rapport à il y a 10 ans. Il
se vendait dans notre région 11 000 maisons individuelles en 2007, alors qu’en 2018, nous
devrions terminer vers 5500 maisons (la moitié).
La forte baisse en 10 ans de notre région est également liée à la question du foncier trop
cher. Le rapport entre le prix moyen des terrains constructibles et le revenu moyen des
ménages est dans notre région le plus défavorable de France. C’est donc évidemment à ce
niveau-là qu’il faut agir, au travers de la nouvelle Métropole. Les ménages, dès qu’ils veulent
accéder à la propriété, sont contraints à s’éloigner des villes du centre :
dessus montrent bien que c’est surtout eux qui ne peuvent plus acheter.
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. En moyenne en France, un budget de maison
individuelle se partage environ 30% pour le terrain et 70% pour la construction, sauf en Ile
de France et en PACA où c’est moitié-moitié (voire, depuis peu, un budget supérieur pour le
terrain à celui de la maison). Ce qui est compréhensible pour Paris qui manque de terrains,
l’est moins pour la région PACA où la loi SRU de 2001 s’applique de façon bien trop
restrictive et drastique.
de l’Etat ni aux collectivités ! Dans notre région, il est donc impératif de faire baisser
les prix des terrains par des mesures fortes sur le foncier local, même si le confort spatial
des maisons voisines peut en souffrir un peu.
, avec
l’accord d’une commune (dans le cadre d’un PLU), est écologiquement beaucoup plus
vertueux que de laisser des parcelles se vendre cher, une par une, en diffus. La surface
moyenne des terrains dans les Bouches du Rhône, actuellement à près de 1000 m², est
encore trop grande par rapport à l’obligation d’aménagement intelligent que nous avons,
dans un contexte où, au demeurant, la densification de nos espaces a déjà commencé, ce
qui est une bonne chose. On notera à ce sujet que la part des maisons individuelles ne
s’élève qu’à 24% des logements neufs construits dans notre département, contre 42 % en
moyenne. Ceci montre bien que nous construisons déjà moins en diffus que la moyenne
française.
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LE MARCHE DE LA MAISON INDIVIDUELLE
Pour le logement social, 2017 s’est terminé dans les Bouches-du-Rhône comme en PACA ou
au niveau national par une série de mauvaises nouvelles : la loi de finances pour 2018 posait
le principe d’une économie budgétaire d’1,7 Milliard d’euros à porter au débit des
organismes de logement social chaque année.
Sans revenir sur les détails complexes de ces multiples mesures financières et fiscales
pénalisantes, leur première conséquence dans notre département a été le recul de 17 % du
nombre de logements sociaux agréés alors qu’il avait connu une embellie sans précédent
ces dernières années passant de 2 900 en 2014 à 3 900 en 2015 puis 5 200 en 2016.
. l’impact dans la durée des mesures de la loi de finances pour 2018. La Réduction de
Loyer de Solidarité qui impose une baisse de loyer au moins équivalente à celle de la
réduction de l’APL décidée par l’Etat sera-t-elle rapidement compensée par les résultats
de stratégies nouvelles développées par les bailleurs sociaux (vente de logements,
création de filiales spécialisées …) ?
. les rapprochements entre organismes Hlm seront-ils conduits sans ralentissement des
activités de prospection alors que leurs gouvernances pourront - au moins
momentanément - être fragilisées ?
. les partenariats avec les territoires, en particulier pour l’octroi des garanties d’emprunt,
seront-ils maintenus dans des conditions identiques, avec des organismes aux capacités
L’IMMOBILIER SOCIAL
d’investissement affaiblies ?
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. les conditions de négociation avec les promoteurs, qui assurent la production de la moitié
des logements sociaux en vendant leur production en bloc aux bailleurs sociaux, seront-
elles toujours économiquement viables ?
. enfin, les échéances électorales locales de 2020, souvent synonymes d’un ralentissement
conjoncturel pour l’immobilier, n’auront-elles pas elles aussi un impact réducteur ?
Quelles que soient les réponses à ces questions, la plupart des observateurs s’accordent à
dire que le modèle économique du logement social français est une nouvelle fois bouleversé
et que l’exercice prospectif en la matière est très aléatoire.
L’IMMOBILIER SOCIAL
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Bien que les carnets de commande soient plutôt remplis, les prix remontent trop lentement
et les entreprises manquent de trésorerie et ont du mal à financer cette reprise d’activité. La
profession s’inquiète quant à la baisse des indicateurs de mise en chantiers et espère que la
commande publique prendra le relai pour maintenir un taux d’activité.
Les Bouches-du-Rhône comptent 42 952 emplois salariés dans la construction, soit une
hausse de 2,4%. Après une période de crise où les entreprises ont procédé à des
licenciements, les chiffres indiquent que le recrutement reprend mais les entreprises restent
prudentes quant à l’embauche à long terme et privilégie l’intérim. En effet, l’intérim a
augmenté de 11,2% pour le bâtiment et 8,8% pour les Travaux Publics.
La situation de l’emploi s’est globalement améliorée et une fois de plus, l’intérim est la
variable d’ajustement de l’emploi.
L’ensemble des dispositifs suivis, qu’ils soient incitatifs ou de labellisation semblent dans
une phase d’attente. En effet, les volumes de logements concernés sont stables voir en
baisse, mais ne décollent pas. Les marchés de la construction durable de logements neufs et
de bâtiments tertiaires souffrent de l’absence de dispositifs incitatifs. Le nombres
d’entreprises de Bâtiment détenant un signe RGE se stabilise, cela semble marquer l’atteinte
d’un équilibre vis-à-vis du marché de l’amélioration énergétique sur lequel elles se
positionnent.
LE BATIMENT ET LES T.P.
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LE BATIMENT ET LES T.P.
Dans la 12 162 m² ont été placés au cours du 1er semestre 2018 contre
23 751m² en 2017, soit un recul de 55%.
En ce qui concerne la répartition le Grand Marseille reste très en avant du Pays d’Aix avec
96% (11 688 m²) de part de marché. Le Pays d’Aix représente seulement 4% (474 m²). Une
tendance dans la répartition qui est la même que celle de l’année dernière.
82% des transactions à la faveur des locations, dont 98% réalisées dans le Grand Marseille.
Un semestre très pâle en transaction à la vente au regard de l’année dernière.
Dans le Grand Marseille 11 688 m² ont été placés en ce premier semestre 2018 soit un
retrait de 56%. 26 554 m² avaient été transactés en 1er semestre 2017.
Euroméditerranée, conserve sa place de leader du marché avec 7 630 m² signés, soit 63% de
la demande placée en neuf de la Métropole et 65% du Grand Marseille. On notera tout de
même un recul de 34% versus le 1er semestre 2017, qui s’explique par le fait que la majeure
partie des livraisons de 2018 a été commercialisée en 2017.
On retiendra sur Euroméditerranée une moyenne sur les 5 derniers premiers semestres de
7800 m² de bureaux transactés.
Une hausse de 35% pour la demande placée en neuf sur le comprenant le
secteur d'Aix-en-Provence et le secteur Rives Étang de Berre (REB). Une tendance positive qui
masque des résultats encore une fois très décevants (474 m² pour 351 m² au 1er semestre
2017).
Le pôle d’activité avec 130 m² pour 351 m² au 1er semestre 2017), accuse un recul de 63%. Il
est à retenir que la demande placée du 1er semestre 2018 représente 3% de la moyenne des
4 dernières années. C’est dans Aix Centre que les 78%, soit 344 m² ont été placés à la vente.
Cette répartition au profit de la Ville d’Aix confirme une appétence pour le secteur Aix
Centre. Cela s’explique toujours par l’absence d’offre neuve disponible sur le pôle d’activité.
Après les résultats encourageants de la zone Rives Étang de Berre de l’année dernière ce
secteur n’a enregistré aucune transaction ce semestre.
Les transactions à la vente, n’ont pu que performer car aucune transaction à la vente n’avait
été répertoriée au 1er semestre 2017.
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Elles restent stables. Les valeurs locatives varient fortement d’une zone à l’autre de la
et sont comprises entre 120 et 320 €/m²/an H.T. Une variation importante en
raison d’une disparité de typologie et de qualité d’immeubles ainsi que la qualité des
dessertes et d’attractivité des territoires. Les prix de vente se trouvent eux entre 1 400 et
3 000 €/m² H.T.
Les valeurs locatives dans le Grand Marseille varient entre 130 et 300 €/m²/an H.T. et les
prix de vente se trouvent eux entre 2 000 et 2 450 €/m² H.T.
Les valeurs locatives du varient entre 120 et 165 €/m²/an H.T. La valeur prime
étant sur le Pôle d’Activité.
Les prix de vente se trouvent eux entre 1 400 et 3 000 €/m² H.T. La fourchette haute se
trouvant dans Aix Centre.
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BUREAUX NEUFS : ÉVOLUTION SEMESTRIELLE DES SURFACES PLAC ÉES
PAR SECTEURS DEPUIS LE 1 ER SEMESTRE 2013
50 000
45 000
40 000
35 000
30 000
25 000
20 000
15 000
10 000
5 000
100 000
90 000
80 000
70 000
60 000
50 000
40 000
30 000
20 000
10 000
-
L’IMMOBILIER D’ENTREPRISE
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Au premier semestre 2018, les ventes de logements neufs baissent légèrement (- 4 %), mais
restent à un niveau élevé (72 180), comparable aux premiers semestres 2016 et 2017.
L’activité est soutenue et les ventes aux accédants sont bien orientées (+ 5,6 %), mais les
ventes en bloc (- 14,2 %) et les ventes aux investisseurs (- 10,4 %) fléchissent, dans un
contexte d’incertitudes. Par rapport au 1er semestre, la baisse des mise en vente de
logements ordinaires est de - 12%. Quant à l’offre commerciale, elle croît légèrement
(+ 5,7%) et représente désormais 10 mois de commercialisation. On estime à 12 mois un
marché équilibré.
Les ventes répondent d’abord à une forte demande des ménages, avec environ 33 000
ventes au détail sur trois mois. On constate en particulier une bonne tenue du marché de
l’accession à la propriété (+ 5,6 % sur le premier semestre) sur lequel les fondamentaux
restent bons (faiblesse des taux, maintien des aides publiques en zones tendues,
propension à l’épargne des jeunes ménages). L’investissement locatif fléchit légèrement car
si le dispositif Pinel reste attractif, plusieurs facteurs créent une forme d’incertitude et
d’attentisme (prélèvement à la source, future réforme des retraites, évolution du pouvoir
d’achat etc.).
Les ventes en bloc confirment leur ralentissement de début d’année (- 14,2 %), mais dans
cette période de transition, l’impact éventuel de la réorganisation du secteur HLM ne pourra
être mesuré, au mieux, qu’en fin d’exercice.
La ville de Marseille connait une chute de son offre nouvelle : - 16 % comparé à il y a un an.
Les réservations ont suivi la tendance à - 15 % comparé au 1er semestre 2017. Cette chute
des réservations et des mises en vente ont eu pour conséquence une hausse du volume du
stock enregistré fin juin qui atteint 2 794 logements (+ 8 % sur un an). Le prix moyen au m²
des logements collectifs réservés en TVA 20 % est stable à + 3 % sur un an, à 4 026 € le m²
habitable hors parking.
Si le pays d’Aix repart ce 1er semestre, la ville d’Aix-en-Provence fait exception. Les mises en
ventes ont chuté de – 31 % entre 2017 et 2018, et les réservations nettes de – 36 % sur la
même période. L’offre commerciale disponible recensée fin juin 2018, a diminué de - 46 % et
atteint 366 logements. Le prix moyen au m² des logements collectifs réservés en TVA 20 %
LE LOGEMENT NEUF
30
ÉVOLUTION SEMESTRIELLE DU MARCHÉ DU LOGEMENT NEUF DEPUIS 2012
5500
5106
4985 4922
5000 4860 4833
4752 4683 4669
4483 4457 4479
4500
4219
4065 4070 4053
4000
3655
3532
3500 3289 3743 3205
2882
2906 2753 3296 2888 3257
3000 2735 3062 2577 2704
2874 2862 3108
2843 2834
2500
2626 2525
1500
1000
1S12 2S12 1S13 2S13 1S14 2S14 1S15 2S15 1S16 2S16 1S17 2S17 1S18
5500
5054
4933 4922
5000 4798
4749
4645 4650 4590
4386 4452
4500 4338
4046 4070 4015
3936
4000
3551 3532
3500 3289
3656 3132
2857
2863 3284 3257
3000 2886
2649 2704
2629 2998 2970
2535 2840 2854
2801 2834
2500
2519
2568
2000 2122 2105
1500
1000
1S12 2S12 1S13 2S13 1S14 2S14 1S15 2S15 1S16 2S16 1S17 2S17 1S18
31
ÉVOLUTION SEMESTRIELLE DU MARCHÉ DU LOGEMENT NEUF DEPUIS 2012
3500
3312
3042 3038
2958 2947
3000
2808 2794
2690 2695
2547 2584
2484
2500
2308
2123
2068
2000 1887
1837
1642
1693 1902
1635 1636
1544 1588
1524 1749
1766 1481
1500 1408 1690
1536 1522 1526
1434
1085 1341 1354
1255
1000 1092
1S12 2S12 1S13 2S13 1S14 2S14 1S15 2S15 1S16 2S16 1S17 2S17 1S18
900
794
800
729
686 681
700 654
639
600 552
622
563 486
500 464 479
430
408 387
400 375 409
400 414 403
308 366
300 345 311
232 309
186 253
200 226
134 181 137 215
84 96
100 77 139
48 40
0
1S12 2S12 1S13 2S13 1S14 2S14 1S15 2S15 1S16 2S16 1S17 2S17 1S18
32
L’Observatoire immobilier de Provence
remercie ses partenaires :
et
33
, le CREDIT AGRICOLE ALPES PROVENCE, exerce son
activité de banquier assureur, sur trois départements (13, 84 et 05).
Contact Presse
Mail : nassy.guetrani@ca-alpesprovence.fr
Tel : 04 42 19 20 92
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