UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL

RAPPORT DE RECHERCHE : LA GESTION DU IPAD EN SALLE DE CLASSE

PAR

MARIE-MICHÈLE LALONDE

MAITRISE EN PSYCHOPÉDAGOGIE

FACULTÉ DES SCIENCES DE L’ÉDUCATION

TRAVAIL PRÉSENTÉ À MONSIEUR THIERRY KARSENTI

DANS LE CADRE DU COURS PPA6226

RECHERCHES ET TENDANCES DANS LE NUMÉRIQUE EN ÉDUCATION

30 SEPTEMBRE 2018
TABLE DES MATIÈRES

INTRODUCTION………………………………………………………………………………………………………3

PROBLÉMATIQUE……………………………………………………………………………………………………3

OBJECTIF DE RECHERCHE……………………………………………………………………………………….4

MÉTHODOLOGIE……………………………………………………………………………………………………..4

ÉCHÉANCIER…………………………………………………………………………………………………………..4

RÉSULTATS…………………………………………………………………………………………………………….5

CONCLUSION…………………………………………………………………………………………………………..6

BIBLIOGRAPHIE……………………………………………………………………………………………………...7

ANNEXES………………………………………………………………………………………………………………..8

Formulaire consentement…………………………………………………………………….….8

Questionnaire………………………………………………………………………………………….10

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INTRODUCTION

L’évolution constante des technologies amène certaines écoles à introduire l’IPad comme matériel scolaire
prioritaire. L’IPad est alors utilisé comme agenda, plateforme pour le partage de documents, soutien à
l’écriture et à la lecture, moteur de recherche, etc. C’est un outil pédagogique essentiel en classe et à la
maison.

PROBLÉMATIQUE

Outre les aspects positifs que procure l’IPad, il peut parfois être difficile de gérer la bonne utilisation de
celui-ci. En classe, certains élèves se laissent influencer par des applications ou des sites Internet non
valorisés par l’établissement scolaire. Ce problème a notamment été soulevé lors de rencontres entre les
membres du conseil d’une école secondaire. Plusieurs enseignants relevaient le fait qu’il est souvent ardu
de gérer les tablettes en classe et que cela pouvait devenir une nuisance. De plus, dans les travaux de
Karsenti et Fievez (2013), l’un des principaux désavantages de l’utilisation des tablettes est la source de
distraction que cela peut causer.

Karsenti, T., & Fievez, A. (2013). Figure 14. Principaux désavantages de la tablette tactile en classe tels que perçus par les enseignants.

Une étude menée en France sur l’expérience des tablettes tactiles à l’école primaire mentionne aussi la
contrainte de la distraction. Certains élèves se perdent dans le côté ludique qu’offre la tablette ou ils se
laissent influencer par des jeux : « ils sont partis... elle se perd trop dans le jeu…C’est trop trop ludique
» (Villemonteix et Ha.,2015).

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OBJECTIF DE RECHERCHE

Considérant la mauvaise utilisation du IPad par les élèves, il s’agit de déterminer les types d’interventions
utilisés par les enseignants de l’école pour contrer cette distraction et d’approfondir les effets de ceux-ci.

MÉTHODOLOGIE

Afin de bien répondre à l’objectif de départ, la recherche mixte sera choisie.

Une étude de cas d’un groupe classe de 1e secondaire (groupe de soutien aux apprentissage comprenant
onze élèves diagnostiqués de TDA/H) et de deux enseignants qui les accompagnent sera menée. Cette
population est expérimentée avec l’utilisation de la tablette puisque tous les élèves de l’école en utilisent
une et que cet outil fait partie intégrante de l’apprentissage à l’école depuis plusieurs années.

La passation d’un sondage auprès des enseignants servira de moyen pour la collecte des données. Des
observations en classe seront aussi effectuées.

ÉCHÉANCIER

Étapes Dates

Observation en classe 2e semaine de septembre

Création des questions d’entrevue pour les Août

enseignants
Passation du sondage 3e semaine de septembre
Compilation des résultats 3e semaine de septembre
Rapport de recherche 3e semaine de septembre

HYPOTHESE DE RECHERCHE

Tout bien considéré, les résultats souhaitables devraient indiquer les différents types d’interventions
réalisés par les enseignants. Ceux qui fonctionnent et ceux, au contraire, qui seraient à éviter. De cette
manière, les intervenants pourraient être mieux soutenus. Il serait aussi possible de leur fournir des
informations afin de les outiller davantage face à la problématique qu’ils rencontrent.

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PRINCIPAUX RÉSULTATS

À priori, des observations en classe ont été accomplies dans deux matières différentes, et ce, à deux
reprises dans chacune d’entre elles. Dans la première matière observée, plusieurs avertissements
verbaux (55% des interventions) ont été donnés ainsi que des conséquences (27%). Dans ces deux
cas, les étudiants argumentaient beaucoup (45%) afin de justifier leur distraction. Dans d’autres
cas, l’ignorance (27%) fut souvent remarquée et l’enseignant devait répéter ses demandes. Lors des
observations de la deuxième matière, des avertissements verbaux ont aussi été réalisés (22%).
Cependant, ces derniers étaient moins nombreux. Les conséquences quant à elles étaient plus
fréquentes (44%). D’autres types d’intervention tels que la prévention et le renforcement positif
ont aussi été notés. L’enseignant se servait d’un système bloquant l’accès aux applications
inappropriées en classe ce qui diminuait les distractions possibles. De plus, il prenait parfois des
élèves en exemple. Dans ces genres d’interventions, les étudiants semblaient bien réagir. Par contre,
lorsqu’il s’agissait des avertissements verbaux ou des sanctions, ils argumentaient ou ignoraient la
demande (67% du temps).

Interventions matière 1 Interventions matière 2

Sanctions Sanction
Avertissements verbaux Avertissements verbaux
Renforcement positif Renforcement positif
Autres Autres

Dans un autre ordre d’idées, les résultats du sondage rempli par les deux enseignants révèlent des
perceptions similaires quant à l’utilisation de la tablette en classe. Cette dernière semble être
dangereuse en ce qui a trait aux distractions, mais aussi révolutionnaire et favorable à la
métacognition. Les deux enseignants ne disent pas être déçus ou contre l’usage du iPad en classe.

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Cependant, leur taux de satisfaction n’est pas très élevé. Des différences sont aussi notées quant aux
stratégies favorisées par chacun d’entre eux. L’enseignant de la première matière observée
valoriserait davantage les stratégies offrant un choix aux élèves concernant les règles de classe à
établir avec le iPad. Il miserait aussi sur la responsabilité et la régulation du comportement de
l’élève. Le second enseignant se rangerait plutôt du côté des stratégies visant le renforcement
positif, l’établissement de règles et de sanctions. Par contre, les deux collègues sont ouverts aux
autres stratégies proposées. Favoriser l’autonomie de l’élève, lui laisser la responsabilité en limitant
les interventions et prévoir des interventions en fonction du travail demandé seraient les plus
pertinentes à adopter. Finalement, les deux enseignants discernent des effets dans les
comportements des élèves à la suite d’une intervention en classe. L’opposition chez ces derniers
ainsi que l’argumentation seraient les effets les plus remarqués.

CONCLUSION

Pour conclure, la présente recherche tend à nous indiquer un manque de cohérence entre ce que
l’enseignant prétend poser comme action et ce qui est réellement fait en classe. Bien que les
enseignants soient ouverts aux différentes stratégies, 75% des interventions font référence aux
avertissements verbaux et à la sanction. Nous pouvons aussi supposer que ces stratégies ne sont
pas optimales puisqu’en considérant les observations et le point de vue des enseignants sur l’effet
des interventions chez les élèves distraits, l’argumentation et l’ignorance sont majoritaires. De plus,
le renforcement positif est peu exploité, mais l’élève semble apte à se recentrer sur la tâche sans
argumenter lorsque cette méthode est utilisée. Bref, les enseignants ont souvent recours aux mêmes
interventions. Il serait alors intéressant de bâtir un document des différentes stratégies à mettre en
place afin de diminuer les sanctions et les avertissements verbaux. Cela en favorisant les stratégies
gagnantes valorisées par l’enseignant.

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BIBLIOGRAPHIE

Bouchard, Y. (2000). De la problématique au problème de recherche. Introduction à la recherche en

éducation, 79-99.

Chouinard, R. (2001). Les pratiques en gestion de classe : une affaire de profil personnel et de
réflexivité. Vie pédagogique, 119, Repéré à
https://www1.sites.fse.ulaval.ca/fichiers/site_edc7014_h14/documents/Gestion_Classe.pdf

Fortin, M. (2014). Exemple de formulaire de consentement. Repéré à URL

https://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:Um_IJTDqiLsJ:https://recherche.umontreal.ca
/fileadmin/recherche/documents/BCRR/CPER/Consentement_classique_CPER.docx+&cd=3&hl=fr&ct
=clnk&gl=ca&client=safari

Karsenti, T., & Fievez, A. (2013). L’iPad à l’école: usages, avantages et défis. Résultats d’une enquête
auprès de, 6057, 56.

Karsenti, T., & Fievez, A. (2013). Figure 14. Principaux désavantages de la tablette tactile en classe tels
que perçus par les enseignants. [Image en ligne]. Repérée à
http://www.karsenti.ca/ipad/rapport_iPad_Karsenti-Fievez_FR.pdf

Karsenti, T. & Savoie-Zajc. L. (2011). La recherche en éducation : étapes et approches. 3e édition.

Montréal : ERPI-Pearson.

Trussart, J., Turgeon, A. (2017). La gestion de classe à l’ère du numérique (partie 2) : varierses
approches pour mieux intervenir. Repéré à
http://www.profweb.ca/system/cms/files/files/000/003/583/original/Profweb_-
_Dossier_num%C3%A9rique_-
_La_gestion_de_classe_%C3%A0_l%E2%80%99%C3%A8re_du_num%C3%A9rique_(partie_2)___V
arier_ses_approches_pour_mieux_intervenir.pdf

Villemonteix, F., Hamon, D., Nogry, S., Séjourné, A., Hubert, B., & Gélis, J. M. (2015). Expérience
tablettes tactiles à l'école primaire-ExTaTE (Doctoral dissertation, Laboratoire EMA).

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 FORMULAIRE D’INFORMATION ET DE CONSENTEMENT

« Les interventions utilisées et leurs effets auprès des élèves qui possèdent un IPad comme
outil pédagogique et qui ne s’en servent pas de manière acceptable dans leur milieu
scolaire »

Chercheuse étudiante : Marie-Michèle Lalonde, étudiante à la Maitrise,

Département des sciences de l’éducation, Université de Montréal

Directeur de recherche : Thierry Karsenti, professeur agrégé,

Département des sciences de l’éducation, Université de Montréal

Vous êtes invité à participer à un projet de recherche. Avant d’accepter, veuillez prendre le temps de lire ce document
présentant les conditions de participation au projet. N’hésitez pas à poser toutes les questions que vous jugerez utiles
à la personne qui vous présente ce document.

A) RENSEIGNEMENTS AUX PARTICIPANTS

1. Objectifs de la recherche
Ce projet vise à déterminer les interventions réalisées par les intervenants et leurs effets chez les élèves
qui possèdent des IPads et qui ne les utilisent pas de manière acceptable dans leur milieu scolaire. Pour
ce faire, nous comptons recueillir le point de vue des divers intervenants à cet égard. Des observations
sur les types d’interventions employés seront aussi réalisées.

2. Participation à la recherche

Interventant :
Votre participation consiste à accorder la permission de recueillir des informations en répondant à un court
sondage. Des observations en classe seront aussi réalisées.

3. Risques et inconvénients
Il n’y a pas de risque particulier à participer à ce projet. Il est possible cependant que certaines questions
puissent raviver des souvenirs liés à une expérience désagréable. Vous pourrez à tout moment refuser de
répondre à une question ou même mettre fin à l’entrevue.

4. Avantages et bénéfices
Il n’y a pas d’avantage particulier à participer à ce projet. Vous contribuerez cependant à déterminer les
types d’interventions réalisés afin de minimiser les problèmes liés à la mauvaise utilisation de la tablette
chez les jeunes à l’école.

5. Confidentialité
Les renseignements personnels que vous nous donnerez demeureront confidentiels. Aucune information
permettant de vous identifier d’une façon ou d’une autre ne sera publiée. De plus, chaque participant à la
recherche se verra attribuer un code et seules la chercheuse et son équipe pourront connaître son identité.
Les données seront conservées dans un lieu sûr. Seules les données ne permettant pas de vous identifier
seront conservées après cette période.

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6. Droit de retrait
Votre participation à ce projet est entièrement volontaire et vous pouvez à tout moment vous retirer de la
recherche sur simple avis verbal et sans devoir justifier votre décision, sans conséquence pour vous. Si
vous décidez de vous retirer de la recherche, veuillez communiquer avec la chercheuse au numéro de
téléphone indiqué ci-dessous.

À votre demande, tous les renseignements qui vous concernent pourront aussi être détruits. Cependant,
après le déclenchement du processus de publication, il sera impossible de détruire les analyses et les
résultats portant sur vos données.

B) CONSENTEMENT

Déclaration du participant
• Je comprends que je peux prendre mon temps pour réfléchir avant de donner mon accord ou non à
participer à la recherche.
• Je peux poser des questions à l’équipe de recherche et exiger des réponses satisfaisantes.
• Je comprends qu’en participant à ce projet de recherche, je ne renonce à aucun de mes droits ni
ne dégage les chercheurs de leurs responsabilités.
• J’ai pris connaissance du présent formulaire d’information et de consentement et j’accepte de
participer au projet de recherche.

Signature du participant: ________________________

Date : _____________________

Nom : __________________________________ Prénom :___________________________

Engagement du chercheur
J’ai expliqué au participant les conditions de participation au projet de recherche. J’ai répondu au meilleur
de ma connaissance aux questions posées et je me suis assurée de la compréhension du participant. Je
m’engage, avec l’équipe de recherche, à respecter ce qui a été convenu au présent formulaire d’information
et de consentement.

Signature de la chercheuse : ___________________________ Date : ____________________

(ou de son représentant)

Nom : __________________________________ Prénom :____________________________

Pour toute question relative à l’étude, ou pour vous retirer de la recherche, veuillez communiquer
avec Marie-Michèle Lalonde au numéro de téléphone 450-601-6135 ou à l’adresse courriel marie-
michele.lalonde@umontreal.ca.

Pour toute préoccupation sur vos droits ou sur les responsabilités des chercheurs concernant votre
participation à ce projet, vous pouvez contacter le Comité plurifacultaire d’éthique de la recherche par
courriel à l’adresse CPER@umontreal.ca ou par téléphone au 514 343-6111 poste 1896 ou encore consulter
le site Web http://recherche.umontreal.ca/participants.

Toute plainte relative à votre participation à cette recherche peut être adressée à l’ombudsman de
l’Université de Montréal en appelant au numéro de téléphone 514 343-2100 ou en communiquant par
courriel à l’adresse ombudsman@umontreal.ca (l’ombudsman accepte les appels à frais virés).

Ce projet a été approuvé par le Comité plurifacultaire d’éthique de la recherche de l’Université de Montréal.
Projet no CPÉR-2014-15-XXX-D
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