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L’olanzapine

Suivi thérapeutique pharmacologique de l’olanzapine


L’olanzapine, antipsychotique de deuxième génération, est utilisée pour traiter
les schizophrénies ainsi que les troubles bipolaires.

Son suivi thérapeutique pharmacologique (STP) est assez couramment réalisé.

L’olanzapine est largement absorbée par voie orale (biodisponibilité de 85 %) et


présente un pic plasmatique se produisant entre 4 et 6heures après la prise
orale.

Elle est fortement métabolisée par différentes enzymes hépatiques (dont les
isoformes CYP1A2 et CYP2D6) en un grand nombre de métabolites inactifs et sa
demi-vie d’élimination est comprise entre 21 et 60heures.

Une zone thérapeutique précise, ni taux seuil n’ont pu faire l’objet d’un
consensus, mais la forte variabilité intra- et interindividuelle, ainsi que l’existence
d’études semblant indiquer une corrélation entre les concentrations circulantes
d’olanzapine et la survenue d’échappements thérapeutiques ou de phénomènes
toxiques semblent justifier le STP pour cette molécule.

Compte tenu de ces données, l’intérêt du STP a été évalué, pour cette molécule
à : recommandé avec une zone thérapeutique de 20μg/L à 80μg/L.

Intoxication aiguë à l’olanzapine : à propos d’un cas de décès

L’olanzapine est un neuroleptique atypique utilisé comme régulateur de l’humeur


dans le traitement de certaines pathologies psychiatriques comme la
schizophrénie ou les troubles bipolaires.

En cas de surdosage, l’olanzapine devient rapidement toxique et peut conduire à


une intoxication létale du fait d’un index thérapeutique faible.

Les auteurs présentent le cas d’un homme dépressif âgé de 19 ans atteint de
troubles obsessionnels compulsifs (TOC) et retrouvé mort à son domicile en
présence de boîtes vides de Zyprexa®.

Par le passé, il avait fait plusieurs tentatives de suicide.

L’autopsie n’a pas mis en évidence de cause spécifique de décès et les


investigations toxicologiques ont pu mettre en évidence l’imputabilité de
l’olanzapine.
Une méthode spécifique a été développée sur un système chromatographique
liquide couplé à un spectromètre de masse en tandem (UHPLC-MS/MS, Xevo
TQD, Waters, États-Unis).

Les analyses ont été réalisées dans les 72heures qui ont suivi l’autopsie. Les
concentrations dans le sang périphérique, sang cardiaque, urines, bile, liquide
gastrique, cheveux étaient respectivement de 4622ng/mL, 5341ng/mL,
54 756ng/mL, 14 820ng/mL, supérieur à 50 000ng/mL et 1,9ng/mg. Ces valeurs
correspondent aux données retrouvées dans la littérature existante et sont
compatibles avec un décès pouvant être attribué à la seule olanzapine.
L’olanzapine, dans le sang, s’est montrée instable dans le temps. Malgré un
stockage à +4°C, une perte de 21 % à 60 % par rapport à la concentration
initiale a été observée sur une période de 2 à 6 semaines.

En conséquence, il apparaît primordial d’analyser les prélèvements d’autopsie


dans les délais les plus brefs, les concentrations faibles pouvant induire une
erreur d’interprétation et écarter l’origine d’une intoxication létale
par olanzapine dans ce type de situation.

L’instabilité importante de la molécule est à prendre en compte pour


l’interprétation finale des résultats.

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