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Elle est fortement métabolisée par différentes enzymes hépatiques (dont les
isoformes CYP1A2 et CYP2D6) en un grand nombre de métabolites inactifs et sa
demi-vie d’élimination est comprise entre 21 et 60heures.
Une zone thérapeutique précise, ni taux seuil n’ont pu faire l’objet d’un
consensus, mais la forte variabilité intra- et interindividuelle, ainsi que l’existence
d’études semblant indiquer une corrélation entre les concentrations circulantes
d’olanzapine et la survenue d’échappements thérapeutiques ou de phénomènes
toxiques semblent justifier le STP pour cette molécule.
Compte tenu de ces données, l’intérêt du STP a été évalué, pour cette molécule
à : recommandé avec une zone thérapeutique de 20μg/L à 80μg/L.
Les auteurs présentent le cas d’un homme dépressif âgé de 19 ans atteint de
troubles obsessionnels compulsifs (TOC) et retrouvé mort à son domicile en
présence de boîtes vides de Zyprexa®.
Les analyses ont été réalisées dans les 72heures qui ont suivi l’autopsie. Les
concentrations dans le sang périphérique, sang cardiaque, urines, bile, liquide
gastrique, cheveux étaient respectivement de 4622ng/mL, 5341ng/mL,
54 756ng/mL, 14 820ng/mL, supérieur à 50 000ng/mL et 1,9ng/mg. Ces valeurs
correspondent aux données retrouvées dans la littérature existante et sont
compatibles avec un décès pouvant être attribué à la seule olanzapine.
L’olanzapine, dans le sang, s’est montrée instable dans le temps. Malgré un
stockage à +4°C, une perte de 21 % à 60 % par rapport à la concentration
initiale a été observée sur une période de 2 à 6 semaines.