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Numérique
Laurent ROS
cours : (10 cours de 1,5 heures)
TDs : (11 TDs dont 5 sur machines)
1
Contexte: systèmes de
télécommunication
But : échange d’information à travers un réseau entre différents utilisateurs
bruit, perturbations
2
Positionnement du cours dans le
modèle OSI
7 Application (Interfaçage avec les systèmes utilisateurs)
6 Présentation (Syntaxe et présentation des données)
5 Session (Mise en place du dialogue entre tâches distantes, synchronisation, vérification des
droits d'accès)
4 Transport (transport des messages, constitution et contrôle des paquets)
3 Réseau (établissement et rupture des communications, routage et contrôle de flux)
2 Liaison logique (établissement d'une communication point à point, protocoles d'échanges des
données et correction des erreurs, contrôle de l'accès au support de transmission)
4
OBJECTIFS de l’enseignement (1)
1) Bases théoriques de la transmission numérique
permettant d’acheminer une source d’information « numérique»
(ou numérisée) au travers d’un « support physique analogique »
dans le cas élémentaire (Canal à Bruit Blanc Additif Gaussien)
6
PLAN DU COURS
I- Introduction à la transmission numérique [3h]
+ quelques résultats « Théorie de l’Information – Capacité du Canal BBAG »
I) INTRODUCTION
9
A) Transmission Numérique : définition
10
B) Adaptation du signal au canal:
Transmission en Transmission sur
Bande de Base (B.B.) Fréquence Porteuse f0
B << f0
B
f f
-B 0 +B - f0 0 +f0
« Canal
Analogique »
t
peut inclure :
Transposition de Fréq. , Critère de
ou autre mod. analogique Qualité ?
décision
« Canal
...0110 => t t ...0110
Analogique »
peut inclure
Transposition de Fréq.
(si porteuse)
12
Transmission Numérique vs Analogique (2)
13
Transmission Numérique vs Analogique (3)
Avantages Inconvénients
• faible SNR requis • Bande passante +large
• Protection « infinie » … mais possibilité de compression,
contre le bruit possible de modulation à plus grand nombre
grâce au codage : d’états, …
C. Shannon, 1948
(Cf cours de Théorie de l’Information) • Délai dû au codage/décodage
ou aux autres traitements
numériques
• Facilité des traitements
numériques: • Consommation si puissance de
pour multiplexer, transformer, calcul importante
régénérer, mémoriser, …
14
D) Numérisation d’un signal analogique (Rappel)
• Échantillonnage : discrétisation en temps
pas de perte d’information (respect du théorème d’échantillonnage Fech ≥ 2.fmax )
Donnée : pour une modulation binaire polaire en bande de base, nous verrons (ch III)
que : Bmin = Débit Binaire / 2 , et RSB (avec Bmin) = 12dB @TEB = 10-8
16
E) Probabilité d’erreur binaire (Pe) et
Taux d’Erreur Binaire (TEB)
• Pe : probabilité d’erreur par élément binaire restitués au destinataire.
= probabilité de prendre une mauvaise décision sur un élément binaire.
Eb = P / D b
P = P(x) : puissance moyenne de x(t), en Volt^2, ou Watt.
Db = 1/Tb : débit binaire, en bit/sec, Tb : Temps bit
-------------------------------------------------------------------------------
t0 T
1
P lim dt
2
En pratique : x ( t )
T T
t0
En théorie : calcul à partir des outils des signaux aléatoires (x(t) = x(t; bits aléatoire))
19
Annexe: Bruit Blanc Additif Gaussien (BBAG)
Remarque : puissance moyenne du bruit n(t) (ou variance car n stationnaire-ergodique et centré)
est infinie, mais est finie en sortie d’un filtre de R.I. h(t) , et vaut sb2 = (N0/2). ||h||2
20
Annexe : autre interprétation du rapport Eb /N0
Mais ce n’est pas « le RSB d’entrée », car la bande du signal utile n’est généralement
pas égale à Db Hz; elle peut être très inférieure ou supérieure selon les cas.
21
Annexe: Typical Scheme * of a digital transmission (via RF carrier modulation)
L
RF stage Transmitted
S Convers. A to N
I Modulator M Signal
O
N signal Trans .
E voies O
U Source Coding U B Symbols I D x(t)
D Channel Up Transp.
R mapping Amplification
Mux
E Coding I
C bits C bits a[m] IF filtering
E . Q /
(Line Coding) Q
(S)
Physical
RF channel
D
L Demodulator
E RF stage
I D
S N D Receiver
T
(Line Decoding)
U’ E B’ E
C
E
M r(t)
I Channel processing O Filtering,
Demux I
N Decoding S
D
Low Noise Amp.
bits C bits
I
IF Received
A Source Decoding O I Down Transp. Signal
D O
/ AGC
T . N
Q
conversion N to A
I
O Synchronization
N
(S)
IF: intermediar frequency, typically 70MHz to 400 MHz
Binary rate (bit/s) : Db(U) < Db(B) RF: radio-frequencies, typically 900 Mhz to 40 GHz
22
E) Capacité du canal continu BBAG (2° Théorème de Shannon)
Quantité non négative d’autant plus grande que cet événement est improbable
(grande « incertitude » avant émission » <=> grande « information » après émission)
Additivité pour des évènements indépendants
26
Annexe 1: Entropie d’une source discrète (ou d’une Variable Aléatoire V.A. )
X Y Probabilités conjointes:
p(xi ; yj) pour i = 1 …N, j= 1…M
Alphabet N-aire Alphabet M-aire
Probabilités conditionnelles:
AX = { x1 , … , xN } AY = { y1 , … , yM }
PX = { p(x1), …, p(xN ) } PY = { p(y1), …, p(yM ) } p(yj | xi ) pour j= 1…M et i fixé
p(xi | yj ) pour i= 1…N et j fixé
H(X) H(Y)
H(X |Y) I(X,Y) H(Y |X)
X Y
Canal discret
SOURCE (avec perturbations)
Alphabet N-aire Alphabet M-aire alphabets binaires
{x1, ..xN} de distribution PX {y1, ..yM} pour N = M = 2
PX X pr{Y= yj | X= xi}. Y PY
1-Pe
p(x0) 0 0 p(y0) = [1-Pe].p(x0) + Pe.[1-p(x0)]
Pe
Pe
1-p(x0) = p(x1) 1 1-Pe 1 p(y1) = Pe.p(x0) + [1-Pe].[1-p(x0)]
= 1 – p(y0)
0
Exemples: C= 0 pour Pe = ½ ; C= 1 pour Pe = 0 Pe
C = 0,92 Sh/digit pour Pe=10-2 0 0.5 1
U B B’ U’
SOURCE Codage Canal discret Décodage DESTINATAIRE
discrète Canal avec perturbations Canal
Normalisée Alphabet Alphabet C : capacité normalisé
(i.e. après Q-aire : {u1, ..uQ} Q-aire
compression)
Dc = D(B) = D(B’) : Débit symbole (symb/sec) dans canal
Mais C. Shannon démontre l’existence de codes efficaces (résultat remarquable et inattendu en 1948) :
Thèorème de Shannon-Capacité (encore appelé: th. du codage de canal, th. du codage avec
bruit, ou th. fondamental de la théorie de l’information )
Il suffit (et il faut) que le débit d’information de la source U soit inférieur à la capacité du canal
exprimée par seconde, Ht (U) ≤ Ct Sh/sec, (équivalent en termes d’entropie à H(B) ≤ C) ,
pour qu’ il existe un codage de canal permettant une fiabilité de transmission aussi bonne que
l’on veut, c’est à dire avec une probabilité d’erreur après décodage: Ped < e , e >0
Autrement dit, il est possible d’avoir une transmission fiable à volonté avec seulement un taux de
redondance r 1-C/lb(Q) (ou un rendement h ≤ C/lb(Q) ). Le bruit du canal n’impose pas de limite à la
qualité de la transmission, mais seulement au débit d’information permis.
Exemple CBS (Q=2) avec Pe = 10-2, Db(B) = 34Mbit/s et H(U) = 1 Sh/digit (digits iid à la source) :
C = 0,92 Sh/digit => codes permettant fiabilité à volonté avec un taux de redondance de r 8 % seulement !
Ou encore ssi le débit d’information de la source Ht (U) est ≤ Ct = 0,92.D(B) =31.3 Mbit d’info/ sec.
33
Annexe 1: Codage de canal (3): commentaires et précisions
0 Ht
Ct
où f( Ht ) = fonction « de fiabilité » qui est non-négative décroissante, et nulle pour Ht >Ct
Autrement dit, pour un taux de redondance fixé (ou un débit d’information fixé), augmenter
la taille des blocs Nbloc permet de réduire Ped, du moins lorsque Ht (U) < Ct .
=> permet Ped 0 lorsque Nbloc !
• le 2° théorème de Shannon est un théorème d’existence, qui ne dit pas comment construire
des codes (efficacement) => a alimenté la recherche durant une cinquantaine d’années!
• Ce n’est que depuis 1993 que les limites énoncées par Shannon sont approchées de très près
avec un codage/décodage réalisable en pratique, avec l’invention des Turbo-codes par
des chercheurs de l’ENST Bretagne (Claude Berrou, et Alain Glavieux).
34
Annexe 1: Cas du canal continu BBAG (à Bruit Blanc Additif Gaussien)
• Plan:
- Modèle(s) du canal BBAG (pour signal complet analogique/ pour 1 échantillon),
- Formules de capacité C pour 1 échantillon, et Ct pour 1 seconde de signal.
- exercices d’applications
35
Annexe 1: Modèle(s) du canal continu BBAG
X
3) Il en résulte : log2( RSBin) Sh/ech avec RSBin =
Z .
37
Annexe 1: Exercices
39
Annexe 2: Classification des signaux: déterministes/aléatoires (1)
(ici à temps continu t, c’est-à-dire « analogique »)
Exemples: , ,
→ /
• Fonction d’auto-corrélation: • Fonction d’auto-corrélation:
/
∗ ∗
→ /
où } avec ainsi
• Relation de Parseval:
Notes sur la DSP:
- aussi pour x aléatoire (Wiener-Khintchine)
- limite de la DSE/T du signal limité à T
41
Annexe 2 : Classification des signaux (2)
Signaux aléatoires
• Pour fixé: 0 est une fonction déterministe du temps.
• Pour fixé: 0 se réduit à une Variable Aléatoire dont le
comportement statistique est décrit par sa densité de probabilité p(x, 0).
=> une moyenne calculée le long de l’axe correspond à une moyenne
statistique sur l’ensemble des états possibles (espérance mathématique)
Exemple: moyenne (moment d’ordre 1): 0 E{ 0 0
1 2 }=
• Fonction d’ autocovariance: auto-corrélation des variables centrées:
∗ ∗
1 2 } 1 1 2 2 )}
∗
= -
=> variance (à l’instant t) si t =0.
• Cas d’école de référence: bruit blanc à temps discret (ou source simple) :
Soit a1, a2, … aN une suite de variables aléatoires indépendantes et de
même loi, alors a1, a2, … aN est un processus stationnaire et ergodique.
43
Annexe 2 : Propriétés énergétique et fréquentielle (2)
Périodogramme et Densité Spectrale de Puissance
d’un signal aléatoire : approche physique
• Soit un membre (la réalisation n°i=1,2,…) x(t; i) d’un processus aléatoire:
- en général, la Transformée de Fourier (TF) n’existe pas (≠ énergie finie),
- mais existe pour la version limitée à une durée finie T (énergie finie):
/
de TF /
1) Dans le cas où est une V.A. de loi uniforme sur [0; 2p[ :
– Le signal aléatoire est-il stationnaire (jusqu’à l’ordre 2) ?
Si oui :
– est-il ergodique ?
– quelle est la Densité Spectrale de Puissance (DSP) de ? Retrouver la
puissance moyenne Px à partir de la DSP.
46
Systèmes de Transmission Numérique
47
contenu
48
2.1 Codes en ligne : en général
Un synoptique possible (à titre illustratif …)
de la chaîne d’émission en bande de base
(optionnel)
x(t)
s(t) vers
source Codeur en Filtre
canal
Ligne signal
analogique g2(t)
suite de bits
(par défaut)
« Émetteur » ou « Modulateur »
numérique en Bande de Base
N.B : La plupart du temps le « filtrage de R.I. g2(t) » n’est pas une opération supplémentaire
après le codeur en ligne mais les 2 opérations sont réalisées simultanément (+ avantageux !).
49
Séquencement pour une modulation de taille M = 2n :
émission d’1 signal parmi M possibles par intervalle de temps Ts ,
en correspondance à 1 groupe de n bits.
Tb : temps bit
Débit Binaire n bits
Db = 1/Tb ( bits/sec)
Rapidité de modulation R
ou Débit Symbole Ds = R s( m ( k )) s( m ( k 1)) s( m ( k 2 ))
(Bauds, ou signaux/sec, ou symb/sec),
1 Db Db temps
Ds Ts :
Ts n log 2 M Temps symbole
50
Modèle mathématique du signal
en sortie du Codeur en Ligne :
• M=2n mots de n bits M signaux possibles en sortie du ‘codeur en ligne’
D ={ t
;0 t
;0 t
;0 t }
0 Ts Ts Ts Ts
D ={ 0 Ts
t
; 0 Ts
t
}
• Applications simples et bas débit (télécommande, monitoring, ..),
• OK même si composante continue non transmise (transport de voix, musique, …)
• Signaux orthogonaux (comme sur l’illustration), ou non
• Exemple du Modem Bell 202 : jusque 1200 bit/sec (f1 = 1200 Hz, f2 = 2200 Hz),
utilisé sur le réseau téléphonique commuté en Amérique du Nord pour la
signalisation (numéro « Id caller »), les systèmes d’alarmes ou commerciaux.
(Exemple généralisé : « Dual-Tone Multi-Frequency signaling » (DTMF)) 53
Exemple d’extension au cas de modulation “avec mémoire” :
Code en ligne « Bi-phase-Mark Code » (BMC)
Codage binaire (M=2) basé sur des inversions de signe du signal (cf T58):
• changement de signe systématique à chaque nouveau temps symbole,
• en cas de bit « 0 », conservation de la valeur durant toute la période symbole Ts,
alors qu’en cas de bit « 1 », changement de signe supplémentaire en milieu de Ts.
t t t t
0 Ts 0 Ts 0 Ts/2 Ts 0 Ts/2 Ts
d(s(m) ; s(n))
55
Calcul des énergies par symbole Es, par bit Eb,
et de la puissance moyenne P
(pour des signaux de supports limités au temps symbole)
En supposant:
• M signaux s(m)(t), du dictionnaire D respectivement de
probabilités Pr(m) pour m=1, …, M
• s(m)(t) = 0 en dehors de t [0; Ts]
On a :
Es = où )= s(m)(t)
• Eb = Es /log2(M)
• P = Es /Ts où Ts = log2(M)/Db et Db=1/Tb est le débit binaire
56
2.2 Codes en ligne : par
« Modulation d’Impulsion en Amplitude »
(MIA, ou en anglais “Pulse amplitude Modulation” : PAM)
• Modèle mathématique
• Exemple de formats
(unipolaire, polaire, bi-polaire (codes NRZ, RZ, ), code Manchester, …)
57
Modèle mathématique
Modulation d’Impulsion en Amplitude (Modulation Linéaire en B.B.)
58
De nombreux codes possibles …
s( m) (t ) a( m) .Ts.g(t )
*
*
Intrus ?
Cas des modulations sans mémoire
• Relation entre les bits et les symboles « mapping »:
Bijection entre les M groupes de n bits possibles B(m) et les M symboles
possibles a(m) , m = 1…M. => ak ne dépend que de Bk , à l’instant k.
0 «0» «1»
t a
-A Ts = Tb -A +A
(idem NRZ polaire)
61
Représentation Convolutive
d’un codage en ligne par MIA
Filtrage: s (t ) a (t ) g (t )
où : a (t ) Ts . ak . d (t kTs )
k
a (t ) Ts
s (t)
ak t g(t)
t
Ts
62
Structure de la chaîne d’émission en
bande de base (cas MIA)
x (t ) Ts . a . h (t kT )
k
k e s
he(t) = g(t) g2(t) : R.I. réelle du filtre de mise en forme global d’émission,
ou forme d’onde de l’émetteur (incluant le filtre)
support non nécessairement limité à [0,Ts]
g x (t ,t ) E x (t ) . x (t t )
*
E x (t ) E x (t Ts ) t, t
g x (t , t ) g x (t Ts , t )
64
Calcul de la fonction de corrélation
pour une Modulation Linéaire en B.B.
• Hypothèse: stationnarité des symboles aléatoires,
def
et moyenne ma E ak
def
de corrélation (discrète) g a [ n ] E ak . a
*
k n
g
=> x (t , t ) T s
2
. a
g [
n
n ] h e
k
(t kTs ).h e
*
(t kTs nTs t )
n -
2
g
• Si symboles non-corrélés ( a [ n ] s a .d [ n ] ma ) et centrés (m =0):
2
a
65
Puissance Moyenne et Energie par bit Eb
pour une Modulation Linéaire en B.B.
Px E ak . Ts he Ts . ma C he (nTs )
2 2 2
n0
2
s a2 ma 2 terme
he(t ) dt
2 2 2
où : he He( f ) df
66
Densité Spectrale de Puissance (DSP) (moyenne)
pour une Modulation Linéaire en B.B. (formule de Bennet)
2
Gx ( f ) Ga ( f ) He( f )
n
où : Ga ( f ) Ts. (g a [ n ] - ma ). exp( j 2pfnTs ) ma . d ( f
2 2
)
n n Ts
67
DSP pour une Modulation Linéaire en B.B. (2)
D S P (d B )
10
Exemple : DSP du code RZ unipolaire
- 10
- 20
- 30
- 40
- 50
- 60
- 10 / T s - 8 / Ts - 6/ T s -4/Ts - 2 /T s 0 2/Ts 4 /T s 6/Ts 8 / Ts 1 0/ T s
68
F r é q u en c e
DSP pour une Modulation Linéaire en B.B. (3)
0 0
-10 -10
-20 -20
-30 -30
-40
-40
-50
-50
-60
-60 -10/Ts -8/Ts -6/Ts -4/Ts -2/Ts 0 2/Ts 4/Ts 6/Ts 8/Ts 10/Ts
-10/Ts -8/Ts -6/Ts -4/Ts -2/Ts 0 2/Ts 4/Ts 6/Ts 8/Ts 10/Ts
Fréquence
Fréquence 69
Annexe : note sur les dimensions
• Signal x(t), symboles ak : amplitude (volt)
70
Système de Transmission Numérique, chapitre III
71
Contenu
(par défaut : symboles binaires, mod. linéaire polaire, canal BBAG)
bruit
s(t) x(t)
source codeur G2(f)
(Db) (R) Filtre d'émission
complémentaire
synchronisation
y(t) r(t)
destinataire récepteur Hr(f)
Décodeur ou filtre de
démodulateur réception
73
3.1) Problème à résoudre (1)
• Modulation linéaire (binaire) :
x(t)
ak he
Filtre (global)
d’Emission (Tx)
Canal : Bruit Blanc Additif Gaussien (BBAG) n(t), DSP bi-latérale : N0/2
74
A) Problème à résoudre (2)
• Réception Linéaire*
et décisions symbole par symbole : symbole symbole
estimé décidé
y(t) yk âk
r(t) hr
t = k.Ts
= x (t) Filtre de + retard t0
+ n (t) Réception (Rx) décision
Echantillonnage par seuil
(synchrone)
r (t ) x (t ) n(t)
76
Equations générales (1)
• avant échantillonnage :
y (t ) Ts . ai . p (t iTs ) b(t)
i
où :
• p(t) = he(t) hr(t) : R.I. du filtre global Emission/Réception
(ou Tx/Rx)
• b (t) = n(t) hr(t) : bruit Gaussien filtré, DSP : (N0 /2) .|Hr(f)|2
77
Equations générales (2)
IES [k]
78
Exemple de transmission
Signal modulé émis x (V)
1.5
1.0
0.5
0.0
-1.0
-1.5
T He
-2.0
260 262 264 266 268 270 272 274 276 278 280
*10-8
Signal bruité reçu r (V) temps (s)
1 0 1 1 1 1 0 0 0 0 0 1 1 1 1 0 1 0 0 1 3
2
1.5 Sortie codeur avant filtrage s (V)
1
1.0
0
0.5
-1
0.0
-2
-0.5
-3
-1.0 -4
260 262 264 266 268 270 272 274 276 278 280
-1.5 *10-8
260 262 264 266 268 270 272 274 276 278 280
*10-8
temps (s)
temps (s) Après filtre de réception y (V)
horloge (V)
1.5 2.0
1.5
1.0
1.0
0.5
0.5
0.0 0.0
-0.5 -0.5
-1.0
-1.0
T Hr
-1.5
-1.5
260 262 264 266 268 270 272 274 276 278 280 -2.0
*10-8 260 262 264 266 268 270 272 274 276 278 280
temps (s) *10-8
temps (s)
résistance à variation de Ts
l'instant d'échantillonnage
immunité
au bruit
• Constellations : (échantillonnage)
80
3.2) Cas d’un seul symbole transmis
Symbole +A Problème : trouver hr , et le retard associé t0
+A. Ts.he(t) pour décider + ou – A ?
t
r(t)
? y(t)
0 DT y
Ou (même probabilité) + * hr
t = t0
Filtre échantillonnage
Symbole -A seuil
t de Réception
n(t)
0 DT BBAG y >s => +A
-A. Ts.he(t) y <s => -A
modèle sans IES : r (t) = a .Tshe(t) + n(t) => y (t) = a.Ts p(t) + b(t)
après échantillonnage en t = t0 : y = y (t0) = a.l + b
81
Cas d’un seul symbole transmis (2)
(
u2
1
Q( x) 2p e 2 du
Pe Q RSB y x
(aire sous la queue de
distribution Gaussienne)
2 2
i.e. sous la contrainte : || he ||2 = constante où he He( f ) df
A2 .l2
• Trouver hr (et t0 associé) qui maximise : RSB y
s b2
où
(amplitude) gain : l Ts . p(t0 ) Ts . H e ( f ). H r ( f ) . e j 2pft df
0
N
variance de bruit : s b2 0 . H r ( f ) df
2
varie avec hr 2
83
Cas d’un seul symbole transmis (4)
84
Cas d’un seul symbole transmis (5)
2
• (amplitude) gain : l Ts . he
N0 2
• variance du bruit : s b2 . he
2
2 Eb
Probabilité d’Erreur est minimum : Pe Q
N0
85
Cas d’un seul symbole transmis (6)
Interprétations (en temps ici) liées à l’utilisation du filtre Adapté:
t 0 t = 0 t
• Mise en forme du symbole : p(t) = Che(t - t0) car (he heH) = Che
fonction d’auto-corrélation de l’impulsion (filtre émission), retardée de t0 .
DT t t Détecteur
à seuil
0 DT
0 y >0 => +A
-A. Ts.he(t) y <0 => -A
2 Eb
Corrélation avec he au retard nul Pe Q
Eb = A2 . || Ts .he ||2 N0
r(t) DT
X y
he(t) =
N.B: t 0 <r(t) ; he(t)>
- En supposant synchronisation parfaite DT
(instant d’arrivée connu à la réception) 0
t
- DT 0
90
Annulation de l’IES et Critère de Nyquist (2)
Les échantillons de p(t) sont nuls pour t = t0 + nTs , sauf pour n=0 (nZ*)
NB: les filtres sont généralement choisis avec une symétrie paire autour de t0 (raison => Cf 3.4)
91
Annulation de l’IES et Critère de Nyquist (3)
n n
pas d’IES <=> P( f ). exp j 2pt0 ( f ) constante f
n Ts Ts avec constante p(t0 ).Ts
f
1 1 1 1 1 1
. 0 .
Ts 2 Ts 2 Ts Ts
-B +B
peut être obtenue avec un récepteur linéaire opérant symbole par symbole ssi :
• Filtre de Réception est adapté (avec retard t0) au filtre d’émission:
Hr (f) = He*(f) . exp( -j2pft0 ), i.e. hr(t) = he*(- t + t0)
ET
Échant.
synchrone âk
ak he + hr
t = k.Ts
Filtre Filtre de + retard t0
Réception seuil
d’Emission n (t)
BBAG, DSP bi N0 /2
93
Conclusion chaîne optimale (2)
• Filtres 1/2 Nyquist usuels choisis tels que leur R.I. réelle a une symétrie
paire autour de t0/2, et identiques pour Tx et Rx :
hr = he , avec He(f) = |He(f)|. exp(-j2pft0 /2)
94
Conclusion chaîne optimale (3)
95
Bilan sur la probabilité d'erreur
N0 -4
10
1 Eb -6
erfc 10
2
N0 -8
10
-10
10
2
1 u2
-12
10
avec Q ( x )
x 2p
e du
-14
10
0 2 4 6 8 10 12 14 16
96
Cas de la transmission « PAM » M-aire
M 1 3 log 2 M Eb
Pe erfc
M log 2 M M 2
1 N 0
Pe
0
10
M=16
-2
10
-4 M=8
10
M=4
-6
10
-8 M=2
10
-10
10
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
Eb/N0 (dB)
97
Même 2 conditions (FA et pas d’IES)
pour obtenir la chaîne optimale, pour
une Mod. Linéaire à M états
(BBAG)
3.5- Conséquence pour une
Transmission à Bande Limitée
Performance optimale toujours garantie ssi :
• Critère de Nyquist respecté
• Equi-répartition du filtre global de Nyquist
entre l’émetteur et le récepteur.
99
Les + utilisés en pratique (trans. à bande limitée):
filtre (global) de Nyquist en cosinus surélevé
| P(f) |
ex de Nyq(f) : fonction en
Cosinus Surélevé 1
=0,5
1 =0,5
CS ( f 1 pour f < (1 - =1 =0
2Ts =0
1 1 p =1
CS ( f sin ( f Ts 0.5
2 2 ½
1
pour (1 - f 1 (1 +
2Ts 2Ts
1
CS ( f 0 pour f > (1
2Ts
0 f
R
0 R/2 (1 R
: « roll-off » (1/Ts) 2
ou « excès de bande » par rapport à la bande minimum
100
les + utilisés en pratique pour trans. à bande limitée (2) :
f.Ts
t/ Ts
101
les + utilisés en pratique pour trans. à bande limitée (3) :
diagramme de l’Oeil
: « roll-off »
ou « excès de bande » par rapport à la bande minimum
102
les + utilisés en pratique pour trans. à bande limitée (4) :
• R.I. réelle, avec symétrie paire autour du milieu de son support (Phase Linéaire)
f.Ts t / Ts
104
Système de Transmission Numérique, chapitre IV
105
PLAN
IV.1 Introduction : synoptique, modulation/démodulation I/Q, ...
106
IV.1) INTRODUCTION: Synoptique d’une modulation
numérique (dimension M) sur fréquence porteuse
Signaux Signal
Bits Bits Symboles MOD. I / Q sur modulé
(data)
en BB
de Mod. freq. Porteuse f0
« mapping » : xI (t)
B D n bits
aI [k]
transformation
X
x(t)
=> aQ [k] Analogique cos(2pf0t ) +
p/2
Codage 1 symbole xQ(t)
Differentiel complexe (voies I et Q) X
( Tb ) (option) ( Ts )
108
Extraction des composantes I/Q (1)
=> À partir d’une démodulation I/Q cohérente et filtrage passe-bas :
xI1(t)
x xI(t) BF x(t).2 cos(2pf t )
0
x(t) 2.cos{2pf0t }
+p/2 Filtrage passe-bas
xQ1(t)
x xQ(t) BF x(t).2 sin(2pf t )
0
BF{} garde les Basses Fréquences << f0 : BF{ cos(2p f0 t ) . cos(2p f0 t ) } = 1/2 ;
BF{ cos(2p f0t ) . cos(2p f0t + p /2 ) } = 0
110
IV.2) Représentation du signal modulé à
partir du signal complexe en Bande de Base
x (t ) xI (t) j.xQ (t) : signal complexe en bande de base
(et enveloppe complexe de x relative à f0)
z
Représentation en fréquence
~
X ( f )
(modules) :
2 (+f0 ) x ( f ) X ( f f0 )
X (f) ~
X ( f f0 )
~
1 X (f)
2
X *( f f0 )
2
f
-f0 0 +f
0
111
B
Extraction des composantes I/Q (2)
x(t) zx (t ) ~
x (t )
Formation du x =
signal analytique
z x (t ) exp( j 2pf 0t )
exp( j{2p f 0t} )
112
forme équivalente en coordonnée polaire
113
Representation équivalente (avec un canal idéal BBAG)
x(t ) + r (t )
= =
xI (t) + j.xQ (t) rI (t) + j.rQ (t)
n(t ) = nI(t) + j.nQ(t)
BBAG complexe
(nI et nQ sont indépendants,
avec une dsp bi = N0 autour de 0 Hz) 114
Annexe 1: Représentation des signaux à bande-étroite :
-f0 0 +f0
f
G~x (f) Gzx (f f 0 ) B
1 1
puissances moyennes :
Gx(f) G~x (f f 0 ) G~x ( f f 0 )
4
Gx ( f )
4
Gx ( f )
Px 1
P
. ~
2 x
N.B.: signaux à modulation analogique ou numérique ne sont que des cas particuliers de
signaux réels à bande étroite (tels que B << f0 ). Exemple : signaux naturels, bruits, …
115
Annexe 1: Représentation des signaux à bande-étroite :
116
Système de Transmission Numérique, chapitre IV
A) Emission :
• définition
• exemples : Modulations numériques d’Amplitude (PAM), de
Phase (PSK), et d’Amplitude en Quadrature (QAM),
• cyclo-stationnarité, Densité spectrale de Puissance, …
117
Modèle général
de la modulation linéaire
118
écriture réelle du signal modulé linéairement :
p
x(t) x I (t ) cos( 2pf 0t ) xQ (t ) cos( 2pf 0t ) (1)
2
avec : x I (t) Ts a I [k] . he (t-kTs) ; xQ (t) Ts a Q [k]. he (t-kTs)
k k
aI (t) xI (t)
{ aI [k] } he x
Source de
t x(t)
Ts mise en cos(2pf0 t) +
symboles
forme +p/2
réels t
{ aQ [k] } he x
aQ (t) xQ (t)
Mod. I/Q
x (t) Re ~
x (t ).e j 2pf 0t (2)
119
Mod. Linéaires Basiques (dim. M)
• Pulse Amplitude Modulation : « M-PAM »
aI {1, 3, ..., (M-1)}.A’ et aQ = 0
=> seulement la voie I (symboles réels)
m
f 0 2p ; 0 m M 1 et A Cte
M 120
modulations linéaires Basiques : Remarques
121
EXEMPLE: BPSK Binary Phase Shift Keying
M = 2 , i.e. n=1 bit /symb: bit {« 0 », « 1 »} <=> symbole aI {-A; +A} , aQ =0
x (t)
Signal
modulé +A
0
t
-A
122
EXEMPLE: QPSK (Quadrature Phase Shift Keying) (ou 4-QAM)
M = 4, i.e. n = 2bits /symb : {« 00 », « 01 », « 11 », « 10 »} <=> aI , aQ {-A-A; -A+A; +A+A; +A-A}.2/2
+A’ xI (t)
( I)
0 t
-A’
Ts = 2Tb
A’=A .2/2 xQ(t)
(Q) 0
f(t)
7p/4 3p/4 p/4 5p/4 3p/4
Df (saut) +p -p/2 +p -p/2 0
« 01 »
Q
passages par zéro de l’enveloppe A(t) du signal modulé x(t) « 11 »
Constellation I
et trajectoires possibles « 00 » « 10 »
123
EXEMPLE: 16-QAM (Quadrature Amplitude Modulation)
M = 16, i.e. n = 4 bits /symb (2 bits pour I, pour Q) : aI et aQ {1, 3 }.A’
Constellation
Q
Bits d «11 01» « 10 0 0 » «01 01» «10 10» «00 10» «01 10» «11 10» «10 10»
xI (t)
( I) +A’
0
«00 11» «01 11» «11 11» «10 11»
-A’
t I
Ts = 4Tb
«00 01» «01 01» «11 01» «10 01»
xQ(t)
(Q) 0 «00 00» «01 00» «11 00» «10 00»
124
EXEMPLE: 8-PSK (Phase Shift Keying)
M = 8, i.e. n=3 bits /symb
Constellation
Q
Bits d « 011 »
« 010 » « 001 »
« 110 » « 000 »
I
« 111 » « 100 »
« 101 »
aI + j aQ = A . exp{ jf } avec
m
f 0 2p ; 0 m M 1 et A Cte
M
125
Propriétés des Mod. Linéaires sur fréquence porteuse
(propriétés Mod. Lin. en bande de base généralisées pour des symboles complexes)
fonction de corrélation :
g a [ n ] E a~[ k ] . a~[*k n ] s .d [ n ] ma
2
a
2
• enveloppe complexe : ~x (t ) Ts . a~k . he (t kTs )
k
est cyclo-stationnaire (périodicité Ts)
Gx ( f )
1 2
4
( 2
. s a Ts He( f f 0 ) He( f f 0 )
2
126
4.3: Modulations linéaires
• r(t) = x(t) + n(t) avec n(t) BBAG réel, de DSP bi-latérale : N0/2
• x(t) modulé lin (f. porteuse f0), avec symboles centrés non corrélés { ãk }
127
Chaîne globale (émission-réception) complexe
équivalente en Bande de Base
~ ~ ~
y (t)
~
y[ k ]
x (t ) r (t) â [k]
a~ k he + hr
tk= t0+ kTs
Filtre d’émission Filtre échantillonneur
(mise en forme) n~(t) de réception circuit de
x (t) Ts a~[ k ] . he(t-kTs)
~ Bruit (BBAG) décision
k DSP bi 2N0
~
y (t ) Ts . ai . p (t iTs ) b (t)
~ ~
i ~
b (t) bI (t ) jbQ (t )
• p(t) = he(t) hr(t)
• bI (t), bQ(t) : réels Gaussiens centrés stationnaires de DSP : N0 .|Hr(f)|2
• Eb = P(x).Tb = ½ . σa2 . (Ts . || he ||2 ) .Ts
128
Performances optimales
Pour canal BBAG et Mod. Linéaire, performances optimales sont obtenues avec un
récepteur linéaire (coherent) opérant symbole par symbole si et seulement si
Et Bande Minimum (autour de fréquence porteuse + f0) pour une trans. sans IES
(cas général symboles complexes et R.I. filtrage he réelle) : B 1/Ts
129
Performance Optimum pour les
modulations linéaires classiques (dim. M)
u2
1
Pe Q 2Eb Q ( x) e 2 du
• BPSK et QPSK :
N0 x 2p
4(1 1 / M ) 2 Eb 3 log 2 ( M ) 2 2 Eb p
• M-QAM: Pe Q . • M-PSK: Pe Q . log 2 ( M ) sin 2
log 2 ( M ) N 2( M 1) log 2 ( M ) N 0 M
0
• formule de la capacité : Px
C t B . log 2 ( 1 ) Sh / sec
s 2
Bits / sec
Hz 10
h 3
16-QAM
QPSK 8-PSK
2
BPSK Région à bande limitée: Ht / B >1
Db/B 1
Région à Puissance limitée: Ht / B < 1
MOD (16-FSK)
MOD (64-FSK)
0,1
-1,6 dB (Eb /N0) dB
Annexe: cas des Modulations (non-linéaires)
utilisant un dictionnaire de M signaux orthogonaux
Exemples de modulation à dictionnaire :
- Modulations de fréquences M-FSK
(avec indices bien choisie) ,
- Modulations de position M-PPM,
- Modulation avec codes de Walsh-Hadamard, …
132
Système de Transmission Numérique, chapitre V
V) APPLICATION/OUVERTURE
VERS LES SYSTÈMES EXISTANTS
133
Objectifs :
• Mise en oeuvre des techniques de communication numérique dans
quelques systèmes de transmissions radio (basés sur transparents de
G. Maury, 2010-2011)
• Ouverture aux techniques CDMA et OFDM
PLAN
V.1 Survol de (quelques) systémes de Transmissions radio :
Généralités sur l’utilisation des ondes radio-électriques, et sur leur utilisation
dans les Faisceaux Hertziens, les systèmes satellites, exemple des réseaux
cellulaires de téléphonie mobile de 1° et 2° génération.
3 1m 30 10 3 1 0,3 cm
affectation des fréquences aux utilisateurs régulée par autorités administratives nationales
et internationales
utilisation de techniques de modulation
136
Utilisation des bandes fréquentielles
30 MHz < f < 3000 MHz : - faible diffraction => portée limitée mais non
négligeable
- capacité de transmission élevée, équipement peu
coûteux (radio FM, télévision, mobiles ...)
terre
= cas des ondes courtes (3 à 25 MHz), très longue portée mais faible capacité de
transmission
- premières liaisons intercontinentales et maritimes
- rmq : actuellement, type de liaison utilisée pour les radioamateurs
138
Types de liaisons radioélectriques utilisées dans les
faisceaux hertziens (b)
relais station
station
terminale
terminale relais
139
Utilisation des faisceaux hertziens terrestres
=> Faisceaux analogiques : MF, mis en place dans les années 50-60 avec 4 GHz < f < 8 GHz
- téléphonie, remplacés maintenant par des faisceaux numériques
- liaisons video (réseau de transport analogique de TDF)
Emetteur :
Récepteur :
141
Choix des sites de F.H.
d1d 2
r l où d1, d2 distances du point considéré aux deux
d1 d 2 antennes
142
Réglage de la puissance d’émission
R(,,r)
r S
récepteur
émetteur
143
Liaison radio en espace libre
4p
gain de l'antenne réceptrice : g R S S : surface de captation
l 2
ou surface effective
2
l
PR g E . g R .P .
4p r
Affaiblissement de la liaison :
affaiblissement en
PR l espace libre entre 2
g E g R 20 log
4p r
antennes isotropes
P dB
dB dB
144
Antennes directives
cornet sectorial
cornet pyramidal
gain de 40 à 50 dB
145
Défauts de la propagation réelle
dB/km
146
Autre exemple : Transmission par satellite (=> Cf transparents G. Maury sur kiosk)
Particularités de la propagation Terre ↔ Satellite
distance de propagation très importante : atténuation très forte
4p d ex : réception d'un satellite de
20 log de 196 à 210 dB télévision
l l=2,7 cm (f=11GHz), r =
=> augmenter : - puissance des émetteurs 38500 km (36000 km +
- gain des antennes correction latitude-longitude),
gRdB=40 dB (parabole de
- sensibilité des récepteurs diamètre 1,2 m), PIRE=100W
modulation de type QPSK (avec OFDM)
PR= -145 dB/W10-15 W
moins d'effets de l'atmosphère :
baisse de : - absorption atmosphérique (< 1dB pour f >35 GHz, mais Pb dus
aux très fortes précipitations pour f >10 GHz)
- trajets multiples, diffraction par obstacles et réflexions sur sol
f6
f6 f5 f7
f5 f7 f1
f1 f4 f2
f4 f2 f3
f3
149
Principe des systèmes cellulaires (2)
150
Première génération : systèmes cellulaires analogiques
151
Deuxième génération : le GSM
Historique :
152
Transmission radio (GSM)
période de
burst garde (30,5 ms)
Remarques: Débit global crête 271 kbps dont environ 200 kbps de données brutes
25kbps /utilisateur à partir de parole comprimée à 13 kbps). Mod. MSK similaire à une
154
mod. linéaire à 4 états OQPSK avec roll-off 47% (Bmin = 0,5.(1/Tbit) 135,4 kHz).
Modulation : GMSK
Bits b « 0» «0 0» «0 1» «1 1» «0 0» «1 0»
Bits d «1 0» «0 1» «1 1» «0 0» «0 1» «0 1»
after odd
differential +1 date
xI (t)
coding
0
t
(I) -1
T bit 2Tbit xQ(t)
even
date
(Q) 0
Phase +2p
+3p /2
f(t) +p
+p /2
0
Df -p/2 -p/2 -p/2 -p/2 +p/2 p/2 p/2 -p/2 -p/2 +p/2 p/2
during Tb
• N.B.: idem mod. linéaire OQPSK mais avec filtre de mise en forme = 1/2 période de
sinus, et après un codage différentiel. Offset QPSK = modulation QPSK avec les deux
trains binaires I et Q décalés de Tbit => limitation des sauts de phase possibles de p à ±p/2
• N.B.: efficacité spectrale améliorée par le filtre Gaussien: B = 200 KHz avec mod. GMSK
(Bmin = 1/2Tbit ≈ 135,4 kHz en QPSK ou OQPSK, mais + forte variation d’enveloppe)
156
V.2) Quelques éléments sur la couche physique des
Systèmes de téléphonie mobile de 3° génération (UMTS)
et brève introduction à la technique CDMA
De nombreux types de
terminaux …
157
Troisième génération : UMTS
= « Universal Mobile Telecommunications System » en Europe, standardisé par l'ETSI
Mise en place :
- 1986 : début des travaux de normalisation d'un système radio universel (UIT) => IMT2000
- 1989 : en Europe, travaux sur l'UMTS
- 1992 : CAMR définit les fréquences pour les systèmes 3G
- 1997 : CEPT répartit les modes d'accès sur les bandes
- 1998 : 3GPP (UMTS) et 3GPP2 (IS95)
- 1999 : publication de la première version de l'UTRA
- 2004 : lancement en France (Orange, SFR), Bouygues en 2007
- 2008 : 9,4 millions abonnés 3G en France (55 millions abonnés au mobile)
- 2010: attribution de la 4ème licence à Free Mobile en Janvier (240 millions €) ,
et attribution des fréquences résiduelles en Juin à Orange et SFR (282+300 millions €)
158
Accès radio UMTS
Bandes de fréquences :
• mode FDD (Frequency Division Duplex) : 12x2 (UpLink + DownLink) canaux de 5 MHz
• mode TDD (Time Division Duplex) : 7 canaux de 5MHz (partagé en temps pour UL/DL)
1920 MHz UMTS mode FDD, liaison montante (UL) 1980 MHz
t t
T
f1 f 2 f3 fK f
f
B
f
K utilisateurs
2
1
f
Ts 1 1
Q.
Tc Ts
Séquence d’étalement:
fw
code k périodisé au temps Ts
fw
Spectre original Spectre après étalement
un code ck = un ensemble de Q entités binaires {ck [0] , …, ck [Q-1] }, avec ck [q] {-1; +1}
en CDMA: - un code par utilisateur (par défaut …)
- 2 codes 2 à 2 orthogonaux (idéalement) : < ci , ck > = 0 si i k
161
Synoptique simplifié en bande de base d’une émission-réception DSSS
bruit, brouilleurs
interférents Intégration (Ts)
Étalement Désétalement (m+1)Ts
zk[m]
source x + x 1/Ts
e rect
k (t )
m.Ts
akrect (t )
Ts Récepteur « conventionnel »
corrélation avec le code désiré
Générateur de c rect
per k (t ) (au bon moment …, ou filtre adapté
séquence au code + échantillonnage)
(périodique) ( )*
brouilleur
• Discrétion :
- dsp étalée dans une bande Q fois plus grande, avec un niveau divisé par Q
163
exemples de famille de codes classiques (1) :
c1
c2 KQ
c3 Nombre max de codes
= Facteur d’étalement Q
c4
g iper
,k
1
[Dq]
1/ Q
pour Dq 0
pour Dq 1,..., Q 1
(base du pic de corrélation Tc)
+Q x
1 x x
t /Tc
x x x x x x x x x
-1 1
Q
Débit chip ou « Chip Rate » : 3.84 Mchips/sec (temps chips Tc = 260 ns)
166
Caractéristiques techniques (suite)
167
Annexe: Liaison montante UMTS-FDD
cd,1 d
DPDCH1 Sur 1 mobile !
cd,3 d
étalement pour canaux
DPDCH3 I
Code d’embrouillage
• DPDCH => données : cd,5 d
et cd,4 d
DPDCH4
cd,6 d Q
(Dedicated Physical cc c
j
Re{S} Pulse-
modulation : Complex-valued
chip sequence S
Split
real &
shaping
-sin(t)
168
Annexe: Liaison descendante (UMTS-
FDD) Sur la station
I
Sdl,n de base !
étalement : Any downlink
S
S
physical channel I+jQ
Cch,SF,m
except SCH
P Q
À destination de
Different downlink
j
tous les mobiles
Physical channels
(point S in Figure 8) G1 de la cellule
combinaison des canaux :
G2
P-SCH
(point T in
GP Figure 11)
S-SCH
GS
cos(t)
Re{T}
modulation : Complex-valued Split
Pulse-
shaping
chip sequence T real &
from summing imag.
parts Im{T} Pulse-
operations
shaping
-sin(t)
( NB: Technique à étalement de spectre aussi utilisée dans les réseaux sans fil IEEE802.11b )
169
V.3) Brève introduction à la technique multi-porteuse
OFDM
(« Orthogonal Frequency-Division Multiplexing »)
Technique présente dans quasi tous les nouveaux standards sans fil !
Mais AUSSI :
• Liaisons filaires (ADSL, VDSL, modem sur courants porteurs, …)
170
Principe de base des modulations OFDM
Symboles sous-porteuses
(ex: QPSK) exp( j 2p f 0 t )
a~0 [ k ] x(t)
× ~
exp( j 2p f1 t ) x (t )
a~1 [ k ] Modulation
série //
Source Constellation I/Q
+
binaire QAM × autour de
exp( j 2pf N 1 t ) porteuse fp
a~N 1 [ k ]
(TQAM )
×
x(t ) Re ~
x (t ).e j 2pfpt
par bloc de N (TS = N.TQAM)
symboles QAM durée 1 « symbole OFDM »
1 « symbole OFDM » de durée Ts à partir de N symboles QAM, selon (en omettant indice temporel k =0):
N 1
~
x (t ) a~n exp( j 2pf nt ) où f n n.Df (
N
Df pour centrer le spectre BB autour de 0Hz)
2
n 0
N.B.: pour OFDM avec ajout de Préfixe cyclique ou Temps de garde (durée Tg), on aura Ts = Tu + Tg. (sinon Ts = Tu)
172
sous-porteuses OFDM : sn (t ) exp( j 2p f n t )
N utilisées au max, avec n { -N/2,…, -1, 0, 1, …, N/2-1 }
fn = n . D f
7
Re{ } Im{ }
6 6
5 5
4 4
3 3
2 2
1
1
0
0
0 2 4 6 8 10 12 14
0 2 4 6 8 10 12 14
n n' (t ) dt 0 si n n'
*
Orthogonales : s (t ) . s
sur 1 durée symbole Tu t0
174
Mise en oeuvre (partie Bande de Base):
modulateur par “ IFFT ”, démodulateur par “ FFT ”
Conv. // série
aˆ0 [ k ]
Suppression PC
Insertion PC
I
a~1 [ k ] F x [k, q] F
CNA
CAN
F aˆ1 [ k ]
F
a~N 1 [ k ] T Canal T
aˆ N 1 [ k ]
N symboles N échantillons
de données Schéma bloc mod / démod OFDM
(ex: QPSK) (avec/sans préfixe cyclique PC)
Tg Tu
symbole OFDM # k +1
symbole OFDM #k
(durée Ts = Tg + Tu)
176
Exercice : « Main parameters of the OFDM standard for 802.11a/g »
1- Read the SubCarrier (SC) spacing Df ? Link with the OFDM symbol duration Ts ?
2- According to the number of non-zero SCs, what is probably the size of the FFT, N ?
3- Compare Channel spacing and the potential complete Bandwith B with all the N
sub-carriers ?
4- If we assume 16-QAM symbols and according to the number of 48 SCs (without zero-
SCs and pilot SCs), what are:
• the binary rate (after channel coding) Dbc ?
• the informative binary data rate (before channel coding with rate 3/4) Db ?
Appendix : =>
The 802.11a/g
modem parameters
177