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Module : Marchés publics Leçon n° 05_________________________________________________

RECEPTION DES TRAVAUX


La réception est l’acte par lequel le service contractant constate que les travaux objet du marché sont
achevés dans des conditions entières et satisfaisantes. Elle constitue un préalable à la prise de possession
des prestations. La réception des travaux se décompose en deux temps :
● D’abord, la réception provisoire ;
● Ensuite, la réception définitive.
I - LES OPÉRATIONS DE RÉCEPTION
Le service contractant se réserve le droit, avant d’acquitter définitivement le prix, de procéder à une
reconnaissance détaillée des travaux exécutés. Dans ce cas, une première reconnaissance appelée
réception provisoire est suivie, après un laps de temps jugé nécessaire pour effectuer les expertises
voulues ou pour permettre aux défauts de se révéler, d’une seconde reconnaissance, dite réception
définitive. Les opérations de réception sont de trois ordres :
- la réception provisoire partielle
- la réception provisoire
- la réception définitive.
D’après l’article 10 de l’arrêté interministériel du 15.5.1988 portant modalités d’exercice et de
rémunération de la maîtrise d’œuvre en bâtiment, le maître d’œuvre assiste le service contractant dans la
réception provisoire par la formulation des réserves à signer dans le procès-verbal établi à cet effet. Ces
réserves portent notamment sur les malfaçons, les imperfections ou tout autre défaut constaté ainsi que
l’inexécution des travaux prévus au marché.
Le maître d’œuvre veille également à la levée des réserves et propose au service contractant, la
réception définitive sanctionnée par un procès-verbal contradictoire contresigné par l’entrepreneur, le
maître d’œuvre et le service contractant.
1. LA RECEPTION PROVISOIRE PARTIELLE (art 41 et 46 du C.C.A.G.)
Lorsque le service contractant use droit de prendre possession de certaines parties d’ouvrage avant
l’achèvement complet des travaux, cette prise de possession est précédée d’une réception provisoire
préalable à la suite de laquelle l’entrepreneur adresse au maître d’œuvre une situation récapitulative
détaillée de travaux exécutes depuis le début du marché.
2. LA RECEPTION PROVISOIRE (art.46 du C.C.A.G.)
La réception provisoire est une constatation officielle que les travaux objet du marché sont complètement
achevés dans des conditions satisfaisantes. Elle se matérialise par la rédaction d »un procès-verbal de
réception provisoire, établi contradictoirement. Des l’achèvement des travaux, l’entrepreneur est tenu
d’aviser le maître d’œuvre par lettre recommandée. Il est alors procédé à la réception provisoire en
présence de l’entrepreneur dûment convoqué : en cas d’absence de celui-ci, il en est fait mention au PV.
La résiliation vaut réception provisoire .
3. LA RECEPTION DEFINITIVE (art. 47 du C.C.A.G.)
La réception définitive est l’acte qui permet au service contractant de prendre possession des prestations
objet du marché après avoir vérifié leur état pendant la période de garantie. Elle libère définitivement
l’entrepreneur de toute obligation envers le service contractant, à l’exception de celles qui découlent de la
responsabilité décennale. Après l’expiration du délai de garantie, il est procédé à la réception définitive en
présence de l’entrepreneur dûment convoqué : en cas d’absence de ce dernier, il en est fait mention au PV.
La réception définitive doit avoir lieu dans les mêmes formes que la réception provisoire
II - LES CONSÉQUENCES DE LA RÉCEPTION
La réception travaux entraîne d’importantes conséquences :
 l’établissement des plans de récolement ;
 le règlement pour solde ;
 la restitution des cautions et des retenues de bonne exécution ;
 l’établissement du décompte général et définitif ;

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 l’établissement d’un avenant de clôture ;
 l’établissement d’un rapport d’évaluation par le service contractant ;
 l’établissement d’une décision de clôture par les services chargés de la planification.
1. L’ETABLISSEMENT DES PLANS DE RECOLEMENT
C’est un plan d’exécution incorporant les modifications effectuées en cour de réalisation et reflétant l’état
d’un ouvrage. En application de l’arrêté interministériel du 15/5/1988 portant modalités d’exercice et de
rémunération de la maîtrise d’œuvre en bâtiment, le maître d’œuvre procède à l’établissement des plans
de récolement en relation avec l’entrepreneur, et remet au service contractant lors de la réception
provisoire un jeu complet de plans reproductibles accompagné de trois jeux tirés.
2. LE REGLEMENT POUR SOLDE (art. 61, 74 et 75 du décret présidentiel n° 02/250 du 24/07/2002)
Le règlement pour solde constitue le paiement à titre provisoire ou définitif du prévu dans le marché,
après exécution entière et satisfaisante de l’objet du marché. Le règlement pour solde s’effectue en deux
phases ; le règlement pour solde provisoire suivi du règlement pour solde définitif.
3. LA RESTITUTION DES CAUTIONS ET DES RETENUES DE BONNE EXECUTION (art. 88
du décret présidentiel n° 02/07/2002)
La caution de restitution des avances, la caution de bonne exécution, la garantie bancaire et / ou les
retenues de bonne exécution sont totalement restituées dans un délai d’un mois à compter de la date de
réception définitive des travaux. Les mains levées des cautions ou des cautions ou des retenues de bonne
garantie sont proposées par le maître d’œuvre au service contractant.
4. LE RAPPORT D’EVALUATION (art. 113 du décret présidentiel n° 02/250 du 24/07/2002)
Un rapport d’évaluation portant sur les contant sur les conditions de réalisation de l’ouvrage et son coût à
global par rapport à l’objectif initial, est établi par le service contractant à la réception définitive dudit
ouvrage. Ce rapport est adressé selon la nature de la dépense engagée au ministre, au wali ou au président
de l’Assemblée populaire communale ainsi qu’à la commission des marchés compétente.
5. L’ETABLISSEMENT DU DECOMPTE GENERAL ET DEFINITIF (D. G. D.)
Le maître d’œuvre, en dehors de l’action qu’il doit mener pour veiller à ce que l’entrepreneur remplisse
les obligations dont il a la charge, doit établir le décompte général et définitif et le notifier à
l’entrepreneur dans les délais prescrits.
6. L’ETABLISSEMENT D’UN "AVENANT DE CLOTURE "
Lorsque, exceptionnellement, l’avenant a pour objet de clôturer définitivement le marché, le service
contractant adoptera, à la réception provisoire, un avenant dit de clôture.
 Cet avenant est obligatoirement soumis à l’examen de la commission des marchés compétente.
7. LA DECISION DE CLOTURE DE L’OPERATION
En application de l’article 26 du décret n°98/227 du 13/07/1998 relatif aux dépenses d’équipement de
l’état, le opération d’équipement public de l’état font l’objet d’un acte constatant l’achèvement du
programme ou projet et entraînant la clôture des opération : cette clôture entraîne le retrait de celles- ci de
la nomenclature des investissements planifiés.
III - LES PÉRIODES DE GARANTIES
Après la réception provisoire subsiste le délai de garantie ; après la réception définitive subsiste la
responsabilité décennale.
1. LE DELAI DE GARANTIE (art. 47 du C.C.A)
Le délai de garantie correspond à la nécessité pour le service contractant de contrôler pour un laps de
temps suffisant la solidité, la bonne construction et le fonctionnement des ouvrages. La réception
provisoire fait courir le délai de garantie dont la durée est fixé par le marché. Les stipulations concernant
les garanties contractuelles font l’objet de l’article 47 du C. C. A. G. qui traite du délai de garantie.
D’après cet article, à défaut de stipulation expresse dans le cahier des prescriptions communes ou le
cahier des prescriptions spéciales, ce délai est de six mois pour les travaux d’entretien, les terrassements
et les chaussées d’empierrement, et d’un an pour les autres ouvrages.

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Pendant le délai de garantie, l’entrepreneur à une double obligation :
 Il reste responsable des ouvrages et doit réparer les malfaçons constatées dans le procès- verbal de
réception provisoire ou celles qui viendraient a se découvrir ;
 Il doit veiller à ce que les ouvrages ne se détériorent pas et il est tenu de les entretenir.
A la réception provisoire, lorsqu’un délai de garantie est prévu dans le marché, une caution de garantie est
exigée. Cette caution est constituée :
 Soit par la transformation de la caution de bonne exécution, lorsqu’il s’agit de marchés de travaux ou
de fournitures;
 Soit par la transformation de l’ensemble des retenues de bonne exécution, lorsqu’il s’agit de certains
types de marchés d’études ou de services;
 A l’expiration du délai de garantie en l’absence, c’est-à-dire lorsque l’entrepreneur a satisfait à
toutes les obligations découlant pour lui du marché, la caution de garantie est restitues de bonne
exécution qui la remplacent remboursées).
 Lorsque des remises en été prescrites, le délai de garantie est prolongé jusqu’à l’exécution
complète des travaux et prestation nécessaires.
2. LA RESPONSABILITE DECENNALE
Comme son nom l’indique, la responsabilité décennale a une durée de dix ans et correspond à un temps
d’épreuve de la construction. La réception définitive n’a pas pour effet de rompre tout lien entre
l’entrepreneur et l’ouvrage qu’il a construit. L’entrepreneur reste en effet soumis à la responsabilité
décennale.
La responsabilité décennale est fondée sur l’ordonnance n°75/58 du 26/09/1975 portant code civil et sur
la loi n°95/01/1995 relative aux assurances.
En application des articles 178 à 180 et 183 de la loi n°95/07 du 25/01/1995 relative aux assurances, la
responsabilité décennale doit faire l’objet de la part du maître d’œuvre et de l’entrepreneur d’une
souscription d’assurance qui prend effet à compter de la réception définitive.
Dans ce cadre, le maître de l’ouvrage est tenu d’exiger contractuellement des intervenants sur le même
ouvrage. La souscription auprès, d’un contrat d’assurance couvrant leur responsabilité et de vérifier
l’exécution de cette.
Au regard de l’article 554 de l’ordonnance n° 75/58 du 29/1975 portant code civil, le maître d’œuvre et
l’entrepreneur répondent solidairement, pendant dix ans de la destruction totale ou partielle des travaux
de constructions immobilières ou des autres ouvrages permanent et ce, alors même que la destruction
proviendrait du sol.
Cette garantie s’étend aux défauts qui existent dans les constructions et ouvrages et qui menacent la
solidité et la sécurité de l’ouvrage.
Au sens de l ‘arrêté interministériel de du 15 mai 1988 portant modalités d’exercice et de rémunération de
la maîtrise d’œuvre en bâtiment, les constructions, les ouvrages permanents et les défauts sont définis
comme suit :
 les constructions s’entendent de tous les ouvrages de fondation, de superstructures, de clos et de
couvert ;
 les ouvrages permanents s’entendent des équipements invisiblement liés aux constructions de nature à
répondre aux contraintes d’utilisation et en conformité avec les besoins de l’utilisateur ;
 les défauts s’entendent de tout vice de matériau ou produit, toute malfaçon susceptible de mettre en
cause immédiatement ou à terme la stabilité de l’ouvrage et son fonctionnement dans conditions
normales.
La garantie décennale bénéficie au maître de l’ouvrage et/ou aux propriétaires successifs de l’ouvrage,
jusqu’à l’expiration de la garantie. Cette assurance doit obligatoirement être adossée à une convention de
contrôle technique de la conception et de l ‘exécution des travaux de réalisation de l’ouvrage, passée avec
une personne physique professionnelle qualifiée, choisie parmi les experts agréés par le ministère chargé
de la construction.

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L’assureur est tenu, avant toute recherche de responsabilité, d’indemniser le maître ou l’acquéreur de
l’ouvrage assuré, à concurrence du coût de la réalisation des travaux de réparation résultant des
dommages déterminés et évalués par l’expert.
La désignation de l’expert doit être diligentée l’assureur dans les sept jours, à compter de la date de
déclaration du sinistre.
En cas d’accord entre l’assureur et les bénéficiaires sur le montant des dommages, l’indemnité doit être
réglée dans un délai de trois mois, à compter de la date de constatation des dommages faite par l’expert
mandaté à cet effet.
En cas de désaccord sur le montant de l’indemnité par l’expert, l’assureur doit en tout état de cause, dans
le délai fixé ci-dessus, les 3/4 de ce montant.
La juridiction compétente statue sur le litige et le montant définitif de l’indemnité.
 Le délai de dix ans court en à principe à partir de la réception définitive ; mais il commence à
la prise de possession des ouvrages par le service contractant, lorsqu’elle antérieure à la
réception définitive.
 En application des articles 1 et 2 du décret exécutif n° 96/49 du 17/1/1996 fixant la
nomenclature des ouvrages publics dispensés de l’obligation d’assurance de responsabilité
professionnelle et de responsabilité décennale, les ouvrages publics (ponts, tunnels, barrages,
aqueducs, routes, autoroutes, retenues collinaires, jetées, ports, ouvrages de protection,
adduction d’eau, lignes ferroviaires, pistes d’atterrissage) sont dispensés de l’obligation
d’assurance de responsabilité décennale.

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