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Pascal Mbongo Paris, le 10 octobre 2018

5, rue Lacuée
75012 Paris

7 à Poitiers
M. Laurent Brunet
10, bd Pierre et Marie Curie
Bat Optima 2
86360 Chasseneuil du Poitou

Objet : droit de réponse en vertu de l’article 6.4 de la LCEN

Monsieur le Directeur,

Ci-après un droit de réponse que je vous prie de publier sur les services de communication au
public en ligne de 7 à Poitiers par suite de votre article de ce mois de septembre me mettant en
cause. Ce droit de réponse est exercé conformément à l’article 6.4 de la LCEN.

"Monsieur,

Vous avez publié un article me mettant gravement en cause sans avoir pris la peine de
recueillir mon point de vue. Aussi, je vous prie d'informer vos lecteurs de ce que la
"révocation" dont j'ai supposément été frappé est d'autant plus fictive que ni le président
de l'université de Poitiers, ni la ministre de l'Enseignement supérieur ne l'ont rendu
exécutoire. Pour cause, cette prétendue "révocation" fait l'objet d'une enquête criminelle
ouverte par le parquet de Paris pour faux en écriture publique et complicité, manœuvres
et concertation en vue de la dissimulation d'un crime, non-dénonciation de crime, abus
d'autorité. Cette enquête criminelle vise notamment les membres du CNESER
disciplinaire, MM. Yves Jean, Emmanuel Aubin, Nirmal Nivert et tous autres.
Si vous m'aviez sollicité, en bonne pratique journalistique, vous auriez alors attiré
l'attention de vos lecteurs sur d'autres faits en faveur de mon honneur et de ma probité, et
vous leur auriez expliqué que nul n'a jamais été révoqué en France sans avoir fait l'objet
de la moindre mise en cause pénale. Si vous m'aviez consulté, en bonne pratique
journalistique, vous auriez alors rapporté à vos lecteurs que l'enquête criminelle en cours
voudra notamment dire si c'est à la faveur d'échanges illicites et d'une entente entre M.
Emmanuel Aubin et telle membre du CNESER disciplinaire que la décision de ce dernier,
sous enquête pénale, contient des affirmations et des allégations n'ayant aucune
occurrence dans le dossier.
Si vous m'aviez sollicité, en bonne pratique journalistique, je vous aurais alors encouragé
à demander à Maître David-James Sebag du barreau de Paris si j'ai usurpé son identité...
comme l'ont prétendu MM. Jean et Aubin, avec l'appui de Maître Philippe Gand du
barreau de Poitiers, que l'université a rémunéré à cette fin. Si vous m'aviez sollicité, en
bonne pratique journalistique, je vous aurais alors demandé pourquoi votre journal, ni
aucun autre organe de presse de Poitiers ne s'est fait l'écho de la condamnation civile de
M. Yves Jean par la Cour de cassation le 7 février 2018 et pourquoi aucun organe de
presse ne lui a demandé si cette condamnation a été prise en charge par l'université. Si
vous m'aviez sollicité, en bonne pratique journalistique, je vous aurais alors demandé si
ce sont des méthodes républicaines que celles ayant consisté pour M. Emmanuel Aubin à
faire intervenir dans une audience juridictionnelle un figurant noir avec l'intention
manifeste, que chacun voudra qualifier, de contrebalancer l'empathie raciale que les juges
étaient supposés avoir à ses yeux compte tenu de ce que mon conseil et moi-même avons
la même appartenance raciale. La question que vous auriez alors posée à M. Yves Jean
est de savoir s'il avait consenti à un tel agissement de M. Aubin".

Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de la considération distinguée.

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