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Bonne lecture...
Cheikh An Najmi
Question :
Que dites-vous de quelqu'un qui dit : « N'informe pas sur le cas d'Al Maghrawi un jeune ignorant
de sa religion, ne l'occupe pas avec cela car il faut qu'il s'instruise jusqu'à ce qu'il soit un bon
pratiquant ? »
Réponse :
« Il faut que les jeunes soient conseillés, il faut qu'ils soient avertis de prendre garde aux
innovateurs, qu'on leur dise « faites attention à untel et untel » jusqu'à ce qu'ils prennent
garde à eux et à leurs paroles, car écouter leurs propos peut les influencer. Certes les Salafs
mettaient en garde les jeunes contre les innovateurs et leurs propos. L'imam Mouslim a
rapporté dans son Introduction (Sahih Mouslim) une parole qui va dans ce sens »
Question :
« Bârak Allâhufikoûm. Certains jeunes, malheureusement, ignorent le cas de ceux qui ont dévié à
tel point que certains d'entre eux n'acceptent pas les cassettes de répliques ou refusent de prêter
attention à ce sujet en disant : « Etudiez ! Etudiez ! Car parler sur les égarés empêche d'étudier.
Quel est votre commentaire à cela ? Bârak Allâhufikoûm ».
Réponse :
« Celui qui dit cela est un ignorant. Connaître les gens de l'innovation fait partie de la
demande de la science. Fait partie de la demande la science le fait de connaître les gens de
l'innovation, et de prendre garde à eux. »
Question :
« Jazâk Allâh khayran ! En conclusion, comment se comporter avec certains frères salafis qui
n'encouragent pas les jeunes à écouter les cassettes de répliques ou ceux qui ne les informent pas
sur le cas de ceux qui ont dévié ? Et s'ils persistent sur cela quelle doit-être notre position vis-à-vis
d'eux ? »
Réponse :
« Par Allâh, sur ce genre de personnes les salafs disaient : « Si tu vois une personne défendre
les innovateurs et qui n'aime pas que l'on parle sur eux alors mets-le avec eux ». Voilà
comment disaient les premiers prédécesseurs. Ils disaient : "si tu vois une personne défendre
les innovateurs et qui n'aime pas que l'on parle sur eux alors mets-le avec eux"
écouter
Question :
« Certains disent que les répliques contre les innovateurs n’était pas l’habitude des salafs et qu’il ne
convient pas de diffuser les livres de répliques si ce n’est qu’au sein des étudiants et non pas au
sein d’autres personnes »
La réponse :
« Les répliques contre les innovateurs fait partie du Jihad dans le chemin d’Allâh et de la
protection de la législation islamique afin de repousser ce qui n’en fait pas partie.
Donc écrire ce genre de livre et les diffuser est une vérité, et une invitation à la vérité et au
djihad dans le chemin d’Allâh. Celui qui prétend que faire cela est une chose innovée se
trompe car Allâh dit : « Ô Prophète, lutte contre les mécréants et les hypocrites, et sois rude
avec eux ». Le djihad se réalise par la main, par la parole et par les biens...C’est pour cela
que l’imâm Ahmad et d’autres ont écrit des livres dans lesquels ils ont mis en garde contre les
innovateurs ».
Question :
« Appartient-il à l’étudiant de lire les livres de répliques et de mettre en garde contre les
contrevenants à la voie Salafie ? »
Réponse :
« Oui ! Il appartient à l’étudiant d’apprendre la science, le Coran et la autant que possible
et… ? Les livres de répliquesSounna du Messager sont parmi les choses qui vont l’aider à
distinguer le vrai du faux, de la passion et l’égarement, car dans ces livres il y a de la science
vivante, la science de djihâd.
Il faut donc que les jeunes profitent de ces livres car ils inaptes à comprendre, ils ne
distinguent pas le vrai du faux. S’il ne reviennent pas à ces livres, il est possible qu’il prenne
la bid’a pour une sounna. Cette bid’a peut être du domaine du polythéisme, de l’athéisme.
S’il veut se protéger du mal qu’il lise les livres de répliques. Si un point lui pose problème, il
retourne aux livres de répliques.
Mon avis est qu’à notre époque il convient aux jeunes de prêter attention aux livres de
répliques car les innovations se sont répandues et leurs diffusions sont sans limites. Le faux
profite de moyens matériels et de publicité dangereuse. Ils utilisent de la propagande qui
aveuglent les jeunes et qui ravissent leurs raisons ; ils font passer la vérité pour le faux et vice
et versa, ainsi les jeunes leur obéissent se soumettent en raison de la forte influence de cette
propagande satanique.
Donc celui dont Allâh veut la guidée et qui écoute les conseils consulte les livres de répliques
et leur donne une partie de son temps, pas la totalité ; s’il donne 10 heures de son temps à
l’apprentissage, qu’il réserve 1heure aux livres de répliques. Cela sera suffisant pour en avoir
une notion.
Pourquoi toutes ces attaques contre les livres de répliques de la part des partisans du faux?
Car ils ont saisi que ces livres mettent au grand jour leurs erreurs. Mais eux ils veulent
conduire les gens comme des moutons, comme des aveugles. Alors que si le jeune lit dans les
livres de répliques, il distinguera le vrai du faux et pourra adopter une bonne position vis-à-
vis des égarés. De ce fait, ces gens ont inventé cette ruse : « ne lis pas les livres de répliques » !
Pendant des dizaines années Ahl al bâtil (ceux qui suivent le faux) ont attaqué Ahl Al Haqq
(ceux qui suivent la vérité). Pourquoi n’ont-ils pas dit : « ne lis pas les livres de ces
attaquants, ces livres sont nuisibles» ? Pourquoi n’ont-ils pas mis en garde contre eux ? Bien
au contraire, ils en ont fait de la publicité, ils les ont publiés et diffusé !
Cela vous montre bien que leur but est de propager le faux sans aucune opposition. Quand
les savants exposent leurs erreurs ils disent : « laissez les livres de répliques ! Ne perdez pas
votre temps dans les livres de répliques. Tous ça sont des ruses afin de détourner les gens de
la connaissance de la vérité et de la distinction du vrai du faux.
Source : k7 « Ar rad ‘ala al moukhalif min al amr bil ma’rouf wa an nahyi ‘an al mounkar »
« Oh mes frères ! Si vous respectez la voie des salafs et ses partisans alors diffusez leurs livres,
enseignez-les et remplissez vos écrits, vos conférences et vos articles de leurs propos sur Ahl
Al Bida’ et de leurs mises en garde contre eux. Enseignez aux jeunes la position qu’avaient les
salafs vis-à-vis de Ahl Al Bida’, incitez les à l’étudier et à en être fiers. Ainsi vivra la aqida et
la voie des salafs ; elles resplendiront dans leurs êtres, et ils lèveront fièrement et
glorieusement la tête ».
Source : « Manhaj Ahl As Sounna Wal Jama’a fi naqd Ar rijal wal kutub wat tawaïf » p 71
Question :
Pourquoi les livres de répliques se sont-ils multipliés et est-ce que les répliques durcissent le cœur ?
Réponse :
Premièrement :
Allâh dans le Coran a répliqué au faux en donnant les preuves. Il a cité les arguments des
polythéistes dans les affaires de croyance et dans les affaires de jurisprudence et a exposé le
jugement religieux sur ces sujets.
Par exemple dans le tawhid, les polythéistes ont dit pour appuyer leurs polythéisme :
« Réduira-t-il les divinités à un Seul Dieu? Voilà une chose vraiment étonnante ».
Ils ont dit également :
« Dis: "Qui vous attribue de la nourriture du ciel et de la terre? Qui détient l'ouïe et la vue, et
qui fait sortir le vivant du mort et fait sortir le mort du vivant, et qui administre tout?", Ils
diront: "Allah".
De même dans les affaires de jurisprudence, ils dirent concernant l’usure : « "Le commerce
est tout à fait comme l'intérêt" et ainsi de suite.
Donc, la réplique est à la base une chose légitime, légiférée, et demandée car elle éclaircit la
preuve dans la réponse aux questions et argumentations amenées par les contrevenants
parmi les polythéistes et les égarés.
La réplique est donc une sounna établie depuis l’époque des salafs. Nous avons là des
répliques dans des affaires de jurisprudence et de aqida. Citons entre autres dans la
jurisprudence : réplique à l’imâm Mâlik, réplique à Abou Youssouf. Dans la Aqida : les
répliques de Ibn Taymia sur les philosophes, sur les chiites
Et ainsi de suite…
Mais on trouve là une exagération : l’apprentissage par l’intermédiaire des répliques. Ceci
n’est pas la façon d’agir des savants. L’apprentissage se fait par l’intermédiaire du Kitâb, de
la Sounna et les paroles des savants. La réplique sert à répondre aux ambiguïtés ou à ce qui
se dit. On apprend pour connaître comment répondre aux ambiguïtés. Les livres de répliques
ne doivent pas distraire et ne doit pas être une source d’exagération de telle manière que le
souci de chaque personne soit de répliquer, ou que la personne n’apprend que par les
répliques. Ceci amène une mauvaise compréhension de la religion et de la da’wa. On l’utilise
selon une juste mesure. Comme vous le savez, la réplique est une partie de la réprimande du
blâmable. Prenons une personne qui ne base sa da’wa que sur la réprobation du blâmable, se
limitant à cela, n’appelant pas au bien et à ordonner le convenable, ni à la compréhension de
la religion d’Allâh. Certes cette personne tombera juste sur beaucoup de choses, mais il lui
manquera beaucoup de points de la religion. Pour cela, on donne à chaque chose sa juste
valeur, et l’équilibre est toujours la manière d’agir des gens de science et des vertueux.
« Je certifie que dans les livres de répliques il y a du bien et de la miséricorde pour les gens en
général et pour ceux qui font l’objet de réfutation en particulier. Ne saisit cela que les
personnes raisonnables. Comprends cela qu’Allâh te garde, et n’ai au sujet de celui qui réfute
les pensées fausses qu’une bonne opinion. »
Source : Tiré du livre « Le terrorisme et ses conséquences sur les individus et la société » p 115
édition Al Fourqân
écouter
Question :
« L’occupation par les k7 et les livres de répliques s’est amplifiée ces derniers temps et en parallèle
il existe un délaissement de l’apprentissage de la science. De plus, si quelqu’un se met à conseiller
les jeunes et à les inciter à étudier, il se peut qu’il soit classé parmi les partisans de telle et telle
personne.
Quelle est donc la règle dans ce sujet et quelles directives pouvez vous donner concernant l’attitude
à adopter avec les jeunes sur ce point en vous demandant également un conseil général pour les
jeunes par rapport à la recherche de la science ? »
Réponse :
« Je vous ai précédemment donné des indications suffisantes pour répondre à une partie de
cette question.
J’ajoute ici :
Les répliques font parti du prêche. Elles sont une diffusion de la Sounna et un rejet de
l’innovation et une protection pour Ahl As Sounna contre le danger des innovateurs. Je ne
connais aucun savant parmi Ahl As Sounna, et encore moins un imâm qui interdise les
répliques. Ce n’est pas une interdiction absolue mais c’est une interdiction restreinte. En effet
si un savant constate que ses élèves ou les gens de son pays ont délaissé la compréhension de
la ‘aquida, de l’adoration et des relations sociales et qu’ils se sont tourné vers les répliques,
alors il les met en garde et leur dit « ne vous occupez pas avec les répliques » c’est-à-dire n’en
faites pas votre seule occupation.
Il veut par là deux choses :
La deuxième chose :
Ils veulent d’eux que les répliques soient prises à une certaine mesure de telle manière que
cela ne les détourne pas de la science. Comme cous le savez, les Prophètes que la paix et la
bénédiction soient sur eux, n’ont pas laissé en héritage de dinars ni de dirham, mais ils ont
laissé la science, celui qui la prend a certes pris une part abondante. Ceci est la
.recommandation de notre prophète
Nous pouvons donc en nous basant là-dessus diviser les personnes qui lisent les répliques en
plusieurs catégories.
La 1ère : celui qui a la capacité à joindre les répliques aux points de la science. Celui là on ne
le repousse pas, on l’appuie, on demande qu’Allâh bénisse son travail, on le soutient. Du
moment qu’il a la capacité d’acquérir les différents points de la science, détaillées ou claires,
grandes ou petites, qu’il ne néglige pas l’apprentissage de la science, il n’est pas permis de le
stopper.
La 2ème :
Celui qui ne se préoccupe pas du tout de l’apprentissage de la science mais son seul souci est
de savoir ce qui se passe sur la place « un tel a dit, un autre a dit ». C’est cette personne qu’on
réprimande sévèrement, non pas parce qu’il a fait une innovation mais plutôt pour son
propre bien. Nous lui disons : tu as négligé une chose plus importante que ça. En effet, si
disparaissent les savants, ceux par qui Allâh a repoussé les innovations et les innovateurs et
qui sont devenus des montagnes, qui alors va devenir leurs héritiers si nous n’avons pas de
science ? Les ignorants ? Siéront-ils pour diriger les gens et les guider? Pas du tout. Ceux là
s’égarent et égarent. Sous ce rapport, nous réprimandons sévèrement notre frère et nous lui
disons « crains Allâh ! Tu as donné tout ton temps ou la plupart de ton temps dans ces
répliques. Il te suffit de savoir que tel savant ou imam a répliqué à telle personne et a dévoilé
son cas et son mal. »
Moi personnellement, par Allâh, je n’ai pas lu tout ce qu’a écrit cheikh Rabi' sur Sayid Qotb.
Cependant, j’en ai lu une partie et j’ai compris le reste. Ceci car cheikh Rabi' tient la
bannière par laquelle il porte l’emblème de la Sounna défendant celle-ci et ses partisans. Il ne
l’a pas élevé contre un combattant, un ennemi de la Sounna, sans qu’elle ne soit revenue
victorieuse et forte.
La 3ème:
Celui qui ne sait pas ce qui se passe autour de lui. Celui-ci nous lui montrons les répliques des
savants contre les innovateurs afin qu’il soit clairvoyant et qu’il ne soit pas attaqué à
l’improviste.
Je vous donne un exemple : cheikh Al ‘Outhaymin. Vous connaissez sa valeur. Lorsqu'il fut
questionné au sujet des livres de Sayid Qotb, il répondit : « je ne connais pas ses livres, je
n’en ai pas lu beaucoup ». A une autre occasion, il dit « L’étude de cheikh Rabi' sur ce sujet
nous suffit ». Il nous renvoyé à cheikh Rabi'.
Je vous interdis l’exagération/ l’injustice et je vous ordonne la douceur. Celui qui m’interdit
de m’occuper avec les répliques et de délaisser la science, je n’exagère pas/je ne suis pas
injuste à son sujet si je sais qu’il fait partie de Ahl As Sounna, qu’il veut me conseiller, et que
j’acquière de la science.
Certes ce sont Ahl Al Bida’ qui interdisent d’une manière absolue les répliques : « délaissez
les répliques ! C’est une perte de temps et ça empêche d’étudier ! ». Mais Ahl As Sounna ne
l’interdisent pas de manière absolue. Même s’ils disent cette expression d’une manière
absolue à un moment précis la plupart du temps, ils veulent par là mon bien et me conseiller.
Nous savons cela par leurs situations et leurs paroles. Prenons par exemple cheikh Al
‘Outhaymin : lorsqu’il dit à ses élèves, les gens de son pays et les musulmans « ne vous
occupez pas avec les roudoud », quelles est sa situation ? Il est sur la Sounna, il appelle à elle,
il défend ses partisans. Sa situation explique sa parole.
Si un ikhwan ou un tabligh te disait la même chose, que voudrait-il de toi ? Il voudrait
diffuser l’innovation et égarer Ahl As Sounna. Avec ces deux exemples apparaît clairement
que ceux qui interdisent les roudoud sont deux catégories de personnes.
La 1ère : Ahl As Sounna. Ils ne l’interdisent pas de manière absolue et leurs but est clair.
La 2ème : Ahl Al Bida’. Ils l’interdisent de manière absolue ; ceux-là nous les connaissons et
je ne leur donne aucune valeur. »
écouter
Question :
« Concernant la méthodologie de Ahl As Sounna dans la critique de Ahl Al Bida’ et de leurs livres
: est-il une obligation de citer leurs bons côtés et leurs mauvais côtés ou faut-il ne citer que leurs
mauvais côtés ?
Réponse :
« Les savants critiquent et exposent les points négatifs et les erreurs afin de mettre en garde les
gens. Quant à ce qui est bon (les points positifs), c’est une chose connue et acceptée. Le but
recherché est de mettre en garde contre leurs fautes, les fautes des jahmia, des mou’tazilas etc…S’il
y a besoin d’exposer ce qu’ils ont comme vérité, on l’expose. Si quelqu’un demande : « qu’ont-ils
comme vérité ? Dans quels points sont-ils en concordance avec Ahl Al Sounna ? et si la personne
interrogée connaît la réponse, il expose. Mais le but majeur et le plus important est d’exposer leurs
erreurs afin que le questionneur prenne garde à eux et qu’il ne penche pas vers eux. »
Question:
« Il y a des gens qui imposent Al Mouwâzanat : si tu critique un innovateur afin de mettre en garde
contre lui, il t’est obligatoire de citer ses bonnes actions afin de ne pas être injuste contre lui. »
Réponse :
« Non, ceci n’est pas nécessaire. Si tu lis les livres de Ahl As Sounna tu trouveras que le but est de
mettre en garde. Non pas de dénombrer leurs bonnes actions. Concernant celui qui a mécru, ses
bonnes actions n’ont ’aucune valeur, celui que l’innovation a rendu mécréant. Ses bonnes actions
sont vaines. Quant à celui que l’innovation n’a pas rendu mécréant, il est en danger.
ici
B/Cheikh Al ‘Outhaymine
Réponse de cheikh :
« quand tu cites les bons côtés de Ahl As Sounna c’est de l’équité et de la justice de citer également
leurs mauvais côtés »
Réponse de cheikh :
« Dans une situation de réplique, il ne convient pas de citer les bons côtés de la personne critiquée,
sinon ma réplique serait faible. »
Réponse :
« Que ça concerne ahl As Sounna ou non. Comment puis-je répliquer à cette personne et me mettre
à le louer ? Ce n’est pas raisonnable ! »
ici
C/ Cheikh Sâlih Al Louhaydân
Question :
« Fait-il partie du manhâj de Ahl As Sounna Wal Jamâ’a dans la mise en garde contre Ahl Al Bida’
le fait de citer les bonnes actions des innovateurs, de les vanter et de les élever sous le prétexte de
l’équité et de la justice? »
Réponse :
« Qouraysh dans la Jâhilya et les imâms du polythéisme n’avaient-ils pas de bonnes actions à leurs
actifs ? Le Coran a-t-il cité une seule de leurs bonnes actions ? La Sounna a-t-elle cité une seule de
leurs vertus ? Ils honoraient l’hôte, ils se préoccupaient du voisin, et malgré cela les vertus de ceux
qui ont désobéi à Allâh n’ont pas été citées. Il ne s’agit pas ici de dénombrer les bonnes et les
mauvaises actions, il ne s’agit que de mettre en garde contre un danger.
Regardez les paroles des imâms tels Ahmad ibn Hanbal, Yahya ibn Ma’iin, etc.. lorsqu’ils
qualifiaient quelqu’un de « kadhab » ( grand menteur) , disaient-ils de lui « cependant il a un
comportement honorable, il est généreux, il fait beaucoup de prières dans la nuit » ? Non !
Ce principe vient de gens qui ignorent les règles du Jarh wa ta’diil, qui ignorent les causes qui
amènent à l’obtention du profit et celles qui amènent à éloigner les gens de ce qui peut le faire
perdre.
2-Les effets les plus néfastes de cette innovation (par cheikh Rabi' Al Madkhali)
ou bien nous disons que leurs critiques exemptes de la citation des bonnes actions sont basées sur la
vérité, la justice, le bon conseil, la science, la crainte d’Allâh, etc…et dans ce cas là, cette
innovation est réduite à néant, ne tient plus debout.
Ou bien nous disons que leurs critiques exemptes de la citation des bonnes actions sont basées sur
l’injustice, que leurs méthodologie repose sur la tromperie, l’ignorance, le manque de crainte
d’Allâh etc…, et dans ce cas là nous disons d’eux qu’ils étaient les plus injustes des créatures.
Non, ils n’étaient pas ainsi, et Allâh refuse cela ainsi que les croyants.
ici
Les partisans du principe d’Al Mouawâzanat avancent des ambiguïtés afin de défendre cette
innovation, toutes plus faibles que la toile de l’araignée.
Nous allons en voir une ainsi que sa réfutation par cheikh Rabi' al Madkhali.
« Et parmi les gens du Livre, il y en a qui, si tu lui confies un qintâr, te le rend Mais il y en a
aussi qui, si tu lui confies un dinar, ne te le rendra que si tu l'y contrains sans relâche. Tout
cela parce qu'ils disent: "Ces (arabes) qui n'ont pas de livre n'ont aucun chemin pour nous
contraindre." Ils profèrent des mensonges contre Allah alors qu'ils savent. »
Ils disent :
« Allâh a blâmé les juifs d’une manière générale, mais il a en même temps montré que certains
d’entre eux prenait soin de rendre le dépôt et de ne pas le trahir ».
Premièrement: personne n’a dit à ma connaissance, ni parmi les compagnons ( en sachant qu’il y
a parmi eux le très grand savant ibn ‘Abbas) ni parmi les interprètes que ce verset était une preuve
légitimant l’équilibre entre les bons et les mauvais côtés ou quoi que ce soit allant dans ce sens. Et
il ne faut pas se soustraire à la compréhension des salafs.
Deuxièmement : ce qu’ont compris les savants du tafsir au sujet de ce verset est uniquement la
mise en garde, ou bien d’une manière générale ou bien d’une manière précise.
« Allâh a informé qu’il existe parmi les Gens du Livre des personnes traîtres et d’autres honnêtes.
Etant donné que les croyants ne distinguent pas cela, il faut tous les éviter. Allâh a insisté sur les
Gens du Livre, même si ces deux catégories existent chez les croyants, du fait que la traîtrise chez
eux est majoritaire. »
D’une manière précise, comme on peut le comprendre de la parole d’Ibn Kathir sur ce verset.
Troisièmement : il y a dans le Coran et la Sounna beaucoup de textes qui blâment les juifs et les
chrétiens sans aucune mouwâzanat. Par exemple la parole d’Allâh au sujet de Banou Isrâ-il :
« Commanderez-vous aux gens de faire le bien, et vous oubliez vous-mêmes de le faire, alors
que vous récitez le Livre? Etes-vous donc dépourvus de raison? »
« Et (rappelez-vous) lorsque Moïse dit à son peuple: "Ô mon peuple, certes vous vous êtes fait
du tort à vous-mêmes en prenant le Veau pour idole. Revenez donc à votre Créateur; puis,
tuez donc les coupables vous-mêmes: ce serait mieux pour vous, auprès de votre Créateur!"...
C'est ainsi qu'Il agréa votre repentir; car c'est Lui, certes, le Repentant et le Miséricordieux!
»
Le Messager dit :
« Que la malédiction d’Allâh soit sur les juifs et les chrétiens : ils ont pris les tombes de leurs
prophètes comme des Massajid ». ( Sahih Al Boukhâri, hadith 3454).
j’ai entendu dire ‘Omar Ibn Al Khattâb dire : Qu’Allâh combatte telle personne ! Ne savait-il pas
que le prophète a dit :
« Qu’Allâh maudisse les juifs ! les graissent leur étaient interdites et ils les ont enjolivé
(maquillé) et vendu. »
(Sahih Al Boukhâri, hadith 3460)
Dans Sahih Mouslim : on informa ‘Omar que Samoura vendit de l’alcool. ‘Omar dit alors : «
Qu’Allâh combatte Samoura ! ne savait-il pas que… » (Jusqu’à la fin du hadith).
Où se trouve l’équilibre entre les points positifs et les points négatifs dans la parole du Messager
et celle de ‘Omar ?
Quatrièmement : ce verset est une preuve contre ce à quoi appellent les partisans d’Al
Mouwâzanat.
En effet Il mentionne des personnes parmi les Gens du Livre qualifiés de « traîtres » et d’autres
qualifiés d’ « honnêtes ». Si le but de ce verset était d’appliquer Al Mouwazanat, il aurait cité les
bons côtés de la catégorie des traîtres et les mauvais côtés de la catégorie des honnêtes, … ?
Où est donc ce soit disant équilibre entre les points positifs de ceux qui sont qualifiés de traîtres et
les points négatifs de ceux qualifiés d’honnêtes ?
L’orientation que vous donnez à ce verset vers Al Mouwâzanat implique donc nécessairement qu’il
nous est légiféré d’écrire et de parler des points positifs des mécréants et de se taire sur leurs points
négatifs, ceci car les points négatifs de cette catégorie de juifs (les traîtres) n’ont pas été citées.
Ceci est l’égarement même.
Al Mouwâzanat n’est ni obligée ni nécessaire, car Allâh veut mettre en garde les croyants contre le
mal et la traîtrise de ces juifs. Ceci est un but immense par lequel d’énormes profits se réalisent et
d’énormes dégâts sont repoussés. C’est une affaire que les raisons saines ainsi que les rites /lois
islamiques immenses respectent, et ce principe de la Mouwâzanat ne réalise pas ce but.
Ce principe nous impose donc de ne parler des mécréants qu’en citant leurs bons côtés. La parole
d’Allâh :
« Que périssent les deux mains d'Abû-Lahab et que lui-même périsse. Sa fortune ne lui sert à
rien, ni ce qu'il a acquis. Il sera brûlé dans un Feu plein de flammes, de même sa femme, la
porteuse de bois, à son cou, une corde de fibres».
Aurait donc été injuste envers Abou Lahab et sa femme vu qu’elle n’aurait pas appliqué ce
principe. Il en est de même de Pharaon, Haman et tous les mécréants qu’Allâh a cités dans son
livre.
ici
Fin
Les Fréquentations
L’Islâm est un bienfait pour l’homme. Tous ses principes viennent protéger le musulman de
tous les maux. Parmi ces maux, le danger des mauvaises fréquentations, et plus
particulièrement les fréquentations des innovateurs. C’est ce sujet que nous allons traiter in
sha Allâh ici.
« Quand tu vois ceux qui se perdent dans des discussions à propos de Nos versets, éloigne-toi
d'eux jusqu'à ce qu'ils entament une autre discussion. Et si le Diable te fait oublier, alors, dès
que tu te rappelles, ne reste pas avec les injustes ».
(S6/V68)
« Dans le Livre, Il vous a déjà révélé ceci: lorsque vous entendez qu'on renie les versets
d'Allah et qu'on s'en raille, ne vous asseyez point avec ceux-là jusqu'à ce qu'ils entreprennent
une autre conversation. Sinon, vous serez comme eux. Allah rassemblera, certes, les
hypocrites et les mécréants, tous, dans l'Enfer ».
(S4/V140)
Ibn ‘Aoun, qu’Allâh lui accorde sa miséricorde, a dit : « Ibn Sirin était d’avis que les gens les
plus prompts à apostasier étaient Ahl Al Ahwa et que ce verset fût descendu à leurs sujet «
Quand tu vois ceux qui se perdent dans des discussions à propos de Nos versets, éloigne-toi
d'eux ».
(Voir Al Ibâna de Ibn Batta 431/2).
Layth Ibn Abi Soulaym rapporte de Abou Ja’far cette parole : « ne vous asseyez pas avec Ahl
Al Khoussoumates car ce sont eux qui se perdent dans des discussions à propos des versets
d’Allâh »
(Tafsir Tabari 229/7 et Tafsir Qourtoubi 12/7).
Ahl Al Khoussoumates : ceux qui débattent de la religion sans science et sans vouloir arriver
à la vérité
L’imâm Mouhamad Ibn Jarir At Tabari, qu’Allâh lui accorde sa miséricorde, a dit dans son
tafsir : « On voit dans ce verset une preuve claire de l’interdiction de s’asseoir avec Ahl Al
Bâtil de toutes sortes parmi les innovateurs et les pervers quand ils pataugent dans leurs
fautes ».
(Tafsir Tabari 330/5)
Ahl Al Bâtil : ceux qui prônent le faux
« L’exemple du bon compagnon et du mauvais compagnon est celui de celui qui porte du
musc et du forgeron.
Quant à celui qui porte du musc : ou bien il te fait un cadeau de son parfum, ou bien tu lui en
achètes, ou bien tu profites de sa bonne odeur.
Quant au forgeron : ou bien il brûle tes vêtements, ou bien tu sens de sa part une vilaine
odeur. »
(Al Boukhari et Mouslim)
Ibn Hajar Al ‘Asqalani, qu’Allâh lui accorde sa miséricorde, a dit à propos de ce hadith :
« Dans ce hadith, on voit l’interdiction de s’asseoir avec les personnes dont la compagnie est
néfaste pour les affaires de la religion et de la vie mondaine de même que l’on y voit
l’incitation à s’asseoir avec les personnes dont la compagnie est bénéfique dans ces deux
domaines. »
(Fath Al Bari, hadith n° 1959)
Il a dit également :
« L’homme est sur la religion de son ami intime. Regardez donc qui vous côtoyez »
(Hadith hassan rapporté par Abou Daoud)
C/Paroles de savants :
« Ne côtoie pas Ahl Al Ahwa, car leurs compagnies rendent les cœurs malades »
(Al Ibâna 438/2)
« Ne côtoyez pas Ahl Al Ahwa car leurs compagnie retirent du cœur la lumière de la Foi,
enlaidissent le visage et amènent la haine dans le cœur des croyants »
(Al Ibâna 439/2)
« Allâh a des anges qui recherchent les assemblées où l’on fait le Dhikr. Observe donc avec
qui tu t’assoies. Que ton compagnon ne soit pas un innovateur car Allâh ne les regarde pas.
Le signe de l’hypocrisie est que l’homme se lève et s’assoie en compagnie d’un innovateur.
J’ai vécu à l’époque des meilleures personnes, toutes suivaient la Sounna et interdisaient de
côtoyer les innovateurs. »
(Hiliat Al Awlia 104/8)
« Tu n'en trouveras pas, parmi les gens qui croient en Allah et au Jour dernier, qui prennent
pour amis ceux qui s'opposent à Allah et à Son Messager ». (S58/V22)
(Explication de Loum’at Al I’tiqâd page 110)
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« C’est pour cette raison que nous trouvons beaucoup de textes rapportés de nos pieux
prédécesseurs parmi les savants comme Mâlik, Ahmad et d’autres dans lesquels ils mettent
en garde les gens contre le fait de s’asseoir avec Ahl Al Bida’. Plus encore, ils leurs
ordonnaient de les boycotter de crainte que ne pénètre dans leurs cœurs une ambiguïté »
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(Voir Al jaliss as salih wal jaliss as sou de cheikh Mouhamad ibn Hadi Al Madkhali, qu'Allah
le préserve)
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Je vous propose pour étudier ce sujet de lire les explications qu’a donné cheikh An Najmi,
qu'Allah le préserve, au sujet des paroles suivantes :
« Les âmes sont des régiments : celles parmi elles qui se reconnaissent mutuellement
s’accordent et celles parmi elles qui s’opposent les unes aux autres ne s’accordent pas. »
(Sahih Al Boukhari hadith n°3336)
Explication :
Ceci est un hadith sahih. Son sens : si les âmes se reconnaissent mutuellement, si elles sont en
accord dans leurs composantes, la foi, leurs penchants, elles vont alors par la permission
d’Allâh s’accorder. Par contre, si elles divergent dans ces choses là, ce qui apparaît c’est
qu’elles ne seront alors en général pas en accord.
• Al Awzâ’i, qu’Allâh lui accorde sa miséricorde, a dit comme il est rapporté dans Al Ibâna
de Ibn Batta « celui qui nous cache sa bid’a ne nous cachera pas ses fréquentations »
Explication :
Ceci est clair. Même si l’homme nous cache son innovation, ses fréquentations et les
personnes vers lesquelles elle penche sont pour nous des preuves que c’est un innovateur.
Question : dois t-on comprendre par cette parole que dans le cas où nous ignorons la
situation d’une personne, quelle mouvement elle suit, et que ses fréquentations sont Ahl Al
Ahwa wal Bida’, on la classe alors parmi les innovateurs ?
Réponse :
Oui. Ils disent : les endroits où il entre et ses fréquentations sont des preuves. S’il entre chez
des innovateurs, on sait alors que c’est un innovateur. Quand Ahl Al Hadith ont entendu
qu’un homme affilié au Hadith arrivait, ils ne savaient pas s’il suivait la Sounna ou s’il était
un innovateur. Alors un cheikh a dit : « regardez chez qui il entre et qui il fréquente. Ils
virent alors qu’il fréquentait les innovateurs.
(NDT : c'est-à-dire la Sounna)
• Lorsque que Soufian At Thawry est arrivé à Basra, il se mit à se renseigner sur le cas d’ Al
Rabi' Ibn Soubeyh et sur sa valeur auprès des gens. Il demanda donc : « quel mouvement
suit-il ? »
Ils répondirent : « il ne suit que la Sounna ». Il demanda : « qui fréquente-t-il ? » Ils
répondirent : « les qadari ». Il dit alors : « c’est un qadari ».
Question :
Faut-il comprendre par cette parole que lorsque une personne laisse apparaître la Sounna et
prétend s’y affilier et que ses fréquentations sont des Ahl Al Bida’, faut-il comprendre qu’on
le catalogue dans leurs catégorie juste par ces fréquentations ?
Réponse :
Oui.
•Mouhamad Ibn ‘Oubeyd Al Ghilâbi a dit:« Ahl Ahwa cachent tout sauf leurs fréquentations
».
Commentaire :
Ma sha Allâh, ceci explique cela.
Commentaire :
Oui, ceci est clair. »
Ndt: Il convient ici de citer la parole de cheikh Mouhamad Ibn Hâdi Al Madkhali en guise
d’explication de cette phrase.
Il dit : « l’imâm Ahmad s’appuie pour dire cela sur le hadith « Ne vous indiquerais- je pas
une chose qui, si vous l’accomplissez, vous amènera l’amour mutuel ? Répandez le salâm
entre vous "(Sahih Mouslim n°54).
Répandre le salâm amène l’amitié et renforce les liens entre les gens. Aujourd’hui, tu salues
une personne que tu ne connais pas. Demain tu le salues, il te sourit et tu lui souris. Après
demain, il se peut que tu l’invites ou qu’il t’invite, et après cela la relation est nouée. Un
regard, ensuite un sourire, ensuite un salam, ensuite une parole, ensuite un rendez-vous,
ensuite une rencontre. Cette succession de faits est générale et suit cette progression ».
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Réponse : par Allâh, le propos des salafs est en vérité opportun. Mais il arrive qu’il y ait des
concessions de la part des gens de notre époque.
Commentaire : ma sha Allâh ! Soubhan Allâh Al ‘Adhim ! Leurs paroles sont en total
accord ! « L’homme n’accompagne et ne côtoie uniquement que celui qu’il aime et qui est
comme lui» : s’il n’est pas comme lui, il arrivera obligatoirement un désaccord, un conflit qui
provoquera au final une rupture de leurs relation.
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« Est-il permis d’avoir des affaires avec les hizbis dans ce qui touche à la vie mondaine
comme le commerce ? »
Réponse : « si vous pouvez éloigner les innovateurs, et ainsi ne les faire participer dans
aucune activité religieuse ou mondaine, alors faites le.
Concernant l’activité religieuse : ne leur donnez aucune possibilité d’y participer. Ainsi, ne
les aidez pas à construire des mosquées par lesquelles sera propagée l’innovation. De même,
ne les aidez pas à imprimer des livres qui répandent l’innovation. Jamais ! Car celui qui les
aide, en pleine connaissance de cause et qui connaît leurs cas, est certes comme eux, qu’il le
veuille ou non.
Concernant la vie mondaine, en cas de besoin et si les caractéristiques suivantes sont
rassemblées : être solidement fortifié dans la ‘aqida authentique, être solidement fortifié dans
la Sounna, avoir une solide méfiance de l’innovation, alors il n’y a aucune interdiction.
Cependant, il faut que cela se fasse à la mesure du besoin. Et prenez garde de les fréquenter.
En effet, le Messager dit : « L’homme est sur la religion de son ami intime.
Regardez donc qui vous côtoyez ».
Ceci une chose dangereuse : en effet combien se sont fait emportés par les affaires mondaines
au point qu’ils se sont métamorphosés et sont devenus ou bien :
des ennemis de la Sounna et de ses partisans ou bien des personnes vides de « guayra », sans
aucune alliance ni désaveu.(Ndt: je n’ai pas trouvé de terme approprié en français pour le
mot ghayra mais son sens est : le sentiment de colère que l’homme éprouve lorsque les lois
d’Allâh sont transgressées)
Donc, dans le cas où tu voudrais faire des affaires avec ce genre de personnes, il n’y a pas de
doute qu’être son employeur, son surveillant est plus sain pour toi. Par exemple, dans le
commerce, fais en sorte que ta relation avec lui soit uniquement mondaine, prends un dinar
et donnes moi un dinar, etc.…Ne dépasses pas la limite de la relation mondaine jusqu’à ce
qu’il t’emmène à entretenir une relation religieuse ou une activité touchant au prêche.
Nous vous incitons ô vous les salafis à travailler ensemble et à vous passer des Ahl Al Bida’
car cela est plus sain pour votre religion et votre honneur.
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Vous verrez peut-être certaines personnes qui pour justifier ce genre de fréquentation vous
diront « je le fréquente afin de le conseiller ».
Pour réponse, il faut faire les remarques suivantes
Cheikh Al Albâni
Réfuter Ahl Al Bida’ n’est permis qu’à une personne savante dans le domaine de la Sounna
d’une part et dans le domaine de la bid’a d’autre part. Peut-être comme moi vous vient-il à
l’esprit le hadith de Houdeyfa Ibn Al Yamân, qu’Allâh l’agrée, dans les Deux Authentiques
( Sahih Al Boukhâri et Sahih Mouslim) dans lequel il dit : « les gens questionnaient le
Messager d’Allâh au sujet du bien et moi je le questionnais au sujet du mal de
peur d’y tomber ». Cette parole est comme la parole du poète
« J’ai connu le mal non pas pour le mal mais pour m’en protéger
Et celui qui ne distingue pas le bien du mal sera touché » (par le mal).
Celui donc qui est savant dans le domaine du bien et du mal comme Houdeyfa Ibn Al Yamân,
qu’Allâh l’agrée, et qui par conséquent à notre époque connaît la Sounna, la suit et incite les
gens à la suivre, et connaît la Bid’a, s’en écarte et prévient les gens contre elle, cette personne
donc est celle à qui il est permis de débattre avec Ahl Al Bida’ ou les innovateurs. »
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a/ risque de s’égarer
Cheikh Al Albâni
« Quant à certains de nos frères qui n’ont que peu de science et qui débattent avec des gens
plus forts qu’eux dans la science, même si cette science est mélangée avec beaucoup de bid’a
ou de théologie dogmatique (‘ilm al kalam :…) comme nous l’avons dit précédemment, ceux
là nous leur conseillons de se replier, de s’écarter des innovateurs et de ne pas débattre avec
eux car ils seront touchés par leurs ambiguïtés. Par la suite, essayez d’amener un savant qui
puisse leur ôter cette ambiguïté… ! C’est pour cela que nous trouvons beaucoup de textes
rapportés de nos pieux prédécesseurs parmi les savants comme Mâlik, Ahmad et d’autres
dans lesquels ils mettaient en garde les gens contre le fait de s’asseoir avec Ahl Al Bida’. Plus
encore, ils leurs ordonnaient de les boycotter de crainte que ne pénètre une ambiguïté dans
leurs cœurs».
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L’imâm Ibn Batta Al ‘Akbary a dit après avoir cité avec sa chaîne de transmission le hadith
du Prophète
« Quiconque d’entre vous entend parler de l’apparition du Dajjal doit s’en écarter autant
que possible. Ce dernier viendra à l’homme et celui-ci pensera que c’est un croyant. Des lors,
il ne laissera pas jusqu’à ce qu’il le suive à cause de ce qu’il verra comme ambiguïtés »
(Sahih Abi Daoud n° 4319)
« Ceci est la parole du Messager , et il est le Sadiq ( le véridique ) le Masdouq
( celui que l’on a informé de la vérité) Craignez donc Allâh ! Ô musulmans !que la bonne
opinion que vous avez de vous- même et que le fait que vous sachiez que vous êtes sur le droit
chemin ne vous poussent pas à mettre votre religion en péril en fréquentant certains de ces
innovateurs en disant « Je vais entrer avec lui afin de débattre avec lui ou afin de savoir quel
mouvement il suit ». Ne faites pas cela car leurs troubles sont plus grands que le Dajjâl et
leurs paroles sont plus collants que la gale et brûlent plus les cœurs que la flamme. J’ai certes
vu un groupe de gens qui les maudissaient et les insultaient. Ils les ont alors fréquenté dans le
but de les réprouver et de les réfuter. Alors l’amabilité, la ruse secrète, et la mécréance
imperceptible ne les ont pas lâché jusqu’à ce qu’ils s’y soient attachés ».
Cheikh An Najmi : « ceci par Allâh est vrai. »
Question :
« Cette parole est-elle une réfutation à ceux qui fréquentent les hizbis, les Qotbis et les
Sourouris prétextant les conseiller ?
Cheikh An Najmi : « oui, ceci est un argument contre eux »
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b/s’asseoir avec eux afin de débattre est une cause de la diffusion de la bid’a
Question : Sahl Ibn ‘Abdillah At Toustari a dit comme l’a rapporté l’imâm Al Qourtouby
dans son Tafsir « L’innovation n’est apparue que par l’entremise de Ahl As Sounna car ils les
ont secouru et ont débattu avec eux. Alors leurs propos sont apparus et se sont répandus dans
la masse et les ont entendu ceux qui ne les avaient auparavant jamais entendus. S’ils les
avaient délaissés et ne leur avaient pas parlé, chacun de ses innovateurs serait mort en
emportant avec lui dans sa tombe ses innovations et aucune d’entre elles ne serait apparue. »
Cheikh ‘Obeyd Al Jabiry dit : « le sens de cette parole est que certaines personnes naïves ou
certaines personnes distraites parmi Ahl As Sounna ont débattu avec Ahl Al Bida’ et les
innovations se sont alors diffusées à cause d’eux. »
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Cheikh An Najmi
Question : certains les visitent et les fréquentent et quand on les réprouve ils prétendent
qu’ils font cela dans le but de les conseiller. Cela est-il permis ?
Réponse : Allâh nous suffit ! Ceci est de l’hypocrisie, s’il dit cela et que ce n’est pas le cas,
c’est de l’hypocrisie.
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Abou Dâoud As Sijistâni a dit « J’ai demandé à Abou ‘Abdillah Ahmad Ibn Hanbal : si je
vois une personne de Ahl Al Bayt en compagnie d’une personne de Ahl Al Bida’, dois-je
cesser de lui parler ? »
Il répondit : « Non, jusqu’à ce que tu l’informes que cette personne avec laquelle tu l’as vu est
un innovateur. S’il cesse de lui parler tant mieux, sinon, mets le dans la même catégorie».
Question « Certains moumayi’ lorsqu’on les conseille de ne pas fréquenter les partis comme
les ikhwan et les tablighs prétextent que cela est la voie de cheikh Ibn Bâz, qu’il s’asseyait
avec tout le monde. »
(Ndt : moumayi’ vient du mot tamyi’. Les savants utilisent ce terme pour définir une attitude
ambiguë vis à vis des innovateurs, dans le but se rapprocher d'eux. Elle a pour conséquence
de prendre une attitude "molle", "fluide", avec les innovateurs et de diluer les principes de la
Da'wah Salafiyyah avec toute sortes de compromis.)
Réponse
« Premier point : Cheikh Ibn bâz est un grand savant très profondément ancré dans le
manhaj. Pour cet enracinement dans le manhaj, la science et la vérité, tout le monde le craint.
Ahl As Sounna le respecte et Ahl Al Bida’ le craint.
Deuxième point : cheikh Ibn Bâz déclare la vérité sans craindre les reproches, tout en
utilisant la sagesse et l’exhortation de la meilleure manière.
Troisième point : celui qui s’est assis avec cheikh Ibn Bâz d’une manière exhaustive et qui a
bien connu sa situation sait qu’il a fortement réprimandé certains contrevenants, en les
nommant et en public. En effet, il nous est parvenu qu’il dit un jour à l’un d’eux : « oh telle
personne ! Tais toi car tu est un fattan » (grand fauteur de trouble). Il dit aussi à une
personne de science : « ceci n’est pas juste, ce qui est juste c’est ça… ».
Ainsi, il apparaît à toute personne honnête que le cheikh ne s’asseyait pas avec ces gens- là
sans les conseiller, avec force et dureté.
De même, malgré qu’il s’asseyait avec certaines personnes, la distinction et la manifestation
de la Sounna ainsi que l’invitation à la Sounna apparaissent clairement dans sa ligne de
conduite et sa politique, qu’Allâh lui soit miséricordieux.
Ainsi, vous pouvez voir que cette parole « s’asseoir avec tout le monde est la voie de cheikh
Ibn Bâz » n’est pas acceptable d’une manière absolue. Cheikh Ibn Bâz était un imam
recherché par tout le monde sur cette planète. Il lui fallait donc adopter une politique
particulière pour remédier à leurs problèmes.
De plus, cheikh fait partie de ceux qui ont signé le verdict de l’Assemblée des Grands
Savants, verdict condamnant certains sectaires et qui permit d’arrêter certains d’eux. En
conséquence, il est clair que cheikh était sévère quand seul la sévérité et la dureté étaient
utiles, et qu’il était doux quand il trouvait que la douceur était avantageuse.
En outre, lorsque le savant fait un ijtihad (effort fournit pour obtenir un jugement religieux)
et qu’il se trompe, son erreur ne doit pas être une voie à suivre. Le savant lui est récompensé
pour son ijtihad, il a fait ce qu’il pouvait, et Allâh n’impose pas à une âme plus que ce qu’elle
ne peut supporter. Mais de là à ce que son erreur soit prise comme une ligne de conduite,
non. Faire cela est une erreur.
De plus, si cheikh Ibn Bâz était comme ils le disent, et quant à nous, nous sommes persuadés
qu’il était un savant mouhaqiq, moujtahid, et qu’il n’a utilisé la douceur que parce qu’il
désirait qu’ils acceptent la vérité, à tel point qu’ils ont tenté de le renverser, mais Allâh les a
fait échouer, donc si cheikh Ibn Bâz était comme ils le disent, notre réponse est la suivante:
De grands savants et imams ont mis en garde contre le fait de se mélanger aux innovateurs,
de l’époque des compagnons à aujourd’hui. Voici quelques exemples :
« Par Allâh ! Je ne pense pas qu’il existe quelqu’un dont le shaytân souhaite la destruction
comme il souhaite la mienne. »
On lui dit « comment ça ? »
Il répondit :
« Une innovation apparaît en Orient ou en Occident, un homme me la rapporte et une fois
arrivée à moi je la brise avec la Sounna ».
« Ne fréquente pas un maftoun sinon tu n’échapperas pas à une de ces deux choses : soit il te
troublera et par la suite tu le suivras, soit il te nuira avant que tu ne le quittes. »
(ndt : un maftoun est une personne perturbée dans sa religion, c’est-à-dire un innovateur)
• Plus éloquent encore que les deux paroles précédentes, la parole du Messager
« L’homme est sur la religion de son ami intime. Regardez donc qui vous côtoyez »
Maintenant, sachez une chose : ceux qui fréquentent Ahl Al Ahwa se divisent en plusieurs
catégories, chacune d’entre elles est jugée différemment.
La première :
Un imam fort, un grand savant qui dit ouvertement la vérité. Il est craint par ces gens là car
il se distingue dans sa puissance dans le manhaj et son enracinement dans la science. A ses
yeux, l’avantage à tirer de ce genre d’assises, comme le fait de les dominer, de réduire leurs
mal ou de les influencer en les conseillant, l’a emporté
Ainsi agissait cheikh ‘Abdoulaziz. Celui là est un pur salafi.
La deuxième :
Un salafi sain mais qui n’a pas la capacité de distinguer et de capter les différentes voies. Il
montre la Salafia, il appelle à elle, il parle ouvertement de la Sounna, il combat la Bid’a, mais
il n’a pas la capacité de distinguer. Il fréquente n’importe qui quand l’occasion se présente.
Celui la, son droit sur nous est qu’on lui explique et qu’on lui dévoile le cas de ces gens là avec
la douceur et la sagesse, qu’on ne le délaisse pas et qu’on ne le laisse pas avec eux.
La troisième :
Une personne moutama’i ( de tamii’) perdu, qui pense que tout le monde a raison. Sans
aucun doute, cette personne est dangereuse pour le manhaj. Il est obligatoire de lui faire le
rappel. S’il accepte al hamdou lillâh, sinon, on le rattache à eux.
La quatrième :
Celui qui se mélange avec eux en prenant leurs défense, en multipliant leurs rangs et en étant
durs envers les salafis.
Celui-là est un sectaire fini.
La cinquième :
Un salafi pur mais qui pense qu’en se mélangeant à ces gens-là, il pourra exposer la vérité et
faire « iqâma al houjja ». (Ndt : amener à quelqu’un les preuves et les explications de telle
manière qu’il n’ait plus aucune excuse à ne pas suivre la vérité) Ainsi font certains mashaikh
en visitant certains groupes de prêches déviés, avançant comme argument le désir de leur
déclarer la vérité chez eux et de faire « iqâma al houjja » dans leur terrain. Celui là à mes
yeux n’a pas emprunté la meilleure voie. Nous nous montrons sévères envers lui mais nous ne
le laissons pas du moment qu’il est de notre côté, qu’il renforce notre domination, qu’il nous
appuie, et qu’il n’augmente pas le nombre des égarés.
Ces masha-ikh répondent à leurs invitations et donnent des conférences chez eux uniquement
dans des circonstances particulières et pour des raisons précises. Nous connaissons parmi eux
de bons savants compétents et qui jouissent d’un certain enracinement dans le manhaj salafi.
Cependant, à mes yeux, ils n’ont pas choisi la meilleure manière, et les hizbis profitent de
leurs visites pour attirer du monde.
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Source :
http://www.alminhadj.com/modules/xoopsfaq/index.php?cat_id=9#q21