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FICHE PEDAGOGIQUE
1. Objectifs spécifiques :
À l’issue de cette activité, le (la) participant (e) sera capable de (d’) :
- définir la pédagogie active ;
- citer et expliquer les principes de base de la pédagogie active ;
- animer une séance de formation des opérateurs pédagogiques sur ce thème.
2. Méthode et techniques : brainstorming, discussion dirigée, exposé.
3. Support : Fiche technique
4. Durée : 70 minutes
5. Déroulement de l’activité :
Méthode et
N° Tâches Durée
Techniques
1 Présenter l’activité et ses objectifs 5 min Exposé /Présentation
Récolter les points de vue des participants sur leur
2 25 min Brainstorming
conception de la pédagogie active
Lire le contenu de la fiche technique et discuter en
3 30 min Discussion dirigée
rapport avec les points de vue récoltés
- Faire la synthèse
4 Qu’entendez-vous par pédagogique active ? 10 min Discussion dirigée
Donnez les principes de la pédagogique active
.
3
La pédagogie active place donc l’élève au centre de l’action éducative. Elle consiste à laisser l’élève
conjuguer lui-même, à la première personne du singulier, les verbes suivants : entendre, observer,
discuter, faire et enseigner (SILBERMAN).
- Ce que j’entends, je l’oublie ;
- Ce que j’entends et observe, je m’en souviens un peu ;
- Ce que j’entends, observe et discute, je commence à le comprendre ;
- Ce que j’entends, observe, discute et fais, me donne des connaissances et de la compétence ;
- Ce que j’enseigne à un autre, je le maîtrise.
C’est le credo de cette pédagogie. Enseigner, ce n’est donc pas transmettre ou communiquer des
connaissances, c’est plutôt les faire acquérir. Il ne s’agit cependant pas de connaissances seulement,
mais aussi de compétences, d’attitudes, de valeurs, etc. C’est l’élève qui conquiert, avec l’assistance du
maître. Lorsque l’élève s’engage dans les activités, il cultive la mémoire, la compréhension, la compé-
tence et la maîtrise.
a. L’apprentissage actif
La pédagogie active prône, comme premier principe, l’apprentissage actif qui permet à l’élève
de lier les connaissances, les attitudes ou les compétences à leurs besoins. Il s’agit d’enseigner
à l’élève comment apprendre, prendre des décisions sur ce qu’il éprouve et les actions à entre-
prendre.
Exemple : les exercices de laboratoire.
b. L’apprentissage participatif
Le deuxième principe de la pédagogie active est la participation. Les élèves exécutent la plu-
part des activités. Ils analysent, étudient les idées, résolvent les problèmes et appliquent ce
qu’ils apprennent. L’apprentissage actif et participatif est rapide, amusant et engage l’élève.
Exemple : les études en groupe.
c. L’apprentissage anticipatif
C’est le troisième principe qui permet à l’élève d’agir à des fins présentes et futures. L’élève doit
trouver que les activités scolaires lui permettent de résoudre les problèmes actuels et ceux qui
se poseront à lui dans l’avenir. La pédagogie active tient compte de ce principe en proposant
aux élèves des situations – problèmes plus réalistes.
Exemple : un exercice d’observation d’un objet qui servira d’objet d’étude le lendemain.
d. L’apprentissage coopératif
Ce dernier principe est basé sur une approche de groupe : apprendre ensemble de façon com-
plémentaire et mutuelle. Les élèves apprennent avec des objectifs communs, reçoivent des ré-
compenses mutuelles, utilisent des ressources communes et profitent des rôles complémentai-
res.
Exemple : une prise en charge des élèves moins doués par leurs collègues doués.
L’action d’enseigner, ce n’est pas déverser des matières dans les têtes des élèves, il requiert beaucoup
plus que des paroles. Il implique l’apprentissage : l’élève doit être actif et intellectuellement engagé dans
le processus, ce qui nécessite le traitement de la matière reçue.
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FICHE PEDAGOGIQUE
1. Objectifs spécifiques :
2. Durée : 70 minutes
3. Méthode et techniques : Brainstorming, discussion dirigée, exposé, travail de groupe.
4. Supports : Fiche technique
5. Déroulement de l’activité :
a. QUESTIONNEMENT
Poser des questions pour enseigner est un des modèles didactiques parmi les plus anciens considérés
comme actifs. Le questionnement est appelé par certains : « méthode interrogative », par d’autres
« maïeutique », par d’autres encore « méthode socratique », etc.
Enseigner en posant des questions, revient à placer les élèves au centre de la leçon, les amener, par
un dialogue « questions – réponses » à participer à ce qu’ils doivent apprendre, leur faire découvrir
quelque chose, les amener à réfléchir, etc. Le questionnement est la source de plusieurs autres modè-
les actifs d’enseignement et d’apprentissage.
Comment poser des questions ?
Il faut :
- préparer les questions, surtout les questions de fond ;
- ordonner ces questions, les sérier ;
- poser, de préférence, la question à tout le groupe, donner un temps de réflexion, puis dési-
gner nommément celui qui doit répondre.
Il y a plusieurs types de questions : celles exigeant une réponse courte et celles qui exigent une ré-
ponse élaborée. Le second type est plus efficace.
La réponse peut être correcte ou incorrecte, selon l’objectif poursuivi.
Il faut réagir à toute réponse de l’élève : c’est le feedback. Il renseigne l’élève que sa réponse est cor-
recte ou non. Il y a cependant plusieurs types de feedback.
Après le feedback, il est toujours bon de répéter la réponse correcte à l’intention de toute la classe.
b. METHODES ACTIVES
Ces méthodes se réfèrent à un ensemble de principes qui visent à faire apprendre les élèves en misant
sur leurs activités personnelles. Parmi ces principes, les plus courants sont :
1) Le learning by doing (Apprendre par le travail) ;
2) L’apprentissage par les jeux ;
3) Les centres d’intérêts ;
4) La globalisation (méthode globale) ;
5) L’apprentissage fonctionnel (basé sur les besoins et la motivation) ;
6) Le travail en groupe ;
7) Les périodes sensibles, readiness ;
7
8) L’observation et apprentissage intuitif ;
9) L’apprentissage par l’expérience.
c. TRAITEMENT D’INFORMATIONS
Le modèle de traitement d’informations est un processus qui explique la manière dont les connaissan-
ces (ou informations) peuvent être acquises, i.e. intégrées, réduites en catégories, transformées en
symboles, emmagasinées et restituées. Dans ce processus, les concepts, les exemples et les problè-
mes jouent un rôle très important. Leur enseignement et apprentissage, leur utilisation constituent
l’épicentre de toute didactique active.
Cette didactique repose sur trois principes :
• la pensée peut être enseignée ;
• elle est une transaction active entre l’individu et les données, celles-ci ne deviennent dispo-
nibles pour l’individu que lorsqu’il accomplit certaines opérations mentales sur elles ;
• les processus de la pensée évoluent à travers des séquences obligatoires, i.e. pour maîtri-
ser de nouvelles habiletés ; certaines autres devraient l’être avant. Ces séquences sont irré-
versibles.
Elle met spécialement l’accent sur deux démarches dans l’acquisition des connaissances :
• l’utilisation des exemples ou des exercices ;
• la résolution des problèmes.
Il y a deux catégories d’exemples : les exemples concordants et positifs et les exemples négatifs.
Pour faire acquérir un concept aux élèves, le maître doit d’abord leur proposer au moins trois
exemples concordants, ensuite, mélanger les exemples positifs et négatifs pour leur permettre de
discriminer et de consolider les acquis. Il faut avoir au moins deux exemples positifs et deux
exemples négatifs.
2° Résolution des problèmes et acquisition des connaissances
De même, le recours aux problèmes pour faire acquérir des connaissances est une stratégie fa-
milière aux maîtres. Ils proposent aux élèves un problème qu’ils doivent résoudre. Il y a deux dé-
marches à suivre :
Résolution des problèmes simples.
Pour cela, il convient d’habituer les élèves à procéder comme suit :
- Analyser le problème : Qu’est-ce qu’on demande ? Quelles sont les données ? Que faire
pour trouver la solution ?
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- Utiliser les formules, les règles, les principes, etc. de manière correcte pour résoudre le pro-
blème ;
- Expliquer la démarche suivie.
d. CONSTRUCTIVISME
D’après ce modèle, les connaissances de l’élève ne sont pas une description de la réalité, mais une
RE–construction de celle-ci. Cette construction se produit par adaptation et accommodation de la pen-
sée aux connaissances déjà en place lorsque l’élève est mis en contact avec une perturbation dans une
situation nouvelle.
FICHE PEDAGOGIQUE
1. Objectifs spécifiques :
À l’issue de cette activité, le (la) participant (e) sera capable de (d’) :
- définir un objectif pédagogique ;
- dire l’importance d’un objectif pédagogique ;
- identifier et expliquer les différents types d’objectifs pédagogiques ;
- hiérarchiser les objectifs pédagogiques ;
- animer une séance de formation des opérateurs pédagogiques sur ce thème.
2. Durée : 100 minutes
3. Méthode et techniques : Brainstorming, discussion dirigée, travail de groupe
4. Support : quelques programmes des disciplines de l’ens.secondaire
5. Déroulement de l’activité :
N° Tâches Durée Techniques
1 Présenter l’activité et ses objectifs 5 min Présentation
2 Demander aux participants de définir un objectif 10 min Brainstorming
pédagogique.
3 Demander aux participants de dire l’importance d’un 15 min Discussion dirigée
objectif pédagogique et de formuler un objectif.
4 Répartir les participants en sous-groupes et leur 30 min Travail de groupe
demander d’exploiter le programme de (d’) :
- identifier et expliquer les différents types d’objectifs
pédagogiques ;
- hiérarchiser les objectifs définis dans le pro-
gramme
5 Demander au rapporteur de chaque sous-groupe de 30 min Discussion dirigée
présenter le résultat de son travail en plénière.
(supprimer)
6 - Faire la synthèse 10 min Discussion dirigée.
Définissez un objectif pédagogique.
Donnez l’importance d’un objectif pédagogique.
Formulez un objectif pédagogique d’une leçon de
votre choix.
Enumérez et expliquez les différents types
d’objectifs.
Hiérarchisez les objectifs pédagogiques contenus
dans le Programme d’une discipline du secondaire.
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Introduction :
L’éducation est un travail avec un objectif à atteindre et un effort à faire :
FICHE PEDAGOGIQUE
1. Objectifs spécifiques :
À l’issue de cette activité, le (la) participant (e) sera capable de (d’) :
- identifier les différents éléments d’un objectif opérationnel
- identifier quelques verbes d’action pour la formulation d’un objectif opérationnel ;
- identifier les différents types d’objectifs pédagogiques ;
- formuler un objectif opérationnel ;
- animer une séance de formation des opérateurs pédagogiques sur ce thème.
2. Durée de l’activité : 95 minutes
3. Supports : Fiches de préparation, fiches de visite de classe.
4. Méthodes et techniques : Travail de groupe, discussion dirigée, travail individuel.
5. Déroulement de l’activité :
Exemple d’un objectif opérationnel : « A l’issue de la leçon, l’élève sera capable de composer trois
repas équilibrés à partir des aliments locaux ».
FICHE PEDAGOGIQUE
1. Objectifs spécifiques :
À l’issue de cette activité, le (la) participant (e) sera capable de (d’) :
- définir l’APC ;
- identifier les éléments d’une compétence ;
- donner l’importance de l’APC ;
- identifier les types de compétences ;
- établir les liens entre la compétence, les objectifs spécifiques et les activités ;
- analyser l’OTI et les compétences du module de formation.
2. Durée : 95 minutes
3. Matériel didactique : Module de formation
4. Méthodes et techniques : Présentation, travail individuel, discussion dirigée.
5. Déroulement de l’activité
L’approche par compétences (APC) cherche à combattre le manque d'efficacité d'autres systèmes
pédagogiques. Elle repose essentiellement sur les travaux de Jean-Marie DE KETELE basés sur
l'objectif terminal d'intégration (depuis 1989) et sur la pédagogie de l'intégration développée par Xavier
ROEGIERS (2000).
1. Définition de la Compétence
Selon DE KETELE (1996), la compétence est un ensemble ordonné de capacités (activités) qui
s’exercent sur des contenus dans une catégorie donnée de situations pour résoudre des problèmes
posés par celles-ci.
Le concept de compétence peut être entendu comme «l'aptitude d'un individu à mobiliser et à inté-
grer dans un tout cohérent de savoirs, de savoir-faire et de savoir être en vue de résoudre de
façon efficace et spontanée, des problèmes dans des situations réelles de la vie courante ou de
la vie professionnelle». (Exemple de compétence de base : Composer un repas équilibré sur la base
d'une liste d'aliments locaux de consommation courante. Interpréter correctement et de façon efficiente le
Programme National de Rattrapage Scolaire).
La compétence diffère d'une capacité qui est l'aptitude, l'habileté ou le pouvoir de faire quelque
chose. L'objectif est la capacité exercée sur un contenu matière.
4. Types de compétences
On distingue généralement deux types de compétence : les compétences disciplinaires et les compéten-
ces transversales.
a. Les compétences disciplinaires concernent les aptitudes qu'il convient de développer pour résou-
dre les problèmes de la vie en relation avec une discipline scolaire donnée (voir compétence de base et
compétence de perfectionnement).
Parmi les compétences disciplinaires, on distingue les compétences de base et les compétences de per-
fectionnement :
• La compétence pédagogique de base est celle qui doit être nécessairement maîtrisée pour
aborder sans problème les apprentissages ultérieurs. Elle est toujours relative au contexte et au
moment de la formation. Elle met l'accent sur ce qui est strictement indispensable à l'élève pour la
suite du cursus.
• La compétence de perfectionnement ou d'extension vise le dépassement. Elle constitue un
plus à ce qui est exigé.
L'objectif terminal d'intégration (OTI) est une macro compétence qui recouvre l'ensemble des compé-
tences (ensemble des savoirs, savoir-faire, savoir être) d'un cycle.
Il traduit le profil attendu de l'élève au terme d'un apprentissage dans un domaine précis ou dans une
discipline. Ses caractéristiques sont: être très précis, évaluable, spécifique à un domaine ou un champ
disciplinaire.
b. Les compétences transversales peuvent s'appliquer à toutes les situations de la vie, à l'école et en
dehors de l'école. Elles sont aussi appelées « compétences psychosociales », « compétences de vie
courante », « compétences sociales et relationnelles » ou « life skills ».
FICHE PEDAGOGIQUE
1. Objectifs spécifiques :
À l’issue de cette activité, le (la) participant (e) sera capable de (d’) :
- analyser la relation entre compétence, objectif et activité d’intégration ;
- découvrir les compétences disciplinaires ;
- analyser quelques situations d’intégration.
- construire des situations d’intégration.
2. Durée de l’activité : 200 minutes
3. Matériel didactique: fiche technique
4. Méthodes et techniques : Brainstorming, discussion dirigée, travail individuel.
5. Déroulement de l’activité
N° Tâches Méthodes et Durée
techniques
1 Présenter l’activité et ses objectifs. Présentation 5’
2 Le formateur présente une étude de cas : cas d’école. Et demande Discussion é0’
aux participants de répondre à la question suivante : « d’après vous, dirigée
quel enseignant est compétent pour préparer les élèves à affronter la
vie de tous les jours » ? (Cfr. fiche technique)
3 Les participants et le formateur apprécient et font la synthèse en défi- Discussion 10’
nissant le concept "Compétence". dirigée
4 Le formateur écrit une compétence au tableau et l’analyse avec les Discussion
participants en posant les questions suivantes (Cfr. fiche technique): dirigée 20’
a. Quelle est la tâche proposée dans cette compétence ?
b. La tâche proposée est-elle simple ou complexe ? Peut-on la réali-
ser pendant une leçon ?
c. Quelles ressources (connaissances, actions et interactions) faut-il
mobiliser ?
d. Quelles sous-branches (contenus) sont nécessaires à la réalisa-
tion de cette tâche ?
5 Le formateur propose une liste d’objectifs et demande aux partici-
pants de répondre aux questions suivantes (Cfr. fiche technique) : Discussion 30’
a. Quels objectifs sont en rapport direct avec la compé- dirigée
tence analysée ci-haut ?
b. Quelles sous-branches (quels contenus) se rapportent à ces ob-
22
jectifs ?
c. Quelle est la tâche précise définie (activité) dans chaque objec-
tif ?
d. Quel contenu (matière) est exprimé dans chaque objectif ?
e. Etablissez l’arbre hiérarchique en rattachant les objectifs à la
compétence.
6 Le formateur écrit quatre compétences au tableau (voir fiche techni- Travail en 20’
que) correspondant aux trois types d’activités : activités instrumenta- binôme
les, d’éveil scientifique et d’éveil esthétique. Ensuite, il demande aux
participants répartis en sous-groupes, d’analyser une compétence en
dégageant le lien entre la compétence, les objectifs spécifiques et les
contenus-matières.
7 En plénière, le formateur demande à quelques rapporteurs de sous- Discussion 40’
groupes de présenter leurs productions. dirigée
8 Le formateur présente au T.N une situation d’intégration, en dégage Discussion 30’
les six caractéristiques et demande aux participants, en sous- dirigée
groupe, de construire 2 exemples d’une situation d’intégration. Travail de
groupe
9 En plénière, le formateur demande aux rapporteurs de sous-groupes Discussion 25’
de présenter leurs productions. dirigée
10 Questions de synthèse : Discussion 10’
Expliquez la relation qui existe entre compétence, objectif et conte- dirigée
nu.
Donnez les six caractéristiques d’une situation d’intégration
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B. FICHE TECHNIQUE
1) Pedagogie / 4è secondaire
1
Xavier Roegiers, L’APC, qu’est-ce que c’est ?
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Objectifs spécifiques (OS)
- Décrire l’objet de la pédagogie.
- Citer les sciences connexes à la pédagogie.
- Retracer l’histoire de la pédagogie.
- Citer les œuvres des grands pédagogues.
- Décrire les systèmes éducatifs traditionnels congolais et africains.
- Enumérer et expliquer les différentes conceptions de l’éducation.
- Donner les résultats d’une bonne éducation
- Citer les différents agents de l’éducation.
- Distinguer enseignant, moniteur, instituteur et éducateur.
- Donner les bases de la formation de l’enseignant.
- Donner les moyens de se perfectionner.
- Décrire les qualités d’un bon enseignant.
- Donner les caractéristiques d’efficacité des enseignants.
- Définir la discipline à l’école.
- Citer les buts et les avantages de la discipline.
- Citer et décrire les agents et les bases de la discipline.
- Définir le self - government.
- Définir l’organisation scolaire.
FRANÇAIS / Secondaire Général
COMPETENCE : Dans une situation de communication simple, l’apprenant sera capable d’exprimer
ses idées, ses sentiments … en Français courant.
Compétence de Base Objectifs Contenus Indications méthodo-
Spécifiques /matières logiques
S’exprimer en français courant (orale- OS1 C1
ment et par écrit) OS2 C2
OS3 C3
03 Elocution
04 Elocution
05 Lecture
06 Lecture
07 Lecture
08 Rédaction
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09 Vocabulaire
10 Vocabulaire
11 Elocution
12 Analyse
13 Analyse /Grammaire
14 Grammaire
15 Grammaire
16 Orthographe
17 Conjugaison
COMPETENCE DE BASE
Dans une situation de vie sociale, l’apprenant devra vivre en paix avec les autres en respectant
leurs droits et en manifestant ses vertus et devoirs vis-à-vis de la société.
Tâches : pour cette compétence,
1. Déterminer la tâche/ activité (comportement).
2. Dire si la tâche / comportement est simple ou complexe.
3. Dire ce qu’il faut (ressources à mobiliser) pour exercer cette compétence (connaissance, ac-
tions, interactions, attitudes…).
4. Déterminer les contenus spécifiques à la réalisation de cette compétence.
N° OBJECTIFS SPECIFIQUES
COMPETENCE DE BASE
Dans une situation quelconque, l’apprenant devra être capable de dessiner, d’après nature en
copiant un modèle ou en représentant un objet réel devant la classe.
Tâches : Pour cette compétence,
1. Déterminer la tâche/ activité (comportement).
2. Apprécier si la tâche est simple ou complexe
3. Déterminer les ressources à mobiliser pour amener l’apprenant à exercer la compétence.
4. dégager le contenu permettant d’exercer la compétence.
N° OBJECTIFS SPECIFIQUES
01 Dessiner les objets usuels de forme géométrique quelconque (caisse, meuble, bouteille …)
02 Dessiner les objets rectilignes (livre, boîte, pierre).
03 Reproduire des croquis rapides et schématiques.
04 Représenter les objets de face ou de profil.
05 Représenter schématiquement les objets et les activités
06 Collationner les illustrations de couleur.
07 Reproduire un modèle d’illustration décorative.
08 Illustrer les sujets empruntés à la flore et à la faune.
09 Réaliser les modèles d’ornement
10 Illustrer les croquis en rapport avec la lecture, les contes…
11 Réaliser les compositions décoratives.
12 Composer les couleurs.
13 Harmoniser les couleurs et les nuances utilisées.
14 Dégager quelques règles simples relatives au dessin.
Contenus :
- dessin d’après nature.
- dessin d’illustration et de documentation.
- composition décorative.
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COMPETENCE DE BASE SCIENCES NATURELLES
Secondaire Général
Dans une situation de vie courante, l’apprenant devra être capable d’expliquer le fonctionne-
ment du corps humain en tenant compte de l’importance de chaque organe
Tâches : Pour cette compétence,
1. Déterminer la tâche/ activité.
2. dire si la tâche est simple ou complexe
3. dire ce qu’il faut (ressources à mobiliser) pour amener l’apprenant à exercer la compétence
(connaissances, actions, interactions).
4. déterminer la (les) sous-branche (s) nécessaire (s) à la réalisation de cette compétence.
N° OBJECTIFS SPECIFIQUES
01
Observer et décrire le corps humain.
02
Citer les différentes parties du corps humain.
03
Identifier les organes associés à ces parties.
04
Décrire le squelette.
05
Distinguer les différents os.
06
Dire le rôle des muscles.
07
Dire le rôle de différents systèmes (appareils) du corps humain.
08
Citer et situer les différentes parties de l’appareil digestif, respiratoire,
circulaire, excrétoire.
09 Expliquer le fonctionnement des différents appareils
10 Expliquer le rôle et le fonctionnement de chaque organe de sens.
Tâches : Parmi les objectifs.
1. Déterminer ceux qui sont en rapport avec la compétence.
2. Dire à quelle sous-branche des Sciences Naturelles ou de français se rapporte chaque ob-
jectif.
3. déterminer la tâche ou l’activité précise pour chaque objectif
4. dégager le contenu / matière
I. INTEGRATION
(1) Intégrer : mettre en lien des savoirs, savoir-faire et savoir-être de manière coordonnée en vue
de résoudre une situation-problème.
(2) L’intégration permet de mettre en œuvre ce qu’on apprend à l’école dans des situations réelles
de la vie courante.
29
Grammaire
Situation d’intégration
Lecture
Conjugaison
Vocabulaire
Orthographe Elocution
Intégrer, c’est :
articuler les apprentissages acquis de manière séparée, c’est-à-dire mettre en commun, en rap-
port ou en réseau ;
coordonner ces apprentissages ;
les polariser en vue de résoudre un problème.
Dans toutes les disciplines, l’apprenant doit posséder des compétences de base.
Ex : Français 2e Secondaire : " Produire un énoncé de base en réponse à une demande
d’information".
Que doit posséder l’élève pour mettre en œuvre cette compétence ?
a. des savoirs sur la langue française : connaissance des mots, construction des phrases, prononciation
des mots …et des savoirs sur l’information demandée.
b. des savoir-faire : utiliser les savoirs, les combiner
. des savoir-être : comportement individuel ou social.
i. Situation didactique : permet d’introduire un nouveau savoir ou un nouveau savoir-faire. C’est une
situation dans laquelle l’apprenant construit son savoir : il manipule, cherche, découvre, pratique pour
mieux comprendre.
Exemples :
- apprendre les fractions,
- apprendre l’addition,
- lire à voix haute,
- etc.…
ii. Situation d’intégration : permet d’exercer la compétence, met en œuvre ce qui a été appris au terme
d’un processus d’apprentissage. Elle permet à l’apprenant d’affronter un problème de vie courante.
Exemples :
- rédiger une lettre ;
- résoudre un problème d’achat et/ou de vente impliquant la remise de monnaie.
31
II.4. CONDITIONS POUR CONSTRUIRE UNE SITUATION INTEGRATION PREALABLES
2
Tashar EL AMRI, Module de formation des encadreurs d’enseignants, EPSP / CTB, Décembre 2007
32
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
- E. DE CORTE & Cie, Les fondements de l’action didactique, Bruxelles, A. De Boeck, 1979.