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Grégoire Durand
Hervé de trogoff
Virginie Noirot
HEI 33 groupe B6
1er Avril 1998
1
SOMMAIRE
2 - Concentration de contraintes
1 - Moment fléchissant
2 - Moment de torsion
1 - Flexion pure
2 - Flexion simple
2 - Relevés expérimentaux
2
DÉFORMATIONS ET CONTRAINTES
I - Introduction
Le but de cette expérience est de mesurer les déformations suivant trois directions au
voisinage d’un point d’une poutre sollicitée en flexion simple, d’en calculer les contraintes,
et de les comparer avec les formules théoriques des poutres.
3
Calcul de d:
OHa + OHb + OHc = 2d + (1 + 2)/2 + (1-2)/2 x[cos(2) - -cos(2)/2 - 31/2 x sin (2)/2
- cos(2)/2 + 31/2 x sin (2)/2 ]
= 2d + (1 + 2)/2 + (1-2)/2 x[0]
= 2d + (1 + 2)
d= (a + b + c)/3
Calcul de r:
r=(1-2)/2
=a=OHa=(1 + 2)/2 + (1-2)x cos(2x)/2
Calcul de tan(2 ):
2 a - b - c = 3r cos(2)
tan(2) = sin(2)/cos(2)
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III - Poutre sollicitée en flexion simple
Etude statique:
Ya P y
A G B
x h
X b
Ya= +P Ma = L.P
N=0
T= -Ya = -P
Mf + Ma - Ya. x = 0 ==> Mf = Ya x - Ma
Mf(x) = P (x - L)
L = 6 P (x-L) / (b h²)
0 L x
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IV - Etude expérimentale
Mesures
En µm/mm a b c
Mesure 1 +820 -110 +100
Mesure 2 +810 -110 +110
Mesure 3 +820 -110 +110
moyen +816.7 -110 +106.7
= -6.46°
cos (2)= 0.97
d= (a + b + c)/3
d= 271.1 µm/mm
1 = d + r
1 = 833.6 µm/mm
2 = d - r
2 = -291.3 µm/mm
6
Contraintes
Coefficient de Poisson
= 0.349
Contraintes principales
2 = 0 N/mm²
L = 6 P (x-L) / (b h²)
En C pour x = 72 mm , on a :
7
V - Conclusion
P=12 N a = 816.7 µm/m b = -110 µm/m c = 106.7 µm/m
2 = -291.3 µm/m
1 = E / (1 - ²) x (1 + 2)
6
1 = 59.186 10 N/mm²
2 = E / (1 - ²) x (2 + 1)
2 = 0 N/mm²
= -6.46°
= |2 / 1|
= 0.349
D’après ces résultats nous pouvons dire que les jauge sont des capteurs qui
permettent une bonne étude des déformations et des contraintes. Le cercle de Mohr est une
méthode assez précise qui requière peu de calculs.
D’après ces résultats, on peut remarquer la précision à la fois des mesures faites en
TP et de la méthode du cercle de Mohr; nous obtenons en effet des résultats similaires, qui
confortent ainsi nos résultats.
Ce premier TP a mis en avant les méthodes expérimentales permettant de mesurer les efforts
en flexion pure; il a permis de confronter nos connaissances théoriques et l’expérience
pratique, qui reste délicate à mettre en oeuvre.
8
2 - Concentration de contraintes
But du TP:
Nous étudierons ici la discontinuité qu'entraîne la présence d'un trou percé sur son axe de
symétrie.
Pour réaliser les mesures, nous disposons d'une poutre en aluminium de longueur 305mm,
de section droite 25 x 6 mm² avec un trou de 6 mm de diamètre et 4 jauges d'extensiométrie.
schéma de la poutre
a+b(r/x)²+x(r/x)4
a + 0.5625.b + 0.3164.c = 1767
a + 0.36.b + 0.1296.c = 1570
a + 0.1406.b + 0.0198.c = 1471.66
a = 1471.5 µm/m
b = -173.9 µm/m
c = 1243.1 µm/m
9
Sur le bord du trou x = r, donc on a :
0=a+b+c=2540 µm/m
Le facteur de concentration de déformations et de contraintes est:
Kt = 1.69
Conclusion:
On a pu constater par ce TP l'existence d'un facteur de concentration des contraintes au
voisinage d'un trou que l'on a effectué sur une poutre. Cet élément n'est pas négligeable du
tout, en effet les contraintes peuvent parfois tripler localement lorsque le trou est très petit,
ce qui entraînerait probablement un point faible au niveau de la construction, qui malgré tout
semblait être suffisamment solide lors de la conception si l'on négligeait ce phénomène.
Il faut donc lors de la conception d’une pièce à trou ou, plus pratiquement, lors du
dimensionnement d’un mur ajouré par une fenêtre, prendre en compte ces concentrations de
contraintes en ajoutant des matériaux plus résistants autour des ajours.
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EFFORTS INTÉRIEURS :
1 - Moment fléchissant
Introduction
But de la manipulation:
La seconde partie (résistance des matériaux proprement dite) permet de calculer les
efforts intérieurs de la matière. Pour mettre en évidence les efforts intérieurs, on effectue une
coupure fictive dans une section droite, ce qui permet de séparer la structure en deux
parties. On applique alors le principe fondamental de la statique, isolément, à l’une des
parties de la structure pour déterminer les actions de cohésion agissant dans la section
droite.
Pour étudier ce phénomène nous allons l'aborder de deux façons différentes:
Etude théorique
Schéma de la poutre:
A E
A
Equilibre de la poutre:
11
Fext/Oy = 0 YA + YE = P1 + P2 + P3
12
Tronçon AJ (0 < x < L1) (partie A):
L1
YA x
P1
L1 L2
A J
YA x
L’étude théorique sous cette forme nous donne des formules générales qui s’appliquent à
tous les cas possibles, quels que soient la charge et le positionnement des étriers-supports.
C - Etude expérimentale
On dispose d’une poutre articulée en deux parties par une charnière (supposée sans
frottements) dans la section de coupure.
Un moment résistant à la rotation est produit par un dynamomètre placé en dessous
de la poutre, et agit avec un bras de levier de 150 mm. Ce moment résistant vient équilibrer
le moment fléchissant créé par l’apport des charges.
Pour chaque modification du chargement, il faut annuler les déplacements relatifs des
deux parties en agissant sur une vis placée sur le dynamomètre. On dit encore que l’on
reprend le moment fléchissant.
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PA (N) PJ (N) PB (N) Indication du Mf Mf % erreur
XA XJ XB dynamomètre mesuré théorique
1 150 300 600 10 7 1050
2 - - - 10 13 1950
3 - - - 10 6 900
4 - - - 20 12 1800
5 - - - 20 25 3750
6 - - - 20 12 1800
7 - - - 30 19 2850
8 - - - 30 10 27 4050
9 100 - 800 30 10 28 4200
10 - - - 30 30 7 1050
11 - - - 20 20 34 5100
12 200 - 700 10 10 1500
13 - - - 20 10 23 3450
14 - - - 10 30 23 3450
Equilibre
Fext/Oy = 0 YA + YE = P1 =10 N
YA = 8.33 N
YE = 1.67 N
* Tronçon AB *
MAB= YA .x
M(A)= 0
M(B)= 1.25 N.m
* Tronçon BC *
MBC= YA .x + P1 (L1 - x)
M(C) = 8.33300 + 10(150 - 300)
M(C) = 1.00 N.m
14
Diagramme du moment fléchissant:
M (Nm)
1.25
L1 L2 x (m)
Dans la première partie, quand la charge double, le moment fléchissant double. C’est
logique, puisque le moment fléchissant est proportionnel à la charge appliquée.
On constate que l'erreur relative commise n'est pas trop importante, puisqu’elle est
de 6.2 % en moyenne, et ne dépasse jamais 10 % dans le pire des cas. Les valeurs pratiques
concordent donc avec les valeurs théoriques.
* mesure 1*
YA= 13.97 Nm
M(A)= 0 N.m
M(B)= 1.4 N.m
M(C) = 4.09 N.m
4.09
1.4
xB xC x (m)
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Remarques :
les différences entre les mesures et la théorie peuvent être de plusieurs sortes :
les manipulations sont difficiles à réaliser et demande un temps de maîtrise relativement
long, vue la stabilité du système sur la paillasse (!).
Il faut, de manière générale effectuer les essai avec des masses relativement importante
(>1Kg) afin d’obtenir des résultats qui génère moins d’incertitudes au niveau de la lecture du
dynamomètre.
Les forces appliquées théoriquement au point I (pivot) ne peuvent l’être dans la réalité
(on casserait la poutre !); on décale donc le point d’application de la masse de 5 mm vers la
droite (x>0), ce qui entraîne également des erreurs.
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HERVOUSE’ PARTIE
2 - Moment de torsion
A - Buts de l’appareil
Cet appareil simple a été conçu pour des manipulations de laboratoire permettant
d’étudier les caractéristiques de torsion de barres circulaires. Il permet de réaliser les
expériences suivantes :
1. la barre est rectiligne et d’une section circulaire uniforme sur toute sa longueur;
2. le couple appliqué est constant sur toute la longueur et agit autour de l’axe polaire;
3. les contraintes induites n’excèdent pas la limite de proportionnalité;
4. les plans sectionaux gardent leur planéité après élongation.
Schéma
B
B
A
A
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M t G
Iz l
PROCEDURE :
On insère une barre d’essai dans les mandrins et l’on choisit une longueur d’essai (l),
par exemple 300 mm. On fait varier le moment de torsion grâce au peson à ressort et on
note la valeur du comparateur.
Eprouvette : ACIER
Nota :
Moment de torsion Mt (Nm) = relevé peson à ressort (kg) * 0.1 g
Angle de torsion (rad) = relevé comparateur (mm) * 0.02
moment ( en Nm)
4,5
4 3,924
3,5 3,4335
3 2,943
2,5 2,4525
2 1,962
1,5 1,4715
1 0,981
0,5 0,4905
0
0 0,02 0,04 0,06
angle (en rad)
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Coefficients de corrélation de la droite de régression :
EXPERIENCE 2
Etudier la relation entre la longueur de fixation et l’angle de torsion d’une barre.
PRODCDURE
On insère une barre d’essai dans les mandrins et on règle la longueur d’essai (l) à 350
mm. On applique un moment de torsion à la barre d’essai et on relève la valeur indiquée sur
le comparateur. On répète la mesure avec la barre d’essai fixée à différentes longueurs.
Eprouvettes : ACIER
Titre du graphique
0,02
0,01
0
0 100 200 300 400
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EXPERIENCE 3
Déterminer la valeur du module d’élasticité en torsion de l’acier, du laiton et de
l’aluminium.
PROCEDURE
On insère une barre d’essai dans les mandrins et on règle la longueur d’essai
(l) à 300 mm. On fait varier le moment de torsion selon les valeurs indiquées
dans le tableau ci-dessous et on relève la valeur donnée sur le comparateur pour
chaque moment appliqué. On répète les mesures avec des barres d’essai en laiton
et en aluminium.
Mt l
G
Iz
Nota :
Moment de torsion Mt (Nm) = relevé peson à ressort (kg) * 0.1 g
Angle de torsion (rad) = relevé comparateur (mm) * 0.02
d 4
Iz (d = 0,008 m) et l=0.3m.
32
Mt
On calcule les valeurs moyennes de pour chaque barre d’essai puis on utilise ces valeurs
pour déterminer la valeur du module d’élasticité en torsion.
1 - Flexion pure
Une poutre est sollicitée en flexion si son mode de charge est tel qu'il apparaît dans
les sections droites de la poutre des moments fléchissants. La flexion est dite "pure" si le
moment fléchissant dans les sections droites est l'unique action, les efforts tranchants et les
efforts normaux n'existant pas.
A - Introduction
Les sections dans leur ensemble ne se courbent pas pendant la flexion mais effectuent
simplement une rotation (excepté les zones d'application des charges selon le principe de
St-Venant).
Par conséquent l'apparition de déformations en flexion pure peut-être considérée
comme le résultat de la rotation des sections droites planes les unes par rapport aux autres.
21
22
On considère le tronçon (G0G1) de poutres droites sollicitées en flexion pure (figure
1). On constate que:
Les deux sections droites S1 et S2 distantes de dx subissent une rotation
relative d’angle d.
Les fibres supérieures sont comprimées.
Les fibres intérieures sont tendues.
Il existe une couche de fibres ne subissant aucune variation de longueur
(G0G1=G0G’1) appelée “ couche neutre ” d’axe Gz.
B - Etude théorique
On admet que les dimensions de la section droite sont petites devant le rayon de
courbure R, que les déformations restent “ petites ” et n’entraînent de dépassement de la
limite élastique (loi de Hooke).
Loi de Hooke:
x=E x=E NN'/dx
or NN’ = y tan (d)
et d petit donc tan (d) # d
ce qui permet d'écrire:
x=E (ddx) y
x=E (ddx) y
E , dx, d sont des constantes.
Donc x=k y avec k une constante positive.
PROBLEME
23
Etude des actions mécaniques de cohésion dans une section droite:
On considère une poutre sollicitéé en flexion pure. On effectue une “ coupure ” selon une
section droite S1. On isole le tronçon I.
Fx=dS
fII/I Fy=0
Fz=0
Or G1 est le centre de gravité, de plus la pièce est symétrique de part et d'autre des
axes G1y et G1z.
M = S dS y=E (ddx) y² ds
Or ddx=1/R, R étant le rayon de courbure
De plus y² ds = IGz
d'où:
1/R=Mz / E IGz
Mf = E (ddx) IGz
De plus =E (ddx) y
d'où:
=Mf y / IGz
C - Etude expérimentale
25
schéma de la poutre
Diagramme:
schéma
26
Diagramme des moments fléchissants:
Diagramme:
schéma
La poutre et la répartition des efforts sont symétriques; de plus 2L>>a et les efforts
s’appliquent aux extrémités. Intuitivement, on comprend que la flèche maximale se trouve
27
sur le tronçon AB, au milieu de la poutre. On n’effectue donc le calcul que sur ce tronçon
AB.
On intègre successivement:
ymax = (Pal2)/(2EI)
On obtient:
28
Etude géométrique de la flèche:
schéma là
tan = BH / OH = IH / HB
IH = -L² / OH = - L² / 2R
f = -L².Mf / ( 2.E.I Gz )
f = + P.a.L² / (2.E.IGz )
29
Etude expérimentale de la poutre
30
Tableau de mesures:
x1 F x2 J x3 H x4 G x5 E z6 I x moy V(I) exp. V(I) masse
théorique m(kg)
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
-13 -6 -15 -8 22 -4 12,8 0,14 0,15 0,3
-30 -11 -26 7 37 -7 22,2 0,29 0,3 0,6
-42 -23 -36 18 53 -10 34,4 0,43 0,46 0,9
-54 -34 -51 31 62 -15 46,4 0,58 0,61 1,2
-69 -46 -59 40 80 -18 58,8 0,72 0,76 1,5
-77 -55 -75 47 90 -21 68,8 0,86 0,92 1,8
-92 -66 -84 65 106 -24 82,6 1,01 1,07 2,1
-99 -72 -112 68 119 -27 94 1,15 1,22 2,4
-118 -85 -126 81 131 -30 108,2 1,29 1,37 2,7
-127 -98 -142 95 143 -33 121 1,44 1,52 3
On constate que l'on obtient 2 droites passant par l'origine (ce qui correspond bien à
la théorie quand m=O VI =O).
Cependant l'erreur va en s'accentuant avec le nombre croissant des masses (l'erreur
reste raisonnable).
On a m = 2 E.I y / (a.L² g)
31
Les x sont identiques car les positions des capteurs sont symétriques par rapport
à I, centre de symétrie du système.
Le signe des x est variable parce que sur le tronçon AB les fibres supérieures sont
en traction alors que les fibres inférieures sont en compression.
3 Linéaire
2,5
(Série1)
1,5
y = 0,025x + 0,027
1
R2 = 0,9989
0,5
0
0 20 40 60 80 100 120 140
32
PROBLEME AU DESSUS
x = Mf / (Igz /y) ici en y = h/2 car les x sont mesurés pour des contraintes maximales
=h x Mf / 2 Igz = E x
loi de Hooke
Donc E = h x Mf / (2IGZ x x ) avec Mf = - Pa= - mga
= - m 10 240
= -2400 m
h = 8 mm
IGZ = 1066.66 mm4
E = 9 m / x
E= 223 140MPa
* Coefficient de Poisson *
Détermination de v: Ez=f(Ex) en I
Ex(I) (µm/m)
0
0 20 40 60 80 100 120
-5
-10
y = -0,3289x - 2,3505
-15
R2 = 0,9892
-20
-25
-30
Ez(I) (µm/m)
-35
-40
Même si certaines mesures semblent fausses, les points sont alignés selon une droite
passant par l’origine; la pente de cette droite représente le coefficient de Poisson (en
valeur absolue).
= | z| / | x|
ici = 0,35
* Conclusion *
33
Ce TP nous apermis de déterminer les caractéristiques d’une poutre connaissant la
flèche et les déformations lors d’une sollicitation en flexion pure.
Compte tenu des valeurs de E trouvées, qui concordent pour les deux méthode
utilisées, on peut supposer que la poutre est en acier (dans les tables E acier = 210 000 MPa).
E caractérise l’aptitude d’un matériau à résister aux déformations longitudinales. Plus le
module d’Young est élevé, plus le matériau résiste.
La valeur calculée du coefficient de Poisson est tout à fait plausible, puisqu’elle est
comprise entre 0 et 0,5. Le coefficient de poisson caractérise l’aptitude d’un matériau à se
déformer transversalement.
Ainsi la poutre étudiée était en acier. On peut calculer G,le module de cisaillement
aussi appelé module de Coulomb ou module d’élasticité transversale, qui caractérise
l’aptitude d’un matériau à résister aux déformations angulaires.
Les imprécisions sont dues aux erreurs de manipulation (erreurs de lecture, appareils
de mesure parfois un peu défectueux, phènomènes de vibration dans la structure….) mais
aussi aux incertitudes sur les valeurs fournies par les jauges.
2 - Flexion simple
A - Etude théorique
34
Contrainte tangentielle
On appelle :
ptt schéma
35
On a : N1 = .dS et N2 = ( + d) dS
dM /Igz y dS = b dx
dM / Igz y dS = b dx
or y dS: moment statique
Mstat dM / dx= b dx
or dM / dx = T
d'où:
=Mstat T / (b IGz)
= T (h²/4-y1²) / (2 IGz)
36
Pour la section rectangulaire, on a une variation parabolique de la contrainte
tangentielle.
On obtient l'allure de la répartition de la contrainte suivante:
schéma de la contrainte
x = Mf y/IGz
Effort tranchant Ty
x = Mf / I y
T = dM / dx
dM / dx = d/dx (E x I / y) = E I / y dx/dx
Donc: Tz = K2 dx/dx
avec K2 = E I / y
37
B - Etude expérimentale
schéma de la poutre
Diagramme:
schéma
Diagramme:
Déformation:
38
Mf=-E IGz v"
v" = -Mf / (E IGz) <=> v"=P.x / (E IGz)
d'où v'=Px²/(2E*IGz)+C1 et donc: v=P*x^3/(6*E*IGz)+C1*x+C2
or v'(B)=0 ( v maximale)
v'(l)=p*l²/(2*I*E)+C1 => C1=-p*l²/(2*I*E)
v(0)=0 => C2=0
d'où:
v(x)=y(x)=p x3 / (6 E.I) - P.L² / (2 EI) x
Schéma de la poutre:
Mesures
39
Interprétation des résultats:
* Calcul de la charge P *
On a vu que: T = P = K2 d/dx
Ainsi, par mesure des variations des déformations unitaires longitudinale entre les 3
jauges, on trouve:
P2-3 = E I / y (e-d)
P2-3 = 71000 56.25 / 1.5 (404-201.7).10-6 / 75
P2-3 = 7.2 N
D'où:
Pmoy = 7.0 N
* Recherche graphique de P *
Courbe Ex=f(x)
600
Ex en micro /m
400
Série1
200
0
0 50 100 150 200
X en mm
nos valeurs
c=Mf*y/IGz=(P*x-P*l)*1.5/56.25
=6.65*(-25+250)*1.5/56.25= 39.9 N/mm²
40
On peut aussi déterminer la valeur de
c=E*c=71000*597.3*10-3/1000=42.4 N/mm²
Schéma de la poutre:
PROBLEME
41
Caractéristiques de la poutre: b=25mm
h=6mm
IGz = 450mm4
Mesures:
Sur cette poutre ont été placées deux jauges d'extensiométrie l'une dans le sens
longitudinal sur la face supérieure, l'autre, dans le sens transversal sur la face inférieure.
Calcul de x :
x = P / S = m.g / (b.h)
x = m 10 / (25 6)
x (Mpa) = m(kg) / 15
Détermination de E: ox=f(Ex)
ox (MPa)
0,25
0,2
0,15
0,1
0,05
0
0 100 200 300 400 500 600
Ex (µm/m)
42
* Calcul de E *
Détermination de v: Ez=f(Ex)
Ez (µm/m)
200
180
160
140
120
100
80
60
40
20
0
0 100 200 300 400 500 600 Ex (µm/m)
43
VI - FLAMBEMENT DES POUTRES DROITES :
Pour cela on dispose de trois séries de poutres, la première articulée aux deux
extrémités, la deuxième avec une extrémité encastrée et l’autre articulée, la troisième avec
les deux extrémités encastrées.
Pc = ² EI / L²
Si la poutre est fléchie au repos, on montre de même, que pour des charges P < P c, la flèche
y est toujours donnée, en fonction de l’abscisse x, par une relation de la forme :
y = k sin ( x / L)
On montre également que, dans le cas des poutres encastrés, à une ou aux deux extrémités,
la charge critique Pc est toujours donnée par une relation de la forme :
Pc = ² EI / l²,
l étant une fraction de la longueur L, fonction des liaisons aux extrémités, et appelée
longueur libre de flambement.
2 - Relevés expérimentaux
On dispose de poutres de longueur 600 700 et 800 mm, de section rectangulaire
3,05 x 19,05 mm.
45
A)poutres articulées aux deux extrémités
:l=L
Calculs théoriques des charges critiques de flambement par la formule d’Euler.
On a :
Pc = ² EI / l²
c = Pc / S
et l’élancement :
= L / ( I / S )1/2
Valeurs théoriques :
Valeurs expérimentales :
46
Théorique
0,45 L en mm 0,4 0,5 0,6 0,7
Pc en daN 55,57 35,56 24,7 18,14
0,4
sigma c en daN/mm² 0,956 0,612 0,425 0,312
0,35 delta 454,3 567,9 681,5 795
0,3
Expérimental L en mm 0,4 0,5 0,6 0,7
0,25 Pc en daN 51,6 30 21,6 15,3
Théorique
0,2 sigma c en daN/mm²
0,88808571 0,5163289 0,37175681 0,26332774
delta 454,3 567,9 681,5 Expérimental
795
0,15
0,1
0,05
delta 681,5 795
Théorique 0,425 0,312
0
Expérimental 0,3717681 0,26332774
600 650 700 750 800 850 900 950
y = 10 sin ( x / L)
47
Courbe de la déformée
10
6
Flèche
y Theo mm
4 y Exp mm
0
0 100 200 300 400
Abscisse
La théorie suit la pratique sauf pour les deux premières valeurs car la poutre était
difforme.
P en daN 1 3 4 5 6 9 10
y 2,3 10 18 27,1 66 156 222
Charge critique :
Pc = ² EI / l²
Pc Th = 36 daN
Pc Exp = 10 * 3 = 30 daN
La charge critique théorique est calculée selon la théorie d’Euler. Elle est supérieure de 16
% à la charge critique expérimentale. La poutre étant déjà difforme, la pratique ne peut pas
donner des résultats exacts.
48
Flèche au centre en fonction de la charge
250
200
150
Flèche
100
50
0
0 2 4 6 8 10
Charge en daN
Pour la poutre L = 700 mm , une extrémité encastrée, l’autre articulée, on compare les deux
valeurs données par la théorie d’Euler c et la méthode de DUTHEIL s aux résultats
expérimentaux.
Pc = ² EI / l² = 2 ² EI / L = 36 daN
Les deux méthodes sont donc équivalentes. La différence de 16 % entre théorie et pratique
s’explique par le fait que les poutres n’étaient pas rectilignes. Ce qui fausse les mesures
prises.
On remarque encore une fois que la charge limite de sécurité expérimentale est
inférieure à la valeur théorique, ce qui est tout à fait normal puisque la poutre n’est pas
droite, elle ne peut donc pas résister à des charges trop élevées.
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