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BIBLIOGRAPHIE PRINCIPALE
رﺋﻴﺲ ﻣﺼﻠﺤﺔ ﺑﺎﻻدارة اﻟﻌﺎﻣﺔ ﻟﻼداءات، ﻣﺘﻔﻘﺪ رﺋﻴﺲ ﻟﻠﻤﺼﺎﻟﺢ اﻟﻤﺎﻟﻴﺔ: ﻣﺤﻤﺪ اﻟﻌﻨﺎﺑﻲ
C C F : cours de Contrôle et Contentieux Fiscal (mastère révision comptable) Version 09- 2017
PLAN DU COURS
SOMMAIRE PAGE
PREMIERE PARTIE
PREROGATIVES ET OBLIGATIONS GENERALES DE L'ADMINISTRATION
FISCALE ET DROITS DU CONTRIBUABLE
DEUXIEME PARTIE
LES PROCEDURES DE VERIFICATION ET DE TAXATION D'OFFICE
TROISIEME PARTIE
CONTENTIEUX DE L'IMPÔT ET
LES PROCEDURES D'ENCADREMENT DE L'ACTION DE
L'ADMINISTRATION FISCALE ET DE L'ADMINISTRATION DU
RECOUVREMENT
2 QUATRIEME PARTIE
LES SANCTIONS FISCALES
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VA : vérification approfondie
PP : Personne physique
PM : Personne morale
DGE : direction des grandes entreprises
ZDR : zone d’encouragement aux développements régionaux
DA : Développement agricole
ATO : l’arrêté de taxation d’office
3 LF : Loi de finances
LFC : Loi de finances complémentaire
TPI : Tribunal de première instance
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PREMIERE PARTIE :
Prérogatives et obligations générales de l'administration fiscale
et droits du contribuable
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Dans ce cas, l’impôt doit être établi et déclaré au lieu de l’établissement industriel du
fait que celui-ci représente l’établissement principal du contribuable.
2.2. Les sociétés dont le siège social est situé hors de Tunisie
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Lorsque ces sociétés exercent en Tunisie une activité soumise à l’impôt dans le cadre
d’un ou de plusieurs établissements, l’impôt est établi et déclaré au lieu de leur
principal établissement sis en Tunisie.
L’établissement principal désigne dans ce cas le lieu du centre de direction effective de
la société en Tunisie.
Exemple 5 : Une société Coréenne exerçant dans le secteur des travaux publics dispose
en Tunisie de deux établissements, l’un à Béja pour la réalisation d’un barrage
collinaire et l’autre à Gabès pour la réalisation d’un réseau routier ainsi que d’un bureau
d’administration de ces projets situé à la Marsa.
Dans ce cas, l’établissement et la déclaration des impôts exigibles par ladite société
doivent être effectués au lieu de son établissement principal soit à la Marsa .
2.3. Les sociétés et autres personnes morales non établies ou non domiciliées en
Tunisie:
L’impôt est établi et déclaré au lieu de la source principale des revenus et bénéfices
réalisés en Tunisie.
2.4. Les autres personnes morales établies ou domiciliées en Tunisie
Pour les autres personnes morales autres que les sociétés (associations, organisations,
représentations…) l’établissement et la déclaration de l’impôt doivent être effectués au
lieu de leur principal établissement.
3. Mesures spécifiques pour les entreprises à plusieurs établissements
Parallèlement à l’institution du principe de la centralisation automatique des
déclarations fiscales relatives aux entreprises à plusieurs établissements,
L’article 3 du CDPF a prévu deux mesures d’accompagnement comportant :
l’obligation pour les entreprises à plusieurs établissements de joindre à leurs
déclarations fiscales des renseignements détaillés sur les activités de chacun de
leurs établissements et ce selon un modèle fourni par l’administration ;
l’habilitation des agents de l’administration fiscale à exercer toutes les
prérogatives qui leurs sont autorisées dans le cadre de l’exercice du droit de
contrôle fiscal prévu par le code des droits et procédures fiscaux et ce, dans la
limite de leurs compétences territoriales, et dont notamment :
contrôler l’observation des obligations fiscales,
demander des éclaircissements et des justifications nécessaires
concernant la situation fiscale du contribuable,
procéder à des visites des locaux et à des perquisitions dans les
locaux soupçonnés,
exercer le droit de communication.
Toutefois, ce droit de contrôle n’est pas assorti d’un droit de redressement qui
demeure du ressort des services fiscaux dans la circonscription desquels se situe le
lieu d’imposition au sens de l’article 3 susvisé.
7 Exemple 6 : Une société d’exploitation touristique dont le siège social est située à
Tunis qui exploite un hôtel sis à Djerba, a bénéficié d’avantages fiscaux au titre de
l’acquisition de matériels et d’équipements pour l’hôtel sis à Djerba.
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IV. Les actes sous seing privé portant transmission de propriété,…de jouissance de
biens immeubles, de fonds de commerce ou de clientèle, du droit à un bail ou au
bénéfice d'une promesse de bail portant sur tout ou partie d'un immeuble ainsi que ….,
sont enregistrés à la Recette des Finances de la situation des biens ».
Exemple 7 : Une personne physique résidente à Tunis, a cédé, par acte sous-seing privé
en date du 14 mai 2012, un terrain sis à Zarzis à une personne physique résidente à
Sousse. Dans ce cas, et en application des dispositions de l’article 10 du code des droits
d’enregistrement et de timbre, la recette des finances de Zarzis dans la circonscription
de laquelle est situé le terrain objet du contrat est compétente pour l’enregistrement
dudit acte.
D’autre part, les services du contrôle fiscal compétents, relevant du centre régional du
contrôle des impôts de Médenine sont seuls compétents pour exercer le droit de
contrôle fiscal relatif audit acte et pour réparer les omissions et erreurs relatives aux
droits y afférents.
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- l’impôt est établi et déclaré pour les opérations occasionnelles soumises à la TVA et
aux droits assimilés, au lieu où l’opération est effectuée ; et
- les impôts susvisés sont établis et déclarés, pour les personnes ne disposant pas d’un
établissement stable en Tunisie, au lieu d’imposition du mandataire ou à défaut, au lieu
d’imposition du client.
La Direction des Grandes Entreprises, est chargée de la gestion des dossiers fiscaux
d'une catégorie d'entreprises compte tenu, notamment, de leur secteur d'activité ou de
l'importance de leur chiffre d'affaires. Le champ d'intervention de la DGE est fixé par le
décret n°2008-201 du 29 janvier 2008.
L'article 3 du décret n°2008-94 du 16 janvier 2008 confie à la DGE, dans la limite de
son champ d'intervention, de veiller à l'application de la législation fiscale en vigueur et
d'assurer les opérations de contrôle fiscal des impôts , et ce notamment, en matière de
contrôle sur place, de régularisation des défauts et des découvertes et de vérification
préliminaire .
A cet effet, elle est chargée notamment :
- de recevoir les déclarations d'existence présentées par les contribuables soumis à cette
obligation et de leur délivrance les cartes d'immatriculation fiscale,
- du contrôle du respect des obligations fiscales par les contribuables,
- de constater les infractions fiscales pénales,
- de préparer les arrêtés de taxation d'office ….
Sont considérées comme grandes entreprises relevant de la DGE:
les entreprises exerçant dans le secteur minier, ( loi n°91-45 du 1 juillet 1991)
les entreprises exerçant dans le secteur de la production du ciment.
2) Les autres sociétés qui réalisent un chiffre d'affaires brut égal ou supérieur à 10 millions
de dinars et dont le siège social se situe dans les gouvernorats de Tunis, Ariana, Ben
arous et Mannouba.
3) Toute autre entreprise qui opte par une demande écrite présentée à la DGE pour son
rattachement à cette direction, et ce, à condition de réaliser un chiffre d'affaires brut
égal ou supérieur à 10 millions de dinars au titre des deux années antérieures à l'année
de l'option pour le rattachement. L'option a lieu après accord de la DGE pour trois ans
renouvelable par tacite reconduction et peut prendre fin à la demande de l'entreprise ou
à l'initiative de l'administration fiscale sous conditions fixées par le décret n°2008-201
du 29 janvier 2008.
7. La télé-liquidation et télé-déclaration
Le contribuable peut souscrire et déposer ses déclarations fiscales, acquitter l'impôt et
les pénalités y afférentes … par des moyens électroniques fiables, et ce, conformément
à la législation en vigueur relative aux échanges électroniques par la procédure de :
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Les agents de l'administration fiscale exercent ce contrôle sur la voie publique, dans les
établissements ouverts au public et en tout autre lieu dont l’accès leur est légalement
permis; le rôle des autres agents se limite au contrôle sur la voie publique.
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Cependant, les visites des locaux professionnels, des magasins et des entrepôts qui en
dépendent et d’une manière générale de tous lieux utilisés pour des activités ou
opérations soumises à l’impôt en vue d’effectuer des constatations matérielles des
éléments relatifs à l’exercice de l’activité tels que les stocks, les marchandises, les
équipements, les biens de production ou d’exploitation, les agents ou les registres et
documents comptables, nécessitent un ordre de mission spécial à cet effet mentionnant
l’objet de la visite et les personnes qui en sont chargées et dont une copie est délivrée
directement au contribuable ou à son représentant au début de la visite contre récépissé.
2- Procédures spéciales au droit de visite et de perquisition dans les locaux
soupçonnés
Conformément aux dispositions de l’article 8 du CDPF, les visites et perquisitions dans
les locaux soupçonnés sont régies par les dispositions du code de procédure pénale y
afférentes dont notamment les dispositions de l’article 11 et des articles 93 à 96
lorsqu’elles ne sont pas contraires aux dispositions du CDPF relatives notamment à la
constatation et à la poursuite des infractions fiscales pénales.
Et conformément aux dispositions susvisées du code de procédure pénale, les agents de
l’administration fiscale ne peuvent, sauf cas de crimes ou délits flagrants, procéder à
des visites et perquisitions dans les locaux soupçonnés tant qu’ils ne sont autorisés à cet
effet par écrit par le Procureur de la République dont ils dépendent.
3- Procédures communes
Les visites et perquisitions prévues par l’article 8 du CDPF, s’effectuent
obligatoirement par au moins deux agents de l’administration fiscale territorialement
compétente, habilités à procéder à des visites et perquisitions au sens sus-indiqué,
munis de leurs cartes professionnelles.
Les dispositions de l’article 8 sus-indiqué, ont autorisé les agents de l’administration
fiscale à saisir, à l’occasion des visites et perquisitions prévues par ledit article, tous
documents ou objets prouvant l’exercice d’une activité soumise à l’impôt et non
déclarée (marchandises, matières premières, équipements et installations, documents
relatifs aux transactions…) ou présumant une infraction fiscale (tenue d’une double
comptabilité, simulation de situations juridiques, falsification de documents, des sceaux
ou des marques, manquement aux obligations comptables ou aux obligations relatives à
la facturation…).
D’autre part, et en application des dispositions des articles 13 et 14 du CDPF, les agents
de l’administration fiscale peuvent se faire assister lors des visites et perquisitions
prévues par l’article 8 dudit code par :
- les agents de l’Etat et des établissements publics ou par des experts non concurrents
au contribuable et ce, sur la base d’une habilitation par le Ministre des Finances ou la
personne déléguée par le Ministre des Finances à cet effet ;
- les autorités civiles et de sûreté.
Chaque constatation matérielle ou perquisition dans les locaux soupçonnés effectuée
14 sur la base des dispositions de l’article 8 susvisé, est clôturée par l’établissement d’un
procès verbal conformément aux dispositions des articles 71 et 72 du CDPF relatant le
déroulement de l’opération et les constatations matérielles effectuées avec une
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description détaillée des objets saisis et dont une copie est délivrée au contribuable ou à
son représentant contre récépissé.
Chapitre 4 : L’obligation du respect du secret professionnel
I. Champ d'application de l'obligation
L’obligation du respect du secret professionnel couvre toutes les personnes qui ont
accès à des renseignements spécifiques au cours de l’exercice de leurs fonctions et
s’applique en matière fiscale aux personnes contribuant à la liquidation, au contrôle, au
recouvrement ou au contentieux de l’impôt. IL s'agit principalement:
des agents du contrôle fiscal et des agents du recouvrement de l’impôt,
des personnes procédant à la notification des correspondances et significations
adressées par les services de l’administration fiscale (agents de l’administration,
huissiers-notaires, huissiers du trésor),
des agents du centre informatique du ministère des finances,
des agents de l’Etat, des établissements publics et experts assistant les services de
l’administration fiscale pour les opérations de contrôle nécessitant une expérience ou
une compétence technique particulière,
des agents publics habilités à l’exercice du contrôle fiscal sur la voie publique (agents
de la sûreté nationale, agents de la garde nationale, agents des douanes,…),
des experts auxquels font appel les tribunaux pour l’évaluation des immeubles, fonds
de commerce cédés … ou des experts auxquels font appel les tribunaux pour une
nouvelle liquidation des sommes exigibles ou restituables.
L’article 15 du CDPF a prévu l’obligation de notifier sous plis fermés les significations
et correspondances relatives à l’impôt, échangées entre les services de l’administration
fiscale ou notifiées par leurs soins au contribuable.
Cette formalité se rapporte :
- aux correspondances relatives à l’impôt, échangées entre les services de
l’administration fiscale, se rapportant à des dossiers ou renseignements relatifs aux
contribuables faisant l’objet d’un contrôle fiscal ou d’un droit de communication,
- aux significations et correspondances notifiées par les services de l’administration
fiscale au contribuable dans le cadre d’une demande de renseignements ou d’une
réponse à ces demandes ou dans le cadre des procédures de vérification fiscale (avis de
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vérification, notification des résultats de la vérification, notification d’un arrêté de taxation d’office…)
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Outre les sanctions administratives en vigueur, la sanction prévue par l’article 254 du
code pénal est applicable. Cette sanction qui consiste en un emprisonnement de 6 mois
et une amende n’est pas susceptible de transaction et l’action publique s’y rapportant
peut être mise en mouvement par les services de l’administration fiscale ou par toute
personne endommagée par la divulgation du secret professionnel.
Les sanctions fiscales prévues par l'article 254 du code pénal sont quintuplées en cas de
violation du secret professionnel dans le cadre de l'article 17 du CDPF. (LF2016)
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D- Procédures
La demande de droit de communication sur place ou demande de listes nominatives
des clients et fournisseurs doit être notifiée selon dispositions de l'article10 du CDPF.
Les personnes concernées par le droit de communication au sens de l’article 16 susvisé,
ne peuvent opposer l’obligation du respect du secret professionnel aux agents de
l’administration fiscale, en l’absence de dispositions légales contraires (obligation du
respect du secret professionnel statistique ou du secret professionnel médical…).
En vue de faciliter l'exercice des services fiscaux de leur droit de communication, la
LF2016 a permis :
aux agents de l'administration fiscale de prendre des copies des documents dont
ils ont pris connaissance,
à l'administration fiscale d'adopter les correspondances électroniques pour
demander les informations prévues par les articles 16 du CDPF et en disposer.
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premier paragraphe
Les institutions suivantes:
la Banque Centrale de Tunisie,
les banques et les institutions financières, y compris les banques et les
institutions financières non résidentes,
les sociétés de gestion de portefeuilles de valeurs mobilières pour le compte
des tiers,
les sociétés d'investissement,
les sociétés de gestion de fonds prévues par les lois en vigueur,
les intermédiaires en bourse,
la Société de dépôt, de compensation et de règlement, et
l'Office National des Postes
sont tenues dans le cadre d'une vérification fiscale préliminaire ou approfondie ,
de communiquer à l’administration fiscale:
sur demande écrite, et
dans un délai ne dépassant pas vingt jours à compter de la date de la
notification de la demande :
1) les numéros des comptes ouverts auprès d'eux au nom et pour le compte du
contribuable ou pour le compte des tiers ou ouverts par les tiers pour le compte du
contribuable, durant la période non prescrite,
2) l'identité de leurs titulaires, ainsi que
3) la date d'ouverture de ces comptes, lorsque l'ouverture a eu lieu durant la période
susvisée, et
4) la date de leur clôture, lorsque la clôture a eu lieu au cours de la même période et
ce, dans un délai maximum de vingt jours à compter de la date de la demande.
deuxième paragraphe
les entreprises d'assurance, y compris les entreprises d'assurance non résidentes sont
tenues de communiquer à l’administration fiscale:
sur demande écrite, et
dans un délai ne dépassant pas vingt jours à compter de la date de la
notification de la demande :
1) les données relatives aux dates de souscription des contrats de capitalisation et des
contrats d'assurance-vie souscrits auprès d'elles,
2) leurs numéros et les délais de leurs échéances,
Les entreprises visées aux premier et deuxième paragraphe sont tenues de faire
parvenir des copies des extraits des comptes et des montants épargnés objet des
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contrats de capitalisation ou des contrats d'assurance-vie:
1) dans un délai maximum de vingt jours
2) sur demande écrite émanant du :
directeur général des impôts ou,
au chef de l'unité du contrôle national et des enquêtes fiscales ou,
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VII. Coopération avec les autres services administratifs (l’article 18 bis du CDPF)
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A. Pour les impôts, droits et taxes autres que les taxes dues sur les moyens de
transport routier et le droit de timbre
Les délais de reprise diffèrent dans ce cas, selon la situation du contribuable à l’égard
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de son devoir fiscal. En effet, certains délais ont été prévus en cas de dépôt de la
déclaration de l’impôt, d’autres en cas de défaut de dépôt de la déclaration de l’impôt.
Les délais de reprise fixés pour le principal de l’impôt sont applicable aux pénalités y
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afférentes. De même, les délais fixés en cas de non déclaration de l’impôt s’appliquent
aux pénalités exigibles au titre de l’impôt non déclaré.
1. Délais de reprise en cas de déclaration de l’impôt
Il s’agit dans ce cas de réparer l’insuffisance de l’impôt au titre des déclarations
déposées. Ladite insuffisance peut être constatée notamment au niveau :
- de l’assiette de l’impôt,
- des taux d’imposition appliqués,
- de la modalité de liquidation de l’impôt.
1.1. Pour l’IR, l’IS et l’avance due par les sociétés de personnes et assimilées
Les omissions et dissimulations commises au niveau des déclarations déposées au titre
de l’IR ou de l’IS peuvent être réparées jusqu’à la fin de la 4ème année suivant celle au
cours de laquelle le revenu ou le bénéfice a été réalisé.
A titre d’exemple, les erreurs commises au niveau de la déclaration de l’ IR relative
aux revenus de l’année 2012 peuvent être réparées jusqu’à la fin de l’année 2016.
1.2. Cas particuliers des entreprises dont la date de clôture de l’exercice ne
coïncide pas avec la fin de l’année civile
Les erreurs, dissimulations et omissions commises au titre d’un impôt déclaré par les
sociétés ou par les personnes physiques soumises au régime réel et dont la date de
clôture du bilan ne coïncide pas avec la fin de l’année civile, peuvent être réparées
jusqu’à la fin de la quatrième année civile suivant celle de clôture du bilan.
Exemple : une entreprise clôture son bilan le 30 juin de chaque année. La réparation
des omissions pour l’impôt déclaré peut être effectuée jusqu’à la fin de la 4ème année
suivant celle au cours de laquelle le bilan est clôturé. Ainsi, l’activité de l’entreprise qui
s’étale du 1erjuillet 2011à fin juin 2012 peut être contrôlée jusqu’au 31 décembre 2016.
1.3. Pour les autres impôts :
Les omissions et dissimulations commises peuvent être réparées jusqu’à la fin de la
quatrième année suivant celle au cours de laquelle :
- a eu lieu le paiement des montants soumis à la retenue à la source,
- les acomptes provisionnels sont devenus exigibles,
- le chiffre d’affaires a été réalisé pour la TVA et le Droit de Consommation ,
- la TFP et la contribution au FOPROLOS est devenu exigible,
- le chiffre d’affaires a été réalisé pour la TVA, DC, et les autres taxes sur le
chiffre d’affaires,
- le chiffre d’affaires a été réalisé pour la TCL,
Toutefois, les délais de reprise prévus par les articles 19 et 20 du CDPF ne sont pas
applicables au minimum de la taxe prévu par le paragraphe II de l’article 38 du code de
la fiscalité locale qui est égal à la taxe sur les propriétés bâties, dès lors que le code de
la fiscalité locale dispose que le minimum de la taxe est soumis aux délais de reprise
23 relatifs à la taxe sur les propriétés bâties. Dans ce cas, les erreurs et dissimulations
peuvent être réparées, conformément à l’article 27 du code de la fiscalité locale, jusqu’à
la fin de la 3ème année suivant celle au titre de laquelle la taxe est exigible.
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perte déclarée au titre de cette année du fait qu’elle a été imputée sur les résultats de
l’année 2009 non prescrite et faisant l’objet d’une vérification.
Sur cette base et si on suppose qu’au cours de la vérification il s’est avéré que la société
ait procédé à la déduction de charges non déductibles conformément à la législation
fiscale s’élevant à 120.000D des résultats de l’année 2008 et à 50.000D des résultats de
l’année 2009, le résultat fiscal déclaré sera redressé comme suit :
- Résultat de l’année 2008
* Perte déclarée (100 000)D
* charges non déductibles 120 000D
Résultat redressé (bénéfice) 20 000D
Il est à signaler qu’il ne peut être réclamé à la société un impôt au titre du résultat
rectifié s’élevant à 20.000D. Il s’agit seulement de supprimer l’imputation de la perte
des résultats de l’année 2009.
- Résultats de l’année 2009
* Bénéfice déclaré 20 000D
* charges non déductibles 50 000D
* perte non justifiée provenant de l’année 2008 : 100 000D
Résultat redressé (bénéfice) 170 000D
4. Délais de prescription en cas de bénéfice d'avantages fiscaux ou de
régimes privilégiés
Aux termes de l'article 19 du CDPF " L'administration fiscale est en mesure de réparer
les omissions, erreurs et dissimulations constatées dans l’assiette, les taux ou la liquidation de
l’impôt jusqu’à la fin de la 4ème année suivant celle au cours de laquelle sont réalisés le
bénéfice le revenu, le chiffre d'affaires, l'encaissement ou le décaissement des sommes ou
toutes autres opérations donnant lieu à l'exigibilité de l'impôt ".
La LF 2011 a considéré " opérations portant obligation de paiement de l'impôt " :
1- l'expiration du délai fixé pour la réalisation des conditions exigibles pour le bénéfice
des avantages fiscaux,
2- le manquement aux engagements exigibles pour le bénéfice des avantages fiscaux ou
des régimes privilégiés.
Conformément aux dispositions de l'article 65 du CII, les avantages fiscaux sont
déchues en cas de :
- non respect des conditions pour le bénéfice des avantages telles que fixées par le
CII et par la loi relative aux parcs d'activités économiques,
- non commencement de l'exécution du projet d'investissement objet de l'avantage
dans un délai d'un an à partir de la date de déclaration d'investissement,
-détournement illégal de l'objet initial de l'investissement concerné par l'avantage.
Le retrait et le remboursement ne concernent pas les avantages octroyés à l'exploitation
durant la période au cours da laquelle a eu lieu effectivement, conformément à l'objet
au titre duquel les avantages ont été accordés au profit du projet.
25 Les avantages fiscaux et les primes, octroyés à la phase d'investissement, sont
remboursés après déduction du dixième (1/10) par année d'exploitation effective
conformément à l'objet au titre duquel les avantages ont été accordés au profit du projet
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D * 37/120) = 116 200 D majoré des pénalités de retard décomptés conformément aux
dispositions de l'article 63 du CII et de l'article 82 du CDPF.
La même démarche sera adoptée pour les autres souscripteurs.
b- droit d'enregistrement :La société a bénéficié de l'enregistrement au droit fixe pour
un montant de 120 D au lieu de l'enregistrement au droit proportionnel fixe à 3000 D du
lot de terrain. Elle a bénéficié de 3000 D – 120 D = 2880 D.
La société serait redevable du paiement d'un montant de : 2880 D – ( 2880 D * 37/120)
= 1992 D majoré des pénalités de retard décomptés conformément aux dispositions de
l'article 82 du CDPF.
c- la TVA :Conformément aux dispositions de l'article 65 du CII qui prévoit la prise en
considération des dispositions relatives à la régularisation de la TVA prévues par
l'article 9 du code de la TVA et du fait que la dite société est soumise à la TVA et
qu'elle poursuit son activité en dehors de la ZDR, elle ne sera pas tenue de régulariser
sa situation en matière de TVA.
1- en ce qui concerne les avantages accordés au titre de la phase d'exploitation :
Les avantages fiscaux dont a bénéficié la société au titre de la phase d'exploitation après
le transfert de son lieu d'activité en dehors da la ZDR (au cours du mois de mai 2009)
doivent être remboursés majorés des pénalités de retards décomptés conformément aux
dispositions de l'article 82 du CDPF.
a- l'impôt sur les sociétés
- l'impôt dû au titre des années de 2006 à 2008 : la société n'est pas tenue de
rembourser le montant de l'avantage au titre de cette période dès lorsqu'elle correspond
à la période au cours de la quelle elle a exercé son activité conformément à l'objet au
titre duquel les avantages ont été accordés.
- l'impôt dû au titre de l'année 2009 : supposons que la société ait réalisé un
bénéfice global au titre de cette année de 400 000 D et qu'elle a déduit totalement de
son assiette imposable de la même année. Dans ce cas elle est tenue de rembourser
l'avantage dont elle a bénéficié au titre des 7 derniers mois ( c'est-à-dire du mois de juin
à décembre), et ce comme suit :
( 400 000 D * 30 % ) * 7/12 = 70 000 D majorés des pénalités de retard décomptés
conformément aux dispositions de l'article 82 du CDPF.
- l'impôt dû au titre des années de 2010 et des années ultérieures : sachant que
l'activité de la société n'est plus exercée conformément à l'objet au titre duquel
l'avantage a été accordé, l'entreprise en question est tenue de payer l'IS conformément
au droit commun.
b- contribution au FOPROLOS
- en ce qui concerne les années de 2006 à 2008: la société n'est pas tenue de
rembourser le montant de l'avantage au titre de cette période ( elle a exercé son activité
conformément à l'objet au titre duquel les avantages ont été accordés).
- en ce qui concerne l'année 2009 : supposons que le montant des salaires s'élève à
27 80 000 D et du fait que l'activité n'est pas exercée conformément à l'objet au titre
duquel les avantages ont été accordés. Dans ce cas la société est tenue de rembourser
l'avantage dont elle a bénéficié au titre des 7 derniers mois ( c'est-à-dire du mois de juin
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En cas de retour d’un absent, la restitution des droits d’enregistrement perçus sur les
successions s’effectue après la déduction des droits liquidés sur le montant des sommes
et valeurs dont ont jouit les ayants droit.
1.4 Pour la redevance de compensation au profit de la caisse générale de
compensation.
La redevance étant due au profit de la caisse générale de compensation, elle n’est
déductible ni de l’impôt sur le revenu ni de l’assiette imposable. De ce fait, la retenue
effectuée au titre de ladite redevance ne peut être déduite que de la redevance exigible
sur le revenu global. Et en cas d’excédent, il est restituable. ( note commune 03/2014 )
2. Impôt payé par erreur
La demande en restitution de l’impôt perçu en trop peut être faite suite à une erreur
dans la liquidation de l’impôt ou dans l’application de la législation fiscale.
1- de la date du recouvrement pour l’impôt indûment perçu en raison d’une erreur dans
la liquidation de l’impôt commise par l’administration fiscale ou par le contribuable
telle que la perception d’un droit d’enregistrement proportionnel sur un contrat soumis
à un droit fixe d’enregistrement. Dans ce cas, la différence entre les droits
d’enregistrement perçus et les droits d’enregistrement exigibles, est restituable dés sa
perception ainsi de même pour les droits de timbre perçus au moyen du visa du
receveur des finances, à l’occasion de l’enregistrement de l’acte.
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Etant souligné qu’à l’expiration de ce délai, le crédit d’impôt qui n’a pas fait l’objet
d’une demande de restitution et qui n’a pas été imputé de l’impôt exigible
ultérieurement devient non restituable mais demeure imputable.
3- de la date de la satisfaction des conditions prévues par l’article 15 du code de la
TVA c'est-à-dire :
dès qu’il est dégagé par une déclaration mensuelle pour le crédit de la TVA
provenant de l’exportation, de la retenue à la source ou des ventes en suspension
de taxe,
après une durée de constatation de 3 mois pour le crédit de taxe provenant des
investissements de tout type,
le crédit de la taxe sur la valeur ajoutée dégagé par la déclaration de cessation
d’activité.
après une durée de constatation de 6 mois dans les autres cas.
4- de la date à laquelle le jugement ou l’arrêt de justice est passé en la force de la
chose jugée pour les droits d’enregistrement régulièrement perçus sur les actes ou
contrats annulés, révoqués ou résiliés en vertu d’un jugement ou d’un arrêt de justice au
sens du paragraphe II de l’article 74 du code des droits d’enregistrement et de timbre.
Exemple N° 2
À l’occasion de l’enregistrement d’un contrat de vente d’une construction en date du 2
février 2008, est perçue la somme de 2.400 D au titre des droits d’enregistrement ; ce
contrat est annulé ultérieurement en vertu d’un jugement de première instance prononcé
le 17 Février 2010 et est notifié par l’une des parties à la date du 8 juin 2010 ; à
l’expiration du délai de 20 jours sans faire l’objet d’ appel, ce jugement passe en la
force de la chose jugée le 29 juin 2010.
Dans ce cas, et en vertu des dispositions du paragraphe II de l’article 74 du code des
droits d’enregistrement et de timbre, les droits d’enregistrement perçus à l’occasion de
l’enregistrement de ce contrat de vente annulé sont restituables dans un délai de trois
ans du 29 juin 2010 au 29 juin 2013.
sommes ont été payées c'est-à-dire que la demande de restitution doit être déposée à
l’administration fiscale, au plus tard, le 4 décembre 2015.
République Tunisienne
Ministère des Finances
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34 2.3. Les sociétés soumises légalement à l’audit d’un commissaire aux comptes:
L’article 13 du code des sociétés commerciales impose à toutes les sociétés
commerciales de désigner un commissaire aux comptes. Toutefois, les sociétés
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commerciales autres que les sociétés par actions, sont dispensées de la désignation d’un
commissaire aux comptes :
- au titre du premier exercice comptable de leur activité,
- si elles ne remplissent pas deux des limites chiffrées relatives au total du bilan, au
total des produits hors taxes et au nombre moyen des employés
- ou si elles ne remplissent plus durant les deux derniers exercices comptables du
mandat du commissaire aux comptes deux des limites chiffrées susvisées.
Les limites chiffrées en question sont fixées par le décret n° 2006-1546 du 6 juin 2006
comme suit : - total du bilan : 100 milles dinars
- total des produits hors taxes : 300 milles dinars
- nombre moyen des employés : 10 employés.
2.4. Taux de restitution
en matière de TVA :
1. La restitution peut être de 100% du montant du crédit restituable, elle se fait en bloc
pour les crédits provenant de l'exportation et ceux dont la restitution doit intervenir
dans les 30 jours;
2. La restitution en cas de cessation d'activité s'effectue sans avance.
3. La restitution qui doit intervenir dans les 60 jours ou de 120 jours : le crédit de la
TVA provenant pour les opérations courantes est restituable avec une avance de :
15% (délai de restitution :120 jours)
50% (délai de restitution :60 jours) si la société est soumise légalement à
l’audit d’un commissaire aux comptes avec certification des comptes sans
réserves touchant à l’assiette de l’impôt.
Le reliquat est restitué après vérification approfondie.
4. La restitution peut être de 100% du montant du crédit restituable pour le crédit de la
TVA provenant pour les opérations courantes pour les sociétés qui sont soumises
légalement à l’audit d’un commissaire aux comptes relevant de la DGE en vertu de la
législation en vigueur avec certification des comptes sans réserves touchant à l’assiette
de l’impôt et ce, à condition de joindre à la demande de restitution du crédit de la
TVA un rapport spécial du commissaire aux comptes relatif à l’audit du crédit objet de
la demande de restitution et ce à partir de l'année 2015.
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Pour le bénéfice de ce régime, l'entreprise concernée est tenue de déposer une demande
à cet effet auprès du dervice fiscal compétent dans un délai ne dépassant pas le 31
janvier 2016.
Le régime de restitution automatique et instatanée est applicable pour une année. Il est
possible d'abondonner ce régime au cours de la meme année et de revenir au régime
applicable avant la date de l'adhésion par le biais d'une demande déposée à cet effet
auprès du service fiscal compétent avant la fin de l'année selon un modèle établi par
l'administration fiscale.
DEUXIEME PARTIE :
Les procédures de vérification et de taxation d'office
Chapitre 1
Procédures de notification en matière fiscale au sein du CDPF
Selon l'article 10 du CDPF "Les demandes et significations de l'administration
fiscale devant recevoir une réponse dans un délai déterminé, peuvent être
notifiées au moyen de ses agents, des huissiers-notaires, des huissiers du Trésor
ou par lettre recommandée avec accusé de réception.
La notification obéit aux dispositions du code de procédure civile et
37 commerciale "
I. Les documents qui doivent être notifiés selon les dispositions
de l'art 10 du CDPF
A- au cours des différentes étapes de vérification
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Les huissiers-notaires,
les huissiers du Trésor.
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F- si le requis avait quitté son domicile et son nouveau domicile est inconnu:
Selon l'article 10 du code de procédure civile et commerciale "… un
exemplaire de l'exploit est déposé dans une enveloppe scellée ne portant que les
nom, prénom et adresse du requis auprès du greffe du tribunal cantonal, de
l'Omda de la localité ou du poste de police ou de garde nationale du dernier
domicile connu."
G- si le domicile du requis est inconnu
Selon l'article 10 du code de procédure civile et commerciale "… deux
exemplaires de l'exploit sont affichés, l'un au tribunal saisi et l'autre au siège du
gouvernorat du lieu du tribunal."
IV REGLE GENERALE
D'après les dispositions des articles 140, 141 et 143 du COC « le jour à partir duquel
on commence à compter n’est pas compris dans le terme. Le terme calculé par nombre
de jours expire avec la fin du dernier jour du terme ». ». Ainsi, le jour de la notification
n’est pas compris dans le délai de réponse. Et si le dernier jour coïncide avec un jour
férié, le délai est prorogé jusqu’au premier jour ouvrable qui suit.
On entend par mois, un délai de trente jours entiers .
41
Chapitre 2 : Les procédures de vérification fiscale
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a- des éléments qui figurent dans les déclarations, actes et écrits et tous documents et
renseignements dont dispose l’administration, qui couvre notamment :
Les renseignements contenus dans les déclarations et documents déposés par les
tiers conformément à la législation fiscale dont notamment ceux contenus dans la
déclaration d’employeur prévue par l’article 55 du code de l’IRPP et de l’IS tels
que les informations relatives aux honoraires, commissions, courtages, loyers,
rémunérations des activités BNC, jetons de présence et plus-values immobilières,
Les renseignements contenus dans les actes, écrits et déclarations présentés à la
formalité de l’enregistrement,
Les renseignements obtenus par l’administration fiscale dans le cadre du droit de
communication prévu par l’article 16 du CDPF à condition que ces
renseignements soient demandés dans un cadre général et sans viser une ou
plusieurs personnes nommément désignées, ceci concerne notamment les :
renseignements contenus dans les listes nominatives des clients et
fournisseurs,
renseignements relatifs aux marchés publics pour construction,
réparation, entretien, fourniture, services et autres objets mobiliers,
renseignements communiqués par le ministère public à l’administration
fiscale en application des dispositions de l’article 18 dudit code et
présumant une fraude fiscale ou tout autre agissement ayant pour but de
frauder l’impôt ou de compromettre son paiement qu’il s’agisse d’une
instance civile, commerciale ou d’une instance pénale.
b- des résultats des visites sur place des personnes physiques soumises au régime
forfaitaire dans la catégorie de revenus BIC:
L’administration fiscale peut utiliser, dans le cadre de la vérification préliminaire des
déclarations déposées par ces personnes, les résultats des visites sur place des locaux
professionnels et des entrepôts qui en dépendent, conformément aux dispositions de
l’article 8 du CDPF. Ceci concerne les constatations matérielles des éléments relatifs à
l’exercice de l’activité tels que les stocks, le nombre d’employés et les moyens
d’exploitation.
42
c- du droit de communication prévu par l'article 17 du CDPF (apport LF2017)
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d- de l'évaluation forfaitaire des revenus des contribuables basées sur les articles
42 et 43 du code de l’IRPP et de l’IS. (apport LF2017)
1.2. La vérification préliminaire peut porter sur un ou plusieurs impôts et sur une ou
plusieurs déclarations et ce dans la limite des délais de prescription.
1.3. La vérification préliminaire n’est pas subordonnée à la notification d’un préavis au
contribuable.
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2.2. La vérification approfondie peut porter sur toute la situation fiscale du contribuable
c’est-à-dire tous les impôts dont il est redevable et non prescrits comme elle peut porter
sur une partie de cette situation c’est-à-dire un ou plusieurs impôts ou une ou plusieurs
périodes.
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2.5.2. La vérification approfondie se déroule, dans les autres cas, dans les bureaux de
l’administration fiscale.
2.5. Au cas où la vérification fiscale est effectuée dans les bureaux de l’administration
fiscale, les échanges des documents et registres entre celle-ci et le contribuable doivent
se faire contre récépissés.
2.6.1. Droit du contribuable de se faire assister par une personne de son choix
Le contribuable peut, durant le déroulement de la vérification approfondie, se faire
45 assister par une personne de son choix (un de ses salariés, un conseil fiscal, un
exploitant d’un bureau d’encadrement et d’assistance fiscales, un avocat etc.) ou de se
faire représenter à cet effet par un mandataire conformément à la loi, choisi parmi les
personnes non frappes par une interdiction ou une incompatibilité légale.
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47 ___________________________________
.اﻟﺘﻨﺼﻴﺺ ﺣﺴﺐ اﻟﺤﺎﻟﺔ ﻋﻠﻰ اﻟﺘﺎرﻳﺦ اﻟﻤﻀﻤﻦ ﺑﺎﻹﻋﻼم أو اﻟﺘﺎرﻳﺦ اﻟﻤﻌﺎﻳﻦ ﺑﻤﺤﻀﺮ ﺑﺪء اﻟﻤﺮاﺟﻌﺔ ﻓﻲ ﺻﻮرة ﺗﺄﺟﻴﻠﻬﺎ-1
اﻟﺘﻨﺼﻴﺺ ﻋﻠﻰ اﻟﻮﺛﺎﺋﻖ اﻟﻨﺎﻗﺼﺔ إذا ﺗﻢ ﺗﻘﺪﻳﻢ ﺟﺰء ﻣﻦ اﻟﻤﺤﺎﺳﺒﺔ-2
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Toutefois il y a lieu à préciser que ces dispositions ne s’appliquent pas dans les cas
suivants :
lorsque la comptabilité est déposée auprès :
- des tribunaux,
- du ministère public,
- des organismes de contrôle publics ( cour des comptes, contrôle général des
finances, douane, CNSS, inspection du travail….),
- des experts chargés conformément à la loi.
en cas de force majeure prouvée conformément aux dispositions de l’article
283 du COC : ce sont les cas où la cause est imprévisible, inévitable et
extérieure conformément
en présence d’un autre empêchement légal.
2.6.5. Se faire assister par les agents publics ou par les experts privés
Les agents de l’administration fiscale peuvent, dans le cadre de la vérification
approfondie, se faire assister par les agents de l’Etat et des établissements publics ou
par des experts privés non concurrents au contribuable telle que l’assistance par des
experts en informatique, en comptabilité, dans les domaines des finances, de
l’immobilier, de production des hydrocarbures ou dans le secteur des assurances ...
Le recours à l’assistance des agents ou des experts sus-cités est subordonné à
l’obtention d’une habilitation spéciale par le Ministre des Finances ou par la personne
déléguée par le Ministre des Finances à cet effet.
2.8.3. Ne sont pas pris en compte pour le calcul de la durée effective de la vérification
49 approfondie :
1- les périodes d’interruption de la vérification ayant fait l’objet de
correspondances entre le contribuable et l’administration fiscale.
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• l’identité du contribuable,
• la nature de la vérification (préliminaire ou approfondie) ,
• les impôts et les périodes concernés par la vérification ,
• les chefs de redressements dégagés par la vérification (les erreurs relatives à
l’assiette de l’impôt, à ses taux ou à sa liquidation et leurs justifications telles que
la référence légale ou la référence des opérations objet du redressement…) ,
• la méthode retenue pour l’établissement des nouvelles bases d’imposition (les
moyens de preuve retenus et la méthode de liquidation de l’impôt exigible) ,
• le montant de l’impôt exigible ,
• le montant des pénalités exigibles ,
• les rectifications portant sur le crédit d’impôt, le report déficitaire ou les
amortissements régulièrement différés.
• l’invitation du contribuable à formuler ses observations, oppositions et réserves
relatives aux résultats de la vérification dans un délai maximum de 45 jours à
compter de la date de la notification de ces résultats.
La notification des résultats de la vérification au contribuable doit être effectuée par les
moyens prévues par l'article 10 du CDPF
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mandataire, conformément à la loi, choisi parmi les personnes non frappées par une
interdiction ou une incompatibilité légale.
Les résultats de la vérification fiscale notifiés au contribuable sont, dans la plupart des
cas, définitifs. Toutefois, l’administration fiscale peut procéder au rehaussement ou à la
réduction des résultats de la vérification fiscale dans les cas suivants :
pour réparer des erreurs matérielles contenues dans la notification des résultats de
la vérification ou dans l’arrêté de taxation d’office telles que l’application d’un
taux d’imposition erroné ou la commission d’erreurs dans la liquidation de
l’impôt.
pour tenir compte des justifications présentées par le contribuable.
disposition de renseignements relatifs à l’assiette de l’impôt ou à sa liquidation et
dont l’administration fiscale n’a pas eu connaissance précédemment telles que
l’obtention de renseignements relatifs à l’accroissement du patrimoine du
contribuable ou au titre de ses achats ou ventes qui sont ni comptabilisés ni
déclarés ou lorsque le contribuable présente des justifications qui n’ont pas été
53 prises en compte au niveau des résultats de la vérification ou de l’ATO.
Le rehaussement des résultats de la vérification objet de litige auprès des tribunaux
compétents, s’effectue indépendamment des délais de prescription et s’effectue dans les
limites de ces délais dans les autres cas.
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----------------------------------------------------------------------------------------
ذ = ھ>ه ا ;. 6- & 6-O ......... 1 6 - 1ي ھ>ه اC
55
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1) La taxation d’office dans les cas qui nécessitent une mise en demeure du
contribuable :
- 50 dinars pour les personnes physiques soumises à l’IR au titre des BIC selon le
régime forfaitaire,
- 25 dinars dans les autres cas.
Le MI dû prévu par les articles 44, 44 ter et 49 du code de l’IRPP et de l’IS, est fixé
comme suit:
- 500 D pour les sociétés non soumises à l’IS au taux de 10%.
- 300 D pour les sociétés qui sont soumises à l’IS au taux de 10% ou pour les
sociétés dont le CA réalisé de la commercialisation de produits ou de services soumis
au régime de l’homologation administrative des prix dont la marge bénéficiaire brute
ne dépasse pas 6% conformément à la législation et aux réglementations en vigueur .
- 300D pour les PP soumises à l’IR selon le régime réel au titre des BIC et BNC.
- 200 D pour les PP soumises à l’IR selon le régime réel au titre des BIC et BNC
pour le chiffre d’affaires ou des recettes provenant de l’exportation au sens de la
législation fiscale en vigueur … ou réalisé de la commercialisation de produits ou de
services soumis au régime de l’homologation administrative des prix et dont la
marge bénéficiaire brute ne dépasse pas 6% conformément à la législation et aux
réglementations en vigueur,
- 75 pour les PP soumises au régime forfaitaire au titre des BIC pour les entreprises
implantées en dehors des zones communale
-150 D pour les PP soumises au régime forfaitaire au titre des BIC dans les zones
communales ,
- 25 D par déclaration dans les autres cas. Par « autres cas » on désigne les
déclarations devant être souscrites par les personnes non soumises à l’obligation de
dépôt de la déclaration d’existence ( agriculteurs, salariés, pensionnés…).
L’expression « déclaration fiscale » désigne, dans les nouvelles dispositions, tous les
impôts qui doivent être déclarés au sein d’un même document et à la même échéance
dont notamment :
Déclaration mensuelle des impôts ( TVA, RS, TFP…),
Déclaration annuelle de l’impôt,
Déclaration des acomptes provisionnels,
Actes, écrits et mutations soumis obligatoirement à la formalité de
l’enregistrement.
57 Le montant en principal de l'impôt établi d'office ne peut être inférieur au minimum par
déclaration fixé par type de contribuable. Le montant minimum n'est pas susceptible de
restitution. Il est toutefois déductible si le contribuable fera l'objet d'une vérification
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TROISIEME PARTIE :
Contentieux de l'impôt et les procédures d'encadrement de l'action
de l'administration fiscale et de l'administration du recouvrement
Chapitre 1
L'opposition à la taxation d’office, le contentieux de l’impôt
devant les juridictions de fond
Les dispositions des articles 53 à 68 du CDPF fixent les procédures de recours en
matière de contentieux de l’assiette de l’impôt devant les tribunaux de l’ordre
judiciaire.
I. Le champ d'application du contentieux de l'assiette de l’impôt
Le contentieux de l'assiette couvre les recours visés à l'article 54 du CDPF et relatifs à
l'impôt en principal et aux pénaltiés administratives prévues par les articles 81 à 86 du
CDPF:
3) La compétence territoriale
Le recours est porté devant le tribunal de première instance dans la circonscription de
laquelle se trouve le service de l’administration fiscale en charge du dossier. Ce service
est celui qui a effectué l’opération de vérification et la taxation, il peut être le centre
régional du contrôle des impôts ou l'unité de contrôle national et des enquêtes fiscales.
65
4) Les procédures de recours
a) Les personnes habilitées à l’exercice de l’action
Le tribunal de première instance TPI est saisi par une requête écrite établie par le
contribuable ou par un mandataire désigné à cet effet. Le ministère d’avocat est
obligatoire lorsque le montant est supérieur à 25000 D. Le contribuable peut se faire
assister par une personne de son choix comme le conseil fiscal ou son salarié ou toute
personne ayant capacité pour représenter le contribuable en justice.
Tout mandataire désigné à l’exception de l’avocat doit avoir, pour représenter le
contribuable en justice, un mandat écrit.
b) Les mentions obligatoires de la requête introductive d’instance
La requête introductive d’instance comprend des mentions obligatoires prévues par
l’article 70 du code de procédure civile et commerciale relatives :
- au prénom, nom, profession, domicile et qualité du demandeur,
- au service fiscal chargé de l’affaire,
- à l’exposé des faits, les moyens de preuve, les présentations du demandeur et le
fondement juridique sur lequel repose la demande, le tribunal qui doit connaître de cette
demande ainsi que l’an, le mois, le jour et l’heure de la comparution ,
- à l’invitation du service de l’administration fiscale à présenter ses conclusions en
réponse accompagnées des moyens de preuve à l’audience fixée pour l’affaire, et que
faute de se faire le tribunal poursuit l’examen de l’affaire au vu du dossier.
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Ainsi et en matière de contentieux fiscal, les moyens de preuve admis sont l’aveu des
parties, la preuve littérale ou écrite et les présomptions de droit et de fait.
e- Charge de la preuve
La charge de la preuve qui incombe à l’administration consiste en: la motivation
de l'ATO, au retrait du régime forfaitaire et au refus de restitution des sommes
perçues en trop. Cette motivation consiste en la présentation des dispositions légales
et réelles sur lesquelles est fondé l’arrêté. A défaut, l’arrêté est susceptible de rejet.
La charge de la preuve qui incombe au contribuable consiste en la présentation
de la preuve de l’exagération de son imposition, de la sincérité de ses déclarations et
de la véracité de ses ressources.
f- Cas où le recours à l’expertise est obligatoire
Le tribunal ordonne d’office une expertise si le litige est relatif à l’évaluation de la
valeur des immeubles, des droits immobiliers et des fonds de commerce en matière de :
droits d’enregistrement ou ;
d’impôt sur le revenu au titre de la plus-value immobilière.
Le tribunal peut ordonner le recours à une expertise judiciaire même en dehors des
litiges relatifs aux droits d’enregistrement et d’impôt sur le revenu au titre de la plus-
value immobilière, et ce conformément aux dispositions du code de procédure civile et
commerciale.
Les experts sont tenus de:
déposer les rapports auprès du greffe du tribunal et,
de délivrer directement, contre récépissé ou par huissiers notaires, copies de ces
rapports aux services fiscaux en charge du dossier et au contribuable et ce durant
les 48heures à compter de la date du dépôt au greffe du tribunal .
L'opération de liquidation doit être séparée des opérations d'expertise portant sur le
fond du litige fiscal.
68 La phase judiciaire se termine par la prononciation d’un jugement de première instance.
Selon l'article 123 du code de procédure civile et commerciale, tout jugement doit
contenir des indications sur le tribunal qui l'a rendu, les noms et prénoms et qualités et
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domicile des parties, l'objet du litige, le résumé des dires des parties les rectifications
relatives au crédit d'impôt, au report déficitaire et aux amortissements différés...
6) Les effets du jugement de première instance
a) Pour les jugements relatifs à la taxation d’office
Si le jugement de première instance porte des montants supérieurs ou égaux à
ceux perçus en vertu de l’arrêté de taxation d’office, il est exécutoire nonobstant
les actions en opposition y afférentes.
Si l’arrêté de taxation d’office a fait l’objet d’une suspension d’exécution par le
paiement de 10% du principal de l’impôt dû ou la production d’une caution
bancaire de 15% du montant de l’impôt en principal, l’effet de la suspension de
l’exécution s’expire dès la prononciation du jugement de première instance, ce
qui suppose la poursuite du recouvrement dans la limite du montant prévu par le
jugement de première instance.
Si le jugement de première instance comporte des montants inférieurs à ceux
recouvrés en vertu de l’arrêté de taxation d’office, c’est-à-dire que
l’administration devient redevable au contribuable de la différence entre les
montants recouvrés et les montants portés au jugement, l’exécution du
jugement de première instance est alors suspendue.
Dans le cas où ce jugement de première instance est porté devant la cour
d’appel, son exécution est suspendue et le contribuable ne peut se faire restituer
la différence entre les montants recouvrés en vertu de l’arrêté de taxation d’office
et les montants portés dans le jugement de première instance que par le biais d’un
jugement passé en la force de la chose jugée.
Dans le cas où ce jugement de première instance n’a pas fait l’objet d’appel, il
passe en la force de la chose jugée et devient exécutoire dans tous les cas.
1) Le délai d’appel
- l’appel interjeté contre le jugement de première instance est formulé dans un délai de
30 jours à compter de la date de la signification du jugement.
Ce délai s’applique en même temps à l’égard de l’administration qu’à l’égard du
contribuable selon que l’une ou l’autre des parties a signifié le jugement.
- le délai d’appel est interrompu si le condamné décède au cours de ce délai ; le
jugement est alors notifié une nouvelle fois aux héritiers et le délai d’appel commence
pour ceux-ci à compter de la date de signification du jugement.
2) Le tribunal compétent
L’appel est interjeté devant la cour d’appel dans la circonscription de laquelle se situe
le TPI. A titre d’exemple, si le jugement de première instance a été rendu par le tribunal
de première instance de Siliana, son appel est formulé devant la cour d’appel du Kef,
étant donné qu’il n’existe pas de cour d’appel à Siliana.
L’appelant doit aussi adresser à l’intimé une copie de la requête d’appel et une
copie du mémoire des moyens d’appel accompagnées de l’acte d’assignation.
L’acte d’assignation contient obligatoirement mention à l’intimé de devoir
présenter ses moyens de défense au plus tard le jour de l’audience.
La signification est faite par huissier-notaire si le contribuable est l’appelant.
Dans le cas où l’administration est l’appelant les significations peuvent être notifiées au
moyen de ses agents, des officiers des services financiers ou des huissiers-notaires.
d) Les cas de nullité de l’assignation à l’audience et régularisation de la nullité
Il est appliqué en matière de nullité relative à l’assignation à l’audience ainsi que la
régularisation de cette nullité les mêmes dispositions appliquées pendant la phase de
première instance.
4) Les procédures de déroulement du recours en appel
L’appelant doit, 7 jours au moins avant la date de l’audience, communiquer au greffe
du tribunal :
- l’original du mémoire d’appel
- une copie du procès verbal d'assignation de la partie adverse
- une copie du jugement de première instance attaqué
- une copie du procès verbal de notification du jugement de première instance
- les moyens de preuve
- un bordereau en double exemplaire détaillant les moyens de preuve.
La non communication de l’un de ces documents engendre la déchéance de l’appel
pour la forme car la communication de ces documents est une procédure fondamentale
non susceptible de correction même en la présence de l’intimé.
L’intimé doit, après avoir reçu la signification, présenter ses réponses sur les moyens
d’appel ainsi que les preuves à l’appui au plus tard le jour de l’audience.
Le tribunal poursuit l’examen de l’affaire et statue au vu des pièces du dossier même en
cas où l’intimé ne répond pas aux moyens d’appel.
Les procédures appliquées pendant la phase de première instance et prévues par les
dispositions des articles 56, 57 et 58 et de 63 à 66 du CDPF s’appliquent aux recours
d’appel. Ces procédures sont relatives aux :
- personnes habilitées à poursuivre le déroulement des instances,
- la notification des ajournements et significations par les services de l’administration
fiscale,
- les audiences sont à huit clos,
- les conditions de joindre des renseignements relatifs à des personnes non parties au
procès au dossier de l’affaire,
- les moyens de preuve retenus en matière de contentieux fiscal,
- la charge de la preuve qui incombe à l’administration et au contribuable
- les personnes par lesquelles le tribunal peut se faire assister pour établir une nouvelle
liquidation de l’impôt afin de statuer sur l’affaire.
71 Selon les dispositions de l'article 65 bis (nouveau) du CDPF, il est permis la résolution
à l'amiable des litiges fiscaux , et ce, à n'importe quel stade de la procédure ( 1ère
instance et appel ) sous réserve d'apporter la preuve d'un acquiescement entre
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V. EFFET DE L'ARRET
L'arrêt rendu par la chambre de cassation est exécutoire, même à l’égard de
l'administration, s'il a la force de la chose jugée.
L'arrêt de la chambre de cassation a la force de la chose jugée dans les cas suivants:
- si la demande en cassation a été rejetée sur la forme ou sur le fond
- si l'arrêt attaqué a été cassé sans renvoi,
- avec le prononcé d'un arrêt après pourvoi en cassation pour la deuxième fois.C'est le
cas où le tribunal de renvoi statue contrairement à la première chambre de cassation qui
a statué au fond, et la chambre de cassation en charge de l'examen du recours pour la
deuxième fois a cassé l'arrêt attaqué de nouveau. Dans ce cas, la chambre de cassation
statue au fond du litige d'une manière définitive et son arrêt passe alors en la force de la
chose jugée.
Chapitre 3 : la compétence du juge de l’impôt.
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Chapitre 4
Brigade des Investigations et de la Lutte contre l’Evasion Fiscale
(Apport LF2017)
Art. 80 bis - Est créé, à la direction générale des impôts, un corps spécial dénommé
"Brigade des Investigations et de la Lutte contre l’Evasion Fiscale" exerçant ses
attributions sous l’autorité des procureurs généraux près des cours d’appel. Est attribué
aux agents de la BILEF le droit de s'autosaisir des investigations sur les délits fiscaux.
Le statut de ce corps est fixé par décret gouvernemental.
Article 80 ter - Sans préjudice des prérogatives attribuées aux services fiscaux dans la
constatation et la poursuite des infractions fiscales pénales, les agents de la BILEF
procèdent à la recherche des infractions fiscales pénales et à la collecte de ses preuves
sur tout le territoire tunisien, tant qu’une décision d'ouvrir une information n'est pas
encore prise.
Les agents de la BILEF établissent également des rapports sur les infractions fiscales
pénales pour lesquelles les procureurs de la République ont ouvert une information et
exécutent les actes d’instruction requis par les juges d’instruction.
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investigations dont ils se sont saisis ou dont ils ont été chargés par les autorités
concernées.
Article 80 quinquies - Les agents de la BILEF, munis de leurs cartes professionnelles,
ont le droit de contrôler les marchandises transportées sur la voie publique, de fouiller
les véhicules utilisés dans leur transport et de vérifier les pièces d’identité des
personnes qui sont à leur bord et leurs effets. Les conducteurs de ces véhicules sont
tenus d’obéir à leurs injonctions.
Article 80 septies - Les juges d’instruction peuvent charger les agents de la BILEF de
réaliser les actes d'instruction portant sur des infractions fiscales pénales passibles
d’une peine corporelle, et ce, par voie de commissions rogatoires.
Chapitre 5
Procédures d’encadrement de l’action de l’administration
fiscale et de l’administration du recouvrement
I- LE MEDIATEUR FISCAL
Article 113
Il est créé auprès du ministre des finances un médiateur fiscal.
Le médiateur fiscal examine les requêtes individuelles des personnes physiques et des
personnes morales relatives aux difficultés qu’elles rencontrent dans leurs relations
avec l’administration fiscale ou avec l’administration du recouvrement et fait de son
mieux pour aplanir ces difficultés et ce à l’exception des requêtes relatives à
l’imposition ou au titre desquelles une décision juridictionnelle est prononcée.
Le médiateur fiscal exerce sa mission en toute indépendance à l’égard de
l’administration fiscale et de l’administration du recouvrement.
Les requêtes présentées au médiateur fiscal doivent être précédées des démarches
administratives préalables ; ces requêtes doivent être motivées et appuyées des pièces
79 justificatives des doléances.
Article 114
Le médiateur fiscal est nommé par décret pour une période de trois ans renouvelable.
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Article 115
Le médiateur fiscal peut recourir à l’administration fiscale et à l’administration du
recouvrement pour instruire les requêtes qui lui sont présentées comme il peut
demander, à ces administrations, des éclaircissements à cet effet ; ces administrations
doivent lui prêter aide et assistance avec la diligence requise.
Lorsqu’ une requête présentée au médiateur fiscal lui paraît fondée, celui-ci peut
formuler des recommandations à l’administration concernée pour traiter la question
posée par la requête. Cette administration doit l’informer des suites réservées à ses
démarches.
Lorsque l’administration entend maintenir sa position portée à la connaissance du
requérant, le médiateur fiscal peut porter l’affaire, à l’appréciation du ministre des
finances, munie de ses propositions.
Article 116
Le médiateur fiscal remet au ministre des finances un rapport annuel sur son activité
dans lequel il consigne ses propositions et recommandations pour promouvoir la qualité
des prestations de l’administration fiscale et de l’administration du recouvrement et
renforcer la conciliation avec les contribuables.
II- COMMISSIONS DE CONCILIATION
Les « commission d'encadrement du contrôle fiscal » ont été supprimées en vertu de
la loi de finances complémentaire pour la gestion de l'année 2012, puis recréés par la
loi de finances 2017.
Article 119 - Il est créé, au niveau de chaque centre régional de contrôle des impôts,
une ou plusieurs commissions désignée(s) par " commission régionale de conciliation
" chargée d’émettre son avis sur les dossiers des vérifications fiscales préliminaires ou
approfondies et ce avant l’établissement de l’arrêté de taxation d’office.
Article 122 - Les commissions de conciliation sont chargées des dossiers des
vérifications fiscales préliminaires ou approfondies, à l’initiative du service de
l’administration fiscale, après l’achèvement des procédures prévues par les articles 44
et 44 bis du CDPF ou à la demande écrite et motivée, présentée par le contribuable au
service compétent de l’administration fiscale, contre décharge,ou par lettre
recommandée avec accusé de réception et ce dans un délai n’excédant pas le délai fixé
par le deuxième paragraphe de l’article 44 bis du présent code lorsqu’il envisage
d’enrôler devant la commission pour statuer sur les résultats de la vérification fiscale
qu’il conteste en indiquant sur la même demande sa volonté de se présenter à la
commission ou de se faire représenter conformément à la loi .
Les modalités de fonctionnement des commissions de conciliation sont fixées par arrêté
du ministre chargé des finances.
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Article 126 - Les membres des commissions de conciliation sont tenus au respect du
secret professionnel au titre des renseignements et des données dont ils ont pris
connaissance à l’occasion de l’examen des dossiers soumis à la commission et ils sont,
à cet effet, tenus des mêmes obligations mises à la charge des agents de
l’administration fiscale.
Article 127
Est créé auprès du ministre des finances une commission consultative désignée par
" commission de réexamen des arrêtés de taxation d’office ".
Cette commission émet son avis sur les requêtes des contribuables par lesquelles ils
demandent le réexamen des ATO pour lesquels:
aucun jugement statuant sur le fond n’est prononcé, en raison de:
l’expiration du délai de recours prévus par l’article 55 du présent code ou,
en raison du rejet du recours pour un motif de forme,
et ce à condition que la requête de réexamen soit présentée avant l’expiration de
la cinquième année suivant celle au cours de laquelle l’arrêté est notifié au
contribuable.
L’administration fiscale peut, à son initiative, saisir la commission des arrêtés de
taxation d’office visés par le présent article.
Article 128
La commission de réexamen des ATO est composée comme suit :
- un conseiller du Tribunal Administratif : président,
- le conseiller juridique du ministère des finances,
- deux fonctionnaires du ministère des finances ayant au moins la fonction de directeur
d’administration centrale ou une fonction équivalente,
- deux représentants de l’Ordre des Experts Comptables de Tunisie.
Les membres de la commission sont désignés par arrêté du ministre des finances, la
désignation des experts comptables est faite pour une période de 3ans non
renouvelable. Le président de la commission peut inviter toute personne dont il juge sa
présence utile, à prendre part aux travaux de la commission, à titre consultatif.
Article 129
Les requêtes relatives au réexamen des ATO … sont présentées au ministre des
finances au moyen d’une demande écrite motivée et accompagnée des moyens de
preuve et des justifications appuyant la requête.
Article 130
83 La commission de réexamen des ATO peut convoquer le contribuable pour audition. Le
contribuable peut se faire assister par une personne de son choix ou se faire représenter,
à cet effet, par un mandataire conformément à la loi.
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Article 131
Le ministre des finances ou le directeur général des impôts, par délégation du ministre
des finances, peut prononcer la révision ou le retrait de l’arrêté de taxation d’office au
moyen d’une décision et ce sur avis de la commission de réexamen des arrêtés de
taxation d’office. Dans ce cas, le contribuable en est informé.
Article 132
… les décisions de retrait ou de révision des ATO prévues par l’article 131 du présent
code ne peuvent faire l’objet ni d’opposition ni de recours.
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Selon les dispositions de l'article 47 du CDPF , la taxation au titre des amendes fiscales
administratives prévues par les articles 84 ter et 84 sexies du CDPF est établie lorsque
le contribuable ne procède pas à la régularisation de sa situation dans un délai de 30
jours à compter de la date de sa mise en demeure conformément aux procédures
prévues par l’article 10 du CDPF.
La mise en demeure n’est pas exigée en cas de taxation au titre des amendes fiscales
administratives prévues par les articles 84 bis, 84 quater, 84 quinquies, 84 septies et
85 du CDPF.
1. La pénalité pour non apurement des bons de commande pour les sociétés
bénéficiaires d'une autorisation générale ( art 84 ter du CDPF ) :
Tout bénéficiaire du régime de suspension de la TVA qui n’aura pas procédé à
l’apurement des bons de commande visés par les services du contrôle fiscal
conformément à la réglementation en vigueur est puni d’une amende fiscale
administrative d’un montant de 2000 dinars au titre de chaque bon de commande non
apuré ou non présenté, et ce, pour les cinq premiers bons de commande. Pour le reliquat
des bons de commande, l’amende est relevée à 5000 dinars au titre de chaque bon de
commande non apuré ou non présenté.
2. La pénalité pour non déclaration des montants perçus qui dépassent 5 000
D dans la déclaration d'employeur (art 84 quarter du CDPF )
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Le droit des services fiscaux de taxation au titre des amendes administratives prévues
par les articles de 84 bis à 85 du CDPF se prescrit à l’expiration de la quatrième
année suivant celle au cours de laquelle l’infraction passible de l’application de
l’amende a été commise.
La prescription est interrompue par :
86
la notification au contrevenant de la mise en demeure prévue par le troisième
paragraphe de l’article 47 du CDPF pour les sanctions fiscales administratives
soumises à une mise en demeure prévues par les articles 84 ter et 84 sexies,ou
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Une PP exerçant une activité industrielle ait déposé spontanément le 14 juin 2008 sa
déclaration mensuelle de la TVA relative au mois de mars 2008 qui comporte un impôt
dû d’un montant de 83.200D. Dans ce cas la pénalité de retard est liquidée comme suit :
Calcul de la période de retard
Date d’expiration du délai légal pour le dépôt de la déclaration mensuelle au titre du
mois de mars 2008 : 15 avril 2008.
La période de retard est décomptée comme suit :
du 16 au 30 avril 2008 : 15 jours
du 1er au 31 mai 2008 : 1 mois
du 1er au 30 juin 2008 : 1 mois
Total : 2 mois et 15 jours
La pénalité de retard est alors liquidée comme suit :83.200D x 0,5% x 3 = 1.248D
Exemple n°2 : Minimum de pénalité de retard
Une PP ait déposé ses déclarations mensuelles au titre de la TVA, la RS, la TFP, la
TCL et la contribution au FOPROLOS après trois jours de l’expiration du délai légal.
Supposons également que le montant de la pénalité de retard liquidée au taux de 0,5%
par mois ou fraction de mois soit fixé à 250D pour la TVA, et à des montants inférieurs
à 5D pour les autres cas.
Dans ce cas, les pénalités de retard dues au titre des droits et taxes susvisés sont
liquidées comme suit :
- la taxe sur la valeur ajoutée : 250D
- la taxe de formation professionnelle : 5D
- la taxe sur les établissements à caractère industriel, commercial ou professionnel : 5D
- la contribution au FOPROLOS 5D
- la retenue à la source 5D
TOTAL 270D
2.3. La pénalité de retard due suite à l’intervention des services du contrôle fiscal
La pénalité de retard dans le paiement de l’impôt est liquidée, en cas de constatation du
retard par les services de l’administration fiscale, au taux de 0.625% ou de 1,25%
selon le cas.
La constatation du retard s’effectue dans le cadre de :
- la notification des résultats de la vérification fiscale préliminaire ou approfondie,
- la reconnaissance de dette en cas de régularisation d’une situation fiscale (défaut,
minoration de valeur, erreur matérielle,…) ;
- ou la notification de l’arrêté de taxation d’office établi en l’absence de la notification
des résultats de la vérification fiscale, et ce, en cas de défaut de déclaration et de non
régularisation par le contribuable de sa situation fiscale dans les trente jours qui suivent
la date de sa mise en demeure.
La pénalité de retard est calculée pour les revenus déterminés selon les dépenses
93 personnelles ostensibles et notoires et selon l’accroissement du patrimoine prévus par
l’article 36 du code de l’IR et de l’IS à partir du 1er janvier de l’année suivant celle de
l’accroissement du patrimoine.
2.3.1. Les cas d’application du taux de 0.625%
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Le taux de 0.625% par mois ou fraction de mois de retard est appliqué si les trois
conditions suivantes sont remplies :
- souscription d’une reconnaissance de dette,
- reconnaissance de dette avant l’expiration du délai d’opposition de 60 jours de la date
de notification de l’ATO,
- paiement de l’impôt exigible dans un délai de 30 jours à compter de la date de la
reconnaissance de dette .
2.3.2. Les cas d’application du taux de 1,25%
Le taux de 1,25% s’applique dans l’un des cas suivants :
- imposition dressée par les services de l’administration fiscale et pour laquelle il n y a
pas eu une reconnaissance de dette,
- paiement de l’impôt dû après l’expiration d’un délai de 30 jours à partir de la date de
la reconnaissance de dette.
2.3.3. Calcul de la période de retard
La période de retard est décomptée à partir du premier jour qui suit l’expiration du délai
légal de paiement de l’impôt jusqu’à la fin du mois au cours duquel a eu lieu :
- la notification des résultats de la vérification fiscale,
- la reconnaissance de dette,
- la notification de l’arrêté de taxation d’office établi en l’absence de la notification des
résultats de la vérification fiscale, et ce, en cas de défaut de déclaration et de non
régularisation par le contribuable de sa situation fiscale dans les 30 jours qui suivent la
date de sa mise en demeure.
Exemple : Liquidation de la pénalité de retard suite à l’intervention des services
de l’administration fiscale
Supposons qu’à la suite d’une vérification préliminaire de la déclaration déposée par
une personne physique,
les omissions suivantes aient été décelées :
- bénéfice commerciaux non déclarés : 120 000D
- dividendes non déclarés : 10 000D
Ainsi, la notification des résultats de la vérification notifiée à la personne concernée le
10 janvier 2004 a comporté les montants suivants :
1) L’impôt supplémentaire dû
- revenu déclaré : 170 000D
- revenu non déclaré
* bénéfices commerciaux 120 000D
* dividendes (exonérés) -
- revenu net global imposable 170 000D
- impôt dû (50 000D x 26,05% + 120 000D x 35% ) = 42 000 D
- impôt payé 22 000 D
Impôt restant à payer : 20 000D
94 2) Pénalité de retard due
- Période de retard : Du 26 mai 2003 au 31 janvier 2004 : 8 mois et 6 jours
a) Pénalité de retard au titre des revenus soumis à l’impôt
20 000D x 1,25% x 9 = 2 250 D
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b) sanction fiscale administrative pour revenus et bénéfices exonérés non déclarés dans
les délais légaux (art 85 du CDPF ) 10 000D x 1% = 100 D
2.5. Intérêt de restitution: ( l’article 34 du CDPF )
Le contribuable bénéficie d’un intérêt de restitution de 0, 5% par mois ou fraction de
mois au titre des sommes perçues en trop en vertu d’ATO. L’intérêt est liquidé à
compter de la date de recouvrement et jusqu’à la date de la décision de restitution.
2.6. Pénalité de restitution: ( l’article 32 du CDPF )
Au cas où un crédit de la TVA est indûment restitué, il y a lieu d’appliquer en sus de la
pénalité de retard exigible ,une pénalité de 0,5% par mois ou fraction de mois de la
date de la restitution et jusqu’à la fin du mois au cours duquel a eu lieu :
- le paiement de ces sommes
- ou la reconnaissance de la dette
- ou la notification des résultats de la vérification fiscale.
La LF2017 a ajouté une pénalité de restitution au taux de 100% du crédit de la TVA
indûment restitué provenant :
des opérations d’exportation de marchandises,
des services utilisés ou exploités hors de Tunisie
du régime de restitution automatique et instatanée instauré par la LF de l’année
2016 au profit des entreprises transparentes fiscalement pour l'année 2016.
L’article 81bis du CDPF (modifié par la LF2017) , a prévu une sanction fiscale
administrative perçue au titre de chaque déclaration fiscale déposée ou document
produit prescrit pour l’établissement ou le contrôle des impôts sans l’observation de la
législation en vigueur relative à la souscription et au dépôt des déclarations fiscales
entrainant un paiement de l’impot par les moyens électroniques fiables ou sur
supports magnétiques une amende calculée au taux de 0,1% du montant de l’impôt
exigible avec un minimum de 200 dinars et un maximum de 2000 dinars.
1. Montant de la pénalité
Toute personne qui n’a pas opéré la RS conformément à la législation fiscale ou qui l’a
opérée d’une manière insuffisante est tenue de payer une pénalité fiscale égale au
montant non retenu.
Cette pénalité est doublée en cas de récidive dans une période de deux ans.
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débiteur effectif. Ladite retenue est exigible dans ce cas selon la formule de prise en
charge de l’impôt suivante :
100 x Taux de la retenue à la source
100 – Taux de la retenue à la source
La pénalité prévue par l’article 83 du CDPF s’applique également aux taxes et
redevances suivantes du fait qu’elles sont soumises aux mêmes règles qu’en matière de
retenue à la source :
- la taxe sur les fruits et légumes,
- la taxe sur les tomates destinées à la transformation, et ce, à raison de la taxe due par
les producteurs de tomates
- la taxe sur les viandes……
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97 Le refus d'accéder les services les services fiscaux n’ont pas été autorisés à
fiscaux aux applications accéder aux programmes, systèmes,
informatiques visés au deuxième applications informatiques auxiliaires,
paragraphe de l’article 9 du fichiers et bases de données visés au 2ème
CDPF. parag de l’article 9 du CDPF ainsi que les
enregistrements et les traitements y afférents.
Est appliquée une amende de 1000 D à toute
personne qui ne respecte pas les dispositions
du dernier parag de l’article 9 du CDPF.
(apport LF2016 )
Les infractions relatives au droit de communication
passible d’une sanction allant de 100D à 20000D
100 Le refus de communication, aux agents de l’administration fiscale, pour
consultation sur place, de documents comptables et le refus des officiers
publics et des dépositaires d’archives et de titres publics de communiquer aux
agents de l’administration fiscale, pour consultation sur place, les documents
qu’ils détiennent ou des copies de ces documents.
100 La non communication des listes relatives aux opérations réalisées avec les
fournisseurs et clients ou la communication de renseignements inexacts ou
incomplets.
100 Le défaut de communication des renseignements relatifs aux marchés publics
ou la déclaration de données incomplètes ou inexactes.
100 Le défaut de communication par les établissements bancaires, postaux, les
intermédiaires en bourse et les compagnies d'assurance des numéros et des
mouvements de comptes des contribuables faisant l’objet d’une vérification
fiscale approfondie ou la communication d’une manière inexacte ou
incomplète.
Les infractions fiscales pénales diverses
passible d’une sanction allant de 100D à 50000D
103 Les manquements à quelques dispositions du code des droits
d’enregistrement et de timbre
104 Le non-respect des manquement à l’une des obligations prescrites par
dispositions relatives aux la fiscalité des produits figurants aux numéros 22-
produits alcoolisés 03 à 22-08 du tarif des droits de douane.
105 Le refus de délivrance Toute personne qui s’abstient de délivrer une
d’une attestation de retenue attestation des montants qu’elle a retenus à la
à la source source est passible d’une amende égale à 200% de
ces montants sans que le montant de l’amende ne
soit inférieur à 100 D ou ne dépasse 5000 D.
100
(apport LF2016 )
105 La vente des timbres et Est considéré contrevenante toute personne qui
marques fiscaux sans procède à la vente de timbres et marques fiscaux
autorisation sans y être autorisée.
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105 La non-présentation par les Est considéré contrevenant tout notaire ou huissier-
notaires et huissiers- notaire qui ne présente pas les registres prescrits
notaires des registres par la législation au receveur des finances pour les
prescrits au receveur des viser tout les trois mois. Cette infraction est
finances passible d’une amende de 50D.
105 Le manquement à le propriétaire du véhicule utilisant le gaz du
l’obligation de port par le pétrole liquide sans port de la marque prescrite par
véhicule utilisant le gaz du la législation fiscale.
pétrole liquide, de la
marque prescrite par la
législation fiscale
II. Les infractions passibles de sanctions pécuniaires et corporelles
Référence Infractions Les éléments constitutifs de l’infraction sont
article
CDPF réunis en cas de :
Les infractions relatives à la facturation
passibles de sanctions pécuniaires et corporelles
allant de 1000D à 50000D et d’un emprisonnement de 16 jours à 3 ans.
92 facturation de la TVA ou au facturation de la TVA, du DC ou des autres impôts
non reversement au trésor indirects dus sur le CA ou la RS sans paiement des
des sommes RS sommes dues au trésor dans un délai de 6 mois à
compter du 1er jour qui suit l’expiration du délai
imparti pour le paiement.
94 défaut d’établissement de toute personne tenue, en vertu de la législation
factures fiscale, d’établir des factures au titre des ventes ou
des prestations de services qui s'abstient d’établir
des factures ou qui établit des factures comportant
des montants insuffisants. La même sanction est
applicable à l’acheteur lorsqu’il est légalement tenu
d’établir des factures au titre de ses ventes ou de
ses prestations de services ;
94 établissement de factures toute personne qui établit ou utilise des factures
comportant des montants comportant des montants exagérés dans les cas
insuffisants prévus par l’article 48 septies du code de l’IRPP et
de l’IS
94 établissement de factures toute personne qui établit ou utilise des factures
portant sur des ventes ou portant sur des ventes ou des prestations de
des prestations de services services fictives, dans le but de se soustraire
fictives pour des buts à totalement ou partiellement au paiement de l’impôt
caractère fiscal ou de bénéficier d'avantages fiscaux ou de
101 restitution d'impôt.
94 -manquement aux l’article 59 ter (nouveau) du code de l’IRPP et de
dispositions de l’article 59 l’IS : "Les entreprises prestataires de services de
ter (nouveau) du code de consommation sur place doivent mettre en place
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103
I-La constatation des infractions fiscales pénales
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1.1. les agents des services de l’administration fiscale : ces agents procèdent dans la
limite de leur compétence territoriale à la constatation des infractions fiscales pénales :
- sur la voie publique
- dans les établissements ouverts au public : les locaux de l’exercice de l’activité
- dans tous les lieux dont l’accès leur est légalement permis tels que les magasins et les
locaux soupçonnés d’être utilisés pour l’exercice d’une activité soumise à l’impôt et
non déclarée ou pour dissimulation des éléments relatifs à une opération de fraude
fiscale.
1.2. La constatation des infractions par les autres agents
Les agents des services de douanes, les agents de la sûreté intérieure, les agents du
contrôle économique et les agents du ministère de transport ainsi que les agents des
services de l’administration fiscale effectuent le contrôle nécessaire afin de constater
les infractions sur la voie publique et de s’assurer du respect de la législation relative
aux factures, au transport de produits et de marchandises et au paiement des impôts dus
sur les moyens de transport routier.
1.3. Les conditions exigibles à la constatation des infractions
Pour constater les infractions, les agents doivent :
- être assermentés
- avoir leur carte professionnelle
- avoir constaté personnellement et directement les faits de l’infraction
- être habilités en vertu d’un ordre de mission.
Un ordre de mission spécial est exigé pour la constatation matérielle des éléments
d’exercice de l’activité commerciale, industrielle, professionnelle ou des registres et
documents comptables.
1.1.2. Pour les infractions fiscales pénales passibles d’une peine corporelle:
l’action publique est mise en mouvement par :
le ministre des finances ou ,
le directeur général des impôts par délégation du ministre des finances
1.2 La mise en mouvement de l’action publique pour les infractions passibles d’une
sanction pécuniaire.
Les procès-verbaux constatant des infractions non passibles d’une peine corporelle sont
transmis directement au procureur de la république auprès du TPI dans
lacirconscription de laquelle se trouve le service de l’administration fiscale qui a
constaté et en charge de l’infraction.
1.3 La mise en mouvement de l’action publique pour les infractions passibles d’une
peine corporelle
Pour les infractions fiscales pénales passibles de peine corporelle, l’action publique est
mise en mouvement après avis d’une commission qui procède à l’examen des dossiers
présentés en vérifiant l’existence des chefs d’accusations et le respect des procédures
légales dans la constatation de l’infraction. La commission propose la mise en
mouvement de l’action publique, la réalisation d’instructions complémentaires ou le
classement du dossier.
5. Le tarif de transaction
La transaction s’effectue sur la base d’un tarif prévu par arrêté du Ministre des
finances. Pour les infractions relatives aux déclarations, ce tarif s’applique à toute
déclaration, acte ou document non déposé ou non présenté.
Pour les déclarations comprenant plus d’un impôt, le tarif de transaction est doublé
nonobstant le nombre d’impôts non déclarés.
Le tarif de transaction est majoré pour toutes les catégories d’infractions de:
• 15% lorsque la transaction a lieu au cours de l’enrôlement de l’action devant le TPI et
avant le prononcé du jugement de première instance ;
• 25% lorsque la transaction a lieu après le prononcé du jugement de première instance.
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