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COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Vendredi 26 octobre 2018

Face aux arguments des opposants au


GCO, l’Etat réaffirme son mépris des
citoyens œuvrant pour l’intérêt général.
Le communiqué de presse produit ce jour pas les Ministres de la Transition écologique et solidaire, M.
François de Rugy et Mme Elisabeth Borne, est une véritable provocation. Alors que hier soir leur a été remis, à
leur demande, une synthèse des alternatives à ce projet autoroutier, le communiqué de presse publié aujourd’hui
montre que ces ministres n’ont pas pris le temps de se pencher sur la question et ont arbitré « à la hache » ce
dossier pourtant grave.

Ce mépris envers les citoyens qui fournissent des éléments argumentés ne peut plus durer !

Comment les Ministres peuvent-ils faire état du « désengorgement de l’A35 » ou de la « diminution de la


pollution » sur l’agglomération strasbourgeoise alors que les documents officiels, fournis par les
services de l’Etat ou les études telles que celle produite par Atmo Grand Est disent le contraire ?

Nous nageons en plein déni et visiblement la parole d’un président de collectivité ou d’un secrétaire général de
Préfecture est devenue paroles d’évangile au sein des cabinets ministériels.

L’argumentaire des Ministres reposent en partie sur le fait que le Tribunal Administratif (TA) de Strasbourg, dans
son ordonnance du 25 septembre ne suspend pas l’arrêté. Or, cette ordonnance à fait grand bruit dans le monde
juridique et le Syndicat des Avocats de France s’est émue d’une décision qui relevait plus de l’acte politique que
juridique, laissant planer un doute sérieux sur la séparation des pouvoirs.

En effet, rappelons que le TA reconnait le caractère illégal de l’arrêté mais ne le suspend pas, de manière
totalement incompréhensible, sous couvert de trouble à l’ordre public. Dès lors, les Ministres auraient été
mieux inspirés de trouver d’autres arguments que ce dernier. Mais peut-être n’en ont ils pas…

Par ailleurs les Ministres confirment, ce que Alsace Nature et le Collectif GCO NON MERCI subodorent
depuis longtemps, qu’ils préfèrent aujourd’hui assumer la politique des terres brulées que d’assumer un
acte politique de suspension du projet et d’évaluation de la situation, par des experts indépendants.
Renvoyer les propositions étayées, fournies par les opposants en 72 h, sous couvert « que seule une décision
de justice suspensive était de nature à faire évoluer la position du gouvernement » revient à se cacher derrière
une décision qui n’interviendra sans doute pas avant que les dégâts soient irréversibles.

Renvoyer l’analyse des éléments aux services de l’Etat qui sont devenus depuis des semaines les « petits
soldats du concessionnaire » permettra à coup sûr d’avoir la réponse que visiblement les Ministres appellent de
leurs vœux à savoir : le GCO est indispensable.

Nous attendions plus de discernement et plus d’engagement de la part de ceux qui, dans ce
gouvernement où tout reste à prouver en terme de lutte contre le changement climatique et de protection
de la nature, sont censés en être les fers de lance.

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