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Travaux encadrés :

Contenu : Le siècle des lumières.

Support : Recherches effectuées par les apprenants et par le professeur.

Objectif : Reconnaître le cadre historique et culturel de l’œuvre.

Pré acquis : - Savoir se documenter, établir un plan et exposer.

Pré requis : - Préparer des exposés sur Les Philosophes des lumières, l’Encyclopédie, Leibniz, la
Guerre de sept ans, le Tremblement de terre de Lisbonne.

Mise en situation :

Avant d’aborder l’œuvre, il faudrait la mettre dans son contexte historique et culturel. Pour ce faire,
les apprenants seront invités à présenter devant leurs camarades les résultats de leur recherche.

Déroulement de la séance :

Pendant les exposés, les apprenants sont appelés à prendre des notes. A la discussion qui suit la fin
de chaque axe, ils seront aidés par le professeur à établir une synthèse qui servirait de trace écrite.

Bilan :

Le siècle des lumières :

Avec le déclin de Louis IV, la France connaît des guerres et des difficultés financières qui vont
provoquer des contestations politiques et des appels au changement durant tout le VIIIe siècle.

En tête des contestataires, vient une élite d’intellectuels notamment Diderot, D’Alembert,
Montesquieu, Fontenelle et Voltaire. Militant contre le Pouvoir absolu, l’église, les guerres, etc.,
leur principale arme est l’écriture : Ils montrent qu’écrire est d’abord diffuser une pensée. Pour
cela, ils se réclament tous des philosophes.

La cour n’est plus le centre de la vie intellectuelle ; Ce sont les cafés, les salons et les clubs qui
deviennent la source de l’opinion et de la pensée. Ainsi, avec le triomphe de l’esprit philosophique
qui a détrôné la métaphysique, voit le jour une France nouvelle et éclairée.

L’Encyclopédie :
Diderot qui était appelé par Le Breton à traduire le Dictionnaire encyclopédique de l’Anglais
Chambers, se trouve épaulé par les philosophes du VIIIe à passer d’une simple traduction à une
création nouvelle. Concourant à la bataille encyclopédique, ces savants remplis d’esprit et de
lumières, guidés par Diderot et D’Alembert, envisagent de rassembler en un corps et transmettre
aux générations futures les dépôts de toutes les sciences et de tous les arts de tous les siècles. Le
fruit de cet énorme labeur porte le titre de : Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des
métiers.

Evénements marquants de Lisbonne :

A- La guerre de Sept Ans :

Les pays européens et leurs colonies se trouvent entre 1756 et 1763 en une guerre comparée à la
première guerre mondiale. Elle porte le nom de La guerre de Sept Ans.

Elle s’est déroulée en Europe, en Amérique du nord et en Inde. En conséquence de cette guerre, un
nouvel ordre des puissances européennes est instauré : La Grande-Bretagne s’impose comme la
grande puissance mondiale dominante et ainsi naît l’Empire Britannique.

B- Le tremblement de terre de Lisbonne :

En 1755, Lisbonne, la capitale portugaise, connaît un des tremblements de terre le plus destructeur
et le plus meurtriers de l’histoire : Entre cinquante mille et cent mille victimes ; le séisme est suivi
d’un tsunami et d’incendies qui vont détruire Lisbonne.
Contenu : Etude du paratexte.

Support : Le paratexte de Candide ou l’Optimisme, Voltaire.

Objectif : Anticiper le contenu d’une œuvre.

Mise en situation :

Rappel des caractéristiques du VIIIe.

Présentation de l’œuvre à étudier qui fait partie de ce siècle.

Déroulement de la séance :

Etude de la première et de la quatrième de couverture :

Reconnaître le genre : Conte philosophique ;

Biographie de Voltaire ;

Analyse du titre : Candide ou l’Optimisme ;

Analyse de l’illustration ;

Analyse de la quatrième de couverture ;

Formulation d’attentes de lecture.

Bilan :

Genre de l’oeuvre

Le conte : c’est un genre littéraire qui désigne un récit d’aventures extraordinaires se terminant par
une morale.

Le conte philosophique est un conte qui a pour but de donner une leçon au lecteur en ridiculisant
certaines idées, mœurs ou institutions politiques.

Biographie de l’auteur
François-Marie Arouet, dit Voltaire, est né en 1694 dans un milieu bourgeois. Il choisit la carrière
des lettres contre le gré de son père dans le but de rechercher la vérité et de la faire connaître pour
transformer la société.

Il est connut pour ses écrits philosophiques, sa grande ironie et sa lutte contre l’injustice,
l’intolérance, la cruauté et la guerre. Pour cette cause, il a vécu la plus grande part de sa vie dans la
crainte d’être emprisonné.

En 1759, il publie Candie ou l’Optimisme où il dénonce la pensée providentialiste et la


métaphysique.

En 1778, il retourne à Paris et, épuisé par son triomphe, il y meurt peu de temps après.

Hypothèses :

D’après le titre et l’illustration, on s’attendrait à l’histoire d’un personnage innocent et naïf qui
aboutirait à un changement radical de son caractère.
Contenu : L’incipit

Support : Candide ou l’Optimisme, Voltaire, Chapitre premier.

Objectif : Reconnaître l’incipit d’un conte philosophique.

Mise en situation :

Procéder à un rappel de la biographie de l’auteur, du genre et de la structure de l’œuvre.

Déroulement de la séance :

Lecture magistrale :

Lecture expressive + question de compréhension générale (de quoi s’agit-il dans ce premier
chapitre ?)

Identification :

- du genre, du type et du mode d’énonciation de ce passage. (C’est l’incipit d’un conte


philosophique ; c’est un passage à dominante descriptive ; c’est un récit.)

Hypothèses :

- C’est l’incipit, donc on s’attendrait à la présentation du cadre spatiotemporel, des personnages et


du nœud.)

Situation du passage :

Ce passage constitue l’ouverture de l’œuvre : c’est l’incipit.

Axes :

Fonction programmatique de l’incipit :

Ce passage contient les éléments indispensables au déroulement des événements de ce récit.

Le cadre :
Le contexte où est ancrée cette histoire s’apparente au conte : Le cadre du château rappelle celui
des contes (c’est un monde où tout va pour le mieux.)

Cette illusion du parfait est démentie par la hiérarchie sociale, les relations amoureuses et le
discours philosophique.

Les personnages :

Présentation du personnage principal :

Candide

: Relation entre physionomie et caractère ; origine généalogique ; naïf et crédule, mais pas sot. Donc c’est
une perspective d’évolution.
Le baron : puissant ; signes extérieurs de richesse/ de pauvreté.

La baronne : respect dû à sa masse.

Cunégonde : sensuelle.

Le fils du baron : similaire au père.

Pangloss : bavard, ignare et décrit en dernier : un personnage condamné par l’auteur.

Le nœud :

Candide oublie qu’il est un déclassé (Bâtard) et flirte avec la fille du baron. Comme conséquence il est exclu
du paradis de son enfance.

La caricature de la philosophie de Leibniz :

On reconnaît Leibniz dans la pensée de Pangloss : Il affirme que ce monde est le Meilleur des mondes
possibles ; établit un raisonnement absurde

Cette présentation ironique de la pensée de Leibniz trahit la condamnation de Voltaire à l’Optimisme : dieu a
créé le monde le plus harmonieusement possible, mais Voltaire trouve que ce monde n’est pas parfait.

Bilan :

Dans un cadre où règne l’illusion de l’idéal et les préjugés nobiliaires, Voltaire noue le nœud
principal de son conte philosophique : Candide, un personnage naïf et crédule, admire le discours
optimiste de Pangloss et la beauté de Cunégonde et ne sait pas que le monde est tragique.
Contenu : Les liens logiques

Support : Candide ou l’Optimisme, Voltaire, Chapitre premier, cinquième paragraphe.

Objectif : Utiliser les connecteurs logiques pour exprimer des rapports absurdes.

Mise en situation :

-Rappeler la thèse implicite contenue dans l’incipit : L’absurdité du raisonnement de Pangloss


remet en cause ses affirmations optimistes ; Voltaire condamne cet optimisme.

Déroulement de la séance :

Corpus :

Cinquième paragraphe du premier chapitre.

Ce paragraphe est argumentatif. Il défend une thèse et présente des arguments qu’il agence par le
biais de connecteurs logiques. (A quoi sert chacun d’entre eux ?)

Conceptualisation :

Les arguments utilisés pour défendre une thèse s’enchaînent selon des relations logiques variées :
adverbes, conjonction de coordination ou de subordination.

Les principaux connecteurs logiques :

L’addition et l’énumération :

et, de plus, également, aussi, en outre, d’abord, ensuite, enfin, d’une part… d’autre part, non
seulement…, mais encore…

L’explication :

c’est-à-dire, en d’autres termes…

L’illustration :

par exemple, notamment, en particulier…


La comparaison :

comme, tel que, de même que…

L’opposition :

tandis que, mais, cependant, or, en revanche, toutefois, pourtant, au contraire, malgré…

La cause :

car, parce que, puisque, grâce à, étant donné que…

Le but :

pour, afin de, pour que…

La condition :

si, à condition de, pourvu que, à moins que…

L’alternative :

ou, sinon, soit…soit…, ou…, ou…

La conséquence :

c’est pourquoi, alors, par conséquent…

La conclusion :

donc, ainsi, aussi, finalement, en conclusion, en bref…

Application :

Réemploi :

a- Libre : quel connecteur peut-on utiliser dans la phrase suivante : Ne laisse pas la porte
ouverte…..il y a des courants d’airs.

b- Contraint : à la façon de Pangloss, utilisez des connecteurs logiques afin d’exprimer des
raisonnement absurdes.
Contenu : La guerre et le fanatisme.
Support : Candide ou l’Optimisme, Voltaire, Chapitre troisième.
Objectif : Reconnaître les horreurs de la guerre et du fanatisme religieux.
Mise en situation :
- Rappel du genre de l’œuvre, de la biographie de l’auteur et du nœud.
Déroulement de la séance :
Situation du passage :

Chassé du château, Candide subit sévères leçons dans le monde réel. Cependant, il n’est pas encore
prêt pour comprendre que l’optimisme est un leurre.

Axes :

Description ironique de la guerre :

La guerre est présentée comme un divertissement, une fête, un univers harmonieux : (Présentation
de l’orchestre)
Candide juge la guerre comme un jeu
Description des horreurs de la guerre avec une tonalité ironique

Fanatisme et tolérance :

Voltaire, en faisant un portrait aussi dévalorisant du prêtre refusant de donner du pain à quelqu’un
qui ne pense pas comme lui est une condamnation du fanatisme religieux.

A l’ encontre du fanatique, Voltaire présente un portrait séduisant de Jacques l’Anabaptiste qui


n’est autre que l’allégorie de la tolérance qu’il revendique.

Bilan :
La guerre, et surtout la guerre de Sept Ans, a profondément influencé Voltaire. Dans ce chapitre, il
la dénonce sous forme de combat fictif en montrant ses horreurs et son absurdité.

Toutes ces horreurs contredisent la philosophie optimiste de Pangloss, mais Candide qui est
tellement naïf s’obstine à donner raison à son maître.

Voltaire dénonce aussi le fanatisme religieux et propose la tolérance comme substitut.


Contenu : L’apprentissage de la vie.

Support : Support : Candide ou l’Optimisme, Voltaire.

Objectif : Reconnaître la dimension didactique du voyage.

Mise en situation :

Rappel des caractéristiques de Candide.

Déroulement de la séance :

Rappel du chapitre troisième : « Il demanda l’aumône à plusieurs graves personnages qui lui
répondirent tous que, s’il continuait à faire ce métier, on l’enfermerait dans une maison de
correction pour lui apprendre à vivre »

Poser la question : Comment pourrait-on apprendre la vie ?

- Ecouter les représentations des apprenants et enchaîner ensuite par signaler que le choix
de Candide ou l’Optimisme comme œuvre à être étudiée en fin du cycle qualifiant n’est pas trivial :
C’est une préparation au récit d’apprentissage qui attend nos apprenants. Leurs cas ressemble à
celui de Candide vu qu’ils seront invités à quitter leurs châteaux parentaux et à affronter le monde
réel (vie active ou poursuite d’études supérieures loin de la famille) avec touts ses dangers.

- La séance sera une discussion à propos du voyage comme moyen efficace à apprendre la vie. Ils
seront invités à énumérer leurs voyages familiaux, d’éventuels voyages en solo, les préparatifs
indispensables, les solutions aux imprévus et en quoi la leçon de Candie pourrait-elle les aider.

Récapitulation orale.
Contenu : La guerre de Gaza.

Support : Support : Candide ou l’Optimisme, Voltaire, chapitre troisième.

Objectif : Décrire pour dénoncer une guerre.

Mise en situation :

Rappel des horreurs de la guerre signalées dans le chapitre.

Déroulement de la séance :

Sujet :

L’agression sioniste contre Gaza est tellement horrible.

A la manière de Voltaire, faites une description ironique de cette boucherie afin de dénoncer ce
crime contre l’humanité.

- Lecture et explication du sujet ;

- Etablir une réserve lexicale, notamment les champs lexicaux des armes et de l’horreur ;

- Productions individuelles

- Corrections individuelles au fur et à mesure des productions des apprenants.

- Correction collective sur le tableau.

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