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La dissertation sur le sujet de monétaire :

La politique monétaire est une politique économique conjoncturelle, qui doit être adoptée et
appliquée par les autorités monétaires (c'est-à-dire la banque centrale, et le ministère
d’économie et de finances), et qui permet d’utiliser la monnaie et les variables monétaires
comme des moyens et outils pour atteindre des objectifs macroéconomiques notamment
l’augmentation du taux de croissance de l’économie.

Dans cette perspective, et pour bien expliquer le lien qui existe entre cette politique monétaire
et la monnaie électronique crypté notamment Bitcoin, il faut poser et répondre à ces deux
questions principales, à savoir :

- Comment peut-on définir la monnaie électronique Bitcoin ?


- Quelle relation existe entre la politique monétaire et ce type de monnaie électronique ?

La réponse à ces questions, nous amène à annoncer notre plan comme suit :

- Tout d’abord, dans le 1er chapitre, on va essayer de bien définir la monnaie


électronique en générale et le cas du Bitcoin en particulier, et son rôle dans
l’économie, du point de vue monétaire ;
- Ensuite, dans le 2ème chapitre, on expliquera le lien ou plutôt la relation existante entre
la politique monétaire et cette monnaie électronique dans une économie donnée, du
point de vue économique.

Dans ce 1er chapitre, on va présenter :

I/ - Définition de la monnaie électronique dans une économie donnée en général et les cas de
Bitcoin en particulier :

Atout d’abord, avec le développement d'internet, et après l'envolée des paiements en ligne, on
voit arriver de nouvelles solutions de paiement très modernes. Les modes de consommation
sont en perpétuel changement.

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De plus, avec le pouvoir sans conteste des géants du net allié à l'inventivité des Fintech, nous
voyons arriver sur le marché bon nombre de nouveaux moyens de paiement. La monnaie
électronique prend une véritable importance dans nos habitudes de règlements au quotidien.

La monnaie électronique est un substitut à l'argent liquide (pièces et billets), stocké dans un
dispositif électronique, magnétique ou sur un serveur distant.

Exemple : le « porte-monnaie électronique » est un exemple courant de ce type de moyen de


paiement. L'utilisateur stocke une petite somme d'argent sur sa carte de banque ou sur une
autre carte à puce, ce qui lui permet d'effectuer des paiements d'un montant réduit.

La monnaie électronique peut également être stockée (et utilisée) sur les téléphones portables.
Les informations de paiement sont alors stockées sur la carte SIM du smartphone et font
l'objet d'un cryptage de sécurité et utilisent la technologie pour autoriser des paiements, ou
encore sur un compte de paiement en ligne.

Les supports électroniques les plus courants sont :

 le porte-monnaie électronique également dit « portefeuille électronique » (e-wallet en


anglais). C'est un portefeuille virtuel qui donne la possibilité de réaliser des achats sur
internet sans besoin d'utiliser le numéro de carte bancaire puisqu'un montant est
auparavant chargé dans le portefeuille.
 les cartes bancaires prépayées ;
 la carte bancaire virtuelle, disponible dans certaines banques commerciales ;

L'utilisation de la monnaie électronique et aussi simple que l'emploi d'argent liquide (pièces
ou billets). La somme d'argent est stockée sur le support.

Les avantages de l'utilisation de la monnaie électronique sont les suivants :

 sans conteste, c'est la rapidité d'exécution qui prime ;


 moins d'informations à saisir, donc moins de fraudes ;
 il n'y a pas d'échange monétaire donc aucun risque d'impayé ;
 le coût infime comparé aux montants des commissions que les banques retiennent sur
chaque paiement réalisé en CB (carte bancaire).

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Bitcoin est un système de paiement décentralisé qui possède sa propre unité monétaire. Il
n’est pas contrôlé par une personne ou une organisation. De plus, comme pour tous les
protocoles Internet, chaque utilisateur passe par un logiciel compatible avec celui des autres,
faute de quoi il ne pourra pas compléter une transaction

En effet, comme les transactions en bitcoins sont définitives, c’est très utile pour les
commerçants, qui courent toujours un risque de fraude ou de manque de fonds lorsqu’ils
acceptent des paiements par carte de crédit. C’est ce qui les force à demander au
consommateur de remplir des formulaires, de communiquer par codes SMS et d’augmenter
leurs prix pour combler les pertes. Certes, si vous payez en bitcoins, les commerçants vous
accordent souvent une réduction car votre paiement est sûr et la transaction ne leur coûte rien
et ils n’ont pas besoin de vous demander d’infos personnelles.

Voici les avantages de bitcoin :

 Les coûts de transaction sont très faibles (de zéro à quelques centimes), quelle que soit
la somme. c’est un système de paiement automatique ouvert, il n’y a donc pas
d’intermédiaire pour approuver les transactions et c’est à chacun de voir la fiabilité de
ses virements monétaires.
 La censure est quasi impossible : dans certains pays, l’Iran ou la Chine par exemple,
tout le monde ne peut pas utiliser PayPal ou une carte de crédit pour envoyer de
l’argent. Avec bitcoin, aucune permission à demander, chacun peut accumuler des
fonds provenant de n’importe qui et de n’importe où dans le monde.

 On peut utiliser bitcoin de façon anonyme : Bitcoin n’a pas d’authentification


personnalisée, du moins seulement via des numéros secrets. Cela permet d’utiliser le
service de façon anonyme. Etant donné que le nombre total de bitcoins est fixe et que
son augmentation est prévisible et stable, une inflation massive et arbitraire est
impossible

Pour chaque nouveau bloc accepté, l'activité de vérification-sécurisation-enregistrement,


appelée minage, est rémunérée par des bitcoins nouvellement créés et par les frais des
transactions traitées. En tant que monnaie ou commodité, les bitcoins peuvent être échangés
contre d'autres monnaies ou commodités, biens ou services. Le taux d'échange de la
cryptomonnaie est fixé principalement sur des places de marché spécialisées et fluctue selon

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la loi de l'offre et de la demande. En tant que moyen de paiement, le bitcoin est accepté par un
nombre croissant de commerçants, incités par des frais de transaction généralement inférieurs
aux 2 à 3 % pratiqués par les organismes de cartes de crédit et indépendants du montant de la
transaction Contrairement aux cartes de crédit, les frais éventuels sont à la charge non pas du
vendeur mais de l'acheteur, qui choisit d'en payer volontairement.

Dans ce 2ème chapitre, on va expliquer :

II/- La relation existante entre la politique monétaire et la monnaie électronique Bitcoin :

Une monnaie digitale telle que le Bitcoin, pilotée par les banques centrales, représente le
rêve des banquiers centraux et des marchés financiers. En effet, le Bitcoin fonctionne avec
un système appelé « blockchain », qui enregistre l’ensemble des transactions réalisées au
cours du temps. Il permet d’alimenter une base de données en continu, précieuse pour les
banques centrales, qui peuvent ainsi contrôler plus finement la masse monétaire et la vitesse
de circulation de la monnaie ; deux agrégats essentiels des politiques monétaires.

Dans ce cadre, il faut noter à ce niveau que la banque centrale en tant qu’une autorité
monétaire dans l’économie doit appliquée une politique monétaire qui permet de bien
stabiliser la masse monétaire, et la vitesse de circulation de la monnaie, afin de bien
stabiliser la valeur de la monnaie domestique et l’économie dans sa globalité.

Alors, voici un argument économique théorique à utiliser, la théorie quantitative de la


monnaie de l’économiste Ficher, voici son modèle théorique simplifié sous forme d’une
équation mathématique :

MV=PY

Avec, M : la masse monétaire, c'est-à-dire, l’offre de monnaie ;

V : la vitesse de circulation de la monnaie ;

P : le niveau général des prix ;

Y : le revenu global.

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Ainsi, l’utilisation de la monnaie électronique dans une économie donnée entraine une
augmentation très élevée de la vitesse de circulation de la monnaie (V), autrement dit, la
quantité de la monnaie qui circulera dans l’économie augmentera. Etant donné que, cette
vitesse signifie que la même unité monétaire peut être utilisée par plusieurs agents
économiques en même temps.

Cependant, le système monétaire organisé autour de la banque centrale n’est pas conçu
uniquement pour le commerce et les transactions. Il est également responsable des politiques
monétaires, notamment l’expansion du crédit, la stabilité des prix et la disponibilité de la
monnaie. Autant d’obligations que Bitcoin est visiblement incapable de satisfaire.

En conclusion, et d’après ce travail d’analyse et de réflexion économique, on constate que :

- Du point de vue monétaire, le Bitcoin est défini comme étant un système de


payement, qui enregistre l’ensemble des transactions réalisées au cours du temps. Il
permet d’alimenter une base de données en continu, précieuse pour les banques
centrales, qui peuvent ainsi contrôler plus facilement la masse monétaire et la vitesse
de circulation de la monnaie, deux agrégats essentiels des politiques monétaires.

- Ainsi, la relation existante entre la politique monétaire et cette monnaie virtuelle


Bitcoin, doit être gérée par la banque centrale dans une économie donnée, via des lois
afin de bien stabiliser la valeur de la monnaie, étant donné que l’utilisation de Bitcoin
peut déstabiliser la valeur de l’argent, c’est pour cette raison, la banque centrale
intégrer dans sa politique monétaire des outils permettant de bien encadrer l’utilisation
de cette monnaie virtuelle Bitcoin sur le marché virtuel de l’économie.

Bon courage

Prof Yahya

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Les éléments de réponses de la question sur le panier de devises :

Le lundi 13 avril 2015, les autorités monétaires (le Ministère de l’Economie et des Finances et
Bank Al-Maghrib) ont décidé d’actualiser les pondérations des devises du panier de cotation
du dirham afin de refléter la structure actuelle des échanges extérieurs de notre pays, annonce
un communiqué de la Banque centrale.

Les nouvelles pondérations sont désormais fixées à 60% pour l’euro et 40% pour le dollar US
contre respectivement 80% et 20% auparavant. Lors de ce changement, l’actualisation des
pondérations du panier est sans impact sur la valeur du dirham qui est globalement en ligne
avec les fondamentaux de notre économie, comme en témoigne la dernière évaluation du FMI
au titre de l’article IV pour l’année 2014.

L’actualisation du panier du dirham devrait constituer un premier pas dans le processus de


transition vers un régime de change plus flexible visant à renforcer la compétitivité de notre
pays et la résilience de notre économie face aux chocs exogènes.

Cet ajustement prend en considération l'évolution de l'image des échanges commerciaux de


notre pays et ouvre la voie, par la suite, à la réflexion sur une flexibilité plus importante du
taux de change et du régime de change de manière générale.

En effet, il fallait apporter ce changement pour:

-prémunir notre taux de change vis-à-vis des situations futures de ces deux devises,
notamment l'euro et le dollar,

-pour optimiser les commissions de change nécessaires pour l'achat et la vente des devises

-et pour payer nos importations dans les devises indiquées en fonction des recettes des
exportations, a précisé le ministre.

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"Ce changement technique vise également à réduire les risques qui peuvent peser sur la dette
publique et celle du Trésor", a-t-il fait savoir.

A l'instant T où le changement de panier est effectué, la valeur du Dirham ne change pas.


Le taux de change marocain est fixe. Il change en fonction des variations de l'euro et du dollar
mais si ces derniers ne bougent pas, il ne bouge pas.
Prenons un exemple : L'euro gagne 10% et le dollar perd 10%.
Dans le précédent système, le Dirham va perdre 8% par rapport à l'euro et gagner 2% par
rapport au dollar.
Dans le nouveau système, il va perdre 6% par rapport à l'euro et gagner 4% par rapport au
dollar.
En d'autres termes, la valeur du DH tiendra moins compte des variations de l'euro et
davantage compte des variations du dollar.
Le plus important est que cela prépare les premières libérations vers un taux de change
partiellement flottant et obéissant aux règles du marché.

La pondération du panier de cotation du dirham constitue "un ajustement nécessaire qui


reflète l'évolution des échanges commerciaux du Maroc", a affirmé le ministre de l'Economie
et des Finances, Mohammed Boussaid.

"Cet ajustement prend en considération l'évolution de l'image des échanges commerciaux de


notre pays et ouvre la voie, par la suite, à la réflexion sur une flexibilité plus importante du
taux de change et du régime de change de manière générale", a expliqué M.Boussaid dans une
déclaration suite à la fixation des pondérations des devises du panier de cotation du dirham à
60 pc pour l'euro et 40 pc pour le dollar US contre respectivement 80 pc et 20 pc auparavant.

M. Boussaid a noté qu'en 2002 nous étions à 80 pc de nos importations/ exportations en euro
et 20 pc en dollar, alors qu'aujourd'hui nous sommes à environ 55 pc en euro et 42 pc en
dollar et le reste pour les autres devises.

En effet, "il fallait apporter ce changement pour prémunir notre taux de change vis-à-vis des
situations futures de ces deux devises, notamment l'euro et le dollar, pour optimiser les

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commissions de change nécessaires pour l'achat et la vente des devises et pour payer nos
importations en fonction des recettes des exportations", a précisé le ministre.

"Ce changement technique vise également à réduire les risques qui peuvent peser sur la dette
publique et celle du Trésor", a-t-il fait savoir.

En effet, M. Boussaid a noté que la flexibilité du régime de change reste un dossier ouvert au
niveau du gouvernement et de la Banque centrale.

Lors de ce changement, l'actualisation des pondérations du panier est sans impact sur la valeur
du dirham qui est globalement en ligne avec les fondamentaux de l'économie nationale,
comme en témoigne la dernière évaluation du FMI au titre de l'article IV pour l'année 2014.

Le réaménagement du panier de cotation du dirham est justifié par les changements intervenus
dans la structure des échanges extérieurs de notre pays durant les dernières années.

En effet, l’analyse de la structure par devises de la balance des règlements montre que celle-ci
s’écarte de plus en plus de la structure du panier du dirham. Ainsi, l’euro n’a constitué que
55% du total des règlements avec l’étranger en 2013 contre 60% en 2009.
En revanche, la part du dollar US s’est renforcée en passant de 36% des règlements en 2009 à
42% en 2013. Cet écart par rapport à la structure du panier du dirham se traduit par la perte de
la neutralité attendue du panier.

La composition du panier du dirham devra être révisée régulièrement, avec une périodicité de
3 à 5 ans. Et cela, à la lumière des changements éventuels affectant la structure en devises de
nos échanges extérieurs.

L’actualisation du panier du dirham devrait constituer un premier pas dans le processus de


transition vers un régime de change plus flexible visant à renforcer la compétitivité de notre
pays et la résilience de notre économie face aux chocs exogènes.

En général, les fluctuations futures du dollar américain par rapport à l’euro se traduiront par
une volatilité du dirham par rapport à l’euro plus importante en relation avec la réduction de
sa pondération dans le panier de 80 à 60%.

A l’inverse, la volatilité du dirham par rapport au dollar américain, dont la pondération est

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passée de 20% à 40%, sera réduite tout en restant supérieure à celle par rapport à l’euro.
Ainsi, l’appréciation du dollar par rapport à l’euro entraînera une appréciation du dollar par
rapport au dirham de moindre ampleur avec le nouveau panier qu’avec l’ancien panier. Ceci
permettra, à titre d’exemple, d’atténuer l’impact de change sur la facture énergétique et sur les
prix des produits pétroliers en cas d’appréciation du dollar face à l’euro.

- L’actualisation des pondérations du panier devra se traduire par une adaptation de la


stratégie du Trésor de gestion du risque de change lié au portefeuille de la dette extérieure. A
cet effet, le Trésor devra faire converger la structure en devises du portefeuille de sa dette
extérieure vers celle du nouveau panier. Cette convergence se fera progressivement en optant
pour le dollar comme devise des nouveaux financements extérieurs. A noter que la tendance
actuelle d’appréciation du dollar par rapport à l’euro serait favorable au Trésor pendant la
période de convergence. S’agissant de la dette extérieure des établissements publics, sa
structure en devises, soit 59% en euros et 34% en dollars, plus proche de la nouvelle
composition du panier, la rendra globalement moins vulnérable aux fluctuations du dollar par
rapport à l’euro.

Bon courage

Prof Yahya

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