Sunteți pe pagina 1din 37

Les enjeux de gestion de trésorerie

By 19 April 2011

Les enjeux de gestion de trésorerie: Section II


Les trésoriers et les responsables de la fonction financiers sont très soucieux de réduire – ou
de ne pas faire croître-les frais financiers qui leur sont facturés du fait de l’octroie de concours
bancaires. C’est cet enjeu majeur de la gestion de trésorerie qui sera traité dans les premiers
paragraphes de cette section. Sera ensuite présenté l’utilité de la gestion de la trésorerie en
matière de maîtrise de risque de contrepartie, de liquidité, de change et de taux d’intérêt
supporté par la firme.Cette section traitera en suite du rôle et de la place de la fonction
trésorerie, comme du trésorier, dans les organisations. (12)

Paragraphe I. L’optimisation du niveau d’encaisse et réduction des frais financiers


L’idéal en gestion de trésorerie, si l’on fait abstraction de l’incertitude, est d’atteindre une
trésorerie zéro afin de ne supporter ni soldes créditeurs « improductifs », ni soldes débiteurs
coûteux.Le trésorier cherchera donc a optimiser le niveau d’encaisse du compte bancaire en
réalisant un arbitrage entre coût de la trésorerie pléthorique et le coût de financement d’une
insuffisance de liquidités.

La complexité de la gestion de trésorerie et le risque d’accroissement des frais financiers


augmentent avec le nombre de comptes bancaires de la firme.

Dans sa quête d’efficience, le trésorerie devra éviter erreurs


fondamentales: l’erreur d’équilibrage, l’erreur de sur-mobilisaton et l’erreur de sous
mobilisation.

I- Arbitrage entre coût de détention d’encaisse et frais financiers


Un compte bancaire créditeur fait supporter à l’entreprise un coût d’opportunité.En effet les
liquidités disponibles résultent de son équilibres financier et donc indirectement de la sur
mobilisation de financements coûteux(la trésorerie est positive car le FR excède le BFR),sans
pour autant être affectées à des emplois productifs.

En l’absence de financement spécifique, on peut facilement admettre que ce coût


d’opportunité est le coût moyen pondérer des ressources financières de la firme.(ou du
capital).Ce coût ne peut être que réduite – et non supprimé – par un placement de la trésorerie
en OPCVM non risquées (les liquides constituant théoriquement un actifs sans risque.
Lorsque l’entreprise se trouve en nette négative, le coût de financement de cette insuffisance
liquidités (découvert, escompte.) est un coût réel.

Pour le compte bancaire considérer, le trésorier va arbitrer entre le coût de détention d’une
encaisse positive et le coût d’obtention des liquidités nécessaires au financement des
déséquilibres financier.le résultat de cet arbitrage est fondamentalement fonction du coût des
ressources financières mobilisées par la firme. Toute fois comme le montre le prochain
paragraphe, l’arbitrage entre coût d’opportunité sur encaisse et frais financier devient
singulièrement plus complexe lors que comme dans la plupart des cas, l’entreprise possède
plusieurs comptes bancaires.
Minimisation des erreurs d’équilibrage.
L’existence de plusieurs comptes bancaires peut être à l’ origine de trois erreurs
fondamentales, particulièrement coûteuse, que le trésorier cherchera à annuler les frais
financiers supportés par l’entreprise (13).
Lire le mémoire complet ==>
(Gestion de la trésorerie: Cas des PME)
______________________
(12)-gestion de trésorerie: Philipe Desbriere, Edition EMS
(13)-gestion de trésorerie: Philipe Desbriere, Edition EMS

Rôle du trésorier et sa place dans


l’entreprise
By 19 April 2011

Le rôle de la fonction de trésorerie et sa place dans l’organisation: Paragraphe II.


L’analyse de la fonction trésorerie et de son environnement répond à un double objectif:
présenter les différentes facettes du rôle de du trésorier, à travers l’étude des ses activités, et
l’environnement financier comptable et technologique dans lequel il exerce ses activités; la
connaissance du contexte de la trésorerie dans une entreprise permettra ensuite d’étudier sa
gestion.

– Rôle du trésorier
Nous essayons de résumer le rôle du trésorier en quelques lignes avant de développer sa
présentation complète.

Le trésorier est chargé de prévoir et de gérer les flux et les risques, d’organiser les relations
avec les banques pour réduire les coûts, d’optimiser les financements et les placements, de
garantir la liquidité et la solvabilité de son entreprise en liaison avec les autres services de la
société. Il doit aussi prendre en compte les nouvelles normes comptables, qui mettent en place
et ont un impact sur certains éléments de la gestion de la trésorerie, en particulier en matière
de gestion de risques.
S’il est possible, en première analyse, de décrire globalement les activités essentielles de tout
trésorier, il convient de porter une attention particulière à chacune des taches indiquées.
2.1. La prévention et la gestion de flux et de risques
Les flux et les risques représentent à la fois la matière première et la préoccupation majeure
du trésorier. La prévision des flux et des risques repose sur une collecte d’informations
internes et externes dans la carde du système d’information de la société.

Les sources d’information du trésorier sont


nombreuses et incluent tous les services de l’entreprise dans la mesure ou des décisions
stratégiques o de gestion courante génèrent des flux financiers.

La liaison entre stratégie et trésorerie est évidente et étroite. définie par la direction générale
de l’entreprise,la stratégie nécessite pour sa mise en œuvre ,une planification
financière,formalisée par un plan de financement à un horizon de cinq ans au moins,élaboré
par le directeur financier.

Cette période de moyen ou de long terme est subdivisée en sous – périodes annuelles
correspondent à l’horizon du trésorier. Il lui appartient donc en fonction de des objectifs fixés
de prévoir l’ensemble des flux générés par des décisions financières et d’investissement; les
financements et placement à moyen ou long terme se traduisent par des flux, annuels ou à
échéances plus courtes, donc le trésorier doit avoir la connaissance pour en respecter les dates
et en choisir les supports. Il lui faut collecter très précisément ces informations auprès de la
direction financière avant de préparer son budget de trésorerie annuel avec, au minimum, une
présentation mensuelle des informations.

Les informations relatives aux flux résultants des opérations de gestion courante de
l’entreprise sont normalement fournies au trésorier par les différents services, faute de quoi il
sera dans l’obligation de les collecter lui-même.

Le trésorier doit pouvoir disposer d’informations fiables en temps réel, contraintes que
doivent respecter tous ses interlocuteurs. Chacun d’eux doit être informé de l’incidence d’un
transfert d’information erronée ou tardive en direction du service trésorerie. La saisie de
données inexactes doit être corrigéetout comme la décision qu’elle avait engendrée.

La réception d’un cheque d’un gros montant doit être indiquée au trésorier dés le début de la
matinée et non en milieu ou pire encore en fin de la journée; il n’a nullement besoin de
disposer du chèque « en mains propres » pour décider de son affectation sur un compte
bancaire; une information tardive peut entraîner un report d’encaissement, donc des frais
inutiles (découvert par exemple).

De même le trésorier doit choisir les support à utiliser,à l’encaissement et en situation de


décaissement,en fonction de conditions bancaires,du degré d’aléa lié à chaque support,afin de
réduire le délai entre l’émission du support et le mouvement d’un compte bancaire.
Lire le mémoire complet ==>
Les trésoriers et les banques: liquidité et
solvabilité
By 19 April 2011

2.2. Les relations avec les banques, liquidité et solvabilité


Les banques sont des partenaires et interlocuteurs incontournables des trésoriers.considérées
dans les années soixante-dix pourvoyeurs de fonds dont on acceptait sans discuter et quasi
systématiquement les conditions, elles sont devenues des véritables partenaires avec lesquels
tout trésorier se doit de négocier dans différents domaines.

Au –delà des traditionnelles conditions bancaires, les aspects juridiques, fiscaux et comptables
des relations de trésorerie avec des filiales, de financements ou de placements, d’opération de
couverture de risques financiers, doivent être analysés en étroite collaboration avec les
banques.

Conclusion de chapitre I:
La gestion de trésorerie est un sujet transversal qui concerne plusieurs disciplines comme la
comptabilité, le droit bancaire, la finance et les mathématiques financières.
La gestion de trésorerie est une discipline auxiliaire qui se réfère a d’autre discipline des
sciences de gestion qui sont plus fondamentales.

La gestion de trésorerie est une pratique qui


s’est pratiquement intégralement informatisé. En réalité son optimisation dépend de la qualité
du système d’information et d’aide à la décision qui lui sert de support. Le trésorier, certes,
formule ses anticipations et prend ses décisions en matière de couverture des risques et
d’arbitrages entre les différentes possibilités d’emprunt et de placement.

Mais quelles que soient ses compétences professionnelles par ailleurs, le trésorier reste
tributaire des performances du système d’information et d’aide à la décision de l’entreprise.
La gestion de trésorerie n’est pas seulement une des fonctions assumées par la direction
financière et comptable de l’entreprise. C’est le métier qui assure l’interface entre l’entreprise
et les marchés financiers.

La gestion de trésorerie est une fonction qui recouvre des possibilités d’action d’ampleur très
inégale selon la taille de l’entreprise: pour une P.M.E, la gestion de trésorerie se résume le
plus souvent aux opérations de paiement et aux relations avec le système bancaire.
Lire le mémoire complet ==>

Environnement financier de la trésorerie et la gestion des risques – Chapitre II


Introduction
La fonction trésorerie d’entreprise est née au début des années quatre-vingt d’une triple
révolution: technique, financière et culturelle.
La révolution technique, qui a marqué la fin des années soixante-dix et le début des années
quatre-vingt, a vu l’apparition d’une informatique (matériel et logiciel) puissante et simple
d’utilisation.

La lourdeur et la complexité des mathématiques financières n’existent plus. Le premier effet


s’est fait sentir chez les professionnels qui, rapidement, ont su en tirer parti en concevant des
logiciels performants de gestion de trésorerie en date de valeur permettant au trésorier de
libérer du temps pour se consacrer à la prise de décision et à la stratégie financière, et de
raisonner comme ses banquiers, notamment pour entamer des négociations d’égal à égal.

Concomitamment à la révolution technique, la révolution


financière des années quatre-vingt a bouleversé en profondeur l’organisation et les méthodes
de travail des directions financières. L’entreprise n’évolue plus dans un univers règlementé,
mais dans un environnement de marché ouvert, liquide, riche en instrument et donc volatile.

Au-delà de ces deux révolutions, la troisième, d’ordre culturel, est sans doute la plus
importante pour la fonction trésorerie, puisqu’elle modifie le rapport à l’argent. Le profit est
l’objectif naturel et indispensable de l’entreprise, reconsidérée dans l’esprit de tous les acteurs
de l’économie. Tout le monde comprend en effet que les profits d’aujourd’hui sont les
investissements de demain et les emplois d’après demain.

Plus récemment, la fonction trésorerie d’entreprise a évolué vers la gestion des risques: risque
de change et de taux, mais également risque de liquidité et de contre partie. Cette évolution
est également favorisée par la maîtrise de la gestion de des flux qui, bien qu’elle reste la
mission première du trésorier, n’occupe plus une partie du temps de celui-ci. Simultanément,
le périmètre de la fonction trésorerie s’est étendu à la gestion de l’ensemble des ressources
financières, du court au long terme.
D’une manière générale la fonction trésorerie se trouve directement ou indirectement
impliquée dans les projets de réorganisation.
L’environnement financier de la trésorerie – Section 1

La détermination de la trésorerie effectuée, le trésorier doit maîtriser la connaissance de


l’environnement au sein duquel il va exercer son activité.

Cet environnement est à la fois interne et externe à l’entreprise. Le trésorier gère les fonds de
l’entreprise en étroite relation avec des partenaires particuliers que sont les banquiers,
établissement et marchés financiers. Il doit donc connaître les modes et les moyens de
paiement proposés, les conditions, les contraintes et les opportunités offertes par ses
établissements. Les opérations de trésorerie doivent également respecter certaines normes
comptables en évolution et sont intégrées dans un système d’information informatisé.
Nous étudions les modes et moyen de paiement, les conditions bancaires et les financements
et le placement dont peut disposer une entreprise.

A l’instar de la plupart des pays européens et du Japon, le système financier d’un certain pays
a connu depuis 1958 de grandes réformes conduites dans le cadre d’un large mouvement de

déréglementation initié par les pouvoirs publics[1].

Paragraphe1 : Prévisions financières

La qualité des décisions à prendre en matière de gestion de la trésorerie dépend en grande


partie de la qualité des systèmes d’information en place comptabilité générale, analytique,
budgets, etc. La qualité de la prévision est tributaire de la formation de base sur laquelle elle
est bâtie: lorsque la qualité de la formation comptable ou des séries statistique élaborées est
faible, la prévision peut être établie avec un degré de précision satisfaisant.

Il existe plusieurs méthodes de prévision dont la qualité et les difficultés de mise en œuvre
sont variables.
La première méthode est l’extrapolation proportionnelle, généralement à partir du chiffre
d’affaire.
Connaissant le rapport entre le chiffre d’affaire et le fond de roulement, le besoin en fonds de
roulement ou la trésorerie pour une période donnée, on peut en déduire des prévisions pour
les périodes suivantes:

Application:

¼br /> CA to = 1 000 000; trésorerie (T to) = 180 000


T to 180 000

—– = ————- = 18%
CA to 1 000 000

En retenant l’hypothèse de la
proportionnalité, on peut prévoir la
trésorerie pour un chiffre d’affaires
prévisionnelle de la période T1
CA d = 1500 000 Td = 270 000 DH, soit 1
500 000 x 18%.
fin d’extrait. Prévision financières à court
terme: le budget de trésorerie
By 19 April 2011

I- prévision financières à court terme: le budget de trésorerie


La trésorerie participe à l’élaboration des prévisions de trésorerie à différents niveaux:

 A moyen terme pour équilibrer les grandes masses d’emplois et de ressources en


choisissant des formes de financement ou d’investissement appropriés.

 A court terme pour assurer l’équilibre quotidien des encaissements et décaissement.

Le budget de trésorerie enregistre non seulement les flux de trésorerie existant, mais aussi
toutes les recettes et toutes les dépenses dont l’entreprise prévoit la perception ou
l’engagement. Il peut s’agit de dépenses et recettes liées au processus d’investissement,
d’exploitation ou de financement.
Il donne une prévision des excédents et des déficits de trésorerie, en montant et en durée dans
un double perspectif:
Vérifier que les lignes de crédits initialement négocient suffiront à combler les besoins
éventuels.

Définir les utilisations prévisibles de crédits par grandes masses (par exemple la nécessité de
recourir a l’escompte compte tenu du portefeuille de traites)
Le budget de trésorerie est donc un tableau de bord
prévisionnel de l’offre et de la demande de liquidités de l’entreprise.il permet au trésorier
d’optimiser le résultat financier de la société en mettant en concurrence les différentes
banques ainsi que les marches financières.

La prévision de la trésorerie se fait en deux étapes:


L’élaboration du budget de trésorerie
La construction du plan de trésorerie.

La prévention de trésorerie de l’entreprise vise deux objectifs essentiels:


Assurer la solvabilité à court terme
Optimiser les résultats opérationnels et financiers de l’entreprise. La solvabilité de l’entreprise
traduit sa capacité à faire face aux échéances au cours de l’exercice à venir.

1. Prévention et définition
Le terme de trésorerie recouvre plusieurs notions liées à la gestion et à l’analyse financière.
La trésorerie apparaît en effet tans le tableau de financement que dans le tableau des flux de
trésorerie avec des significations différentes. Nous retiendrons l’approche comptable de la
trésorerie. Pour le comité de réglementation comptable, la trésorerie correspond aux
disponibilités et à leurs équivalents.

Les placements à court termes, très liquides, facilement convertibles en un montant connue de
ne risque de liquidité et dont la valeur ne risque pas de changer de façon significatives sont
considérés comme des équivalents de disponibilités.
Trésorerie nette =
Comptes de caisse et comptes à vue
VMP ne présentant de risque de variation significative
Comptes à terme dont l’échéance est moins de trois mois
Soldes créditeurs de banques

Les prévisions sont effectuées mois par mois, pour une durée de un an en principe. Ce type de
prévision suppose que l’entreprise ait mis en place un système global de prévision sur une
durée au moins équivalente.

2 -Les méthodes de prévision de la trésorerie


a) Les prévisions de la trésorerie dans le cadre d’uneprocédure budgétaire
Les prévisions de trésorerie annuelles, avec un découpage mensuel, sont la résultante des
différents budgets. Elles permettent ensuite d’établir un compte de résultat prévisionnel et un
bilan prévisionnel.
Le budget de trésorerie est un outil qui permet d’identifier les entrées et les sorties de
liquidités, de mieux cerner le risque de cessation de paiement à court terme.
Le budget de trésorerie s’élabore à partir de l’ensemble des budgets d’exploitation,
d’investissement et de financement. Il traduit en terme d’encaissement et de décaissement
l’ensemble de données prévisionnelles relatives à l’exploitation et hors exploitation. La
confrontation des différents budgets fait apparaître soit un excèdent soit un déficit de
trésorerie. La construction du budget de trésorerie nécessite plusieurs étapes.

3- Problèmes particuliers liés à certains postes


Il est évident que le budget de trésorerie ne regroupe que des dépenses et des recettes: ni les
charges non décaissables, ni les produits non encaissable n’apparaissent dans les sommes
considérées.

Ainsi ne doivent pas être prise en compte:


les dotations, le résultat les variations de stocks
les reprises, les quotes parts de subventions virées au résultat.
Les transferts de charges sont (comme pour le calcul de CAF considérés comme des produits
encaissables.

a) Clients et fournisseurs
Le montant correspond ainsi que les achats et ventes effectuées au comptant sont pris pour
leur valeur TTC. Les ventes de produits non soumis à la TVA (déchets, produits vendus en
franchise de TVA ou exportés) sont considérés pour leur montant HT.
Le compte fournisseur est le troisième élément du BFR. D’exploitation. Son poids au passif
du bilan est plus ou moins important selon les secteurs d’activité, la taille des entreprises et
leur politique d’approvisionnement.
Par ailleurs, les “achats” représentent souvent un poste très important parmi les charges
d’exploitation. A ce titre les conditions d’approvisionnement ont souvent un effet très sensible
sur la rentabilité. Dès lors il est essentiel d’assurer une bonne gestion des fournisseurs.

b) TVA à décaisser
Comme le montre certain schéma précédent, un tableau de calcul séparé est nécessaire pour
déterminer le montant de TVA à décaisser. Il convient pour l’établir d’appliquer le bon critère
(livraison ou encaissement du prix) pour trouver le mois d’exigibilité de la TVA.
La TVA est calculée sauf en cas de règlement par obligation cautionnée réglée le mois suivant.
Un crédit de TVA s’impute sur la TVA du mois suivant.
Lire le mémoire complet ==>
(Gestion de la trésorerie: Cas des PME)

4- Structure des tableaux


a) Tableau des encaissements sur ventes et autres encaissements
L’essentiel des encaissements provient des ventes effectuées par l’entreprise. Une vente peut
être réglée au comptant ou avec des délais de paiement. Cela signifie qu’une vente réalisée
aujourd’hui peut entraîner un flux de trésorerie 30 ou 60 jours plus tard.

Ces décalages de flux de trésorerie doivent être anticipés et pris en compte. Ils sont souvent
source de difficultés pour l’entreprise surtout si les crédits ne prennent pas la forme de
créances commerciales mobilisables.

Il est important de noter que certains encaissements de la période proviennent des ventes de la
période précédente. L’information concernant ce type d’encaissement se trouve dans le bilan
d’ouverture.

b) Tableau des décaissements sur achats et tableau général desdécaissements


Dans ce budget sont concentrées toutes les dépenses anticipées à court terme de l’entreprise.
Dont les origines se trouvent dans les différents budgets recensant les charges d’exploitation.

En ces dernières il faut nécessairement ajouter le décaissement issus du budget de TVA, voire
ceux du budget des investissements.
Comme cela a été vu pour les encaissements, certains décaissements proviennent des
engagements de la période antérieure

c) Budget de trésorerie

Le budget de trésorerie est le principal instrument de


prévisions financières à court terme; il permet d’établir pour des périodes plus ou moins
longues (année, mois, semaine, jour), les prévisions des flux financiers et d’envisager les
ajustements nécessaires pour combler les insuffisances ou pour placer les excédents de
trésorerie [1]

Application:
Une entreprise est soumise au régime des débits de T.V.A. elle a réalisé les opérations
suivantes (taux de T.V.A.20%):
Mois de janvier 199N
Achat de matière première réglés par cheque: 50 000; T.V.A. = 10 000
Achat de services réglés par cheque: 10 000; T.V.A. = 2 000
Ces achats sont réglés au cours du mois.
Mois de février
Ventes H.T. = 100 000; T.V.A. = 20 000
Achats de matière réglés par cheque (comptant) H.T = 30 000; T.V.A. = 6 000
Achat d’une machine réglée en espèces H.T. = 7 000; T.V.A = 1 400
T.V.A a payer avant le 31-03-19N au titre des opérations de février 19N:
T.V.A. collectée 20 000
T.V.A. déductible – 10 000
– 2 000
– 1 400
T.V.A à payer 6 600

Le budget de trésorerie réalise la synthèse de l’ensemble de budgets de l’entreprise. Il rend


possible la détermination du solde de trésorerie pour la période a venir.il se compose du solde
de trésorerie qui se trouve dans le bilan du début de période et des encaissements et
décaissements précédemment établis.
Lire le mémoire complet ==>

5. Utilité de budget de trésorerie

Le budget de trésorerie permet de vérifier, globalement, s’il y a cohérence entre le fonds de


roulement et le besoin en fonds de roulement. Un budget constamment déficitaire ou
excédentaire exprime une inadéquation du BFR, laquelle doit inciter à revoir les hypothèses
sur lesquelles ont été établis les budgets en amont et notamment les budgets des ventes, des
achats des investissements.

Si le budget de trésorerie est alternativement excédentaire et déficitaire, il traduit une


situation qui peut être qualifiée de normale.

Le budget de trésorerie permet également de déterminer les dates optimales auxquelles


doivent avoir lieu certaines opérations exceptionnelles pour lesquelles l’entreprise dispose
d’une marge de manœuvre de manière à éviter de trop grands déséquilibre. Par exemple la
vente d’un immeuble prévu en juin pourra être avancée en mai s’il pourra que juin soit

fortement excédentaire alors que mai est déficitaire.

(Gestion de la trésorerie: Cas des PME)

Post navigation

← Structure des tableaux – Gestion de la trésorerie Les prévisions

visions de trésorerie de fin d’année


Les prévisions de trésorerie de fin d’année
By 19 April 2011

6- Les prévisions de trésorerie de fin d’année

a) Principe
L’entreprise prévoit le montant de sa trésorerie de fin de l’année, dans le cadre de la procédure
des budgets annuels. La méthode bilancielle met en évidence la relation.
FR – BFR = trésorerie

La trésorerie de fin d’année apparaît alors comme la consultante de la politique


d’investissement et de financement de l’entreprise (chiffrée par le FR) et le besoin en fonds de
roulement lié aux conditions d’exploitation.

b) Démarche de prévision

Il s’agit de prévoir le FR et le BFR en fin d’année

c) Prévision du FR

La prévision se fait à partir des postes qui composent le FR.


* Prévision des ressources stables

* LES KP: ils sont déterminés à partir des capitaux propres de l’année précédente.

Modifiés comme suit:


Capitaux propres année N
– dividende distribué en N+ 1
+ Nouveaux apports des actionnaires
– retraits des associés
+ Bénéfices net prévu pour N+1
Remarque le bénéfice net est obtenu à partir du budget d’exploitation et des prévisions de
charges financières[1]

* Dettes financières: ce poste est obtenu ainsi:


Dettes financières de début de l’année
– remboursement au cours de l’année N+1
+ Nouveaux emprunts N+1

* Prévisions des emplois stables. Les emplois stables comprennent essentiellement les
immobilisations:
Immobilisation nette année N
+ Acquisitions de l’année N+1
– valeur d’origine des immobilisations cédées en N+1
– dotation aux amortissements N+1

d) Prévision du BFR

Il est possible de déterminer le BFRE prévisionnel par la méthode normative. Cette méthode
repose sur l’hypothèse d’une activité non saisonnière. La prévision du BFRHE concerne
notamment le solde à payer de l’impôt sur les sociétés.

En raison de la très grande sensibilité des prévisions de trésorerie aux hypothèses retenue, il
est conseillé d’établir des prévisions de trésorerie en essayant diverses hypothèses (comme le
prix de vente sans modification des dépenses).

Plan de trésorerie ou budget de trésorerie


By 19 April 2011

7- Plan de trésorerie
Le plan de trésorerie (ou budget de trésorerie) implique de connaître les encaissements et
décaissements mensuels ventilés par la nature.

Réalisés toutes banques confondue réaménagé plusieurs fois dans l’année lors les prévisions
s’avèrent inexactes, il présente plusieurs intérêt: il offre un éclairage à la fois sur la nature des
concours financiers (ou des placements) et leurs montant. Ce dernier dépend étroitement de
l’évolution du BFR (ou de son excèdent)

C’est un instrument utile dans la négociation avec le banquier des profonds d’escompte ou de
découvert.
Il rend compte mensuellement de l’incidence sur la trésorerie des décisions de financement
précisées lors de l’élaboration du plan financier. Ainsi, il permet de mieux les répartir;
Le calcul du montant des charges financières prévisionnelles est facilité[1]

L’entreprise peut souhaiter affiner les informations données par le budget de trésorerie en
faisant intervenir l’escompte des effets escomptables et les placements des excédents prévus.

Il s’agit ici de procéder à des ajustements pour


résorber ces soldes.
Une fois le budget de trésorerie prévisionnel établi, le trésorier doit se poser les questions
suivantes:
En cas d’excèdent de trésorerie: quel type de placement effectuer? Quel montant? Pour quelle
durée?
Selon l’objectif de l’entreprise. La direction financière peut diminuer les excédents de
trésorerie en investissant (croissance externe, développement)

En remboursant par anticipation des emprunts. En réglant les fournisseurs au comptant


moyennent un escompte de règlement ou en effectuant des placements.
En cas de trésorerie déficitaire: quel type de financement (crédit de trésorerie) faut il
privilégier ?quel montant? Pour quelle durée?

Les frais et les produits financiers doivent être incorporés dans le plan de trésorerie.

Conditions bancaires et la prévision des flux


de trésorerie
By 19 April 2011

C- les conditions bancaires


Avec l’ouverture de l’économie nationale et la libéralisation progressive des échanges, les
autorités monétaires ont progressivement laissé une part d’initiative au marché dans la
fixation des taux d’intérêt. Les banques font supporter aux entreprises, en plus du taux
nominal, des frais et des commissions divers et appliquent aux opérations bancaires des dates
de valeurs différentes des dates réelles. De ce fait, le taux nominal du crédit traduit rarement
le taux réel supporté par l’entreprise.

Les relations banques – entreprises sont régies par un ensemble de conditions appliquées aux
flux gérés par le trésorier. La notion de la condition bancaire recouvre trois types de règles
relatives aux dates de valorisation des flux, aux taux d’intérêts, aux commissions et aux frais
appliqués aux entreprises.
L’entreprise doit faire face, aujourd’hui encore à un ensemble de conditions régies par un
barème non officiel fixant des conditions standard relatives aux commissions, aux jours réels
de débits et de crédit en compte, aux marges appliquées aux crédits.
Les valeurs (chèques, effets et virements…) s’échangent entre des partenaires situés tous les
deux dans la même ville ou dans des villes (ou zones) différentes.

Le Maroc est divisé en zones par Bank al Maghreb qui relèvent en principe d’une agence de la
Banque centrale; exemple la zone (Casablanca, Mohammedia, Berrechid,) relève de la
compétence de la succursale de Bank Al Maghreb Casablanca.
Les échanges de valeurs à l’intérieur de la même zone sont dits des opérations sur place.
Les échanges effectués entres des agents situés dans deux zones différentes sont dits hors
place.

1- La condition standard
En nombre de jours de valeurs (cf. tableau: dates des valeurs appliquées.) Les conditions de
jours de valeur sont fixées par Bank Al Maghreb, c’est une réglementation cadre qui peut faire
l’objet de Négociation.
La compensation bancaire (sur place)
(1) Remise de chèque samedi 3/04
BENEFICIAIRE
DEBITEUR
(2)Remise à l’encaissement
Lundi 5/05 (matin)
BCM agence HassanII
SGMB agence Med V
(3)Envoi le même jour (soir)
(4) Mardi matin) BANK AL MAGHRIB
Compensateur BCM Compensateur SGMB

2- Coût du découvert

Le coût d’un jour de valeur dépend du taux et du montant auquel il


s’applique.
Soit i: le taux
S: Le montant et C: Le coût
C = S x i x 360
Si S = 1.000.000 DH i= 12%
Le coût d’un jour de valeur = 1.000.000 x 0,12 x 360
Le taux indicatif de la banque Centrale est le TBB + 3 points. Depuis la libéralisation des taux
débiteurs à
Court terme intervenu en février 1996, les banques ont la liberté de fixer leur taux en fonction
du client.
Une charge supplémentaire est constituée par les commissions et les frais de gestion du
compte et même

Des pratiques de jours de valeurs différentes des dates réelles. Par conséquent le taux supporté
par l’entreprise est généralement supérieure au taux nominal.

3- Les commissions
Ces commissions ne sont pas toutes lisibles sur un relevé, il faut demander le détail des
commissions et des frais appliqués. La commission de dépassement est de 2 % sur la somme
des dépassements de la
Période.
Une commission de découvert peut être appliquée, elle est d’environ 0,5 % mais elle est
comprise dans le
Taux.
Quand aux frais de terme du compte une demande de facturation doit être faite pour en
évaluer le montant
Réel.
Supposons le taux nominal du découvert est de 11,5 %. Si la banque accorde à l’entreprise un
découvert
Du 1èr du mois au 20, l’entreprise remet des chèques sur place le 20 du mois:
Les jours de valeur appliqués sont j + 2 c’est à dire le 22 du mois alors que l’entreprise n’a
bénéficié que
De 20 jours,
Le coût réel du découvert sera de 11,5

4- Echelle d’intérêt
22 jours
20 jours
= 12,65 %
C’est un tableau des écritures mensuelles des opérations par date de valeur. Il fait apparaître:
Les mouvements du compte: au débit ou au crédit
Les soldes journaliers liés aux mouvements du compte
Le nombre de jours que le solde est resté inchangé
Le nombre débiteur (créditeurs) produit du nombre de jour par le solde.
Coût du découvert est le total (cf. exemples)
Les intérêts débiteurs =Taux du découvert x Nombre débiteurs
360 000
Plus les commissions de dépassement
Dépassement x 2 %

D) La mise en œuvre de la prévision


La trésorerie disposant des informations relatives aux flux de trésorerie ainsi que des données
prévisionnelles internes à l’entreprise va tenter d’évaluer le montant de ces flux et de les
positionner dans le temps afin d’effectuer les prévisions journalières.
Les prévisions au jour sont réalisées à l’aide d’un doc appelé fiche de suivi de trésorerie. Le
positionnement correct des sommes nécessite la connaissance précise des conditions de
banque. Pour éviter des erreurs, on peut griser les jours au cours desquels il ne peut y avoir
certains débits ou crédits.

Les prévisions à très court terme – Paragraphe 2


Les budgets de trésorerie fournissent des informations trop globales pour optimiser la gestion
de trésorerie. En particulier ils ne donnent pas de renseignement sur la situation en cours de
mois et ne permettent pas de répondre précisément aux deux questions suivantes:

 – Quel montant faut il négocier ou placer?

 – Pour quelle durée?

Seules les prévisions à très court terme permettent de disposer des informations nécessaires à
une prise de décision.
Il s’agit donc d’optimiser le coût de la gestion à court terme en minimisant les charges
financières et maximisant les valeurs des placements.
Les prévisions à très court terme supposent la mise en place d’une organisation complexe. Ce
qui nécessite un travail d’analyse et d’information important.

A- Analyse des flux de trésorerie


Cette analyse porte sur plusieurs points:
Recensement de tous les encaissements et décaissements par nature: règlement fournisseurs.
Produits financiers. Encaissement clients, paiement des impôts.
Inventaire des moyens de règlement utilisés: virement chèque bancaires lettre de change.

Distinction entre les flux certains et les incertains (quant au


montant et quant à la date ou aux deux).

Les certains pourront être chiffrés et positionnés dans le temps sans problème, les flux
incertains feront l’objet d’un traitement particulier, ils seront positionnées et leur montant
déterminé sur la base de calculs probabilistes ou de manière plus aléatoire.

B. Recherche d’informations
Le système comptable est mal adapté aux

Les placements – Gestion de la trésorerie


By 20 April 2011

3.2 Les placements


L’entreprise peut dégager des excédents de trésorerie. Il faut trouver les placements adaptés à
la durée des excédents. Depuis le début des années 1980, les possibilités de placements pour
le trésorier ont connu une véritable explosion: développement des OPCVM la création des
TCN.

3.2.1 Critère de choix de placement


L’entreprise doit définir au préalable quel niveau de risque elle est disposée à prendre et par
conséquent à quel niveau de rendement elle se limite. L’entreprise s’assigne ainsi un couple
rentabilité risque admissible

3.2.1.1. Les deux critères obligatoire


la rentabilité
Elle dépend non seulement des intérêts perçus mais aussi des plus values. Le rendement des
placements n’est souvent connu qu’à posteriori ce qui rend aléatoire le choix du meilleur
placement.
la sécurité
Les placements en action et dans une moindre mesure en obligation présentent un risque de
moins value (risque en capital) alors que les placements en titres de créances négociables
offrent une meilleure sécurité.

Les placements à taux fixe présentent un risque de


taux si le taux du marché augmente alors que pour les placements à taux variable, le risque est
celui d’une basse de taux. Le critère de rentabilité est souvent contradictoire avec celui de
sécurité.

3.2.2. Facteurs de décision


Le choix de placements dépend des facteurs suivants:
Durée prévue du placement
Anticipations sur l’évolution de taux d’intérêt et de taux de change dans le cas de placement
en devises. Ces prévisions tentent de limiter le risque de taux.

Attitude de l’entreprise par rapport de risque en capital


Les trésoreries ou le chef d’entreprise adopte généralement une politique évitant
systématiquement le risque en capital. Ce pendant ils peuvent par fois accepter un
risque en capital à condition qu’il n’excède pas le montant des intérêts prévus.

Les différentes formes de


Régime fiscal des

placement pour l’entreprise


By 20 April 2011

3.3. Les différentes formes de placement


3.3.1. Les placement bancaires
Dépôt à terme: il consiste en un dépôt de fonds sur un compte spécial, pour une durée d’au
moins un mois à l’aide d’une lettre de blocage. Le taux de rémunération est fixé librement,
d’un commun accord, entre la banque et l’entreprise, pour les placements supérieurs à un
mois de blocage.

Bons de caisse: ce sont des titres négociables représentatifs d’une créance à court ou à un
moyen terme. Ils sont à ordre ou au porteur. Ils sont généralement émis par les banques. Le
taux d’intérêt est librement négociable. Il existe de bon à échéance fixe et des bons d’épargne
à intérêt progressifs. La durée se situe entre un mois et cinq ans. Ils sont remboursables à tout
moment à l’issue du troisième mois.

3.3.2 Placement auprès d’une autre entreprise


Escompte fournisseur: il s’agit de la possibilité pour une entreprise de régler les fournisseurs
au comptant, moyennant un escompte (dit escompte de règlement) au lieu de les régler à plus
longue échéance.
Exemple: une entreprise accepte de régler ses fournisseurs au comptant moyennant un
escompte de 2% au lieu d’un crédit de 60 jours. Le taux annuel de rendement réalisé par
l’entreprise est de 2%*60/360 = 12%

Avance en compte courant à une entreprise. Elle ne peut se concevoir que dans le cadre d’un
groupe de sociétés.
Prêt à plus de deux ans. Ils sont possibles que si l’une des deux entreprises est un
établissement financier (société de crédit bail par exemple.) A titre exceptionnel, une
entreprise peut accorder un prêt à une autre entreprise, par exemple afin de renforcer les
relations commerciales

3.3.3. Placements en devises

Ils sont soumis utilisés pour se prémunir


contre les risques de change. Ils se font sous forme de blocage de devises ou encore sous
forme d’obligations en monnaie étrangères.

3.4. Choix des placements pour l’entreprise


Ce choix dépend:
De l’environnement financier du moment (Evolution des taux d’intérêt, rendements respectifs
des différentes catégories de placement)

Des donnés propres à l’entreprise:


Taille: une PME choisira des placements plus simple, plus souple, moins risqués
Montant total et montant unitaires des placements
Durée certaine ou probable des excédents de trésorerie
Politique à l’égard du risque en capital
Compétence de l’entreprise en matière de placement et de contrôle de ceux-ci
Lire le mémoire complet ==>
(Gestion de la trésorerie: Cas des PME)

différents types de placement

Définition: Risque financier et Risque


économique
By 20 April 2011

La gestion de risques financiers – Section 2


La détermination de la structure de trésorerie prévisionnelle sur la banque pivot et la
réalisation des placements et des financements donnent une position finale en devises. Les
décisions financières et la structure de trésorerie en devises génèrent différents risques. Parmi
ces risques, risque de change.
Pour éviter de telles conséquences, les trésoriers d’entreprise devront identifier le risque de
change, puis le gérer.

Paragraphe 1: définition des risques financiers et risque économique


A-Définition: Risque financier et Risque économique
le risque financier: c’est un risque de perdre de l’argent suite à une opération financier(sur un
actif financier) ou une opération économique ayant une incidence financier( par exemple une
vote à crédit ou en devises étrangère) ainsi il tient à la présence d’une dette dans la structure
de financement de l’entreprise, c’est outre le risque économique , le risque spécifique à une
entreprise endetté, et dans une de ses forme externe il désignerait, par exemple le cas d’une
entreprise dont l’excédent brut d’exploitation est pourtant positif mais dont les charges
financières dues à l’endettement sont plus importants et provoquant en définitive une perte
avec les mêmes conséquences que ci-dessus.

C’est la conjoncture entre le risque financier et celui de risque économique qui justifie
l’addition d’une prime de risque globale au taux d’intérêt pur sans risque. Le diagnostique de
ces types de risque conduit une analyse de levier financier, nous exprimons ensuite la
solvabilité de l’entreprise et sa liquidité. Le risque économique: dit aussi risque d’exploitation
il tien à la variabilité possible pour de multiples raisons dans l’évolution, toujours
difficilement prévisible de facteurs de l’ environnement tel que la conjoncture, la concurrence,
la technologie, la secteur d’activité etc., de la performance d’exploitation de l’entreprise
comme par exemple son excèdent brut d’exploitation c’est d’autres termes le risque d’une
entreprise non endettés et dans sa forme externe il désignerait un excédent brut d’exploitation
négatif
Donc une perte finale et par conséquent l’absence de dividende et l’appauvrissement des
fonds propres.

Pour l’entreprise le risque économique due à l’instabilité du chiffre d’affaire ou rendement


dans les premier mois ou les premières années et qui ne permet pas de courir les charges fixes
d’où une variation des charges entre charges fixes et charges variable.

Le risque de crédit résulte de l’incertitude quant à la possibilité ou la volonté des contreparties


ou des clients de remplir leurs obligations. Très prosaïquement, il existe donc un risque pour
la banque dès lors qu’elle se met en situation d’attendre une entrée de fonds de la part d’un
client ou d’une contrepartie de marché.
Exemples:
Un client utilise son compte courant pour effectuer des paiements: si la banque autorise le
client à rendre son compte débiteur, il y a risque de crédit.
La banque négocie une vente à terme d’euro contre Dollar avec une autre banque. A la date de
valeur, la banque émet son paiement EURO en direction de sa contrepartie. Elle s’expose de
facto au risque que la contrepartie ne paie pas les dollars.

Remarque: Contrairement à la notion intuitive, il y a risque de crédit quand une contrepartie


doit de l’argent à la banque, et non pas quand la banque doit de l’argent (adage: « si je te dois
100 francs c’est mon problème, si je t’en dois 100 000 c’est ton problème »)
Mesure du risque de crédit: sachant que chaque nouvelle opération modifie l’exposition au
risque de l’établissement, il importe d’être capable d’appréhender les risques de manière
globale, c’est à dire consolidée:

 Au niveau de la banque, tous centres d’activités


confondus

 Au niveau de la contrepartie, c’est-à-dire de l’entité juridique

Le calcul de l’exposition doit tenir compte de la nature de l’opération (bilan / hors-bilan) et de


l’échéance.[1]
Le contrôle du risque se fait en définissant des autorisations ou limites par contrepartie, qui
tiennent compte très souvent de la fiabilité de celle-ci, fiabilité qui est évaluée par sa notation
(Moody’s, Standard & Poor’s) sur le marché. Au niveau du contrôle de crédit client, on parle
de ligne de crédit. Le système de contrôle vérifie alors en permanence que l’exposition totale
se situe en deçà des limites autorisées (contrôle en temps réel). Le raisonnement de ce type de
risque repose sur la distinction entre coût fixes et coûts variable ou sur leur répartition en deux
catégories de charges: Charges opérationnelle et charges de structure.

Le diagnostic de ce type de risque insiste un calcul du risque d’exploitation qui consiste à


calculer la marge sur coût variable après la différence entre le C.A et le coût de vente, ce ci
pour passer au calcul du point mont présente plusieurs intérêt à savoir la croissance, la
stabilité ou volatilité du résultat et expliquer les écarts entre le prévu et le résultat.
Lire le mémoire complet ==>

Les type des risques financiers


By 20 April 2011

B) Type des risques financiers

La notion du risque retenue dans le finance est différent, on rencontre dans l’analyse et la
gestion financière de nombreux catégories de risque d’abord les principaux types de risques
financier sont les suivants: le risque de change, le risque de contrepartie, le risque de taux
d’intérêt, le risque de liquidité, le risque pays, le risque de faillite et le risque politique.

– le risque de change:
C’est le risque sur les variations des cours des monnaies entre elle, risque sensiblement lié aux
facteurs temps. D’autres façons le risque de change trouve son origine dans les déséquilibres
du marché des changes. Si ce dernier était en permanence en équilibre.

Les entreprises pourraient se satisfaire d’une gestion passive et se contenter de subir le risque
l’existence de déséquilibre justifie une gestion active du risque qui consiste à se protéger
contre le risque défavorable tout en profitant éventuellement de l’évolution favorable (voir les
stratégies de gestion sur CH 2)

– Le risque de contrepartie
C’est le risque que la partie avec laquelle un contrat a été conclu ne tienne pas ses
engagements (livraison, paiement; remboursement etc.) pour une banque, c’est le risque que
ses clients soient dans l’incapacité de rembourser leurs emprunt ou qu’une autre banque avec
laquelle des opérations encours (correspondant bancaire) sont défaillantes.

– Le risque de taux d’intérêt:


C’est le risque des pertes-emprunts c’est le risque que les taux des crédits évoluent
défavorablement ainsi un emprunteur à taux variable subit un risque de taux lorsque les taux
augmentent car il doit payer plus cher à l’inverse un préteur subit un risque lorsque les taux
baissent car il perd des revenus.
Pour une banque, c’est le risque que l’évolution des taux du marché conduit à un coût de
renumérotation. Des dépôts supérieurs aux gains générés par les intérêts des prêts accordés.
L’entreprise représente un portefeuille d’actif dont la contrepartie est constituée par un
ensemble des titres financiers. Titre de capital ou de créance.

Le risque de taux d’intérêt d’une entreprise naît des variations de la valeur du marché des
capitaux propres dues aux fluctuations non anticipées des taux d’intérêt.

Cette définition très générale appelle trois remarques:


-l’incidence du risque peut être favorable ou défavorable même si le plus souvent on prête
attention qu’au second aspect.
Une gestion efficace du risque de taux d’intérêt vise à couvrir l’entreprise contre les effets
défavorable tout permettant de bénéficier des effets favorables.
-le risque de taux d’une entreprise s’appréhende à partir de la somme des variations de valeur
des actifs et des engagements reçues engendrées par les fluctuations des taux d’intérêt
diminué de celle des dettes et engagements données.
Variation de la v.a = variation de la v.a (actifs + engagement reçus – variation de la v.a
(dettes + engagements donnés)
Cette mesure qui résulte directement de la règle d’additivité des v.a montre que le risque de
taux est attaché non seulement aux actifs et dettes figurant en bilan, mais également aux
engagements pas par l’entreprise qui conditionne les flux futures de trésorerie. La notion
d’engagement doit être prise au sens large pour inclure les décisions futures projetées par
l’entreprise.
-le prix d’un actif étant égal à la v.a des flux. Le risque de taux peut s’appréhendée indifférent
en terme de valeur (de pris) ou de taux si le taux augmente, le prix baisse et inversement:
Le risque de taux naît d’une variation potentielle de la valeur d’un actif de dette ou d’un
engagement, associé aux fluctuations des taux d’intérêt ex ante il y a risque car la valeur
obtenue au terme d’un horizon donné peut différer de le valeur anticipée, autrement dit il y a
risque de prix, car le prix des actifs ou des titres financiers peuvent d’écarter des prix
anticipés.

En terme de taux, il y risque pour un investisseur lorsque le taux de rentabilité obtenue de


l’investissement peut diffère de taux anticipé de façon symétrique, pour un financement. Le
risque existe si le coût réalisé peut s’écarter du coût anticipé.

– le risque de liquidité:
C’est le risque sur la facilité à acheter ou à revendre un actif. Si un marché n’est pas liquide,
vous risquez de ne pas trouver d’acheteur quand vous le voulez ou de ne pas trouver de
vendeur quand vous en avez absolument besoin, c’est un risque lié à la nature du sous-jacent
(de la marchandise) mais aussi à la crédibilité de l’acheteur vendeur. En effet, il est facile
d’acheter ou de vendre un produit courant à une contrepartie de confiance, mais plus difficile
avec un produit très spécialisé, le risque de contrepartie pour les éventuels fournisseurs/
clients, les dissoudre de traiter.

L’acheteur/ vendeur est en risque d’approvisionnent; en risque de « liquidité » pour une


banque, c’est le risque de se trouver dans l’incapacité de faire face à un retrait massif des
dépôts par les clients. Si ce risque est susceptible de s’étendre de proche en proche entre les
banques ‘effet domino), notamment du fait, soit de l’assèchement des financements
interbancaires, soit de contagions psychologiques entre déposants, on parle de risque
systémique

– Le risque pays:
Si un pays connaît une crise très grave (guerre, révolution; faillite en cascade etc.) alors même
les entreprise « de confiances » malgré leur crédibilité vont se trouver en difficulté. C’est un
risque de contrepartie lié à l’environnement de la contrepartie.
– Le risque de faillite:
Ce risque dit aussi risque de la liquidité ou de défaillance c’est un risque qui nous permet de
d’intéresser à la santé financière de l’entreprise, c’est-à-dire à la solidité de ses structures
financières, en portant un jugement sur sa solvabilité sa liquidité et son aptitude à faire face
aux risques, dans le langage courant il faut distinguer entre deux types de solvabilité:
Solvabilité immédiate, qui est le fait d’être capable de payer ces dettes lorsque celle-ci est
exigible.
Solvabilité globale ou à long terme, qui le fait de disposer d’un actif dont la valeur est
supérieure au montant des dettes. Mais comment appréhender son risque de défaillance ?

On peut, en premier lieu, effectuer l’étude des masses du bilan et de leur structure. On
procède alors à ce que l’on appelle une « analyse du bilan » qui sera examiné en premier lieu.
Cette analyse du bilan peut être complétée par l’étude de l’évolution des masses du bilan, et
par l’examen des nouveaux emplois et des nouvelles ressources qui apparaissent dans le
tableau de financement et leurs interprétations.

– Le risque politique:
Il résulte des évènements, des décisions et des actions d’ordre politique ou administratif,
national ou international pouvant entraîner des pertes pour l’entreprise importatrice.
Travaillant ou investissant à l’étranger.
(Gestion de la trésorerie: Cas des PME)

Cause de risque de marché de l’entreprise


By 20 April 2011

Cause et mesure du risque – Paragraphe 2


1- Cause de risque de marché de l’entreprise
Le risque de marché est l’exposition d’un agent aux fluctuations de valeur d’un actif appelé
actif sous-jacent. La position d’une opération résiduelle que présente son bilan au risque de
marché à un instant donné.

Lorsqu’un opérateur a plus acheté de sous-jacent qu’il n’en a vendu, il est « long », c’est-à-
dire que l’actif qu’il détient dans le sous-jacent est supérieur au passif correspondant. On peut
être « long » en euros, « long » en obligations, « long » en 3 mois, c’est-à-dire avoir prêté plus
qu’emprunté à 3 mois.
Le risque de marché correspondant à une position d’un
opérateur est à la baisse du prix du sous-jacent (ou la housse des taux). Inversement, lorsqu’un
opérateur a plus vendu de sous-jacent qu’il n’en a acheté, il est « court ». Le risque de marché
correspondant à une position courte d’un opérateur est la housse du prix du sous-jacent (ou à
la baisse des taux).

La notion de position est très importante pour les banques intervenant sur le marché des taux
et des changes. En général, les commerçants ont le droit de garder un certain montant en
position en fonction de leurs anticipations. Cependant, les clients leur achètent et leur vendant
des produits en permanence, modifiant d’autant leur position. Il peut même arriver qu’un
commerçant, à un instant donné, ait une position opposée à ses anticipations. Lorsque c’est le
cas; ils peuvent se « solder » (c’est-à-dire réaliser l’opération annulant la position sur le
marché interbancaire.
Lire le mémoire complet ==>
(Gestion de la trésorerie: Cas des PME)

Les positions de marché de l’entreprise


By 20 April 2011

2- Les positions de marché de l’entreprise


Au même titre qu’une banque, une entreprise est dotée, à chaque instant, d’une position au
garde des différentes catégories de risque de marché existant (le risque de change et le risque
de taux d’intérêt étant essentiels). A priori, cette position ne provient ni d’un choix de
l’entreprise ni d’achats de produits dérivés, elle est une conséquence naturelle de son activité
commerciale, de son financement et de la situation géographique de ses filiales, de son
financement et de la situation géographique de ses filiales. La position totale de l’entreprise
résulte donc des trois éléments suivants:
Position commerciale,
Position financière,
Position patrimoniale.

Le risque lié à la détention d’actifs et de passifs financiers libellés en devises étrangères


s’ajoute à ces éléments. Les principale sources de ce risque sont les suivantes: le risque de
change sur les prêts, emprunts et comptes courants en devises, les flux d’intérêt y afférents, et
le risque sur les placements en devises étrangères. La prise en compte de l’ensemble de
risques aboutit à la position de change financière de l’entreprise.
Un dernier élément, propre au risque de change, doit également être pris en compte: le risque
de change patrimonial. Il provient de la consolidation des comptes de filiales étrangères dans
le groupe. Les capitaux propres des filiales consolidées libellés en devises étrangères, les flux
de dividendes émanant de ces filiales, les participations financières achetées en étrangères,
l’écarte de conversion (issus de l’utilisation du cours moyen pour convertir le résultat et du
cours de clôture pour convertir le bilan), constituent autant de sources d’exposition au risque
patrimonial du bilan. Notons cependant qu’il vient affecter le poste écart de conversion dans
les comptes consolidés et n’a donc pas d’effet sur le compte de résultat consolidé.

Le lecteur pourra conduire un raisonnement analogue sur le risque de taux d’intérêt. Le risque
commercial de taux d’intérêt est lié au niveau d’inflation des devises dans lesquelles les
marchandises sont achetées et vendues. Le risque financier de taux d’intérêt est tout à fait
évident: il provient directement des conditions des emprunts que l’entreprise a contractés et
des placements qu’elle a réalisés. On distingue généralement les emprunts à taux variable, qui
exposent l’entreprise à la housse des taux de référence, et les emprunts à taux fixes, qui font
craindre une perte d’opportunité liée à une éventuelle baisse des taux.

Outre les risques de change et de taux


d’intérêt, de nombreux risques liés aux marchés induisent des prises de position dans les
entreprises. Les cours des matières premières sont déterminons dans de nombreux secteurs
d’activité. Ainsi, une entreprise peut-elle avoir une position d’une importance stratégique sur
les marchés du pétrole, du café, des semi-conducteurs, de l’électricité
Les mesures des autres risques financiers de l’entreprise
Le risque de liquidité se mesure à partir de la comparaison des échéances contractuelles des
dettes et des estimations des recettes de trésorerie, soit à travers un budget de trésorerie.

L’entreprise prendra soin de ne pas classer dans la rubrique dettes à plus d’un an les contrats
assortis de clauses de ratios sur sa propre situation financière ou sur son rating qui pourraient
affecter automatiquement la capacité de mobilisation ou réduire l’échéance des emprunts
contractés en cas de dégradation des ratios ou de baisse du rating.

Le risque de crédit ou de contrepartie, au-delà des techniques classiques d’analyse financière


ou de crédit scoring se mesure essentiellement par des règles de division de risque: part de
l’encours des 10 premiers clients dans le total des créances, nombre de clients ayant des lignes
de crédit supérieures à tel montant
Quant au risque politique, sa mesure reste très embryonnaire.
Lire le mémoire complet ==>
(Gestion de la trésorerie: Cas des PME)
ues de liquidités et de signature

Gestion des risques de liquidités et de


signature
By 20 April 2011

La gestion des risques de liquidités et de signature – Section III.


Certaines décisions de risques sont exposées à deux risques supplémentaires, les risques de
liquidité et de signature.

a- le risque de liquidité
La liquidité se définit comme la faculté à acheter ou vendre un actif sans délai et sans perte de
valeur importante. L’évaluation du risque de liquidité est un préalable à chaque décision.
La liquidité des actifs (notamment les actifs financiers sur lesquels les trésoriers effectuent
habituellement des transactions) est fonction de la profondeur de leur marché secondaire ou
de l’existence d’intermédiaires financiers chargé de les replacer rapidement et sans «
dommage ».

Dans le cadre des prêts interentreprises ou des prêts bancaires, le risque de liquidité est
souvent limité à l’aide de clauses de remboursement anticipé dans les conventions de crédits.

Le degré de liquidité d’une ressource (obtenir facilement un emprunt) dépend de la signature


de l’entreprise et implicitement de son équilibre financier.[1]

b- le risque de signature
Le risque de signature survient lorsque l’une des parties contractantes, essentiellement le
débiteur vis-à-vis de son créancier, ne respecte pas son engagement (risque de contre partie).
Il est maximal lorsque le débiteur se trouve en situation de faillite (risque de défaut).

En dehors d’une analyse financière de l’entreprise (étude de la solvabilité, de l’équilibre


financier fonctionnel), il n’existe pas de technique spécifique d’évaluation et de gestion du
risque de signature.

Les intervenants sur les marchés financiers de capitaux encourent ce risque dés lors qu’ils
souscrivent principalement des titres émis par les entreprises. C’est pourquoi des agences de
notation spécialisées ont facilité leur évaluation en publiant les scores des émetteurs.
Cette technique n’a tout fois pas
complètement atteint son objectif: Si une différenciation en fonction de la qualité de signature
a relativement eu lieu lorsque la notation de l’émetteur était supérieure au consensus celle-ci a
entraîné un phénomène d’éviction brutale du marché des signatures dont la notation était
inférieure [2]

Conclusion de chapitre II
Assez des commissions, censées rémunérer des services qu’elles fournissent à leurs
entreprises clientes, sont facturées par les banques (commissions de mouvement, de plus fort
découvert, de forfaitisation..)

La négociation des conditions bancaires, taux d’intérêt et commissions est une pratique
courante pour les entreprises désirant réduire leurs frais financiers. Ce pendant, toute
négociation ponctuelle engage la réputation de la firme et l’équilibre global de la relation
banque entreprise. Le maintien de ce dernier doit être une préoccupation constante pour le
trésorier

Le risque d’échange apparaît dès lors que l’entreprise réalise des transactions commerciales
ou financières en devises avec un décalage entre la date du contrat et son paiement, détient
une filiale ou des participations à l’étranger ou s’interroge sur l’incidence des transactions
futures en devises sur la formation de son résultat.

La gestion du risque d’échange consiste à utiliser des techniques de modification préventive


de la position de change et des méthodes de couverture, fermes ou permettant de profiter
d’une évolution favorable de la devise.

Gestion de la trésorerie – Cas de


MA.BU.CIG
By 20 April 2011

ETUDE DES CAS: « MA.BU.CIG » – CHAPITRE III

La gestion de la trésorerie peut être définie comme l’ensemble des moyens et techniques
permettant à l’entreprise de prévoir et de gérer les excédents et déficits de trésorerie issus de
ses activités d’exploitation, financier et H.A.O. Son principal objectif sera donc de parvenir à
un niveau de trésorerie « zéro » (où il n’y aurait ni déficits ni excédent); et de permettre ainsi
à l’entreprise de minimiser ses charges financières et accroître ses gains financiers.
Il est donc à la charge du Trésorier de tout mettre en œuvre pour atteindre cet objectif.

Le Trésorier de la « MA.BU.CIG »s’occupe ainsi de la


gestion des risques à travers le contrôle des règlements effectués et les créances accordées
grâce au suivi de leur compte individuel.

Comment la gestion de la trésorerie se passe telle à la «MA.BU.CIG » ? La réponse à cette


question se fera par une description des moyens de gestion quotidienne et prévisionnelle de la
trésorerie (section I) et de la gestion des excédents et des déficits de la trésorerie et l’analyse
de la trésorerie (section II).
Lire le mémoire complet ==>
(Gestion de la trésorerie: Cas des PME)

Le contrôle de la trésorerie : pointages et


conciliation bancaire
By 20 April 2011

2- Le contrôle de la trésorerie

Le contrôle de la trésorerie consiste en une comparaison des soldes théoriques avec les soldes
réels des différents comptes de trésorerie. Différentes méthodes de contrôles sont utilisées par
la « PME X ». Il y a les contrôles sur la banque (pointage et conciliation) et le contrôle de la
caisse.

a) Les pointages

Le pointage consiste en une vérification de la correspondance des montants des versements


bancaires (sur les relevés) aux montants sur les états de vente des agences. En fin de journée,
les chefs des six (6) agences envoient par courrier électronique les états de ventes journalières.
Le lendemain matin, le trésorier les imprime et compare les montants y figurant avec ceux des
relevés bancaires. Cela lui permet de voir les versements non encore positionnés et de tenir
compte des dates de valeur.

b) La conciliation bancaire

La conciliation bancaire ou état de rapprochement bancaire est indispensable pour le contrôle


des mouvements de la banque. Les comptes banque dans les livres de l’entreprise et celui de
l’entreprise dans les livres de la banque sont des comptes réciproques. Cela implique que leurs
soldes en fin de période doivent être opposés mais égaux.
Cependant, du fait du décalage entre les enregistrements des
opérations par la banque et par l’entreprise, les soldes des comptes tenu par chacun d’eux ne
sont pratiquement jamais opposés et égaux. Il est donc nécessaire d’en vérifier la concordance
en présentant un état de conciliation.

Pour cet effet, il faut:


– disposer de l’état de conciliation précédent des deux comptes;
-comparer les opérations enregistrées dans les deux (2) comptabilités;
– inscrire les soldes à la date de la conciliation dans un tableau;
– y inscrire les opérations non comptabilisées de part et d’autre;
– calculer les deux (2) soldes qui doivent être égaux mais opposés.

c) Le contrôle de la caisse

Il est effectué par le contrôleur de gestion et consiste à faire une comparaison entre les
existants réels en caisse et ceux théoriques récapitulés sur le brouillard de caisse. Un procès
verbal de contrôle de caisse est rédigé à la fin du processus de contrôle.
Lorsque le contrôle ne donne pas de différence entre les deux (2) soldes, la gestion de la
caisse est saine et le caissier reçoit décharge de sa gestion. Par contre, il peut arriver que la
comparaison donne des écarts. Les cas de figure présents peuvent être constatés:

· Le solde théorique supérieur au solde réel: il y a alors déficit de caisse et après justification
la régularisation se fait par l’enregistrement de l’écart comme perte dans le compte de charges
diverses.

Le solde théorique inférieur au solde réel: il y a alors excédent de caisse. L’écart est considéré
comme gain et après justification la régularisation se fait en l’enregistrant dans le compte de
produit divers.

d) Le contrôle interne (sur les moyens de règlement)

Le contrôle interne est le contrôle effectué aux différents niveaux de responsabilité de


l’entreprise sur tous les documents ayant une incidence financière. Il a pour objectif de réduire
au maximum les erreurs et toutes autres malversations de nature financières. Le contrôle sur
les opérations d’encaissements lui est effectué par la banque lors des versements d’espèces
par le client et par le gestionnaire des stocks avant la livraison des produits.

Pour ce qui est du contrôle sur les décaissements par banque, il porte sur tous les documents
de décaissements (pièces de caisse, chèque, lettre de virements,…). Lorsque ces documents
sont établis, ils sont soumis à l’appréciation des signataires qui avant d’y porter leur
autorisation vérifient:
· La concordance des montants aux factures réglées;
· Les bénéficiaires;
· L’état du chèque (barré ou non barré);
· La mention « PAYEE » et les références du paiement (numéro du chèque,…),…

Pour ce qui est du contrôle de la caisse, avant de procéder au paiement de la pièce, il est porté
vérification sur: l’authenticité de la signature des signataires et la signature de la pièce par le
bénéficiaire. Il est en outre interdit au Caissier l’affectation directe des recettes aux dépenses
(compensation).

La définition et l’élaboration du budget de


trésorerie
By 20 April 2011

II– La gestion prévisionnelle de la trésorerie

1-Définition et présentation du budget de trésorerie


Le budget de trésorerie est un document annuel prévisionnel qui se présente comme une
simulation de l’incidence de tous les flux économiques sur la trésorerie, présentant ainsi la
trésorerie disponible à la fin de chaque période. Il est composé des rubriques encaissements et
décaissements dont la différence permet d’avoir le solde de la trésorerie

Dans sa présentation classique, le budget de trésorerie est un tableau présentant en colonne les
mois de l’année et en ligne les encaissements, les décaissements, le solde, la trésorerie initiale
et la trésorerie finale.

2- Elaboration du budget de trésorerie

Pour élaborer un budget de trésorerie, il est indispensable d’avoir les informations suivantes:
· Le bilan de clôture de l’exercice précédent pour distinguer les créances et les dettes qui
arriveront à échéance au cours de la période (la période budgétaire de la « MA.BU.CIG» va
d’octobre à septembre, suivant l’exercice d’ITG);

Les budgets approuvés de toutes les directions: pour la prévision des achats, des ventes, de la
TVA, des charges sociales et de personnel, des investissements, charges diverses et
remboursements d’emprunts;
· Les modes de règlements: les délais de règlement clients et fournisseurs pour l’imputation
par mois;
· Les opérations H.A.O: cessions d’immobilisations, acomptes,…
Le budget de trésorerie de la « MA.BU.CIG» regroupe les informations telles que les flux
d’activité, les flux d’investissement hors taxe et les flux financiers.

a) Les flux d’activité

Les flux d’activité concernent les prévisions d’encaissement et de décaissement liées aux
activités ordinaires. On peut citer:
· Les encaissements clients hors division: ce
sont les prévisions des encaissements relatifs aux règlements des clients;
· Les décaissements fournisseurs intra division: cette rubrique concerne les règlements des
factures des entreprises membres du groupe auprès desquels la « MA.BU.CIG »
s’approvisionne en matières premières;
· Les décaissements fournisseurs services et autres: ce sont les prévisions de décaissements
pour les règlements des factures des fournisseurs de services et autres achats;
· Les décaissements frais de personnel: concernent les décaissements pour la rémunération du
personnel;
· Les impôts sur le résultat et autres impôts et taxes: ce son les prévisions de décaissements
(mensuels) pour les paiements des acomptes de l’impôt sur les bénéfices, des droits d’accise
et de la TVA;
· Les frais financiers LMT et CT externes: ce sont les décaissements liés aux frais attachés
aux emprunts à long, moyen ou court termes contractés par la « MA.BU.CIG »;
La différence entre les encaissements et les décaissements donne le flux net d’activité.

b) Les flux d’investissement HT

Ce sont les prévisions d’acquisition d’immobilisations corporelles. Le total de ces flux donne
le flux net d’investissement.
La somme du flux net d’activité et du flux net d’investissement donne le cash opérationnel.

c) Les flux financiers

Ils sont constitués des prévisions de décaissements liés aux opérations financières. On a entre
autre:
– Les dividendes versés hors groupe: les prévisions de dividendes versés aux actionnaires de
la« MA.BU.CIG » non membres du groupe;
– Les dividendes versés intra groupe: pour les dividendes versés aux actionnaires membres du
groupe;
– Les remboursements d’emprunts LMT: pour les prévisions de remboursement des emprunts
contractés;
– La variation de l’endettement financier: il s’obtient en faisant la différence entre les
remboursements d’emprunts et le nominal des emprunts;
– La variation de la trésorerie: c’est l’augmentation ou la diminution de la trésorerie d’un
mois à l’autre.
Gestion des excédents et des déficits de la
trésorerie
By 20 April 2011

La gestion des excédents et des déficits et l’analyse de la trésorerie – Section II


La gestion des excédents et déficits de trésorerie sont le cœur de la gestion de la trésorerie. Il
consiste en la recherche de placements rentables et sûrs pour les excédents, et de financements
de faibles coûts pour les déficits.

Une fois ces excédents et déficits trouvés, il faudra en chercher les origines. C’est là
qu’intervient l’analyse de la trésorerie.

I- La gestion des excédents et des déficits de la trésorerie


1-La gestion des excédents de trésorerie
En cas d’excédents de trésorerie, la « MA.BU.CIG » opte pour les placements suivants:

– Un dépôt à terme (D.A.T): c’est le blocage d’une


somme dans un compte bancaire moyennant rémunération pour une période déterminée. La
« MA.BU.CIG » effectue des DAT pour une durée d’un mois renouvelable à un taux consenti;

Les soldes des comptes bancaires sont très souvent créditeurs. Elle a réussit à obtenir de ces
banques la rémunération de ses comptes (agios créditeurs);

-Les avances en comptes courants: ce sont des prêts et des acomptes octroyés soit à ses
entreprises fournisseurs à l’intérieur du groupe, soit à ses fournisseurs hors du groupe.

2- La gestion des déficits de trésorerie


Ce sont les manques à gagner de trésorerie. Consciente que la mauvaise gestion de ces déficits
engendre des frais financiers importants, lorsque les cas de trésorerie négative se présentent,
la « MA.BU.CIG » fait appel à des financements bancaires à court ou long terme tels les
découverts et les emprunts. Les emprunts sont essentiellement destinés à couvrir les
insuffisances de trésorerie pour les investissements.

L’analyse de la trésorerie, Définition du


BFE
By 20 April 2011

II- L’analyse de la trésorerie

Cette analyse est faite par le Contrôleur de Gestion dans le but de mieux comprendre le solde
de la trésorerie. Le solde de la trésorerie est déterminé à partir de l’analyse des opérations
effectuées par celle-ci.

Ces opérations sont regroupées en trois catégories: les opérations de financements, les
opérations d’investissements, et les opérations d’exploitation. Il est alors intéressant de faire
cette analyse par l’étude de la structure financière faite à partir du bilan fonctionnel. Le bilan
fonctionnel est indiqué pour cela car il permet de mieux appréhender la structure du bilan
comptable par le classement des postes de celui-ci en cycles.

On a les cycles suivants:

 – Le cycle d’exploitation: qui regroupe les opérations d’approvisionnements, de production et


de vente;

 – Le cycle d’investissement: il comprend les décisions d’acquisition d’immobilisation;

 – Le cycle de financement: qui est l’ensemble des opérations de financement réalisées avec
les bailleurs de fonds.

Le contrôleur de gestion appréciera la trésorerie par


l’analyse de l’équilibre du bilan fonctionnel à travers les notions de Fonds de Roulement Net
Global (FRNG), d’excédent de trésorerie d’exploitation (ETE) et de Besoin de Financement
d’Exploitation (BFE). Le FRNG représente un excédent des ressources à long terme par
rapport aux immobilisations. Le BFE constitue une marge de sécurité pour l’entreprise. C’est
la différence entre les emplois d’exploitation et les ressources d’exploitation.

Notre analyse sera axée sur le BFE parce qu’il permet une meilleure explication du solde de la
trésorerie et il est directement lié à l’activité de l’entreprise.

1- Définition et calcul du BFE

Lors du cycle d’exploitation, il apparaît un besoin de financement des stocks et des créances.
Il se dégage aussi une ressource de financement qui provient des fournisseurs et comptes
rattachés. C’est cette différence entre ce besoin et cette ressource qui donne le BFE.
On peut le calculer à partir de la formule suivante:
BFE = Actif circulant d’exploitation- Passif circulant d’exploitation
Lire le mémoire complet ==>

Analyse du contenu du BFE


By 20 April 2011

2- Analyse du BFE
a) Analyse du contenu du BFE
Le BFE étant obtenu en faisant la différence entre l’actif circulant d’exploitation et le passif
circulant d’exploitation, analyser son contenu revient à analyser les composants de l’actif
circulant d’exploitation et le passif circulant d’exploitation et du passif circulant
d’exploitation.
L’actif circulant d’exploitation est composé des stocks, des créances clients et comptes
rattachés et des autres créances d’exploitation. Il correspond au besoin de financement.

Le passif circulant d’exploitation, lui est composé des comptes fournisseurs et comptes
rattachés et des autres dettes d’exploitation.
Le niveau du BFE est influencé par la durée des crédits que l’entreprise accorde aux clients et
celle des dettes que le fournisseur lui accorde. Il est donc nécessaire pour l’entreprise de
connaître et de maîtriser ces durées à travers l’analyse des ratios de rotation.

b) Les délais de rotation


On en distingue trois (3) à savoir:
le délai de rotation des stocks: il indique la vitesse d’écoulement des stocks. Une diminution
de cette vitesse entraîne une augmentation de la durée des stocks dans les magasins et donc un
gonflement du BFE. On y calcul à partir des formules suivantes le ratio de rotation des stocks
de matières premières (F1) et le délai de rotation des stocks de produits finis (F2):

F1:
Achat de matières premières
Stock moyen de matières premières

F2:
Stocks de produits finis
Consommations (en prix de ventes)

la durée du crédit client: ce ratio donne approximativement la durée des créances accordées
aux clients. Il s’obtient par la formule (F3):

F3:
Clients et comptes rattachés
Chiffre d’affaires TTC
la durée de la dette fournisseur: c’est la durée moyenne des dettes accordées par les
fournisseurs. Sa formule est la suivante (F4):
F4:
Fournisseurs et comptes rattachés
Achats et services extérieurs TTC

Durant quarante cinq (45) jours passés au Service Comptabilité de la « MA.BU.CIG », nous
avons pu faire quelques remarques sur la vie de la société en général et de Son Comptabilité
en particulier. Ces remarques auxquelles nous proposons à certaines des alternatives pour
pallier sont les suivantes:
– La bonne ambiance sociale dans lequel baigne le personnel de la « MA.BU.CIG » rendant
plus aisé l’exécution des tâches aux différents niveaux de responsabilité. Nous lui souhaitons
de pouvoir la maintenir pour s’assurer une bonne cohésion sociale;
– La contribution de la « MA.BU.CIG» dans la formation des futurs cadres de ce pays et
particulièrement ceux de certain région à travers l’octroi de stage à ceux-ci, en témoigne la
constante présence en son sein des étudiants stagiaires issus des établissements de la région et
de l’Université Moulay Ismail Nous la remercions pour cette contribution et souhaitons sa
continuation;
– L’approche écologique de la « MA.BU.CIG » à travers la mise en place d’un politique
environnement afin d’assainir le cadre de travail et de contribuer à la protection de
l’environnement de la région. Nous l’encourageons pour cette initiative;

Nous avons également constaté quelques points qui pourraient être améliorés. Ce sont:
– L’utilisation unique de DAT et d’avance de fonds comme placement pour les excédents de
trésorerie. La de « MA.BU.CIG » pourraient expérimenter d’autres instruments de placement
tels les achats d’obligations, la prise de participation dans d’autres entreprises du groupe,…
– La défaillance de personnel au service informatique. Un seul informaticien assure les
missions du Service Informatique de la « MA.BU.CIG ». En cas d’indisponibilité de ce
dernier (absence pour maladie, congé,…) certaines pannes informatiques causent des
dysfonctionnements surtout à la Direction Administrative et Financière où le matériel
informatique est beaucoup utilisé. Ce problème pourrait être résolu par le recrutement de
personnel dans ce service au vu de la taille du parc informatique de la société.

Nous souhaitons par la même occasion une pérennité des activités de la « MA.BU.CIG», pour
une augmentation de la production nationale et donc un accroissement des agrégats macro
économiques du pays.
CONCLUSION GENERALE
La gestion de la trésorerie comme nous avons pu le constater est plus facile en théorie qu’en
pratique. Le métier de Trésorier exige de la vigilance (pour le suivi des frais financiers), de
l’ordre (pour l’archivage des justificatifs),…

Nous avons ainsi compris qu’une entreprise pour s’assurer un meilleur avenir « doit se
montrer vigilante quant à sa situation financière et s’efforcer de gérer sa trésorerie le mieux
possible » Nous avons pu lors de notre stage effectuer des travaux qui incombent au Trésorier
en particulier et au Comptable en général (saisies des reçus de versements clients,
rapprochements bancaires,…). Il nous a été donné d’avoir une meilleure connaissance de cette
tâche, les difficultés qui y sont liées, la réalisation des différentes opérations de la trésorerie
principalement les décaissements et les encaissements, la gestion quotidienne et
prévisionnelle de la trésorerie, la gestion des excédents et déficits de la trésorerie,…

Par contre, certains travaux essentiellement l’établissement du budget de trésorerie et le


contrôle de la caisse n’ont pu être parcourus (malheureusement pour faute de temps et non
coïncidence de programme). Néanmoins des compléments d’explications théoriques nous ont
été donnés à titre d’informations sur ces sujets.

Ce stage, nous pouvons l’affirmer a été très bénéfique pour nous. Il nous a permis de mettre
en pratique les connaissances théoriques acquises, d’appréhender les questions pratiques de
gestion de la trésorerie. Il nous a permis en outre de compléter notre formation par la mise en
pratique des connaissances théoriques acquises lors des formations académiques.

S-ar putea să vă placă și