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lang=fr
p. 229-263
Texte intégral
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Nomenclature
8 L’exemple d’irrigation au pot (riego a brazo en espagnol)
traité ici est fondé sur des chaînes de puits creusés à
intervalle régulier entre les planches de culture. Celles-ci
sont arrosées à la main, avec un pot d’eau puisée au puits.
Localisation géographique
9 L’exemple choisi concerne la vallée d’Oaxaca au Mexique où
ce système est développé et où la technique a été bien
documentée1. La vallée s’élève à une altitude de 1 500 m en
moyenne. Elle est encerclée par de hautes montagnes et
drainée par deux fleuves : l’Atoyac et son affluent le Salado
qui convergent à hauteur de la ville de Oaxaca. Son climat
semi-aride accuse une pluviométrie annuelle de 500 mm à
700 mm, les pluies survenant principalement l’été (mai à
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piémonts.
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Conduite technique
12 L’irrigation au pot est pratiquée sur de petites superficies,
inférieures à 0,1 hectare. Des puits sont creusés en ligne au
milieu de la parcelle de façon qu’aucune surface à irriguer ne
soit située à plus de 10 m de l’un d’eux. La parcelle est
aménagée en planches surélevées, de forme rectangulaire,
séparées par des allées. Elles sont de petite taille (10 x 15
mètres au maximum, souvent moins) et divisées en
compartiments circulaires ou rectangulaires. Les
compartiments, de 20 cm à 50 cm de côté ou de diamètre,
sont creusés dans la planche sur 10 cm de profondeur de
sorte que chaque petite cavité soit entourée d’une levée de
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Histoire et société
13 Le peuplement de la vallée est très ancien et remonte à plus
de 10 000 ans avant J.-C. (FLANNERY, 1986). Les bandes de
chasseurs-cueilleurs commencent à se sédentariser vers 7
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Références
15 ARMILLAS, 1984 ; CHAABOUNI, 1984 ; FLANNERY, 1986 ;
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Localisation géographique
17 Bien que les références de ce type d’agriculture soient peu
abondantes, l’auteur les localise dans la zone de savane et
sahélienne depuis le Sénégal et le Mali jusqu’au nord du
Ghana. Au nord du Ghana, les sols sont le plus souvent
argileux ou limono-argileux en surface reposant sur des
horizons plus sableux où s’emmagasine l’eau durant la saison
des pluies qui commence à la fin du mois de mai et se
termine après la première décade du mois d’octobre. Le total
des précipitations en année normale est d’environ 900 mm
et le nombre de jours de pluies utiles est de 90 jours. Il
semble que seul le creusement dans les bas-fonds à
proximité du marigot donne accès à l’eau en saison sèche, ce
qui exige de les reboucher car il s’agit de la zone de cultures
pluviales.
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Conduite technique
18 Les cultures de contre-saison, en particulier la tomate, le
piment et d’autres produits maraîchers commencent à la fin
du mois d’octobre dans le bassin de l’Antakwidi situé dans la
région Upper East du Ghana. Les eaux de la nappe
phréatique à faible profondeur servent à l’irrigation de
parcelles de maraîchage qui sont généralement situées dans
les bas-fonds ou sur les berges du marigot qui, à cette
période de l’année, est à sec. La profondeur des puits varie
entre 3 et 9 m selon qu’on se situe à Anayere à l’aval du
bassin ou à Mirigu en haut de bassin.
19 Les puits sont construits individuellement ou bien
collectivement en coopération au sein de l’exploitation
familiale. Leur construction manuelle requiert au moins
deux personnes : une pour le fonçage (ou creusement
proprement dit) et l’autre pour rapporter le déblai en
surface. Les outils sont fabriqués dans la plupart des cas par
des artisans locaux :
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Histoire et société
22 La production maraîchère provient pour l’essentiel de petites
exploitations familiales qui produisent depuis peu des
produits maraîchers destinés à la vente. L’émergence de cette
forme d’agriculture coïncide avec la période des grandes
sécheresses des années 1970 et 1980, et le besoin de trouver
de nouvelles sources de revenu, la plus grande facilité de
trouver des semences de qualité, la forte demande de
produits maraîchers dans les grandes villes du sud
(Koumassi et Accra) et surtout l’ouverture d’une usine de
conserve de tomate dans la région.
23 L’explication du rebouchage annuel des trous repose sur le
fait que les producteurs de maraîchage de saison sèche ne
sont pas les mêmes que ceux de saison des pluies. Les
familles octroient le droit de cultiver en saison sèche soit aux
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Nomenclature
25 Les Indiens des Andes centrales de l’Équateur pratiquent
l’une des plus impressionnantes mises en valeur agricole
montagnarde. Sur les versants abrupts du plus haut volcan
du pays, le Chimborazo (6 300 mètres d’altitude), les
paysans sont partis à la conquête des terres fertiles, qui, pour
être productives, nécessitent un apport artificiel en eau. Les
conceptions communautaires de l’accès aux ressources se
dessinent dans le paysage (photo 1). Chaque famille relève
d’un groupe défini qui contrôle précisément un terroir sur
l’une des croupes (loma) où parvient l’eau dérivée d’un
torrent d’altitude. Elle dispose d’un accès aux terres du haut
et du bas du versant, dans l’optique de partager avec les
autres membres du groupe tous les types de sols et de
disposer d’eau dans des conditions équivalentes quoique
difficiles. Comment peut-on appeler cette formation agraire
si particulière ? On manque de qualificatif adéquat. On sait
qu’elle résulte d’une équation complexe où la pression
démographique est forte, la culture avec arrosages en
condition extrême est développée, le besoin d’équité au cœur
des sociétés locales est fondamentale. Dans d’autres pays des
Andes, ces éléments donnent lieu à ce que certains
dénomment l’agriculture de caracoles (décrit au nord du
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Localisation géographique
26 L’organisation foncière et hydrique des canteros équatoriens
ou des caracoles chiliens existe dans la plupart des pays
andins et plus généralement dans les pays de montagne,
mais sans jamais atteindre l’ampleur constatée dans les
Andes centrales de l’Équateur. Là, le système est étendu à de
larges versants pour des milliers de familles.
Conduite technique
27 Contrairement à d’autres peuples montagnards, les Indiens
du Tungurahua n’ont pas opté pour des systèmes de
terrasses irriguées (dont ils avaient certainement eu
connaissance par le monde incaïque puis par le système
colonial espagnol). Certes, il leur était sans doute difficile de
les consolider faute de pierres sèches disponibles à
proximité. Quoi qu’il en soit, l’eau qui s’écoule dans les
canteros parcourt des centaines de mètres en défiant les lois
d’avancement de l’eau dans la terre et les effets de l’érosion.
En effet, cette forme de sillons en zigzag joue sur l’alternance
d’accélération de l’eau dans les virages et de ralentissement
sur la raie la moins inclinée possible. Par la répétition de
l’avancée de l’eau et son ralentissement, l’eau progresse bien
au-delà d’un système classique de sillons d’arrosage
rectiligne. Dans les terrains sablo-limoneux volcaniques très
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Photo 1
Le versant de Chiquicahua exploité par le groupe indien de
Mulanleo, province de Tungurahua (Équateur).
28 Dans les étages les plus hauts de la montagne, l’adoption de
ce dispositif de champs donne aujourd’hui une structure
complexe de parcelles cultivées longues et étroites, où
chaque famille compose son assolement avec des cultures
céréalières de base comme le blé et l’orge, des cultures
fourragères comme la luzerne et des cultures plus
spéculatives destinées aux marchés urbains des Andes et du
Pacifique. En fait, compte tenu des conditions climatiques
qui règnent à cet endroit du monde, la culture est possible
tout le long de l’année, pour peu que les pluies soient bien
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Histoire et société
31 L’eau d’arrosage constitue comme dans toute société
hydraulique un élément déterminant de la survie des
groupes et des individus qui en ont la maîtrise. Il s’agit, en
effet, d’affirmer son emprise sur un espace producteur d’eau,
le haut bassin montagnard, de mettre en place de manière
pacifique une technique de transfert de cet espace haut et
éloigné vers les terres agricoles des lomas, situées parfois à
plusieurs kilomètres ou dizaines de kilomètres de distance
vers le bas des versants. Il s’agit encore de répartir cette eau
entre les centaines d’utilisateurs concurrents et d’assurer que
le cantero reçoit bien à temps et en quantité voulue le
volume d’eau nécessaire à la croissance des plantes. C’est
donc une organisation complexe pour réguler les conflits qui
éclatent en maints endroits du système.
32 Reprenons ces éléments depuis une parcelle cultivée située à
40 kilomètres du point de captage de l’eau (photo 2). C’est
toute la famille, homme, femme et enfants qui vont opérer
quand l’aguatero du canal leur donnera le signal. La main
d’eau est forte, 30 litres par seconde, parfois 50. Ils n’auront
que quelques minutes d’accès à ce débit, mais il est
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Photo 2
Une planche d’arrosage, le cantero, dans la zone des groupes
métis en aval de Juan Begnino Vela (Santa Rosa, province du
Tungurahua).
34 Au cours du XXe siècle, les entrepreneurs des grands canaux
vont faire faillite. Plusieurs facteurs interviennent, comme la
disparition rapide et précoce des haciendas vendues par lots
à de petits producteurs ou à des coopératives dominées par
les anciens ouvriers indiens, les huasinpugueros. La gestion
privée de l’eau s’avère plus difficile qu’il y paraît avec le
morcellement des terres et le manque d’intensification
agricole. Pour éviter une crise sociale supplémentaire, les
gouvernements équatoriens successifs favorisent
l’émergence d’associations d’usagers des canaux dont les
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Photo 3
Entretien du canal Cunugyacu-Chimborazo par un groupe
formé d’Indiens et de Métis. (Santa Rosa, province du
Tungurahua).
35 La lutte des communautés se révèle efficace et l’eau est enfin
attribuée à 5 000 familles pauvres en altitude, une chance
rare pour promouvoir le développement social et
économique… grâce aux fameux canteros. La répartition des
eaux fait l’objet d’intenses discussions, elle aboutit à un
accord négocié entre communautés indiennes qui s’allient à
certains groupes métis pour renforcer leur légitimité.
L’établissement de règles équitables pour entretenir le canal
et représenter les communautés dans la junta central joue
un rôle fondamental de lien social et de renforcement
identitaire autour de l’eau commune (photo 3).
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Références
37 GIRARD, 2004 a ; GIRARD, 2004 b ; HADJAJ, 1998 ; IEDACA,
2002 ; MARCHAND, 1996 ; METAIS et CRUZ, 2003 ; MUJICA
BARREDA, 1997 ; NUÑES, 2001 ; RIVERA DIAZ, 1987 ; RUF et
NUÑES, 1997 ; RUF, 2001 ; VALONY, 2002.
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Conduite technique
41 On installe dans le lit peu profond d’une rivière permanente
ou temporaire un barrage de pierre suffisamment solide pour
retenir les eaux courantes, mais assez souple pour pouvoir
être détruit par les grandes crues, cela afin d’éviter la
submersion des canaux et des jardins. En amont du barrage
une prise d’eau est aménagée en formant une brèche dans les
berges de la rivière. À partir d’elle, un canal est creusé,
parfois long de plusieurs kilomètres. Il capte et dirige les
eaux d’irrigation jusqu’au site de culture en s’adaptant à la
topographie du trajet. Il est empierré dans les zones de forte
érosion, remplacé par des conduits en bambou lorsque la
pente est trop raide, élargi par endroits, de façon à assurer
une pente constante et un écoulement régulier. Il s’agit donc
d’un aménagement hydraulique de grande envergure qui
nécessite un savoir-faire spécialisé que seuls détiennent
quelques hommes.
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Histoire et société
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Références
50 A et T , 1901 ; B , 1958 ; B ,
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Nomenclature
51 En langue quechua, le terme qocha désigne les lacs, les
cuvettes, les étangs et, de façon générale, tout bassin inondé
artificiel ou naturel, toute dépression à la surface du sol.
C’est également le nom donné à un type d’assiette
cérémonielle en céramique. Les qochas (ou cochas suivant
les graphies) sont des cuvettes naturelles ou creusées par les
hommes, reliées entre elles pour former un véritable système
hydraulique. Le terme désigne à la fois un unique bassin et le
système dans son ensemble. Les terrains qui les séparent ne
sont pas cultivés mais dédiés à l’élevage. Les qochas sont l’un
des nombreux systèmes de gestion des eaux et du sol qui ont
permis aux anciennes populations andines de cultiver la
terre et de survivre.
Localisation géographique
52 On trouve les qochas dans de rares régions des Altiplanos
péruvien et bolivien, à une altitude moyenne de 4 000
mètres. Ils sont très nombreux et denses dans le
département de Puno (Pérou) où ils ont été découverts et
bien documentés (FLORES OCHOA, 1987). La région, située au
nord-ouest du lac Titicaca, s’étend entre le Rio Ayaviri et le
Rio Azangaro jusqu’à de petites collines au nord. Elle est
plate et mal drainée par des cours d’eau qui se déversent
dans le Rio Pukara. Les variations saisonnières et
interannuelles du climat sont prononcées, soumettant les
cultures à des successions de gels, de sécheresses,
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Conduite technique
54 Les qochas sont des dépressions, aménagées par les hommes
selon trois formes de base. Les plus fréquentes sont rondes et
mesurent de 30 mètres à 200 mètres de diamètre pour une
superficie moyenne de 6 000 m2. Viennent ensuite les
formes oblongues et les rectangulaires (150 m x 30 m en
moyenne). Quelle que soit leur forme, le fond du bassin est
parfaitement horizontal et la profondeur varie de un à six
mètres (le plus généralement 2 m). Le diamètre est traversé
par un fossé principal, profond mais étroit, prolongé à l’une
(ou deux) de ses extrémités par une entaille franche des
bords relevés, puis par une tranchée qui rejoint une autre
qocha. Celles-ci sont reliées les unes aux autres par séries.
Les points d’entrée ou de sortie des canaux principaux sont
munis de structures permettant de réguler les mouvements
de l’eau. La base des cuvettes est marquée par un canal
circulaire, plus large et moins profond que le fossé central.
Les plus grandes qochas comportent deux canaux
concentriques, voire plus. Toute la surface délimitée par ce
(ou ces) périmètre(s) est parcourue de sillons reliés au canal
circulaire et au fossé central. Leur profondeur est en
moyenne de 40 cm, leur longueur de 4 à 8 m et leur
espacement de 50 cm. Placés en quinconce, ils sont pourvus
à une extrémité d’une bonde permettant de retenir ou
d’évacuer l’eau. Les pentes, depuis leur base et jusqu’aux
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1987).
57 Parfois, la qocha sert de réservoir, surtout dans les régions
où il n’y a pas d’autre source d’eau. Il suffit pour cela de
fermer l’entrée du fossé principal. L’eau est utilisée pour
l’abreuvement du bétail, pour des usages domestiques (avec
des risques sanitaires évidents), ou pour arroser
ultérieurement une autre qocha à laquelle elle est reliée.
Histoire et société
58 Le système des qochas est sans doute l’agriculture de
l’Altiplano, autour du lac Titicaca, la moins étudiée si bien
qu’il existe peu de références à son sujet. Cela s’explique en
partie par le fait qu’au XVIe siècle, elles étaient situées en
dehors des voies de passage principales. Plus tard, les lignes
de chemin de fer ont traversé ces larges dépressions peu
profondes, sans que les voyageurs puissent les remarquer, au
premier coup d’œil. Ce n’est qu’en 1962 qu’elles ont été
mentionnées pour la première fois, par des étudiants en
archéologie qui travaillaient dans le Puno, alors même que
beaucoup d’entre elles étaient encore en activité.
59 Elles sont d’origine préincaïque comme en témoignent les
tessons découverts à proximité. Bien que le système soit
vraisemblablement antérieur, il est associé au site Pukara.
Pukara a été un centre de peuplement important durant des
centaines d’années depuis 1 300 avant J.-C. puis il est
devenu, entre 250 avant J.-C. et 380 après J.-C., un
important site religieux, densément peuplé. Une société
fortement hiérarchisée y tenait de grandes cérémonies et a
été capable d’assurer une gestion centralisée de l’eau. Mais
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Références
62 ALBARRACIN-JORDAN, 1999 ; ERICKSON, 1994 ; FLORES OCHOA,
1987 ; FLORES OCHOA et JORGE, 1979 ; FLORES OCHOA et PAZ
FLORES, 1986 ; KENDALL et RODRÍGUEZ, 2002 ; RENGIFO,
1987 ; ROZAS, 1986 ; VALDIVIA et al., 1999.
Nomenclature
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Localisation géographique
64 La submersion contrôlée de vergers, en particulier
d’agrumes, est pratiquée dans quelques régions du monde,
en Thaïlande par exemple (voir Les hortillonnages). En
France, la submersion continue à être utilisée dans les vignes
qui n’utilisent pas les porte-greffe américains résistants au
phylloxéra. La vallée de Zamora au Mexique est singulière
d’une part pour les cultures pratiquées, d’autre part pour ses
équipements qui ont plusieurs fois été sur le point de
disparaître avant d’être sauvés par l’ouverture de nouveaux
marchés.
Conduite technique
65 Sur les hauts plateaux mexicains, les quatre mois de pluies
contrastent avec la longue saison sèche. Un labour suivi d’un
billonnage est pratiqué en début de saison des pluies, puis
l’inondation individuelle de chaque parcelle peut avoir lieu à
partir d’une dérivation. Bien qu’au Mexique de nombreuses
rivières tarissent, le Duero bénéficie d’un débit important qui
garantit l’irrigation en saison sèche. On vide le casier avant la
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Histoire et société
66 Jusqu’à l’arrivée des Espagnols, les zones marécageuses du
Bajío servaient essentiellement à la chasse et à la pêche ainsi
qu’à la collecte de produits aquatiques tels que les joncs. Les
agriculteurs préféraient alors les sols meubles de coteaux
qui, après une jachère courte et un brûlis, permettaient la
culture du maïs, de la courge et du haricot. Les chinampas et
les camellones étaient les deux exceptions notables à l’usage
des milieux humides (chapitre 3).
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Références
71 CHAIREZ et PALERM, 2004 ; MOLLARD, 1994 ; PERDOMO et
PALERM, 2002 ; SÁNCHEZ RODRÍGUEZ, 2001 b ; WILKEN, 1987.
72 http://www.geocities.com/jacinta_palerm/cajas_de_agua/
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Localisation géographique
75 Ces grands systèmes de casiers couvrant plusieurs centaines
d’hectares, sans compter les terres irriguées avec l’eau
emmagasinée dans les casiers, sont spécifiques de vastes
propriétés de la région centrale du Mexique avant la grande
réforme agraire lancée dans les années 1930. Il est possible
que certaines haciendas en aient eu dans le nord aride du
pays. En revanche, nous n’avons pas trouvé de témoignages
de ces casiers dans d’autres pays latino-américains bien que
les conditions sociales et écologiques y soient réunies pour
créer ce type d’infrastructure.
76 Plus particulièrement, ce sont les haciendas de l’Altiplano
situées entre 1 600 et 1 800 mètres d’altitude, qui ont étendu
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Conduite technique
77 Produire deux cultures par an à une époque qui ne
connaissait pas les herbicides ni les pesticides de synthèse
n’a pu être possible que sous certaines conditions. D’abord,
les haciendas disposant de toutes les terres de la région mais
de relativement peu de force de travail, de plus asservie, ne
produisaient pas le maïs et le blé sur les mêmes terres. Le
maïs était soumis à une rotation bisannuelle avec une année
de repos ou de jachère. Pour le blé irrigué, la conduite
technique est imparfaitement connue, mais les terres
inondées par les casiers ont pu être ensemencées chaque
année du fait d’un « labour en eau » ou « jachère en eau »
qu’a constitué l’inondation pendant plusieurs mois.
78 Les digues de terre, d’une hauteur de 50 cm à 2 m de haut
selon l’inclinaison des terres, clôturent des surfaces pouvant
aller jusqu’à 100 ha. Le système est typiquement composé
d’un casier maître qui est rempli chaque année par les
ruissellements provenant des collines voisines ou bien par
l’eau captée sur une rivière, dont l’écoulement est souvent
saisonnier dans la région. En année pluvieuse, les casiers
secondaires sont remplis à leur tour. Ces casiers
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Histoire et société
79 Le pois chiche a servi principalement de fourrage de qualité
pour le bétail des haciendas. Il s’ajoute au pois chiche de
décrue qui est abondant en bordure des marécages et des
lacs superficiels. Au niveau régional, le système de casiers
génère sa propre dynamique économique qui, en retour,
renforce l’intérêt vis-à-vis de cette technologie. En effet, les
années sèches fournissent de grandes quantités de pois
chiche et très peu de blé, conduisant à une augmentation des
prix. Tout le monde cherche donc à produire du blé. En
revanche, les années humides produisent du blé en excès et
les prix chutent. Les haciendas les moins bien préparées sont
fortement pénalisées et celles qui peuvent garantir chaque
année un volume suffisant d’eau dérivée d’une rivière vers un
casier peuvent profiter des conjonctures favorables.
L’économie régionale est donc instable et profite aux plus
gros propriétaires. Progressivement ces derniers rachètent
les terres des plus petits. Toutefois, les haciendas de cette
région, couvrant ailleurs plusieurs centaines voire milliers
d’hectares, ont toujours été plus petites que dans les autres
régions du pays, probablement du fait que le rachat des
propriétés est également le fait d’entrepreneurs enrichis
dans le commerce ou dans les mines.
80 Dans les années 1930, le gouvernement issu de la révolution
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Références
81 LÓPEZ PACHECO, 2002 ; MOLLARD, 1994 ; PALERM VIQUEIRA,
2002 ; SÁNCHEZ RODRÍGUEZ, 2001 ; SÁNCHEZ RODRÍGUEZ,
2002 ; VELÁSQUEZ et al., 2002.
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Localisation géographique
85 La technique du lameo se pratique essentiellement dans la
région de Capinota, sur les parcelles de culture situées en
bordure des cours d’eau. La région se caractérise en effet par
des cours d’eau aux lits très larges, charriant en saison des
pluies des limons et des sédiments en abondance, arrachés
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Conduite technique
87 Le lameo, dans la région de Capinota, est une technique de
fertilisation et de contrôle de l’humidité des sols qui se
combine avec un système d’irrigation traditionnel utilisant la
même source d’eau (celle de la rivière) et la même
infrastructure. Celle-ci est constituée de canaux à ciel ouvert
(le plus souvent de terre, mais certaines ONG ont récemment
financé le revêtement en ciment des canaux principaux). À
partir d’une prise d’eau, la boca toma, partant de la rivière,
un canal principal se divise en canaux secondaires qui
desservent des groupes de parcelles. La conduite de l’eau
(d’irrigation ou du lameo) depuis les canaux secondaires
jusqu’aux différentes parcelles est assurée par des petites
levées de terre qui peuvent avoir un caractère provisoire. En
période de lameo, les paysans peuvent rehausser les
diguettes entourant chaque parcelle, de 30 cm de hauteur en
moyenne, en fonction de la quantité de sédiments qu’ils
souhaitent apporter. Chaque champ est ensuite coupé de
sillons (80 cm de largeur sur 35 cm de profondeur) de façon
à fragmenter uniformément les eaux limoneuses.
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Histoire et société
93 L’irrigation est très ancienne dans les vallées de
Cochabamba, et des systèmes performants datés de 1500 av.
J.C. ont été identifiés (ZIMMERER, 1995). Le peuplement
ancien des vallées d’Arque et de Tapacari, par des sociétés
agricoles, laisse supposer une origine ancienne du lameo,
technique probablement reprise par les haciendas qui
occupèrent les terres agricoles situées dans les fonds de ces
vallées.
94 L’entretien des barrages et des canaux principaux est réalisé
collectivement par les groupes familiaux qui les utilisent
(c’est d’ailleurs ce travail d’entretien qui pérennise les droits
d’accès aux ouvrages collectifs) ; celui des diguettes
entourant chaque parcelle est à la charge des individus. Cette
technique nécessite une bonne coopération entre les
communautés utilisant le même canal principal, afin
d’assurer un entretien régulier et partagé des structures
communes et, en saison des pluies, de garantir une
répartition de l’eau équitable entre tous, surtout lorsque la
crue est faible.
95 Aujourd’hui, la persistance du lameo, bien que coûteux en
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Références
96 BOER et CASTELLÓN, 1996 ; MAZOYER et ROUDART, 1997 ;
REVEL et DOUSPIS, 2006 ; ZIMMERER, 1995.
Nomenclature
97 Les paysans de la vallée Tehuacán (Mexique) nomment el
oro de Chilac (l’or de Chilac) les sédiments charriés par les
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Conduite technique
99 Le torrent Zapotitlán est alimenté par les pluies d’une
dizaine d’orages saisonniers, survenant entre mai et
septembre. Son lit est barré en plusieurs endroits par de
longs barrages de ciment dont la hauteur n’excède pas deux
mètres au-dessus du niveau de l’eau. Des brèches de 3 à 4m
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Histoire et société
102 L’origine de ce type d’agriculture n’a pas été déterminée,
mais elle est ancienne et se situe avant la conquête
espagnole. Le bon fonctionnement de ces systèmes repose
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Références
104 WILKEN, 1987.
Notes
1. La rédaction de ce paragraphe s’est essentiellement appuyée sur
l’étude de A. KIRKBY (1973).
2. Cet exemple a été rédigé à partir d’un unique article de G. WILKEN
(1987) que nous résumons.
Agricultures singulières
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