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Le PCEC traite de l’ensemble des opérations susceptibles d’être pratiquées par les établissements de
crédit. Ces derniers ne peuvent évidemment pratiquer que les opérations qu’ils sont autorisés à
effectuer. Les informations que les établissements de crédit sont tenus d’adresser à Bank Al-Maghrib,
dans le cadre des attributions de contrôle qui lui sont dévolues par ses statuts et par la loi bancaire,
sont regroupées dans le Recueil des états périodiques. Ces états comprennent la situation comptable
et ses annexes, les états de synthèse, les indicateurs d’activité et informations diverses ainsi que les
tableaux de concordance, les états de contrôle inter- documents et la matrice comptes/ attributs/
états périodiques. Les états périodiques n’intègrent pas toutes les informations dont la
communication peut être exigée par Bank Al-Maghrib. Il en est ainsi, notamment, des états
prudentiels qui font l’objet d’une réglementation à part. Les établissements de crédit doivent se
doter d’un système comptable et de traitement de l’information permettant de produire les
différents états prévus à partir du plan de comptes et, le cas échéant, du système d’attributs et ce,
dans le respect des dispositions générales et des dispositions particulières susvisées. Les dispositions
du PCEC relatives aux états financiers consolidés font l’objet du chapitre 4 « Etats financiers
consolidés ». Ces dispositions sont conformes aux normes internationales d’information financière
(IFRS). Les dispositions des autres chapitres du PCEC s’appliquent aux états financiers consolidés dès
lors qu’elles ne sont pas en contradiction avec ces normes.
- un cadre comptable et une liste de comptes répartis en 8 classes et des fiches individuelles donnant
la définition et le fonctionnement de chaque compte ou groupe de comptes ainsi que, le cas échéant,
les écritures types ; - des dispositions relatives au plan des attributs.
Chapitre 1 : Dispositions générales
Section 1 : Principes comptables fondamentaux
- Les établissements de crédit doivent établir à la fin de chaque exercice comptable les états de
synthèse aptes à donner une image fidèle de leur patrimoine, de leur situation financière, des risques
assumés et de leurs résultats.
- La représentation d’une image fidèle repose nécessairement sur un certain nombre de conventions
de base - constitutives d’un langage commun - appelées principes comptables fondamentaux.
- Lorsque les opérations, événements et situations sont traduits en comptabilité dans le respect des
principes comptables fondamentaux et des prescriptions du PCEC, les états de synthèse sont
présumés donner une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, des risques assumés et
des résultats de l’établissement de crédit.
- Dans le cas où l’application de ces principes et de ces prescriptions ne suffit pas à obtenir des états
de synthèse une image fidèle, l’établissement de crédit doit obligatoirement fournir dans l’état des
informations complémentaires (ETIC) toutes indications permettant d’atteindre l’objectif de l’image
fidèle.
- Dans le cas exceptionnel où l’application stricte d’un principe ou d’une prescription se révèle
contraire à l’objectif de l’image fidèle, l’établissement de crédit doit y déroger. Cette dérogation doit
être mentionnée dans l’ETIC et être dûment motivée avec indication de son influence sur le
patrimoine, la situation financière et les résultats de l’établissement de crédit.
- Principe de prudence.
- Principe de clarté.
Marge d’intérêt
Produit net bancaire
Résultat brut d’exploitation
Résultat courant
Résultat non courant
Résultat net de l’exercice.
Le tableau de détermination de l’autofinancement fait apparaître les soldes
caractéristiques financiers suivants :
Capacité ou insuffisance d’autofinancement.
Autofinancement.
- ETABLISSEMENT DU TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE
Le tableau des flux de trésorerie met en évidence l’évolution, au cours de chaque
exercice, des liquidités et équivalents de liquidités classés selon les activités
d’exploitation, d’investissement et de financement.
Les flux de trésorerie correspondent aux rentrées et sorties de liquidités et
d’équivalents de liquidités, mais excluent les mouvements entre des éléments
constituant des liquidités ou des équivalents de liquidités. Les liquidités
comprennent les fonds disponibles et les placements à vue. Les équivalents de
liquidités sont des placements à court terme, très liquides facilement
convertibles en un montant connu de liquidité et non soumis à un risque de
changement de valeur.
Les activités d’exploitation correspondent aux activités génératrices de revenus
et à toutes autres activités à l’exception des activités d’investissement et de
financement. Les activités d’investissement correspondent aux acquisitions et
cessions des immobilisations incorporelles, corporelles (à l’exception des
immobilisations en crédit-bail ou en location) et financières. Les activités de
financement sont celles qui entraînent des changements du montant et de la
composition des capitaux propres et assimilés de l’établissement de crédit.
Le tableau des flux de trésorerie est établi selon la méthode dite «directe » qui
consiste à présenter les flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation à partir
des montants totaux par catégorie principale d’encaissements et de
décaissements liés aux activités d’exploitation.
L’établissement de crédit doit présenter dans l’ETIC toutes les informations
utiles à la compréhension du tableau des flux de trésorerie, notamment la nature
des éléments composant les liquidités et équivalents de liquidités, et toute
information permettant de mieux apprécier la situation financière et l’état des
liquidités de l’établissement.
- ETABLISSEMENT DE L’ÉTAT DES INFORMATIONS
COMPLÉMENTAIRES
L’ETIC complète et commente l’information donnée par les quatre autres états
de synthèse dont il est indissociable et décrit le système de gestion des risques
adopté par l’établissement.
L’ETIC doit comporter tous compléments et précisions nécessaires à l’obtention
d’une image fidèle du patrimoine, de la situation financière de l’établissement,
des risques qu’il assume et de ses résultats à travers les états de synthèse. Pour
être pertinentes, les informations de l’ETIC doivent être d’une importance
significative, c’est-à-dire susceptibles d’influencer l’opinion que les lecteurs des
états de synthèse peuvent avoir sur la situation patrimoniale et financière de
l’établissement, sur les risques qu’il assume et sur ses résultats.
L’ETIC comporte, en raison de sa nature même, des informations qualitatives et
des informations quantitatives. Il importe de rechercher précision et concision
quant aux informations qualitatives.
L’ETIC fournit les informations relatives à l’exercice et à l’exercice précédent.
L’établissement de crédit, pour l’élaboration de l’ETIC, doit tenir compte des
particularités de son activité. Il peut ainsi ne pas fournir les informations qui ne
présentent pas un caractère significatif et ne contribuent pas à l’image fidèle. Il a
la faculté de détailler amplement les rubriques et sous-rubriques des états de
synthèse et de donner toute information non prévue par ces états.
L’ETIC ne doit pas présenter des données faisant double emploi avec celles qui
figurent dans les quatre autres états de synthèse.