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MECAI\IQEI T
PAR
"J.-
ROUMAJON Et E. SIIVESTRE
rttoTlrsrunl a L'Écor.s Dri
^RtB
nr uÉtrrRs D'Atr
sEPTrùntn Éorrrow
^ .-d
t
l
PARIS .
TIBRAIRIE Nq,I#NAVE
15, nun sourrr,od, 15
,/ f9æ
Tous droits de reproduction, de traduction et d'adaptation
réservés pour tous pays.
PRÉ F'A CE
CHAPITRE PREMIER
FOBCE$
Fig. r.
par I'action, appelée force, qu'un cheval exerce sur elle
(nq. t); un rcssort à boudin peut êre
aplati par l'action, appcléc foice, d'un
bloc d9 fonte placé sur lui (llg. Z).
Par suire, on appelle foràe toute
action capable de déplacer ou de dé-
former des corpsr.
L'étude des forces, des déplace-
Fig. 2. t. Voir $ 69 uue autre délinitiondo laft,nce, fon_
dée sur. la notion de mouvcment.
Mécanique, E. p. S.
I
$:
TIËCANNAD
.,#*#J
s2 MÉqANreaE
f{ous obtie"u:oot
'
ur.= rn.#,
R
F,
- CB.;ft,
Gt, en utilisant les données :
R t^
- ca. _ i,60 rsus;
><
fi:
. ';
F,-cB.;L=2.60x fr-ru",.
VériÊcation : F, * Fs:25 + 15 40ts= R.
-
AP PLICATIONS.
zLl Décontposer une forceR- 50 kg. en d,eu,r autre.s F' Fn pa.
rallèles ù. R et d,e nténte sens qu'elle. Ces trois forces sont ap-
pliquées en d,es points C; A, B, tels que LB - 5-, AC:2-.
Réponses : Fr:30ks; Fs :20tts.
CB CA CB-CA AB
q: &:FFF;:6-'
(3)
C'est la formule:
Ë:ff:f
que nous emploierons dans la suite.
(.t
\rn-Fl x+,
)
i
.o- F,><+.
Eremple nuntérit1u'e Fr- 3ls, F, - 2ts, AB - 1m,50.
On tr'ôuve, en appliquant les résultats précédents :
R-Ft-Fz:3-2:lks.
cB-F'-#-3><T-4*,50.
CA-Fr*#=2><119-3-.
Fr: CA.-*.
AIJ
- R:6ks; CB-
Erentple numérirlue; gm,b0; CA-0m,20.
on a: Fr-CB.*-o,bo*#-toks,
F,
- ca.fB - o,2o -#_4ke.
APPLICATIONS.
(fis. 441 représente. un arbre,
I), 1,:o::::,f'^
,::!. ,*, poulie àn!:r^caB po?-
-;,d_p:;.
.repàànt rin d,ru* paliers A, È.
C.et
rt-ence pt.,out)e. gue I'arbre appuie sur
Ie co,ussinet in'férieu, Au pàite, h-rt c
sur le coussinet supérieui d,u paliir
poids d,e la pouli, aeroirp,o"-" iqzs i
", lt en deu* forces parallèle"
donc "e it d,e
sens contraires, c1u'il eit possible d'éva- Fig. 4r.
noui ,rnoni de te-fairi.bn particutier, déterminer
!:?^:1,::r,
,;; t r n s s upp or tées p a r tLt
ut ;: " "
200ts.
p t i,"i';,' ;' ;i
"
;;' "ii :' i #::
; ;
Réponses : P^-256ks,6; pu:b6ks,6.
parsuite,.larésultantededeuxlorceségales,parallèles
àt At sens contraires' est nulle'
2o CB-Fz.+: F'f'
Le dénominateur de la fraction u'u"t nul' celle-ci est
S
infinimentgrande; il en est de même de lalongueur CB'
On dit olois qrte point C est rejeté à
l" I'infini'
côuple n'a pas de résultante' On ne peut
En résumé, un
cependant pas considi"" tt iyttt-t ('omme étant en équi-
soumis à
iiË". L'"*iérien." p"o''n9, 9n-gffet' c1u'un corps
de rotation'
l'action d'on co,rfl""=t animé d'un mouvement
C.,i
"i,,,i
que aàux crreffiff:î:i*ï:i:li ;-.iï:T:
font tourner; qu'on peut imprimer-un
mouvement de rotation au cYlindre
d'un treuil, en agissant sur deux ma-
nivelles placées à scs extrémités, etc'
On appetle bras d'e leçier d"un cott-
ple la. ditton.. AH des deux forces
Fa, Fr (fig. a5).
'L'éiudé des couPles offre un grand
Fig. 4t.
intérêt mécanique, puisque tous les
mouYements de rotation leur sont dus'
ÀPPLICATION.
qu'on
A quel's1'stème il'e forces est s.oumis un^tire-bouchon'
en1oice, le bou'ton d"une porte qu"on ouvïe P
FoRCES AppLrQUÊES A, IJN c2Rps sùLrbÈ
3t
Réduetion de plusienrs forees situées
27.
-dans un rnênre plan. Divers eas possibles.
Deux forces situées dans
-rantes ou parallèles;
- un mêrne plan iont concou-
si l'on considère prusieurs forces
situées dans un même plan, les directions de ces forces
peuvent se rencontrer deux à deux ou être toutes paral-
lèles entre elles. Nous distinguerons donc deux cas.
1o Les directions des foices considérées
se coupent
deux à deux. Soit quate forces F,, F;-F;,1,
- 1n-g. aoy,
telles que les directions de F, et de F, ." .o"pJn't'.., A,
u" et.de.F.. €n B.'Nous pouvons transporrer
::lt::
les forces T,
dônnées le iong Â
de leurs ligncs d'action en A
*1r, AF',3' BF", BF,.
BF,. ni,
nX,' \
($ 8), puis nous pouvons i i
,/,
t
7,
Fig. 48.
Fig. 19.
Remarque.
-^ L'emploi
n'offre pas de difficultes-,
de cette méthode graphique
mais il faut avoir trien s"oin, Iors-
qu'91a aiouté les forces dans un cerrain ord"e p;;;
obte-
tenir la droite a4, de suivre rigoureusement le
même ordre
pour construire le polygone funiculaire correspondant.
APPLICATIONS.
l) Dans une volée ù, trois chevauæ (attelages agricolesl,
d,erniers agissent ez M, N, ces
P (fiS. 5A\_..8n supposant que
chacun d,'euæ fournisse u,n
efort moïen de i0 kg., d,é-
term,iner I'efort total d,e la
traction et le point C oit I'on rlg. CA
d,oitfiaer le àrochet d,'attelage à la voiture.
Réponses : R=ttOks; nnC-!UO.
TIECANNAE
&2
noids-de la solive')
' Réponr.s: R=825ks; AC_-1-,{6'
Ialoco-
S\ Un train d,e petite ceintw'e à' Paris est contposéde
ntotive, d,'ur, lourgin de tete, d"u'n s'a7on de 7r"-classe' d'e 5
,:r";;o;:" de 2i clcrîre et d"rtn fotu"gort de qttctte' La locotttotiçe
ct son tertder plrr,ri, i" "hn'i',.6{ tonnes'185' À vide' le poids
des diversr, ,pitui':i, est le"suivant 1" classe ù 40 places'
"
L3-tonnes 5; {ourgon' L0 tcttt-
î+-ronnrr;2" ilasre à 72 places'
le-t,lain ion'plet et I'on évalue à' 60 ltg' Ie poitls
irrr.- O,ro ,rrl)pose
D'c'ut''e. part' Ia longueur totale de Ia
t,to)'en d,'ttrt rcyaget,'
ntachirte est cle 12 rn., celle d"u'n s'a|on cle I m'' et celle cl'un
et'acte'
i"rV:r" de I nt. Si le train est enga-gé sttt' un pont ayant
lui' oi d'âu'o"de de déternincr : Lo la
ment la même longueu' qtte
C oit' Iu direc'
,iorg, totale ,rr[portéi par le Po:t: ,2o Ie poirtt
ii,on"at cette chàige renèontre le tablicr !'1t' pont'
' -Réponses
: lo 1"ggt,685; 2o AC - 33""44'
2
| _----/ --7>O
I
1i-'
l/
i/
'l
F"I
,''
Zv
lm 106
Fig. 51.
ligné ttroite.
Soit P la force donnée ({ig. b2), G, p_______=l__
i,
-D]-l- --l C
A, B, C les points d'"ppliËatio"' aÉ I
cette force et dcs trois composantes J"
jttil
F3
AP PLICATION.
ïIt. canon d,e 70 tannes est transporté sur d,es wagonnets d,e
CHAPITRE IV
MOMENTS DES FOBCES
-
37. Équilibre du levier. - p'sns manière géné-
rale, on de(signe sous
le nom de leqier un
ti' corps rnobile autour
,"ta.p,l
I ù cl'un point fi..ie.
Y Consiclôrons, par
Iexemple, iatige A0B
Illlll (fig.60)' Pottvant
0=20'( tourner aulour cl'un
. point fixe O. Nous
T :60K verrons plus loin
Fig. 60. quels sont les usages
du Ievier; pour le'
moment, nous nous bornerons à clierche r la condition
NOTIENTS DES TONCËS 5t
par suite,
QXOa-PXOa:0,
oût
QxOa-PXOa,
ce que nous pouvons écrire :
APPLICATION.
Iîtant donné Ie lerier cou.dé ACB (lig. 6ll mobile autour du
point C, déterntiner :
lo L'effort nécessaire pou,r équïlibrer un poids Q - 30 À9. sus-
pendu. en B;
2o La pression sur Ie point C.
Réponses : 1Okg; 31ke,600.
MÉCANIQAE
R
- 300 + 200 + r50 + 400
- I 050 ks.
Soit r son point d'applicatiou. Pour avoir la distance Br, éeri-
vons que, par rapport à B, le momeut de la résultante estdgal
à la somme des moments des comPosantes. 'fous ces momeuts
étant de même signe, on a :
R X Br- Fr XBa * Fu X Bô * Fr >< Bc* FrX Bd;
ou:
t 050 X Br-300à< 6 + 200 ><3,50 + 150 >< 2 + 400 x 0,50
2700:
par suite,
-
B"- T4:; - 2^,60 par excès.
QxOe-Px0A_-0,
ce qui peut s'écrire :
PxoA-eXoB,
POB
a oA'
par suite, comme précédemment, un levier soumis à l,ac_
tion de deux forces parallèles est en équilibre iorsque
ces forces sont inversement'proportionnelles a leùrs
bras de levier.
La p-res.sion sur le p_oint d'appui O est égale à la résul_
tante Il, c'est-à-dire à P+e.
- 39. f,lepr.ésentation
d''ne
graphique du rnornent
foree par rappol.t Ji un p'int. : Soit à
qeprésenter Ie mdment de la force F par-"upporr au point
o. Le point o et la direction de la foice F déierminenr un
55
MOtrIENTS DES TONCES
Fig. 67.
APPLICATIONS.
^
l) Calculen Ie moment pa,r r&,p_port au point O d,u système
d,e
forces représenté sur la figure 6f.
Réponse z ir2.
CHAPITRE V
COUPLES
tt
droites parallèles suivant lesquelles agissent les deux forees
qui constituent le couple.
l-
ô
t0wLEs
Fr):F,(OH{
Mo(F,,
-gHz)-F{ XHrHz:F. XAB'
Si Ie point O était situé en O,, entre les directions d.es
forces, celles-ci tendraient à faire tourner le corps dans le
même sens; leurs efl'ets s'ajouteraient, de sorte que :
r
;É*e, *h^
58 aÉcmQan
guons sur cette drolteles cleux sens Oa, Oa,. Supposons
qu'un observateur placé le long de Oa, les piecls en O, re-
garde le couple. Si ce der-
nier tend à tourncr de la
gauche vers la droite de
I'observateur, on porte sur
Oa, à une échelle gue nous
avons appris à déterminer,
une longueur OC, repré.
sentant le moment du cou-
ple, c'est-à-dire le produit
I|XAB. I)ans le cas ron-
traire, on porte la même lon5çueur srtr Oa'. Le seginent
OC, ainsi construit, se nomme I'aae du couple,
: 43. Iixpérienees sur I'éqrrilibre et l'équi-
valenee de deux couples situés dans trn
môme plan. - Prenons une règle plate, articulée en
Fig. r0.
APPLICATION.
Pour actionnet un cabestan (fr.g. 72ll, sir hommes, forrnés en
d,eur groupes, e fr e?cent chacun un effort
de 16 kg. aur estrérnités d,'une barre
LB d.e longueur 2 m. On veut prod,uire
la même action sur Ie cabestan en uti-
lisant 4 hommes, placés par groupes
d,e deua, et en remplaçant sa barue par
Fig. tl.
une aatre de longueur d,iférente. Cal-
culer la longueur d,e la nr;aclle bane.
Réponse : 3 m.
t-
I
CHAPITRE VI
ÉQUII.ISNE D'UN SYSTËME DE FORCES
struÉ,es oANS uN MÊME PLAN
ir'
R-/xs+yl
dans laquelle X et Y représen.
tent respectivement la somme
al$ébrique de toutes les composantes des forces donuées pa-
rallèles à Or ou à Ol'.
Reprenons maiutenant les conditions d'équilibre établies pré-
cédenrrncnt (S 46); observons que la résuftante R est nulle lors.
qrr'on a simultanément X: O, Y que le couple résultant
- O, etdes
est nul lorsque la somme algébrique moments dcs forces
par rappott à un point quelconque de leur plan est nulle. Nous
pourrons dire :
nÉcmrAun
P
- v-0. (2)
P><GB+FXDB-yxAB-0'
ou: 150X2f600;qB:-y>(4=0;
par suite : y-gqlsoo-3!09-r25 ks.
3o Faisons de même pour le point A :
PXcA+F><DA-y,24BA-0;
par suite : 150><2 + G00><t
-yr><4-0,
Yr=gry+g:9f-9 - zzr.
. La première relation peut noue servir de vériûcation. on a
bien, en elfet,
+ 600_ 525 _ 225 _0.
150
Remarques. lo Dans le cas $articulier où nous nous som-
mes placés, la- somme algébrique des composantes hirrizon-
tales des forces est évidemment nulle;
20 On aurait pu prendre les moments par rapport à un point
quelconque de la droite aB, mais l'équation ôbtuooe aurait
cortenu les deux réactions Y,, Yr. Il est préférable, aûn de
n'avoir qu'une inconnue, de choisir, co-*è nous l'avons fait,
I'uu deg points ûxes, A, B, comme eentre des moments.
Mécanique, E. p. S.
6ô MÉCANTAAE
AP PL ICATIONS.
tl
Une potence (ffg' 8s) a -s-9n-pivot P qui
n&sse dans un anne&u lt, scellé d'ans un rnur
'et qui repose d'ans une crapaudine C. A I'er'\
trérnité i'e Ia potence est aicroché un poid's d'e
1000 l'g. En sipposant que Ie bras B d'e--Ia po'
tence ioit.dani te proloigement d,u' scellement
d,e I'anneau', d,éterminer la pression sur la Fig. 83.
crapau.dine C et la traction sur I'anneatt' A.
Itépoo*". : pression sur la crapaudine, trllSls; traction sur
l'&nneau,500us.
FORCES NAN SITAÉES D.{NS AN TTÊME PLAN 6?
CHAPITRD VII
FoRcEs NoN struÉes oans uN mÊme pLAN
Fig. tl.
/t
t'1
:y+
v fù2
IL3
_ Mer-MXi,R; Moft:MXr'y,F,...;
dono :
Ml.f,R: Mjri,F, f MXr!,F2...,
ce qui s'énonce ainsi :
Le moment par rapport à un are de la résultaute d'un
système de torcbs coûcourantes est égal à la somme algébri-
que des moments des composantes par rapport à cet axe.
Gorollaire. La somme algébrique des moments d'un sys-'
tème de forces- concourantes par rapport à uh axe est nulle
quand leur résultante rencontre cet axe ou lui es't parallèle, à
moiue que la résultante elle-même ne soit nulle. I
PP LICATION.
Calculer l'effet produit par Ia poussée d,u çent su.r une gi-'.
muette (û9. 86). On supposero que cette poussée s'eæerco au,
TO uÉcmnun
Fig. 87'
,,,;jî:ï:l;Jniï.l;Ji
tant des deux couples F, F'et P, P/.
Observons que:
R'):RXAB;
M(R,
puisque R-F*Pr, on peut écrire :
'
M(R, R,): (F + Pr)AB: F><AB * P, xAB.
Or PzXAB est le moment du couple Pr, Pl équivalent au
couple P, P'; par suite :
M(R, R'):M(F, F/)+M(P, P,).
NÉDaCTION,ES FOncBs ?3
En résumé :
Deux couples situés dans le même plan ou dans des
plans parallèles peuvent être remplacés par un couple
résultant dont le moment est égal à la somme algébri-
que des moments des couples composants.
Remarque. Si I'on avait à composer plusieurs couples
situés dans le -même plan ou dans des plans parallèles, on
romposerait, comme nous venonS de le faire, 'deux des
couples donnés, leur couple ré-
sultant ayec un troisième, etc.,
jusqu'à ce qu'il ne reste plus
qu'un couple qui serait le couple
résultant de tous les couples
donnés.
2o Conzposition de deur couples
situés dans d,es plans quelcon-
ques. Soit à composer les
deux couples F,F' et P,P', situés
. dans les plans quelconques G, H
qui se coupent suivant la droite
cy (fig. 90).
Prenons sur ng( un segment
AB et transformons les couples
donnés, dans leurs plans, en d'au-
tres côuples ayant AB pour bras ['ig. 00.
de levier. Nous obtenons ainsi
les couples Fr,Fa' r! l'Pr,. Les forces concourantes F'
P, adme_ttent une- résultante R, appliquée au point A qui
est parallèle, égale pt de sens opposé à la résultante ht
des forces F1', P]r, appliquées en B. Le couple R,R, de
bras de levier AB, équivalent à l'ensemble deÀ d,eux cou.
ples donnés, est leur couple résultant.
CHAPITRE VIII
CENTRE DE GRAVITÉ
F2 CA
simultanément, les rapports
q et, par sutte, a6 conscr-
vent la même valeur.
Puisque, pour trouver la résultante de plusieurs forces
parallèles, nous les avons eomposées
deux à deux, nous pouvons dire :
La position du centre d'un système
de Iorces parallèles ne change pas
si I'on remplace ces forces par d'au-
Fig. et. tres qui leur sont proportionnelles.
appricabre au cenrre u.Iiiir,uTïJ,"î'Ï, ïJ,,jîf;i ;îl
le centre d'un système particulier de forees parallèles.
- D'autre
le
part, il résulte des expériences p.écé,l*rrtes que
centre de gra.vité occupe, dans un corps, une positi.on
invariable, quelle que soit la façon doni on dispose ce
0orps.
torps_homogène.
.lorsque On dit qu'un corps est honto7.ène
-
deux-quelconques de ses parties ortt le même pôias
à volume égal.
. Une.tige cylindrique, bien calibrée, est homogène si,
après I'avoir coupée en parties d'égale longueur, on obtient
des segments de même poids.
Nous ne nous occuperons, dans ce qui va suivre, que de
corps homogènes.
Un corps dont la longueur est très grande, ou l'épais-
seur très petite par rapport aux autres dimensions, un fil
métallique,une plaque de tôle par exemple, peut être assi-
milé. à une longueur ou à une surface géométrique. C'est
alnsr que nous serons amenés à rechercher Ie centre de
gravité de lipJnes ou de surfaces.
*un principe. Lorsqu'un corps possède un
Premier
centre, axe ou un plan de symétrie, son centre
de gravité se trouve au centre, sur I'axe ou dans le
plan de symétrie.
Nous allsns vérifier cette proposition pour un axe; on
raisonnerait de même dans les deux autres cas.
Considérons (fig. 97) deux perits volùmes égaux ffi, ffi,,
symétriques par rapport à I'axe ctr; puisque le corps est
CENÎNE DE ChAVITÊ
nte de
ces .dËux forces est appliquée au milieu de la
drolte mm', c'est-à-dirâ *r' sur l'axe es''
"npris à gauche, par
Or, à chaque petit volume
exemple, d,Z *i', correspond un volume identT-
qn" a droite; on peut donc co-nsidérer le corps
à*tou formé de groupes de deux volumes tels
que m, mt. La résultante tlu poids de chaque
est dyyrrYuwv
g"oupu ItsL v[ un point
appliguée en de -rr'; il.en
'_.
B[UuPt' _"" r".'-- -- ,,' Fig. 97.
é.t, p"" suite,-de même {u poinl.d'application -
de la résultante totale, c'esi-à-dire du centre de gravité,
conséquences. Le cenre de gravité d'un segment de
-
droite esf .tt son milieu. Pour un parallélogramme, un rec-
tangle, un losange' un carré-, une circonférence' un cercle'
.rn."*liipse, un Jobu, une sphère, le centre de gravité coin'
cicle avJc.le centre de sYmétrie.
Deuxième principe. - Quand on Peut partager un
corps en une suite de tranches parillèles et-connaÎtre
ie ôentre de gravité de chacune d'elles, si_ tous les
points obtenuJsont en ligne _drojte, le centre de gravité
du corps est situé sur cette droite.
Nous trouverons plus loin des applications de c-e prin-
cipe, dont Ia véri{ication ne présente pas q9 difficultés'
Remarque._Lepoidsd'uneligne,d'une'surfaceou
d.'un corp-s homogène est proportionnel à sa longueur, à
son étenÂue ou à sonvolume; on peutd.onc, dans Iarecher-
che du centre de gravité, remplacer les poids des lignes'
surfaces ou corps considérés
par leurs longueurs, leurs
étendues ou leurs volumes.
c EXEMPLES.
L. périmètre {'un trian-
gle. Les centlelde-g1av]t:
-
âes trois côtés AB, BC, CA
(fig.98) sont en leurs milieux
Fig. 98.
D;8, F. Le problème revicnt
donc à composer trois forces Ptr Pzt pu parallèles, de même
IËCANTQAE
forces Fr, Fr. Si donc on mène par r une parallèle r/r aux
forces, le centre de gravité cherché doit se trouver sur
cette droite.
Faisons maintenant tourner les forces Fa,Fz d'un angle
quelconque (90o par'exemple) autour de leurs points d'a1-
plication. Cette rotation n'influe pas sur la position du cet.
tre de gravité. Le polygone des forces a'1,t2tet le polygorr
funiculair e nz' n' p' q', construits comme précédemment, nou
donnent une nouvelle droite yy' quj contient G.
Le centre de gravité de l'équerre est à I'intersection des
droites æût, aU',
DilIRXINÂTION
TTTtJftX IE I,I IIOÛÂT
OI SON CINTftE D[ ORIYITÉ
Arc
de cercle, oG: R.99Ig9*9
Dcrni-
circonférence.
oG :5.
G se tlouve sur la droite
joignant les milieux des cô-
tés parallèles, à une distance
Surface
du trapèze,
o di la grande base donnés
par la formule :
n : hB+26
û: rtï t'-617.
Sccteur
circulaite.
oG:lR *#.
8i aÊcwnvp
D TTIR\IIIiITIOI{
fÀTÛR[ DE I.À TIOIIRI DI S0li Cll{T&Ë D[ 0nÂTI1[
I D"*î-""r"lr, oc:l *.
Secteur 2R3-r3cordeAB
de to'uronne (Jr':$
^^ pi-rl 19
circulaire. "t-
,n
(corde AR)3
Segment ^^
at:@
de cercle.
Surface latérale
d,u
tronc d,e cdne
oG-fffi
d,e réeolution,
Zone
ou calolte oG:Lz.
sphèriquc.
- _â4 B +2{ÉF+sb.
_:=- B+y'Bô+ô
CENTRE DE ENAVNE 85
,.:'b'?[Rfi{liÀTt{}ll
ïÀr[m Dr [À [ItunB iit3'SIN Clt\Tfi l}[ riMYIl[
Tronc dc cdne
d.e ,o:Zf, f,'r{tRr{3rt
^^ RîTE,.+F.
rêvolution.
Demî-tphère. oc:$n.
Irig' 10:]'
tr
Soient une foree E, et un plan P parellèle à ea direction
(ûs. 103).
On appelle mornent ile la force F, par rapport au plan P Ie :
86 MËcANrAaE
(1)
CB CD
G:m"
CB F,
Or, noua Êflyons ($ 21) que
eT.: F;; d'autre Part,
CD-Cc-Dc-Cc-Bbr r-fzt
AE-Aa- Ea- !ra-Cc-f, r.
Substituons
-
ces valeurs dans la relation (l); it vient :
F,
- "-fs
Fz-f,-r'
Égalons les produits des extrêmes et des moyenr :
F,/, F,r: F2r F2fi,
- -
ou F,/i * Fzfz:r(F, {- Fs),
et, puisque F, f F2 R,
=
F, + F2fi-Rr.
Par suite : La somnte d,es montents des forces parallèles F r,
F2, par rapport au. plan P, est,égale au moment-d,e leur résui-
tante.
Remarques. 10 On ferait une démonstration analogue, si
- dirigées
les {orces étaient en sens inverse, ou si leurs points
cl'application étaieut -p.
de part et d'autre du plan Eo
"i-toé"
tenant compte des signes, on arriverait à I'énoncé suivant :
Le mornent d,e Ia résultante d,e d,eur forces parallèles par
,o,pryll! à un plan qui le_ur est parallèIe est é[aI à Ia .somme
algébrtque d.es moments des composantes par rapport à ce plan,
Ces résultats s'étendent facilement à uï oo*-bie quelconque
de forces parallèles, de sorte que, dlune façon générafe :
Le moment do la résultante d'un syst,ème de foroes paral-
lèles par rapport à un plan qui leur est parâllèls est égal à
la somme algébrique des moments des composantes par rap-
Bort à ce plen.
2o Il n'est pas nécessaire, pour que le théorème précédent
87
CEN?RE DE GNAVITÊ
(2) g#-hx*-rylh-*+ryx+.
f, .o--un
Supprimons le facteu" aux deux membres; il vient:
(Bf t)xr-b3$2ÔXÀ,
d'où :
h B+2b
.r:g.XTF.
Cette formule conduit à la construction suivante : prolon_
geons DC d'une lougueur CI\I-r', FE de EN:B; la droite
IIIN coupe IJ au point G cherché.
En effet, les deux tria.gles GIM, GJN étant semblables,
leurs bases sont proportionnelles à leurs hauteurs; par suite,
hL2
*
H:go"*'
N-cd"";4:6Ç'
on en déduir, (r*i) p -rt:(u*i)"
ou (r*Z)u-.(u* **u+i):lrry,
et. en{in
^ i {Ê:â.hB-Lzh
E+Ë, r:ésultat identique à celui que nou€
rYons trouvé précédemnelt.
CENîRE DE ENAVNÊ 89
Appliquons le théorème I
-l
des moments au poids des *l
rectangles supposés dirigés ;l
bl
perpendiculairement au plan 'l.r r
de la figure, et prenons pour
plan des moments le plan per- g'
-J
I
I
pendiculaire au plan de la
Fig. 105.
figure, suivant LK
Les calculs et les résultats sont indiqués dans le tableau srii.
vant :
3 .ôri I
lto
:
5.760 >< 206
4.000 X 110
I 86.560
.1
4'10.000
X 15:-
I
Rectangle JKLM . .. 95x30-2.850 15 I 2.850 42.750
Surface totale ..... 12.610 vl 72.610 g
On a donc :
Ona:
rôOIô
3.200y
- tr5.500 + 15.000 + 2'500
oâ .d 6i
et
- 133.000
7
(J illlll:
FI
HeRË 3.200r :73.500 + 6.000 + 12.500
XXX"i -: 92.000 ;
F
88t
dqOrl?
par suite :
o
ôi 133.000 .
l' mm' Par excès;
.( -';:;ào- -42
É\
eqq ,:"ffi92.000 - 29 mm. par excès.
F ro \ê 6l
tr Fi\
A
14 Itll [ ilô
u [Èr
=
E
BR'fi
VVVc,? ÀPP LICÀTIONS.
..r.arê
.:JJ
S
€ -59. Théorèmes de Guldin.
Lorsqu'une ligne plane AB tourne
bo èO bo
d666J
È*Pq
6)
-autour d'un axe -aa', situé dans son
ooO É{
ooo='
ÉÊÉ n plan .et ne la.rencontrant pas, elle
engendre une surface de r.évolution.
CENTÀE DE GRAVITE ,9r
s mn.Znn.
-
La surface totale S engendrée par la /\*- s,-)
zV_:"__1.
courbe est alors : *\l
S- mn\2m *
"p\2nrr...
AI
l*'
-2n(mnx.r+ npX*t...). Fig. t09.
Entre parenthèses, nous avons la somme des moments
de toutes les parties de la ligne AB par rapport à un plan
perpendiculaire, suivant zz', arr plan de la figure. Si I'on
désigne par X la distance du centre de gravité de AB à
ce plan, on sait que :
ntnXæ*npX&t+... -mXX;
Par suite t
,:.G14 2rrx,
ce qui s'énonce a ,
V: 2n(s.rl * + ...).
"rr.,
Entre parenthèses, nous avons la somme des moments
de toutes les parties de la surface S par rapport à un plan
perpendiculaire suivant zz' at plan de la figure. Si I'on dé-
signe par X la distance du centre de gravité de S à ce plan,
on sait que :
srr.+ s.t*.1: : s Xx;
par suite: V-SX2æX.
. Ce résultat peut être énoncé de la façon suivante :
Le volume engendré par une surface plane tournant
autour d'un are situé dans son plan €t ne la rencop-
trant pas, est égal au produit de l'étendue de cette
surface par la circonférence que décrit son' centre de
gravité.
Remarques.
- I. Si, aunelieufaitd'un
ôu la surface génératrice
tour complet, la ligne
qu'un tiers, un quart de
tour, etc., la surface ou le volume engendré n'est que le
tiers, lb quart... de ce qu'il aurait été pour une rotation
complète. On obtient alors cette surface ou ce volume-en
multipliant la longueur de-la ligne ou l'étendue de la sur-
face génératrice par le chemin qu'a parcouru son centre
de gravité.
II. Les théorèmes de Guldin permettent de résoudre
deux groupes de problèmes :
10 Connaissant la longueur d'une ligne ou l'étendue
TENTRE DE GRAVITE
---1.l*
.+h
I;- t,,
Fig, rlt. Fig. r12.
G242ær--2æR/r;
R.ft l
d'où
AB
Calculons la distance OG. Ï,es deux triangles ABC, OGg,
ayant leurs côtés perpendiculaires, sont semblables; par suite:
gG_ AB ou t/tr:û.16.
AB
t:Îe ^.,
9l aÊctxrcan
Remplacons Jr par sa valeur, et remarquons que AC- h; il
vient :
oG-X#-Rxîi5#
AB IL
APPLI CATIONS.
!) Calcu.Ier Ia capac;ie au coniluit circu.laire représenté par
la fi.gure t13.
Réponse : ?1,542.
AP,PLICATIONS.
l\ B*pliquer les etpérlences su.ivantes :
al Un disqæe en bois $g. 12al porte une surcharge m. On
constate que, placé comme I'ind,igue la figure sur le plan ineliné
Â8, i/ monte vers le paint A,,
STABILITÊ DES CONPS t03
*f
l-
I
ol
@l
I
J.
F_qLo_ *i
ces solid,es sont en fer, et I'on prend,t a pour poids spécif,que d,u
, 7,6
ler lles cotes erpriment des miitintètresl.
P.éponsec : Cube : l,o 492,48; 2o 820ns,8. prisme : lo lg4,6g;
to 307kc,8. Pyramide : lo 164ke,16; 2o- 278ks,6. Cône :
lo l2B 8656; 2o 214ks,776.
2o 478ke,80. - Tronc de pyramide : lo Zgl,Zg;
t04 uÊctxtuw
4) Un ntur d,e soutènement a une section ABCD (frg. 127\. On
le considère sur une longueur d,e lm. Ce
mur est sou,mis, sur sa face LB, ù, la pou,s-
sée du tenain, évaluée ù, 2160 ftg. Cette
c.f loi (l force est appliquée. au point ll; AE - lm.
Ël ,--li W :^f En supposant que lms de maconnerie pèse
lsi I lzfr-1-'-t? 2000 kg., vèrifier la stabilité du mur. (On
ailnzettra que Ia force tend,ant à le reneer-
ser autour d,e l'at'ête I) est la composante
horizontale de la poussée F.)
Fig. 127.
Réponses: moment de stabilité :2746,8;
-moment de la composante de F ': 1870,56. La stabilité est
rusurée. -
DYNAiI[IQUN
CHAPITRE IX
NoTtoNs pnÉltMrNAtREs
: 64. Corps corps en mouvement.
Ul livre 1u-Tepos;
placé. sur une table Ëorizontale occupe
= rou-
rours Ia même position, tant
au repos,
qu,on;;l;:Ëil;î", it est
Faisons-Ie glisser sur la table
: il cst en mousemcnt. lJa
Flg. t3E
:
- 70. Forees motriceg. Reprenons I'exemple du
livre placé sur la table : si nous attirons ce livre à nous, il
passe de l'état de repos à I'état de mouvement. Pour pro-
duire ce changement, nous avons déployé un certain effort
dû à notre force musculaire, qui peut être alors considérée
comme une force motrice.
Attelons un cheval à une voiture. La force musculaire
du cheval peut mettre la voiture en Ïnouvement; elle est,
par suite, une force motrice.
Le vent qui fait tourner les ailes d'un moulin, la force
magnétique qui attire un morceau de fer doux vers un
aimantr la force élastique de la vâpeur ou des gaz agissant
sur le piston d'une machine sont également des forces
motrices.
Nous pouvons donc citer, dès mâintenant, comme exem-
ples de forces motrices :
to La force musculaire de I'homme et des animaux;
2o t'action du vent;
3o ta force magnétique;
4" La force élastique de la vapeur ou des gaz.
It0 TIËCANIQUE
Forog Ùinertie.
a -. 'û .- . a;..- - ,.
rLz MËCANIAAE
APPLICÀTIONS.
7) Bnpliquer les faits suivants :
al Pour faire sortir la lame d,'une uarlope, le menuisier frappe
le bois sur l'établi.
b) Pour enlever la bond,e d'un tonneau, il suffit parfois il*
'
frapper aeec une tnasse tout autour de cette bond,e,
CHAPITRE X
Éruoe DEs rrtouvEtEnrs. - TBANSLATIoNS
Mouvement uniforme.
:73. Lois. - Lorsqu'un mofile animé d'un mouvement
uniforme parcourt 360 m.r par ex€mple, en deux minutes,
MOAYELTENT ANrcONUE il5
on obtient évidemment l'espace parcouru par seconde en
divisant le chemin total par le nombre de secondes em-
ployées à le parcourir, soit, pour ce cas particulier :
360 ^ m.
-:ô
D'une manière générale, nous évaluerons les longueurs
en mètres, le temps en secondes, et nous appellerons
yitesse d'un mouvement uniforme I'espace parcouru
pendant I'unité de temps, c'est-à-dire pendant une se-
conde.
Représentons par ç cetre- vitesse r pâr e I'espace par-
couru r par I le nombre de secondes employées à le par-
courir; on peut écrire la formule générale :
cmètres-emètreT
t secondes
0n obtient donc la vitesse. d'un mouvement uniforme
en divisant llespaco parcouru, évalué en mètres, par le
pgmbre de secondes employées à le parcourir.
De la formule précédente on déduit, en chassant le déno-
minateur I .'
e mètres : e mètres X t secondes.
ÂPPLICA'l.IONS.
,\ Quelle est la vitesse d,'un promeneur glti a reis 3 heures
pour parcourir 1.6km,200 ?
' Réionse : r: Ln,50. " ;:
XOIIYETTENT DE TNANSLATION
tt?
ffisoleil
ilu it' la
"rrieeî
terre,' en ad,mettant qie Ia d'istance qui nous sé'
pare du soleil soit d,e 37 000 000 âe lieues et que Ia lumière
'parcoure par secondeP
300 000 knt.-
Réponse : t--493".
3)1ls'estécouléssecondesentrelesd,eurinstantpoùl,on
o ui ioi1i, Ia flamme ile la bouche d,'un canon et entenilu Ie
Ia
qr',etle d'istance se trouve-t-on d'u canon'
ît'"-iitre. e vitesse
d,u'son dans'l'air étant d,e 340 m' P
Réponse z e=1020 m.
l, 2, 3, h, 5, 6 secondes.
Portons sur on-dos rongueurs représentant res intervar-
les de.temps écoulés, c'est-à-dire des rongueurs égares
à
une fois, deux fois... six fois la longueu* ôo gui corres-
pond à une seconde. En chacun des pàints obtenus,
élevons
des p-erpendiculaires_à or; portons sur ces droites, à une
échelle convenable, des longireurs égales *u* .rpuïes
par_
courus. Nous obtenons ainsi un cr"ùi' nomb"e'de points
ft . Si I'on joint ces
o' , b' C ,. ,
:
on obtient une ligne figurant ti -points par un trait continu,
toi dri mouvement, c,est_à_
dire la manière dont varie, avec le temps, I'espa"u par-
couru.
cette ligne permet'de résoudre les deux problèmes sui-
vants :
AP PLICATION
Deaæ awtomobiles
y (gt1c.ent d,,un mourement uniforme stn
une route; I'u,ne, partant â,u kilomètre
à I'h-eure; I'autrei parta'nt du k*om.ètre
l, a une t,ifu;s;',i, SO f*.
20, une vitesse d,e J0 ftnt.
à lheure' Déterminer graphiqt r*iit ,instant de
tre et la d,istance narcàurir" â, ,, ret* r€ncor-
par chacu4 d,,euæ.
Réponse z l" 5i m.;2o 47k*,b0ô-;ï'ZBn*,800
^o^rnt
VARIû tzL
'IOWEMENT
- 76. lllouvement varlé. Déftnltions. : Un
mobile animé d,'un mouvement- varié parcourt des es-
paces inégaux pendant des intervalles de temps égaux.
Le mouvement d'une voiture sur la route est varié, puis-
qu'il dépend de I'allure du cheval, des inégalités du ter-
rain, de I'état de la route, etc. Pendant une minute, au pas
ou à la montée, I'espace parcouru est moindre que pendant
une minute au trot ou à la descente.
l" Vitesse à un moment donné dans un mouvement
yarié. La définition àe la vitesse que nous avons don-
- un mouvement qniforme, ne peut s'appliquer à
née pour
un mouvement varié; mais, comme il est nécessaire cepen-
dant de se rendre compte de la plus ou moins grande rapi-
dité du déplacement, nous allons indiquer ce gu'on entend
par vitesse à un moment
donné dans un mouvement
varle.
Posons une bille sur un f.ig. r3b.
plan incliné (fig. 135); elle se
met en mouvement, et il est facile de voir que son mouve-
ment devient de plus en plus rapide. Si I'on fait abstrac-
tion des diverses résistances passives, ci mouvement est
entièrement dt à I'action de la pesanteur. Disposons au
point A une planchette horizontale. Parvenrie en A, la bille
vient rouler sur la planchette. La pesanteur'étant détruite
à chaque instant par la réaction de celle-ci, Ia bille n'est
alors soumise à aucune force. En vertu du principe de
I'inertie, son mouvement devient uniforme. Supposons
qu'elle parcoure t mètre par seconde sur la planchette;
nous dirons que la bille avait, au moment où elle passait au
point A, une vitesse de I m. par seconde.
, D'une manière générale, on appelle vitesse à un mo-
ment donné d'un mobile animé d'un mouvement varié
la vitesse qu'aurait ce mobile si, à cet instant, son mou-
vement devenait uniforme, pâr suite de la suppression
des forces qui agissent sur lui.
T"."s.on.'.YI
Ségounaux.
Arler. 2
Raphèlo.
$t-Ilartin-do-Cnn. .
Entressen.
Illiramas.
Saint.Chamas.
Calissanne.
Berre.
Rognac.
Vitrolles.
Pas-dos-l,anciors.
L'Estaquo.
Saiut - Louis
Marseille.
txx
ib Ftg. rt0.
APPLICATIONS.
l,\ tln bateau met 26 heures pour aller d'e Marseille à Alger'
Calculer sa vitesss rnollenne, iachant gue la distance qui sé-
A:O A V E ùI EN I P ÉNIOD I QT E
paîe ces d,euæ villes est de 760 knt,. Combien ce navire fiIe-t'il
de næudsP
Réponsee : lo v.=8mr12 par excës i 2o 16 neuds environ.
Fig. 137.
t:'o! 2
R._pr"çons e r_::;:ïi;îr,"'
.
2
et enfin :
(3) c: \
c,o, *iip.
si le mobile avait déjà parcouru un chemin as &u rno-
ment où I'on commence à étudier son mouvement," I'espace '
parcouru après r secondes serait donné par la formule-:
(5) u:!rir'.
Puisque 7 reste Iixe, on voit que, si le temps devient
2,3, 4... fois plus grand, I'espace parcouru devient 41 9,
16... fois plus grand. Par suite :
Daus uu X[Quvement uniformément accéléré, étudié
à peitir Su repos, les espaces parcourus crotssent pro-
portioR{ellement aut carrés des temps.
Remarque.
- On peut déduire des formules précédentes
une relation très importante, qui nous permettra de calculer la
yitesse en fonction de I'espace parcouru.
. I"a, forrnule (2) nous donne :
, Y-eo
t=-.
l
Portons cette valeur dane l'équatiop (S); il vient:
e=eJ#+li(ff'
-ff(^+'if)'
-!-'p-tt3,
lz
_ro .
=!o?
On en déduit :
v2
=vsz *\je,
et entn :
(6) e-llWzie.
. Si la vitesse initiale e6 est nulle, on obtient ;
(7) u
- y'Ti-e.
APPLICATION.
(Jn mobile est aniwé d'une vitesse 4t 1^150 au moment oit
l,on eommence ù, étuitrier son rnouçemqnt.,Cette vitesse augmentc
d,e 0*,26 par seeonde. Calculer :
l" La vitesse du nzobile après 2 mînutes;
AOUVETTEN? ANIFONTTÉTIENT ACCÊLÉNÊ r3l
2o L'esp.aee parcouru d,ans le ntéme tenps;
3o La du mobile lorsqu,il o parôouru L km.
vitesse
1o La formule (2) nous donnà :
tt : |ts * jt :1,b0 + 0,25 X 120
-,91a,b0.
2o La formule (3) nous donne : ..
tl 4
0= est t jtt,- 1,50 x t20+l - 0,26 X (r20)r + t 980n,
3o La formule (6) nous ddnne :
t.l"t (0.1)t
2.2': rerr-...
ou: i
t.L, 2.2t 3;3' I
I
Ory-:1Ezil:iô43'r .l
\ I
'|r
I
,4
134 MÉcANTQUB
Y
ll
-it*2i.
e : -1it, :;i X.4 2i.
-
Par suite, dans.un mouvement uniformément accéléré
partant d,u repos, à la fin de la deuxième seconde, Ia
vitesse est égale à I'espace parcouru.
Le point 2/ de la courbe des espaces appartient aussi à
la ligne des vitesses; celle-ci est done représentée par la
droite OZt.
Remarque. Pour trouver Ia vitesse ôr un instant quelconque,
on peut encore- employer le procédé suivant, qui est général et
s'applique à un mouvcmenl, varié quelconque.
Supposons qu'après la deuxième secoude, par exemple, on
supprime la force qui commrrnique au mobile un mouvement
';arié; le mouvement devient uniforme, et nous admettrons qu'il
est représenté par la tangente 2"I à la courbe C au point 2'.
Le problème revient alors à chercher la vitesse de ce rnoûve-
,IOAVE HENT ANIFONIIÉilENT ACCÉLÉNE r35
APPLICÀTIONS.
ll A quelle hauteur s'est élevé, après 4 secondes, un ballon
d,ont l'accélération aa départ est de 0*,60 ? Quelle est sa yitesse
à cet instantP QueI est I'espace pa.rcouru penilant la 4s se-
conde P
eo-it:O,
ou pour:
f :?.
J
UOUVEMÈNT ANIFONUÊTENT NETANDÊ
- it - l5 - t,25><
e
- vs b
- 8-,25.
.o L'espace parcouru est donné par :
l4
ê=t'st-git,- {5 Xtr -}Xt.zSX(b)r -59m,375.
3o Le train ne s'arrête qu'après t=2-g-12 secordes.
4o Il a parcouru un chemin : I 'r.zô
,1, I
ê : v6t
- iir, - 15 x t, - ;x t,z5 x (r2)z= 90-.
t38 utcailrban
.\;
ri\
AOUVEITENT AN IFONMÉTIENT NETARDT 139
ÀPPLICATIONS.
l) Un train part d,'une statton A, et se dirige, sur une voie
r_ectiligne, eers une station B distante d,e la premîère d,e 20 knr.
Il part de A avec une yitesse nulle, partouri I00 m. d,,un rnou-
venent uniforméntent accélér.é et acqu.iert sa vitesse de régime :
54 km, à I'hettre; iI conserve cette vitesse jusr|u'à 800 mèties de
I'arrivée et parcou.rt ce, dernier troncon d,'un-mouvement unifor-
mément retardé. On d,emand,e d,e trouç,er le temps mis par ce
train pour parcourir la distance LB.
Rdponse :22- 37".
CHAPITRE XI
CHUTE DES CORPSI
: 84. Pesanteur.
: Nous avons vu pré-
cédemment qu'une force
constante agissant sur un
mobile lui communique
un mouvelnent unif ormé-
ment varié. Réciproque-
ment, puisque, dans un
tel mouvement, la vitesse
augmente ou diminue de
quantités égales dans des
temps égaux, on peut
concevoir qu'il en est
ainsi lorsque les impul-
sions $uccessives et ex-
trêmement rapprochées
qui déterminent Ie mou-
vement sont égales, c'est-
à-dire lorsque la force
est constante. Il nous suf-
fira donc d'établir qu'un
mobile est animé d'un
mouvement uniformé -
ment varié pour en con-
clure qu'il est soumis à
I'action d'une force
constante..
La pesanteur est
une force constante.
Flg. t4l.
1. Dans I'étude qu€ noug
rllons faire de la chute des corps, Dous ne tlendrong pes compte de la résis.
tance de l'ain.
CHATE DES CORPS t{l
allons étudier cette propriété au moyen d'un appa-
-reilNous
proposé par Ie général Morin.
Appareil Morin. Réduit à ses parties essentielles' cet
appareil comprend -un corps en fonte I (fiS. Lt*z), qui peut
tomber devant un cylindre en bois A recouverl d'une feuille
de papier. Le poids I, guidé dans son mouvement par deu:r
fils métalliques verticaux M, porte un crayon e pressé con-
tre le papier par un petit ressort. D'autre part, le cylindre
peut tourner sur deux pivots fixés à ses extrémités. Il
résulte de cette disposition que le poids I trace lui-même la
courbe représentative des espa-
ces parcourus dans le mouvement
dont il est animé.
Supposons qu'on ait donné au
cylindre un mouvement de rota-
tion uniforme : tirnt que le poids
I reste immobile, le crayon e trace
une circonférence sur le papier;
mais si, pendant la rotation du
cylindre, on abandonne I à I'ac-
tion de la pesanteur, le crayon €
trace une courbe que nous allons
étudier.
Coupons la feuille de papier
suivant une génératrice du cylin-
dre A et appliquons-la sur un
plan (fig. 143). La chute totale esr
AB; BC représente la quantité
dont le cylindre a tourné pendant
cette chute. Divisons BC en un
certain nombre de parties égales, Flg. 1r&
4 par exemple, et menons par
les points de division 1,2,3 les parallèles à AB, qui ren-
contrent la courbe aux points F, K, D. Ces points corres-
pondent à des hauteurs de chute AH, AI, AE. Comme le
cylindre tourne d'un mouvement uniforme, les longueurs
a.t, L.2,2.3,3.4 sont proportionnelles au temps et peu-
vent, par suite, servir à le mesurer. Supposons que cha-
cune de ces divisions représente I'unité de temps; AH est
t{g uÊcaNraaE
p:gti
A:L1St, r
1-(w-
ffiATE DEË c0nPs
-$-Ë.
- g2'
et, par suite,
,:2= T - 2".
I'
La
du'rée de Ia chute est d,onc égale à celle de I ascension,
4o Quelle est la çitesse au ltas d,e la chute r Dans la formule ({),
suËstituons à t la valeur. que nous venons de trouver; nous
aurons ..
'BI---r .--vo
e:ï'E:u?'
rl i
. I t La pieme revîent donc à son point de d,épart avec
| -1, une çitesse égale à sa çitesse iiitiale.
..1-1* | s" Trouver la vitesse d,e la- pien.e lorsqu,elle passc
jjnl
L-L-rI en un point quelgonque M d; sa trajectàire, sôil en
montant, soit
en d,escendant (ûg. t4a).
t'is' r44' al Yitesse en M à, la montéu. pôrons AM
-
Ia formule (3) nous doune z a
- - É;
si fr:5m :
v_(ffif,,
r- /(19,80)t >< 9,81 X 5
= 17n,14.
-2
P'SCNTEUN t4b
(bl Vitesse en M à la descente, Lorsque -
- un chàminIa pierre
en M, en descendant, elle a parcouru
arrive
BM-AB-AM- H-h-g-t.
zg
Remplaçons ft par cette valeur dans la formule (6); il vient :
u
-{ zs(u;*
- o) : læE - 17m,r4.
APPLICATIONS.
_ \ Quel
est le temps mïs par un corps pour tomber au fond
d;un puits de mine de 400m. d,e profond,eur? euelle est sa çt-
tesse au ltas de sa ehute?
Réponses: lo 9s environ; 2o ggn,58.
_
2\ De quelle- hauteur est tombé un corps dont Ia vitesse est
t QaeI espace a-t-il parcouru peiilant la 4. seconde de
d,e 40 m.
sa chute P
FP
-:
It -i
d'où I'on déduit
F':!.i.
8-
,r.dssE D'tlN conPs t49
P
Remplaço"r ;o par la masse m du corps A, nous obte-
nons la relation très importante :
F:mj. '
Exemples.- lo $645 I'action il'une force constanteF, un corps
d,e 70 kg. a parcouruS00 m. en20 second,es. Quelle est I'inten-
sité d'e cette'force P
P l0:",-2 500:2ke,600
f :ii: >< À,
environ.
ffi
2o ^9i I'on applique à un corps ile l0 kg. une force -constante
de 5 kg., quelii esl t'àccélération du mouvement produitt
Ep
De I = 1,, on déduit :
t8
i:I4:=P-4n,e05.
APP LICATIONS.
, 3) Quelle est la masse d,'un corps gui, placé .sur u,n plan
horizontal et sollicité par une force d,e 7ts,500, acquiert, après
2 ntinutes, une vitesse d,e 1,8 m. p
l)
Réponse : l-50.
"o
- 5).An bain pesaû 40A tonnes, partant du repos sur u.ne voie
horizonta[e, doit atteindre Ia vitesse de l5 m. aprèslm 40".' Cal.
culer Ia force nrotrice, si les résistanaes s'élèyent à
ffia, U
6harge.
Réponse: 8ll6ks,2.
CHAPITRE XII
tMpuLsroN ET QUANTtTÉ DE MOUVEMENT. - THÉORÈME
DU MOUVEMENT DU CENTBE DE GBAVITÉ.
APPLICATIONS.
1) Un marteau pilon d,u poids d,e 2 tonnes a une cou: d.e
2m. Calculer la quantité de mouyement qu'il possède au bas d*
s& course.
Réponse i rne:1276.
Fig. 145.
APPLICÀTIONS.
L\ trIontrer que si un homme, placé sur une bascule, fléchit
strr ses jambes, ta bascule peu.t indirlu,er, pendant le. fléchisse-
ment, un poid,s inférieur à celui gu'elle ma.rque lorsque I'h.omme
se tient immobile.
CHAPITRE XIII
TBAVAlL. DES FOBCES
T-50x400-2000 kgm.
Le manæuvre gui, sur une échelle, porte un sac de plâtre de
80 kg. à 5 m. de hauteur, effectue un travail mesuré par :
T-80X5:400kgm.
D'une manière générale, si l'on désigne.par F l'intensité
d'une force constante, ér'aluée en kilogrammes, par E le
nombre de mètres parcourus par le point d'application de
cette force, dans sa propre direction, le rravail elleetué est
donné par la formule :
Trg*-F'reXE-.
: 93. Tra,vail néeessalre pour vaincre lrne
résistance eonstante sur un ehemin curvili-
gne. : Si I'on divise une circonférence et, d'une façon ,
rvagon\M(fig. 148),
r dans la direction
Fig. 148.
Ar et tiré oblique-
ment par un cheval exerçant un effort constant F, par I'in-
TÉCANIAUE
F,XAAT:FXAan,:T'
TRAVAIL DES FORCES
T-200x20-4000kgm.
Remarque. Quand il s'agit de la pesanteur, le travail
-
est résistant si le corps montre; il devient moteur quand
le corps descend. Afin de ne pas commettre d'erreur, il faut
soigneusement noter, dans tous les cas, les sens respectifs
de la force et du déplacement. C'est ainsi que, de A en C,
Ie travail de la pesanteur est résistant; mais si, après avoir
amené le corps en C, nous le laissons toûber suivant la
verticale CB, le poids Q devient moteur, et le travail moteur
correspondant à la chute CB est le produit Q X Cg égal, au
signe près, au travail résistant qu'il a fallu vaincre pour
amener le corps de A en C.
":TF-s2rsm,E
APPLICATIONS.
U,ne pompe é.\ève par mînu.te Imr d'eau. à l0 m, de hauteur,
^L.)
Calculer le travail efèctué.
Réponse : 20 000 kgm.
efreree
6\ tlne meule émerr a 0-,tr0 ile'iliamètre' An ouvrlereffe-ctué
sur la manivelle un e6o,t àe 7 kg' Calculer le travail
au
par tour, sachant i"J'i" lo'ngueu"' d'e la manivelle est-égale
ralrond,e la meule.
Répootu , gusmr792-
(t":!"t:"-is' com'
6) tln pilon à bocarils, Pouî Ie brot'age
prrori séparérneit 9o fg' Chacun de ces
-
est sollicité
S) fln eorps L, repo-sant-sy'r ult plan horizantal'a?e.c ce plan'
Dar une forceF - t'o t,g., faisant in angle
de 30o
q' ce corps
huel est le travail nécessaire pour faî're Parcourrr
un chemin d'e 25 m. P
Réponse ' 216r9m,5.
Ie frotte-
Pour tous les problèttes précéilents' on négligera
et'l'on d,oone,o deuæ s'olutions' l'une par
le calcul' l'aulre
rnent,
àu.*àyen d,'un graPhique'
ÀPPLICATIONS.
Ll La course d,u piston d,'une rnachine à vapeu'r est-d'e 0',25;
la iurface d,u pistin est de 0mt,02, on admet d,ans le cylind're
d,e Ia vapeur à la pressîon de 6 kg. par cmz penilant U'! a'
la course du piston; on arrête alors I'arrivée de_la vapeur et
on laisse cetti-ci se ilétenilre, en su,ivant Ia loi de Mariotte, pen'
ilant que Ie piston achève sa course, Calculer:
!"o Îa preision de Ia j'&Peur lorsque le c|'Iind,re e parcouru
, 5 6
les
910, de sa course;
;5, Iô,... m, l0-
2o La valeur approchée d,u travail proiluit par Iy ['ape_ur Pen'
d,ant une course âu piston,,en utilisant la ntéthod'e d'es tra-
pèzes et la formule d'e Simpson;
3o L'effort nqten.
Répouses : {à 900 kg., 800 kg.,685ks,7,600 Lg',533ks,3 et
480 kg.; 20 (méthode des trapèzes) 219usn,475 (formule de
Simpson), 919tsm,96i 3o 879rs,840.
N:3. ,ID
on qr-end souvent
-Pour éviter des nombres trop élevés,
considérer comme
comme unité le cheçal-lteure, qu'on peut
un multiple du cheval-vap.o". Il côrrespond favail
^i:n
de ?5 kS*. par seconde répété pendant les 3 600 secondes
comprises dàns une heure. On a donc :
I cheval-heure:?5x3 600=270 000 kg*'
faire
On a essayé, pour éviter I'usage du facteur 75' de
entrer lu prrisra.rce dans le systéme décimal' On a choisi
comme orrit6 un travail de 10-0 kg*' par seconde.'
fi€r'r désigné
I+
de che-
sous le nom de poneelet. Le poncelet vaut donc 5
la pra-
val-vapeur. Cette unité n'est pas encore entrée dans
tique ioo""otu, malgré les avantages qu'elle présente'
T=PXI.
Égalon" les eeconds membres de ces expressions; il vient:
PXtFFXe,
P-F><;.
Puisque,parhypothèse,ledéplacementsefaitd'unemanièrc
uniforme, Ie quotient représente la vitesse Y de c€ rnoùve-
I
ment; on a donc :
P=FXY'
PTffSSI]YOT
ou, €n chevaux-vapeur:
Fx v
il;t:-79-
t
APPLICATIONS.
ll Un cheçal attelé ù, un manège travaille I heures par jour,
e-n efierça.ntun effort nxoTen de 40 ltg. La piste a 6 n, ile r&yon;
le cheval fait 3 tours en 2 mînutes. 1o Quel est son travai[ par
iour? 2" Eyaluer, en chevauû-t'apeuî, la puissance d,'une tna-
ohine rlui ferait Ie même travail dans le même temps.
Réponses : lo 904 320'kgm.; !o QIP,42. f,r
t;lJ
"*
d{.,
rr0 MÉCANIQUE
' 3\ I'il faut {' 000 ,tgnt' pou'r brorer 0ks,0t2 ile chiffotts dans
1a,'et 50 kg, d,e ch.iffon's pour faire 40 kg. d,e papier, calculer la
puissance du moteur d,'une usine qui produit 400 kg. d,e papier
en 24 heures. (On compte qu,e les résistances absorbent lesidu
' travail ilont on peut ilisposer.l \
Réponse : 240IP.
CHAPITRE XIV
PFINCIP€ DE LA CONSERVATIOI'I DU TBAVAIL
(r) F":ll\{v!.
1. La formule (1) peut êtno démontrée de la fagon suivante-:
La force r au corps a, de masae M, une accélér'ation/ donnét
par la formule"onmunique
:
F:Mi;
on en déduit :
.F
J:M.
D'autre part, après un parcours de c mètres, le corps A porsède une vitesso
V donnée par l'égalité :
Y2:2je,
Remplaçons j par sa valeun dans cette égalité; il vient:
.rlz
:I
çc,
ou, en arrangeant leg termes :
fr: 11
UVr.
172 MÊCANTQAE
- Le premie_r
force
membre de cette égalité est le prqduit de la
F par le chemin e que décrit son point à'application,
suivant sa propre direction; il représente Ie travail effectué
par Ia fgrce F pour amener un corps A, de masse M, du
repos à Ia vitesse V. 1
Le corps A ernmagasine, pour ainsi dire, ce travail, en
vertu de son inertie, et peut le restituer, lorsqu'il est ra-
*1né au repos par une résistance quelconque. -
Le pouvoir, que possède un corps en mouvement, d'effec-
tuer un certain travail est appelé puissance viçe ou énergie
de ce corps. on I'obtient numériquement, comme |indiqïe
le second membre de la formule (t), en multipliant la moitie
de la masse du corps considéré par le .*""é'de sa vitesse.
O,"
loTpg_Uïglqu.etois forc.e viee le produit MVr, qui
est le double de la puissance vive.
Remarque.- Les termes puissance vive, force vic,e, peu-
.i
vent prêter ù confusion. Les produits *nr, MV, repré-
*
sentent un travail et sont évalués en kilogrammètres; il faut
donc éviter de les considérer soit comm" une puissance en
chevaux-vapeur, soit comme une rorce en kilogrammes.
C'est pourquoi nous emploierons, de préfér.rrJ., le mot
énergie pour désigner l'expressio.,
IUVr.
_ Eremple. - Un wagon chargé, pesant 6 000 kg., possède à un
instant déterminé une vitesse de t2 m.; son én-erg:ie est mesu-
rée par le produit :
t
PNINCIPE DE LA CONSENVATION DU TNAVAIL t?3
I
duit iz MVu, V désignant la vitesse finale. D'autre part, le
I
-f-
tIl TTÊAANIAUE
â*n'-ph.
Si I'on observe qu'en arrivant sur la plate-form e AA,,
l'énergie cinétique du corps A vaut P (H-i), son énergie
potentielle ou le travail qu'il peut encore fournir vaut P/r;
on obtient, en faisant la somme de ces deux quantités :
P (H t,) + Pi: PH.
-
Par suite, à un instant guelconque de Ia chute, l'é-
nergie totale d'un corps est la somme de son énergie
cinétique et de son énergie potentielle.
C'est en cela que consiste le principe de la conserçation
d'e l'énergie.
i I
2000x2-4000kgm., ! -Vrfi^
qui représente précisément l'énergie potentielle Fig. tsb.
communiquée au marteau.
6) En C, l'énergie cinétique emmagasinée pendant le parcours
AC a pour valeur :
Ro:F":fMVs.
2
R :2br8,5 environ.
- =-..2-T.(o'5f-
2 >< g,g1 >< 0,001 -
_
op-peut étudier d-e la_même fa.con la pénétration d'un pilot
dans le sol, d'un boulet dans une plaque de blindage, etc.
d
r?8 MÊcANIQUE.
APPLICÀTIONS.
l) Un forgeron comrnunique ù un martèau pesant 4ts,b00
une vitesse d,e I m. par second,e. Quelle est l'énergie emmaga-
sinée clans le marteau,?
Réponse : {4kg-,6.
CHAPITRE XV
BÉSISTANCES PASSIVES
|Y - o,zl.
D'autre part, observons que, dans les conditions ori nous
nous sommes placés, le poids du corps entrairlé est égal à
la prcssion N exercée sur la table normalement à sa sur-
face; nous pourrons donc énoncer la première loi du frot-
tement de la façon suivante i
,1.'e loi. Lorsqu'un corps A est sur le point' de glisser
-
sur un corps B ou glisse effectivement sur B d'un mou-
vement uniforme, le frottement est proportionnel à la
pression exercée par A sur B, normalement à la sur-
face de contact de ces deux corps.
Coefficients defrottement.
- Les nombres 0,65, 0,22,
qui mesurent la valeur du rapport constant entre I'effort de
traction F' ou F et la pression normale N, sont appelés : le
premier, coefficient d'e frottement au d'épart; le second, coef'
f,cient de frottement pend'ant le moueentent. Représentons
ces coefficients par les lettres f , f ; no:us pourrons écrire
Ies formules suivantes :
f,!,
fu:f ,
Fû
N_'
182 AÊCANIQUE
penclant le mouvement :
F
=fl'[ = 0,22 >< 100
- 22 kg.
Et-ro 2nRn,
*m-
El- I.Y. Kgm.
=2us,i7.
I,e grippage n'es[ donc pas à craindre, et I'usur.e sera faible.
Essieux de voitures.
- Pour
par Ie frottcment des essieux
calculer le travail absorbé
de voiture contre leurs boî-
tes, on observe que c'est la boîte gui tourne autour de I'es-
sieu. Le ._hrpii parcouru par les points.frottants, pour un
tour' est égal à la circonférence de la boîte. on preîrd pour
rayon de celle-ci la rhoyenne arithmétique entre- les rayons
intérieur et extfrieur.
Pivots sur crapaudines.
représentons par P la pression- Pour des arbres verticaux,
en kilogrammes normale à
d'appuir pan f le coefûcier,t de frottement; la
la- s.urface
résistance de frottement_est égale à tp. on <r.émontre que
tout se passe comme si la matière frottante était réparlie
sur une circonférence, dont le rayon est compri. .rrt",
I"
r
rt r étant le rayon du pivot. Il
eL en résulte que le travail
absorbé pour un tour est compris entre /.pX ZæXl, et
X 2n<;,c'esr-à-dire
â*r, et nrfp.
/P enrre
^"ï".
*'ffi;il
prenant le millimètre comme unité, pour :
:: : ï=Lïif[.
Exemple. Un wagon pèse, charge comprise, !.0 tonnes; ser
roues ont un- diamètre de I m. Calculer la résistance au rou'e.
ment (A= 0,51).
On a:
Fks
Âii$ : 9..+âP= rors, 2oo.
=
ndsrsf.ÂNtrs P.{ssrr/Es
0,250
0,040
0,090
0,033
0,007
0,005
t91 uÉcmrcan
F- P=dl#,
[' D étant le diamètre de la poulie aug-
uenté de celui de la corde, A, B des
Ftg' rGl'
eonstantes, dont on trouve la valeut
dans lee formulaires, qui ne dépendent que de la nature' du
diamètre et de l'état physique de la corde'
Pour une corde blanche, .è.hu, eu bon état, de 9n,028 de dia'
mètre, s'enroulant sur une poulie de 0*,220 de diamètre et
soumire à uue charge de 800tc, le général Morin donne :
À=0,899838, B=0'02178'
et, par suite,
F _p _ 0,899988 + 0,02178 X800 = 73rs,gg6.
-TFdTrF'g- résistance dans le calcul
Il faut donc tenir compte de cette Des résis-
des organes de machio"" *o" au moyen de cordes'
des courroies'
tances-analogues se produisent dâns I'usage
ÀPPLICÀTIONS.
l\Un presse-étoupes eÏerce sur la tige il'uh pîston-une ttou-
Pres'
{sus. La ,iiesse nxoJ'enne d'e la tige étant d.e 4 m"
i"
"ioi,t"-p"irsance absorbée [ar.Ie lrottentent ile la tige, on pren-
T"r,
d,ra 1:0,L5.
Réponse : P:9kgm.
2\ eu,' a P Plique
a'P un tiroir sur la glace d,'un cylindre aïe-c
-La v
g-,60'
une force de l600kt; Ia vitesse moTenné ilu tiroir est ile
SuwttrÉ DUË Au FRITTEMENT te5
Quelle est en rP la pu,issance absorbée par le frottement d,u
tiroir? On prendra f --0,08.
Réponse : 0IP,96.
APPLICÀTION.
Quetle inclinaison matimunt' peut-on d,onner au'dessus d'une
taile en chêne, pour que d,es ràgles en chêne, placées sur elle,
n'y glissent pas-en vertu d,e leur propre poiilsP
Réponse :25o environ.
Fig. l0l.
2rcPLn
Pe:66ç7gIP.
rlxemple. Le bras de levier d'un frein de prony a une
-
longueu.r de 2 m, Dans un essai faît avec ce frein sur une loco-"
mobile dont I'arbre fait 100 tours par minute, le pold,s mis
dans le plateau pour maintenir l'é{uilibre est de elg kS. Cat-
culer la pu,issance d,isponible
On a:
-Ec:æ-: 2nPLyn 273,t4X50X2X100 :14IP
. 60x75
PAr exces.
CHAPITRE XVI
Éruoe DE euELeuEs MAcHtNEs strufpt.Es
- t L7. Relation
motrices
entre les travaux des forees
et résistantes. : Proposons-nous d'éle-
ver un poids P. de 80 kg. à
I'aide d'un levier AOB, mo-
bile autour du point O, tel
qu'on ait OB:4OA (fiS.
165). La puissance est I'ef-
fort F exercé sur I'extré-
mité B du levier; la résis-
tance est le poids P appli-
qué en A. Nous savons ($ 32)
qu'il y a équilibre lorsque
la puissance et la résistance sont en raison inverse de
leurs bras de levier, c'est-à-dire lorsqu'on a :
FOAI
et, par suite,
F:m:T'-
F:l: T:20 kg.
TuT X 86.
F
Bâ:gg.
Aa AA'
D'autre part, les triangles semblables AOA', BOB' nous
donnent la proportion :
BB' ÔE
7W:OT'
On peut donc écrire i '
F,bOB,
M:ÔT-*;
par suite,
Bh t*Aa.
P
-
Puisque F:i, remplaçons F et Bâ par leurs valeurl
dans I'expression du travail moteur; il vient :
p
. T--FXBà-iX+lt"-PXAa:T,.
Le travail moteur est donc égal au travail résistant.
Ce résultat est très général; il s'applique à toutes Ies
machines animées d'un mouvement uniforme. On peut
l'énoircer sous la forme d'uri principe et dire :
mt fr.Éc,^Nraas
PXAa -LZkg*.
Avec le même travail moteur, une charge P de 80 kg' es
élevée à0-,15 ; une charge d.ouble, 2P - 160 kg' r I'esJ élevé
qu'à 08,075; une charge triplè, 3P:240 kg', à 0',05, etq
ilACfrINES SIAPLES 903
Tm: Tr + T".
Dans les exemples que nous avons choisis, To représente
le travail qûe la machine a pour but de vaincre, f" l. t*"-
vail des autres résistances, qu'on appelle souvent résistan-
-ces passietes ou nuisibles.
Il- peut arriyer {[ue, par suiæ de I'imperfection de la
machine, celle-ci ne puisse utiliser tout Ë travail que le
moteur est capable de fournir.
considérons une roue hydraulique placée sous une chufe
d" t p. qui débite Sm'd'eau par minute. La chute peut
produire, en une minute, un travail :
T.:3000X4:12000 kg*.
Mais, d'une part, ce travail n'est pas tout entier recueilli
par !a roue. Entre autres pertes, nous citerons celles qui
proviennent de cè que:
10 L'eau_ peut s'écouler sur les côtés de la roue, sans agir
sur cette dernière t
2o L'eau abandonne la roue avant d'être tout à fait au bas
' de la chute, ce qui diminue Ia hauteur de
chute et, par suite,
le travail moteur.
-la D'autre pa_rt, u_ne certaine quantité du travail recueilli par
roue est absorbée par les frottements des tourillons sur
.leurs coussinets, par les chocs de I'eau sur les palettes, etc.,
TICflflES SITfPTES
T.:To *Tr;
d'où I'on déduit :
To:Tr-Tr,
et, en divisant les deux membres par Tn :
TorTr
q:r-q'
La fractior, *rt appelée rendenzent de la machine
fr
considérée.
Le rendement d'une machine est donc égal au quo-
tient du travail utile par le travail moteur.
Ce quotient est, d'après l'égalité précéclente, toujours
inférieur à 1; une machine ne peut donc utiliser tout le tra-
vail qu'elle reçoit. Il est évjdent qu'une machine est d.'au-
tant plus parfaite que son rendement est plus voisin de 1.
Remarque. Si I'on connait le travail moteur et le ren-
-
dement d'une machine, on peut calculer le travail utile
qu'elle produit, en écrivant l'égalité :
Travail utile : travail moteur { rendement.
En particulier, si le rendement de la roue hydraulique consi-
dérée précédemment est égal à 0,70, le travail utile transmis à
I'arbre moteur est donné par l'égalité :
To: 12 000 >< 0,70 :8 400 kgm.
206 TIËCANIA(IE
APPLICATIONS,
ll Une turbine est placée sous une chute d,e 6 m. d,ébitant l20mt
à.|'heure. De que_I travail utile To peut-on disposer par heure,
si le rendement de la lutbine est dè 0.70 ?
Réponse : 'f u= 504 000 kgm.
4) Une poulie ile diamètr.e tm,20 faït 60 tours par minute. EIle
doit transmettre une puissanee d,e 20lP ù, un arltre m,oteur qu'elle
entraîne. Calculer l'intensité de l'effort qui agit sur la poulie,
sachant que le rendement d,e celle-ci est d,e 0,95.
Répouse : 419 kg. par,excès.
Levier.
Fig. l6c.
Ë:H
Cette formule permet de trouver une des quatre quan-
tités P, Q, OB, OA, quand on connaît les trois autres.
Exemple. - Qud effort doit-on exercer sur un levier recti'
ligne de 2 m. pour soulever 'une charge de 200 kg. située à
6m,30 du point d'appui ? (On suppose que les forces mises en
jeu sont toutes deux perpendiculaires à la direction du levier
et qu'elles sont appliquées à ses extrémités.)
T,e bras de levier de la puissance est égal à 2 0'30 I'n, 70.
- =
tÊcÀNr0vB
n':3-ry: 100 rs
POBI
p:m:r0;
par suite,
p, too
P:fu:l:
n t0È9.
APPLICATIONS.
l) Calcu,ler I'effort enercé sur le pis-
ton de Ia pontpe représentée par Io fi-
gure 17 0 r s achant qu.e a : l-, b :0-, 20,
P-B À9.
Réponse : 40 kg.
4) Déterminer le poids Q
ù placer à I'eætréntité d,u
bras ile levier OB d'une
so u p ap e de s fireté (fi g. I 73),
sachant que :
lo Le d,iam.ètre de la
Fig. lT3,
soupape S est de 62 mm.,;
2o a:1.00 mm., b:650 mm.;
aÉcmrcan
3o Le poids d'u levier est de 7ks,5i son centre d,e gravité est
situé à 40t mm. ile O;
40 Le poid,s d,e Ia souPaPe est ile 2 kg.;
6o Lapression d,e la vapeur sur Ia souPaPe est d,e9ktrl par
centimètre cané.
Réponse: 32 kg.
BÀLANCES.
: t"23. Deseription.
- Réduite à ses parties essen-
tielles, une balance se compose d'une barre rigide ott fléau
Flg. t74.
NOMÀINE.
Graduation de la romaine.
-deSoit G le centre de gra-
I'appareil, p son pàids
--agj-{-- ,s lité
(fig-. L77). Sans charge, pour que
le fléau reste horizontal, le cur-
Fig. ltt. seur doit occuper Ia position a
telle qu'on ait, en prenant les
moments par rapport au point C :
(r) PXCG:QXCo.
lVlarquons zéro at point a et suspendons un poids de
I kg. au crochet A; it faut, pour que l'équilibre existe
encore, déplacer le curseur vers I'extrémité B du fléau et
lui donner une position à, telle qu'on ait, en prenant les
moments par rapport au point C :
1><CA*pxCG-QxCa.
Remplaçons dans cetre égalité Cô par Ca * il vient:
"b;
r x CA *pxCc- Q(C" * "b)- Q X C"* exo,o.
. Supprimons, dans les deux membres, les deux
produits
f X CG, Q X Co, égaux en verru de la relarion (t) j on peut
écrire :
tXqA-QX*a
,-.-È*
NO'TAINE 211
ab:t x S.
({
BASCULES.
Flg. r78.
lt I t,
1o
Tr:v:6t
20
T:,0
Pour se servir de cette bascule, on met le corps à peser
sur le tablier S; on ajoute, dans le plateau U, des poids
marqués Q, jusqu'à ce qu'il y ait équilibre, c'est-à-dire jus-
qu'à ce que le levier L'reste horizontal; les deux index O,
N sont alors en face I'un de I'autre. Il suffit de multiplier
par t0la valeur des poids marqués Q, pour obtenir le poids
du corps à peser.
Les règlements imposent à ces bascules une sensibilité
I
égale à de leur portée.
, O*
présente deux
- La bascule Quintenz
Inconvénients. de
inconvénients :
1o Elle exige des poids marqués pour toutes les pesées;
2o EIle occupe une place trop grande, car la direetion du
fléau est dans le prolongêment du tablier. '
Bascule de Bérenger. Cet appqreil (fig. 179), sou-
-
Fig. 179.
POALTES
221
?22 ilÉCANTSUE
P: Q.
Multiplions les deux membres de cetre égalité par AA,,
ou par son égal BB/; !
il vient *
PxAA'-eyBB,
ou:
Tm: T"'
Par suite, dans une poulie fixe, si Ia puissance lait
constamment équilibre à la résistance, le travail moteur
est égal au travail résistanL
Remarque. Nous avons obtenu les résultats précédents
en négligeant- les résistances passives; dans les ealculs.
pratiques, il faut tenir compte, pour toutes les poulies, de
la raideur des cordes et du frottement des tourillons.
' On peut obtenir le rendement d'une poulie fixe en sus-
pendant un poids quelconque P du côté de Ia résistance;
il suffit de déterminer, au moyen d'un dynamomètre, Ia
puissance F nécessaire pour assurer le mouven errt, Le ren-
P
dcment est donné par le rapport
o.
Si I'on trouve, par exemple, qu'il faut exercer un effort de
lllts pour hisser un poids de {00ks, le rendement de Ia poulie
employée est égal à
l# - 0,9.
POTLIES 229
P: a. 33.
P: QX+:3
La puissance est alors égale à la
moitié de la résistancs. L'usage de la
s-
TOTNLES ET PALANS
dite, Si les poulies sont égales, montées sur des axes diffé-
rents, parallèles entre eux et.réunis dans une même chape,
l'appareil prend alors le nom de moufleue.
Le patan (frg. 185) est formé par I'ensemble de deux
moufles, réunies par une corde qui, par-
tant de la chape de la rnoufle supérieure,
où elle est txée en C, enveloppe alterna-
tivement une poulie de chaque moufle,
comme I'indique la ûgure 185. C'est sur
I'extrémité libre de cette corde, olJ gara.nt,
qu'est apptiquée la puissance F. Le cro-
chet de la moufle supérieure est fixé soli-
dement; Ia charge est suspendue âu cro-
chet de la mou{le inférieure; son poids P
constitue la résistanco.
Equilibre du palan. - Srpposons que
tous les brins soient parallèles à Ia direc-
tion de la résistance. S'il y a équilibre, [a
tension de la corde est la même en chacun
de ses points; elle est égale à la puis-
sance F.
Une des poulies de Ia moufle inférieure
est portée par deux brins ayant chacun
une tension égale à F. S'il y a n poulies
dans cette moufle , le nombre des brins
intermédiaires est 2n, de sorte que la chape
inférieure est soumise à I'action de 2n for-
ces F parallèles; puisque leur résultante
doit être égale au poids P de la charge, on
peut écrire :
2nF: P,
T':FXEL; T":t-#.
D'autre part, la condition d'équilibre du palan est donnée
par l'égalité :
nP
^fr -_
-2n'
I\{ultiplions les deur membres de cette égalité par EL; il
vient :
Fx EL-PxP
2n
Tm : Tr.
Par suite, dans un palan où la puissance fait cons-
tamment équilibre à la résistance,le travail moteur est
égal au travail résistant.
S'il y a 6 poulies dêns le palan, nous avons ffouvé qu'un
effort de 20 kg. équilibre une résistance 6 fois plus grande;
rnais il faut observer que le point d'application de la résis-
tance parcourt un chemin égal au .1" que parcourt
fi ".lui
le point d'application de la puissance. On perd donc en
chemin parcouru ce qu'on gagne en force.
Usages des palans. palans sont généralement
- Les
destinés à l'élévation des fardeaux; on les utilise aussi
dans la marine pour la manæuvre des vgiles.
Rendemelt, Le rendement des mécanismes précédents
-
MÊCANIAAE
11eut
t
être obtenu par I'expérience. Le travaiï utile est égal au
- .r
produtt polos du.farâea" p.1* la.hauteur i]'19,1Li,:1":::
ctu
i;;i;; poi" obtenir te traviil moteur, on multiplie I'effort
,orrrt"rri'exercé par la longueur de corde dé{ïlée' En
:L32.Pouliedifférentie|le.-CetappÉreilcom-
pr"na deux poulies-Cc', DD' (fig' 136)' tl:::^:,:llt^:'*
rxe, dont les rayons R, r sont légèrement dif-
férents, et une poulie mobile B à laquelle est
suspend.ue la charge.
dne co*d" oo ot* chaine sans tn s'enroule
de C en C' sur la grande poulie, puis elle
descend (brin 2) sur la poulie mobile, po-Tr
revenir sur la petite poulie (brin 3), -qu'elle
entoure iusqu'en D'; elle forme ensuite une
boucle lilre-(brinP 4, 1) jusqu'en C'
Si I'on tire sur le brin I de haut en bas,
il est facile de se rendre compte' en suivant
Ie mouvement de chacun des brins 2,3, 4,
que le fardeau s'élève. Si I'on tire, au con-
traire. sur le brin 4, la charge descend'
Équilibre du palan différentiel. - Sinous
supposons que cet appareil soit animé d'un
Ftg. 180. *Jun.*tttt ïniforme, ttous obtiendrons les
conditionsd'équilibrecherchéesenécrivant
que, pour un tour par le travail moteur est égal
au travail résistant.
"***ple,
--Soit
F la puissance appliquée sur le brin l, P la résis-
tance, c'est-à-di"" le poiàs àu fardeau' Pour un
tour' Ie
2nR; par suite' le tra-
brin i s'est déroulé d'irne longueur
s'est
vail moteur est égal àF><2aR' D'autre-part' le,brin,2
sur CC'ie 2ttR, tandis que le briq 3 s'est déroulé
."* nnt d.eZnr;le raccourcissement d'ela portiol2nR
"rr*Àtg * corde
q"i "*ri_nt la'poulie B esr égal à la différence
-2'f,r
-lZrr(n-r); oi, noo, avons vu' en étudiant l'éq-uilibre de
r_ po,Iii- *oÉit*,'qoe l'élévation correspondanre
aÏ fardleu-
?NEÙIL 2n
est égale à la moitié de ce raccourcissementl par suite, le
travail résistant est mesuré par le produit PX2rs?
Égalons cette expression à celle du travail moteur; il
vient :
FX2nR:PX2*E;I.
'2'
ôu, en simpliliant et divisant les deux membres par 2æR:
R-r
F: PXIR-.
On voit ainsi .que, pour une puissance donnée, la charge
soulevée est d'autant plus grande que la différence des
rayons des deux pouiies CC', DD/ est plus faible.
ou Q: P x;.
Il
en résulte que la puissance nécessaire pour mainte-
nir en équilibre une charge donnée est d'autant plus faible
que le rayon du tambour est plus petit et que la longueur
de la manivelle est plus grande.
Exemplo.
- Si ,=0-,50, r= 0m,{5, P - 300k6, on a :
Q = P *i=soo><ffi -= eorrg.
F><2rc/- PX2rs>(?
vÉcaNraag
ou, en divisant les deux membres par
Zæl z
F:P.3=.
2t
On voit einsi que I'effort nécessaire pour
maintenir en
équilibre une chirge donnée esr d,auta;l
la différenee entre les rayons R et r est
pi*; f;ili. quo
plus petite.
Rendement- Le reidement du treuir différentiel
de 0,75. - esr
_2-'45'
i:P+:4ë&g
D'une manière générale, si, d-ans la formule (L)' on rem-
Ph
.Txs
.,l: :8'7h
-F-
conservons la longueur / et donnons à /r des valeurs , ç
plus en plus petites, nous pourrons rendre I'accélération
1us-sj
petite que nous voudrons. c'est ainsi que Galilée put
établir les lois de la chute des corps, un leur ûro'-
"*râur,tde l'étudier
vement assez lent pour qu'il lui fût possible
avec les moyens dont il disposait, I ,
- Il est
conditions d'équilibre. tout d'ablrd évidenr
que, si I'on cherche- simplement à maintenir le corps en
équilibre:ul !. plan incliné, il suffit de lui appliquer paral-
lèlement à AB une force !- égale et contùire-à p;, soit
F:20tr.
si le corps se déplace sur le plan incliné, il faut tenir
compte de la résistance au glissement. Cette résistance est
dirigée en sens inverse du mouvement : vers le haut, si le
corps descend; rrers le bas, s'il doit monter. sa valeur est
égal9 au produir de la pression normale GH ou N par le
coefficient de frottement /: soit /N.
APPLICATIONS.
l) Pour la traçersée d,'une rivière, on a construit un pont,
d,ont Ie point le plu.s éIevé est situé ù, 6 m. au-d,essus d,u, niveau
d,'une route horizontale. Calculer Ia longueur d,e Ia rampe qu.'il
faut établir pour qu.e Ia traction sur ce plan incliné ne ilépasse
pas Ie d,ou,ble d,e Ia traction sur la route horizontale, On éea-
luera cette ilerniare a
fi de h charge.
Rdponse : 150 m. environ.
F'
I
.Dl
Cl.l
I
. i- , ',t
novau
+/ )
Flg. t90.
.l'
F:Pv.frr.
L'effort F nécessaire pour vaincre la résistance P est
donc proportionnel au pas /r de la vis et en raison inverse
du bras de levier l. r
En particulier, si l= l^;h = 0n,024, P = 300kg.,ontrouve :
F
= 300X ffi= 1ks,t50 Par excès.
Applications.
- ta à soulever vdrins (fig. 197) sont
Vérins.
des appareils destinés - Les
des fardeaux très lourds,
les locomotives par exemple. Ils se composent d'une vis
terminée à sa partie supérieure par une large tête, à
laquelle est'fixé un long bras de levier; l'écrou lixe est
monté sur un pied. On calcule comme nous laavons fait
dans I'exemple numérique précédent, Ia valeur de I'effort
nécessaire pour soulever une charge
donnée.
Presses à vis.
- Ces presses
composent généralement
se
d'une vis
V, mobile dans un écrou fixe (fi9.
lr98). La vi* V porte à I'une de ses
ï:iîïi;::,ruons
r _ y.1. gnÇ78,
244 adcavratg
il vient t
,
,^,_D I 2nr-fh
\<Êr';'Tç6i
fig. r00.
APPLICATIONS.
1) Yérif.er a.u molen ile la formule qui ilonne l'efort F nê-
cessaire pour taincre une résistance P, en tenant compte ilu
frottemqntr yue, pour un pas égal au quart d,u rayon moTen
d,'une vis, le d,essenage d'e l'écrou ne pouta jamais se pro-
si grand que soit l'effort F.
d,u.ire, C'est ainsi que les boulons
-
assu.rent le senage permanent d'es pièces sur lesguelles ils sont
montés.
TROISTÈME .ANNÉE
CIIAPITRE XVII
BTOUI'EMENT CIBCULAIBE UNIFORME.
RotrEs DENTÉES CYL|NDR|QUES ET POUL|ESl.
précédemment'
En pratique, au lieu de considérer' comlne
l'espace parcouru et le temps, on dqt,t:Ïii"r^t-:.":.'..ï,:
autour 1:
de
la circonfér'ence que Ie point considéré décrit
l'axe de rotation, âtIe noitb'e d'e tours î
c'cst-
par ntînute.'
Ie nombre âe fois que le point par.court.la circonfé-
à-dire
toujours vitesse
,.rrru précédente en une minute' Ôn appelle
par Ie point moUilà pendant I'unité de
I'espace p**ro,rro
tJ .tto"ae; prend
mais cette grandeur
temps, qui reste
ator's i" rro* de çitesse linéaire ot circonférentielle'
du nombre ile tours'
calcul de.ra vitesse linéaire en fonction
qu'*" "ou" hydraulique R' ayant 6 m' de dia-
-ï;;;;;oo" pi'oposons-nous de,calculer
mètre, fasse 8 tours pur minote' .et
d'un point A situé sur la jante de cette roue'
i;;i;."" Iinéaire
le point A est égal à la
Le chemin parcouru "o t'n tour par
ù qu'it- décrif, soit 2n X 3; pour 8
t";g"";;;;" ."i"."nférence I fois plus grand; il vaut
lours, ou Par mtnute, ce chemi-n.est
le diviser par 60 pour obtenir I'es-
donc 2æ >< 2 >< A. li-t"fût de
le point A en une seconde' c'est-à-dire sa
pace que parcourt
titurrô linéaire Y; oD a doùc :
..-2nxix8
'= -61- --2m,5r.8.
u la vitesse li'
D'une manière génénale, désignons pll
,rei-i".-a,,rn point i, p", r sa.dislatrce I I'axe de.rotation' -
mrnute; en
;;; t le ,ror;bre de tours qu'il eflectue en une
Ie faire' nous pouvons
raisonnant comme nous venons de
écrire la formule t
,nrn
(1) : -66-'
Danscetteformule,nestunnombreabstrait;Yetrdoi-
être exPrimés en mètres'
'-vitrrse
Tent
aïgulaire. - La vitesse linéaire d'un pointtsitué
longueur' à mè-
a .r* aittrrrrË d" I'axe égale à I'unité de pitesse
est appelée angu'Iaire'
tre d'après nos conventi;ns' t,l.(oméga).
on la désigne généralement par la teiffe grecç[ue
Il suffit, pour I'obtenir, de remplacer r par I mètre dans
tionoemeutdesmachinesetdesmécanismesdel,atelier;onlatrouvelaen
tête de la Mécauiquo aPPliguée'
MÉCANTQAE
t-/
{t\ 2xn
,:To..
En particulier, pour la roue hydraulique
R :
,, _2rn 2æx g
'-Ë=:ff - 0,8377.
2nn
e:6d-xr;
.
en remplaçant
2nn
par sa valeur
Tô- o), nous obtenons bien :
(3) e:s,p.
Dans cette formule, r doit être exprimé en mètres
En particulier, nous retrouvons comnile
vitesse lineaire
Pointa: du
r:u,r= o,gg77>< B=Zn,ErB.
formule
(3) n_ous montre qu'il suffir de connaltre
-.,_!l_
vrtesse angulaire d,un corps an-imé Ia
d,un mounr*arrt au
rotation uniforure sour .nt dédui*e facilemeni
l" nir.rru
..,.T$'t."o
APPLICÂTIONS.
l) Une scùe circulairè d,'un d,iamètre d,e 9n,60 fait?16 tours
par minute ; calculer: !.o Ia vitesse linéaire d'un point situé sur
la circonlérence ile la scie; 2o la çitesse angulaire de ce rnau-
çement.
Réponses z y=22m,48; o=74,94.
0r : -oî--
Znn zx'3.,14 x
-6'ô": -----6o-
200
_ 20,gBB.
,
Proposons-nous de calculerla vitesse angulaire o2 et le nom'
bre nn de tourg par minute de la poulie D, connaissant son rayoû
rr:0-,25.
D'après ce qui précède, la vitesse linéaire à la jante de cette
poulié est encore égale U 15m,70;' par suite' nous obtiendrons
ia oitesse angulaire trre eq divisant qette vitesse linéaire par Ie
râyon r, de D, soit:
15,7t ^.
rr= 01ff-62,80.
D'autre part, un point H eitué sur la jante de la poulie D par'
court, en. uoe minute, un chemi.,n e donné par l'égalité :
15,70x 60 = 942n.
e
-
l. Le programme comporte, après l'étude do Ie vitesse algulaire, l'étude
de la vitôssJ de coupo des outils; on la tlouvera plus loinn dans le chapitre
consacré au fonctionneuent deo uachineg et des m6canismes de I'atslier.
É}utpAGEs DE h-luils ET DE plIJLrEs 851
n,-??-
- 'IrD/
600 tours.
Poulie C. Poulie D.
Rayons ..,..,.., rr=0m,75. '2=0*,25.
Vitessesangulaires .... rrlr-20,933. tor-62,80.
Nombres de tour.s par minute, nr:200. nr:600.
Formons successivement les rapports des rayons, des vi-
tesses angulaires et des nombres de tours pour les deux pou-
lies; nous trouverons i
t
r, _0,75
_,
12- 0,25- "
o)f 20,933 | -
G: 6z^so-:5
n, _200 _l
zs-600-3'
Nous .o.rat*,orrs ainsi que :
1o Les vitesses angulaires ales tleux poulies C, D, réu-
nies par une courroie safls fin, sont directement, pro-
portionnelles aux nbmbres de tours qu'elles effectuenù
dans le même temps, une minute par exemple, et inver-
sement proportionnelles aux rayons de ces poulies;
2o lres nombres de tours effectués par les poulies C, D
dans un temps donné sont directement proportionnels
aux vitesses angulaires de ces poulies et inversemert
proportionnels à leurs rayons.
Ces principes sont généraux et s'appliquent à to,t
système formé par deux poulies réunies par une courroie.
lls peuvent être exprimés, sous forme algébrique,
au moycn
des égalités suivantes :
td2 122 rI
(4)
-: --è.12
o)t nl
aûcailrQaE
_o2: _:
tz2 Nt rl
tot nt î;_:_.
(5)
I\z 21
Remarque.
roueÊ s'entralnent
- D'une manière générale, lorsque deux
par courroie, par fribtion ou par dents
d'engrenages, on nomme roue rnenante celle qui commu-
nique son mouvement à I'autre, qui est alors appelée roue
menée. La plus petite des roues d'un engrenage porte le
nom de pignon.
D'autre part, dans ces mécanismes on appelle rapport
des çitesses le rapport de la vitesse angulaire de la roue
menée à celle de la roue rnenante.
Nous résumerons tous les résultats obtenus en disant :
uÊcaNraaB
L-\,
nr rg
ou! nt=nr\;
flq t'L
n' 12'
d'oir : nr=n'x14.
Bemplaçons z'par la valeur que nous avons trouvée ; il vieut
(6) ?:?xl=-+
ttt rB- 12 X
-
r* rU
ÀPPLICÀTION S.
Fig. 212.
#
FILETACE 259
n\p:n'xP';
d'où I'on déduit r
\':1.
nP
Cette formule nous permet d'énoncer la règle suivante :
Le rapport des nombres de tours de la vis mère et de
I'arbre moteur; par suite, le rapport de leurs vitesses
angulaires est égal au rapport dq pas de la vis à faire
au pas de Ia vis mère.
Les roues R, R'peuvent être utilisées seules, si le râpport
de leurs nombres de dents est égal au rapport des vitesses
que nous venons de calculer, mais on est souvent obligé
d'employer un train d'engrenages; on applique alors la
règle suivante, déduite de celle que nous avons énoncée à
la fin du paragraphe 142:
Les roues utilisées dans un tour à fileter, pour exécu-
ter une vis de pâs p, à I'aide d'une vis mère de pas p',
doivent être telles que Ie rapport du produit d€s nom-
bres de dents des roues menantes au produit des nom-
bres de dents des roues menées soit égal aurapport du
trtas de la vis à faire au pas de la vls mèfc.
I
fi "t
260 aÉcANIAÛE
t6, 17, !9r 20,22,25,27,30,33, 35, 38, 40, 45, 50, 55, 57, 6Ô,
65, 70, 80, 100, 180' 150 dents.
On demande d'exécuter avec ce tour :
7o une vis d.e pas 6mm.
D'après ce qui précède, le rapport des vitesses à obtenir est
donné par l'égalité :,
p63
p'- l0- 5
premiersl il vient :
2l _3)r'-7 _3 _.7
26- 5X6-5^6'
Noua sommes amenés à chercher quatreroues qui, groupées
FILETACE 261
APPLICATIONS.
l) On dispose d,e deu,r raues dentées L, B ayant respectïve-
ment l5 dents et 64 d,ents; B esl Ia rou.e ntenante. (alculer le
rapport, des çitesses qu'on obtient en tttilisant ces d,ettr roues.
Montrer que, si I'on fait eng?ener B avec une roue C dont le
nombre d,e dents est quelconque, puis C avec L, le rapport des
piJesses transmis par ces trois rou.es est égal au rapport pré-
céd,ent.
64
Réponse :
I5'
C HAPITRE XVIII
COMPOSITION DES MOUVEMENlS.
MOUVEMENT RELATIF
Flg. 2t{.
- LI$. Composition
tllignes,
de deux mouvements *ô*-
I'un uniforme, I'autre uniformément
aeeéléré,.: Reprenons Ia règle et la bille
des expériences précédentes et donnons
à la règle OB un mouvement de translation
uniformément accéléré, d'accélération 7.
Au bout du temps r, si la règle était restée
immobile, la bille serait venue en un point
A tel que OA: sl (fig. 2L7); mais, pendant
Ie même temps, la règle s'est déplacée; elle
e parcouru un chemin OH donné par Ia for- Fig.2r7.
I
mule OH:'rit?, si bien que la bille se lrouve, en réalité,
au point M tel que la figure OAMH soit un parallélo-
gramme. Si I'on donne à r les valeurs particulières L, 2,
3...et. si I'on détermine graphiquement, en appliquant la
règle précédente, les positions de Ia bille après 1,2,3...
secondes de mouvement, on obtient ainsi un certain nom-
bre de points. La corlrbe qui joint ces points est la trajec-
toire du mouvement résultant. On démontre que cette
courbe est une parabole.
Trajectoire d'un proiectila
- produits parballe
Lorsqu'une sort du
canon d'un fusil, I'action des gaz la combus-
tion de la poudre cesse de se manifester. La balle devrait
donc, en vertu du principe de l'inertie, se mouvoir unifor-
mément sur une trajectoire rectiligne, avec une vitesse
égale à celle qu'elle possède en sortant du canon. [Iais, à
ce moment, la pesanteur communique à la balle, suivant la
verticale, un mouvement uniformément accéléré, d'accélé-
ration g. Si I'on néglige la résistance de l'air, le mouvement
268 nËcmruue
- [50. I]éviatiorl.
ment sur
-
Lrne trajectoire
Considérons un point en mouve-
quelconque C (fig. 218); soit M sa
position à un instant déterminé, r, sa
vitesse à cet instant, M/ sa position à un I
APPLICATIONS.
7) Un fiIet il'eau sort d,'un orifice percé dans la paroi vertical
d'un vase ayec une vitesse v:1m,80; constru,ire sa trajectoire.
,H
$-ryo
l.;
rtr l'-vt
Irig. 2tl. Fig. 2r2.
ÂPPLICATIONS.
l) Un canot au,tomobile, se déplaçant d,'unmoueement rectili-
gne et utifornte à Ia vitesse ile I km. â I'heure, traç,erse ttne ri-
D B vière dont I'eau s'écoule à la vitesse de l" m,
---, T--I- par seconde, Le canot part d,u point A ttg.
- i t'i 223), et son afre est d,irigé normalenzent aun
tÀ,i i rives. Déterminer Ie pointB où le cartot altor-
dera Ia rive opposée, sachant qu,e la largeur
Àc de la rivière est de 200 m. (On calculera la
,",^ o.r"
---fU---i-
r rit' i'w' Iongueur AC.l.Quelle est la longueur ilu che-
min lrB parcouru par le canot?
Réponses : AC 90 m. ; AB - 219 m,
-
C HAPITRE XIX
FoRCES CENTBALES. - ÉQUTLTBBAGE
DES COBPS TOUFNANTS.
(2) F-+:ry:m<,tlr.
Exemple. - tln corPs qui pèse-l}us ilécrit en 2s un
cercle
de Z^ dà diamètre. Càlcufer I'a çaleur ile la force cenfrifuge.
La vitesse Iinéaire de ce corps est donnée par la formule :
2*" 2xB,l4xl_gm,l4.
V==-f:-T
On obtieut dons la valeur de la force centrifuge en écri-
Yant :
m,\z p Vr
:- t0 X (3,14)e :
'"r1rti'r kg. environ.
F
- r -: É;: l;61XT- i' 1,0
-
_ 155. ITéeessité d'équitibrer une roue ani-
mêe d'un mouvement rapide de rotation' -
Aeeidents dus ai la, foree-centrifrrglp' : Lors'
qu'un corps A tourne autour d'un axe, toutes les moléculcs
de ce corps sont soumises à des forces centripètes.
Réci-
p"oqu**ânt,l'axe est soumis, dans le sens des rayons' aux
centrifuges des molécules. Si la matière est éga-
"e"riion"
lement disposée de I'axe cle rotation' ces réactions
",itoot deux, et ['axe ne tend à se déplacer
se font equililre d.eux à
ni dans un sens ni dans I'autre. Il est donc d'autant plus
nécessaire de répartir également la matière des corps tour'
ADreprésentelecheminquiseraitptlrcouruparAoousl'actiondelaforce
si A pouvait céder à cette action'
-"s;;;;;;;"qojt,
centripète,
fo."u centripère soit consrante et comparons la valeur de
AD à l,expression e :'Ui* que nous avont obtenue pour le chemin
parcouru'
Exemple.
- On fyi! tgu1ye.r d,e_ pl-us ^en plus vite un corps,
? hS.: à I'ertrémité d'un fil d,e fer de I m. d,e long*eur.
p_esant
Déterminer Ia vitesse.de ce corps au rnonrent, d,e Ia ru.ptu.r.e, sa-
g.u'un ftl id,entique se ca,sse lorsqu.'il su.pporte i.ne charge
"!o?!
d,e.60 hg.
trouve évidem-
celui-ci, le centre de gravité du -corps se
S'il n'en est pas arnst' c'est-à-
ment sur I'axe de rotation'
de gravité du corps tournant ne se trouve
dire si le centre
le
;;r -;t I'axe de rolation, on dit
que
è
ôorpt a dt balourd"
Poo" reconnaître si un corps tel que M
(fiE. 226) a du balourd, on le fixe entre P
i.J poiti.s cl'un t-ou-r' S'il reste i**,i
bile, quelle que soit la position qu'on lui
r r^ I'^oo-Àd+p*miné
^--a^--- de
aonttJ autou-r I'axe déterminé nar les extrémités des
par les
pointes, son centre de gravité est situé sur cet axe; sinon'
il" a du balourd.
b;-** Ànd.r., la grandeur du balourd en faisant le
OG de son
nrodui't du poids P d; corps par la distance
àentre de gràvité à I'axe de rotation'
APPLICATIONS.
l\ Ottel est le nombre de tours ntinirnurn que iloit faire un vase
*îitàJ- a-l'eætrémité il'une f'celle dg l^ d'e tongueu'r p|ut ne
pas laisser échapper l'eau,gu'iI contie.nt ?
' Réponse : 30 tours par minute envrron'
\ Ane maniuelle
niuelle p_ès_r
p_ès_e
!! tS.
15 kg. ; son
soz centre de gravité est en G
; gn,{20 d,e I'aæe O d,e rotation (tti.2271. On fire
ù, cette maniçelle un contrepoids'd,î lZ kg., doit
le
centre de gravité G' est 6 [^,140 d,e I'aie O. Cat_
+ culer Ie balourd, : (a) d,e Ia manivelle seule, (b) d,e
):j I'ensem,ble forntétpar la m.anivelle et par son contre_
poid,s. Déternriner la valeu_r d,e la
iorce centrifuge
Fig. 222. lgrsqu_e I'ensenzble, manivelle et con'trepoid,", toLri"
' à la vitesse d,e lZ0 tours par minute;'oo rupporrro
qu.e la rnasse'd,u
rnasse'du système
sjrstème est concentrée
concentiée en
en son
son Lrotritd,,
centre'd, gro-
ero-
vité.
Réponses : Lo tr80; 2o 0,720; Bo lksrgl0.
CHAPITRE XX
IIOUVEMENT D'UNE FIGURE PLANE DANS SON PLAN.
PROFILS DES DENTS D'ENGRENAGES.
- t57. Préliminaires.
rotation--
Centre instantané de
lo La position -d'une figure plane est déter-
minée lorsqu'on connait les &
positions dedeur de sespoints.
Considérons, en effet, le po-
lygone plan ABCDE (fig. 225); A
supposons que les points A et
13 soient venus occuper les po-
sitions A', B,; pour trouver la "c--/ ---v
nouvelle position du point C, 3'
il nous suffira de décrire des Fig. 228.
points A, B, comme centres des circonférences ayant res_
pectivement pour rayons les longueurs AC, BC. "CLs
cir-
conférences se coupent en un point Cr, qui est le point
_t
MOUVEMENT D'UNE FIOURE PLANE DTNS SON PIAIV 281
I
AB à la position très voisine A'B', comme si elle tournait autour
du point I.
Considérons un point M de la droite AB; il résulte des pro-
priétés du centre instantané de rotatior que la droite IM est
normale à la trajectoirer du point M. La perpendiculaire MT
à IM est la tangente en M à cette trajectoire.
1. On démontre on géoudtrie que la trajcçtoire du point ![ ost qno ellipce. On
UOAVEMENT D'aNÈ FIGURE IILANE D,{]Vs sOrY P,r{IV
APPLICÂTIONS.
!.1 En se reportant à la figure 229, d,éterminer la nature d,u
mouvement d,e la d,roite lrB lorsque les droites MI, NI (a) sont
confond,ues,' (b) sonf parallèles,
\, 'se rneut
2l Ane droite ltB d,e longueur constante (fig. 23t) d,e
du mouyentent de la d,roite
!',8, lorsque R': R.
Réponses :
,^ 17 Vy4R'- -OK
lo V": R-><6ç;
Fig. 132. 2o une translation.
1. Les deux triangles MOA', MO'Àr sont ég'aux, puisqu'ils ont un angle
égal compris entre deux côtéségaux chacun à chacun. Eneffet, lesangles au
: 160. I)éfinitions. :
Circonférences primitives. _
Les circonférences AA, A,A' (fig.2J7) des roues de friction
qui, par leur contact en æ, douneraient, en s'entralnant,
Fig. 23r.
,/
ù
^ --2ff-52rs,05.
A: 130,725
\
D'une manière générale, si I'on désigne par N le nombre de
APPLICÀTIONS.
t) Faire l'épure, en eraie yrend,eul, iles prof,Is ép-icyclold'auæ
d,es d,ents d,e-deu,r rotres O O' et engrenant ensent'ble; d'iamè,
tres d,es circonférences primitives : d,e O-f50 mm.; de O':
I00 ntm.; nombre d,e d,ents de O-24.
2\ Représenter les roues ile l'application pré.céd,ente ilans lr
ptrtie
- où,les d'ents sont en prise.
3) Faire I'épure, en vraie-grand,eur, iles profi'Is à fiancs droits
convergents iles dents il'une roue de Ll dents, ilont Ia circon'
férence primitive a un d,ianrètre égal ù 120 mm.
4) Faire I'épure, en çraie grand,eur, d'es prof,Is à d'évelop-
pantes des d,ents d,'une roue d,e 60 d,ents, d,ont la circonltrence
printitive a un d,iamètre égal à 400 mm.
coniques. : Si I'on
muuit les cônes primitifs
de dents, de façon à éviter
le glissement, on obtient
des engrenages coniques
oa rou.es d,'angles. Fig. 246'
Les engrenages couj- acB, BCII, cônes primitifs.'
s. ge ol ral e m ent t^h
q ue
"o,,T ^'
employés pourdes arbres ^""'r,-'
f.i:::ï:: i: iÏilXii::iJ,i..
I --'loogr,uo.
de la deut.
dont les axes sont rectan- D, d, diarrètres pnirnitil's exttit'ieurs'
gulaires; ils pOrtentalOrs D', d', diamétres prinritif's intdrrcurs'
i" po- d,en{,enases nor- I.i"'fiîi:nïâï;:ïf: iJi""i:,,.
fn&ufr,
La figure 246 représente un engrenage conique-' norinal'
CHAPITRE XXI
TBANSFOBMATION DU MOUVEIVIENl GIBCUTA]RE
EN ]ÙIOUVEMENT RECTILIGNE ALTERNATIF
MM,
-NNa
: BC.
. Supposons que B parcoure la cir-
conférence R d'un mouvement uni-
forme, dans le sens de la flèche, à
N;:d
31
12'
1'
112r3r4lq611.
Flg. lt8.
ile la bielle occupe successivement les positions Lt, 2' ... LLt ,
lorsque le bouton de la manivelle est aux points Lr2,3... l.l.
Par suite, lorsque B décrit I'arc Ml, I'extrémité de la
bielle parcourt le chemin M,1'; lorsque B décrit I'arc 1.!,
C passe de 1/ en 2', etc.; nous pouvons donc déterminer,
à chaque instant, le chemin parcouru par I'extrémité de la
bielle à partir de son point le plus bas Mr.
D'autre part, le mouvement du point B sur la circonfé-
rence R étant unitorme, E emploie le même temps pour
aÊcavraaE
Y/?ESSES ET ACCELÉN,{?10]YS
,
b*?4+ iî'"."iiïllî:
I .. rrJ / ?;îï ilïHi:lt: - r sv re ur 4lsuGt-rll t;
Fig. 240.
v': AH x#.
/
Observons que AB est égale au rayon r de la manivelle;
que si, comme on le suppose généralement, le mouvement
de rotation du point B est uniforme, la vitesse circonfé-
rentielle V de ce point est constante; il en résulte que le
V
rapport est constant et, par.suiter ![uê la vitesse du
ÂE
point C est proportionnelle à Ia longueur AH.
On peut déd.uire de cette remarque un procédé permet-
tant de tracer la courbe des vitesses du point C.
Après ayoir divisé, comme précédemment, la longueur
afrcANraug
ÀP P LICATION.
Ftg.l5o.
APPLICATION.
Dans une machine à vapeur, on d,onne :
Pression de Ia vap,eur par centirnètre cané, le kg.
Diamètred,ucylind,ro.,.. 5L0 mm.
Course d,u piston 700 mrn,
Longueur d,e la bielle 2m,10.
En- supposant_ que la pressïon de la eapeur reste constantl
pendan.t toute Ia durée d,'une cortrse, d,éierminer graphigue-
ment:,lo la pression Q sar la glissière G;2o le d,iagra-m*à du
travail efectué sur le bouton c d,e la m,anivelle et là eareur de
ce travail pour un tour.
Réponse : lo Q
- 4764 kg.; 2o T - 39900 kgm, (environ).
El
I
z'l
I ['ig. 95a.
APPLICATIONS.
ll Le tiroir d,'une machine à vapeur est cornmand'é par u,fl. €fr'
centriqae lfig. 250). On donne R- 92 nttn., d,-35 mm.., e:
64mm-.; I'arbre L fait 100 tours par minute; I'effort nécessaire
pour assurer Ie mouvenrent ilu tiroir est évalué à 668 kg. CaI-
iuler : Lo Ia course ilu tiroir ; 2o Ie travail absorbé en une second,e
par le frottement d,u collier sur Ie d'isque. On prenilra f:0,047 .
- Réponses : Lo 108 mm.; 2o 30 kgm.
COMPOSANTES DE LA $ONCE D'INENTIE
APPLICATION.
En se reportant à I'application d'u $ 167_et en supp_osant que
le piston ilela pompe pèseï kg., calculerla valeur de la force
d,iinertie aux d,eur points morts.
Réponse : au point mort arrière, F'-0k8,500; au point mort
avant, F'-Oks,300.
AARTEAA 309
CHAPITRE XXII
. MABTEAU. - PEBCUSSIONS. - CHOCS
instrument.
:Llï.Notlonssurlechoe'-Lorsqu'uncorpsAde
.massem, erL mouvement' rencontre un autre corPs B de
*"rra *;, uo repos ou en mouvement, il se produit un phé'
nomène particulier aPPelé chog.
L'étude du choc, à un point de vue général, est très com.
pliquee; aussi nous boinerons-nous à donner quelques
ixpiications sur des cas particuliers'
'sopporons que les corps A,-B soient des sphères' se-
iléplaçant dans le même sens, de faqon clue leurs centres
décrivent la mème droite s'n. Lt surface de contact MN de
à la
ces deux corps' âu moment du choc, est alors normale
droite qui joint leurs cenres de gravité; on dit, en pareil
cas, que le choc esl direct.
tierigooos par rr, r" Ies vitesses des corps At B au mo'
c$Ùcs 8il
PÈRCUSSI0NS. -
ment du choc : iI est évident que e doit être supépieur à rr'.
Dès que les corps arrivent au contact, ils se compriment
I'un ltautre et se déforment. Ilse produitalors dans la sur-
face MN des pressions mutuelles qui ont pour effet de mo-
difier les viteises des deux corps A, B, de sorte qu'au bout
d,un temps très court ces deux corps prennent la même
vitesse a.
calculde la vitesse commune.-Nous admettrons que
la quantité formé pal les deur sphè-
cle mouçement d,u système
res est constante pendant toute la durée du choc'
Or, au début âu choc,la quantité de mouvement du sys-
tème est égale à mv{m'v'; à la lin de cette première
période, ellà est égale à (**m')a. Nous pouvons' par suite,
écrire l'égalité :
mvlm'v':(m! nz') u,
et en déduire :
u:*,|.t*'.
m+rn'
A partir du moment où les deux corps ont acquis une
vitesse commune, les phénomènes qui se produisent dépen-
dent de la nature des corps considérés'
Nous nous placerons dins deux cas tout à fait particuliers
qui constituent les cas limites :
' lo A et B sont entièrement dépourvus d'élasticité (corps
mous);
2o A et B sont parfaitement élastiques'
Lo A et B SOnt des COrps mOUs. Ces corps ne tendent
leur forme
-
primitivel lorsqu'ils o-nt acquis
pas à reprendre
Teur viteise commune r,l, ils continuent ensemble leur rno.1-
vement avec cette vitesse, en conservant la forme qu'ils
ont reçue par suite du choc.
2" A et b sont des corps parfaitement élastiques' -
Ces corps tendent à reprendrè exactement leurs formes pri-
mitives àlté"é.r par le ôhoc; les réactions qui se produisent
au contact ont pour effet d'augmenter la Vitesse de I'un
des cor.ps, de dirninuer celle de I'autre, de sorte qu'ils se
sépareni, au bout d'un temps très court, avec des vitesses
en général différentes de celles qu'ils possédaient avant
MTCANIQAE
APPLICATIOfiS.
ll Calculerl'énergie perilue d,ans le choc ile d,euæ corps tnou.s,
I'un d,es eoTps d,e masse m' étant a'u rcpos a.Yo'nt Ie ehoc.
' I mrn'vl mvz 'l
Réponse t 16 ou VXC^-
frT'
.....:::_
2l Deut corps parfaitenzent élastiques, d,ontl'un de masse d
au, repos,'se ihoquent. Calculer la vitesse d,e chacun ile ces
est
corps après le choc,
Réponse: Y - m+n"'-*F"='*u
-|-V'A;'V':
conPs rounlYtflfls
4) Une boule d,e fer ile poid,s p:3 kg., animée'd'un mouçe-,
ment vitesse
d,e v-20 m., vient frapper une boule d,e bois immo-
p':0 kg. 300. Calculer Ia çitesse d,e chacune d,es
bile, d,e poid,s
boules après le choc, en Eupposant qu'elles soient parfaitement
éIastiqùes.
Réponse : V :16m,32 ; V'-36n,364.
CHAPITRE XXIII
BPS lOUBN AIITS
(r) u:f;n";
la vi-
ou, si l'on remplace p par sa valeur en fonction de
tesseangulaire,
, ôo
,:itn'ul'r"
(2)
Pour obtenir l'énergie totale E, accumulée dans le corps
K,-ii .offït de détermiier l'énergie de chacun des points de
ce corps, comme nous venons dË le faire pour A, et
d'ajou-
ter les résultats obtenus :
pou* le point B, de masse mt, à la distance r'de I'axe:
I
e':àm'r'Z.o'i
pour le point C de mass e m't, il la distance r/ de I'axe :
{
etc.
"':-1nzttrilug,
I
E:;rt (*r'* m'r'v * mttrttz + ...).
(3) E : I'rI,
conPs rouRNtIY?s 915
Tû,-Tr:+(ro'l-os)I.
Avant d'appliquer ces résultâts à quelquee exemples, noua
3t6 xÉcntnun
allons étudier d'un peu plus près la composition de la somme
des termes analogues à nrrz, que nous avors appelée moment
d'inertie du corps K.
t:o.'!r"
t'c *'4r,, *...
bD
8' *
-!pr, r,r,r+...)
L'expression entre parenthèses, que nous représenterons
par le symbole 2vr2, est le moment d'inertie du corps K
par rapport à son volume, hndis que I'expression Emrz,
que nous avons obtenue tout d'abord, est le moment d'iner'
tie du corps K par rapport à sa masse..Le momentd'iner-
tie d'un corps par rapport à son volume ne dépend gue de
la forme de ce corps et peut être déterminé par le calcul.
Comme dans l'étude du centre de gravité, où peut assimi-
ler certains corps à des lignes ou à des surfaces etr par
suite, rechercher les nroments d'inertie de lignes ou de
surfaces.
Les formulaires donnent généralement la valeur du mo-
ment d'inertie d'un corps par rapport à sa forme (volume,
surface ou ligne); on obtient le moment d'inertie par rap-
port à Ia masse en multipliant le résultattrouvé par le poids
ipécifique du corps considéré et en divisant par g:9,81.
-t,
I:2H X S'.
3t8 ItÉctNna8
r:tt _ a,z * b, i
, rt.=_ Atr b,, ,,,. i
par suite, J : s ("' * b') + st (dz + b'') +...'
ou J:(saz *r'o''+...)*(t6t lst$tz+:..).
Nous pouvons donc dire :
Le moment d'inertie polaire d'une surface plane S est
égal à la somme des moments d'inertie de Ia surface par
rapport à deux axes, du plan S, rectangulaires €t pas'
sant por le Pôle"
AOAENTS D'INENTIE 3t9
Exeroioes.
- l. Calculer le moment d"inertie ile la section en
t-bff-z
(o-p )(h-2er-2e)s
+ t2
*eJn-?;z-za\tl.
Pour: [:300, b-130, a:55, e:6, ê1:5, ê2:6,
il vient : I - 808 897 56.
II. Déterminer le moment d,'inertie, rapport à son
- cylind,re de révolution d,e ra1onP.Par
are, d,'un et d'e hauteurh.
' Comme v sh, v':s'h,... la formule I:vrz * v'r'z 1.,.
=
(5 179) donne :
(1) I- h (t"t * s'r'z *...).
La quantité entre parenthèses est le moment d'inertie polaire
de la base du cylindre; on a donc :
- nâRt
T: h':7,
(voir la valeur de J au tableau suivant)
ou bien : I-V ><ry.
Le momept d'inertie de la mass"io est donc ($ 179):
"ytioare
_\dR2-PR2
l-_Xo-, Ou l=-_-:z_
III.
- *r,**rto'')rlrr'r, r -, rrr:"-' lrirrnorrrue tournant
autour son aæe (fig.259, p. 322).
d,e
Soit r, r" les rayons extérieur et intérieur de I'anneuu, Û sa lar.
geur, R son nayon moyen, fr eon épaisseur; ou a :
320 rrÉcaNraaE
bh,
Rectangulaire. . . bh.
6
cl
Carrée........o r' cl.
+ + b,h't
bhr
-E-' -a-'
b,h', bhr
bh + b'h'...
-T- -6î-'
bh + b'h'.
*L
I:ï(r+-r'+1.
Iln remarquant que r& r'4 est la différence de deux carrés,
-
on peut metfre cetfe expression sous la forme suivante :
t:i(rz-r'z)(É * "*).
UOUENTS D'INDNTIE g2t
,',_b-.-.
^iffi'r T.- -
--6,t-'
bh
- b'h' .
f
En u. -l'l- 6h,
T--
b'h's bht
- b'h'.
bh b'h'
.û -6;È---' - .
Circulaire
ndt æf ndg rd'
pleine
E-OOT F. -r'
Circul aire
crcuse. r(Dr-d) r (Dt -alt1 n (Dz * dt1
64 --m--'
-T-
æatb tta'b
T. T.
FOBME DE LÀ SECTION
D'rwsnrle. j
por,e,rnp J n
w
'D1-dl
*-E- æ-
Dr
-dl
circurairecreuse Rr-rr " 16D
ou n
ffi -1-
atrl-r()
-€--'
Carrée....r. r r.r.
r-I4nn:3jn-MRr.
8t
IV. Une meuleile Lû,IO d,e diamètre, pësantg00 kg., fait
20 tours - par minute. calculer l'énergie aàcumurée dais cetta
tteale.
Écrivons: E-lrrl:
't
la vitesse angulaire de la meule est donnée par la formule :
, s x g,!1x lzo
-#- - 12,56.
t= n#-ry - IL,GB.,
Flnelement :
l4
E =i o2I : ;\12,56)2 >< 14,68
- | {g/ksm,88.
Pour une vitesse de 100 tours par minute, on trouverait :
,ll
E'= o'tl = * t4,68 gg4tsm,90.
i 1{t0,47212 -
on-pe_ut déduire de ces résultats les remarques suivantes :
tout d'abord, ei I'ou supprime la force motricà au moment où
la meule fait 720 tours parexemple, celle-ci continue à tourner
et restitue l'énergie qu'elle a accumulée.
Evaluons à 60ks' par seconde le travail moyen du frottement
et des autres résistances qui s'opposent au mouvement; la merrle
utilisera son énergie pour vaiucre ces résietanees. En dirisant
l'énergie E par 60, nous obtiendrons le ternps t pendant lequel
la.meule pou*a tourner, après suppression-de lielfort moteunl
eoit :
t r57.88
t=É-19",2.
si ttÈcANIAûfr
100 à
D'autre part, Iorsque la vitesse de la meule Plss:-ir"
rzO t""* po, -i.oi"l ie g"io d'énersie E
I E'
"tt 1:- 111Ï'11; I
onpeutdiregue,pendan"tcettepériode'lesforcesmotricesonT'
résistantes; au con-
;;"'d;; BfZrsl,gg de plus que les forces de 120 à 100 tours, les
i"""f-", -ii" oitÉ="u de^la meile revient
résistantes auront produit 352ts''98 de plus que.les for-'
forces
poo" tniocrà cet excès dé travail résistant' I'inertie
ces motrice" ;
à" f" *u"fe rÀtitu" précisément 352kc''98
à la vitesse
Enfin, si le mouveileot de la meule reste uniforme
de 120 tours, on a o' : to' per suite E'= E ou E E'- 0; iI en
égale' comme - nous I'avons
;;.;i;";;e ia différuot"''i'*-Tr' :
vu, à E'-B' est nulle; nous poooo"" donc dire Lorsqu'un
,rlù-tr"rue a'uu mouvemeut uniforme, le travail moteur
est égal au travail résistant"
: 1,82. Volants. : IJn volant se compose ordinairement
en fonte'
d'un anneau de grand diamètre, générale*:ll,
bien centré sur son axe et muni de bras, également en
fonte, disposés symétriquement par
rapport à cel. axe (ng. -200]' ,
Un volant, Placé sur I'arbre d'ttne
machine, est destiné à emmagasi-
ner l'énergie lorsque [e travail To-
teur est supérieur au travail résis-
tant, et à la restituer quand le
travail résistant I'emporte sur le'
travail moteur'
De plus, il est Presque imPossi-
Fig. 260.
ble d'assurer I'uniformité du mou-
vementd'unemachine;letravailmoteurnerestejamais
égal au travail résistant; il en 1ésulte évi-
"àrrr,"**ent
à"*",r", des viriations de vitesse. Or, I'expériqfire prouve
une machine déterminée une vitesse
qu'il existe' pour ' '
apoeléeçitessed'erégime,quiestlaplusfavorableàI'exé.
un com-
du travail que doit effectuer cette machrne'
"iriio" alors qu'il y ait intérêt à maintenir la vitesse de la
"-."a
"#;ï;;"ri" a.Ë limites aussi voisines que possible de
comme nous allons
sa vitesse de régime' On y parvient'
le montrerr au moyen d'un volant'
Supposousquepenilautuncertainintervalledetemps'cor.
t
VOLANTS
; (ti r'ri) I
- T;
d'où l'on déduit ,
(t) tol-orï-T.
Soit to la moyenne arithmétique entre ler vitesses to., r,rs; la
valeur de or est, en général, très voisine de celle de la vitesse
angulaire de régime; nous admettrons qu'elle lui est égale,
Ecrivons: -
a:1,
o" -l'o.
ou:
(2) toc* or:2to.
'Observons que la di{férenee dee carués oli qui figure dans
le premier membre de la formule (1), peut-tol,
s'écrire :
toi
- roi- (rz * or) (urz
- or),
ou, en tenant compte de la relation (2) :
,to!-ol-2rrl (re-.r).
La formule (t) devient alors, après division des deux meû-
bres par 2 :
geable par rapport à son rayon moyen est donné Par la for-
mule :
.p
I -: R'.
I
Remplaçons I par cette valeur dans l'équation (3); il vient :
(4) ,(u,z-or)=#-U+.
E
Cette formule nous montre que, pour d,iminuer Ia variation d'e
çitesse o2 w1, iI suffit d,'au'gntenter Ie poids'P ilu volant ou
son ra.J'on -moJ'en R. C'est pourquoi les volants sont constitués
par des roues très lourdes et de grand diamètre.
Calcul du poirls d'un volant. -- Supposons que la machine,
à sa vitesse de régime, fasse 90 to.urs par minute; la vitesse
angulaire eorrespondante est donnée par la formule :
r û) _r#_2x3,{4x90
-60- _g,42.
60
tog ct)t 9
Par sa valeur n :
-
.,ltl gT.
7 = FRÏ'
d'ori I'on cléduit, en résolvant par rapport à P :
(5) t=#'
si I'on remarque que le produit toR reprdsente la_vitesse
linéaire Y aur la circouférence moyenDe du volant, la formule
(5) devient:
(6) ':r#'
La valeur de 25n, de. façon à éviter
v oe doit pas dépasser
les accidents que pourrait causer la lbrce eentrituge.-La seule
quantité à détermiier pour obtenir P est donc T. Le calcul de 'f
J"g""ot" certaines diflicultes; on I'effectue àr I'aide du dia-
'g"u*-u du travail cle la bielle Eur le tourillon de la manivelle
motrice.
r7 NXa
n :I\.;æ.
f
par ouite,
P:5 sszxr+*#h -44urre.
APPLICATIONS.
Ll Déterminer graphiquement Ie mornent d,'inertie d,,un rec-
tangle, d,e base_8Omn et d,e hauteur 40-m, pa." rapport ù un aæe
parallèle à sa base et passant par son centre.
Réponse : I:426000 environ.
,t- r -L.1.
'r
on vérifierait de m_êle qu'à I'instant T f 2 ta vitesse
angulaire'tot du corps M est donnée par Ia fbrmule :
(')f,: ,'*!-r{-2. {.
'r'r
On voit ainsi.que,lalitesse a-ngulaire du corps M aug_
mente de quantités égales dans de-s temps égauxi
Dans le mouvement uniformément accelgié du corps
M,
nous ap-pellerons accérération anguraire
.ra quantité coDS-
tanteT dont.augmente ra vitesse angulaire pendant
l'unité
de temps, c'est-à-dire par seconde.
Nous la représentoni par ra lettre ,v et nous poseronsi
j_wr.
MËCANIQAE
\|-r'I /
le même temPs (S 90).
on démonire'aussi que le moment cle I'im-
-,-''.^, pulsion, par rapport à un axe, est égal au
zttl'
!lg'
rapport àÀ cet
moment, par -^-^*^-t
aal aca lranar.nic-
de I'accrois-
axe' 'l^
gement de la quantité tle mouvement' de sorte !lue'
Dour le corps M sur lequel s'exerce la lorce F' perpendi-
cuiaire à I'axe E'2, on a I'égalité :
B'td : E nwr.
I\Iais on sait que e:uri Par suite;'
Ftd- 2 ntarz.
En remarquant que la vitesse angulaiie to est la même
pou* *ur tei points matériels qui cbmposent le. corps I\[,
i.oos poonons Zcrire t Ftd.': ul r/nrt,
c'est-à-dire:
Ftd: c'rl;
d'où Fd-r9.t
Dans le cas d'un mouvement de rotation uniformément
varié, (accélération angulaire), on al'égalité:
i-* -
Fd':lw,
Ainsi, pour un corps tournant autour d'un axe, le m0'
ment Oô ia force agissante par rapport à I'axe_de rota-
liôn ert égal au priduit de I'accélération angulaire par
ie momrnî d'ineitie du corps par rapport au même axe.
les corps tour-
- 185, Force tl'inertle darns
na,nts autour d"un fl,xe. : D'après led- 172' en cha-
-q".
point matériel d'un corps to'lrnant se développe une
FONCE D'INENTIE D,{]VS CONPS TOARNANTS 831
'E'8
force d'inertie dont la composante tangentielle esI égale en
valeur absolue i *jt, ic,i b. mçvr, etJa gomposante normale
(force centrifuge) àry. ' j
r.
Nous nous occuperons seulement dee torps de révolu-
tion tournant autour de leùr axe.
Les forces centrifuges développées par deux points A,
A', symétriques par rapport à I'axe,
sont égales et directement opposées
({ig. 262); elles s'annulent donc. Les
forces tangentielles d'inertie dévelop-
pées par les mêmes points sont égales,
parallèles et de sens contraires, mais
non directement opposées; elles for-
ment un couple tel que T : T/ : mit
et I'on peut écrire :
-rnwr, Fig' 262'
Mr'c T,T': mwrz {mwr|,
en tenant compte seulement de la valeur absolue des mo-
ments et des forces.
On obtient des couples analogues pour tout groupe de
deux points symétriques. Ces couples sont tous situés dans
des plans perpendiculaires à"ztz, d.onc parallèles, et peuvent
être composés en un couple R,R'tel qu'on ait : M.',R,R'
I :2 ma,rl,
Cette égalité peut être mise sous la forme suivante :
I
I
M"';R{R'
- wl.,mrt : fi'l .
-I{4,. Ii;.
FRr
2000: ZSZZ$;
d'où :
;:-{gcm,6,
Ainsi r par seconde,
la vitesse de la poulie augmente de
13cm,6; elle sera donc égale à S m. dans 300secondes,
I ou
1r3
dans 22 secondes environ.
AP PL I CATION
Ane roue, en fonte, d,ont la jante est rectangulaire et gu'on
suppose réduite à cette jante, pour simplif,er les calculs, tourne
à la vitesse de 180 tours par minu,te. Les d,iamètres intérieur
et eætérieur d,e la jante palent respectiuement b00 mm. et
400 mm.; sa largeur est de 80 ntm. On enerce sur elle aeec trn
sabot en bois un effort ntoïen, qu'on évalue d 960 kg. lo Au.
bout d,e combien d,e tours Ia roue sera-t-elle aruêtée t (Le coef-
ficient d,e frotternent d,u sabot sur la roue est d,e 0,20,) 2" En
s.upposant que_pendant le freïnage le rnouyement soit unifor-
mément retard,é, calculer Ia d,iminution de yitesse angulaire
par second,e.
Réponses : Lo g0 tours; 20 01633.
3il3
a|TEU nS, ?R.{NS'USSI0NS
CHAPITRE XXIV
FONGTIONNEMEI{T DES TYIACHINES ET DES MÉCANIS-
t|Es DE L'ATEL|ER : MoTEuRs, TBANsMlss|oNs, l||4.
CHINES.OUTILS.
Fig. 804,
la machine-outil s'aruête.
lss paliers ({ïg' 265) supportent les
- 188. etPaliers.
les
-
guident dans leur mouvement de rotation'
"rbres
Les paliers cotprennent un corPs en fonte C, frxé
par une
Fig. 265.
Fig. 267.
Fig. l8E.
192. illaehines-outilso
-fbrment - Les machines-outils trans-
l'énergie reçue des transmissions en travaux divers
de façonnage des matériaux.
Ces machines comprennent essentiellement un support
pour les objets à façonner, un ou plusieurs outils et porte-
outils, ainsi que des systèmes divers d'organes actionnant
le support'(ou la pièce) et les outils.
L'outil et la pièce à façonner sont animés I'un par rap-
port à I'autre de deur mouvements : le premier oblige
I'outil à tracer une sorte de sillon, à faire, comme on dit,
, une pûsse dans la pièce I I'autre, de vitesse très faible, dis-
. pose I'outil pour l'exécution d'une nouvelle passe.
On donne à ce dernier mouvement le nom d'aeq.nce,
338 ttËcaNraaE
Fig. 269. r
Fig. 2zl.
Fig. z{4.
Fig. 276.
!'ig, 217 ,
kapv,
Dans cette formule, /c:1,5 pour la fonte, 2,80 pour I'a-
cier dur, 2 pour I'acier doux, 2,25 pour le fer;
a est I'avance en mm. par seconde;
p,la profondeur de coupe en millimères;
r, Ia vitesse de la coupe en mètres par secoud.e.
8{3
,racHrNES-?tttns
20 Foreuses.
- ÏP : t,5 kff an,
Fig. 2i8.
,s; I
3{Â MÊcANIOaE
j
Dq() ;
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TACIIINES-OWNS
:Lé(fi*fi),
"\
aÉctNnan
:ETs
0,4S
E,
-_
4x 0,012 (
# * #) - o,oor'
ro-0^'*{$-o,oor'
- 20+0,3
La perte totale de puissance-0,057, soit 6 p' 100 euviron'
et. poo" 2 IP, elle égale 0rPr12'
hÊGULA7'ETTN 34?
f8É
FÎg. i79.
APPLICATIONS.
ll Calculer la pu.issance absorltée. par une fraiseuse effectuant
un travail ile ilégrossissage. La profond,eur d'e coupe est égale
à 2 mm. On étud,iera successivement les cas où la matière tra-
vaillée est la fonte, I'acier d,ur, I'acier d,our' ou le fer.
Réponses ' 1o QrP,750; 2o 0rP,840; $o 0I?,800; 4o OrP,900.
CHAPITRE XXV
RËsIsrANCE DES MATÉNInUX.
RÉSISTANCES SIMPLES.
Traction ou extensiou.
APPLICATION.
Calculer I'allongentent subi par un tirant d,e fernte en fer
soumiç
_ù,
un effort de trqction d,e 6000 kg., sachant que la lon-
gu.eur d,u tirant est d,e 3 nt,, d,iamèbé de 4 cn.
On a: "on
u_ 20oroô^@f
J-\, 6 ooo >< 3 ooo
_uu'u,/.
- omm-?-
4
e,otiaoo.
H# - 4ks,Boo
Noue dirons que cette pièce travaille à la traction à &ks,800.
o:i-lu*Ë,
E'
ou mieux, en remarquant que le rapport g est égal à la fatigue f:
or; -|xr
Si I'on fait travailler la pièce à I kg., on'obtieut, en remplaçant f
Parl I I
o-E- E'
Par suite, l'allongement pour cent il'une pièce travaillant à
I kg. est égal à I'inverse du coefficient d'élastioité.
Si I'on fait travailler une pièce de bois à t kg., son allonge-
gement pour ceDt est égal â.
#Oô,
tandis qu'il est égal à 22 t'000
pour une pièce en acier travaillant dans les mêmes eonditions.
D'autre part, puisque, pour une pièce de bois, I'allongement
pour cent / est égal U
1fr5, on peut écrire L-1000. Il en
I
358 uÊctlrreui
'til .H H Eil14
Ëi H z, 14
:prl Ë9ù
;i h,s
OFhD
É A-v 3Ëll
NÀTt'RE DU It:tt cq
CONPE
È'H
tH
Eic
tl rl 0J
<p_ g< (o r-r
td Fl
9:F
ea
t7r.
d:V 15- 36 mm. environ.
Exemples de pièoes travaillant à la traction.
les pièces travaillant à la traction et dont
- seParrni
cal-
cule à I'aide de la form.ule précédente, on peut citer : les
cordes, les câbles, les iantes des volants, les vis et les )ou-
lons quand ils sont semés, les tendeurs d'attelage des wa-
gons, les tirants des fermes.
Exercice.
- Calculer le d,iamètre de I boulons en fer firant
un fonil ile cylinilre à, vapeur, sachant que le iliamètre ile l'alé-
sage du cylind're est d,e 260 mrn. et la pression effective d,e la
sa.peur de 6 tr1. par cmz.
La pression sur le fond du cyliudre est de
ôEO
:=Ëx
T -Y - -/.tt-
*.
6-2e46kg.,
360 J.ÊcdNr0aE
APPLICATIONS.
ll Calculer le iliamètre d,'une barre ile fer ronil tlui doit sup'
un efort de traction de 10000 kg.
-porter
Réponse z d,:46 mm.
Compression,r
t-R,><s,
, est la charge que peut suppor.ter en tou,Ie
Exemple.
sécrtrité
- QueIIe
un pitier cou.rt en maçonnerie, d,ont la section cantie a
l0 cnt. de côté!
On a: F-0,06X100e-600k9.
Exemples de pièces courtes travaillant à la cotnpr€s-
sion, peui citer comme exemples les supports, les
--On
piliers .r, *uçotttterie ou en pierre taillé'e, les coulisseaux
àcs tiges de pistons des machines à vapeur' les pivots des
arbres verticaux.
Pivots. On donne le nom de tourillon h des solides de
- æl révolution, généralement cylindri'
gues, autour desquels s'effectue la
rotation de certains ,organes de ma-
chines.
Les piaots sont les toùrillons placés
à la partie inférieure des arbres Y€r-
ticaux.
IIs tournent dans des paliers spé-
ciaux, appelés uapaudines (fïg. 287),
au fond desquels se trouvent une ou
@ plusieurs rondelles G, appelée s grains.
Après usure, ces grains sont rempla-
9 cés par d,'autres grains qui remontent
I'arbre à sa position primitive. L€S
pi'r'ots travaillent à la torsion et à la
.@ compression.
Fig. 287.
D'après Reuleaux, il convient d'em.
ployer pour lefr calcul les formules suivantes :
r{:1,86y'P pour les pivots en fer ou en acier doux,
d.:2,621/P pour les pivots en fonte, quand tous ces pi'
vots tournent sur du bronze,'
CISAILLETTENT
APPLICATIONS.
Dire qu.elle largeur on doit d,onner it, la semelle d,'appui
-.1,)
d,'une,poutre, su.r un mur, sa,chant gu.e'la longue.ur d,e cette
semelle est ile 400 mm. et Ia charge tianèmise d,e 5000 kg.
Réponse : 209 mm'per excès.
Gitaillement.
Proposons-nous de couper une plaque de tôle à
I'aide
=.?07. d'une cisaille AB (lig. 288). Les presiion, F, F, exêr-
cées par les deux lames de la cisaille tendent à clétacher la
partie
tace
I q" la.partie M, en la faisant glisser le long de la
AB. La pièce MN naçailre au cisâiilemenr,. I'eirort F
estl'effort nanchant.
Les assemblages de pièces de bois ou de métal sont sou.
vent soumis à des efforts de cisaillemenr.
c'est au cisaille1enl que travaillent en particulier les
boulons (fig. 289), Ies rivèts. \
Equation d'équarrissage. cette équation esr analoguq
-
36t MÊcaNrQaD
F:R"XS,
F étant I'effort tranchant exprimé en kilogrammes, S la
section de la pièce en millimètres carrés, Rc une charge
de sécurité variable avec la matière employée. Cette charge
est tou.iours inférieure à la charge de sécurité à la com-
pression.
Cisaillement transversal et longitudinal. Nous sa-
vons qu'il est plus facile de fendre une pièce de- bois dans
Ie sens des ûbres que de la scier perpendicul.rirement à
cette direction. L'effort à faire dans le premier cas n'est
employé qu'à séparer les fibres; il doit les couper dans
le second. II est donc nécessaire, surtout pour le bois,
d'adopter des charges de sécurité diflérentes, suivant que
la matière travaille ou non dans le sens des fibres.
Le tableau suivant contient les valeurs de la charge de
sécurité au cisaillement pour iluelques matériaux fréquem-
ment employés :
CHÀRGE DE SECURITE
N/tfUnE ÂU CISAILLEMBNT
ps Lr priicn
transçersal. Iongitudinal.
kg
Sapin n: o,oa
l,:: ft
Chêne n": ln(o,s ln:o,tu
Fer .. fn:4 -
Acier doux...
{; fn:7 *
On voit dans ce tableau que, pour la même matière, on
prend, pour la résistance au cisaillement transversal, une
CISAILLÈMENT
boulons et les vis, quand ils ne sont pas très serréd sur les
pièces à réunir, travaillent au cisaillement Transversal' Les
iiu*t* (fig. 290), quoique soumis plus spécialem-ent à des
*:^uh){R";
on devra donc avoir ,
F _* 4alr;q R'".
APPLICATIONS.
-'l') calculer_I'efort néce-ssaîre pou,r coupep aeec d,es usailles
à-Iantes parallèIes u,ne tôle cle fer cte r0 mm. d.,épaisse*,r et dc
l? ,y: de largeu,r. * La résîstance d,e la trile à îa rupture pa,r
cisaillentent est évaluée à 4g*e,5 par mihimètre ca*é!
Répouse : F-49,bX el-74ifO kg.
Torsion"
Y:N,,
d'où I'on déduit :
. (1) M: R,,><r.
Application .
- Calculerpap
seclion catée r représentée
l'effort que peut iupporter la tige à
la figure 285, sd le bras de làyier
d,e l'efort est de.0n,50; la tige est en fer; le côté de sa section
est de 50 rnm.
(R'= 5 kS.).
Bcrivons :
I
. ""-R'1,
(uolû'
5oo
- 5><
,et, par suite,
,r_ft;f,-2e5re.
_ 5x(50)'x/E_
(soo><o,ao)*l# abEP,72,
ou :
2rtn
FI><6oçh- N'
Nous ed déduirons :
8ooxo,4o=lk3 *99#4,
ou, d'une manière générale :
FI
N 60><75
. _., /NïË
d,s,s:84,7V - .
En particulier, dans I'exemple précédent, pour un arbre en fer:
d, _ sa,l
{'W: 65-u par excès,
t'
\
APPLICATIôTVS.
l
Flerion.
21,0. Nlarquons sur deux faces opposées d'un morceau de
-gomme deux points A.B, A/.8/ distants de I cm., et ployons-
le avec à la main; il est facile de constater que la clistance
des deux points A, B marqués sur la face convexe a aug-
menté, tandis qu'elle a diminué pour les points A/,8/ mar-
qués sur. la face concave. Nous pouvons donc dire : tors-
qu'un solide est soumis à un effort de flexion, les libres
convexes s'allongent, tandis que les fibres concaves sG
ra0c0ufcissent. Les premières travaillent donc à I'exten-
sion, les secondes à la compression. Entre ceB ûbres allon-
i gées ou raccourcies, il existe des fibres, appelées fi.bres
I neutres, qui conservent leur longueur. Une fibre fatigue
d'autant plus qu'elle est plus éloignée des {ibreb neutres.
Equation d'équarrissage à Ia flexion.
certain que la pièce supporte, en toute sécurité,- Pour êrre
les efforts
de flexion qui lui sont appliqués, il suffit donc d'écrire que
la fatiguc de la {ibre la plus dloignée tles fibres neutres est
égale à la charge de sécurité à I'extension lorsque cette
fibre est allongée, à la charge de sécurité à la compression
lorsque cette fibre est raccourcie.
On dérnontre que la fatigue de la fibre qui travaille le
l, plus est donnée pàr la formirle :
. I\4V
T:7,
R étant la charge de sécurité à l'extension ou à la com-
pression pour Ia matière considérée, nous obtiendrons
l'équation d'équamissage à la flexion en posant :
aÊcaurQaE
R_MV
['
équation qu'on met habituellement sous la forme ;
(t) M:Rx+.
T
rd
égales dans les deux cas, sauf pour la fonte, mais on évite I
Chargée à I'or.
rémité.
Deux charger
ll
1, P2 ou plur.
o
/ Chargér
milieu. PL
ttt
-t'
J
I ch""se".
quel, PLrLz
X lUoint
d
FIue. L
Ê. I
ô
€ I
I Chargeun
û ré1
lmément PL,
o ltie. 8
É{
F=pL
,c,)
Ê"
Chargeun
mémentrépr PrLrL2
et charge loc
---g?--- 'r, --L
P= PL
Chargée PL
rnilieu. -s-'
o=
Chargeuni
Æ€ rnément ré1 pLr
Ê. tie. Tz'
375
FLEXION SIMPLE
ce cas
Les tableaux (p. 320,321 et3?t') nous clonnent dans
:
t ng|
M
(r) Ph-R+.
On prend généralement à :1,4e, a':\e' et Pour I'acier
nJdtf. nË-pt"çbns dane I'équation ({}; il vient:
P 2l<l,4e:10><T,
ou, eD divisantPtr€ :
Pxr,4-to><T.
On en déduit :
-' /@:Gmm,t4.
':V-df
;;;;r;r;'",i ii 'oi'tt,e, ,rr."p,iits ile
boo tg. On supposera Qrce
.P h
la-hauteur --4
I
th
uÉctxean
I-de t à 1,5 d,, et, pour éviter les frottements trop considé-
rables, / doit vérifier, avec d, l,inégalité I,
< Oor,e00); R, la
eharge de sécurité, prise égale,
pour le fer, à 4 kg., et pour l'àcier *L*
doux, à 5 kg.
1_
\
- 2II. Éeonomie
tions':
relative arrx' diverses soc-
Deux pièces prismatiques formées-de ra même
I
a
Par suite,
oT
P
-
ro ojP
x$l'zr- B6o ks.
è Les sections rectangulaires pleines sont dono plus avanta-
genses que les soctions carréos pleiner.
3o Cas d,'une sectionrectangulaire pleine ile L20 mm. de base
et cle 30 mm, d,e hauteur.
p_,10 000 000 0.12>1r0 03)t
TXË-=egkg,
Il faut ilono placer les pièoes roctangulairos sur ohamp, et
uon à plat.
4" Cas d,'une section rectangulaire creuse ou d,'un double té
ilel20 mm. d,e hauteur (rectangle extérieur: 6014120; rectan-
gle intérieur : 502ç 72; S- 60><120-50><72
=3600 mm2).
I b'h'î
par suite,
v=T;
- bhs
r"-PLz-o I
- -6-- T
.tr n.
d'où:
I
T--/Lo
8R'
APPLICATIONS.
l\ Calculer les ilinensions d,'une poutre rectangulaire enbois
ilechêne d,e 6 m. de longueur, encastrée à l'une d,e ses ertré-
mités et portant une charge d'e 6000 lrg, à 4m,50 d,e I'encastre.
tttent. On prend'ra b-?h. Pour tenir compte d,u poid,s de ta
pou.tre, on détermïnera tout d,'aboril les d,imensions de celle-ci
en négligeant son poids. Avec les d,imensions obtenues, on cal-
culera le poid,s appronimatif ile Ia poutre et l'on introiluira la
çaleur trou,vée d,ans la nouvelle équation d,'équanissage..On
prendra .. R = 0,6 ; poids spécilique d,u chêne , 0,9.
Réponses : Poids approximatif ile la poutre : I 790 kg.;
â=0-,78; b=0m,51.
' Pt*X C^
dm3: -Emdd-.
Réponse : d,- 0,183. /
CHAPITRE XXV'
.
DIAGRAMMES DES MOMENTS FLÉCHISSANTS I
EÎ COURBES Ûb FLEXION
2L2. Ca,s d'un prisme reposant sur deux
-nppuis de niveau. : Diagramme des moments
fléchissants.
- Considérons un prisme soumis à des
DIACRAilTIES DE.s TIOMENTS FI,ÉCIIISS.{NTS 381
l-ii'riDi
t->-{
ll
Ftg. 307.
Alors Qr : Q, : f,
*t e: l.
3i d est la longueur des encastrements'
F, d-'f,J- F,d.
La poutre peut être considérée comme étant en équilibre
sous l-'action des forces P, Q' Qr, Fp F',, Fr, Ft, etnous
pouvons appliquer les règles données précédemment pour
ia détermiùtiôn du diagramme des moments fléchissants
et de la courbe élastique.
ÀPPLICÀTIONS.
llDéterminer le iliagramme d,es moments fléchissants et Ia
élastique d,'uni lame d,'acier fonilu repos,ant sur d'eur
"ourbe
appuis de niieou (Êg. 3f0) et chargée en son milieu d,'unpoids
de 5 kg'
v/à (rro
"----r
200 W
-rtrorffi::1b:11
,'f-+ v I T/A =:3-; i
ffivA Fig.
Fig. 310. 311.
CHAPITRE XXVII
BÉsrsrAncEs comPosÉEs
,:ËM/+3/M'WF
(M1 est le moment fléchissant dans la section S, Mr le
moment de torsion,)
Mécanique, E. P. S. 13
38ô ntsmnvn
M lo xæ-41,563
60><75
':iË
(unités : Kg et m.) ou t"tr563 (unitéa : K6: et mm.l.
Par suite,
uo-f x ur 500><I/iffim{Ffilr# -4e?60.
La formule d'équarrissage devient iei :
.
Rc= ts75o*#,
doù, en supposant R-9 kg. (acier doux) :
d- 39 mm. par excès.
Romarqrle. La formule indiquée au $ 208 donne :
-
d-0195@-3:34 nm.;
Ia valeur 39 mm. trouvée ci-deseue eet donc très aceeptable.