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Hydrochimie

SOMMAIRE

1. DEFINITION : ........................................................................................................................ 3

2. METHODES D’ANALYSES : .................................................................................................... 3

2.1 L'analyse chimique élémentaire :....................................................................................................... 3

2.2 Les méthodes physico-chimiques :....................................................................................................... 3

3. ÉTUDE DES PARAMETRES PHYSICO-CHIMIQUES : ................................................................ 4

3.1 Paramètres physiques : ....................................................................................................................... 4

4. CLASSIFICATION DES ELEMENTS HYDRO-CHIMIQUES : ........................................................ 6

4.1 Majeurs : ............................................................................................................................................. 6


4.1.1 Anions : .................................................................................................................................................. 6
4.1.2 Cations : ................................................................................................................................................. 7

4.2 Mineurs : ............................................................................................................................................. 7

5. CLASSIFICATION DES EAUX :................................................................................................. 7

5.1 Classification des eaux d'après Piper : ................................................................................................. 7

5.2 Classification des eaux d’après Schöeller-BERKALOFF : ........................................................................ 8

5.3 Classification des eaux d’après WILCOX : ......................................................................................... 9

5.4 Classification des eaux d'après Collins : ............................................................................................. 10

6. L’HYDROCHIMIE ET LE CYCLE D’EAU : ................................................................................ 11

6.1 Cycle global de l’eau : ........................................................................................................................ 11

....................................................................................................................................................................... 11

6.2 Système carbonate : .......................................................................................................................... 12

6.3 Processus d’altération : ..................................................................................................................... 12

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Introduction :
L'eau est un besoin élémentaire autant pour les cultures que pour les
animaux. Ainsi il est important de connaître les apports par l'eaugrâce à des
analyses d'eau. En effet, une analyse peut montrer que l'eau est trop acide pour
le métabolisme des cultures ou des animaux.

La connaissance de la qualité des eaux reste importante surtout lors de la


prise de décision lorsqu’on doit implanter des forages destinés à alimenter la
population. Aujourd’hui les méthodes d’interprétations de ces résultats sont
nombreuses et répondent à toutes les questions posées par l’opérateur. Dans un
contexte particulièrement difficile où interfère l’agriculture et la géologie, la
qualité des eaux risque de poser problème ce qui explique les méthodes choisies.
Pour cela l'hydrochimie étudie les processus chimiques qui affectent la
distribution et la circulation des composés chimiques des eaux. Elle met en place
des modèles propres tels les modèles de la dissolution du dioxyde de carbone, la
précipitation et la dissolution des minéraux (oxydes, dioxydes, carbonates, etc.),
la spéciation des métaux, les interactions solides-liquides. On peut également
ranger dans l'hydrochimie les techniques et protocoles d'échantillonnage des
eaux, l'étude de la pollution des milieux aquatiques et de nombreuses autres
applications qui sont devenues des sciences à part entière au vu de leur
complexité.

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1. Définition :
Hydrochimie, également appelée hydrologie chimique, subdivision de l'hydrologie qui
traite des caractéristiques chimiques de l'eau sur et sous la surface de la Terre. L'eau sous
toutes ses formes et modes d'apparition est affectée chimiquement par les matériaux avec
lesquels elle entre en contact. Souvent appelé le solvant universel, l'eau a la capacité de
dissoudre de nombreux éléments en quantités importantes. L'hydrochimie s'intéresse aux
processus impliqués et inclut donc des études de phénomènes extrêmement divers. Le
transport des sels de terre à mer (par érosion des roches et ruissellement) et de mer à terre (par
évaporation, formation de nuages et précipitations), l'âge et l'origine des eaux souterraines
dans les régions désertiques et les déterminations de la paléo-température basées sur les
isotopes les analyses des calottes glaciaires et des glaciers en sont quelques exemples.

2. Méthodes d’analyses :

La caractérisation de la composition de l'eau fait appel à différents procédés :

2.1 L'analyse chimique élémentaire :

L'analyse chimique élémentaire de l'eau, permet de mettre en évidence de potentielles pollutions.

En déterminant la composition en éléments dissous d'une eau (concentration massique des


différents solutés), en général traduite sous forme de teneurs en ions pour les éléments
majeurs et exprimées habituellement en mg/L.

2.2 Les méthodes physico-chimiques :

Les analyses, initialement faites avec des réactions chimiques (dosages) élément par
élément, sont maintenant faites avec des méthodes physiques ou physico-chimiques comme la
chromatographie liquide haute pression (anions majeurs), la spectrométrie de flamme (cations
majeurs), la spectrométrie de masse (isotopes de l'oxygène et de l'hydrogène en particulier),
torche à plasma (analyse des traces), analyseurs de carbone (carbone organique/carbone
inorganique), électrodes pour le pH et différents ions.

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3. Étude des paramètres physico-chimiques :


3.1 Paramètres physiques :

1. La température :

La température de l’eau influe sur beaucoup d’autres paramètres. C’est en premier lieu
le cas pour l’oxygène dissous indispensable à la vie aquatique : Plus la température de l’eau
s’élève, plus la quantité d’oxygène dissous diminue. Une température trop élevée des eaux
d’une rivière peut donc aboutir à des situations dramatiques de manque d’oxygène dissoute
pouvant entraîner : la disparition de certaines espèces, la réduction de l’auto épuration,
l’accumulation de dépôts nauséabonds (odeurs), la croissance accélérée des végétaux (dont les
algues).

2. pH :
Ce paramètre, qui se mesure avec des bandelettes test ou un appareil (pH-mètre), donne le
degré d’acidité ou d’alcalinité d’une eau. Le pH (potentiel hydrogène), est le reflet de la
concentration d’une eau en ions H+ : pH = - log [H+].

L’eau des cours d’eaux avoisine en général la neutralité représentée par un pH de 7.Le pH
doit être compris entre 6 et 8 pour permettre la vie aquatique. Dans chaque milieu naturel les
eaux ont une valeur de pH propre en fonction du sous-sol de leur bassin versant :

 >7 en régions calcaires où les eaux sont basiques car fortement minéralisées,
 < 7 en région de sous-sol primaire (Vosges, ..) ou eaux sont acides.

(Exemple de valeur : eau du robinet à Besançon, pH 7,70)

Une mesure de pH, différente de la valeur habituelle du cours d’eau, peut-être l’indice
d’une arrivée de pollution, en générale industrielle, en amont du point de mesure.

Sa valeur, le plus souvent mesurée à l’aide d’un pH-mètre ou de "papier pH", indique
si l’eau est acide (de 1 à <7), neutre (7), ou basique (de > 7 à 14) ; On dit aussi alcaline.

Le pH varie légèrement selon la température. L’analyse doit donc s’effectuer à 25° C


ou avec un pH-mètre avec compensateur automatique de température.

pH < 5 Acidité forte : présence d'acides minéraux ou organiques dans les eaux naturelles

pH = 7 pH neutre

7 < pH < 8 Neutralité approchée => majorité des eaux de surface

5,5 < pH < 8 Majorité des eaux souterraines

pH = 8 Alcalinité forte, évaporation intense

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3. La conductivité électrique :

La mesure en µS/cm ou mS/cm (micro ou milli Siemens par cm) de la conductivité


électrique d’une eau s’effectue à l’aide d’un conductimètre. Celui-ci mesure le passage de
l’électricité entre deux électrodes plongées dans l’eau. La mesure s’effectuer à 20° C ou avec
un conductimètre avec compensateur automatique de température.

Si l’eau très pure est un isolant qui oppose une grande résistance au passage de
l’électricité, il n’en est plus de même lorsqu’elle est chargée en sels minéraux d’origine
naturelle (calcium, magnésium, sodium, potassium). A cette minéralisation naturelle liée à la
nature des sols s’ajoutent aussi ...les polluants. La conductivité permet d’apprécier
globalement l’ensemble des produits en solution dans l’eau.

L’eau de pluie n’offre qu’une conductivité variant entre 60 et 100 µS/cm

L’eau du robinet à Besançon (région calcaire) est d’environ 550 µS/cm

La mesure de la conductivité est un moyen assez simple de détection d’une anomalie


indiquant la présence probable d’une pollution, par comparaison de la valeur mesurée avec
celle que l’on était en droit d’attendre.

Il importe au préalable de bien déterminer la valeur habituelle moyenne de la conductivité


locale des eaux d’un ruisseau, par exemple, que l’on surveille. Les charges importantes de
pollution organique augmente la conductivité.

Un conductimètre est l’appareil de base de toute personne qui s’intéresse à la qualité des
cours d’eau.

4. La turbidité :

C’est un paramètre, qui varie en fonction des composés colloïdaux (argiles, débris de
roche, micro-organismes,...) ou aux acides humiques (dégradation des végétaux) mais aussi
pollutions qui troublent l’eau. Avec un appareil (turbidimètre) on mesure la résistance qu’elle
oppose par l’eau au passage de la lumière pour lui donner une valeur. En France on mesure la
turbidité par la méthode normalisée NTU (Nephelometric Turbidity Unit) par spectrométrie,
c’est à dire mesure de l’absorption de la lumière par l’eau.

NTU < 5 eau claire

NTU < 30 Eau légèrement trouble

NTU > 50 Eau trouble

Une importante turbidité de l’eau entraine une réduction de sa transparence qui réduit
la pénétration du rayonnement solaire utile à la vie aquatique (photosynthèse).
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5. L’oxygène dissout :

La présence d’oxygène dans l’eau est indispensable à


la respiration des êtres vivants aérobies. En dessous d’un
certain seuil de concentration en oxygène c’est
l’asphyxie des poissons. (7 mg/l pour les
salmonidés ; 3 mg/l pour les carpes) L’oxygène de l’eau
permet également le processus d’oxydation des matières
organiques, mais cette décomposition appauvrit le milieu
aquatique en oxygène.

L’oxygénation de l’eau provient d’abord du contact


de sa surface avec l’atmosphère. Elle est favorisée par les
remous, les cascades et surtout la température de l’eau. Car plus l’eau s’échauffe, moins
l’oxygène y est soluble.

Valeurs de saturation en oxygène de l’eau en conditions ordinaires (pression


atmosphérique 760 mm de Hg) :

à 5°C, maximum d’oxygène dissous : 12,3mg/l. ;


à 10°C : 10,9 mg/l. ;
à 15°C : 9,7mg/l. ;
à 20°C : 8,8mg/l. ;
à 25°C : 8,1 mg/l.

4. Classification des éléments hydro-chimiques :


4.1 Majeurs :

La minéralisation de la plupart des eaux est dominée par huit ions appelés couramment
les ions majeurs. On distingue :

4.1.1 Anions :

a. Les Sulfates (SO42-) : La présence des sulfates est généralement liée au lessivage des
formationsévaporitiques, tel que le gypse (CaSO4, 2(H2O)) et l’anhydrite (CaSO4), ils
peuvent provenir également de l'oxydation du baryum.
b. Les Bicarbonates (HCO3) : Les ions bicarbonates se forment à partir de la dissolution
des minéraux carbonatés.
c. Les Chlorures (Cl-) : Ils sont toujours présents dans les eaux naturelles en proportions
très variables, leur présence dans l’eau souterraine résulte de la dissolution des sels
naturels par la dissolution de la sylvite (KCl) et de l’halite (NaC

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4.1.2 Cations :

a. Le Potassium (K+) :Les fortes teneurs en potassium peuvent être observées dans les
eaux des formations argileuses et dans les eaux ayant traversées des formations
évaporitiques riches en sylvite (KCl), et carnallite.
b. Le Sodium (Na+) : L’origine de cet élément est liée principalement à la dissolution
des formations salifères très solubles tel que l’halite (NaCl).
c. Le Magnésium (Mg2+) : Le magnésium est un élément très abondant, il est souvent
présent dans les roches évaporitiques (sel de Mg), la carnallite (KMgCl 3, 6H2O), la
kiesérite (MgSO4, H2O), et carbonatés, la dolomie [(Ca,Mg)CO3].
d. Le Calcium (Ca²+) : La présence des ions Ca²+ dans l’eau indique, soit une
dissolution des formations carbonatées, calcite (CaCO3), dolomie [(Ca,Mg)CO3] ou
bien la dissolution des formations évaporitiques, gypse [CaSO4, 2(H2O)] et anhydrite
(CaSO4).

4.2 Mineurs :

 Métaux :Fe, Mn, Pb...


 Isotopes : (18O, D, T, Sr...)
 Organiques : hydrocarbures,
 Autres : oxygène dissout
 Pesticides,

5. Classification des eaux :

On peut distinguer les eaux en partant de leur origine et de leur milieu de circulation et
chercher les caractères hydro-chimiques de chacun des cas, ou bien inversement on peut partir
de caractères hydro-chimiques et définir les origines.
Pour arriver à une telle distinction de nombreuses voies nous sont offertes. La plus
simple est probablement d'utiliser un simple diagramme hydro-chimique. Il existe également
des méthodes plus "numériques" s'accordant bien par exemple avec l'emploi de bases de
données et de formules mathématiques. Dans tous les cas le but d'une classification est de
faire ressortir les concentrations principales de l'eau, dont on peut par exemple déduire
l'origine "géologique" de l'eau, et la composition chimique de ce dernier. Comme toutes
classifications ces dernières peuvent s'avérer péjorativement simplificatrices.

5.1 Classification des eaux d'après Piper :


Le diagramme de Piper permet de représenter plusieurs échantillons d'eau simultanément.
Il est composé de deux triangles, permettant de représenter le faciès cationique et le faciès
anionique, et d'un losange synthétisant le faciès global.

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Le principe consiste à représenter dans chaque triangle équilatéral les quantités en
réaction par rapport à la concentration totale des anions et des cations, on obtient ainsi deux
points représentatifs indiquant la dominance d'un anion ou d'un cation.
La composition de l'eau peut être figurée sur le losange par un point unique

correspondant à l'intersection des parallèles depuis ces deux points aux côtés du losange qui
représente la nature chimique de l'échantillon.

Figure 1: Diagramme de Piper

5.2 Classification des eaux d’après Schöeller-BERKALOFF :


Le diagramme de Schöeller-Berkaloff permet de représenter les faciès chimiques de
plusieurs échantillons d’eaux dans un seul graphe semi-logarithmique.
Chaque échantillon est représenté par une ligne brisée, La concentration de chaque élément
chimique est figurée par une ligne verticale en échelle logarithmique et La ligne brisée est
formée en reliant tous les points qui représentent les différents éléments chimiques.

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5.3 Classification des eaux d’après WILCOX :

Il est connu en général que le développement des plantes est très faibles ou nul dans les sols
saturé en sodium (Lourrier 1976).
Pour cette raison WILCOX à établit en 1954 un diagramme qui tient compte du
pourcentage de sodium, et de la conductivitéélectrique, définissant 5 classes d’eau (excellente,
bonne, admissible, médiocre, mauvaise) dont le pourcentage de sodium sera calculé par la
formule suivantes :
+
𝑵𝒂+
𝑵𝒂 % = × 𝟏𝟎𝟎
𝑪𝒂++ + 𝑴𝒈++ + (𝑵𝒂+ + 𝑲+ )

(Tous les ions sont exprimés en méq/l)

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Figure 2:Diagramme de WILCOX


5.4 Classification des eaux d'après Collins :
Le diagramme de Collins est utilisé pour déterminer rapidement les différents titres
d'une eau (titre d'alcalimétrie, titre en sels d'acides forts et titre d'hydrotimétrie). Pour cela les
concentrations en meq.L-1des anions et des cations sont reportées sur deux barres ou colonnes
distinctes de même longueur - les concentrations étant reportées en %. La détermination des
différents titres est alors visuelle.

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6. L’hydrochimie et le cycle d’eau :


6.1 Cycle global de l’eau :

L’eau est présent en très grandes quantités sur la Terre( presque de 1 400 milliard
km3), cette quantité est répartie dans les mers et les océans ,les eaux continentale ( rivière
,lacs ..etc), l’atmosphère (nuage et vapeur), la biosphère (les plante respirent). Sous l’effet de
chaleur du soleil, l’eau s’évapore au-dessus des océans, des lacs, des rivières, et elle s’élève
par évapotranspiration sur les continents pour former des nuages.
Dans l’atmosphère, l’eau évaporée se condense, redevient gouttes ou cristaux. Au sein
de nuages, elle change d’état, les gouttelettes contiennent plus de deutérium que l’eau restée
sous forme de vapeur. Lorsque les gouttes deviennent trop lourdes, l’eau de nuages retombe
sur terre sous forme de précipitation en pluie ou en neige. L’eau s’infiltre dans le sol
jusqu’aux nappes souterrain ou ruisselle et fait grossier les rivières et les fleuves … qui se
jettent dans les océans.
Aux pole, la neige s’accumule et se transforme en glace. Et le cycle recommence :

 Evaporation
 Condensation
 Précipitation
 Infiltration .

Les océans contiennent la plus grande masse d’eau et jouent un rôle essentiel, en tant que
support de la vie des organismes aquatiques, dans les échanges globaux d’énergie, comme
tampon aussi bien d’un point de vue énergétique que physico-chimique, et les cycles globaux
des éléments. De plus, les échanges entre les océans et l’atmosphère jouent un rôle
fondamental dans le cycle global de CO2.

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6.2 Système carbonate :

Les ions carbonates et les minéraux carbonatés dans l'eau participent au pouvoir
tampon de l'eau. La dissolution du CO2 au contact air-eau est une réaction rapide. La quantité
de CO2 dissous dépend surtout de la température et de la pression du CO2 dans l'air qui
augmente rapidement dans les sols du fait de la respiration organique. Dans certains cas, l'eau
peut être en équilibre avec d'autres sources de CO2 importantes,
La réaction du CO2 dissous et de l'eau liquide conduit à la formation du CO2 aqueux
(H2CO3) suivant l'équilibre :
(2) CO2 dissous + H2O ⇌ H2CO3
Le CO2 aqueux se dissocie suivant les équilibres entre les différentes espèces ioniques
HCO3- et CO32- et l'eau :
(4) H2CO3 + H2O ⇌ HCO31− + H+
(5) HCO31− + H2O ⇌ CO32− + H+
C’est ainsi comment le CO2 gazeux peut former l'anion HCO3-. Dans une eau naturelle,
les couples H+ et carbonates peut souvent présenter un peu d'acidité qui permettant la
dissolution des minéraux carbonatés (Calcite, Dolomite, etc.) où se déroule la formation
de « karst » dans les massifs calcaires.
Lorsque la pression en CO2 diminue, du fait par exemple de l'émergence de l'eau à l'air
libre. La diminution de la concentration en bicarbonate induit la précipitation des carbonates -
c'est le phénomène à l'origine de la construction d'une tufière.

6.3 Processus d’altération :

Ce processus est réalisé par des réactions de dissolution des roches les plus abondantes
(silicates, oxydes, carbonates), ils peuvent être considérés comme des réactions entre les bases
des roches et les acides de l’atmosphère. La formation de l’acide carbonique H2CO3 se forme
Principalement à partir de CO2 Dans l’eau.
La composition des phases dissoutes résulte de ces réactions et se comprend facilement
en considérant les modèles simples d’équilibre. Comme la dissolution et la précipitation de
caCO3 :

Ou par les silicates :

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a. Sous forme hydratée, CaSO4.2H2O est le gypse ;


b. Dans le granite par exemple. Il sera discuté comment la composition des eaux
naturelles peut être comprise sur la base de ces équilibres. Les réactions d’altération
apportent en particulier les principaux cations et anions dans les eaux (Ca2+, Mg2+,
Na+, HCO3-, Cl-, SO42-).

Conclusion :

L'hydrochimie est importante pour le développement d'un certain nombre de sciences


connexes, y compris la pétrologie, la minéralogie, la science du sol, l'hydrogéologie et
l'hydrobiologie. La connaissance de la composition chimique de l'eau (qui détermine sa
qualité) est nécessaire pour des domaines d'activité pratique tels que l'approvisionnement en
eau, l'irrigation et la pisciculture. Les données hydro-chimiques sont importantes dans
l'évaluation de la corrosion des matériaux de construction (béton et métal), dans l'analyse des
eaux minérales, dans la prospection minérale (pétrole, gisements de minerai et substances
radioactives), etc. L'étude de la composition chimique de l'eau devient particulièrement
importante dans la lutte contre la pollution des bassins versants par les eaux usées.

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Bibliographie

Wikipédia ; L’hydrochimie www.wikipedia.org/wiki/Hydrochimie


http://www.cpepesc.org(commission de protection des eaux, du patrimoine, de
l’environnement, du sous-sol et de chiroptères)

Encyclopaedia
Britannica ;Hydrochemistrywww.britannica.com/science/chemical-
hydrology

Ben saadiaM.Ghebbache M(2014) ; Etude qualitative des eaux de forages


d’AEP de la vallée d’Oued Righ :Variation des teneurs en Fluorure en fonction
de la piézométrie.Université KASDI Merbah Ouargla

Badreddine RAHMANI(2016) ;Approche hydrogéologique et hydrochimique


des eaux souterraines dans une zone semi-aride. Cas de la nappe mio-plio-
quaternaire du synclinal de Djelfa. Université Larbi Tebessi

SAOUD Ibrahim(2014) ; Contribution à l’étude hydro-chimique de la nappe du


Sénonien dans la région de Guerrara(Ghardaïa).Université Kasdi Merbah

BELHAMDOU NOURA(2013) ; ETUDE HYDROGEOLOGIQUE ET


HYDROCHIMIQUE DE LA NAPPE DU CONTINENTALE INTERCALAIRE
DE LA REGION DE IN SALAH. Université Kasdi MerbahOuargla.

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