Guide ISO ARPE Midi Pyrenees

La demarche
Version n ° 1
Août 2010
environnementale
de l’ARPE Midi-Pyrenees
méthodologie - actions - résultats
ent de
L’Agence Régionale pour l’Environnem
s a élab oré son prop re syst ème
MANAGEMENT Midi-Pyrénée
enta l.
de management environnem
ENVIRONNEMENTAL
uvez dans
Abordable et plein de ressources, retro
l’expérien ce de la prem ière agence
ce document
1.
en France à avoir été certifiée ISO 1400
L’ARPE, agir et bien plus encore !

www.arpe-mip.com
L’Agence Régionale Pour l’Environnement de Midi-Pyrénées a mis en place
son système de management environnemental (SME) en 2000 et obtenu la
certification ISO 14001 en janvier 2001. Il s’agissait alors de la première
agence de l'environnement de France à obtenir cette certification internationale.
L’ARPE bénéficie aujourd’hui de 10 années d’expérience qu’elle met à
disposition des structures désireuses de s’engager dans une démarche Le fait d'être certifiée permet à l’ARPE de
environnementale. montrer l'exemple à l'ensemble de ses
interlocuteurs (entreprises, associations,
Ce projet vient d’une forte volonté de la direction qui souhaitait mettre en place collectivités…) et de s’appliquer à elle-même
un projet fédérateur afin de mobiliser l'ensemble du personnel. La démarche ce qu’elle conseille aux autres. C'est un gage
devait à la fois concerner le fonctionnement de la structure et agir pour de crédibilité, de rigueur professionnelle et de
l'environnement. La démarche de certification ISO 14001 et sa dimension sérieux pour la structure.
environnementale sont apparues comme une évidence
La certification ISO 14001 concerne le plus souvent les entreprises du secteur
industriel dont les impacts environnementaux et les enjeux commerciaux sont
importants à maîtriser
Dans le cas de l’ARPE, même si ses impacts sur l’environnement sont
moindres, ils existent et ne sont pas à négliger, comme dans toutes les
entreprises de services.
Responsable Environnement de l’ARPE
C e guide s’adresse plus particulièrement aux

organisations du secteur tertiaire dont les impacts
et les solutions environnementales peuvent être
similaires à ceux de l’ARPE.
Sandrine LLORCA
Tél : 05 34 31 97 17
Mail : llorca.s@arpe-mip.com
Démarche environnementale interne de l’ARPE Midi- Pyrénées - Version de juillet 2010 2

II- Méthodologie adoptée par l’ARPE
sommaire Midi-Pyrénées
• I- Planifier
Définir le périmètre
I- Management environnemental, ISO - Réaliser l’état des lieux
14001 de quoi parle-t-on ? - Rédiger la politique environnementale
• II- Mettre en œuvre
• I- Définition simplifiée Organiser les ressources
• II- Le principe de l’amélioration continue Elaborer et mettre en œuvre le programme
• III- Les apports de la démarche environnementale d’actions
Documenter le SME
Sensibiliser et former le personnel
Communiquer
• III- Vérifier
Surveiller et mesurer la performance
environnementale, analyser les résultats
Faire auditer le SME
• IV- Améliorer
- Réaliser la Revue de Direction
V- Annexes III – Récapitulatifs des actions majeures

de l’ARPE de 2001 à 2010
• I- Actions réalisées de 2001 à 2010
(Classement par thématiques)
IV- Conclusion
• II- Résultat de la démarche
I- Les facteurs clés de Résultats environnementaux, classement par thèmes
succès de la démarche Autres résultats
environnementale

Management environnemental,
ISO 14001 de quoi parle-t-on ?
I- Définition simplifiée du système de management

environnemental et de la norme ISO 14001
II- Le principe de l’amélioration continue
III- Les apports de la démarche environnementale
Chapitre
SOMMAIRE Démarche environnementale interne de l’ARPE Midi- Pyrénées - Version de juillet 2010 4
Définition simplifiée
I- Définition simplifiée du «système de
management environnemental » et de «la
norme ISO 14001»

La norme ISO 14001 prescrit les exigences relatives à la mise en place d’un système
de management environnemental conforme à la certification ISO 14001. Elle
s’adresse aux organisations de tous secteurs et de toutes tailles qui souhaitent faire
connaître officiellement la gestion des impacts environnementaux liés à leurs
activités, par l’obtention du certificat ISO 14001. Elle peut concerner simplement une
des activités de la structure ou une partie du site. La certification est accordée par un
organisme certificateur après la mise en place d’un système de management
environnemental s’il répond bien aux exigences de la norme ISO 14001. Ce système
Mettre en œuvre doit permettre à la structure de limiter ses impacts environnementaux
un système de
management
environnemental
(SME) c’est :

Le système de management
environnemental et la norme ISO
14001 reposent sur le principe
d'amélioration continue de la
performance environnementale. Ils
permettent de donner un cadre à la
démarche environnementale, d'en
assurer la traçabilité et d'y apporter
de la crédibilité.
SOMMAIRE

l’amélioration

continue
II- Le principe de l’amélioration continue La norme ISO 14001 est organisée en chapitres
selon la logique de la roue de Deming
La roue de Deming ci-‐après nommée modèle PDCA, permet de visualiser les quatre
temps de l’amélioration continue de la performance environnementale. Phase 1 :
4.1 Exigences générales
• Le premier temps est la planification («Plan») : il s'agit de définir
4.2 Politique environnementale
les objectifs à atteindre pour réduire les impacts
environnementaux et de définir les actions concrètes pour y 4.3 Planification
parvenir.  4.3.1 Aspects environnementaux
• Le second temps est la mise en place («Do») : il s'agit alors de  4.3.2 Exigences légales et autres exigences
la mise en œuvre des actions prévues.  4.3.3 Objectifs, cibles et programmes
• Le contrôle est le troisième temps («Check») : cette
phase consiste à vérifier l'atteinte des objectifs fixés.
• Enfin la dernière phase correspond à l’action («Act»). En
fonction des résultats atteints, les objectifs peuvent être
revus et de nouvelles actions peuvent être prévues.

Phase 4 : 4.6 Revue
Phase 2 : 4.4 Mise en œuvre et
de Direction
fonctionnement

 4.4.1 Ressources, rôles,
responsabilité et autorité
 4.4.2 Compétence, formation et
sensibilisation

 4.4.3 Communication
 4.4.4 Documentation
Phase 3 : 4.5 Contrôle  4.4.5 Maitrise de documentation
 4.5.1 Surveillance et mesurage  4.4.6 Maitrise opérationnelle
 4.5.2 Evaluation de la conformité  4.4.7 Prévention et réponse aux

 4.5.3 Non-‐conformité, action corrective et action préventive situations d’urgence
 4.5.4 Maitrise des enregistrements
 4.5.5 Audit interne
SOMMAIRE

apports
III- Les apports de la démarche environnementale
Pour l'ARPE, les principaux intérêts
se mesurent en terme :
La démarche environnementale présente de nombreux avantages pour l’organisme :
• d'implication et de motivation du personnel,
• Diminution des impacts environnementaux générés par les activités: elle permet d’agir
• de diminution des émissions de CO2,
pour l’environnement notamment en réduisant la pollution de l’eau, de l’air et des
sols et en préservant les ressources naturelles • de diminution des risques, notamment
incendie,
• Conformité règlementaire : elle oriente les pratiques de l’organisme afin qu’elles
soient conformes à la réglementation et donne un cadre pour la mise à jour • d'économies de fonctionnement
règlementaire (installation d’équipements d’économie
d’eau et d’énergie),
• Prévention des accidents et leurs conséquences environnementales : elle
amène l’organisme à mettre en place un dispositif pour la prévention des situations • d'image de marque auprès des partenaires
d’urgence et des porteurs de projets en Midi-
Pyrénées,
• Compétitivité : de plus en plus de marchés sont réservés aux entreprises
engagées dans une démarche environnementale • d’identification et corrections de points
faibles dans le management général
• Maîtrise des coûts : par des consommations d’eau et d’énergie maîtrisées, une
(organisation des déplacements,
meilleure gestion des déchets ou une diminution des déplacements, des économies
cohérence des pratiques d’achats…),
sont envisageables.
• d’acquisition de nouvelles compétences au
• Image de marque : la démarche atteste d’un engagement citoyen et confère de la
sein du personnel (responsable
crédibilité à la structure, notamment auprès des partenaires (clients, donneurs
environnement, chef d’équipe sécurité…).
d'ordre, administrations, investisseurs, riverains, associations de protection de
l'environnement, assureurs, …).
• Innovation : elle inscrit l’organisation dans un processus d’amélioration qui la
conduit à tester de nouvelles techniques
• Mobilisation des collaborateurs : elle fédère le personnel autour d'un projet
commun et permet de partager des valeurs au sein de l’organisation.
Dans le cas de l’ARPE, même si ses impacts
• Optimisation du management : elle génère des améliorations dans l’organisation sur l'environnement sont moindres, ils
interne grâce aux procédures mises en place et à la planification des actions existent et ne sont pas à négliger, comme
dans toutes les entreprises de services.
Globalement, la démarche
environnementale permet d’améliorer
les performances opérationnelles et
managériales de l’organisme.Démarche environnementale interne de l’ARPE Midi- Pyrénées - Version de juillet 2010 7
SOMMAIRE
Méthodologie adoptée par l’ARPE
Midi-Pyrénées
I- Planifier
II- Mettre en œuvre
III- Vérifier
IV-Améliorer
Chapitre
SOMMAIRE
Méthodologie adoptée
Schéma de la méthodologie adoptée par l’ARPE Midi-Pyrénées

SOMMAIRE

I- Planifier

Planifier
• Définir le périmètre :
Avant d’entreprendre une démarche de certification, il faut réfléchir à son périmètre. Est-il dans l’intérêt de l’organisation d’être certifiée pour
l’ensemble de ses activités ou de ses locaux ? Quel est le découpage le plus pertinent ? De quelles capacités dispose l’organisation pour arriver
à la certification ? Telles sont les questions à se poser pour définir un périmètre profitable et raisonnable.

SOMMAIRE

• Réaliser l’état des lieux : analyse environnementale et
réglementaire (Chapitres 4.3.1 / 4.3.2/ et 4.2)
Il est important de choisir une
L’ARPE a réalisé son état des lieux environnemental à partir de la méthode « Plan Environnement méthode simple et pratique
Entreprise » développée par l'ADEME et l’Assemblée des Chambres Françaises de Commerce et pour faciliter l’appropriation du
système et la mise à jour
d’Industrie (ACFCI). Un certain nombre de fiches extraites de ce plan environnemental ont été adaptées
documentaire.
pour les besoins de la structure. Plusieurs autres méthodes sont proposées pour la réalisation de cette
étape (Ecocartes ®, 1.2.3. Environnement,…). La plupart des bureaux d’études spécialisés en
management environnemental proposent leur propre méthode d’accompagnement.
Retour
Inventaire des aspects environnementaux Hiérarchisation des aspects environnementaux
Dans cette phase état des lieux, il s’agit d’identifier : Les aspects environnementaux doivent être hiérarchisés
• les activités, produits et services de la structure ainsi que les flux entrée/sortie selon une méthode choisie par chaque structure. Celle
(consommation d’énergie, déchets …) retenue par l’ARPE est décrite en Annexe 3.
• les éléments des activités, produits ou services susceptibles d’agir sur
l’environnement, y compris en situation anormale : les aspects environnementaux Les aspects environnementaux les plus forts sont appelés
• les modifications de l’environnement résultant pour tout ou partie des activités, AES (Aspects Environnementaux Significatifs).
produits ou services : les impacts environnementaux
• les exigences règlementaires et autres, applicables à la structure
• la sensibilité du milieu environnant le site (population ou espace sensible à proximité, L’ARPE a identifié les AES suivant en 2010
nature du sol, cours d’eau proche, prescriptions paysagères…).
Le bilan entrées/sorties de l’ARPE est présenté en Annexe 1.

La liste des activités de l’ARPE, constituant des aspects environnementaux et • Emission de gaz à effet de Serre
(liée aux déplacements et au
générant des impacts sur l’environnement, est présentée en Annexe 2.
bâtiment)
Registre règlementaire • Utilisation de matières premières
(liée aux achats)
L’organisme doit élaborer un registre règlementaire afin de référencer tous les textes
• Risque sécurité du public et des
qui le concerne dans la règlementation environnementale et s’assurer d’être en
conformité. La règlementation étant en perpétuelle évolution, une veille doit être mise personnes
en place et le registre régulièrement mis à jour. Il est possible de faire appel à un • Consommation d’énergie
prestataire spécialisé pour réaliser ce travail. Le registre règlementaire de l’ARPE • Production de déchets
peut être consulté sur demande.

SOMMAIRE
Retour
Retour
Rédiger la politique environnementale
La politique environnementale résulte de l’état des lieux. C’est un engagement à améliorer les performances environnementales des différentes
activités de l’organisme.
Selon la norme ISO 14001, la politique environnementale :
• est appropriée à la nature, à la dimension et aux impacts environnementaux de ses activités, produits et services,
• comporte un engagement d'amélioration continue et de prévention de la pollution,
• comprend un engagement de conformité aux exigences légales applicables et aux autres exigences applicables, relatives à ses aspects
environnementaux, auxquelles l'organisme a souscrit,
• donne un cadre pour l'établissement et l'examen des objectifs et cibles environnementaux,
• est documentée, mise en œuvre, et tenue à jour,
• est communiquée à toute personne travaillant pour le compte de l'organisme,
• est disponible pour le public.
Les axes de la politique environnementale de l’ARPE
• Respecter les exigences réglementaires

• Utiliser l'énergie et de l'eau de manière rationnelle
• Mettre en place une politique d'achats éco-responsables
• Réduire les émissions de gaz à effet de serre liées aux déplacements et à la consommation énergétique
Retrouvez le texte intégral de • Prévenir les risques liés aux déplacements et au bâtiment ;
la politique de l’ARPE Midi- • Réduire les déchets et améliorer la collecte et la valorisation
Pyrénées en Annexe 4. • Impliquer tout le personnel de l'ARPE dans la mise en œuvre du SME
• Sensibiliser les sous-traitants et prestataires
• Tester et mettre à disposition de nouvelles méthodes, pratiques et outils
Retour

SOMMAIRE
Œuvre
Retour
II- Mettre en œuvre
• Définir les ressources nécessaires (chapitre 4.4.1)

Quels que soient la taille et les impacts environnementaux de l’organisme, la démarche environnementale nécessite un investissement
humain et financier non négligeable.
Attribuer les ressources financières

La mise en place d’une démarche environnementale demande des moyens financiers (charges de personnel, études, analyses, travaux,
équipements, éditions, communication, …), auxquels il faut ajouter les coûts d’audit de l’organisme certificateur s’il s’agit d’une démarche
certifiée. Ces dépenses doivent être prévues dans le programme d’actions.
Organiser les ressources humaines L’ARPE assure la mise en œuvre, la tenue et la

mise à jour du SME grâce à la disponibilité de
Chaque organisme doit trouver l’organisation la mieux adaptée à son son personnel. Celui-ci participe au projet par le
fonctionnement. La hiérarchie de la gestion environnementale peut être calquée sur biais de groupes de travail organisés selon
celle de l’entreprise ou au contraire être spécifique. L’ARPE a choisi cette dernière l’organigramme ci dessous :
option comme présenté ci-dessous. A titre d’exemple : une assistante peut
assumer la responsabilité d’un groupe de travail.
Les missions détaillées sont

décrites en Annexe 5.
SOMMAIRE
Une année type ISO à L’ARPE Midi-Pyrénées
La mise en œuvre du système est rythmée par des réunions de travail réparties comme suit dans l’année :
Janvier Mars Mai Juillet Septembre Novembre

Février Avril Juin Août Octobre Décembre
Mai
Réunion générale
Audit Réunion n°1 de
Réunion n°2 de
interne chaque groupe chaque groupe
Réunion des Audit
rapporteurs de Revue de direction externe
groupe

SOMMAIRE
Retour
• Elaborer et mettre en œuvre le programme d’actions (chapitres 4.3.3 et 4.4.6)
Le programme d’actions regroupe toutes les actions prévues pour l’année ou les années à venir. Il est préparé Le modèle du programme
d’actions de l’ARPE est
et mis en œuvre par le personnel dans l’objectif d’améliorer les performances environnementales. Il doit être
présenté en Annexe 6.
cohérent avec la politique environnementale, les aspects environnementaux significatifs et les moyens
disponibles.
La norme ISO 14001 demande que le programme d’actions contienne au minimum, les objectifs et cibles,
l’intitulé de l’action, le responsable de l’action, les moyens et les échéances de réalisation.
Afin d’avoir un impact positif sur l’environnement, les actions peuvent concerner la mise en conformité
règlementaire (déclaration au titre des Installations Classées Pour l’Environnement, paiement de la taxe Eco- Les bonnes pratiques en
vigueur à l’ARPE sont
folio, traitement des déchets dangereux par un prestataire agréé…) le bâtiment (équipements, travaux,
présentées en Annexe 7.
contrôles) et/ou les pratiques du personnel (sensibilisation, formation, communication). Souvent, le simple fait
d’améliorer les pratiques permet d’obtenir de bons résultats sur la réduction des impacts environnementaux.
L’ensemble des actions mises en place par l’ARPE depuis 2001 sont présentées ci-après dans la partie 4.
• Documenter le SME (chapitres 4.4.4 et 4.5.4)

Il est important de générer les
Elaborer et conserver des documents structurants s’avère utile et nécessaire pour
documents strictement nécessaires et
une bonne gestion de la démarche environnementale ainsi que pour apporter les
de mettre en place une gestion simple
preuves nécessaires lors des audits. Une liste des documents du système doit être
et pratique qui évite une mise à jour
élaborée.
complexe.
La norme ISO 14001 exige certains documents écrits ainsi que l’élaboration d’une
procédure décrivant la façon dont l’organisme maîtrise sa documentation :
rédaction, validation, mise à jour, diffusion, accessibilité, et archivage
L'architecture documentaire type du système de management environnemental est composée par :

• l'état des lieux de la structure qui a permis de connaître la situation environnementale avant la mise en place du SME
• la politique environnementale qui définit les objectifs environnementaux
• les procédures qui définissent les règles du SME et des modes opératoires qui précisent les modalités d’exécution (procédures achats, transport, sensibilisation …)
• les enregistrements qui constituent les preuves des résultats du SME (relevés d’indicateurs, évaluation de formations…)
• un manuel environnement qui décrit le SME et les documents mis en place conformément à la norme ISO 14001. Il décrit, également les interactions entre les différents
éléments du système.
• un registre règlementaire faisant référence à l’ensemble des textes applicables à la structure
SOMMAIRE
Retour Retour
• Sensibiliser, former et communiquer (chapitres 4.4.3 et 4.4.2)
- Il est opportun que toutes les personnes qui travaillent pour le compte de
Ces deux points l’organisme (salariés, sous-traitants, prestataires, fournisseurs) bénéficient de la
sont exigés par la compétence ou de la connaissance nécessaire pour contribuer à la démarche
norme ISO 14001 environnementale.
- De plus, l’organisme doit répondre aux demandes extérieures sur sa démarche

environnementale.
Il est important de simplifier les

messages et de varier les supports
de communication, notamment pour
Pour répondre à ces exigences, l’organisme peut mettre en place :
le personnel auquel on s’adresse
régulièrement
• Pour son personnel :
Un plan de formation adapté aux besoins
Des sensibilisations thématiques
Un plan de communication interne (journal interne, réunions, brèves par mail, site Intranet, panneau d’affichage, jeux…)
• Pour les prestataires et sous-traitants intervenant sur le site : (travaux, entretien des locaux, collecte des déchets…)
Une sensibilisation aux bonnes pratiques en vigueur
• Pour les fournisseurs : (fournitures de bureau, mobilier, éditions, buffets…)

La communication interne
Une information sur les critères d’achats
et externe de l’ARPE est
décrite en Annexe 8.
• Pour les personnes extérieures :
Des informations transmises sur demande
Des informations en continu sur le site internet
Des informations diffusées via des communiqués de presse ou des interventions publiques

SOMMAIRE
• Prévenir et répondre aux situations d’urgence (4.4.7)
La norme demande à l’organisme d’établir, de mettre en œuvre et de tenir à jour une procédure pour identifier et réagir aux
situations d’urgence et accidents potentiels qui peuvent avoir un impact sur l’environnement.
Les risques identifiés par l’ARPE et les mesures de prévention associées sont les suivants :
• Incendie : il s’agit du risque principal, il fait donc l’objet d’une batterie importante de mesures
préventives L’ensemble des actions mises en
- contrôle et équipement du bâtiment (extincteurs, isolations anti-feu, alarme) place pour répondre aux situations
- formation du personnel (équipe d’évacuation, tests d’évacuation, manipulation d’extincteurs d’urgence sont exposées chapitre III
sur feu réel, rappel régulier des consignes…) récapitulatif des réalisations
- sensibilisation des personnes extérieures (animateurs, responsables de groupes, occupants majeures.
des salles de réunion
• Déversements accidentels de produits

- sur site (peinture, batteries) : durée de stockage limitée et mise sous rétention
- en déplacement (fluide des véhicules) : prévention des accidents par la formation du
personnel à la sécurité routière, par un entretien régulier des voitures ainsi que par une
incitation aux réunions téléphoniques ou aux transports en commun
• Légionellose : analyses régulières et consigne en cas de contamination
Globalement, l’ARPE a intégré la sécurité dans son système de management environnemental
• engagement à agir sur les risques dans la politique environnementale

• veille règlementaire sur la sécurité
• groupe de travail dédié à la sécurité
• insertion d’un volet sécurité dans le programme d’action du SME
• sensibilisation du personnel à la sécurité
• mise en place d’indicateurs relatifs à la sécurité
• intégration de la sécurité dans le plan de communication du SME

SOMMAIRE
Retour
Vérifier
Retour
Vérifier
III-
• Mesurer et surveiller la performance environnementale et analyser les résultats (chapitre
4.5.1)
Dans une logique d’amélioration continue du SME, l’organisme doit surveiller ses actions et mesurer les résultats obtenus afin de prévenir les
éventuels dysfonctionnements et mettre en place des actions d’amélioration.
Des indicateurs doivent être choisis, relevés et suivis afin de mesurer notamment l’évolution des impacts environnementaux et la performance
du SME. Les données relevées pour renseigner les indicateurs peuvent être également utilisées pour la mise à jour du bilan carbone de la
structure, comme dans le cas de l’ARPE.
Quelques exemples d’indicateurs : quantité de CO2 émis pour les déplacements
professionnels, quantité d’électricité consommée et CO2 associé, quantité d’eau
consommée, part d’achats verts sur certaines catégories d’achats, quantité de déchets Le tableau de bord des
valorisés,… indicateurs de l’ARPE est
Un tableau de bord des indicateurs permet une meilleure visibilité sur l’ensemble des présenté en Annexe 9.
indicateurs suivis et sur les résultats en continu. De plus il facilite la prise de décision.
• Evaluer la conformité règlementaire (chapitre 4.5.2)

Une identification des textes règlementaires et autres exigences applicables à
l’organisme a été réalisée lors de l’état des lieux, ainsi que l’évaluation de la conformité
L’organisme peut s’appuyer sur des veilles
de l’organisme vis-à-vis de ces obligations. Il s’agit pour l’entreprise : règlementaires personnalisées proposées
- de maintenir une veille règlementaire afin d’identifier tout nouveau texte par des prestataires extérieurs (ACFCI,
bureaux d’études)
applicable
- de vérifier régulièrement la conformité de l’organisme à l’ensemble des textes
applicables
En effet, il est important de tendre vers la conformité règlementaire ; les actions visant à
la mise en conformité seront prioritaires, elles peuvent faire l’objet d’un programme
spécifique ou être intégrées au programme d’actions général.

SOMMAIRE
Retour
Retour
Mettre en œuvre des actions d’amélioration (chapitre 4.5.3)
Il est opportun que l’organisme identifie et mette en œuvre régulièrement des actions L’organisme certifié doit
susceptibles d’améliorer l’efficacité de sa démarche environnementale. Il peut s’agir prévoir une procédure de
d’actions préventives visant à empêcher l’apparition d’un dysfonctionnement ou traitement de ses non-
d’actions correctives visant à résoudre un dysfonctionnement (maîtrise insuffisante d’un conformités.
impact, surveillance d’un indicateur défaillante, procédure non adaptée…). Les audits
génèrent en général des actions d’amélioration. Ces actions peuvent faire l’objet d’un
programme spécifique ou être intégrées au programme général.
Auditer le SME (4.5.5)
L’audit est défini par la norme ISO 14001 comme « un processus méthodique, indépendant et documenté permettant d’obtenir des preuves et
de les évaluer de manière objective pour déterminer dans quelle mesure les critères d’audit sont satisfaits ».
On obtient grâce à l’audit des données essentielles de la

Les justificatifs de la mesure, de l’analyse et de l’amélioration de la performance
compétence des auditeurs
du SME. Il permet de s’assurer que le SME mis en place est Les étapes de déroulement de
doivent être demandés et
conservés par l’entreprise. conforme aux exigences de la norme et qu’il est mis en œuvre l’audit sont présentées en
et entretenu de manière efficace. C’est donc une véritable Annexe 10.
source d’amélioration pour l’organisme. C’est également un
baromètre permettant de mesurer le degré de pénétration et
d’appropriation du système par le personnel.
On distingue plusieurs types d’audits :
L’audit interne équivaut à un « audit à blanc ». Il a pour objectif de
L’audit de certification qui a pour objectif d’obtenir la certification. Celle-ci détecter les éventuelles non conformités et d’amener l’organisme à
est délivrée pour trois ans par un organisme de certification accrédité par le mettre en place des actions correctives avant les audits officiels. Il ne
Comité Français d'accréditation (COFRAC). La liste des organismes de permet donc pas d’obtenir la certification. Il peut être réalisé aussi
certification accrédités par le COFRAC est disponible sur www.cofrac.fr. Le souvent que nécessaire par des membres du personnel ou par des
même organisme réalisera chaque année un audit de suivi afin de vérifier la personnes extérieures. Dans un cas comme dans l’autre, il convient
mise en œuvre des actions d’amélioration prévues puis un audit de que les personnes qui réalisent l’audit soient compétentes et en
renouvellement 3 ans après l’attribution de la certification. mesure de réaliser l’audit avec impartialité et objectivité. Dans les
petites entreprises, l’indépendance de l’auditeur peut être démontrée
par le fait qu’il ne possède pas de responsabilité dans l’activité
auditée
SOMMAIRE
Amélior
Améliorer
IV-
• Réaliser la Revue de Direction (chapitre 4.6)

La revue de direction est une étape essentielle dans la mise en œuvre du SME.
Il s’agit d’une réunion de travail avec la Direction en présence du Responsable Environnement et du personnel clé dans le système
(Responsables de groupes ou Directeurs de service par exemple) . Elle peut avoir lieu une ou plusieurs fois par an. La direction passe en revue
le système de management environnemental afin de faire le bilan des actions réalisées et des résultats obtenus, valider les actions prévues et
prévoir les moyens nécessaires à leur réalisation
La norme définit précisément l’ordre du jour d’une revue de direction :

Le compte rendu de la revue de direction est
• Les résultats des audits internes et des évaluations de la conformité aux un document de référence majeur pour les
exigences légales et aux autres exigences auxquelles l’organisme a souscrit, actions à mettre en place. Il est examiné lors
• Les informations venant des parties intéressées externes, y compris les de l’audit et renseigne notamment sur :
plaintes, - les résultats atteints par rapport aux
objectifs
• La performance environnementale de l’organisme, - les nouveaux objectifs fixés et actions
planifiées.
• Le niveau de réalisation des objectifs et cibles,
• L’état des actions correctives et préventives,
• Le suivi des actions décidées lors des revues de direction précédentes,
• Les changements de circonstances, y compris les développements dans le
domaine des exigences légales et des autres exigences relatives à ses aspects
environnementaux,
• Les recommandations pour l’amélioration.
Les données de sortie de la revue de direction doivent comprendre Après cette étape IV - Améliorer,
des décisions et actions relatives à des modifications possibles de la la roue de Deming est bouclée et le cycle
politique environnementale, des objectifs, des cibles et d’autres reprend à l’étape I - Planifier
éléments du système de management environnemental, en cohérence
avec l’engagement d’amélioration continue.
Récapitulatif des réalisations majeures de
l’ARPE de 2001 à 2010
I- Actions réalisées de 2001 à 2010
II- Résultats de la démarche
Chapitre
SOMMAIRE
Actions réalisées
I- Actions réalisées de 2001 à 2010
Cliquez sur la thématique pour accéder au tableau qui correspond.
Transports
Energie Annexe 11 Annexe 12 Annexe 13
Eau
Achats
Déchets
Communication interne/externe et implication du personnel
Réduction des risques
Sensibilisation des sous-traitants

SOMMAIRE
II –
Résultats
Résultats de la démarche
•
Retour
Une vingtaine d’indicateurs les résultats environnementaux de la démarche

• la performance du SME
ont été mis en place afin de mesurer :
• la sensibilisation et la formation du personnel sur l’environnement
• la sensibilisation et la formation du personnel sur la sécurité
• la sensibilisation des prestataires sur l’environnement et la sécurité
• l’intérêt des tiers pour la démarche environnementale de l’ARPE …
Les quantités de déchets produits ainsi que la

consommation d’eau et d’électricité ne sont
pas totalement maîtrisables par l’ARPE, Les indicateurs mis en place à l’ARPE concernent les
puisqu’elles sont également générées par le thématiques suivantes :
public reçu à la Maison de l’Environnement, les
intervenants extérieurs et les autres résidents • Achats
de la Maison.
• Déchets
• Transport
Des objectifs de réduction et des cibles • Energie Le tableau de bord des
chiffrées ne peuvent donc pas toujours être • Eau
indicateurs de l’ARPE est
définis. • Sécurité
• Sensibilisation présenté en Annexe 9.
• Formation
• Communication
• Pilotage
•

SOMMAIRE

• Résultats environnementaux cumulés

Pour les transports
• Objectif : éviter les déplacements motorisés et réduire la quantité de CO2
liée aux déplacements de l’ARPE

Indicateur 1 : quantité de CO2 émis lors des
déplacements professionnels motorisés
Depuis 2005, l’ARPE a évité l’émission
Cible : 120 gr de CO2 par km parcouru de prés de 67 tonnes de CO² liés aux
transports. Cela équivaut aux
émissions de 360 allers-retours
Toulouse/Paris en avion.
Sur cette période, l’ARPE a réalisé une
réduction moyenne de ses émissions de
3,86% par an.
Les premiers efforts qui sont souvent
les plus faciles, sont aussi les plus
conséquents (-28% de réduction entre
2005 et 2006). L’objectif étant ensuite
de maintenir les efforts et de diminuer
progressivement les émissions.
SOMMAIRE


Depuis 2005, année de référence,
la démarche mise en place a
permis d’économiser 47g de CO2/
km parcouru. L’ARPE a réduit en
moyenne son ratio de 2,74% par

an.

Entre 2005 et 2009, l’ARPE s’est
déplacée
plus, mais mieux !
Encore une fois, on constate que

les efforts de la première année

d’actions apportent la plus grande
diminution
(-7.51%)

Indicateur 2 : nombre de réunions téléphoniques* organisées où suivies

* La réunion téléphonique est définie comme une
par le personnel de l’ARPE.
réunion entre trois personnes au minimum sans notion
de durée ou entre deux personnes pour une durée
Entre 2007 et 2009, l’ARPE a organisé ou supérieure à 1 heure
suivi 281 réunions téléphoniques évitant le
déplacement de 1000 personnes.
Entre 2007 et 2009, 1069 kms ont été

parcourus avec les vélos de l’ARPE pour
des trajets professionnels soit 300 kg de
Indicateur 3 : distance parcourue avec les deux vélos de CO2 évités si les déplacements avaient été
l’ARPE pour les trajets professionnels et pollution évitée effectués en voiture ou 46 kg de CO2
évités si les déplacements avaient été
effectués en bus
SOMMAIRE

Pour l’énergie

• Objectif : Maîtriser la consommation d’électricité et ses équivalents CO2

Indicateur : Relevé des consommations d’électricité de la Maison de l’Environnement
Depuis 2005 l’ARPE a économisé plus de 80 000 kWh

soit environ 11 tonnes d’équivalent CO2 évités, ce qui
correspond à la consommation énergétique de 1 370
ordinateurs de bureau sur un an.

Depuis 2006, ¼ de la consommation d’électricité de
l’ARPE est issue d’énergies renouvelables, via un
contrat spécifique couvrant une partie des locaux.
SOMMAIRE

Pour l’eau
• Objectif : Maîtriser la consommation d’eau de la MEMP
•

Indicateur : relevé des consommations d’eau de la MEMP
Entre 2005 et 2009, une consommation de 565 m³ a été
évitée. Cela correspond à 11300 douches de 50 litres.
Par ailleurs, en moyenne, l’ARPE a comptabilisé, sur la
période, une diminution de 10,07% par an de sa
consommation d’eau.

Ici aussi on constate que les premières années
d’actions permettent d’obtenir de très bons résultats :
entre 2005 et 2006, on note une diminution de 46% de
la consommation d’eau suite à l’installation de

mousseurs et de doubles chasses d’eau.

SOMMAIRE

Pour les déchets
• Objectif : Améliorer la collecte et le tri des déchets pour
favoriser leur valorisation

Indicateur 1 : quantité de déchets valorisés
Entre 2001 et 2009, la démarche a permis de

collecter et de valoriser :
-‐ 45 tonnes de papier/carton soit
l’équivalent de 700 arbres préservés
-‐ 1,4 tonne de verre soit l’équivalent de
920 kg de sable préservé
Depuis 2001, l’ARPE a mis en place la collecte des

bouchons de bouteilles en plastique. Ces déchets
sont enlevés par une association qui, grâce au
retraitement de ces bouchons, finance l’achat de
matériel pour les personnes handicapées. Cette
collecte n’a réellement été comptabilisée qu’à
partir de 2008. Elle s’élève à 21 kg fin 2009
SOMMAIRE

Entre 2001 et 2009, la démarche a permis de
collecter et de valoriser :

-‐ 2,8 tonnes de matériels électriques

-‐ 550,5 kg de piles (y compris celles des
visiteurs de la Maison)
-‐ 87 kg de néons
-‐ 550,5 kg de cartouches d’encre.
Jusqu’en 2009, un indicateur mensuel

Indicateur 2 : nombre d’erreurs de tri dans les containers de déchets
permettait d’identifier les erreurs de
valorisables
tri du papier. Ce tri étant satisfaisant,
Cible : pas plus de 6 containers « contaminés » annuellement l’ARPE a souhaité fin 2009 étendre ce
contrôle à l’ensemble de ses déchets
valorisables.
SOMMAIRE

Pour les achats Retour
• Objectif : privilégier les achats verts dans 7 catégories de produits : alimentation, bureautique,
consommables divers, édition, fournitures de bureau, hygiène/entretien et mobilier de bureau Entre 2004 et 2009, 75,63% en
Indicateur : Montant des achats verts sur le montant des produits achetés dans les 7 catégories définies moyenne des produits achetés
par l’ARPE avaient au moins
Cible : 70 % d’achats verts
une caractéristique environ-
Les achats sont « verts » s’ils correspondent aux caractéristiques
nementale, au mieux un
environnementales présentées en Annexe 14.
écolabel dans les 7 catégories
définies
Concernant l’achat de papier

d’impression, l’ARPE est passé au
tout recyclé depuis 2004 et a réduit
sa consommation par deux depuis
2005.
En 2009, l’ARPE a revu à la

hausse ses objectifs d’achats éco-
responsables passant de 60 % à
70%
En 2006, deux importants buffets A partir de 2007, trois nouvelles

organisés par l’ARPE n’étaient pas catégories de produits (bureautique,
des achats verts d’où une baisse édition, fourniture de bureau) ont été
sensible de l’indicateur intégrées dans le calcul de l’indicateur

SOMMAIRE
Autres résultats
Pour la sensibilisation
Indicateur 1 : nombre de personnel arrivant sensibilisé à la démarche interne
Indicateur 2 : taux d’animateurs sensibilisés aux bonnes pratiques environnementales
Entre 2007 et 2009, 46 nouveaux arrivants (personnel et stagiaires)

ont été sensibilisés à la démarche globale et aux bonnes pratiques
en vigueur.
Entre 2006 et 2009, 62 animateurs intervenant sur des activités

proposées par la MEMP ont été sensibilisés aux bonnes pratiques
Pour la formation en vigueur.
Indicateur : taux de jours de formations ISO sur les formations suivies par le personnel
Entre 2007 et 2009, une moyenne de 35% des jours de

formations suivies par le personnel ont concerné la
démarche ISO, essentiellement sur la sécurité.
Pour la communication
Indicateur : nombre de documents téléchargés sur le site Internet de l’ARPE
Politique environnementale, Manuel Environnement, Livret de sensibilisation et Les documents ISO disponibles sur le site ont
Fiches-produits achats verts été visités ou téléchargés 1 482 fois entre
2007 et 2009.

SOMMAIRE
Conclusion ,
I- Les facteurs clés de succès de la démarche

environnementale
Chapitre
Facteurs clés
I- Les facteurs clés de succès de la démarche environnementale
I - Motivation de la direction
L’implication de la direction est essentielle au bon déroulement d’une démarche environnementale. Elle assure la cohérence entre
les actions et a un rôle d’arbitre lorsque cela est nécessaire. Elle va permettre le passage de la décision à l’action. En effet, c’est la
direction qui détient les clés pour la motivation du personnel, en fixant les priorités d’action et en attribuant les moyens
nécessaires à la démarche.
II - Participation et mobilisation dans la durée du personnel

Si le succès d’une démarche environnementale est d'abord basé sur un engagement ferme et sans réserve de la direction, sans la
participation active de chaque personnel, tout projet environnemental se limiterait à une déclaration d'intention ne changeant en
rien le fonctionnement de l'organisme.
L'implication des personnes est un levier essentiel pour développer une dynamique de progrès continu des services et du
fonctionnement interne de l'entreprise. Cette dynamique de progrès est nécessairement l'affaire de tous au quotidien. Elle
s'appuie sur la prise en compte des initiatives, sur le développement des travaux en commun, et sur un renforcement de la
motivation et de la responsabilisation de tous les acteurs.
La participation du personnel induit l’information et la formation à la démarche qui mettront à égalité les acteurs, mais aussi la
consultation qui renseigne sur leur perception, la concertation qui les allie au processus décisionnel et la communication qui rend
compte des points forts et des pistes de progrès.
La mobilisation des acteurs dans la durée est un défi permanent. La participation est un processus continu qu’il est nécessaire de
faire vivre pour éviter qu’il ne s’essouffle. Des actions concrètes maintiendront l’intérêt pour le projet, de même que l’évaluation
du système et la mise en valeur des résultats.

SOMMAIRE
III - Animation du projet pour en permettre la pérennité et l’évolution
Le responsable environnement a un rôle central dans la démarche. Il doit la faire vivre au jour le jour et maintenir l’intérêt des
acteurs pour celle-ci. Sans l’animation du projet, la pérennité et l’amélioration continue de la démarche sont compromises. En
effet, le SME est en perpétuelle évolution et demande une mise à jour constante, sans quoi il devient vite obsolète et sans intérêt.
Il s’agit d’avoir une démarche la plus claire possible pour tous, ainsi les blocages en seront diminués et le projet enrichi
L’organisation doit pouvoir s’adapter en permanence aux évolutions et prendre en considération les remarques et propositions
d’amélioration. Le succès de la démarche passe par la capacité de la structure à se renouveler.
IV - Définition et mise en œuvre d’une méthode d’évaluation

L’évaluation est une composante majeure de la démarche de management environnemental. C’est grâce à la formulation
d’objectifs et à la mise en place d’indicateurs que l’organisation pourra s’inscrire dans un processus d’amélioration continue.
L’évaluation est un moyen de faire évoluer le projet et de connaître les points forts et les points sensibles de la démarche. Un soin
particulier doit donc être pris pour l’élaboration de la méthode d’évaluation du SME.
V - Développement de partenariats
Pour enrichir ses actions, la structure a intérêt à créer divers partenariats. Ces réseaux permettront de mutualiser les
connaissances par des retours d’expérience ou des partages d’informations et de résultats
V- Annexes
• 1- Bilan Entrées/sorties des activités de l’ARPE
• 2- Activités, aspects et impacts des activités env. de l’ARPE
• 3- Méthode de cotation des aspects environnementaux de l’ARPE
• 4- Politique environnementale de l’ARPE
• 5- Présentation des groupes de travail de l’ARPE

• 6- Modèle type de programme d’action
• 7- Bonnes pratiques environnementales de l’ARPE
• 8- Communication interne et externe de l’ARPE
• 9- Tableau de bord des indicateurs
• 10-Déroulement d’un audit
• 11- Bilan carbone de l’ARPE
• 12- Présentation du diagnostic de performance énergétique
• 13- Présentation de la compensation carbone
• 14- Critères de classification des achats verts de l’ARPE
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Annexe 1
Cliquer ici
Pour voir le Bilan Entrées/Sorties des

activités de l’ARPE
Liste des annexes Démarche environnementale interne de l’ARPE Midi- Pyrénées - Version de juillet 2010 36
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Annexe 2
Cliquer ici
Pour voir la liste des activités, aspects,

impacts de l’ARPE
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Annexe 3
Méthode de cotation des aspects environnementaux
Afin que la structure puisse définir les domaines dans lesquels des actions de réduction des impacts doivent être mises en place en
priorité, les aspects environnementaux identifiés lors de l’état des lieux doivent être hiérarchisés. Les aspects environnementaux
les plus forts sont appelés AES (aspects environnementaux significatifs).
Plusieurs méthodes peuvent être employées pour définir le niveau de criticité des aspects environnementaux. L’ARPE s’est
appuyée sur une méthode du bureau d’étude IDE Environnement et a retenu six critères ;
• La fréquence : selon le fait que l’aspect se produit souvent ou non

• La sensibilité : selon le fait que l’environnement concerné par l’aspect soit une zone sensible ou non (présence
d’habitations, de cours d’eau,…)
• La gravité : selon le fait que l’aspect affecte plus ou moins gravement l’environnement
• L’avis des tiers : selon qu’il y ait eu ou non des plaintes vis-à-vis de cet aspect
• La conformité réglementaire : selon que l’agence soit conforme ou non à la règlementation sur cet aspect
• La maitrisabilité : selon le fait que l’agence ait ou n’ait pas les moyens financiers ou technologiques d’agir sur l’aspect
Les notes attribuées pour chaque critère sont additionnées pour calculer la note globale de l’aspect. Par exemple, un aspect qui se
produirait en continu, qui ne ferait pas l’objet de moyens de maîtrise, qui concernerait un milieu très sensible, qui affecterait de
manière grave l’environnement, qui aurait déjà fait l’objet de plainte de la part des tiers et qui devrait faire l’objet d’une mise en
conformité règlementaire obtiendrait la note maximale.
A partir d’un certain seuil fixé par la structure, les aspects environnementaux les plus forts seront considérés comme des AES
(aspects environnementaux significatifs) et devront faire l’objet d’actions prioritaires.
Cette étape permet une analyse plus précise des aspects environnementaux, une mise en valeur des principaux impacts et la mise
en place d’un programme d’action ciblé et performant vis-à-vis des enjeux de l’entreprise.
L’évaluation des critères se cotation ainsi que la hiérarchisation des AES doivent être renouvelées chaque année afin d’ajuster
éventuellement les objectifs à atteindre.
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Politique environnementale de l’ARPE

Annexe 4
L
e respect de l'environnement est une préoccupation majeure pour l'ARPE puisqu'il constitue son domaine d'activités. En soutenant des projets de
protection de l'environnement et en réalisant des opérations de sensibilisation sur le sujet, l'ARPE agit quotidiennement en faveur de l'environnement
en Midi-Pyrénées.
Afin de s’appliquer à nous-mêmes ce que l’on préconise à nos interlocuteurs (entreprises, associations, collectivités et toutes autres parties
intéressées), nous avons décidé de mettre en place un système de management environnemental afin de prévenir et de réduire nos impacts
environnementaux et assurer la sécurité des personnes.
Cette démarche participe à l’intégration du développement durable au fonctionnement de l’ARPE, fait partie du projet d'entreprise de l'ARPE et concerne
l’ensemble du personnel qui participe à son succès, quel que soit son lieu de travail.
Dans ce cadre, nous nous engageons à :
• Respecter les exigences réglementaires en vigueur et les autres exigences tout particulièrement dans les domaines de l’environnement et la sécurité
des personnes ;
• Contribuer aux économies des ressources naturelles par l'utilisation la plus rationnelle de l'énergie et de l'eau ;
• Mettre en place une politique d'achats éco-responsables et équitables basée sur les caractéristiques environnementales des produits et des
fournisseurs ;
• Mieux connaître et réduire les rejets atmosphériques et les émissions de gaz à effet de serre liés à nos activités. En particulier, celles liées aux
déplacements professionnels et à la consommation énergétique des bâtiments ;
• Mettre en œuvre tous les moyens nécessaires à la prévention des risques liés à nos déplacements et au bâtiment ;
• Améliorer la gestion et la collecte de nos déchets en favorisant leur valorisation ;
• Impliquer tout le personnel de l'ARPE dans la mise en œuvre du SME en le sensibilisant aux impacts environnementaux, en l’intégrant à des groupes
de travail et en l’informant de notre performance environnementale ;
• Sensibiliser nos sous-traitants et prestataires de service directs sur les bonnes pratiques et consignes à respecter ;
• Tester et mettre à disposition de nouvelles méthodes, pratiques et outils utiles à la prise en compte de l’environnement par les acteurs du territoire.
Pour tenir ces engagements, nous inscrivons notre action dans le principe d’amélioration continue de nos performances environnementales et de notre
système de management environnemental.
Sandrine LLORCA, responsable environnement, est chargée de veiller à la bonne mise en œuvre de cette démarche et de nous en rendre compte
régulièrement.
Le Président Le Directeur
Gérard POUJADE Didier HOUI
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Annexe 5
Présentation des groupes de travail de l’ARPE
Groupe Pilotage :
Ce groupe est constitué par :
Le Responsable environnement qui est chargé de manière générale de la mise en place du système de management environnemental et doit
veiller à sa bonne mise en œuvre. Le Responsable Environnement :
- met en place et du suivi des exigences de la norme NF EN ISO 14001 : 2004
- est responsable de la documentation du système de management environnemental (création, révision, diffusion, validation)
- assure la préparation et du suivi du programme d'action
- assure le suivi des performances environnementales de l'ARPE
- assure le suivi et de la validation des actions correctives et préventives
- valide de la veille réglementaire
- prépare et anime des revues de direction
- définit et planifie les audits en accord avec la direction
- assure la sensibilisation annuelle des salariés et de chaque nouvel arrivant
- est responsable des relations avec les résidants MEMP, la Région et le RARE au titre de l’ISO
- présente le SME et conseille les organismes intéressés
- encadre le stagiaire ISO recruté chaque année pour 6 mois
Le stagiaire ISO assiste le responsable environnement dans l’animation du SME ainsi que les Groupes de travail pour la mise en œuvre du
programme d’actions.
Les Responsables de la veille règlementaire qui assurent respectivement la veille environnement et la veille sécurité.
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Les autres groupes de travail :
De manière générale, ils :
- participent à l’identification et la révision annuelle des aspects environnementaux

- proposent et mettent en œuvre des actions visant à réduire ou maîtriser les impacts environnementaux et à répondre à des non conformités
- relèvent et suivent les indicateurs de performance
- contribuent à la sensibilisation des salariés
- contribuent à la communication interne et externe
- assurent une veille informationnelle thématique
- testent régulièrement de nouveaux outils ou technologies
Chaque groupe a également des attributions spécifiques :
- le Groupe Transport calcule et informe régulièrement sur l’évolution des émissions atmosphériques liées aux déplacements professionnels
et s’assure de l’utilisation par le personnel d’outil de communication à distance (conférences téléphoniques).
- le Groupe Energie/Eau met en place les actions favorables à la sobriété énergétique du bâtiment et des matériels, s’assure du bon état
des réseaux d’eau et de l’absence de légionnelle Ce groupe de travail veille une utilisation raisonnée de l’énergie et de l’eau ainsi qu’à la
qualité des rejets liquides :
- le Groupe Achats diffuse et met à jour des documents d’information sur les achats verts (fiches-produits notamment) et s’implique dans la
mise en œuvre de la politique achats éco-responsables par le personnel
- le Groupe Déchets assure la bonne gestion interne et externe des déchets en relation avec les prestataires et propose une visite de site
annuelle au personnel (centre de tri, VOA…)
- le Groupe Sécurité/Bâtiment gère la sécurité du personnel et du public accueilli par la formation du personnel et l’équipement du
bâtiment, la sensibilisation des prestataires travaux, les prestations de nettoyage des locaux ainsi que l’entretien du bâtiment
- le Groupe Formation/sensibilisation assure l’accueil des nouveaux arrivants, gère le plan annuel de formation des salariés ainsi que la
sensibilisation des animateurs de la MEMP
- le Groupe Communication, en collaboration avec le Responsable Environnement, est chargé de la communication interne et externe
ISO : édition des flashes ISO et des supports de communication externes, mise à jour du site Internet, communiqués de presse.
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Modèle type de programme d’actions

Annexe 6
Aspect Objectif Cible Descriptif de Indicateur Personne Coût Echéance de Date de

environne- (chiffrée si l’action associé chargée de réalisation réalisation
mental possible) l’exécution
(significatif)
------EXEMPLES----------------------------------------------
Emissions Réduire - 5 % de Achat de véhicules Evolution
de gaz à les GES émis plus propres : annuelle
effet de émissions par an Etude du marché, des qtés de
serre de GES étude des besoins CO2 émis
(significatif) et moyens de la par les
structure, choix du déplaceme
produit, bon de nts
commande, motorisés A définir en Prévoir A définir en Date
réception fonction de une fonction des réelle,
information au ses fourchette autres priorités justifier si
personnel compétences ou un et de la retard
Consommati Réduire la - 10 % par Achat et Evolution et de sa budget disponibilité de la
on d’eau consomm an installation de annuelle de disponibilité maxi personne
ation mousseurs : la idem accepté chargée de
d’eau Etude du marché, consommat par la l’exécution
étude des besoins ion d’eau Direction
et moyens de la
structure, choix du
produit, bon de
commande,
réception,
installation,
information au
personnel
Retour
Bonnes pratiques environnementales à l’ARPE

Annexe 7
Réduire les déplacements motorisés et utiliser des moyens de transport peu polluants
• Eviter les déplacements en organisant des réunions téléphoniques
• Privilégier le métro, le bus, le vélo (vélos ARPE ou vélos Toulouse), le vélo taxi ou la marche à pieds pour les déplacements
domicile-travail et professionnels de courte distance
• Utiliser les véhicules « propres » de l’ARPE (GPL, GNV, basse consommation) plutôt que les véhicules personnels pour les missions
professionnelles
• Adopter un mode de conduite économe (vitesse réduite, freinage progressif, limitation de la climatisation)
• Co-voiturer avec les collègues ou les partenaires
• Privilégier le train plutôt que l’avion pour les déplacements longue distance
• Informer les visiteurs sur l’accès à l’ARPE en transports en commun
Réduire la consommation d’électricité

• Limiter l’éclairage, la climatisation et le chauffage en fonction du confort de chacun
• Eteindre les lumières, la climatisation et le chauffage dans les espaces inoccupées
• Eteindre la climatisation ou le chauffage si l’on ouvre les fenêtres
• Eteindre les appareils électriques quand on ne s’en sert plus, ne pas les laisser en veille.
• Programmer la mise en veille des ordinateurs afin de réduire leur consommation entre deux utilisations
• Utiliser les escaliers plutôt que l’ascenseur
Réduire la consommation d’eau

• Ne pas laisser l’eau couler entre deux utilisations
• Bien fermer les robinets après le dernier usage
• Utiliser les doubles chasses d’eau à bon escient
• Signaler toute fuite d’eau
Retour
Améliorer la qualité des eaux usées

• Utiliser des produits d’entretien respectueux de l’environnement : sans parfum, agents tensioactifs facilement biodégradables,
absence de substance dangereuse, toxicité pour les organismes aquatiques limitée etc… (produits achetés par l’ARPE ou fournis par
l’entreprise de nettoyage)
Acheter des produits respectueux de l’environnement

• Réduire les achats autant que possible : éviter les achats superflus, partager le matériel (fournitures par ex.), louer plutôt
qu’acheter, regrouper les commandes …
• Privilégier les produits labellisés NF environnement ou Écolabel européen, issus du commerce équitable, issus de l’agriculture
biologique, recyclés ou recyclables
• Privilégier les produits issus de modes de production propres, ayant fait l’objet si possible d’une certification environnementale
officielle (EMAS ou ISO14001).
• Privilégier les fournisseurs de proximité afin de réduire l’impact environnemental des déplacements
• Privilégier les prestataires faisant appel à du personnel en difficulté d’insertion (approche sociale)
Réduire et trier les déchets

• Eviter autant que possible la production de déchets : éviter les impressions ou les copies qui génèrent in finé des déchets de papier
(préférer la lecture à l’écran et le scanner), choisir du lavable plutôt que du jetable (couverts, verres, carafes), utiliser des piles
rechargeables, choisir du matériel robuste …
• Trier les déchets : déposer les déchets valorisables dans leurs collecteurs respectifs :
- papier/carton
- verre
- plastique /métal
- bouchons plastiques
- CD/ DVD
- cartouches/toners
- piles
- néons
- déchets d’équipements électriques et électroniques- DEEE
- téléphones portables
Retour
Communication ISO interne et externe de l’ARPE

Annexe 8
Communication interne
Tous les 3 ans avant l’audit de renouvellement : entretiens individuels (2007), synthèse écrite des principales questions posées en audit (2010)
Tous les ans :

• réunion générale (avec les autres résidents de la Maison de l’Environnement)
• quizz sur le SME envoyé au personnel ARPE et corrigé en réunion générale
• revue de direction avec la Direction, le Responsable Environnement et les rapporteurs de groupe
• moment convivial avec l’ensemble du personnel pour une sensibilisation ludique
Tous les 6 mois :

• diffusion d’un journal interne («Flash ISO»)
• réunion des groupes de travail
Tous les 15 jours : point ISO en comité de direction
En continu :
• consignes affichées à divers endroits
• documents à disposition sur le réseau informatique et/ou sur le site de l’ARPE : politique environnementale, manuel environnement,
4 pages ISO, Guide 10 ans de démarche
Au besoin :
• livret de sensibilisation des nouveaux arrivants remis lors de leur accueil
• entretien d’accueil avec le responsable environnement sur la base du livret.
Communication externe
• En continu : diffusion d’informations sur le site internet ARPE : politique env., manuel env., 4 pages ISO, Guide 10 ans
• Au besoin : sensibilisation orale et/ou écrite des prestataires travaux, des animateurs, du personnel d’entretien et des fournisseurs
• A la demande
• présentation de la démarche sur RDV ou entretien téléphonique
• transmission de documents du SME
• présentation publique de la démarche
Retour
Annexe 9 Le tableau de bord des indicateurs de l’ARPE
Afin de visualiser l’ensemble des indicateurs et leur évolution d’une année sur l’autre, un tableau de bord a été mis en place en 2008.
Il permet de centraliser l’information : c’est un véritable outil de pilotage pour le responsable environnement.
Cliquer ici
Pour voir le Tableau de bord de l’ARPE
Liste des annexes Démarche environnementale interne de l’ARPE Midi- Pyrénées – Version de juillet 2010 46
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Les étapes de déroulement de l’audit

Annexe 10
Planification
La norme ISO 14001 exige que les audits soient réalisés à intervalles planifiés. Un programme d’audit doit être établi, mis en œuvre et tenu à jour
par l’organisme. Il doit prendre en compte l’importance environnementale des activités concernées et les résultats des audits précédents.
Préparation : revue documentaire du SME

Pour que l’auditeur puisse préparer l’audit, les documents stratégiques du SME lui sont envoyés à sa demande (politique environnementale,
manuel environnement, programme d’action, procédures, fiche des responsabilités, registre règlementaire, …). La préparation de l’audit est une
phase fondamentale pour l’efficacité du processus. Elle permet d’orienter les investigations de l’auditeur en fonction des objectifs définis dans la
politique environnementale et d’appréhender de façon globale le champ de l’audit.
Réalisation de l’audit
L’auditeur se déplace sur le site afin de réaliser l’audit. Sa durée varie selon le nombre de salariés et le périmètre de certification, mais une
journée minimum est généralement nécessaire.
L’audit débute par la réunion d’ouverture avec l’ensemble du personnel. Elle permet à l’auditeur d’établir une première relation avec les
participants. Il doit donner une image précise de la façon dont il compte mener les entretiens. C’est aussi l’occasion de présenter les principes et
objectifs de l’audit, d’expliquer son déroulement, de rappeler le planning.
L’auditeur va ensuite réaliser l’audit en questionnant le personnel en fonction de son rôle dans le système afin de vérifier si le système est mis en
œuvre tel qu’il est décrit dans les documents et s’il est efficace. Lors des entretiens, l’auditeur recueille des preuves d’audit afin d’appuyer ses
observations sur des faits et non pas sur des impressions.
Présentation orale des résultats au personnel en fin de journée

La réunion de clôture avec l’ensemble du personnel marque la fin de l’audit. Elle a pour objet de commenter et d’expliquer les résultats de
l’évaluation, de préciser les recommandations contenues dans le rapport et de lever toutes les ambiguïtés qui pourraient exister à la lecture du
document. Cette réunion est l’occasion de valoriser les points forts, de présenter ses points sensibles et les potentialités d’amélioration. Cette
phase peut donner lieu à des échanges avec les participants.
Clôture de l’audit
Suite à la réunion de clôture, un rapport est envoyé à l’organisme. Il reprend les caractéristiques de l’audit (commanditaire, objectifs, champs de
l’audit, référentiels, auditeurs et audités, calendrier) et contient les points forts, les points sensibles et l’appréciation du degré de conformité avec
la norme.
Les remarques, points sensibles et pistes de progrès servent à l’amélioration continue du système car elles font l’objet d’actions correctives. Si des
écarts sont constatés, le prochain audit sera l’occasion de vérifier la correction apportée par l’organisme et de valider la levée ou non de l’écart.
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Bilan Carbone de l’ARPE

Annexe 11
L’ARPE a réalisé son premier bilan carbone en 2006 (mis à jour en 2007) selon la méthode conçue par l’ADEME et consistant à comptabiliser et à
rapporter en carbone les émissions de gaz à effet de serre d’une activité industrielle ou administrative.
La particularité de cette méthode réside dans l’évaluation des émissions générées directement ou indirectement par l’activité étudiée : usages directs de
l’énergie, émissions dues aux procédés (fuites…), transports (marchandises, fournitures, salariés…), émissions liées aux matériaux entrants, au
traitement des déchets produits, au traitement de fin de vie des emballages, au traitement des eaux usées ainsi que les émissions de fabrication des
biens immobilisés (immeubles, matériels informatiques) et aux autres services tertiaires que le transport. Pour plus d’informations, consulter le site de
l’ADEME
Résultats du bilan carbone de l’ARPE actualisé en 2007 (sur la base des données 2006)
L’ARPE a initié un travail de

réflexion en interne afin
d’élaborer une méthode
simplifiée consistant
notamment à utiliser les
indicateurs renseignés dans
sa démarche ISO 14001
pour mettre à jour – au
moins en partie - le bilan
carbone.
Le bilan carbone de l’ARPE
est disponible sur demande.
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Présentation du Diagnostic de Performance Energétique

Annexe 12
(Source site ADEME )
La notion de diagnostic de performance énergétique (DPE) des bâtiments est issue de la directive européenne sur la performance énergétique des
bâtiments n°2002/91 parue en janvier 2003 qui vise à donner un cadre européen aux politiques nationales de réduction des consommations d’énergie
des bâtiments existants et à construire, dans la perspective de la mise en œuvre du protocole de Kyoto. L’article 2 de l’arrêté du 7 décembre 2007 oblige
les établissements recevant du public à afficher ce diagnostic dans un lieu visible par les visiteurs. (L’ARPE l’a fait réaliser et afficher en 2007 pour la
Maison de l’Environnement dont elle est gestionnaire).
C’est une évaluation de la performance énergétique d’un bâtiment. Il indique les recommandations les plus efficaces pour en économiser l’énergie. Ce
diagnostic est établi suivant le cas, soit par une méthode de calcul approuvée par le Ministère du Logement, soit sur la base des consommations
constatées sur 3 ans.
Le DPE comporte également une estimation des consommations en euros puis une double étiquette :
• l’étiquette énergie, comprenant 7 classes de A à G, permet de connaître le niveau de consommation énergétique ;
• l’étiquette climat comprenant également 7 classes de A à G, permet de connaître l’impact de ces consommations sur l’effet de serre.
La durée de validité d’un DPE est de 10 ans
Le diagnostic de performance énergétique a pour objectifs :
• D’informer le futur propriétaire ou le futur locataire sur la consommation

énergétique du logement (en kilo Watt heure/m2 et par an) et le coût
moyen de celle-ci. Compte tenu des méthodes de calcul disponibles, ce
coût résulte soit d’une méthode standardisée de calcul de la
consommation (à partir d’une méthode de calcul mise au point par les
Pouvoirs Publics), soit de la moyenne des relevés des consommations
sur 3 ans. L’information donnée est une estimation à partir d’un prix
moyen du kwh fourni par la Direction Générale de l’Energie et des
Matières Premières.
• De sensibiliser le futur propriétaire ou locataire aux conséquences de sa consommation en énergie sur le climat de notre planète, en repérant cette
consommation (en kWh/m²/an) et les émissions de CO2 (en kg/m²/an) qui en résultent, d’une part sur une étiquette « énergie » et d’autre part sur
une étiquette « climat », suivant une échelle de A (logement économe) à G (logement énergivore).
• De donner au futur propriétaire ou locataire des conseils pour maîtriser sa consommation sous forme de recommandations de gestion et de
comportement; et au futur propriétaire des recommandations de travaux d’économie d’énergie ou de lutte contre l’effet de serre.
Démarche environnementale interne de l’ARPE Midi- Pyrénées – Version de juillet 2010 49

Liste des annexes
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Présentation de la compensation carbone

Annexe 13
La compensation volontaire est un mécanisme de financement par lequel une entité (administration, entreprise, particulier) substitue, de manière
partielle ou totale, une réduction à la source de ses propres émissions de gaz à effets de serre une quantité équivalente de « crédits carbone », en les
achetant auprès d’un tiers.
Concrètement, la compensation consiste à mesurer les émissions de gaz à effet de serre générées par une activité (transport, chauffage, etc.) puis,
après avoir cherché à réduire ces émissions, à financer un projet de réduction des émissions de gaz à effet de serre ou de séquestration du
carbone : énergie renouvelable, efficacité énergétique ou de reboisement, qui permettra de réduire, dans un autre lieu, un même volume de gaz à effet
de serre. Le principe sous-jacent étant qu’une quantité donnée de CO2émise dans un endroit peut être « compensée » par la réduction ou la
séquestration d’une quantité équivalente de CO2 en un autre lieu. Ce principe de « neutralité géographique » est au coeur des mécanismes mis en
place par le Protocole de Kyoto.
Il est important de souligner que la compensation volontaire doit s’inscrire dans une logique de neutralité carbone : elle doit toujours accompagner ou
suivre la mise en œuvre de solutions énergétiques alternatives ou d’efforts de réduction des émissions.
Exemples de projets financés pour « compenser » :
• Reforestation en Indonésie au Mali et en Colombie

• Architecture et énergie solaire en Inde
• Cuiseurs solaires en Bolivie, au Pérou et au Chili
• Electrification solaire au Brésil
• Petite hydraulique en Chine et au Mexique
• Valorisation des déchets à Madagascar
• Biogaz en Inde et en Chine
Pour plus d’informations, consulter le site de l’ADEME
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Critères de classification des achats verts de l’ARPE

Annexe 14
L’ARPE a choisi de mesurer son effort environnemental sur les achats de produits uniquement (et non pas sur les achats de services) : 7 catégories ont
été définies à partir des produits les plus couramment achetés par l’ARPE : alimentation (dont les traiteurs), bureautique, consommables divers, édition,
fournitures de bureau, hygiène-entretien, mobilier de bureau.
Une méthode de classification a ensuite été élaborée afin de pouvoir coter les produits achetés en fonction de leurs caractéristiques environnementales :
• Classe A = 100 % vert : le produit possède un label officiel type Ecolabel européen, NF Environnement ou Agriculture Biologique française ou
européenne ou tout autre label officiel étranger type Ange bleu ou Cygne Nordique.
• Classe B = 70 % vert : le produit possède un label ou un logo non officiel type FSC, PEFC, Energy Star ou le produit est fabriqué selon un mode
de production reconnu officiellement comme respectueux de l’environnement (Imprim’vert, ISO 14001…)
• Classe C = 40 % vert : le produit possède au moins une caractéristique environnementale (dont le critère de proximité) mais aucun logo ou label
• Classe D = 0 % vert : le produit ne possède aucun critère environnemental
• Classe E = hors ISO 14001 : concerne les produits ne rentrant pas dans les 7 catégories retenues pour le calcul de l’indicateur achats verts ainsi
que tous les services
Des fiches-produits ont également été créées afin de recenser les caractéristiques environnementales et les fournisseurs des produits faisant partie
des 7 catégories pré-citées. Elles sont en libre consultation sur le site de l’ARPE : www.fiches-produits.arpe-mip.com.
Ces documents visent à apporter une information adaptée :

• Au personnel de l’ARPE pour mieux choisir les produits et améliorer le classement ISO attribué sur les bons de commande.
• Au grand public et aux professionnels pour orienter leurs achats vers des produits et/ou des fournisseurs respectueux de l’environnement.
Démarche environnementale interne de l’ARPE Midi- Pyrénées – Version de juillet 2010 51

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Globalement, l’ARPE a intégré la sécurité dans son système de management environnemental

• engagement à agir sur les risques dans la politique environnementale

Démarche environnementale interne de l’ARPE Midi- Pyrénées - Version de juillet 2010 17

• Evaluer la conformité règlementaire (chapitre 4.5.2)

Démarche environnementale interne de l’ARPE Midi- Pyrénées - Version de juillet 2010 18

Auditer le SME (4.5.5)

On obtient grâce à l’audit des données essentielles de la

• Réaliser la Revue de Direction (chapitre 4.6)

La norme définit précisément l’ordre du jour d’une revue de direction :

I- Actions réalisées de 2001 à 2010

II- Résultats de la démarche

Cliquez sur la thématique pour accéder au tableau qui correspond.

Energie Annexe 11 Annexe 12 Annexe 13

Communication interne/externe et implication du personnel

Réduction des risques

Sensibilisation des sous-traitants

Démarche environnementale interne de l’ARPE Midi- Pyrénées - Version de juillet 2010 22

Une vingtaine d’indicateurs les résultats environnementaux de la démarche

Les quantités de déchets produits ainsi que la

Démarche environnementale interne de l’ARPE Midi- Pyrénées - Version de juillet 2010 23

• Résultats environnementaux cumulés

Indicateur 2 : nombre de réunions téléphoniques* organisées où suivies

Entre 2007 et 2009, 1069 kms ont été

Indicateur : Relevé des consommations d’électricité de la Maison de l’Environnement

Depuis 2005 l’ARPE a économisé plus de 80 000 kWh

Indicateur 1 : quantité de déchets valorisés

Entre 2001 et 2009, la démarche a permis de

Depuis 2001, l’ARPE a mis en place la collecte des

Jusqu’en 2009, un indicateur mensuel

Concernant l’achat de papier

En 2009, l’ARPE a revu à la

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Démarche environnementale interne de l’ARPE Midi- Pyrénées - Version de juillet 2010 30