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COMMUNE DE SAINT-PRIEST-EN-JAREZ
Copropriété AGRIVERT
Travaux de restructuration
des réseaux d’assainissement
et de mise en accessibilité
Fichier: CCTP.DOC
CAHIER DES CLAUSES
TECHNIQUES PARTICULIÈRES
(CCTP) Pièce: 1.3
CCTP
TERRASSEMENTS – VOIRIE –
RESEAUX HUMIDES ET SECS –
MAÇONNERIE – MOBILIERS URBAINS
SOMMAIRE
Pour une meilleure lisibilité du document, les chapitres 2 (Provenance et qualité des matériaux) et 3
(Mode d’exécution des travaux) sont regroupé dans différents modules. Le présent CCTP comprend
donc :
- le chapitre 1 commun,
- l’ensemble des modules avec leurs chapitres 2 et 3
- le chapitre 4 commun.
CHAPITRE 1 - GENERALITES 8
1.1 - Préambule : 8
1.2 - Objet des travaux : 8
1.3 - Coordination des divers intervenants 9
1.4 - Remarques d’ordre général 9
1.5 - Prise de possession du terrain 10
1.6 - Implantation 11
1.7 - Bornage 12
1.8 - Liaisons avec les autres corps d'état 12
1.9 - Spécification technique Réglementation 12
1.10 - Mise en œuvre 13
1.11 - Sécurité du personnel 13
1.12 - Sécurité des usagers 14
1.13 - Surcharges à proximité des fouilles 14
1.14 - Responsabilité de l'Entrepreneur 14
1.15 - Organisation des chantiers 14
1.16 - Signalisation 15
1.17 - Cantonnement 16
1.18 - Eclairage et gardiennage 17
1.19 - Tenue de chantier 17
1.20 - Mesures conservatoires - abandon du bois 17
1.21 - Gestion des déchets 18
1.22 - Connaissance du dossier 18
2.4.6 – Aciers 23
2.4.7 - Bétons 24
2.5 - Granulats pour couches de chaussées, parkings, trottoirs et entrées charretières,
chemins piétons 26
2.6 - Composition des graves non traitées 26
2.7 - Bitume pour bétons bitumineux et grave bitume 26
2.8 - Emulsion pour enduits divers 27
2.9- Formulation de la grave bitume 27
2.10 - Formulation de bétons bitumineux en couche de roulement 27
2.11- Béton désactivé ou sablé 28
2.12- Traitement antisalissure 28
2.13 Sable Stabilisé 28
2.14 – Bordures / caniveaux 29
2.14.1 – Généralités 29
2.14.2 – Bordures et caniveaux béton 29
2.14.3 – Dallage et Pavage 29
2.15 - Dalle alvéolaire 29
2.16 - Géotextile 30
2.17 – Produits et matériels de signalisation 30
2.17.1 - Signalisation horizontale 30
2.17.2 - Signalisation verticale 30
2.18 – Mobilier urbain 31
2.19 REGARDS DE VISITE PREFABRIQUES 31
2.20 REGARD-GRILLE 31
2.21 - MATERIAUX POUR REMBLAIEMENT DE TRANCHEE 32
2.21.1 - Tranchée en traversée de chaussée existante conservée 32
2.21.2 - Tranchée sous chaussée à créer 32
2.21.3 – Granulats recyclés pour remblaiement de tranchée 32
CHAPITRE 1 - GENERALITES
1.1 - Préambule :
Le présent CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERS (C.C.T.P.) définit, dans le cadre
du CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES GENERALES (C.C.T.G.) et de ses différents fascicules,
les conditions techniques particulières d'exécution des travaux du Lot unique VRD.
Ces travaux seront exécutés en une (1) tranche ferme, et en une (1) tranche conditionnelle sur
un seul secteur. Dans ce secteur unique se distingue des travaux de natures différentes qui
pourront être réalisés selon la note de phasage et planning indiquée au DCE et qui doit être
favorable aux circulations piétonnes, accessibilité VL et pompiers tout en suivant le planning.
Le Maître d’œuvre du lot 1 aura le rôle d’OPC sur ce chantier. Les entreprises devront lui
remettre plan EXE et planning d’exécution pour validation des contraintes de phasage.
Ces contraintes de travaux en interfaces sont à prendre en compte dans l’établissement des
prix sur l’ensemble des prestations.
Ces travaux seront exécutés en une (1) tranche ferme, et en une (1) tranche conditionnelle, et
donc par conséquent en 1 phase ou 2 phases d'exécution suivant le planning selon
l’affermissement ou non de la tranche conditionnelle Si un décalage dans le temps des travaux de
tranche conditionnelle est prévu, celui ne fera pas l’objet d’une valorisation spécifique, les travaux
étant réglés à l’avancement. Il n’est donc pas nécessaire de chiffrer une phase principale et une
éventuelle seconde phase.
Si, lors du déroulement des travaux, des entreprises seront présentes à proximité immédiate de la
zone de chantier ou à l’intérieur de la zone de chantier, l’entrepreneur du présent marché devra
prendre en compte les différentes contraintes de réalisation de ces différents ouvrages. Il devra
coordonner ces interventions avec les autres entreprises suivant les directives du groupement de
maitrise d’œuvre :
Allotissements :
Dans la mesure où les travaux seraient réalisés en d’autres phases (pour les besoins du chantier ou
quelles qu'en soient les raisons), l'entrepreneur ne pourra prétendre à aucune réclamation, ni se
prévaloir d'aucune plus-value ou indemnité supplémentaire à ce sujet, quel que soit le choix du Maître
d'Ouvrage.
Il est précisé, qu'entre deux phases, l'Entrepreneur est tenu de prévoir tous travaux de raccord à
l'existant (par rampes d'accès, etc.). De même, à la reprise des travaux, l'Entrepreneur doit déposer
ou terrasser le système mis en place lors de la phase précédente. Il sera également tenu de
reprendre, quel qu’en soit l’état, le réglage et le compactage du fond de forme de la voie.
A chaque fin de journée, l’Entrepreneur devra obligatoirement fermer tous les accès au chantier au
moyen de barrières. Un panneau stipulant l’interdiction d’accès au chantier sera également mis en
place à chaque entrée. Le dispositif sera retiré à chaque reprise du travail.
Par ailleurs, des travaux optionnels sont également prévus au marché. Le Maître d'Ouvrage s'arroge
en fonction des besoins du chantier, de les donner, entièrement, partiellement ou pas du tout. Quels
que soient les choix et décisions du Maître d'Ouvrage, à ce sujet, l'entrepreneur ne pourra prétendre à
aucune plus-value ou indemnité supplémentaire quelconque.
Les besoins et les emplacements précis de ces travaux optionnels seront donnés sur ordre de service,
à la demande du Maître d'Ouvrage. Ils seront relevés immédiatement en attachements et rémunérés
aux quantités réellement exécutées. La réalisation de ces travaux ne prolongera pas les délais
d'exécution. Dans le cas où l’Entrepreneur réaliserait ces travaux optionnels (ou partie de) de sa
propre initiative, sans avoir préalablement obtenu un accord écrit du Maître d’Ouvrage, il ne pourra
prétendre à leur rémunération.
L’Entrepreneur est ici informé qu’il devra tenir compte que d’autres entreprises pourront être amenées
à travailler sur le site, en même temps que celles du présent marché, dans le cadre d’autres marchés,
sous d’autres maîtrises d’ouvrages.
Dans l'établissement du Détail des Prix Globaux et Forfaitaire (DPGF) ou du bordereau des prix
unitaires (BPU), le Maître d'Œuvre s'est efforcé de renseigner au maximum l'Entreprise sur la nature
et les caractéristiques des travaux et ouvrages à exécuter. Ces descriptions n'ayant pas un caractère
limitatif, l'Entreprise devra exécuter tous les travaux indispensables au complet achèvement des
travaux prévus dans le présent marché, conformément aux règles de l'art et aux Cahiers des
Prescriptions Communes des marchés de travaux publics de l'Etat relatifs au lot intéressé.
Il est précisé que la définition des quantités d'ouvrages à réaliser est faite sous la seule et
entière responsabilité de l'Entrepreneur, les éléments fournis par le Maître d'Œuvre n'ayant
qu'une valeur indicative qu'il appartient à l'entrepreneur de vérifier ou de corriger le cas
échéant.
Le prix unitaire, souscrit par le soumissionnaire, s'entend pour l'exécution selon les règles de l'art et
sans restriction ni réserve d'aucune sorte, de tous les travaux du présent lot à exécuter dans le
chantier.
L'Entrepreneur doit les travaux suivants compris dans l'ensemble de son offre :
Préalablement à tous travaux sur un secteur, tout ou partie du chantier, s’il l’estime nécessaire,
l’Entrepreneur pourra faire réaliser à ses propres frais un état des lieux ou constat d’huissier portant
notamment sur l’état et/ou la consistance des ouvrages en place avant son intervention (murs, etc…).
Dans la mesure où les travaux seront commencés, alors qu’aucune réserve n’aura été formulée et
justifiée, il sera admis que l’Entrepreneur pourra supporter toute la responsabilité si une dégradation
sur un ouvrage est constatée, à posteriori.
A la livraison d’un lot ou d’une phase de ce lot au lot suivant, les Entrepreneurs respectifs devront
effectuer, à leurs frais, un relevé et un état des lieux contradictoires entérinés par un procès-verbal
signé par les deux parties, avec copie au Maître d’Œuvre..
Si l’Entrepreneur réceptionnaire commence les travaux sans que le procès-verbal ait été établi ou
signé, il sera admis que ce dernier a accepté sans réserve tous les travaux du lot ou de la phase de
travaux précédents et il supportera toutes les conséquences qui pourraient en résulter (tassement,
purges, reprise de réglage et de compactage, nettoyage, prise en charge des honoraires de
géomètre, pour pose des bornes arrachées, par paiement direct ou, le cas échéant, par réfaction sur
le montant des travaux de l’Entrepreneur réceptionnaire, etc.).
Lorsque l’entreprise réceptionnaire constatera des carences ou malfaçons et qu’elle les aura
consignées dans le procès-verbal, le Maître d’Œuvre ordonnera à l’entreprise défaillante de reprendre
au plus vite et à ses frais les travaux pour mise en conformité, étant entendu que ces travaux de
reprise(s) ne prolongeront en aucun cas le(s) délai(s) fixé(s) dans l’acte d’engagement.
Tout retard de remise en état, reportant d’autant l’intervention pour les travaux du lot suivant et portant
préjudice quant au délai d’exécution, sera imputable à l’entreprise défaillante et les pénalités de retard
pourront être appliquées.
Dans le cas où des corrections seraient nécessaires pour le raccordement à l'existant, ces dernières
seraient à la charge de l'Entrepreneur du présent lot, après information et accord du Maître d'Œuvre.
1.6 - Implantation
L'Entrepreneur doit l'implantation des voies et des profils ainsi que de tous les ouvrages et réseaux
d'assainissement, en plan et en altitude.
L’Entrepreneur fournira un dossier de son implantation, au Maître d’œuvre, dans lequel apparaîtront :
Les éléments numériques du terrain sur lesquels il s’est appuyé pour implanter
Les modes de calcul d’implantation des points
Les contrôles effectués pour s’assurer d’une bonne implantation
En l’absence de la fourniture d’un tel dossier, le Maître d’œuvre pourra s ‘opposer à la poursuite des
travaux, et, le cas échéant, les pénalités de retard pourront être appliquées. L’exigence de ce dossier,
par le Maître d’œuvre a pour but de vérifier que l’implantation est bien dirigée à partir de données
communes. Toutes les erreurs commises par l’Entrepreneur, à quelque moment que ce soit, seront
sous sa seule responsabilité et n’engageront en rien la Maîtrise d’Œuvre.
L'Entrepreneur restera seul responsable des erreurs qu'il aurait pu commettre et en supportera toutes
les conséquences qu'elles qu'en soient l'importance et l'époque de leur découverte.
Il est tenu de conserver avec soin les bornes de propriété ou autres repères fixes existant à l'ouverture
du chantier. En cas de destruction au cours des travaux de son lot, il devra les faire remplacer à ses
frais par le Géomètre-Expert de l’opération.
L'implantation et le nivellement théoriques seront, si nécessaire modifiés sur place, après concertation
avec le Maître d'Œuvre, pour obtenir un bon raccordement avec les ouvrages existants (routes en
particulier).
L'Entrepreneur ne pourra modifier lui-même quoi que ce soit aux plans qui lui auront été remis. Par
contre, il devra signaler au Maître d'Œuvre toutes les erreurs, omissions, imprécisions, afin qu'il y soit
porté remède dans les plus brefs délais.
1.7 - Bornage
A l’exception du plan de bornage qui a, seul, qualité pour fixer les limites de lots et les limites domaine
privé/domaine public, les autres documents graphiques reflètent ces limites à titre indicatif seulement.
Pour toute implantation, les Entrepreneurs devront donc se conformer uniquement au plan de
bornage, à l’exclusion de tout autre document.
Avant le début des travaux, le bornage sera effectué par le cabinet de géomètres experts. A
l’avancement de ce bornage, un plan sera remis à chaque entreprise et notifié dans le compte-rendu
de réunion. Dès lors, les entreprises auront la charge de conserver les ouvrages en place. Lorsque
des bornes auront disparu et ce, quelle qu’en soit la raison (travaux ou vandalisme), l’Entrepreneur
sera tenu de les faire remettre à ses frais exclusifs, par le cabinet de géomètres (à ce sujet, les
dispositions de l’article 1.3, concernant les P.V. de remise d’ouvrages entre entreprises sont vivement
recommandés). Dans tous les cas, à la fin des travaux de chaque phase, il sera procédé au
recensement du bornage, en présence de toutes les entreprises ; les bornes manquantes seront
remplacées, à la demande du maître d’ouvrage et les frais résultant de ces opérations seront déduits
du montant total des travaux du lot 1.
L'Entrepreneur doit se mettre en rapport avec les Entrepreneurs chargés des travaux des autres lots
afin de coordonner leurs travaux, suivant un calendrier qui sera établi en commun avec le Maître
d’œuvre et sous son autorité ou celle d’un coordinateur OPC, s’il en est un, en charge de la
formalisation des documents OPC et planning.
Il est ici rappelé que des entreprises intervenant dans le cadre d’autres marchés affectés à d’autres
maîtrises d’ouvrages pourront opérer sur le site, en même temps que celles du présent marché.
L’entrepreneur du présent lot du présent marché devra être disponible pour toute concertation avec
ces autres entreprises et adapter, le cas échéant, ses interventions.
_Le Cahier des Clauses Administratives Générales (C.C.A.G.) applicables aux marchés publics de
travaux, approuvé par le décret n°76-87 du 21 janvier 1976 et l'ensemble des textes qui l'ont modifié.
_Code du Travail (Titre IV : Travaux de terrassements à ciel ouvert).
_Le Cahier des Clauses Techniques Générales (C.C.T.G.) des travaux de Terrassements (Fascicule
N°2) pour le remblaiement des tranchées et le réseau d’éclairage public (fascicule 36)
_Le Guide Technique du LCPC et du SETRA (Septembre 1992) relatif à la réalisation des remblais et
des couches de forme
_Les Cahiers des Charges des Documents Techniques (D.T.U.) rendu obligatoire par le Décret N°77-
748 du 22 juin 1977.
_Le Cahier des Clauses Techniques Générales (C.C.T.G.) n°70
_Le C.C.T.G. Fascicule n°2 pour les remblaiements de tranchées
_Les normes AFNOR,
_Norme NF 1610 de décembre 1997, pour l'assainissement
_Les fascicules N°23, 24, 25, 26 et 27 relatifs à la construction des routes
_Les directives du SETRA et le cahier des charges des Ponts et Chaussées.
_Les prescriptions du Cahier des Charges des Services Techniques de la Commune.
_Les stipulations et le Cahier des Charges des Service Techniques de la Commune.
_Les stipulations et le Cahier des Charges de la Société Concessionnaire des réseaux (ville,
communauté de commune, etc.)
Les terrassements seront effectués par des moyens mécaniques dont le choix est laissé à
l'Entrepreneur, ou bien manuellement en cas d’exiguïté des lieux pour les très petits volumes..
Toutefois, les terrassements en déblais seront, dans la mesure du possible, réalisés à la pelle
hydraulique travaillant en "rétro" afin d'éviter au maximum la circulation des engins et camions sur le
sol terrassé qui aurait pour effet de polluer le fond de forme et nécessiter des purges supplémentaires
qui seraient également à la charge de l'Entrepreneur
L'Entrepreneur doit prévoir ses mouvements de terre en fonction des plans remis et d'un examen du
terrain. Il sera responsable de toutes les modifications d'équilibre imputables à ses travaux et devra
prendre des mesures de sécurité nécessaires sans qu'il puisse prétendre à un supplément.
Pour les mises en place de terre végétale, se mettre en relation avec le lot 3 Espaces Verts.
Si des pistes ou rampes d'accès sont à effectuer, hors zones de terrassements, pour des raisons de
circulation des engins ou des commodités de chantier, ces dernières ne pourront être réalisées
qu'après accord du Maître d'Ouvrage.
Toutes ces sujétions doivent être prises en compte dans les prix donnés par l'entreprise. Elles ne
pourront donner lieu à aucune plus-value ou indemnité supplémentaire.
L’entrepreneur devra respecter les dispositions de la loi n° 93.1418 du 31 décembre 1993 et ses
décrets d’application.
Aucune excavation ou tranchée ne pourra rester ouverte sur les voies publiques, en dehors du temps
des travaux. Dans le cas d’un décaissement important sur les voies de circulation, des rampes
d’accès seront confectionnées chaque jour avant de quitter le chantier et une signalisation adéquate
sera mise en place. Ces rampes d’accès seront terrassées, à la reprise des travaux et leur produit
sera évacué à la décharge.
Aucun engin, dépôt ou cabane ne pourra rester en stationnement sur les voies publiques ou leur
accotement.
Toutes précautions seront prises pour assurer la sécurité du personnel lors de l'exécution des fouilles.
Les étaiements et blindages seront déterminés en fonction de la profondeur, de la nature du terrain,
du pendage des couches, ainsi que des variations de leur état physique sous l'action des intempéries.
Aucun matériau ne pourra être stocké à l'aplomb de lignes électriques ou de téléphone aérien.
Chaque Entrepreneur sera tenu lors de ses travaux de fermer et d’interdire les circulations des tiers,
au moyen de clôtures type Héras, avec une signalisation préventive adaptée.
Dans le cas d’accès piéton et PMR, par exemple accès au hall d’immeuble, l’entrepreneur est tenu de
maintenir celui-ci en service au moyen de barrière, tôle, passerelle, et ce manière sécurisée. En
dehors des heures de travail, l’entrepreneur sécurisera les accès provisoires et s’assurera
régulièrement de leur bon état (en particulier en cas d’arrêt du chantier plusieurs jours consécutifs).
Dans tous les cas l’ENTREPRENEUR DEVRA SUIVRE CES RECOMMANDATIONS MEME EN
L’ABSENCE DE COORDONNATEUR DE SECURITE.
Les prestations de cet article sont réputées prises en compte dans les prix unitaires fixés par
l’entrepreneur et ne peuvent donner lieu à aucune plus-value ou indemnité supplémentaire
quelconque.
Les surcharges (engins de manutention, stockage, matériels, etc…) sur le terrain à proximité des
fouilles doivent être disposées à une distance au moins égale à celle de la profondeur de la fouille. A
défaut la stabilité de la paroi doit être vérifiée et les mesures prises pour assurer la sécurité.
L'approbation par le Maître d'Œuvre des installations de chantier, des matériaux, du matériel et des
procédés d'exécution laissera subsister l'entière responsabilité de l'Entrepreneur, tant en ce qui
concerne l'exécution des travaux qu'au regard des accidents ou dommages pouvant survenir au
personnel ou aux tiers, au cours des dits travaux.
L'Entrepreneur devra dans tous les cas et à ses frais assurer l'accès aux propriétés riveraines et
aménager des passages au-dessus des tranchées pour les piétons et les véhicules, sauf dans le cas
d'interdiction de toute circulation de ces derniers.
Aucune excavation ou tranchée ne pourra rester ouverte sur les voies publiques, en dehors du
temps des travaux, de même qu'aucun engin, dépôt ou cabane ne pourra rester en
stationnement sur ces voies ou leur accotement.
Dans le cas de décaissement, des rampes d'accès seront confectionnées afin de ne pas surprendre
les usagers (voir 1.9). De plus, le long de la voie publique, en limite avec la partie décaissée,
l’entrepreneur devra mettre en place, à sa charge complète, des barrières métalliques, rouge et blanc,
jointives et suffisamment lestées pour assurer la stabilité, sur toute la longueur de la voie.
La multiplication des postes de travail est à éviter, notamment sur la voie publique où l’Entrepreneur
ne pourra travailler que d’un seul coté à la fois.
Il est rappelé que les travaux seront effectués en deux (2) secteurs distincts, décidés par le Maître
d'Ouvrage. Tous les travaux seront démarrés sur ordre de service.
Dans les divers documents du présent marché (plans, BPU-DQE ou DPGF, etc…), les postes de
travail sont affectés à une phase. L’Entrepreneur est ici informé que pour des contraintes de chantier
ou toutes autres raisons, le Maître d’Œuvre s’arroge la possibilité de transférer certains de ces postes,
entièrement ou partiellement, d’une phase à une autre et les travaux qui en résultent seront
rémunérés au moment de leur réalisation. Tous les changements seront signifiés sur ordre de service
ou par le biais des procès-verbaux de réunion.
D’autre part, afin d’assurer un bon déroulement du chantier et de pénaliser le moins possible chaque
intervenant, les dispositions suivantes seront à respecter :
L’entreprise du lot Terrassement / Assainissement / Réseaux secs et humides / Voirie doit tous les
fins réglages des ouvrages au niveau fini de chaque couche supérieure. Cette entreprise doit
également, au moment de la pose des bordures, la fourniture et la pose des grilles, y compris
toutes les sujétions qui en résultent, pour le raccordement sur les attentes mises en place.
Les différents prix donnés par l'Entrepreneur, dans le détail des prix, comprennent toutes les sujétions
de travaux différés, scarification, d'accrochage et de redent.
Il est rappelé que l'Entrepreneur devra prendre toutes les mesures de sécurité qu'exige le bon
fonctionnement de son chantier.
La circulation sur les voies pompiers devra être maintenue.
Pour toutes les contraintes prévues à cet article, l'Entrepreneur ne pourra prétendre à aucune
plus-value ou indemnité supplémentaire.
1.16 - Signalisation
La signalisation générale de chantier et de police sera règlementaire, visible de jour comme de nuit,
compréhensible pour l’ensemble des usagers et adaptée au contexte du chantier et de la circulation.
Cette signalisation spécifique de chantier sera à la charge de chaque Entrepreneur de chaque lot.
L'Entrepreneur du lot doit, dans son offre globale, la fourniture et la mise en place de panneaux
d'interdiction d'accès au chantier en nombre suffisant, en concertation avec le Maître
d'Ouvrage et le Coordonnateur SPS, ainsi que le retrait du matériel, à la fin des opérations.
Les panneaux seront de type et de taille normalisés. Chaque fois que des panneaux porteurs de
symboles normalisés existent, on les emploiera de préférence aux panneaux porteurs de texte. Les
panneaux ne devront pas être multipliés excessivement mais être choisis et disposés judicieusement
de manière à avertir les usagers de façon claire et précise tout en tentant de gêner au minimum la
circulation.
Cette signalisation sera complétée, le cas échéant, par des marquages au sol, à la peinture et effacés
à la fin des travaux, ainsi que la mise en place de feux tricolores, qui seront correctement réglés.
Une signalisation de position, ayant pour but de délimiter l’emprise des travaux (tranchées,
décaissements importants par rapport à l’existant, etc…) et d’éviter le passage des usagers, sera
également mise en place. Elle sera constituée de barrières, piquets ou cônes. Ce balisage devra
rester parfaitement visible en toutes circonstances (nuit, brouillard, etc.), le cas échéant, l’entreprise
devra prévoir un éclairage provisoire.
La multiplication des ateliers est à proscrire. L’Entrepreneur devra coordonner ses travaux avec ceux
des entreprises des autres lots.
La circulation piétonne sera maintenue si nécessaire. La largeur de passage libre devra être de 1.40
m minimum. Ce passage sera délimité par des barrières stables et continues. Lorsque la largeur libre
sur trottoir ne sera pas suffisante, il sera possible d’empiéter sur la chaussée. Ce cheminement sera
protégé cotés travaux et circulation par des barrières du même type que ci-dessus, difficilement
modifiables par une personne étrangère à l’entreprise.
Dans le cas d’accès aux bâtiments, au-dessus d’une tranchée, le passage sera aménagé par un pont
d’accès, d’une largeur minimum de 1.40 m pour les piétons et de 2.50 m pour les véhicules (sorties de
garage). Ces ponts seront surmontés d’un garde-corps pour garantir les passants des chutes
possibles dans la fouille. La surélévation due à la mise en place du pont ne devra pas constituer une
marche de plus de 10 cm. Au-delà de cette hauteur, des pentes seront aménagées.
Dans le cas de déviation de la circulation piétonne (neutralisation complète d’un trottoir), le dispositif
implique la mise en place de :
Une telle situation nécessite l’accord du Coordonnateur de Sécurité et/ou du Maître d’Ouvrage et
l’émission d’un arrêté de circulation.
Enfin, et bien qu’il s’agisse pour ce lot de travaux en domaine privatif et non de travaux de
voirie publique, il serait souhaitable que l’entreprise mette en place un « homme trafic » dans
les zones de conflit possible (piéton, VL, école, etc.). Ces zones seront par exemple les travaux
de raccordement sur les espaces publics, dans les zones fortement circulées.
Protection du chantier
Il est rappelé que le chantier sera réalisé dans un domaine privatif de bureaux avec un accès
du public aux différents points d’accueil, par conséquent avec des circulations piétonnes et
des présences possibles en tout lieu et à tout moment pendant les heures ouvrées. Le chantier
devra toujours être protégé tant du point de vue des risques de chutes que du point de vue de
matériels dangereux pour le public.
Lorsque les feux devront être maintenus, pendant la nuit ou le week-end, les batteries seront
impérativement changées chaque soir après le travail (pour l’utilisation de nuit seulement) et chaque
soir plus chaque matin (pour l’utilisation pendant le week-end).
Toutes les prescriptions du présent article sont à la charge de l’Entrepreneur qui est censé les avoir
prises en compte dans l’établissement de son prix.
1.17 - Cantonnement
Un emplacement sera réservé, pour le stationnement des cabanes de chantier et des véhicules du
personnel, ainsi que pour le stockage des matériaux et le garage des engins de chantier.
Si des aménagements (terrassements,, barriérage, protection, signalisation, etc.) sont nécessaires, ils
seront à la charge exclusive du lot 1 et sont censés être intégrés dans son offre.
L’Entrepreneur est tenu d’assurer la surveillance des ouvrages nécessitant un temps de prise, comme
par exemple la réalisation de béton désactivé, afin de garantir la qualité et le résultat attendu.
Lors de l'exécution des fouilles, l'entrepreneur procèdera, aussi souvent que nécessaire et à
ses frais, à un balayage soigné des trottoirs et chaussées afin d'évacuer les terres répandues sur le
sol lors des opérations de chargement sur camions et de transport des déblais. Ce balayage sera
également exécuté à l'origine des voies adjacentes ; il devra être exécuté chaque jour en fin d'après-
midi, avant le départ des équipes. Au cours de l'exécution des travaux, l'entrepreneur devra prendre à
ses frais les dispositions nécessaires pour établir et modifier s'il y a lieu les passerelles provisoires
pour piétons, les ponts de service pour voitures, les barrières...
L'entrepreneur devra prendre, sans aucun supplément ou plus-value s'ajoutant aux prix des
tranchées, toutes les mesures destinées à assurer pendant la durée des travaux la conservation et la
tenue des ouvrages dont la stabilité sera ou pourra être mise en cause du fait de fouilles et
notamment des chaussées, bordures de trottoirs, candélabres et poteaux, bancs, arbres, câbles,
égouts, des canalisations de toute nature, des murs de clôture et des bâtiments riverains des voies
publiques ainsi que toutes les mesures nécessaires à assurer la conservation et la tenue des
ouvrages après le remblaiement des fouilles et jusqu'à l'expiration du délai décennal prévu aux articles
1792 et 2270 du Code Civil, mesures pouvant consister notamment en confortation, en sous-œuvre
ou en abandon dans les fouilles, des bois de blindage et d'étaiement, tant qu'il s'agira, soit d'ouvrages
visibles situés sur le tracé de la conduite tel qu'est indiqué au dossier laissé à la disposition des
entrepreneurs soumissionnaires, soit d'ouvrages enterrés représentés sur les dessins figurant à ce
dossier.
Le Maître de l'Ouvrage pourra cependant participer aux frais des mesures conservatoires de
caractère définitif qui auront été rendues nécessaires, soit par la présence d'ouvrages cachés non
représentés ou inexactement représentés sur les dessins figurant au dossier laissé à la disposition
des entrepreneurs soumissionnaires, soit par une modification du tracé projeté de la canalisation.
Dans ces deux cas, le Maître de l'Ouvrage supportera uniquement les frais inhérents aux mesures
conservatoires supplémentaires rendues nécessaires et à la condition que ces mesures
conservatoires supplémentaires aient donné lieu à des propositions écrites de la part de l'entrepreneur
et aient été acceptées par le Maître de l'Ouvrage ; à défaut de réponse de sa part dans un délai de
huit jours, les propositions de l'entrepreneur seront considérées comme acceptées tacitement. De
toute façon, l'acceptation par le Maître de l'Ouvrage ne pourra en aucun cas, être considérée comme
une décharge de responsabilité pour l'entrepreneur.
Lorsque les mesures confortatives ou de sécurité imposeront un abandon dans le sol des
dispositifs (« bois ») de blindage ou d'étaiement, l'entrepreneur en sera indemnisé, sous réserve
toutefois qu'il en ait demandé relevé en attachement préalablement au remblai et en accord avec le
Maître d'Oeuvre. Il ne sera pas tenu compte des dispositifs que l'entrepreneur pourra avoir laissés en
terre pour sa convenance personnelle ou par négligence de ses ouvriers.
Les lieux de stockage provisoire, sur le chantier, ainsi que la fréquence des évacuations seront
décidés à l’avancement des travaux et pour chaque type d’intervention, par le Maître d’Ouvrage, en
concertation avec le Coordonnateur SPS et le Maître d’Œuvre.
L'Entrepreneur est réputé avoir une connaissance parfaite des lieux ainsi que de tous les documents
écrits et graphiques concernant le projet et notamment ceux concernant les autres corps d'état et ne
pourra en aucun cas se prévaloir de leur ignorance.
L'Entrepreneur est également réputé avoir, préalablement à la remise de son offre, contrôlé toutes les
quantités des détails estimatifs (documents non contractuels remis à titre d'informations) et s'être
assuré que toutes les modalités techniques sont réunies pour que le présent projet soit réalisé ou, le
cas échéant prévoir dans ses prix les travaux supplémentaires qu'il juge nécessaires.
D’autre part, l’entrepreneur est tenu, préalablement à tous travaux, de vérifier que le projet s’insère
(en particulier l’altimétrie) parfaitement dans l’environnement réel. Si toutefois une erreur subsistait,
l’entrepreneur proposera au maître d’œuvre une solution modificative respectant la physionomie du
général du projet.
Enfin, l’Entrepreneur fera son affaire personnelle de toutes les contraintes de chantier et
notamment la protection provisoire des réseaux projetés et existants.
Il devra se renseigner auprès du Maître d'Œuvre pour tout ce qui lui paraît douteux ou incomplet
Toutes les sujétions développées dans le présent article sont à la charge de l’Entrepreneur qui est
réputé les avoir prises en compte dans l’établissement de ses prix unitaires, et ne pourra en aucun
cas se prévaloir de plus-values ou indemnités quelconques.
Les provenances des matériaux, produits et éléments devront être soumises à l'agrément du Maître
d'Œuvre en temps utile pour respecter le délai d'exécution contractuel et au maximum dans un délai
de cinq (5) jours ouvrables à compter de la notification de l'ordre de service de commencer les
travaux.
Tous les matériaux utilisés et matériels installés pour l'exécution des travaux devront être neufs (ou
recyclés si stipulé au DPGF), de première qualité et conformes au DPGF et leur origine devra pouvoir
être justifiée et avoir reçu l'agrément du Maître d'Œuvre et des administrations concernées
Dans tous les cas et pour chaque type de matériaux, l'entrepreneur sera tenu, préalablement à toute
pose ou mise en œuvre, de soumettre ses choix à l'approbation du Maître d'Œuvre, par le biais des
fiches d'agrément dont un exemplaire est joint en annexe du présent C.C.T.P..
Les fiches d'agrément seront datées et numérotées. Dans tous les cas, le fournisseur sera clairement
identifié (nom, raison sociale, adresse). A défaut d'échantillon, proposé à la demande d'agrément, une
fiche technique sera jointe à la fiche d'agrément où toutes les caractéristiques spécifiques demandées
dans les divers documents seront clairement spécifiées.
Quelles que soient les remarques et/ou validation du Maître d'Œuvre, ses choix ne déchargeront pas
l'entrepreneur de ses responsabilités.
En l'absence d'un agrément au moyen d'une fiche technique validée par le Maître d'Œuvre,
l'Entrepreneur s'expose à un arrêt immédiat des travaux, sans interruption de délai. Il pourra
lui être demandé de déposer et de changer les matériaux non agréés, sans plus de
justifications de la part du Maître d'Œuvre. Le Maître d'Œuvre exigera leur enlèvement, aux
frais exclusifs de l'Entrepreneur fautif et ce, quelle que soit la période de la découverte. Les
travaux de dépose et repose ne prolongeront pas les délais initiaux et les pénalités de retard
pourront être appliquées.
mécaniques)
11) Les bordures (fabricant, caractéristiques mécaniques et d'aspect, documentation)
12) Les produits bitumineux (fabricant, caractéristiques mécaniques, courbes granulométriques, fiche
produit)
13) La peinture pour la signalisation horizontale (fabricant, caractéristiques mécaniques, fiche produit)
- Matériaux pour remblai ou enrochement, autres que ceux extraits dans l'emprise de la zone : fournis
par l'Entrepreneur et de qualité agréée par le Maître d'Œuvre, à l'exclusion de matériaux de type A,
B2, B4, B5, B6, C1 et F.
- Les granulats pour chaussées, parkings et trottoirs proviendront de carrières agréées par le Maître
d'Œuvre.
- Les bordures, ainsi que les bitumes, émulsions et fillers proviendront d'usines ou de centrales
agréées par le Maître d'Œuvre.
- Les bétons proviendront de centrales agréées par le Maître d'Œuvre.
Les matériaux de substitution des purges seront des matériaux graveleux du site; le cas échéant,
l'Entrepreneur devra fournir, s'ils ne conviennent pas, du concassé de carrière 0/80 ou 0/120 (se
reporter à l’article du DPGF).
Dans la mesure où les matériaux d’apport mis en place ne seraient pas conformes aux
caractéristiques ou prescriptions requises dans les différentes pièces du présent marché, le
Maître d’Œuvre exigera leur enlèvement, aux frais exclusifs de l’Entrepreneur fautif et ce,
quelle que soit la période de la découverte. Les travaux de dépose et repose ne prolongeront
pas les délais initiaux et les pénalités de retard pourront être appliquées.
Les matériaux provenant des déblais et remis en remblais devront être réutilisables. Ils feront l'objet,
avant leur mise en place, d'essais d'identification et seront soumis au Maître d'Œuvre pour
approbation. Une sélection de ces matériaux sera effectuée. Les matériaux de meilleure qualité seront
mis en œuvre sous les voies. Les autres matériaux seront évacués.
Matériaux réutilisables mais de qualité inférieure seront mis en œuvre sous les espaces verts.
SANS OBJET
Au droit du raccordement avec le réseau routier, les chaussées devront être préalablement
découpées avec précaution, soit par sciage, soit par outils pneumatiques ou hydrauliques, au droit
des parties conservées.
Les produits bitumineux des démolitions de chaussées existantes ne pourront être réutilisés. Ils
devront être évacués en dépôt définitif. Les autres matériaux, s'ils sont jugés acceptables par le
Maître d'Œuvre, pourront être mis en œuvre sous les parties non circulables (trottoirs, sentiers pour
piétons).
Il est ici signalé à l'Entrepreneur que le volume de ces produits a été incorporé dans celui des
déblais lors du calcul des cubatures ; les volumes de décaissement, déblais ou terrassements
étant applicables à tous les matériaux extraits, quelle que soit leur nature.
Tous les ouvrages en béton seront calculés pour résister à la poussée des terres, aux surcharges
dues à la circulation des engins de chantier et charges roulantes d’exploitation, aux poussées dues
aux réseaux d'eau en pression ou en gravitaire, ainsi qu'aux poussées hydrostatiques.
L’étude B.A. devra être conduite de manière à respecter au maximum la conception des
ouvrages, de par les détails donnés dans les plans-guides, pièces graphiques et DPGF. Le cas
échéant, des adaptations pourront être proposées par l’Entrepreneur qui ne pourra effectuer
aucune modification sans l’accord préalable du Maître d’Œuvre.
Une note d’hypothèse sera étudiée en concertation entre l’Entrepreneur et le Maître d’Œuvre au
démarrage du chantier.
Les frais d'étude par un bureau spécialisé seront compris dans l'offre et ne pourront, en aucun
cas, donner lieu à une indemnité.
L'étude devra indiquer par ouvrage, le type et le volume de béton, le type et le poids des aciers.
Le béton devra être conforme à la norme NF EN 206-1 du mois d'avril 2004.
2.4.1 – Ciments
Ils devront être conformes aux normes EN 197-1, NF P 15-314, NF P 15-317 et NF P 15-319, ainsi
qu'aux stipulations du fascicule n° 3 du CCTG.
Les ciments, utilisés pour la confection des mortiers et des bétons, seront choisis parmi les classes
suivantes :
- Bétons courants et mortiers ciments CPJ - CEM II/B de la classe 32.5 ou 32.5 R
- Bétons armés en milieu non agressif Ciments CPA - CEM I 42.5 ou 42.5 R
Ciments CPJ - CEM II/A 42.5 ou 42.5 R
2.4.2 – Granulats
- Les spécifications des granulats, pour mortiers et bétons, sont fixées par référence à la
norme NFP 18.301 (granulats naturels pour bétons hydrauliques). Quant à la granulométrie,
la norme NFP 18.304 s'applique. Pour le béton armé, sauf celui de fondation, la dimension
maximale admissible des granulats sera de 20 mm (exigences spécifiques d'enrobage des
armatures - Voir chapitre "Dispositions constructives").
- Les matériaux gélifs, tendres ou friables, la présence de matières terreuses, marneuse ou
organiques (biodégradable), les roches altérables à l'air et/ou à l'eau, sont rejetés. Ils ne
doivent pas contenir d'impuretés, dont la teneur pourrait nuire aux propriétés du béton et/ou
altérer les armatures métalliques.
- Dépistage des granulats réactifs
2.4.4 – Adjuvants
Seuls peuvent être utilisés les adjuvants admis à la marque NF adjuvants ou bénéficiant d'un
agrément ou d'une autorisation officielle. Normes applicables : EN 934-2.
L'entrepreneur devra soumettre à l'agrément du Maître d’Œuvre, les produits de cure qu'il envisage de
mettre en œuvre pour les diverses parties d'ouvrages (c.f. article 3 de l'annexe technique T36.2, du
fascicule 65 du CCTG).
2.4.6 – Aciers
La fourniture des armatures en acier, pour béton armé, satisfait aux stipulations du Fascicule 4, titre
1er du CCTG. Il est rappelé que les armatures à haute adhérence et les treillis soudés doivent être
homologués ou bénéficier d'une autorisation de fourniture ou d'emploi.
Les stipulations de l'article 22 du fascicule 65 du CCTG sont applicables et les dispositions des
armatures en attente seront conformes à l'annexe technique T.33.2.
La section des armatures de béton armé seront justifiées en considérant la "fissuration très
préjudiciable".
Toutes les armatures, autres que celles énoncées au 2.6.6.1 et 2.6.6.3 du présent CCTP, seront des
armatures à haute adhérence de la nuance Fe. E.500.
Domaine d'emploi
Toutes les barres seront de diamètre strictement supérieur ou égal à huit millimètres (8 mm).
Approvisionnement
Ces armatures seront approvisionnées en rouleaux standards, de façon à réduire les recouvrements.
Des panneaux pourront toutefois être utilisés pour raison de commodité.
Domaine d'emploi
- ferraillage d'éléments préfabriqués
- ferraillage de peau
- Dallage béton
2.4.7 - Bétons
Le béton devra être conforme à la norme NF EN 206-1 d'avril 2004. Les formulations proposées par
l'Entrepreneur devront répondre à l'usage (stockage d’eaux de ruissellement de voirie et plate-forme)
et devront avoir l'agrément du Maître d’Œuvre avant application.
Les bétons utilisés pour la fabrication des ouvrages en béton armés seront des bétons à caractères
3
normalisés C.25/30 dosés à 300 kg de ciment par m de béton (résistance caractéristique à la
compression à 28 jours de 25 MPa), ou supérieur selon la classe de résistance requise au 2.6.7.
Les exigences de niveau minimum, pour les centrales de fabrication des bétons, seront :
Le délai maximum, entre le début de remplissage du transporteur et la mise en œuvre dans les
coffrages, pourra être modulé en fonction des conditions climatiques du moment. Il devra être soumis
au Maître d’Œuvre avant tout bétonnage.
Dans le cas de l'emploi d'une usine de B.P.E. ou d'une centrale de fabrication distante du chantier,
une liaison téléphonique avec le chantier sera installée. L'entrepreneur devra veiller à la bonne
rotation des camions. Les bons de livraison devront obligatoirement indiquer l'heure de fin de
chargement des camions malaxeurs. La copie des bons de béton sera obligatoirement fournie dans le
dossier de récolement en fin de chantier.
Dispositions générales
Les actions de contrôle seront entièrement à la charge de l'Entrepreneur et sont les suivantes:
Les moules, destinés aux éprouvettes, seront conformes aux normes NFP 18-400. La confection et la
conservation des éprouvettes seront conformes aux normes NFP 18.404 et NFP 18.405.
Epreuve d'étude
Le Maître d’Œuvre pourra autoriser l'Entrepreneur à utiliser, à ses risques et périls, comme épreuve
d'étude, les résultats d'essais relatifs à des fabrications antérieures, selon la consistance de ces
résultats, sous réserve que les matériaux utilisés soient de nature, désignation et provenance
rigoureusement identique. Ces dispositions s'appliquent aux centrales de chantier et aux centrales de
béton prêt à l'emploi ne figurant pas sur la liste d'aptitude approuvée par le Ministère.
Pour les bétons ne disposant pas de références, l'épreuve d'étude impliquera, au moins, sept (7)
gâchées. Sur les trois (3) gâchées répondant à la formule nominale, l'Entrepreneur réalisera les
essais complémentaires suivants :
un essai de compression à sept (7) jours sur trois (3) prélèvements
un essai de traction à vingt-huit (28) jours sur trois (3) prélèvements
Epreuve de convenance
L'épreuve de convenance sera effectuée sur le chantier, avec les matériaux approvisionnés dans les
conditions et avec les moyens du chantier.
Les essais exécutés sur les trois gâchées, répondant à la formule nominale, seront les mêmes que
ceux prévus pour l'épreuve d'étude.
Epreuve de contrôle
A partir d'un prélèvement, il sera confectionné au moins trois éprouvettes pour la mesure de la
consistance au cône d'Abrams et, la détermination de la résistance à la compression à vingt-huit (28)
jours.
Les critères d'acceptation seront ceux du CCTG et la norme NF P 18-305. L'indice SLUMP sera
compris entre 10 et 15.
Pour les bétons venant d'une centrale de béton prêt à l'emploi, les essais de consistance seront
effectués sur tous les camions. En dehors des fourchettes de références indiquées au CCTP, les
camions seront refusés.
Le P.A.Q. fourni par l'entrepreneur devra spécifier le nombre d'éprouvettes confectionnées.
Epreuve d'information
En couche de fondation, les granulats employés pour la réalisation des diverses couches de
chaussées, stationnement et entrées charretières seront entièrement concassés, non gélifs et
proviendront des carrières de l’Allier, agréées par le Maître d’œuvre.
Ils devront répondre aux spécifications définies par la norme XPP 18 540, article 7, et au fascicule 23
du CCTG. Ces matériaux seront livrés en une seule fraction.
Les granulats de la GNT 0/60 seront de la catégorie D.II.b avec un indice de concassage Ic> ou =30.
Pour cette seule couche de fondation uniquement, il sera demandé à l'Entrepreneur d'utiliser et
de mettre en œuvre, en priorité et dans toute la mesure du possible, des matériaux
d'empierrement ou de démolition recyclés. Ces matériaux ne seront pas gélifs et ne
contiendront pas de matériaux impropres leur interdisant d'être utilisés en couche de
fondation. Ils auront pour le reste, les mêmes caractéristiques mécaniques que celles
formulées ci – avant ; un avis de géotechnicien ou de laboratoire indépendant, devant être joint
à la demande d'agrément. Si cette mesure économique ne peut être respectée, en accord avec
le Maître d'Œuvre, il sera alors mis en œuvre du concassé extrait de roche massive 0/60.
En aucun cas, les produits extraits du décaissement de la chaussée existante, ne pourront être remis
en œuvre, pour le présent chantier, sous les voies et le stationnement. Leur utilisation sous les
trottoirs reste soumise à l'approbation du Maître d'Ouvrage.
La composition de la grave non traitée 0/31,5, utilisés dans les différentes couches de fondation et de
réglage devra satisfaire à la norme NF P 98-129 de Novembre 1994.
La grave non traitée utilisée sera extraite de roche massive et de type ‘ A ”
Les granulats utilisés dans la formulation de la GNT devront être conformes à la normalisation
française P 18-540 d’octobre 1997. Ils devront avoir les caractéristiques permettant de respecter la
catégorie suivante :
Les granulats seront de la catégorie C.III.b.
La composition des graves non traitées devra répondre aux spécifications de la norme NFP 98-129 et
du fascicule 23 du CCTG. Ces graves seront de catégorie ”A”.
La composition des matériaux proposés par l'entreprise sera soumise à l'agrément du Maître d'œuvre.
Le bitume utilisé pour la fabrication des produits hydrocarbonés devra satisfaire à la norme T65-001.
Selon les cas, il aura les classes suivantes :
Bétons Bitumineux 0/10 noirs : bitume pur de la classe 50/70
Grave bitume de classe 3 : bitume pur de classe 35/50
L'émulsion de bitume, utilisée pour la réalisation des enduits, enduit d'accrochage, sera une émulsion
cationique sur-stabilisée dosée à 65% de bitume pur 80/100, de Ph supérieur à 4.5%, telle qu'elle est
définie au fascicule 24 du CCTG.
En tout état de cause, la formulation proposée devra être soumise à l'agrément du Maître d’œuvre au
vu des résultats d'une étude effectuée aux frais de l'entreprise par un laboratoire agréé par le maître
d'Œuvre (cas d'une formulation nouvelle ou différente à celle du DPGF). Dans l'hypothèse où cette
formulation aurait déjà été appliquée, les références antérieures devront être présentées au Maître
d'Œuvre.
Les formulations adoptées pour la fabrication de la grave bitume seront conformes à la norme NFP
98-138.
La grave bitume utilisée sera une Grave bitume 0/14 mm, de classe 3.
Les granulats utilisés dans la formulation de la grave bitume 0/14 devront être conformes à la norme
française P18-540 d’Octobre 1997. Ils devront avoir les caractéristiques permettant de respecter les
catégories suivantes
Résistance mécanique : catégorie D
Caractéristiques de fabrication des gravillons : catégorie III
Caractéristiques de fabrication des sables : catégorie a
Indice de concassage Ic = 100
Performance à l’orniéreur : inférieur à 10% à 30 000 cycles
En tout état de cause, la formulation proposée devra être soumise à l'agrément du Maître d’œuvre au
vu des résultats d'une étude effectuée aux frais de l'entreprise par un laboratoire agréé par le maître
d'Œuvre (cas d'une formulation nouvelle). Dans l'hypothèse où la formulation retenue aurait déjà été
appliquée, les références antérieures devront être présentées au Maître d'Œuvre.
Les formulations adoptées pour la fabrication du BBSG 0/10 seront conformes à la norme NFP 98-
130.
Remarque : Les granulats employés pour les enrobés grenaillés seront soumis à l'agrément du Maître
d'œuvre quant à la nature, la granulométrie, la couleur et le pourcentage de chacun des composants.
Un traitement antisalissure de type « Pieri Emulsol » aspect sec ou équivalent sera mis en œuvre sur
les éléments en béton désactivé.
L’entrepreneur devra fournir l’ensemble des caractéristiques concernant le produit proposé (fiche
technique, d’hygiène et de sécurité ainsi que la garantie du produit) et joindre une liste référence des
prestations similaires sur plusieurs années.
Le délai de garantie devra être au minimum de 5 ans.
Le produit ne devra en aucun cas modifier l’aspect et la teinte des matériaux.
Il devra être insensible aux UV et ne devra pas faire apparaître en surface la présence d’une pellicule.
Il devra pénétrer totalement dans les matériaux.
L’entrepreneur devra fournir et mettre en œuvre de sable 0/4 stabilisé avec du ciment, teneur 4%
2.14.1 – Généralités
Les bordures de chaussée seront constituées par des éléments préfabriqués en béton de ciment,
conformes aux spécifications du fascicule 31 du C.C.T.G.
Les bordures devront être monolithiques et homogènes d’aspect (les bordures à parements rapportés
seront systématiquement refusées).
Les bordures dont le type et la marque ne sont pas spécifiés dans le DPGF ou le BPU-DQE, seront en
béton avec les normes de fabrication des modèles normalisés, de la classe U+B (contrainte de
référence à la rupture 10 Mpa), qualité NF.
L’entrepreneur sera tenu de mettre des dalles alvéolaires végétalisables PEHD ou béton type
Evergreen, Ritter ou équivalent. Il devra le réglage et compactage du fond de forme, ainsi que le lit de
pose en sable de 5cm d’épaisseur cylindré.
Les dalles devront être posées suivant la prescription du fabricant.
Elles devront être découpées soigneusement à la meuleuse. Les alvéoles devront être remplies de
terre végétale tamisée.
De plus, l’engazonnement sera de genre « Prairie » à raison de 30 à 40gr/m², puis arrosé.
Si ce matériel est requis, le DPGF ou BPU-QUE décrivent plus précisément les matériaux et matériels
employés s’il en est demandé dans le cadre de ce projet.
2.16 - Géotextile
Pour les produits de marquage des voies, de séparation entre les places de stationnement,
l’entrepreneur devra fournir au maître d’œuvre les certificats d’homologation.
Pour donner toute sa signification à l’homologation, il sera nécessaire de s’assurer que le produit livré
soit identique au produit homologué. L’identité des produits devra être contrôlée sur des prélèvements
effectués contradictoirement au moment des livraisons ou des applications lorsque celles-ci seront
effectuées par des fabricants. Ces prélèvements seront réalisés en suivant la méthode
d’échantillonnage du laboratoire central. La provenance des produits sera conforme au fascicule N°72
26 bis. La couleur sera appliquée pour la signalisation routière conformément au code de la route.
Les panneaux de police du présent marché devront respecter scrupuleusement les normes en vigueur
à la date de passation du dit marché et en particulier à :
Le mobilier urbain sera parfaitement conforme aux prescriptions du bordereau des prix unitaires et est
soumis à l’agrément du maitre d’œuvre avant toute commande par l’entreprise.
Ils ne présenteront ni aspérités ni craquelures ou cloques. Ils seront circulaires et auront tous un
diamètre DN 1000 mm y compris les cheminées des regards coulés sur place. Leur profondeur de
référence sera de 1.50 m.
Les éléments de fond seront préfabriqués. A défaut, l'Entrepreneur proposera tout autre moyen aussi
performant permettant d'assurer l'étanchéité et de diriger les eaux convenablement. Le système devra
recevoir l'agrément préalable du Maître d'Œuvre.
Les joints entre les différents éléments se feront par un joint glissant néoprène. L'étanchéité avec les
canalisations d'arrivée et de départ sera réalisée par mise en place de joints triple-lèvres en néoprène
Le tampon de fermeture sera articulé et en fonte ductile classe D400, type PAMREX de PAM sous
voirie, ventilé pour les E.P. Il devra préalablement être proposé et agréé par les Services Techniques
de la Société Concessionnaire.
Les raccordements de tous les tuyaux (réseau ou branchements) dans les regards à créer, ainsi que
toutes les sujétions qui en résultent, sont compris dans le prix fixé par l'Entrepreneur, dans l'article se
rapportant à la confection des ouvrages.
DANS TOUS LES CAS, LES REGARDS ET CANALISATIONS DEVRONT ETRE ETANCHES.
2.20 REGARD-GRILLE
Pour tous les regards grille, la mise en œuvre est due par l'entreprise du lot N°1 (regard plus grilles et
branchement sur attente).
Les grilles 400x400 pour trottoir seront mise eu fil d’eau des trottoirs et seront de classe de résistance
C250
La composition de la grave non traitée 0-31.5, utilisées dans les différentes couches devra satisfaire à
la norme NF P 98-129 de Novembre 1994.
Les granulats utilisés dans la formation de la GNT devront être conformes à la normalisation française
P 18-540 d'octobre 1997. Ces matériaux devront avoir les caractéristiques permettant de respecter la
catégorie suivante :
Ces matériaux sont dus par l'Entrepreneur, dans l'établissement de ses prix.
S'ils ne peuvent convenir ils seront évacués hors du chantier et remplacés par des matériaux
ordinaires de remblais présentant les caractéristiques requises pour que dans tous les cas, la densité
sèche en place (d) soit au moins égale à 95% de l'Optimum Proctor Normal, après accord du Maître
d'Œuvre.
Ces matériaux devront être agréés par le Maître d'Œuvre avant leur mise en œuvre.
GR0-
GR1-
GR1 D max = 80 mm en remplissage des tranchées sous voirie jusqu’à -70cm du NF
GR2 D max = 63 mm
GR3 D max = 31.5 mm
GR4 D max = 20 mm (GR4 B uniquement)
Rappel :
L'approbation par le Maître d'Œuvre des installations de chantier, des matériaux, du matériel, des
procédés d'exécution, laissera subsister l'entière responsabilité de l'Entrepreneur, tant en ce qui
concerne l'exécution des travaux qu'au regard des accidents ou dommages pouvant survenir au cours
des dits travaux.
L'entrepreneur prendra toutes les mesures de sécurité qu'exige le bon fonctionnement de son
chantier.
La signalisation des chantiers à mettre en place devra être conforme aux dispositions prévues dans
tous les textes en vigueur, notamment :
- dans l'instruction interministérielle sur la signalisation routière du 15 juillet 1974, Livre1 - 8e partie,
ainsi que les textes qui l'ont modifiée.
- dans l'instruction interministérielle d'avril 1969 sur la signalisation temporaire des routes.
L'Entrepreneur aura à soumettre à l'approbation du Maître d'Œuvre avant le début des travaux,
l'atelier de signalisation nécessaire pour l'ensemble des travaux prévus au marché (matériel, signaux,
véhicules, personnel). Cet atelier doit notamment être constitué de telle sorte que l'on puisse pallier
immédiatement à toute défaillance par rapport au schéma de signalisation imposé.
La signalisation spécifique au lot concerné sera maintenue pendant toute la durée du chantier (jours
du calendrier, ouvrables, fériés ou chômés). Elle est à la charge exclusive de l'Entrepreneur.
L'Entrepreneur devra, dès notification de l'approbation de son marché prendre contact avec le Maître
d'Œuvre afin de connaître les diverses sujétions relatives à ce chantier.
L'Entrepreneur prendra toutes dispositions pour débarrasser son chantier des eaux de toute nature,
pour maintenir les écoulements et prendre toutes les mesures utiles pour que ceux-ci ne soient pas
préjudiciables pour les fonds et ouvrages appartenant à des tiers.
L'Entrepreneur prendra toutes dispositions utiles pour qu'aucun dommage ne soit causé aux
canalisations et conduites de toutes sortes rencontrées pendant l'exécution des travaux.
Il est précisé qu'il prendra notamment toutes les mesures nécessaires pour le soutien de ces
canalisations et conduites, étant entendu qu'en aucun cas les dispositifs adoptés pour réaliser ce
soutien ne prendront appui sur les étrésillons des étaiements ou blindages des fouilles.
L'entrepreneur ne pourra présenter aucune réclamation du fait que le choix du tracé ou l'emplacement
imposé sur les ouvrages à exécuter obligeraient à prendre ces mesures de soutien de canalisations
ou de conduites pour quelque longueur que ce soit.
Il est précisé également qu'une distance minimale de 0,40 m en projection horizontale ou verticale
devra être observée entre les câbles téléphoniques et les canalisations projetées.
Cette distance sera portée à 0,50 m pour les lignes de transport de courant électrique basse tension.
Lorsque le passage du réseau d'eau potable aura lieu au-dessous d'un câble téléphonique, un grillage
avertisseur de couleur verte sera placé à 0,30 m au-dessus de ce câble, de façon à le protéger lors
des fouilles qui pourraient être faites ultérieurement pour les travaux d'entretien de la canalisation.
Les canalisations électriques moyenne ou basse tension, les conduites de gaz exploitées ou non,
devront, si elles se trouvent au-dessus des canalisations, être protégées aux points de croisement par
dispositif en dur (tuyau, dallette en béton ou tout autre dispositif équivalent) et un grillage avertisseur
de couleur normalisée.
L'usage du feu ou d'une très forte chaleur ne sera pas admis à proximité des câbles téléphoniques,
électriques ou des conduites de gaz.
Si des troubles ou des avaries résultant des travaux étaient constatés sur les câbles ou canalisations
souterrains rencontrés au cours des travaux, l'Entrepreneur serait tenu d'en rembourser les
dommages à l'Administration ou au service intéressé.
Dix (10) jours au moins avant tout commencement d'exécution des travaux, l'Entrepreneur avisera les
autorités et services intéressés (France-Télécom, E.D.F./G.D.F. etc.) de l'ouverture de son chantier et
de la nature (profondeur, largeur) des ouvrages qu'il doit réaliser ( D.I.C.T.)
Ces services préciseront les conditions spéciales à respecter en plus des conditions décrites ci-
dessus pour la protection de leurs canalisations. Toutefois, l'Entrepreneur reste responsable des
dégâts qu'il pourrait occasionner sur ces canalisations. Il fera connaître au Directeur des Travaux,
dans les quinze (15) jours suivant l'ordre de service, les difficultés éventuelles que pourraient
occasionner la présence des dites canalisations.
Si toutefois des canalisations ou câbles appartenant ou gérés par les services cités ci-avant devaient
être déplacés pour l'exécution des travaux, l'Entrepreneur en informera le Maître d'Œuvre qui prendra
les contacts nécessaires avec les Administrations intéressées pour ce déplacement (cf. article 1.3 du
présent C.C.T.P.).
Dans tous les cas, l'Entrepreneur devra exécuter à ses frais tous sondages utiles pour déterminer
avant ouverture du chantier, les emplacements corrects des canalisations ou des câbles.
Enfin, conformément à la circulaire n°72-38 du 28 juin 1972 relative à des travaux ou opérations
effectués à proximité de lignes électriques, aériennes ou souterraines, l'Entrepreneur aura à sa charge
d'informer le représentant local d'E.D.F. avant tout commencement d'ouverture de tranchées dans la
zone concernée.
En cas d'ouverture de la tranchée à l'aide d'engins mécaniques, l'Entrepreneur devra prévoir, le cas
échéant, l'utilisation d'une pelle dont la flèche de godet peut pivoter de 180° autour de son axe
vertical. Par suite de l'étroitesse des voies empruntées lors des opérations de chargement des
déblais, les camions devront stationner devant la pelle, elle-même située devant le front d'attaque de
la tranchée et travaillant en excavation, afin de ne pas entraver la circulation.
L'Entrepreneur prendra toutes précautions pour limiter, dans la mesure du possible, les chutes de
matériaux sur les voies publiques empruntées par son matériel. Il effectuera en permanence les
nettoyages nécessaires, les dépenses correspondantes étant entièrement à sa charge.
Les camions utilisés pour les transports devront, en toutes circonstances, satisfaire aux prescriptions
du Code de la route, en particulier celles des articles R 55, 56, 57 et 58 concernant le poids des
véhicules chargés. Les conducteurs devront déférer à toutes demandes de vérification de la charge,
en particulier à l'aide de loadmètre, formulées par les agents de la sécurité routière ou par le Maître
d'Œuvre.
Les sujétions résultant des dispositions ci-dessus ne pourront donner lieu à aucune plus-value. Elles
sont comprises dans les conditions d'établissement des prix de l'Entrepreneur.
L'implantation des ouvrages est exécutée conformément aux dispositions du CCAP et de l'article 1.4
du présent CCTP.
Les piquetages complémentaires des ouvrages incombent à l'Entrepreneur qui doit dresser un procès-
verbal relatant ces opérations.
Dans un délai de dix (10) jours après la notification du marché, l'Entrepreneur doit vérifier les points et
les cotes fournis par le Maître d'Œuvre, en donner acte ou faire part de ses observations à l'ingénieur,
faute de quoi les dits points et cotes seront considérés comme acceptables pour lui.
L'Entrepreneur doit constamment tenir sur le chantier à la disposition du Maître d'Œuvre, les
instruments et accessoires nécessaires pour la vérification de l'implantation des ouvrages.
L'Entrepreneur est responsable de toute fausse manœuvre et de toutes augmentations de dépenses
qui résulteraient du dérangement ou de la disparition des repères.
L'Entrepreneur devra, dès notification de l'approbation de son marché prendre contact avec le Maître
d'Œuvre afin de connaître les diverses sujétions relatives à ce chantier.
Le Maître d'Œuvre renverra ce programme à l'Entrepreneur, soit revêtu de son visa, soit, s'il y a lieu,
accompagné de ses observations dans un délai maximal de dix (10) jours ouvrables.
Les rectifications qui seraient demandées à l'Entrepreneur devront être faites dans le délai qui lui sera
imparti.
Le programme d'exécution des travaux indiquera le nom du représentant de l'entreprise (ou des
entreprises solidaires) chargé de la conduite du chantier et habilité à recevoir les directives du Maître
d'Œuvre.
En ce qui concerne la signalisation des chantiers, le programme indiquera notamment :
La signalisation des chantiers à mettre en place devra être conforme aux dispositions prévues dans
tous les textes en vigueur, notamment :
- dans l'instruction interministérielle sur la signalisation routière du 15 juillet 1974, livre1 - 8ème partie,
ainsi que les textes qui l'ont modifiée.
Les travaux concernent tout ce qui se trouve sur l’emprise de la voirie (voie plus stationnement,
entrées charretières, trottoirs, situés dans l’emprise du lotissement) y compris tous les travaux
d’arrachage de tous les arbres et haies à abattre, l’élagage des branches basses et le nettoyage des
bosquets et branches mortes, les démolitions de murs et dépose du portail, et l'évacuation des
déchets.
3.6.1 - Arrachage des souches et racines (voir CCTG fascicule 2 article 13)
Les racines, broussailles seront rassemblées et évacuées au fur et à mesure de l'avancement des
travaux.
Les souches seront évacuées hors du chantier par les soins de l'Entrepreneur, vers un dépôt de son
choix et sous son entière responsabilité.
Dans la mesure où l'Entrepreneur obtiendrait les autorisations nécessaires pour pouvoir brûler sur
place (Maître d'Ouvrage, Municipalité, etc.) il devra prendre à sa charge et sous sa responsabilité les
mesures de sécurité prescrites par le Service Départemental d'Incendie qu'il consultera à cet effet.
Les excavations relatives au dessouchage seront remblayées avec les matériaux rocheux du site ou,
le cas échéant, par fourniture et mise en œuvre (par l'Entrepreneur) de matériaux préalablement
acceptés par le Maître d'Œuvre.
Le choix du lieu de dépôt définitif incombera à l'Entrepreneur qui ne pourra en aucun cas retenir le
chantier et ses abords comme lieu de dépôt définitif. L'Entreprise devra obtenir les autorisations
nécessaires aux dépôts et sa responsabilité sera entière quant aux conséquences éventuelles
de l'ouvrage (stabilité, nuisances, etc.).
Les lieux de dépôt provisoire seront fixés par le Maître d'Œuvre en cours de chantier. Ils pourront être
situés dans l'emprise même du chantier, à l'exclusion de la proximité des poteaux et, des lignes
électriques aériennes à moins de 6m du fil le plus bas.
3.7.3 - Utilisation
Dans tous les cas, l'Entrepreneur veillera à ce que les dépôts définitifs et provisoires qu’il a constitué
ne créent pas d'obstacles à l'écoulement des eaux. Ainsi, les surfaces des dépôts devront être
régulières, continues et présenter une pente qui aille dans le sens souhaité de l'écoulement de l'eau.
Il donnera à ces dépôts une forme géométrique permettant d'assurer la stabilité des talus du dépôt et
des talus et plateformes préexistantes.
3.7.4 - Restitution
L'Entrepreneur restituera en fin de chantier au Maître d'Œuvre les lieux de dépôts provisoires et de
stockage de la terre végétale, modelés selon les instructions données en cours de travaux par le
Maître d'Œuvre.
Il est précisé à l'Entrepreneur que ces travaux seront effectivement à ses frais.
Sont considérés comme matériaux à déblayer de 2ème_catégorie, les matériaux qui selon le type de
matériel utilisé dans l'atelier d'extraction ne peuvent pas être extraits à l'aide d'une pelle de 220 KW
DIN (300 CV DIN) au moins, équipée d'un godet de 2 mètres cube en rétro et de 3 mètres cube en
butte, avec un débit d'extraction d'au moins 120 m3/h, ou bien à l'aide d'une défonceuse à dent
montée sur un tracteur de 260 KW (355 CV DIN) avec un débit de défonçage d'au moins 120 m3/h et
qui nécessite donc l'emploi d'explosifs ou d'engins de forte puissance.
Quelle que soit la catégorie des matériaux, l'Entrepreneur ne pourra prétendre des plus-values ou
indemnités supplémentaires.
Le sol en fond de déblais sera compacté et le compactage sera conduit de façon à obtenir sur une
épaisseur de trente centimètres au moins, une densité égale au moins à quatre-vingt-quinze pour cent
de l'optimum Proctor normal.
Si des purges s'avèrent nécessaires, les excavations seront exécutées jusqu'à la profondeur
fixée par le Maître d'Œuvre, la cote théorique des déblais sera rattrapée par des remblais
appropriés (concassés de carrière 0/120 ou autre matériaux d'apport agréé par le Maître
d'Œuvre), mis en place suivant les indications précisées dans le présent CCTP. Ces sujétions
sont réputées prises en compte dans le prix global remis par l’Entrepreneur.
Les tolérances d'exécution des profils de la forme des terrassements (par rapport aux points de
niveau théoriques) sont les suivantes :
- profil de la forme : plus ou moins trois centimètres (+/-3 cm)
L'Entrepreneur devra maintenir une pente suffisante à la surface des parties terrassées et exécuter en
temps utile et à ses frais les saignées, rigoles, fossés, et ouvrages provisoires nécessaires à
l'évacuation des eaux hors des excavations. Au cas où en cours des travaux il serait conduit à
procéder par pompage, les frais correspondants resteront à sa charge.
Tous les terrassements indiqués sur les profils en travers « type » et / ou profils en
travers particuliers
Dans le cas de chaussée neuve ou reprise de chaussée, la démolition de la
chaussée existante, à moins 50 cm du bord de la chaussée actuelle.
Les trous résultant de l'arrachage des souches seront remblayés suivant les prescriptions de l'article
3.6 du présent CCTP.
3.10.2 - Redans
Lorsque le terrain naturel après décapage de la terre végétale présentera une pente supérieure à
15%, l'Entrepreneur devra, avant toute mise en remblai, réaliser des redans en nombre suffisants pour
assurer la stabilité horizontale des remblais.
3.10.3 - Décapage
2) Les purges jugées nécessaires en cours d'exécution seront exécutées jusqu'à la cote fixée par le
Maître d'Œuvre et le rattrapage du niveau se fera dans les conditions stipulées à l'article 3.9 du
présent CCTP par apport de remblais appropriés.
3) Les produits de décapage (essentiellement de la terre végétale) seront mis en dépôts définitifs sur
les lieux définis à l'article 3.7 du présent CCTP et ce, selon les indications qui seront données en
cours d'exécution à l'Entrepreneur par les représentants du Maître d'Œuvre.
Il est stipulé que la terre végétale apte à son réemploi en revêtement devra être triée et débarrassée
de corps étrangers avant sa mise en dépôt provisoire, sur une hauteur n'excédant pas trois mètres.
3.10.4 - Drainage
Les remblais en zone sensible seront mis en place sur des cordons transversaux de matériaux
drainants, permettant d'assurer la circulation de l'eau.
Ces sujétions sont incluses dans le prix donné par l'Entrepreneur et ne pourront donner lieu à aucune
plus-value ou indemnité supplémentaire.
Le compactage sera conduit de façon à obtenir une densité sèche du sol compacté au moins égale à
quatre-vingt-quinze pour cent de la densité sèche de l'optimum proctor normal sur une épaisseur de
trente centimètres au moins.
3.11.1 - Généralités
Tous les remblais seront mis en œuvre et méthodiquement compactés dans les conditions définies au
fascicule 2 du CCTG. A cet effet, les prescriptions du guide technique pour la réalisation des remblais
et des couches de forme seront INTEGRALEMENT APPLIQUEES.
Pour ce faire, l'Entrepreneur devra prendre connaissance chaque jour des prévisions météorologiques
auprès de la station la plus proche et en tenir compte (suivant la nature des matériaux mis en œuvre)
pour la réalisation du chantier.
Les couches élémentaires devront présenter après compactage, une pente transversale permettant
l'écoulement gravitaire de l'eau.
Les tolérances d'exécution pour les profils de la forme et des talus sont les suivantes :
- profil de forme : plus ou moins trois centimètres (+/-3 cm)
- profil de talus avant revêtement de la terre végétale : plus ou moins cinq centimètres (+/-5 cm)
- profil de talus à ne pas revêtir de terre végétale : plus ou moins cinq centimètres (+/-5 cm)
L'Entrepreneur devra soumettre à l'accord du Maître d'Œuvre, avant l'exécution et pour chaque nature
de matériaux, l'épaisseur maximale des couches élémentaires qu'il se propose d'obtenir après
compactage, cette épaisseur étant déterminée en fonction de l'intensité de compactage, des matériels
utilisés, de la nature et de l'état des matériaux.
L'Entrepreneur soumettra à l'agrément du Maître d'Œuvre le (ou les) type de compacteur qu'il propose
d'adopter pour le chantier. Le matériel proposé devra figurer dans la liste d'aptitude des compacteurs
de 1er Avril 1979 (document SETRA) et sera au minimum de classe V3.
L'énergie de compactage sera exprimée pour un compacteur donné, par la valeur du rapport Q/S
dans lequel :
* Q, est le volume du sol exprimé en mètre cube compacté pendant l'unité de temps (1 journée)
* S, est la surface brute balayée par le compacteur pendant le même temps. Cette surface sera
évaluée en multipliant la distance parcourue par le compacteur pendant le temps de travail, par la
largeur d'appui au sol du compacteur.
La qualité du compactage sera constatée en comparant après chaque unité de temps les valeurs
(pour une épaisseur donnée de matériaux compactés) du rapport Q/S effectivement réalisé à la valeur
du rapport Q/S de l'objectif indiqué dans le guide technique pour la réalisation des remblais et des
couches de forme. Le respect des valeurs indiquées pour le rapport Q/S devrait permettre d'obtenir
une densité sèche en place (d) correspondant à environ 95% de celle de l'optimum proctor normal.
Pour l'application de cette méthode de contrôle du compactage en continu, l'Entrepreneur devra faire
connaître ou remettre au représentant du Maître d'Œuvre après chaque unité de temps (fin de
journée) :
* le nombre de mètres cube de chaque nature de sol mis en remblais pour chaque engin de
compactage,
* les distances enregistrées sur chaque engin (contrôlographe évoqué ci-avant).
A la demande du Maître d'Œuvre, des vérifications plus ponctuelles de la densité sèche en place sur
chaque couche compactée pourront être effectuées au gamma densimètre (mesure de la densité
humide puis mesure de la teneur en eau pour détermination de d), ainsi que des essais à la plaque
(voir ci-dessus), pour la portance.
Le Maître d'Œuvre pourra demander à l'Entrepreneur et aux frais de celui-ci des reprise de
compactage dans les zones insuffisamment compactées et notamment si les résultats obtenus pour le
rapport Q/S sont insuffisants ou si la répartition de l'effort de compactage a été manifestement
mauvaise.
La mesure de la déformabilité des plates-formes sera effectuée par l'essai à la plaque suivant le mode
opératoire du Laboratoire Central des Ponts et Chaussées approuvé le 20 Décembre 1972 par
circulaire n°72.213 du Ministère de l'Equipement, du Logement et de l'Aménagement du territoire.
Dans tous les cas, le compactage devra être conduit de façon à obtenir une portance EV2 moyenne
supérieure à :
* Un essai tous les 30 m environ, sur les fonds de forme des chaussées en section courante
et pour les hauteurs de remblais dépassant 1.50 m d'épaisseur : tous les 20 m et en nivellement tous
les 1.50 m (pour deux couches d'épaisseur).
Tous ces travaux seront réalisés au frais de l'entreprise de même que les nouveaux essais de
contrôle qui en résulteront.
L'Entrepreneur prendra toutes les dispositions utiles pour collecter les eaux de ruissellement sur la
plate-forme de terrassements. Pour ce faire, il créera des rigoles provisoires destinées à évacuer l'eau
en dehors de la plate-forme. Il veillera en fin de journée à "fermer" les surfaces des matériaux mises
en œuvre, en ne laissant ni flaches ni ornières susceptibles en cas d'intempéries de rendre difficile la
reprise du chantier.
Les ouvrages provisoires et les coffrages respectent les règles du fascicule 65 A du CCTG. Elles sont
complétées ou modifiées, sur certains points, par les prescriptions qui suivent.
Pour l'application du fascicule 65 A, les ouvrages provisoires, relatifs aux étaiements et aux
échafaudages des ouvrages, ainsi que les équipements de coffrages glissants et ceux de coffrages
grimpants (éventuellement), sont rangés dans la première catégorie.
3.14.1.2 - Coffrages
Pour toutes les faces vues et non vues des murs, voiles en élévation ainsi que la sous-face des dalles
la qualité du parement est "coffrage soigné fin"
Pour tous les autres ouvrages (rives des semelles et radiers), les parements sont classés "parement
soigné simple ».
Etat de surface
Il doit être uniforme et homogène, sans nid de cailloux. S'il en existe, après mise en œuvre, il est
procédé à une restauration de la paroi par piquage profond et ragréage compatible avec le parement
recherché.
Les balèvres sont affleurées par meulage. Les arêtes et cueillies sont rectifiées et dressées.
Ce traitement sera réalisé, après ragréages, à l'aide d'un système de peinture à béton ou d'enduits
traditionnels.
Dans tous les cas, la préparation des supports et le mode d'application des produits seront conformes
aux spécifications du fabricant.
Les trous, réservés à l'exécution pour le maintien des coffrages, sont bouchés par des carottes bétons
de diamètre et longueur appropriée, jointoyées avec des produits à retrait limité, conformes aux
normes en vigueur. L'état de surface final sera compatible avec le classement cité au paragraphe
classement des parois.
Les surfaces non vues, en contact avec les matériaux de remblai, seront traitées après ragréage, à
l'aide d'un produit bitumineux mis en œuvre en deux couches.
La fourniture, le façonnage et la mise en œuvre des armatures de béton armé respectent les
prescriptions du fascicule 65 A du CCTG. Les tolérances sur la position des armatures après
bétonnage sont celles qui figurent à l'article 33.3 du fascicule 65 du CCTG.
La résistance caractéristique du béton est prise dans la classe C 25-30 pour les ouvrages coulés en
place.
La résistance caractéristique est fonction de la classe de béton requise pour chaque ouvrage
3.14.3.2 - Dosage
Le dosage en ciment du béton est choisi en fonction de la classe de béton requise pour chaque
ouvrage.
3.14.3.3 - Maniabilité
Le béton, mis en œuvre, présente un affaissement au plus égal, avant incorporation de plastifiants, à
6 (5 à 7) pour les parois horizontales et/ou radiers et 10 cm (9 à 12) pour les parois verticales.
3.14.3.4 - Ciments
Pour limiter les effets du retrait, il est recommandé de choisir un ciment produisant une faible chaleur
d'hydratation, sauf dans le cas de bétonnage par temps froid.
3.14.3.5 - Granulats
Les dimensions des plus gros grains utilisés ne dépassent pas 20 mm, pour du béton coulé en place.
Le sable ne présente pas un module de finesse supérieur à 2.5. L'équivalent de sable est supérieur à
75.
Le rapport eau/ciment (E/C) n'excède pas 0.55 pour les bétons coulés en place pour les usages
courants. Pour les ouvrages de génie civil, le rapport E/C devra être précisé et soumis à
l’agrément du Maître d'Œuvre en fonction de la formulation retenue par l’Entrepreneur.
Mise en œuvre
Les arrêts de bétonnage s'effectuent suivant des surfaces prévues d'avance, les sections d'arrêt
doivent être munies d'armatures en attente.
Pour limiter les ruptures de continuité, au droit des arrêts de bétonnage, il est recommandé de prévoir
l'emploi d'un retardateur de prise.
Avant reprise de bétonnage, la surface, précédemment coulée, est nettoyée à l'air comprimé ; s'il
s'agit d'un béton durci, elle est piquée, nettoyée et humidifiée à refus. L'emploi d'un produit de collage
est conseillé.
A chaque nouveau bétonnage, le béton utilisé est enrichi en liant et en éléments fins.
Au cas où une reprise de bétonnage, non prévue au programme, devient nécessaire, l'Entrepreneur
adopte des dispositions proches de celles indiquées ci-dessus. Cet incident de chantier doit être
signalé, sans délais, au Maître d'Œuvre.
L'Entrepreneur devra tenir compte, pour l'établissement de son planning, de la durée minimale de
cure, en fonction des conditions ambiantes et de la rapidité de durcissement des bétons.
Seuls les vibrateurs à fréquence élevée (supérieur à 12 000 cycles par minute) seront agréés.
L'Entrepreneur devra disposer d'un nombre de vibrateurs suffisant en fonctionnement pour assurer un
serrage régulier et total, à la cadence de bétonnage. Il devra avoir sur le chantier un assortiment de
diamètres de 25 à 100 mm, permettant la pervibration dans toutes les conditions de mise en œuvre.
La pervibration sera assurée par un personnel compétent et le Maître d'Œuvre pourra récuser tout
ouvrier qui effectuerait cette opération dans de mauvaises conditions.
Coffrages glissants
Sans objet
Dosage
Le dosage des mortiers est la masse de liant mélangé au sable sec, nécessaire pour fabriquer un
mètre cube de mortier mis en œuvre.
Le dosage du liant et sa classe sont déterminés selon la résistance nécessaire pour l'usage auquel il
est destiné et suivant son support.
Sans stipulations différentes au CCTP, les dosages et classes à adopter en fonction des utilisations
sont donnés dans l'annexe D, non contractuelle, du fascicule 74 du CCTG.
En ce qui concerne les effets des basses températures et l'utilisation éventuelle d'adjuvants et de
produits de cure, il y a lieu de se référer aux prescriptions correspondantes de l'article 13, du fascicule
74 du CCTG.
3.14.3.9 - Maçonneries
Les maçonneries de petits éléments, sont exécutées, conformément au fascicule 64 du CCTG, DTU
20 et suivants.
Tous les parements enterrés des ouvrages seront protégés en étanchéité par application de panneau
drainant ou enduit bitumineux, genre IGOL ou équivalent, appliqué en deux couches.
Les enduits non traditionnels devront, préalablement à leur application, avoir reçu l’agrément du
Maître d’Œuvre.
3.14.4.2 - Joints
Aux endroits indiqués par l’ingénieur B.A., des joints de dilatation type Water/Stop ou équivalent
seront mis en place, sur les parois en élévation, des ouvrages.
Pour les grandes surfaces bétonnées, l’Entrepreneur devra procéder à des sciages dans le béton
frais, dont la fréquence sera définie, pour chaque ouvrage, par l’ingénieur B.A. Ils seront remplis par
des joints néoprènes ou un mastic bitumineux, résistant à l’érosion.
L’Entrepreneur aura la possibilité de poser des profilés d’obturation des joints sciés, genre
« JOINTODAL de Couvraneuf ou équivalent.
Tous les produits proposés devront, préalablement à leur pose, être soumis à l’agrément du Maître
d’Œuvre.
L'Entrepreneur devra avoir préalablement à l'exécution des fouilles, réaliser tous les travaux de
préparation du terrain (nettoyage complémentaire, décapage du terrain, etc.).
Elles seront réalisées en terrain de toutes natures y compris le rocher dur nécessitant l'emploi du brise
- roche, à l'exclusion des explosifs.
Pour l'évaluation de la quantité de rocher, l'Entrepreneur pourra effectuer sur le site et à ses frais
exclusifs tous sondages qu'il juge utiles en ayant préalablement obtenu les autorisations du Maître
d'Ouvrage. Il devra procéder également à la remise en état du terrain (état du terrain d'avant
sondage).
L’Entrepreneur devra s’assurer des caractéristiques de chaque réseau existant avant d’entreprendre
de quelconques travaux.
Le prix donnés par l'Entrepreneur comprend toutes les sujétions de travaux en site difficile, pré -
terrassements, redents, pistes d'accès, y compris toute la remise à l'état initial, après travaux, la
stabilité des talus, des engins, les épuisements, toutes les mesures visant à préserver la sécurité des
usagers, riverains, personnel et tiers, ainsi que la localisation des réseaux existants, la recherche des
caractéristiques de chaque réseau et la définition d'un nouveau projet, compatible avec l'ensemble
des travaux.
L'Entrepreneur devra veiller à ne créer aucune servitude, autres que celles mentionnées sur le plan.
Le cas échéant, il supporterait l'entière responsabilité des conséquences qui pourraient en résulter.
Toutefois, l'Entrepreneur doit pour tous les réseaux, les terrassements complémentaires nécessaires
et le remblaiement avec les matériaux extraits ou à défaut la fourniture et la pose de concassés de
carrière 0/31.5.
Il devra de même évacuer dans une décharge hors du chantier tous les matériaux excédentaires
résultants de ces opérations. Il doit également la fourniture et la mise à disposition de matériel
nécessaire et personnel compétent, lors des interventions des concessionnaires.
Les tranchées seront creusées aux profondeurs nécessaires, compte tenu de l'épaisseur des tuyaux
et celle du lit de pose, pour obtenir les fils d'eau indiqués sur le plan d'assainissement. Les niches
nécessaires pour la mise en place des collets et ouvrages enterrés seront réalisées simultanément
aux tranchées.
Le cas échéant, la terre végétale sera décapée et mise en cordon séparément le long de la tranchée,
pour la remise en état du terrain après travaux. L'Entrepreneur peut également à ses frais avoir à
procéder à un nettoyage complémentaire, à l'intérieur des lots.
Pour le passage des réseaux dans des propriétés privées, l’Entrepreneur devra impérativement, avant
tous travaux, s’assurer auprès du Maître d’Ouvrage de toutes les modalités de servitudes.
Si la largeur de la voie paraît insuffisante, les terres d'extraction devront être transportées
immédiatement en un autre point du chantier où s'effectue le remblai. D'autre part, aucun stock de
matériau ne pourra s'effectuer à l'aplomb de lignes aériennes (E.D.F. ou France Télécom).
Le trafic des usagers ne devra pas être perturbé et si besoin est, dans un premier temps les terres
extraites seront stockées sur un site, à proximité du chantier, pour être ensuite reprises pour le
remblaiement. Ces sujétions sont incluses dans le prix global fixé par l'Entrepreneur et ne peuvent
faire l'objet d'aucune plus-value ou indemnité supplémentaire.
En terrain rocheux, le fond de la tranchée sera soigneusement régalé avec élimination des points
durs.
Pour des raisons de voirie ou pour l'alimentation en eau des différents tronçons d'épreuve ou pour
toute autre raison, le Maître d'Œuvre reste seul juge de l'opportunité d'ouvrir et de poursuivre le
chantier en un point ou en plusieurs points simultanés du tracé sans que les dispositions adoptées
puissent donner lieu à une indemnité quelle qu'elle soit.
D'une façon générale, tous les travaux de terrassements seront conduits de façon à permettre au
mieux les opérations de descente, de manipulation et de mise en place des câbles et fourreaux, et de
constructions d'ouvrages afférents, dont les conditions seront précisées, soit dans le C.C.T.P., soit en
cours d'exécution.
Il reste formellement entendu que le Maître d'Œuvre se réserve d'une manière absolue, la possibilité
de modifier sans aucune plus-value quelle qu'elle soit, le tracé indiqué au C.C.T.P., tant que le volume
des travaux initialement prévus ne s'en trouve pas affecté au-delà des pourcentages indiqués aux
L'Entrepreneur s'engage par avance à admettre les motifs qui peuvent déterminer le Maître d'Œuvre à
restreindre ou à développer le montant des travaux ou encore à modifier la proportion relative des
différentes natures d'ouvrages ou de fournitures.
Pour des raisons de commodités personnelles, l'Entrepreneur pourra creuser la tranchée (cas des
réseaux en parallèle) sur toute la largeur au niveau du lit de pose du tuyau le plus bas. Toutefois, les
réseaux devront être posés conformément au dossier d'exécution (décalage des fils d'eau). Après
pose et enrobage du tuyau le plus profond (PVC = lit de pose et enrobage en sable), le reste de la
tranchée sera remblayé avec les matériaux extraits de meilleure qualité, s'ils conviennent, ou des
matériaux d'apport jusqu'à obtenir le niveau du lit de pose du tuyau supérieur. Cette couche sera
correctement réglée et compactée, de façon à éviter tous désordres dans le futur. Ces sujétions sont
laissées à l'initiative de l'Entreprise qui restera responsable de ses travaux et ne pourra en aucun cas
prétendre à des plus-values ou indemnités quelconques.
La largeur de la tranchée, sans blindage, par tronçon est évaluée suivant les prescriptions du
fascicule 70.
La hauteur est la moyenne des profondeurs avales et amonts du tronçon concerné, chaque
profondeur étant définie par la différence entre le niveau fond de forme (ou le cas échéant du TN) et le
fil d'eau de la canalisation augmentée de l'épaisseur du tuyau et du lit de pose.
Le volume est obtenu en multipliant la longueur du tronçon par la largeur par la profondeur moyenne
Dans le cas où la fouille aura été ouverte à des dimensions supérieures à celles fixées dans le présent
article, et qu'elles qu'en soient les raisons (stabilité d'ouvrage, commodités personnelles pour
l'Entrepreneur) tous les surplus de cube seront à la charge exclusive de l'Entrepreneur sans que ce
dernier puisse prétendre à une quelconque indemnité.
Après la pose sur un lit de sable de 0.10 m d'épaisseur minimale, réalisé sur toute la largeur de la
tranchée, les canalisations P.V.C. seront entièrement enrobées avec le même matériau jusqu'à 0.15
m au-dessus de la génératrice supérieure.
Les canalisations béton seront remblayées méthodiquement par couches de 0.20 m compactées à
refus jusqu'aux génératrices latérales soit par de la terre fine provenant des matériaux extraits s'ils
conviennent, soit avec les matériaux stockés ou enfin avec des matériaux d'apport. Ce remblai sera
poursuivi jusqu'à une hauteur de 0.15 m au-dessus de la génératrice supérieure.
Afin d'assurer aux canalisations une assise qui ne sera pas décomprimée par la suite, l'Entrepreneur
procédera au relevage partiel des blindages, avant son compactage. Ces matériaux ainsi que les
remblais de protection seront soigneusement compactés afin d'éviter tout tassement ultérieur.
Les autres terres, impropres au remblaiement ou excédentaires, seront évacuées dans un lieu
désigné par l'Entrepreneur où peuvent être acceptés tous les déblais de quelque nature qu'ils soient et
qui ne doivent pas être réemployés.
Pour des raisons de voirie ou pour toute autre raison, le Maître d'Œuvre reste seul juge de
l'opportunité d'ouvrir et de poursuivre le chantier en un point ou en plusieurs points simultanés du
tracé sans que les dispositions adoptées puissent donner lieu à une indemnité quelle qu'elle soit.
D'une façon générale, tous les travaux seront conduits de façon à permettre au mieux les opérations
de descente, de manipulation et de mise en place des tuyaux et de constructions d'ouvrages
afférents, dont les conditions seront précisées, soit dans le C.C.T.P., soit en cours d'exécution.
Il reste formellement entendu que le Maître d'Œuvre se réserve d'une manière absolue la possibilité
de modifier le tracé indiqué sur les plans sans aucune plus-value quelle qu'elle soit, tant que la
quantité des travaux initialement prévus ne s'en trouve pas affecté au-delà des pourcentages indiqués
dans le C.C.A.G.
L'Entrepreneur s'engage par avance à admettre les motifs qui peuvent déterminer le Maître d'Œuvre à
restreindre ou à développer le montant des travaux ou encore à modifier la proportion relative des
différentes natures d'ouvrages ou de fournitures.
Cas général
L’utilisation des explosifs ne pourra être autorisée qu’après constat d’échec des moyens classiques
d’extraction y compris le brise-roche
Pour évaluer la quantité de rocher, l'Entrepreneur pourra effectuer sur le site et à ses frais exclusifs
tous sondages qu'il juge utiles en ayant préalablement obtenu les autorisations du Maître d'Ouvrage. Il
devra procéder également à la remise en état du terrain (état du terrain d'avant sondage)
L’emploi des explosifs sera préalablement soumis au Coordonnateur S.P.S. Il devra respecter toute la
législation, les normes et réglementation en vigueur, au moment des travaux. Des tests de tirs seront
réalisés après mise en place de capteurs. L’autorisation sera donnée par le Maître d’Œuvre et le
Coordonateur S.P.S. en fonction des résultats des tirs d’essais.
Avant toute utilisation d’explosifs, l’Entrepreneur fera son affaire personnelle de l’établissement d’un
état des lieux, contradictoire, avec toutes les personnes intéressées et notamment les riverains ou,
par constat d’huissier. En cas d’incidents ultérieurs, sa responsabilité sera intégralement engagée.
Ainsi, les dégâts éventuels causés aux habitations et aux canalisations seront à la charge de
l'entrepreneur qui devra être couvert par une assurance.
La quantité de rocher dur, extrait des fouilles, est à la charge complète de l'Entrepreneur, quelles que
soient les proportions. Ainsi, toutes ces sujétions sont réputées prises en compte dans l’établissement
des prix unitaires fourni par l’Entrepreneur à la remise de son offre.
Il ne devrait pas être fait état de fouille en rocher dur sur ce chantier, compte tenu de la nature du sol
(plaine alluvionnaire profonde de l’Allier), et de par la faible profondeur des terrassements.
Cependant, l’attention de l’entrepreneur est attirée sur le fait qu’il pourra être confronté lors de fouilles
à la présence massif béton issue de réseaux abandonnés, ou de caniveau ou encore à des restes de
fondation aux abords de plateforme de démolition par exemple.
L'Entrepreneur procédera au démontage des revêtements quels qu'ils soient sur trottoirs ou sur
chaussées.
Si la tranchée est effectuée dans un revêtement en bitume ou en asphalte, le découpage sera fait à la
bêche pneumatique ou par sciage et non à la pioche, de manière à éviter le soulèvement ou la
désagrégation des parties visibles et à restreindre l'entaille à sa limite utile.
Les éléments de toute nature provenant du démontage des revêtements sont évacués à la décharge
définie ci-avant.
Les bordures de toute nature, seront déposées soigneusement, nettoyées et reposées conformément
à l'état d'origine suivant les zones projets à condition de convenir aux modèles choisis par le maître
d’ouvrage.
La semelle sous les bordures déposées sera démolie, extraite et évacuée hors du chantier. Une
nouvelle semelle sera mise en place.
L'Entrepreneur doit étayer les fouilles dès que la tranchée est d'une hauteur supérieure à 1.30 m; par
tous moyens (blindage, plinthes, boisages semi - jointifs, jointifs, doublement jointifs) en vue d'éviter
tous éboulements et d'assurer la sécurité du personnel conformément aux dispositions des
règlements en vigueur (décret n°65-48 du 8 janvier 1965). Chaque fois qu'il en aura la possibilité,
l'Entrepreneur devra utiliser des blindages doublement jointifs.
Dans les autres cas, des intervalles peuvent être laissés entre les éléments de soutènement en
contact avec le terrain. Toutefois ces intervalles ne peuvent pas excéder le double de la largeur
moyenne de ces éléments.
En outre, ils seront établis de telle manière que la descente, la manutention et la mise en place des
tuyaux, ainsi qu'éventuellement la dépose et la repose des ponts de service, permettent la mise en
place de tuyaux sans danger pour le personnel.
Cette nécessité implique l'obligation pour l'Entrepreneur de maintenir en permanence sur le chantier,
une équipe à effectif suffisant.
Afin de ne pas décomprimer les matériaux d'assise et du remblai de protection des canalisations ainsi
que ceux du remblai final de la tranchée, les éléments de blindages seront relevés avant la mise en
place des différentes couches de matériaux
3.20 - Epuisements
L'Entrepreneur doit, sous sa responsabilité, organiser ses chantiers de manière à les débarrasser des
eaux de toutes natures (eaux pluviales, eaux d'infiltration, eaux de source, etc...), à maintenir les
écoulements et à prendre les mesures utiles pour que ceux-ci ne soient pas préjudiciables aux fonds
et ouvrages susceptibles d'être intéressés. Il est tenu d'avoir sur le chantier ou à sa disposition une
pompe d'épuisement d'une puissance effective de 3 kW. L'utilisation de pompes de puissance
effective supérieure à 3 kW ne sera décidée qu'en accord avec le Maître d'Œuvre.
Le Maître d'Œuvre peut limiter ou interdire les épuisements s'ils sont de nature à entraîner des
désordres à des installations voisines. La mise en action des pompes d'épuisement sera décidée en
accord avec le Maître d'Œuvre, tant en ce qui concerne les lieux de puisage que les conditions
d'installation des pompes.
Le remblaiement des tranchées ne sera exécuté qu'après accord du Maître d'Œuvre et conformément
aux prescriptions du fascicule n°70 des C.C.T.G.
Après le blocage et l'enrobage des tuyaux, le remblaiement des tranchées sera effectué avec les
matériaux définis à l'article 2.9 du présent CCTP.
Sur toutes les tranchées, le remblai mis en place par couches successives de 0.30 m maximum sera
compacté et contrôlé.
Dans tous les cas, la densité sèche sera au moins égale à quatre-vingt quinze pour cent de l'Optimum
Proctor Normal.
L'Entrepreneur devra disposer d'un engin de faible encombrement du type compacteur vibrant,
destiné à assurer le compactage de la tranchée au fur et à mesure de son remblaiement. A chaque
fois qu'il le pourra, il utilisera un petit engin dit pied de mouton, commandé à distance par un opérateur
situé hors de la tranchée. En aucun cas, cet engin ne devra être utilisé pour le réglage et le
compactage des matériaux de surface, sur le fond de forme de la voirie. Dans ce cas, l'utilisation d'un
engin à bille est à privilégier.
Leur emplacement sera choisi par le Maître d'Œuvre à raison d'un essai tous les 30 mètres environ,
sur le fond de forme des voies en section courante et tous les 20 mètres environ sur les parties dont le
remblai de terrassement aura une hauteur supérieure à 1.50 m.
Les matériels offriront les fonctions de contrôle exprimées dans la norme expérimentale P94-063 :
fonction A : détection des épaisseurs de couches.
fonction B : comparaison à des droites (DL = droite limite ; DR = droite de référence) d’un catalogue
de cas inclus dans le logiciel
fonction C : comparaison d’un pénétrogramme à une population de pénétrogrammes de référence
obtenue sur un même matériau correctement compacté.
Les valeurs minimum qui devront être obtenues (équivalences entre Optimum Proctor Normal et
objectif de densification) sont les suivantes :
pdm = 90 % pdOPN
Dans certains cas, le concassé de carrière sera mis en œuvre par des moyens manuels. La mise en
œuvre manuelle s'entend pour une surface complète à traiter. Dans les zones exécutées par des
moyens mécaniques, les interventions manuelles ponctuelles seront rémunérées au prix de mise en
œuvre par des moyens mécaniques, sans plus-value ou indemnité supplémentaire.
D'autre part, le prix fixé par l'Entrepreneur tient compte de toutes les mises à niveau, provisoires, dont
les modalités sont laissées à son initiative, ainsi que des mises en œuvre manuelles ponctuelles ou
permanentes et des sujétions de travaux différés.
Les grilles seront impérativement mises au niveau de la chaussée définitive, moins un ou deux cm
maximum. Les tampons et autres ouvrages seront mis au niveau de la chaussée définitive compris
épaulement provisoire (GNT) jusqu’à réalisation des enrobés définitifs.
L'Entrepreneur devra avoir une attention particulière au droit de tous les coffrets et regards ou
chambres de tirage, ainsi que pour les bouches à clé qui ne devront pas être tordues ou remplies de
gravats. Une vérification devra être réalisée par le responsable de l'entreprise avant toute mise en
œuvre de produits bitumineux.
Les bordures seront posées sur une fondation en béton C25/30 (norme 206-1) de 10 cm d'épaisseur,
20 cm sous entrées charretières suivant les plans de voirie du présent dossier. Elles seront épaulées
sur la face arrière par un massif béton.
Les bordures formant angle droit seront coupées en onglet, à la scie et non cassées. Les bordures
épaufrées seront remplacées. Leur prix comprend toutes les sujétions d'implantation, de
terrassements complémentaires, de coupe et de pose en courbe et d'abaissement au droit des
entrées charretières ou des lots. Les joints seront bourrés au mortier gras dosé à 250 kg/m3, lissés au
fer et préalablement nettoyés et balayés (création de joint de dilatation à chaque tangente et au milieu
des courbes) et dans tous les cas un joint sera laissé pour la dilatation des matériaux et rempli de
silicone au moins tous les quinze mètres.
L’Entrepreneur doit les terrassements complets, dans la GNT, pour la pose des bordures.
La tolérance pour leur alignement en plan et en hauteur est de 1 centimètre, sous réserve que
l'écoulement soit assuré.
Au droit des entrées, l'Entrepreneur posera les bordures avec une revanche de 0.04 m par rapport à
la chaussée
L’Entrepreneur est réputé avoir pris en compte ces sujétions, dans l’établissement de son prix et
aucune plus-value ou indemnité supplémentaire ne pourra être consentie.
Pour chaque modalité de pose, il supportera tous les terrassements et/ou compléments de
terrassements qui seront nécessaires.
3.24 – Signalisation
3.24.1 – Massifs pour signalisation verticale
Les terrassements nécessaires à la réalisation des massifs de fondation seront exécutés après la
mise en œuvre et compactage de la couche de remplissage des trottoirs et accotements.
Les matériaux excédentaires seront évacués dans une décharge fournie par l’entrepreneur à ses frais,
ou réutilisés pour le remodelage des abords.
Les bétons seront coulés en pleine fouille.
L’entrepreneur sera tenu de fournir au Maître d’œuvre, préalablement à toute pose une note de calcul
justifiant de la stabilité des ouvrages (et particulièrement de la résistance à la prise au vent) en
fonction du choix et des caractéristiques des massifs qu’il propose. Cette contrainte est réputée prise
en compte dans l’établissement de son prix.
L’entrepreneur sera tenu de procéder aux essais de réglages de réception en fin de travaux. Ils
porteront sur les points suivants :
- verticalité des supports
La pose des dalles podotactiles devra respecter le rayon de courbure de la bordure. En cas de bande
podotactiles, l’entrepreneur ne superposera pas les lés et devra donc les découpes soignées en
onglet. La longueur maximum d’un lé ne dépassera pas 50 cm.
Les cheminements piétons seront réalisés suivant les dispositions prévues sur les plans de voirie, à
savoir :
D'autre part, les prix fixés par l'Entrepreneur tiennent compte de toutes les mises à niveau de
chaussée ou trottoir provisoires et définitifs dont les modalités sont laissées à son initiative, ainsi que
des mises en œuvre manuelles ponctuelles ou permanentes.
L'Entrepreneur devra avoir une attention particulière au droit de tous les coffrets, ainsi que pour les
bouches à clé qui ne devront pas être tordues ou remplies de gravats. De même, il devra protéger les
grilles ou grilles - avaloir, par du bidim, afin d'éviter tout dépôt en fond de regard Une vérification devra
être réalisée par le responsable de l'entreprise avant toute mise en œuvre de produits bitumineux.
Dans la mesure où ces prescriptions ne seraient pas respectées, l'Entrepreneur sera tenu de remettre
les ouvrages en conformité et ce, sans détruire les travaux neufs réalisés.
Les stationnements et allées pour véhicule léger seront réalisés suivant les dispositions suivantes :
D'autre part, le prix fixé par l'Entrepreneur tient compte de toutes les mises à niveau, de chaussée ou
trottoir provisoires et définitifs dont les modalités sont laissées à son initiative, ainsi que des mises en
œuvre manuelles ponctuelles ou permanentes.
L'Entrepreneur devra avoir une attention particulière au droit de tous les coffrets, ainsi que pour les
bouches à clé qui ne devront pas être tordues ou remplies de gravats. De même, il devra protéger les
grilles ou caniveaux grilles, par du bidim, afin d'éviter tout dépôt en fond de regard Une vérification
devra être réalisée par le responsable de l'entreprise avant toute mise en œuvre de produits
bitumineux. Dans la mesure où ces prescriptions ne seraient pas respectées, l'Entrepreneur sera tenu
de remettre les ouvrages en conformité et ce, sans détruire les travaux neufs réalisés
La grave bitume sera fabriquée dans une centrale agréée par le Maître d'Œuvre et transportée
jusqu'au chantier par des véhicules à bennes métalliques répondant aux prescriptions du Code de la
Route. Ces véhicules seront équipés d'une bâche permettant de recouvrir entièrement leur benne.
Cette bâche devra être mise, quelles que soient les conditions météorologiques
La mise en œuvre de la grave bitume devra être arrêtée par temps froid (t° Celsius < 0°) et par temps
de pluie à l'exception des pluies fines pour lesquelles éventuellement le Maître d'Œuvre peut autoriser
la poursuite des travaux.
La grave bitume sera mise en œuvre à l'aide d'un finisseur travaillant en largeur variable suivant les
dimensions des chaussées à revêtir de préférence en pleine largeur partout où cela sera possible.
Lorsque l'épaisseur de grave bitume mise en œuvre sera de 16cm, deux passes seront nécessaires
de manière à faciliter la mise en place et le compactage. La température minimale de répandage
relevée derrière le finisseur ne devra pas être inférieure à 135°. Cette température sera augmentée de
dix (10°) degrés en cas de vent ou de pluie fine.
La tolérance admissible de nivellement pour la couche de base en grave bitume sera + ou - 1 cm.
L'entrepreneur devra avoir une attention particulière au droit de tous les coffrets, ainsi que pour les
bouches à clé qui ne devront pas être tordues ou remplies de gravats. De même, il devra protéger les
grilles ou grilles-avaloir, par du bidim, afin d'éviter tout dépôt en fond de regard Une vérification devra
être réalisée par le responsable de l'entreprise avant toute mise en œuvre de produits bitumineux.
Dans la mesure où ces prescriptions ne seraient pas respectées, l'entrepreneur sera tenu de remettre
les ouvrages en conformité et ce, sans détruire les travaux neufs réalisés.
3.28.3 – Compactage
L'entrepreneur soumettra à l'agrément du Maître d'Œuvre l'atelier de compactage qu'il se propose
d'adopter en vue d'obtenir une densité égale ou supérieure à 92% de la densité de référence (LCPC)
déterminée en laboratoire.
Les BB seront fabriqués dans une centrale agréée par le Maître d'Oeuvre et transportée jusqu'au
chantier par des véhicules à bennes métalliques répondant aux prescriptions du Code de la Route.
Ces véhicules seront équipés d'une bâche permettant de recouvrir entièrement leur benne. Cette
bâche devra être mise, quelles que soient les conditions météorologiques.
La température de répandage est fixée à 120°C, 130°C et 140° C respectivement pour les bitumes :
10/20 : 145 °C
35/50 : 130° C
50/70 : 125° C
70/100 : 120° C
Les bordures et caniveaux devront être protégés. Dans la mesure où elles seraient tachées,
l'entrepreneur doit le nettoyage par un décapant approprié.
Les conditions de mise en œuvre du béton bitumineux en couche de roulement sont identiques à
celles de la grave bitume avec néanmoins les recommandations et précisions suivantes:
- finisseur travaillant "vis calées",
- décalage des joints longitudinaux couche de base - couche de roulement de vingt (20)
centimètre au moins,
- tolérance de nivellement : plus ou moins cinq (5) millimètres,
- mise en œuvre du béton bitumineux en une (1) seule journée sans interruption.
Dans certains cas, le béton bitumineux sera mis en œuvre par des moyens manuels. Dans le DPGF et
le détail des articles en fin de CCTP, la mise en œuvre manuelle s'entend pour une surface complète
à traiter. Dans les zones exécutées au finisseur, les interventions manuelles ponctuelles seront
rémunérées au prix de mise en œuvre au finisseur, sans plus-value ou indemnité supplémentaire.
Le prix fixé par l'entrepreneur tient compte du piquage des chanfreins en grave bitume et de
l'évacuation des produits.
Toutes les conditions, de mises à niveau définitives et de protection des ouvrages, évoquées dans les
paragraphes précédents sont applicables.
Il est ici précisé que les mises à niveau sont dues pour tous les ouvrages (existants avant travaux et
créés dans le cadre de la viabilisation du site), sur toutes surfaces, existantes ou nouvelles, enduites
de béton bitumineux.
3.29.3 – Compactage
Béton désactivé :
L’entrepreneur est tenu de réaliser des coffrages propres et rigides provisoires. Ils seront posés
directement sur la couche de fondation.
Après vérification de la fondation, le béton sera réparti, réglé, serré puis vibré et désactivé de façon à
observer les pentes définies sur le plan de nivellement. Le produit désactivant sera nettoyé au plus
tard 24h00 après, en fonction des conditions météorologiques. L’entrepreneur prendra à cet effet
toutes les mesures et précautions pour en pas salir les bordures et divers ouvrages en places.
De même, lors de l’application du désactivant, il protégera tous les ouvrages par du polyane et fera
son affaire personnelle d’un traitement correct du béton notamment dans les angles ou, si nécessaire,
il cassera le béton d’épaulement pour éviter fissuration.
L’entrepreneur est tenu d’exécuter des joints longitudinaux et transversaux conformément aux
prescriptions du fascicule n°28 du C.P.C des Ponts et Chaussées.
Enfin, après tous travaux mais dans un temps relativement proche de la mise en œuvre, il procédera
au drainage en béton en procédant à la méthode dite du carré (même longueur que la largeur du
béton).
En cas de fissuration ou de désordre constatés, l’entrepreneur restera seul responsable et sera tenu
de reprendre la planche complète, par démolition de la partie objet du litige et nouvelle application de
béton désactivé.
Béton sablé :
Le sablage sera réalisé de manière homogène. Toutes les protections nécessaires seront mises en
place et le sable sera ramassé avant le nettoyage final. Les réseaux d’assainissement devront être
obturés pendant l’opération de sablage.
Toute circulation sera interdite sur le béton avant un délai de 7 jours après la réalisation des joints.
Lors des travaux de voirie, l’Entrepreneur devra apporter un soin particulier, au droit de tous les
ouvrage (coffrets, bornes de comptage, regards de tirage et de visite, murs, bornes de délimitation des
parcelles, bouches à clés etc.).
L'Entrepreneur fera procéder à un essai de fonctionnement des bouches à clés avant et après
les prestations du présent lot, par la société concessionnaire du réseau et supportera tous les
frais relatifs à ces contrôles (réputés inclus dans son offre globale).
Dans le cas où un de ces ouvrages serait renversé ou endommagé, l’Entrepreneur devra, à sa charge
complète, faire procéder aux travaux de reprise ou de réparation ou de changement de l’ouvrage.
Si, au moment de la réception, les travaux de réparation ne sont pas réalisés, aucune réception ne
pourra être prononcée, les pénalités de retard pourront être appliquées et le Maître d’Œuvre pourra
exiger les reprises, par un tiers, dont les frais et honoraires seront défalqués sur le montant des
travaux de l’Entrepreneur responsable.
Les bouches d'égout à grille seront réalisées en béton C25/30 et le radier et les piédroits auront 0.20
m d'épaisseur minimum.
Elles seront équipées de grilles fonte rectangulaires C250 400*400 ou D400 selon spécification au
DPGF ou BPU-DQE.
Les dalles béton seront posées sur une structure en GNT 0/31.5 de 20 cm et un lit de sable de 2 cm.
Les mobiliers (bornes, potelets, corbeilles…) et jeux devront être scellés dans des massifs bétons
soigneusement dimensionnés à la charge l’entrepreneur et posés conformément aux prescriptions des
fabricants. A défaut d’indications des fabricants, l’entreprise devra proposer à l’approbation du maître
d’œuvre les dispositifs constructifs et de fixation des mobiliers (dimensions et spécifications
techniques des massifs, type de scellement…)
L’entreprise réalisera les terrassements complémentaires nécessaires, les déblais et les remblais
contre ouvrage.
Les différents éléments seront fixés sur des massifs de béton de dimensions suffisantes.
Toutes ces sujétions sont réputées prises en compte dans le prix fixé pour chaque ouvrage.
L'Entrepreneur est tenu de mettre, à la demande des concessionnaires des réseaux du présent lot, à
disposition le personnel compétent et le matériel nécessaire. Il ne pourra se prévaloir pour ces
sujétions, d'aucune plus – value ou indemnité supplémentaire.
Les travaux de désamiantage seront réalisés dans les règles de l’art et suivant la réglementation en
vigueur (code de la Santé Publique, code du travail, arrêté du 14 mai 1996 et texte modificatifs et
guide INRS ED 6091…)
A prendre en compte le décret n°2012-639 du 4 mai 2 012 relatif aux risques
d’exposition à l’amiante et modifiant la réglementation au 1er juillet 2012.
L’entreprise devra posséder les certificats de qualifications type Qualibat 1552 ou équivalent
suivant reclassement et devra notamment :
- réaliser un plan de retrait amiante,
- avoir une autorisation de décharge,
- réaliser un bilan aéraulique par zone,
- fournir les bordereaux de suivi de Déchets Amiantés.
A noter les principaux points à mettre en œuvre pour les opérations de désamiantage :
- nettoyage, consignation réseaux, installation de moyens d’accès en hauteur, balisage et
signalétique et raccordement électrique provisoire,
- équipements de protection individuelle et collective,
- installation d’un SAS de décontamination comportant 5 compartiments,
- mise en œuvre enveloppe polyane double peau dans la zone concernée,
- condamnation des échanges d’air,
- installation d’extracteurs d’air avec filtration Très Haute Efficacité et mise en dépression de la zone,
- installation d’unités de chauffage et filtration,
- installation de vestiaires à la sortie du sas,
- démontage, découpe, dépose des éléments amiantés,
- emballage dans polyane et stockage,
- nettoyage du sol par aspirateur adapté avec filtre Très Haute Efficacité et de l’outillage,
- évacuation.
Les résultats de l’évaluation des risques peuvent permettre à l’entreprise de distinguer trois groupes
de niveaux d’exposition. Les exemples ci-dessous sont donnés à titre de repères. Ils correspondent à
des matériaux associés à une technique de retrait.
Deuxième niveau : Empoussièrement inférieur à dix fois la valeur limite d’exposition professionnelle ou
empoussièrement de niveau 1 avec risque d’exposition accidentelle élevée :
- retrait de colles bitumineuses en l’absence d’amiante dans le ragréage et la chape maigre,
- déconstruction de plaques d’amiante-ciment par le dessous,
- déconstruction de plaques d’amiante-ciment par le dessus,
- etc.
Troisième niveau : Empoussièrement supérieur à dix fois la valeur limite d’exposition professionnelle
ou empoussièrement de niveau 2 avec risque d’exposition accidentelle élevée :
- retrait de dalles si présence d’amiante dans le ragréage et la chape maigre,
- retrait de mortier-colle sous carrelage,
- retrait d’enduit de densité supérieure à un,
- etc. Les mesures de prévention à mettre en œuvre vont dépendre du niveau d’exposition attendu. Le
programme de contrôles doit permettre de valider les options retenues.
3.36.4.1 – Généralités
Les matériaux de couverture, et notamment les plaques ondulées, ont constitué la majorité des
La plupart de ces matériaux sont fixés sur un support par des crochets, des tire-fonds, des boulons,
des agrafes ou des vis ; ils sont parfois scellés entre eux (canalisations) ou à des supports de
maçonnerie. Ces matériaux sont constitués d’un mélange homogène de ciment et de fibres et, bien
que fortement liés, sont susceptibles de libérer des fibres d’amiante soit :
L’entreprise doit déterminer l’empoussièrement attendu aux postes de travail en fonction de son retour
d’expérience provenant de mesures effectuées sur des chantiers réalisés dans des conditions
similaires. Les mesures de prévention envisagées en découleront et seront validées par de nouveaux
contrôles d’empoussièrement. En fonction de l’état de vétusté des produits, les valeurs
d’empoussièrement peuvent être très différentes pour une même opération. Le tronçonnage à
l’humide ne permettant pas d’abaisser significativement l’exposition, tout tronçonnage est à proscrire.
Des enrobés bitumineux contenant de l’amiante (inférieur à 2 % par rapport au liant) ont été mis en
œuvre durant les années 1970 à 1990 sur de multiples ouvrages, en particulier ceux à fort trafic :
autoroutes, péages d’autoroute, parkings, pistes d’aéroport, carrefours, routes pavées... À l’occasion
de travaux de réfection ou d’entretien de ces ouvrages, les revêtements routiers amiantés font l’objet
d’opérations de retrait généralement par rabotage. Les opérations de rabotage libèrent également des
quantités importantes de silice cristalline, pour laquelle les niveaux d’empoussièrement sont souvent
supérieurs à la valeur limite d’exposition professionnelle.
Les mesures à mettre en œuvre sont celles demandées pour la protection du risque silice.
Mode opératoire et mesures de prévention Les ouvrages concernés par ces travaux se trouvent
généralement sur la voie publique et nécessitent une organisation de chantier intégrant, notamment,
la prise en compte du risque routier et de la présence éventuelle de tiers à proximité.
- baliser la zone de travail, mettre en place la signalétique routière et interdire l’accès aux tiers,
- aménager une zone pour l’habillage, le déshabillage et la décontamination des opérateurs (roulotte,
zone aménagée in situ...),
- procéder au retrait du revêtement à l’aide d’un engin adapté, par exemple du type raboteuse équipée
de jupes latérales et travaillant sous arrosage et/ou brumisation d’eau pour rabattre les poussières
émises et équipée d’une cabine en surpression alimentée en air filtré par un filtre THE,
- collecter les déchets et gros agrégats par tapis convoyeur protégé capoté et les évacuer à
l’avancement vers une benne après les avoir humidifiés puis bâcher la benne avant transport,
- aspirer les débris et résidus de rabotage à l’aide d’une balayeuse aspiratrice équipée d’un filtre à très
haute efficacité et les évacuer à l’avancement dans un GRV à double enveloppe étiqueté « amiante »,
- équiper le personnel à proximité de la raboteuse d’une combinaison à usage unique à capuche de
type 5, de gants lavables et d’un appareil de protection respiratoire à ventilation assistée (masque
complet TM3P ou casque ou cagoule TH3P) de préférence à vision panoramique. Les fraisats
d’enrobés contenant de l’amiante ne doivent pas être recyclés et sont éliminés en installation de
stockage de déchets inertes en l’absence de goudron. Les GRV remplis de poussières sont évacués
vers une installation de stockage de déchets dangereux (classe 1).
Les déchets de matériaux en amiante-ciment doivent être mis sur palettes ou dans des racks de
dimensions supérieures à celles des matériaux, recouverts d’un film en matière plastique. Les
emballages doivent être décontaminés avant leur sortie de la zone polluée. Le dernier emballage est
réalisé dans une zone non polluée ou dépolluée. Les déchets sont ensuite acheminés vers une
installation de stockage autorisée de classes 2 ou 3.
Les déchets doivent être évacués du chantier avant d’engager d’autres phases de travaux,
notamment de démolition.
Les déchets de matériels et équipements (protections jetables, filtres, etc.), ainsi que les déchets issus
du nettoyage (débris et poussières), doivent être conditionnés dans des doubles sacs étanches
étiquetés et doivent être acheminés vers une installation de stockage de classe 1, ou une installation
de traitement par vitrification. La gestion des déchets est effectuée conformément aux prescriptions du
guide INRS ED 6028 « Exposition à l’amiante lors du traitement des déchets ».
Les provenances des matériaux, produits et éléments devront être soumises à l'agrément du Maître
d'Oeuvre en temps utile pour respecter le délai d'exécution contractuel et au maximum dans un délai
de cinq (5) jours ouvrables à compter de la notification de l'ordre de service de commencer les
travaux.
Dans tous les cas, leur accord est obligatoire pour chaque type de matériaux (pierre, sables, produits
manufacturés, produits bitumineux et éléments définis dans les documents graphiques ou les DPGF
et détail des prix en fin de CCTP propres à l’entreprises de chaque lot), l’entrepreneur sera tenu de
soumettre ses choix à l’approbation du Maître d’œuvre, par le biais des fiches d’agrément dont un
exemplaire est joint en annexe du présent CCTP.
Les fiches d’agrément seront datées et numérotées. Dans tous les cas, le fournisseur sera clairement
identifié (Nom, raison sociale, adresse). A défaut d’échantillon, proposé à la demande d’agrément,
une fiche technique sera jointe à la fiche d’agrément où toutes les caractéristiques spécifiques
demandées dans les divers documents seront clairement spécifiées.
Quelles que soient les remarques et/ou validation du Maître d’œuvre, ses choix ne déchargeront pas
l’entrepreneur de sa responsabilité.
En l’absence d’agrément au moyen d’une fiche technique validée par le Maître d’œuvre,
l’entrepreneur s’expose à un arrêt immédiat des travaux, sans interruption de délai. Il pourra lui être
demandé de déposer et de changer les matériaux non agrées, sans plus de justifications de la part du
Maître d’œuvre. Le Maître d’œuvre exigera leur enlèvement, aux frais exclusifs de l’entrepreneur
fautif, et ce, quelle que soit la période de la découverte. Les travaux de dépose et repose ne
prolongeront pas les délais initiaux et les pénalités de retard pourront être appliquées.
Les matériaux, produits et éléments ci-après devront obligatoirement faire l'objet d' une fiche
d'agrément à fournir au Maître d'œuvre avant approvisionnement sur le chantier
Vérifications générales :
Les quantités
L’aspect et le contrôle de l’intégrité
Si, au cours des travaux, l’origine des matériaux venait à être modifiée, le Maître d’Oeuvre devrait en
être averti, au préalable et, la nouvelle liste des fournisseurs soumise au moins dix (10) jours avant
tout emploi de nouveaux matériaux, un nouvel agrément devant avoir lieu.
Le Maître d’œuvre rappelle que l'entrepreneur aura à manœuvrer et positionner ses aires de stockage
ou centrales, grues, en site exigu et, vraisemblablement, partagées avec d'autres corps d'état.
Les produits sont manipulés et stockés dans des conditions non susceptibles de les détériorer. En
particulier, leur manutention est effectuée avec des outils adaptés. Il convient de tenir compte des
recommandations du fabricant pour le stockage et la manutention.
En l'absence de consignes du fabricant, les matériaux, éléments et tuyaux, etc., sont disposés selon
les mêmes conditions que celles du chargement.
Tous les matériaux, livrés sur le chantier, qui ne proviendraient pas des carrières, usines ou
fournisseurs, indiqués par l’entreprise et agréés par le Maître d’œuvre, pourront être refusés et
évacués du chantier aux frais de l’entreprise. Les produits, matériaux ou éléments refusés, pour un
motif quelconque, seront revêtus d’un marquage spécial.
Les matériaux provenant des déblais (marnes compactes indurées) ne pourront pas être remis en
place. Ils seront évacués en décharge en dépôt définitif
Cependant les matériaux des couches de fondation de chaussée actuelle pourront être réutilisés
après contrôle et accord du Maître d'œuvre
Remblai ordinaire
Les matériaux pour remblai, autres que ceux extraits dans l'emprise des travaux : seront fournis par
l'entrepreneur et de qualité agréée par le Maître d'Oeuvre, à l'exclusion de matériaux de type A, B2,
B4, B5, B6, et C1.
Ils seront soit des matériaux concassés de carrière soit des matériaux de recyclage.
- Graves non traitées GNT 2 selon les normes NF EN 13-285 et NF EN 18-545, matériau silico-
calcaire (indice de concassage : IC ≥ 60%) ou granitique (indice de concassage : IC ≤ 100%) de
granularité 0/31,5 mm présentant une Valeur de Bleu 0/D : VB 0/D ≤ 0,80 g/kg selon la norme NF EN
933-9,
- soit des graves recyclées GR 3M selon les normes NF EN 13-285 et NF EN 18-545 de granularité
0/D avec D ≤ 31.5 mm, de dureté "D" correspondant à : LA ≤ 35 (NF EN 1097-2) / MDE ≤ 30 (NF EN
1097-1) et LA + MDE ≤ 55. La granularité 0/31.5 mm est symbolisée par le chiffre : 2. Elles présentent
une Valeur de Bleu de méthylène : VB 0/D ≤ 0,80 g/kg (NF EN 933-9 / XP P 18-545) avec un indice
de concassage : IC = 100%
Les impuretés prohibées, selon la norme XP EN 933-1, telles que : plastiques et matériaux
putrescibles comme le bois contenues dans ces graves recyclées (GR) doivent être inférieures à 0,6%
en poids et les métaux inférieurs à 0,5% en poids.
La teneur en sulfates (plâtre) selon les normes XP P 18-581 et XP P 18-545 doit être inférieure à 0,8%
en poids.
- Les granulats employés pour la réalisation des diverses couches de formes seront entièrement
concassé et issus de carrières agrées par le Maître d’œuvre.
Les Matériaux constitutifs du concassé de carrière 0/80, utilisés dans les différentes couches devront
satisfaire à la norme XP P 18-540 d’octobre 1997. Les granulats seront de la catégorie C.III.b.
- soit des graves recyclées GR 1M selon les normes NF EN 13-285 et NF EN 18-545 de granularité
0/D avec D ≤ 63 mm, de dureté "D" correspondant à : LA ≤ 40 (NF EN 1097-2) / MDE ≤ 40 (NF EN
1097-1) et LA + MDE ≤ 70. La granularité 0/60 mm est symbolisée par le chiffre : 2. Elles présentent
une Valeur de Bleu de méthylène : VB 0/D ≤ 0,80 g/kg (NF EN 933-9 / XP P 18-545) avec un indice
de concassage : IC = 100%
Les impuretés prohibées, selon la norme XP EN 933-1, telles que : plastiques et matériaux
putrescibles comme le bois contenues dans ces graves recyclées (GR) doivent être inférieures à 0,6%
en poids et les métaux inférieurs à 0,5% en poids.
La teneur en sulfates (plâtre) selon les normes XP P 18-581 et XP P 18-545 doit être inférieure à 0,8%
en poids.
Ces matériaux sont dus par l'entrepreneur, dans l'établissement de son prix global et forfaitaire.
Tous les matériaux d'apport devront présenter les caractéristiques requises pour que dans tous les
En l'absence de normes ou d'avis techniques, les matériaux doivent être agréés par le Maître
d'œuvre.
Au droit du raccordement avec le réseau routier ou au droit des parties conservées les chaussées
devront être préalablement découpées avec précaution, soit par sciage, soit par outils pneumatiques
ou hydrauliques, au droit des parties conservées.
Les produits bitumineux des démolitions de chaussée existante ne pourront être ré-utilisés. Ils devront
être évacués en dépôt définitif. Les autres matériaux, s'ils sont jugés acceptables par le Maître
d'Oeuvre, pourront être mis en oeuvre sous les parties non circulables (trottoirs, etc).
Tous les ouvrages en béton seront calculés pour résister à la poussée des matériaux de remblai et
aux surcharges dues à la circulation des poids lourds.
Toutes les prescriptions du présent C.C.T.P. devront être vérifiées à l’étude B.A. et les
modifications nécessaires éventuelles seront soumises à validation écrite du Maître d’œuvre.
Une note de calcul sera demandée par le Maître d'Oeuvre, pour chaque ouvrage.
Les frais d'étude par un bureau spécialisé seront compris dans l'offre et ne pourront, en aucun cas,
donner lieu à une indemnité. Cette étude respectera les prescriptions du DTU P 18-702, Règles
BAEL 91, révisées 99.
Si le béton est fabriqué en centrale celle-ci devra être agréée par le Maître d'Oeuvre.
Le béton devra être conforme à la norme NF EN 206-1 du mois d'avril 2004. Il sera de type C25/30
classe XF2
Les définitions utilisées pour les mortiers et les bétons dans la suite du présent article ont les
significations suivantes :
M : signifie Mortier
B : signifie Béton à Caractères Normalisés : BCN.
Ces deux lettres sont suivies de diverses indications, la première étant toujours la classe de
résistance (ou résistance caractéristique à la compression à 28 jours).
C : signifie Béton à Caractères Spécifiés : BCS.
Cette lettre est suivie du dosage de ciment exprimé en kilogramme par mètre cube (KG/M3) de béton
mis en œuvre.
2.5.2 – Ciments
Ils devront être conformes aux normes EN 197-1, NF P 15-314, NF P 15-317 et NF P 15-319, ainsi
qu'aux stipulations du fascicule n° 3 du CCTG.
Les ciments, utilisés pour la confection des mortiers et des bétons, seront choisis parmi les classes
suivantes :
- Bétons courants et mortiers : ciments CPJ - CEM II/B de la classe 32.5 ou 32.5 R
- Bétons armés en milieu non agressif : ciments CPA - CEM I 42.5 ou 42.5 R
Ciments CPJ - CEM II/A 42.5 ou 42.5 R
2.5.3 – Granulats
Les spécifications des granulats, pour mortiers et bétons, sont fixées par référence aux normes EN
12620 : 2000, EN 13055-1 : 1997, et, pour les granulats à la norme XP P 18-540, complétée par le
fascicule de documentation FD P 18-940 et NF EN 12620. Pour le béton armé, sauf celui de
fondation, la dimension maximale admissible des granulats sera de 20 mm (exigences spécifiques
d'enrobage des armatures - Voir chapitre "Dispositions constructives").
Les matériaux gélifs, tendres ou friables, la présence de matières terreuses, marneuse ou organiques
(biodégradable), les roches altérables à l'air et/ou à l'eau, sont rejetés. Ils ne doivent pas contenir
d'impuretés, dont la teneur pourrait nuire aux propriétés du béton et/ou altérer les armatures
métalliques.
Dépistage des granulats réactifs
Ils doivent être propres et dépourvus de matières organiques ou végétales susceptibles de diminuer la
qualité des bétons.
Pour le béton armé, sauf celui de fondation, la dimension maximale des granulats sera de 25 mm.
Le rapport eau/ciment (E/C) n'excède pas 0.55 pour les bétons coulés en place pour les usages
courants. Pour les ouvrages de génie civil, le rapport E/C devra être précisé et soumis à l’agrément du
Maître d'Œuvre en fonction de la formulation retenue par l’Entrepreneur.
2.5.5 Adjuvants
Seuls peuvent être utilisés les adjuvants admis à la marque NF adjuvants ou bénéficiant d'un
agrément ou d'une autorisation officielle. Normes applicables : EN 934-2.
De plus, les spécifications de l'article 24.2.4, du fascicule 65 du CCTG, sont complétées comme suit :
les adjuvants ne doivent avoir aucune action sur la teinte et la texture du béton.
L'entrepreneur devra soumettre à l'agrément du Maître d’œuvre, les produits de cure qu'il envisage de
mettre en œuvre pour les diverses parties d'ouvrages (c.f. article 3 de l'annexe technique T36.2, du
fascicule 65 du CCTG).
La fourniture des armatures en acier, pour béton armé, satisfait aux stipulations du Fascicule 4, titre
1er du CCTG. Il est rappelé que les armatures à haute adhérence et les treillis soudés doivent être
homologués ou bénéficier d'une autorisation de fourniture ou d'emploi.
Les stipulations de l'article 22, du fascicule 65 du CCTG, sont applicables et les dispositions des
armatures en attente seront conformes à l'annexe technique T.33.2.
La section des armatures de béton armé seront justifiées en considérant la "fissuration très
préjudiciable".
Toutes les armatures, autres que celles énoncées au 2.6.6.1 et 2.6.6.3 du présent CCTP, seront des
armatures à haute adhérence de la nuance Fe.E.500.
Domaine d'emploi
Toutes les barres seront de diamètre strictement supérieur ou égal à huit millimètres (8 mm).
Approvisionnement
Ces armatures seront approvisionnées en rouleaux standards, de façon à réduire les recouvrements.
Domaine d'emploi
- ferraillage d'éléments préfabriqués
- ferraillage de peau
- Dallage béton
2.5.8 Bétons
Le béton devra être conforme à la norme NF EN 206-1 d'avril 2004. Les formulations proposées par
l'entrepreneur devront répondre à l'usage et devront avoir l'agrément du Maître d’œuvre avant
application.
Les bétons utilisés pour la fabrication des ouvrages en béton armés seront des bétons à caractères
normalisés C.25/30 dosés à 300 kg de ciment par m 3 de béton (résistance caractéristique à la
compression à 28 jours de 25 MPa), ou supérieur selon la classe de résistance requise au 2.6.7.
Les exigences de niveau minimum, pour les centrales de fabrication des bétons, seront :
Le délai maximum, entre le début de remplissage du transporteur et la mise en œuvre dans les
coffrages, pourra être modulé en fonction des conditions climatiques du moment. Il devra être soumis
au Maître d’œuvre avant tout bétonnage.
Dans le cas de l'emploi d'une usine de B.P.E. ou d'une centrale de fabrication distante du chantier,
une liaison téléphonique avec le chantier sera installée. L'entrepreneur devra veiller à la bonne
rotation des camions. Les bons de livraison devront obligatoirement indiquer l'heure de fin de
chargement des camions malaxeurs. La copie des bons de béton sera obligatoirement fournie dans le
dossier de récolement en fin de chantier.
Dispositions générales
Les actions de contrôle seront entièrement à la charge de l'entrepreneur et sont les suivantes:
Lotissement
Seuls les bétons, à caractères normalisés, sont soumis aux épreuves de convenance et de contrôle.
Les lots et le nombre de prélèvements, à effectuer sur chaque lot, seront soumis au Maître d’œuvre.
Les moules, destinés aux éprouvettes, seront conformes aux normes NFP 18-400. La confection et la
conservation des éprouvettes seront conformes aux normes NFP 18.404 et NFP 18.405.
Epreuve d'étude
Le Maître d’œuvre pourra autoriser l'entrepreneur à utiliser, à ses risques et périls, comme épreuve
d'étude, les résultats d'essais relatifs à des fabrications antérieures, selon la consistance de ces
résultats, sous réserve que les matériaux utilisés soient de nature, désignation et provenance
rigoureusement identiques. Ces dispositions s'appliquent aux centrales de chantier et aux centrales
de béton prêt à l'emploi, ne figurant pas sur la liste d'aptitude approuvée par le Ministère.
Pour les bétons ne disposant pas de références, l'épreuve d'étude impliquera, au moins, sept (7)
gâchées. Sur les trois (3) gâchées répondant à la formule nominale, l'entrepreneur réalisera les essais
complémentaires suivants :
un essai de compression à sept (7) jours sur trois (3) prélèvements
un essai de traction à vingt-huit (28) jours sur trois (3) prélèvements
Epreuve de convenance
L'épreuve de convenance sera effectuée sur le chantier, avec les matériaux approvisionnés dans les
conditions et avec les moyens du chantier.
Les essais exécutés sur les trois gâchées, répondant à la formule nominale, seront les mêmes que
ceux prévus pour l'épreuve d'étude.
Epreuve de contrôle
A partir d'un prélèvement, il sera confectionné au moins trois éprouvettes pour la mesure de la
consistance au cône d'Abrams et, la détermination de la résistance à la compression à vingt huit (28)
jours.
Les critères d'acceptation seront ceux du CCTG et la norme NF P 18-305. L'indice SLUMP sera
2.6 - Canalisations
2.6.1 Canalisations PVC
Tuyaux en béton armé, série 135 A, à emboîtement à collet avec joints en néoprène et ayant reçu
l’agrément SP, et étanche à l'air.
Elles seront de type bande bleue, 16 bars qualité organoleptique pour AEP.
Les jonctions entre canalisations PEHD se feront exclusivement par l'emploi de manchons électro-
soudables.
Le matériau sera obligatoirement du sable 0/4 dépourvu de matières organiques, et dont l'équivalent
de sable sera supérieur à 40.
Cependant en tranchée inondable ou susceptible de drainer une grande quantité d'eaux d'infiltration,
le sable sera remplacé par de la grave 2/4
En règle générale le lit de pose, l'assise et le remblai de protection se fera avec de la terre fine
provenant des matériaux extraits expurgés de tout élément supérieur à 30mm
Toutefois si les matériaux extraits sont jugés non-réutilisables par le Maître d'Oeuvre, ceux-ci seront
évacués hors du chantier et remplacés par des éléments fins de matériaux de remblai de bonne
qualité. Ils seront sélectionnés par l'Entrepreneur et proposés au Maître d'Oeuvre pour acceptation. Ils
pourront provenir du site ou de zones d'emprunt extérieures et seront expurgés de tout élément
supérieur à 30mm. Ils devront présenter les caractéristiques requises pour que dans tous les cas, la
densité sèche en place () soit au moins égale à 90% de l'Optimum Proctor Normal.
La grave non traitée sera de type GNT 2 avec LA ≤ 40 et MDE ≤ 35
Les granulats utilisés dans la formation de la GNT devront être conformes à la normalisation française
XP P 18-545 de février 2004. Ces matériaux devront avoir les caractéristiques permettant de
respecter la catégorie suivante :
En tranchée inondable ou susceptible de drainer une grande quantité d'eaux d'infiltration, le matériau
de remblai et le concassé 0-31.5 seront remplacés par de la grave 5-30, après constat et acceptation
par le Maître d'Oeuvre. Ces matériaux auront respectivement les mêmes caractéristiques que celles
définies ci-dessus.
Le matériau sera obligatoirement du sable 0/4 de rivière dépourvu de matières organiques, et dont
l'équivalent de sable sera supérieur à 40.
Cependant en tranchée inondable ou susceptible de drainer une grande quantité d'eaux d'infiltration,
le sable sera remplacé par de la grave 2/4.
Ils ne présenteront ni aspérités ni craquelures ou cloques. Ils seront circulaires et auront tous un
diamètre DN 1000 mm y compris les cheminées des regards coulés sur place.
Les éléments de fond seront préfabriqués. A défaut, l'entrepreneur proposera tout autre moyen, aussi
performant, permettant d'assurer l'étanchéité et de diriger les eaux convenablement. Le système
devra recevoir l'agrément préalable du Maître d'Oeuvre.
Les joints entre les différents éléments se feront par un joint glissant néoprène. L'étanchéité avec les
canalisations d'arrivée et de départ sera réalisée par mise en place de joints triple-lèvres en néoprène
Le tampon de fermeture sera articulé et en fonte ductile classe D400, ventilé pour les E.P., non ventilé
pour les E.U. Il devra préalablement être proposé et agréé par les Services Techniques du
Concessionnaire ou, à défaut, le Maître d'ouvrage.
Les raccordements de tous les tuyaux (réseau ou branchements), dans les regards à créer,
ainsi que toutes les sujétions qui en résultent, sont compris dans le prix fixé par
l'entrepreneur, dans l'article se rapportant à la confection des ouvrages.
Rappel : Conformément à l’article 1.14 du présent C.C.T.P., les ouvrages sont dus par
l’entrepreneur du présent lot, jusqu’à moins trois centimètres de la couche supérieure finale
(grave bitume). Ils seront mis en place en deux fois distinctes, séparées.
DANS TOUS LES CAS, LES REGARDS ET CANALISATIONS DEVRONT ETRE ETANCHES.
LES BRANCHEMENTS EN EAUX USEES, REALISES DANS LES REGARDS, SE FERONT AU FIL
D'EAU DU RESEAU, UNIQUEMENT.
Sous voirie, ils seront obturés par des tampons carrés en fonte C250 à fermeture hydraulique
600x600.
Les enrobés à froid seront des enrobés denses. Les matériaux seront des gravillons non gélifs
entièrement concassés compris dans un fuseau granulométrique Type 0 à 10mm. Le coefficient Los
Angeles de ces matériaux sera inférieur à 25.
3.2.1 – Généralités
L'entrepreneur prendra toutes dispositions utiles pour qu'aucun dommage ne soit causé aux
canalisations et conduites de toutes sortes rencontrées pendant l'exécution des travaux.
Il est précisé qu'il prendra notamment toutes les mesures nécessaires pour le soutien de ces
canalisations et conduites, étant entendu qu'en aucun cas les dispositifs adoptés pour réaliser ce
soutien ne prendront appui sur les étrésillons des étaiements ou blindages des fouilles.
L'entrepreneur ne pourra présenter aucune réclamation du fait que le choix du tracé ou l'emplacement
imposé sur les ouvrages à exécuter obligeraient à prendre ces mesures de soutien de canalisations
ou de conduites pour quelque longueur que ce soit.
Il est précisé également qu'une distance minimale de 0,40 m en projection horizontale ou verticale
devra être observée entre les câbles téléphoniques et les canalisations projetées. Cette distance sera
portée à 0,50 m pour les lignes de transport de courant électrique basse tension et réseau gaz
transport.
Lorsque le passage du réseau EP ou EU aura lieu au-dessous d'un câble téléphonique, un grillage
avertisseur de couleur verte sera placé à 0,30 m au-dessus de ce câble, de façon à le protéger lors
des fouilles qui pourraient être faites ultérieurement pour les travaux d'entretien de la canalisation.
Les canalisations électriques moyenne ou basse tension, les conduites d'essences ou de gaz
exploitées ou non, devront, si elles se trouvent au-dessus des canalisations, être protégées aux points
de croisement par dispositif en dur (tuyau, dallette en béton ou tout autre dispositif équivalent) et un
grillage avertisseur de couleur normalisée. L'usage du feu ou d'une très forte chaleur ne sera pas
admis à proximité des câbles téléphoniques, électriques ou des conduites d'essences.
Si des troubles ou des avaries résultant des travaux étaient constatés sur les câbles ou canalisations
souterrains rencontrés au cours des travaux, l'entrepreneur serait tenu d'en rembourser les
dommages à l'Administration ou au service intéressé.
Dix (10) jours au moins avant tout commencement d'exécution des travaux, l'entrepreneur avisera les
autorités et services intéressés (France-Télécom, E.D.F./G.D.F. etc.) de l'ouverture de son chantier et
de la nature (profondeur, largeur) des ouvrages qu'il doit réaliser ( D.I.C.T.)
Ces services préciseront les conditions spéciales à respecter en plus des conditions décrites ci-
dessus pour la protection de leurs canalisations. Toutefois, l'entrepreneur reste responsable des
dégâts qu'il pourrait occasionner sur ces canalisations. Il fera connaître au Directeur des Travaux,
dans les quinze (15) jours suivant l'ordre de service, les difficultés éventuelles que pourraient
occasionner la présence desdites canalisations.
Si toutefois des canalisations ou câbles appartenant ou gérés par les services cités ci-avant devaient
être déplacés pour l'exécution des travaux, l'Entrepreneur en informera le Maître d'Œuvre qui prendra
les contacts nécessaires avec les Administrations intéressées pour ce déplacement (cf. article 1.3 du
présent C.C.T.P.). Dans tous les cas, l'entrepreneur devra exécuter à ses frais tous sondages
utiles pour déterminer avant ouverture du chantier, les emplacements corrects des canalisations ou
des câbles.
Enfin, conformément à la circulaire n°72-38 du 28 juin 1972 relative à des travaux ou opérations
effectués à proximité de lignes électriques, aériennes ou souterraines, l'entrepreneur aura à sa charge
d'informer le représentant local d'E.D.F. avant tout commencement d'ouverture de tranchées dans la
zone concernée.
Dans un délai de dix (10) jours après la notification du marché, l'entrepreneur doit vérifier les points et
les cotes fournis par le Maître d'Œuvre, en donner acte ou faire part de ses observations à l'ingénieur,
faute de quoi les dits points et cotes seront considérés comme acceptables pour lui.
L'implantation et le nivellement théoriques seront, si nécessaire modifiés sur place, après concertation
avec le Maître d'Œuvre, pour obtenir un bon raccordement avec les ouvrages existants (routes en
particulier).
L'Entrepreneur ne pourra modifier lui-même quoi que ce soit aux plans qui lui auront été remis. Par
contre, il devra signaler au Maître d'Œuvre toutes les erreurs, omissions, imprécisions, afin qu'il y soit
porté remède dans les plus brefs délais.
Les pentes indiquées sur les divers documents ont été calculées pour évacuer au minimum le débit
décennal. L’entrepreneur sera tenu de les respecter, afin d'éviter toute mise en charge ultérieure du
réseau. Dans le cas de changement de pente non autorisé par le Maître d’œuvre, l'entrepreneur
supportera toutes les conséquences qui pourraient en résulter et ce bien que la réception ait été
L'entrepreneur devra avoir préalablement à l'exécution des fouilles, réaliser tous les travaux de
préparation du terrain (nettoyage complémentaire, décapage du terrain à l'intérieur des lots, etc...).
Elles seront réalisées en terrain de toutes natures y compris le rocher dur nécessitant l'emploi du
brise-roche (explosifs interdits)
Pour l'évaluation de la quantité de rocher, l'entrepreneur pourra effectuer sur le site et à ses
frais exclusifs tous sondages qu'il juge utiles en ayant préalablement obtenu les autorisations
du Maître d'Ouvrage. Il devra procéder également à la remise en état du terrain (état du terrain
d'avant sondage)
Il ne devrait pas être fait état de fouille en rocher dur sur ce chantier, compte tenu de la nature du sol
(plaine alluvionnaire profonde de l’Allier), et de par la faible profondeur des terrassements.
Cependant, l’attention de l’entrepreneur est attirée sur le fait qu’il pourra être confronté lors de fouilles
à la présence massif béton issue de réseaux abandonnés, ou de caniveau ou encore à des restes de
fondation aux abords de plateforme de démolition par exemple.
L’entrepreneur devra s’assurer des caractéristiques de chaque réseau existant avant d’entreprendre
de quelconques travaux.
Le prix global donné par l'entrepreneur comprend toutes les sujétions de travaux en site difficile, pré-
terrassements, redents, pistes d'accès, y compris toute la remise à l'état initial, après travaux, la
stabilité des talus, des engins, les épuisements, toutes les mesures visant à préserver la sécurité des
usagers, riverains, personnel et tiers, ainsi que la localisation des réseaux existants, la recherche des
caractéristiques de chaque réseau et la définition d'un nouveau projet, compatible avec l'ensemble
des travaux.
L'entrepreneur devra veiller à ne créer aucune servitude, autres que celles mentionnées sur le plan.
Le cas échéant, il supporterait l'entière responsabilité des conséquences qui pourraient en résulter.
Les tranchées seront creusées aux profondeurs nécessaires, compte tenu de l'épaisseur des tuyaux
et celle du lit de pose, pour obtenir les fils d'eau indiqués sur le plan d'assainissement. Les niches
nécessaires pour la mise en place des collets et ouvrages enterrés seront réalisées simultanément
aux tranchées.
Le cas échéant, la terre végétale sera décapée et mise en cordon, séparément, le long de la tranchée,
pour la remise en état du terrain après travaux. L'entrepreneur peut, également, à ses frais, avoir à
procéder à un nettoyage complémentaire, à l'intérieur des lots.
Les matériaux extraits des fouilles seront déposés en cordon le long de la tranchée pour être réutilisés
en remblaiement (après autorisation du Maître d'Oeuvre) après que tous les éléments susceptibles de
porter atteinte aux canalisations aient été expurgés.
Si la largeur de la voie paraît insuffisante, les terres d'extraction devront être transportées
immédiatement en un autre point du chantier où s'effectue le remblai. D'autre part, aucun stock de
matériau ne pourra s'effectuer à l'aplomb de lignes aériennes (E.D.F. ou France Télécom).
En terrain rocheux, le fond de la tranchée sera soigneusement régalé avec élimination de points durs
un lit de pose de 0,10m, en matériau approprié à la nature des canalisations EP et EU, sera
obligatoirement mis en place avant leur pose.
Pour des raisons de commodités personnelles, l'Entrepreneur pourra creuser la tranchée (cas des
réseaux en parallèle) sur toute la largeur, au niveau du lit de pose du tuyau le plus bas. Toutefois, les
réseaux devront être posés conformément au dossier d'exécution (décalage des fils d'eau). Après
pose et enrobage du tuyau le plus profond (PVC = lit de pose et enrobage en sable), le reste de la
tranchée sera remblayé avec les matériaux extraits, de meilleure qualité, s'ils conviennent, ou des
matériaux d'apport, jusqu'à obtenir le niveau du lit de pose du tuyau supérieur. Cette couche sera
correctement réglée et compactée, de façon à éviter tous désordres dans le futur. Ces sujétions sont
laissées à l'initiative de l'Entreprise qui restera responsable de ses travaux et ne pourra en aucun cas
prétendre à des plus-values ou indemnités quelconques.
Légende :
La hauteur est la moyenne des profondeurs aval et amont du tronçon concerné, chaque profondeur
étant définie par la différence entre le niveau fond de forme (ou le cas échéant du TN) et le fil d'eau de
la canalisation augmentée de l'épaisseur du tuyau et du lit de pose.
Le volume est obtenu en multipliant la longueur du tronçon par la largeur par la profondeur moyenne
Tranchée comportant n tuyaux
Si la tranchée est prévue pour recevoir plusieurs canalisations, la largeur au fond entre blindages, s´ils
existent, est la largeur précisée dans la formule ci-après.
Néanmoins une distance minimale de 0,10 m sera nécessaire entre les diamètres extérieurs des
tuyaux et les parois extérieures des éléments de regards.
Pour les 2 cas, dans la mesure où la fouille aura été ouverte à des dimensions supérieures à celles
fixées dans le présent article, et qu'elles qu'en soient les raisons (stabilité d'ouvrage, commodités
personnelles pour l'entrepreneur) tous les surplus de cube seront à la charge exclusive de
l'entrepreneur sans que ce dernier puisse prétendre à une quelconque indemnité
La profondeur est fixée dans le DPGF et le détail des articles en fin de CCTP pour chaque type de
tranchée à réaliser
Dans tous les cas, la charge minimale réglementaire ou demandée par les concessionnaires des
réseaux devra être respectée.
La largeur est à l'initiative de l'entrepreneur qui prendra cependant toutes les mesures pour que la
largeur des enrobages latéraux soit respectée et que la pose du grillage de protection et le
compactage des matériaux de remblai puissent se faire selon les règles de l'art
En cas de tranchée commune à plusieurs réseaux l'entrepreneur devra respecter les distances
réglementaires entre chaque réseau.
Le lit de pose sera réalisé avec les matériaux définis au chapitre 2 du présent module.
Après la pose sur un lit de sable de 0.10m d'épaisseur réalisée sur toute la largeur de la tranchée, les
canalisations seront enrobées avec le même matériau jusqu'à 0.15m au-dessus de la génératrice
supérieure et de part et d'autre des génératrices latérales
Le reste des fouilles sera remblayé méthodiquement par couches de 0.20 m, compactées à refus
jusqu'aux génératrices latérales soit par les matériaux extraits s'ils conviennent, soit avec les
matériaux (0/31.5), ou avec des matériaux d'apport jugés réutilisables par le Maître d’œuvre.
Afin d'assurer aux canalisations une assise qui ne sera pas décomprimée par la suite, l'entrepreneur
procèdera au relevage partiel des blindages, avant son compactage. Ces matériaux ainsi que les
remblais de protection seront soigneusement compactés afin d'éviter tout tassement ultérieur.
Les autres terres, impropres au remblaiement ou excédentaires, seront évacuées dans un lieu
désigné par l'entrepreneur où peuvent être acceptés tous les déblais de quelque nature qu'ils soient et
qui ne doivent pas être réemployés.
Pour des raisons de voirie ou pour toute autre raison, le Maître d'Oeuvre reste seul juge de
l'opportunité d'ouvrir et de poursuivre le chantier en un point ou en plusieurs points simultanés du
tracé sans que les dispositions adoptées puissent donner lieu à une indemnité quelle qu'elle soit.
D'une façon générale, tous les travaux seront conduits de façon à permettre au mieux les opérations
de descente, de manipulation et de mise en place des tuyaux et de constructions d'ouvrages
afférents, dont les conditions seront précisées, soit dans le C.C.T.P., soit en cours d'exécution.
Il reste formellement entendu que le Maître d'Oeuvre se réserve d'une manière absolue, de modifier
sans aucune plus-value quelle qu'elle soit, le tracé indiqué sur les plans, tant que La quantité des
travaux initialement prévus ne s'en trouve pas affecté au-delà des pourcentages indiqués dans le
C.C.A.G. applicable aux Marchés Privés.
L'entrepreneur s'engage par avance à admettre les motifs qui peuvent déterminer le Maître d'Oeuvre
à restreindre ou à développer le montant des travaux ou encore à modifier la proportion relative des
différentes natures d'ouvrages ou de fournitures.
Le sable sera soigneusement pilonné pour assurer un blocage parfait des flancs des canalisations
Si la tranchée est effectuée dans un revêtement en bitume ou en asphalte, le découpage sera fait à la
bêche pneumatique ou par sciage et non à la pioche, de manière à éviter le soulèvement ou la
désagrégation des parties visibles et à restreindre l'entaille à sa limite utile.
Les éléments de toute nature provenant du démontage des revêtements sont évacués à la décharge
définie ci-avant.
Les bordures de toute nature, seront déposées soigneusement, nettoyées et reposées conformément
à l'état d'origine.
La semelle sous les bordures déposées sera démolie, extraite et évacuée hors du chantier. Une
nouvelle semelle sera mise en place.
L'entrepreneur doit étayer les fouilles dès que la tranchée est d'une hauteur supérieure à 1.30m; par
tous moyens (blindage, plinthes, boisages semi-jointifs, jointifs, doublement jointifs) en vue d'éviter
tous éboulements et d'assurer la sécurité du personnel conformément aux dispositions des
règlements en vigueur (décret n°65-48 du 8 janvier 1965). Chaque fois qu'il en aura la possibilité,
l'Entrepreneur devra utiliser des blindages doublement jointifs.
Dans les autres cas, des intervalles peuvent être laissés entre les éléments de soutènement en
contact avec le terrain. Toutefois ces intervalles ne peuvent pas excéder le double de la largeur
moyenne de ces éléments.
En outre, ils seront établis de telle manière que la descente, la manutention et la mise en place des
tuyaux, ainsi qu'éventuellement la dépose et la repose des ponts de service, permettent la mise en
place de tuyaux sans danger pour le personnel.
Cette nécessité implique l'obligation pour l'entrepreneur de maintenir en permanence sur le chantier,
une équipe à effectif suffisant.
Afin de ne pas décomprimer les matériaux d'assise et du remblai de protection des canalisations ainsi
que ceux du remblai final de la tranchée, les éléments de blindages seront relevés avant la mise en
place des différentes couches de matériaux
3.9 - Epuisements
L'entrepreneur doit, sous sa responsabilité, organiser ses chantiers de manière à les débarrasser des
eaux de toutes natures (eaux pluviales, eaux d'infiltration, eaux de source, etc...), à maintenir les
écoulements et à prendre les mesures utiles pour que ceux-ci ne soient pas préjudiciables aux fonds
et ouvrages susceptibles d'être intéressés. Il est tenu d'avoir sur le chantier ou à sa disposition une
pompe d'épuisement d'une puissance effective de 3 kW. L'utilisation de pompes de puissance
effective supérieure à 3 kW ne sera décidée qu'en accord avec le Maître d'Oeuvre.
Le Maître d'Oeuvre peut limiter ou interdire les épuisements s'ils sont de nature à entraîner des
désordres à des installations voisines. La mise en action des pompes d'épuisement sera décidée en
accord avec le Maître d'Oeuvre, tant en ce qui concerne les lieux de puisage que les conditions
d'installation des pompes.
Seuls les matériaux de fondations des chaussées actuelles seront récupérés et remis en remblais
dans les fouilles. Le reste des matériaux extraits (limons et marnes indurées) ne pouvant convenir,
seront évacués en décharge.
Les matériaux d’apport seront des matériaux 0/80, concassé ou recyclés, compactés par couches de
30 cm maximum.
Le remblai d'apport ordinaire sera mise en place, s'il y a lieu, jusqu'à –0.60m du niveau fini et
compacté par couche de 0.25m maxi
Ensuite le reste de la tranchée sera remblayée en concassé 0-80 compacté par couche jusqu'au
niveau fini du projet.
Le remblai d'apport ordinaire sera mise en place, s'il y a lieu, jusqu'à –0.45m du niveau fini et
compacté par couche de 0.25m maxi
la compacité des remblais sera mesurée par essais à la plaque. L'emplacement des essais sera choisi
par le Maître d'oeuvre
Le compactage sera conduit pour qu'en tête des remblais ordinaires, le matériau présente des
caractéristiques d'un fond de forme de chaussée avec EV2 > 50 Mpa avec EV2/EV1<2.2 .
Dans le cas où ces valeurs, ne seraient pas obtenues, il sera demandé à l’entreprise du présent lot
de reprendre son travail et ce, jusqu’à l’obtention des résultats ci-dessus ; les travaux de reprise
n’incluant aucune indemnité ou plus-value, quelles qu’en soient les modalités et dates.
Les épreuves de contrôle seront effectuées au pénétrodensitographe à énergie constante sur les
tranchées étroites.
Leur emplacement sera choisi par le Maître d'œuvre à raison d'un essai tous les 30 mètres environ.
Les matériels offriront les fonctions de contrôle exprimées dans la norme expérimentale P94-063 :
Fonction A : détection des épaisseurs de couches.
Fonction B : comparaison à des droites (DL = droite limite ; DR = droite de référence) d’un catalogue
de cas inclus dans le logiciel
Fonction C : comparaison d’un pénétrogramme à une population de pénétrogrammes de référence
obtenue sur un même matériau correctement compacté.
Les valeurs minimum qui devront être obtenues (équivalences entre Optimum Proctor Normal
et objectif de densification) sont les suivantes :
pdm = 90 % pdOPN
Dans le cas où ces valeurs, ne seraient pas obtenues, il sera demandé à l’entreprise du présent lot
de reprendre son travail et ce, jusqu’à l’obtention des résultats ci-dessus ; les travaux de reprise
n’incluant aucune indemnité ou plus-value, quelles qu’en soient les modalités et dates.
La réfection sera réalisée immédiatement après la mise en oeuvre du concassé de carrière 0/31.5.
Réfection :
- 0.02 m de sable 0/4 maxi
- 200 kg/m² d'enrobés denses à froid provenant d'usine agréées.
Pour les Routes Départementales (non concerné dans le cas présent)
- Pleine fouille de concassés de carrière 0/31.5
- grave ciment 0-20 dosée à 120kg/m3, épaisseur:20cm
- 0.05 m de sable 0/4
- 100 kg/m2 d'enrobés à froid provenant d'usines agréées
La pose des tuyaux béton et des tuyaux PVC, PEHD et Fonte sera conforme aux spécifications du
fascicule 70 du C.C.T.G. pour l'assainissement et 71 pour l'eau potable ainsi qu'aux prescriptions des
fabricants et des concessionnaires des réseaux.
Après les avoir descendus dans les tranchées, l'entrepreneur doit présenter les tuyaux bien dans le
prolongement les uns des autres.
L'emboîtement doit être total et se fera soit au moyen d'une pince automatique soit d'appareils type
"TIRFOR" ou équivalent.
Il est interdit de profiter du jeu des assemblages pour déporter les éléments de tuyaux successifs
d'une valeur angulaire supérieure à celle admise par le fabricant et le Maître d'Oeuvre.
A chaque arrêt de travail, les extrémités des tuyaux en cours de pose seront obturées à l'aide d'un
tampon pour éviter l'introduction de corps étrangers ou d'animaux
Les regards devront être exécutés selon les prescriptions du DPGF et le détail des articles en fin de
CCTP.
Les pièces nécessaires au raccordement des regards (coudes, etc...) sont comprises dans le prix
dues par l'entrepreneur.
La façon des joints sera conforme aux fascicules n°70 et 71 ainsi qu'aux prescriptions des fabricants.
Les épreuves seront réalisées suivant les directives du Maître d'Oeuvre, de la Société
Concessionnaire et le cas échéant des Services Techniques de la Commune, des prescriptions du
chapitre 6 du Fascicule 70 et article 76,77 et 78 du Fascicule 71 du C.C.T.G.
Préalablement à tout essai, l’entrepreneur aura l’obligation d’enlever tous les gravats, à l’intérieur des
regards et de canalisations.
Enfin, aucun essai à l’air ne pourra être effectué, tant que les contrôle par inspection télévisée
décèlera des imperfections et que les reprises n’auront pas été faites.
Toutes ces sujétions sont réputées connues et prises en compte par l’entrepreneur, dans
l’établissement de son prix global.
Les contrôles préalables feront l'objet, à l'initiative du Maître d'Œuvre, de procès-verbaux contresignés
par l'entrepreneur, portant sur les points suivants :
Pour tous les essais, l'Entrepreneur doit fournir et mettre à disposition le matériel complémentaire
nécessaire et le personnel compétent, requis.
Tous les essais et contrôles seront réalisés par une entreprise ou un laboratoire indépendant,
préalablement agréé par le Maître d'Oeuvre et à la charge complète de l'Entrepreneur du présent lot,
qui aura pris toutes ces sujétions en compte, dans son prix global.
La vidéo, ainsi qu'une copie de tous les rapports devront être remis, avant réception :
- Au Maître d'Oeuvre
- Au Concessionnaire du réseau (éventuellement)
Les éventuels essais de compactage, définis dans le présent C.C.T.P., seront effectués par un
laboratoire agréé par le Maître d'Oeuvre.
Dans le cas d'essais non satisfaisants, l'entreprise aura à sa charge tous travaux nécessaires à
l'obtention des qualités de compactage exigées, ainsi que les frais des essais justifiant ces qualités.
Les épreuves seront réalisées conformément aux prescriptions du fascicule 71 ainsi qu'aux
stipulations des Services Municipaux
Il est précisé que les réseaux devront subir un essai de pression égal à une fois et demi la pression de
service (qui devra préalablement être demandée par l'entrepreneur, à la Société Concessionnaire). La
mise en place du matériel, pour les essais, ne pourra s'effectuer sans la présence d'un représentant
du concessionnaire des Eaux, éventuellement du Maître d'Oeuvre. A la suite de quoi, la pompe
d'épreuve de chantier sera bloquée, pour un temps suffisamment long. Le retrait du dispositif se fera
également en présence du représentant et/ou du Maître d'Oeuvre, qui constatera (constateront) les
pertes de pression. Un PV, notifiant toutes les opérations, pression de départ, pression d'arrivée,
noms et présence des différentes personnes sera réalisé par l'entrepreneur et un exemplaire sera
adressé au concessionnaire, au Maître d'Ouvrage, au Maître d'Oeuvre.
Toutes les opérations de nettoyage, désinfection, rinçage, prévues y compris la javellisation des
conduites AEP seront faites par l'entrepreneur, à ses frais.
L'analyse bactériologique de l'eau réalisée par le laboratoire municipal aux frais de l'entrepreneur, y
compris si d’autres entreprises ont travaillé sur le même secteur.
Ces essais seront obligatoirement réalisés par une entreprise spécialisée indépendante agréée par le
Maître d'œuvre
Tous les réseaux feront l'objet d'une inspection télévisuelle, sur les canalisations EP et EU.
L'entrepreneur procèdera au préalable au curage nécessaire des canalisations. Il devra également
tenir à disposition le matériel nécessaire et le personnel compétent. Le Maître d’œuvre se réserve le
droit de faire exécuter ces contrôles par tronçon, à des dates différentes, sans que l’entreprise ne
puisse se prévaloir d’aucune plus-value.
Ces épreuves consistent en un test d'étanchéité du réseau E.U. et EP, et de tous les regards de visite
et de branchements. Celui-ci sera réalisé à l'air par une entreprise agréée, après remblai total des
fouilles, et réalisation des ouvrages annexes et des branchements.
Essais à l'air
Les valeurs minimum qui devront être obtenues sont les suivantes :
L’essai à l’air sera réalisé conformément à la norme NF 1610 de décembre 1997 en adoptant les
conditions LB (pression d'essai 50 mb).
L'essai est réalisé par tronçon. Un tronçon est ici compris comme une portion de canalisation incluse
entre deux regards de visite successifs. Ce tronçon de canalisation peut comprendre des
branchements raccordés hors regard de visite où regard posé en rivière. Dans ce cas, les longueurs
de branchements depuis la canalisation publique jusqu'à la boite de branchement seront intégrées à
l'essai. Les regards de visite seront testés indépendamment des canalisations.
Mode opératoire
Le tronçon ou le regard soumis à l'essai est nettoyé spécialement aux endroits où les obturateurs
pneumatiques seront positionnés. Toutefois, aucun produit ne devra avoir été appliqué sur la
conduite, le regard ou les joints préalablement à l'essai.
Pour les regards, les obturateurs sont placés sur chaque arrivée ou départ de canalisation ainsi qu'au
sommet de l'élément droit immédiatement en dessous de la dalle ou au sommet de la tête réductrice.
Dans une nappe, la totalité du regard doit impérativement être testée.
Les temps d'essai pour les canalisations, à l'exclusion des regards et boites de branchements, sont
donnés dans le tableau ci-dessous, en fonction du diamètre du tuyau.
Pour les regards et les boites de branchement, les temps d'essai seront divisés par deux par rapport à
ceux de canalisations équivalentes.
L'équipement utilisé pour mesure la chute de pression doit permettre la mesure avec une précision de
10 % de p. La précision de mesure du temps doit être 5s.
Les travaux de désamiantage seront réalisés dans les règles de l’art et suivant la réglementation en
vigueur (code de la Santé Publique, code du travail, arrêté du 14 mai 1996 et texte modificatifs et
guide INRS ED 6091…)
A prendre en compte le décret n°2012-639 du 4 mai 2 012 relatif aux risques
d’exposition à l’amiante et modifiant la réglementation au 1er juillet 2012.
L’entreprise devra posséder les certificats de qualifications nécessaire (type Qualibat 1552 ou
équivalent pour travaux d’intérieur) suivant reclassement et devra notamment :
- réaliser un plan de retrait amiante,
- avoir une autorisation de décharge,
- réaliser un bilan aéraulique par zone,
- fournir les bordereaux de suivi de Déchets Amiantés.
A noter les principaux points à mettre en œuvre pour les opérations de désamiantage :
- nettoyage, consignation réseaux, installation de moyens d’accès en hauteur, balisage et
signalétique et raccordement électrique provisoire,
- équipements de protection individuelle et collective,
- installation d’un SAS de décontamination comportant 5 compartiments,
- mise en œuvre enveloppe polyane double peau dans la zone concernée,
- condamnation des échanges d’air,
- installation d’extracteurs d’air avec filtration Très Haute Efficacité et mise en dépression de la zone,
- installation d’unités de chauffage et filtration,
- installation de vestiaires à la sortie du sas,
- démontage, découpe, dépose des éléments amiantés,
- emballage dans polyane et stockage,
- nettoyage du sol par aspirateur adapté avec filtre Très Haute Efficacité et de l’outillage,
- évacuation.
Les résultats de l’évaluation des risques peuvent permettre à l’entreprise de distinguer trois groupes
de niveaux d’exposition. Les exemples ci-dessous sont donnés à titre de repères. Ils correspondent à
Deuxième niveau : Empoussièrement inférieur à dix fois la valeur limite d’exposition professionnelle ou
empoussièrement de niveau 1 avec risque d’exposition accidentelle élevée :
- retrait de colles bitumineuses en l’absence d’amiante dans le ragréage et la chape maigre,
- déconstruction de plaques d’amiante-ciment par le dessous,
- déconstruction de plaques d’amiante-ciment par le dessus,
- etc.
Troisième niveau : Empoussièrement supérieur à dix fois la valeur limite d’exposition professionnelle
ou empoussièrement de niveau 2 avec risque d’exposition accidentelle élevée :
- retrait de dalles si présence d’amiante dans le ragréage et la chape maigre,
- retrait de mortier-colle sous carrelage,
- retrait d’enduit de densité supérieure à un,
- etc. Les mesures de prévention à mettre en œuvre vont dépendre du niveau d’exposition attendu. Le
programme de contrôles doit permettre de valider les options retenues.
3.15.4.1 – Généralités
Les matériaux de couverture, et notamment les plaques ondulées, ont constitué la majorité des
produits en amiante-ciment commercialisés jusqu’à leur interdiction. D’autres produits en amiante-
ciment ont été largement utilisés dans le bâtiment : produits de bardage et de revêtement, produits de
cloisonnement ou de doublage intérieur, canalisations, gaines, éléments composites assemblés par
collage.
La plupart de ces matériaux sont fixés sur un support par des crochets, des tire-fonds, des boulons,
des agrafes ou des vis ; ils sont parfois scellés entre eux (canalisations) ou à des supports de
maçonnerie. Ces matériaux sont constitués d’un mélange homogène de ciment et de fibres et, bien
que fortement liés, sont susceptibles de libérer des fibres d’amiante soit :
L’entreprise doit déterminer l’empoussièrement attendu aux postes de travail en fonction de son retour
d’expérience provenant de mesures effectuées sur des chantiers réalisés dans des conditions
similaires. Les mesures de prévention envisagées en découleront et seront validées par de nouveaux
contrôles d’empoussièrement. En fonction de l’état de vétusté des produits, les valeurs
d’empoussièrement peuvent être très différentes pour une même opération. Le tronçonnage à
l’humide ne permettant pas d’abaisser significativement l’exposition, tout tronçonnage est à proscrire.
La dépose de canalisations enterrées par méthode manuelle (démontage des tronçons par
déboîtement) ou à l’aide d’outils à main (coupe tubes) est a priori classée en niveau 1. En revanche,
l’utilisation d’outils de coupe à vitesse rapide (exemple : disqueuse, tronçonneuse) conduit à de très
forts empoussièrements de niveau 3.
Les ouvrages concernés par ces travaux se trouvent généralement sur la voie publique et nécessitent
une organisation de chantier intégrant notamment la prise en compte du risque routier et de la
présence éventuelle de tiers à proximité. Ils doivent être organisés en fonction des informations
données par le donneur d’ordre (demande de renseignements, communication des plans de
recollement de réseaux) et donnent lieu, de la part de l’entreprise, à l’établissement d’une déclaration
d’intention de commencement de travaux (DICT) auprès des exploitants des réseaux. Il convient de
rappeler que tout travail en tranchée est dangereux par nature, en raison du risque d’ensevelissement
et nécessite la mise en œuvre de moyens de blindage.
Pour les opérations de retrait en site avec interférence avec les usagers du domaine public ou
interférences avec d’autres réseaux enterrés, ou aux points singuliers (regards, raccordements,
croisements...), la méthodologie décrite ci-dessous est appliquée :
- baliser la zone de travail, mettre en place la signalétique et interdire l’accès aux tiers,
- sécuriser la tranchée vis-à-vis du risque d’ensevelissement (blindage...),
- aménager à proximité une zone pour l’habillage, le déshabillage et la décontamination des
opérateurs (roulotte, zone aménagée in situ...),
- humidifier les zones à traiter, notamment au niveau des raccords, emboîtements, manchons,
- démonter sans casse les tronçons de canalisation, par désemboîtement ; à défaut, utiliser des outils
manuels pour les opérations de découpe : burin et marteau, coupe tube à chaîne ou à molettes, scies
à main (scie à lame carbure, scie égoïne à béton...). Proscrire les outils de découpe à vitesse
rapide (tronçonneuse, disqueuse...),
- collecter les éléments de canalisation comme déchets dans un sac plastique étanche ou dans un
grand récipient pour vrac adapté avec étiquetage amiante, ou les palettiser sous film plastique,
- équiper les intervenants d’une combinaison à usage unique à capuche de type 5, de gants lavables
et d’un appareil de protection respiratoire à ventilation assistée (masque complet TM3P ou casque ou
cagoule TH3P).
Pour les chantiers sans risque d’interférence avec les usagers du domaine public et sans interférence
avec d’autres réseaux enterrés, la méthodologie décrite ci-dessous permettant de réduire la présence
humaine dans la tranchée pour la dépose des parties linéaires est appliquée :
- baliser la zone de travail, mettre en place la signalétique et interdire l’accès aux tiers,
- aménager à proximité une zone pour l’habillage, le déshabillage et la décontamination des
opérateurs (roulotte, zone aménagée in situ, etc.). Si cette zone n’est pas à proximité, les dispositions
décrites s’appliquent,
- creuser à l’aide d’une pelle mécanique pour dégager la canalisation,
- enlever avec la pelle la canalisation en évitant au maximum la fragmentation,
- mettre en tas la terre et les éléments de tuyauterie sur le bord de la tranchée,
- trier manuellement les morceaux d’amiante-ciment et les placer dans les emballages appropriés,
- équiper les intervenants d’une combinaison à usage unique à capuche de type 5, de gants lavables
et d’un appareil de protection respiratoire à ventilation assistée (masque complet TM3P ou casque ou
cagoule TH3P). D’autres techniques permettant d’éviter le risque amiante et l’ensevelissement
peuvent être utilisées :
- doublage de la canalisation,
- chemisage,
- éclatement.
La présence d’éléments ou de débris d’amiante dans le sol doit être indiquée dans le plan de
récolement.
Les déchets de matériaux en amiante-ciment doivent être mis sur palettes ou dans des racks de
dimensions supérieures à celles des matériaux, recouverts d’un film en matière plastique. Les
emballages doivent être décontaminés avant leur sortie de la zone polluée. Le dernier emballage est
réalisé dans une zone non polluée ou dépolluée. Les déchets sont ensuite acheminés vers une
installation de stockage autorisée de classes 2 ou 3.
Les déchets doivent être évacués du chantier avant d’engager d’autres phases de travaux,
notamment de démolition.
Les déchets de matériels et équipements (protections jetables, filtres, etc.), ainsi que les déchets issus
du nettoyage (débris et poussières), doivent être conditionnés dans des doubles sacs étanches
étiquetés et doivent être acheminés vers une installation de stockage de classe 1, ou une installation
de traitement par vitrification. La gestion des déchets est effectuée conformément aux prescriptions du
guide INRS ED 6028 « Exposition à l’amiante lors du traitement des déchets ».
Les provenances des matériaux, produits et éléments devront être soumises à l'agrément du Maître
d'Œuvre en temps utile pour respecter le délai d'exécution contractuel et au maximum dans un délai
de cinq (5) jours ouvrables à compter de la notification de l'ordre de service de commencer les
travaux.
Tous les matériaux et matériels utilisés pour l'exécution des travaux devront être neufs, de première
qualité et leur origine devra pouvoir être justifiée et avoir reçu l'agrément du Maître d'Œuvre et des
administrations concernées
Dans tous les cas et pour chaque type de matériaux, l'entrepreneur sera tenu, préalablement à toute
pose ou mise en œuvre, de soumettre ses choix à l'approbation du Maître d'Œuvre, par le biais des
fiches d'agrément dont un exemplaire est joint en annexe du présent C.C.T.P..
Les fiches d'agrément seront datées et numérotées. Dans tous les cas, le fournisseur sera clairement
identifié (nom, raison sociale, adresse). A défaut d'échantillon, proposé à la demande d'agrément, une
fiche technique sera jointe à la fiche d'agrément où toutes les caractéristiques spécifiques demandées
dans les divers documents seront clairement spécifiées.
Quelles que soient les remarques et/ou validation du Maître d'Œuvre, ses choix ne déchargeront pas
l'entrepreneur de ses responsabilités.
En l'absence d'un agrément au moyen d'une fiche technique validée par le Maître d'Œuvre,
l'Entrepreneur s'expose à un arrêt immédiat des travaux, sans interruption de délai. Il pourra lui être
demandé de déposer et de changer les matériaux non agréés, sans plus de justifications de la part du
Maître d'Œuvre. Le Maître d'Œuvre exigera leur enlèvement, aux frais exclusifs de l'Entrepreneur fautif
et ce, quelle que soit la période de la découverte. Les travaux de dépose et repose ne prolongeront
pas les délais initiaux et les pénalités de retard pourront être appliquées.
14) Matériaux de remblai d'apport (Provenance, essais d'identification et classification RTR, courbe
granulométrique, mode de compactage envisagé)
15) Le sable pour lit de pose et enrobage (provenance, courbe granulométrique)
16) Le béton (centrale, fiche produit, caractéristiques)
17) Les fourreaux (fabricant, caractéristiques, documentation)
18) Les câbles pour l'éclairage (fournisseur, caractéristiques, fiches techniques)
19) Les chambres du réseau haut débit
20) Les lampadaires (fabricant, fournisseur, caractéristiques, fiche technique)
21) Le concassé de carrière et la GNT 0/31.5 (provenance, courbe granulométrique, caractéristiques
mécaniques)
- Matériaux pour remblai ou enrochement, autres que ceux extraits dans l'emprise de la zone :
fournis par l'Entrepreneur et de qualité agréée par le Maître d'Œuvre, à l'exclusion de matériaux de
type A, B2, B4, B5, B6, C1 et F.
- Les granulats pour chaussées, parkings et trottoirs proviendront de carrières agréées par le
Maître d'Œuvre.
Les bétons proviendront de centrales agréées par le Maître d'Œuvre.
Les matériaux de substitution des purges seront des matériaux graveleux du site; le cas échéant,
l'Entrepreneur devra fournir, s'ils ne conviennent pas, du concassé de carrière 0/120.
Dans la mesure où les matériaux d’apport mis en place ne seraient pas conformes aux
caractéristiques ou prescriptions requises dans les différentes pièces du présent marché, le Maître
d’Œuvre exigera leur enlèvement, aux frais exclusifs de l’Entrepreneur fautif et ce, quelle que soit la
période de la découverte. Les travaux de dépose et repose ne prolongeront pas les délais initiaux et
les pénalités de retard pourront être appliquées.
Les matériaux provenant des déblais et remis en remblais devront être réutilisables. Ils feront l'objet,
avant leur mise en place, d'essais d'identification et seront soumis au Maître d'Œuvre pour
approbation. Une sélection de ces matériaux sera effectuée. Les matériaux de meilleure qualité seront
mis en œuvre sous les voies. Les autres matériaux seront évacués.
Les matériaux réutilisables mais de qualité inférieure seront mis en oeuvre sous les espaces verts.
SANS OBJET
Le matériau sera obligatoirement du sable 0/4 dépourvu de matières organiques, et dont l'équivalent
de sable sera supérieur à 40.
Cependant en tranchée inondable ou susceptible de drainer une grande quantité d'eaux d'infiltration,
le sable sera remplacé par de la grave 2/4
Tous les ouvrages en béton seront calculés pour résister à la poussée des terres, aux surcharges
dues à la circulation des engins de chantier et charges roulantes d’exploitation, aux poussées dues
aux réseaux d'eau en pression ou en gravitaire, ainsi qu'aux poussées hydrostatiques.
L’étude B.A. devra être conduite de manière à respecter au maximum la conception des ouvrages, de
par les détails donnés dans les plans-guides, pièces graphiques et DPGF et détail des prix en fin de
CCTP des prix. Le cas échéant, des adaptations pourront être proposées par l’Entrepreneur qui ne
pourra effectuer aucune modification sans l’accord préalable du Maître d’Œuvre.
Une note d’hypothèse sera étudiée en concertation entre l’Entrepreneur et le Maître d’Œuvre au
démarrage du chantier.
Les frais d'étude par un bureau spécialisé seront compris dans l'offre et ne pourront, en aucun cas,
donner lieu à une indemnité.
L'étude devra indiquer par ouvrage, le type et le volume de béton, le type et le poids des aciers.
Le béton devra être conforme à la norme NF EN 206-1 du mois d'avril 2004.
2.4.1 Ciments
Ils devront être conformes aux normes EN 197-1, NF P 15-314, NF P 15-317 et NF P 15-319, ainsi
qu'aux stipulations du fascicule n° 3 du CCTG.
Les ciments, utilisés pour la confection des mortiers et des bétons, seront choisis parmi les classes
suivantes :
- Bétons courants et mortiers ciments CPJ - CEM II/B de la classe 32.5 ou 32.5 R
- Bétons armés en milieu non agressif ciments CPA - CEM I 42.5 ou 42.5 R
Ciments CPJ - CEM II/A 42.5 ou 42.5 R
2.4.2 Granulats
- Les spécifications des granulats, pour mortiers et bétons, sont fixées par référence à la
norme NFP 18.301 (granulats naturels pour bétons hydrauliques). Quant à la granulométrie,
la norme NFP 18.304 s'applique. Pour le béton armé, sauf celui de fondation, la dimension
maximale admissible des granulats sera de 20 mm (exigences spécifiques d'enrobage des
armatures - Voir chapitre "Dispositions constructives").
- Les matériaux gélifs, tendres ou friables, la présence de matières terreuses, marneuse ou
organiques (biodégradable), les roches altérables à l'air et/ou à l'eau, sont rejetés. Ils ne
doivent pas contenir d'impuretés, dont la teneur pourrait nuire aux propriétés du béton et/ou
altérer les armatures métalliques.
- Dépistage des granulats réactifs
2.4.4 Adjuvants
Seuls peuvent être utilisés les adjuvants admis à la marque NF adjuvants ou bénéficiant d'un
agrément ou d'une autorisation officielle. Normes applicables : EN 934-2.
2.4.6 Bétons
Le béton devra être conforme à la norme NF EN 206-1 d'avril 2004. Les formulations proposées par
l'Entrepreneur devront répondre à l'usage (stockage d’eaux de ruissellement de voirie et plate-forme)
et devront avoir l'agrément du Maître d’Œuvre avant application.
Les bétons utilisés pour la fabrication des ouvrages en béton armés seront des bétons à caractères
3
normalisés C.25/30 dosés à 300 kg de ciment par m de béton (résistance caractéristique à la
compression à 28 jours de 25 MPa), ou supérieur selon la classe de résistance requise au 2.46.
Les exigences de niveau minimum, pour les centrales de fabrication des bétons, seront :
Le délai maximum, entre le début de remplissage du transporteur et la mise en œuvre dans les
coffrages, pourra être modulé en fonction des conditions climatiques du moment. Il devra être soumis
au Maître d’Œuvre avant tout bétonnage.
Dans le cas de l'emploi d'une usine de B.P.E. ou d'une centrale de fabrication distante du chantier,
une liaison téléphonique avec le chantier sera installée. L'entrepreneur devra veiller à la bonne
rotation des camions. Les bons de livraison devront obligatoirement indiquer l'heure de fin de
chargement des camions malaxeurs. La copie des bons de béton sera obligatoirement fournie dans le
dossier de récolement en fin de chantier.
Dispositions générales
Les actions de contrôle seront entièrement à la charge de l'Entrepreneur et sont les suivantes:
Les moules, destinés aux éprouvettes, seront conformes aux normes NFP 18-400. La confection et la
conservation des éprouvettes seront conformes aux normes NFP 18.404 et NFP 18.405.
Epreuve d'étude
Le Maître d’Œuvre pourra autoriser l'Entrepreneur à utiliser, à ses risques et périls, comme épreuve
d'étude, les résultats d'essais relatifs à des fabrications antérieures, selon la consistance de ces
résultats, sous réserve que les matériaux utilisés soient de nature, désignation et provenance
rigoureusement identique. Ces dispositions s'appliquent aux centrales de chantier et aux centrales de
béton prêt à l'emploi ne figurant pas sur la liste d'aptitude approuvée par le Ministère.
Pour les bétons ne disposant pas de références, l'épreuve d'étude impliquera, au moins, sept (7)
gâchées. Sur les trois (3) gâchées répondant à la formule nominale, l'Entrepreneur réalisera les
essais complémentaires suivants :
un essai de compression à sept (7) jours sur trois (3) prélèvements
un essai de traction à vingt-huit (28) jours sur trois (3) prélèvements
Epreuve de convenance
L'épreuve de convenance sera effectuée sur le chantier, avec les matériaux approvisionnés dans les
conditions et avec les moyens du chantier.
Les essais exécutés sur les trois gâchées, répondant à la formule nominale, seront les mêmes que
ceux prévus pour l'épreuve d'étude.
Epreuve de contrôle
A partir d'un prélèvement, il sera confectionné au moins trois éprouvettes pour la mesure de la
consistance au cône d'Abrams et, la détermination de la résistance à la compression à vingt-huit (28)
jours.
Les critères d'acceptation seront ceux du CCTG et la norme NF P 18-305. L'indice SLUMP sera
compris entre 10 et 15.
Pour les bétons venant d'une centrale de béton prêt à l'emploi, les essais de consistance seront
effectués sur tous les camions. En dehors des fourchettes de références indiquées au CCTP, les
camions seront refusés.
Le P.A.Q. fourni par l'entrepreneur devra spécifier le nombre d'éprouvettes confectionnées.
Epreuve d'information
2.5.1 - Câblage
Les câbles seront à âme cuivre et de type U 1000 R 2 V, non armés et conformes à la spécification
UTE NF C 32 321. L'Entrepreneur sera tenu de vérifier, préalablement à tous travaux, la section des
câbles en fonction des puissances demandées (EXE). Dans la mesure où le dimensionnement ne
sera pas suffisant, l'Entrepreneur sera tenu de mettre un câble de section adaptée, sans pouvoir
prétendre à aucune indemnité ou plus-value quelconque par rapport à son offre. Si le câble est
largement suffisant, voir surdimensionné, il devra laisser le câble qui a été prévu au marché (dans le
cadre d'une extension future), sans pouvoir prendre l'initiative de mettre un câble plus faible.
Les câbles seront placés sous fourreaux PVC DN 90 ou 63 de couleur rouge, annelés.
Dès lors qu'il y aura plus d'une section d'écart sur tout le câblage, depuis la source jusqu'aux
extrémités, l'Entrepreneur sera tenu, sous sa seule responsabilité, de protéger le câblage à l'intérieur
des fûts, au droit du changement de chaque section, par la fourniture et la pose de boîtier de
protection, conforme à la norme NFC 17200. Ces sujétions sont réputées prises en compte dans
l'offre globale remise par l'Entrepreneur et ne peuvent ouvrir à des indemnités supplémentaires ou
plus-values quelconques.
Tous les matériaux électriques seront de classe II et seront conformes aux normes en vigueur, en
particulier la norme NF C 17 200, et notamment les boîtiers de protection des câbles dans le cas de
changement de section.
Remarque : Le présent CCTP donne un cadre technique général. Le document décrivant précisément
le chantier et le matériel à utiliser est le DPGF ou le BPU-DQE.
Tous les matériaux électriques seront de classe II et seront conformes aux normes en vigueur, en
particulier la norme NF C 17 200, et notamment les boîtiers de protection des câbles dans le cas de
changement de section.
2.5.3. – Candélabres
Tous les lampadaires seront équipés de macaron d'identification, de teinte Ral, scellés sur les
ouvrages et de dimensions suffisamment grandes pour pouvoir lire les inscriptions suivantes :
• Un numéro, une lettre ou la combinaison des deux pour identifier l'ouvrage (à inscrire en
concertation avec la commune)
• le type de lampe
Les macarons seront installés à une hauteur de 2.00 m par rapport au sol fini.
Préalablement à toute commande, l'Entrepreneur devra s'informer auprès des services de la
Commune pour valider ces choix.
Il est ici demandé à l'Entrepreneur de calepiner correctement ses ouvrages (réseaux, canalisations,
etc) de façon à ce que la position des lampadaires respecte celle du plan, tolérance 50 cm. Si tel
n'était pas le cas, il serait demandé à l'entrepreneur de reprendre son travail à ses frais, pour mise en
conformité et ce, quelle que soit la date de la découverte du mauvais emplacement du lampadaire (de
la pose à la garantie de parfait achèvement).
Tous les matériels et matériaux employés seront obligatoirement agréés par le maître d’œuvre.
- coffrets, fourreaux, chambres préfabriquées L3T et L2T, tampons, etc…
2.7.1 – Câbles BT
Les câbles Basse Tension seront de type U1000RO2V et conformes à la spécification EDF répondant
à la norme NFC 32.321.
Création d’un départ protégé par un disjoncteur différentiel ainsi qu’un compteur totalisateur d’énergie
électrique à émetteur d’impulsions et écran de lecture uniquement dédié aux installations extérieur.
Suivi d’un départ éclairage en disjoncteur monophasé et d’un départ BT si demandé en disjoncteur
monophasé, calibrés suivant les puissances installées.
De plus, il est demandé une commande d’allumage programmable (crépusculaire et horaire)
2.7.4 – Cas d’un cheminement des câbles vers l’extérieur dans bâtiments
La composition de la grave non traitée 0-31.5, utilisées dans les différentes couches devra satisfaire à
la norme NF P 98-129 de Novembre 1994.
Les granulats utilisés dans la formation de la GNT devront être conformes à la normalisation française
P 18-540 d'octobre 1997. Ces matériaux devront avoir les caractéristiques permettant de respecter la
catégorie suivante :
Ces matériaux sont dus par l'Entrepreneur, dans l'établissement de ses prix unitaires.
Le matériau sera du concassé de carrière 0-31.5 non-gélif ayant les caractéristiques suivantes:
- Equivalent de sable supérieur à 40
- Les granulats constitutifs auront un coefficient "Los Angeles" inférieur à 30
S'ils ne peuvent convenir ils seront évacués hors du chantier et remplacés par des matériaux
ordinaires de remblais présentant les caractéristiques requises pour que dans tous les cas, la densité
sèche en place (d) soit au moins égale à 95% de l'Optimum Proctor Normal, après accord du Maître
d'Œuvre.
Ces matériaux devront être agréés par le Maître d'Œuvre avant leur mise en œuvre.
La composition de la grave non traitée 0/31,5, utilisés dans les différentes couches de fondation et de
réglage devra satisfaire à la norme NF P 98-129 de Novembre 1994.
La grave non traitée utilisée sera extraite de roche massive et de type ‘ A ”
Les granulats utilisés dans la formulation de la GNT devront être conformes à la normalisation
française P 18-540 d’octobre 1997. Ils devront avoir les caractéristiques permettant de respecter la
catégorie suivante :
Les granulats seront de la catégorie C.III.b.
La composition des graves non traitées devra répondre aux spécifications de la norme NFP 98-129 et
du fascicule 23 du CCTG. Ces graves seront de catégorie ”A”.
La composition des matériaux proposés par l'entreprise sera soumise à l'agrément du Maître d'œuvre.
Rappel :
L'approbation par le Maître d'Œuvre des installations de chantier, des matériaux, du matériel, des
procédés d'exécution, laissera subsister l'entière responsabilité de l'Entrepreneur, tant en ce qui
concerne l'exécution des travaux qu'au regard des accidents ou dommages pouvant survenir au cours
des dits travaux.
L'entrepreneur prendra toutes les mesures de sécurité qu'exige le bon fonctionnement de son
chantier.
La signalisation des chantiers à mettre en place devra être conforme aux dispositions prévues dans
tous les textes en vigueur, notamment :
- dans l'instruction interministérielle sur la signalisation routière du 15 juillet 1974, Livre1 - 8e partie,
ainsi que les textes qui l'ont modifiée.
- dans l'instruction interministérielle d'avril 1969 sur la signalisation temporaire des routes.
L'Entrepreneur aura à soumettre à l'approbation du Maître d'Œuvre avant le début des travaux,
l'atelier de signalisation nécessaire pour l'ensemble des travaux prévus au marché (matériel, signaux,
véhicules, personnel). Cet atelier doit notamment être constitué de telle sorte que l'on puisse pallier
immédiatement à toute défaillance par rapport au schéma de signalisation imposé.
La signalisation spécifique au lot concerné sera maintenue pendant toute la durée du chantier (jours
du calendrier, ouvrables, fériés ou chômés). Elle est à la charge exclusive de l'Entrepreneur.
L'Entrepreneur devra, dès notification de l'approbation de son marché prendre contact avec le Maître
d'Œuvre afin de connaître les diverses sujétions relatives à ce chantier.
L'Entrepreneur prendra toutes dispositions pour débarrasser son chantier des eaux de toute nature,
pour maintenir les écoulements et prendre toutes les mesures utiles pour que ceux-ci ne soient pas
préjudiciables pour les fonds et ouvrages appartenant à des tiers.
L'Entrepreneur prendra toutes dispositions utiles pour qu'aucun dommage ne soit causé aux
canalisations et conduites de toutes sortes rencontrées pendant l'exécution des travaux.
Il est précisé qu'il prendra notamment toutes les mesures nécessaires pour le soutien de ces
canalisations et conduites, étant entendu qu'en aucun cas les dispositifs adoptés pour réaliser ce
soutien ne prendront appui sur les étrésillons des étaiements ou blindages des fouilles.
L'entrepreneur ne pourra présenter aucune réclamation du fait que le choix du tracé ou l'emplacement
imposé sur les ouvrages à exécuter obligeraient à prendre ces mesures de soutien de canalisations
ou de conduites pour quelque longueur que ce soit.
Il est précisé également qu'une distance minimale de 0,40 m en projection horizontale ou verticale
devra être observée entre les câbles téléphoniques et les canalisations projetées.
Cette distance sera portée à 0,50 m pour les lignes de transport de courant électrique basse tension.
Lorsque le passage du réseau d'eau potable aura lieu au-dessous d'un câble téléphonique, un grillage
avertisseur de couleur verte sera placé à 0,30 m au-dessus de ce câble, de façon à le protéger lors
des fouilles qui pourraient être faites ultérieurement pour les travaux d'entretien de la canalisation.
Les canalisations électriques moyenne ou basse tension, les conduites de gaz exploitées ou non,
devront, si elles se trouvent au-dessus des canalisations, être protégées aux points de croisement par
dispositif en dur (tuyau, dallette en béton ou tout autre dispositif équivalent) et un grillage avertisseur
de couleur normalisée.
L'usage du feu ou d'une très forte chaleur ne sera pas admis à proximité des câbles téléphoniques,
électriques ou des conduites de gaz.
Si des troubles ou des avaries résultant des travaux étaient constatés sur les câbles ou canalisations
souterrains rencontrés au cours des travaux, l'Entrepreneur serait tenu d'en rembourser les
dommages à l'Administration ou au service intéressé.
Dix (10) jours au moins avant tout commencement d'exécution des travaux, l'Entrepreneur avisera les
autorités et services intéressés (France-Télécom, E.D.F./ G.D.F. etc.) de l'ouverture de son chantier et
de la nature (profondeur, largeur) des ouvrages qu'il doit réaliser ( D.I.C.T.)
Ces services préciseront les conditions spéciales à respecter en plus des conditions décrites ci-
dessus pour la protection de leurs canalisations. Toutefois, l'Entrepreneur reste responsable des
dégâts qu'il pourrait occasionner sur ces canalisations. Il fera connaître au Directeur des Travaux,
dans les quinze (15) jours suivant l'ordre de service, les difficultés éventuelles que pourraient
occasionner la présence des dites canalisations.
Si toutefois des canalisations ou câbles appartenant ou gérés par les services cités ci-avant devaient
être déplacés pour l'exécution des travaux, l'Entrepreneur en informera le Maître d'Œuvre qui prendra
les contacts nécessaires avec les Administrations intéressées pour ce déplacement (cf. article 1.3 du
présent C.C.T.P.).
Dans tous les cas, l'Entrepreneur devra exécuter à ses frais tous sondages utiles pour déterminer
avant ouverture du chantier, les emplacements corrects des canalisations ou des câbles.
Enfin, conformément à la circulaire n°72-38 du 28 juin 1972 relative à des travaux ou opérations
effectués à proximité de lignes électriques, aériennes ou souterraines, l'Entrepreneur aura à sa charge
d'informer le représentant local d'E.D.F. avant tout commencement d'ouverture de tranchées dans la
zone concernée.
En cas d'ouverture de la tranchée à l'aide d'engins mécaniques, l'Entrepreneur devra prévoir, le cas
échéant, l'utilisation d'une pelle dont la flèche de godet peut pivoter de 180° autour de son axe
vertical. Par suite de l'étroitesse des voies empruntées lors des opérations de chargement des
déblais, les camions devront stationner devant la pelle, elle-même située devant le front d'attaque de
L'Entrepreneur prendra toutes précautions pour limiter, dans la mesure du possible, les chutes de
matériaux sur les voies publiques empruntées par son matériel. Il effectuera en permanence les
nettoyages nécessaires, les dépenses correspondantes étant entièrement à sa charge.
Les camions utilisés pour les transports devront, en toutes circonstances, satisfaire aux prescriptions
du Code de la route, en particulier celles des articles R 55, 56, 57 et 58 concernant le poids des
véhicules chargés. Les conducteurs devront déférer à toutes demandes de vérification de la charge,
en particulier à l'aide de loadmètre, formulées par les agents de la sécurité routière ou par le Maître
d'Œuvre.
Les sujétions résultant des dispositions ci-dessus ne pourront donner lieu à aucune plus-value. Elles
sont comprises dans les conditions d'établissement des prix de l'Entrepreneur.
3.3. Implantation
L'implantation des ouvrages est exécutée conformément aux dispositions du CCAP et de l'article 1.4
du présent CCTP.
Les piquetages complémentaires des ouvrages incombent à l'Entrepreneur qui doit dresser un procès-
verbal relatant ces opérations.
Dans un délai de dix (10) jours après la notification du marché, l'Entrepreneur doit vérifier les points et
les cotes fournis par le Maître d'Œuvre, en donner acte ou faire part de ses observations à l'ingénieur,
faute de quoi les dits points et cotes seront considérés comme acceptables pour lui.
L'Entrepreneur doit constamment tenir sur le chantier à la disposition du Maître d'Œuvre, les
instruments et accessoires nécessaires pour la vérification de l'implantation des ouvrages.
L'Entrepreneur est responsable de toute fausse manœuvre et de toutes augmentations de dépenses
qui résulteraient du dérangement ou de la disparition des repères.
L'Entrepreneur devra, dès notification de l'approbation de son marché prendre contact avec le Maître
d'Œuvre afin de connaître les diverses sujétions relatives à ce chantier.
Le Maître d'Œuvre renverra ce programme à l'Entrepreneur, soit revêtu de son visa, soit, s'il y a lieu,
accompagné de ses observations dans un délai maximal de dix (10) jours ouvrables.
Les rectifications qui seraient demandées à l'Entrepreneur devront être faites dans le délai qui lui sera
imparti.
Le programme d'exécution des travaux indiquera le nom du représentant de l'entreprise (ou des
entreprises solidaires) chargé de la conduite du chantier et habilité à recevoir les directives du Maître
d'Œuvre.
En ce qui concerne la signalisation des chantiers, le programme indiquera notamment :
La signalisation des chantiers à mettre en place devra être conforme aux dispositions prévues dans
tous les textes en vigueur, notamment :
- dans l'instruction interministérielle sur la signalisation routière du 15 juillet 1974, livre1 - 8ème partie,
ainsi que les textes qui l'ont modifiée.
L'Entrepreneur devra avoir préalablement à l'exécution des fouilles, réaliser tous les travaux de
préparation du terrain (nettoyage complémentaire, décapage du terrain, etc.).
Elles seront réalisées en terrain de toutes natures y compris le rocher dur nécessitant l'emploi du brise
- roche, à l'exclusion des explosifs.
Pour l'évaluation de la quantité de rocher, l'Entrepreneur pourra effectuer sur le site et à ses frais
exclusifs tous sondages qu'il juge utiles en ayant préalablement obtenu les autorisations du Maître
d'Ouvrage. Il devra procéder également à la remise en état du terrain (état du terrain d'avant
sondage).
L’Entrepreneur devra s’assurer des caractéristiques de chaque réseau existant avant d’entreprendre
de quelconques travaux.
Les prix unitaires donnés par l'Entrepreneur comprend toutes les sujétions de travaux en site difficile,
pré - terrassements, redents, pistes d'accès, y compris toute la remise à l'état initial, après travaux, la
stabilité des talus, des engins, les épuisements, toutes les mesures visant à préserver la sécurité des
usagers, riverains, personnel et tiers, ainsi que la localisation des réseaux existants, la recherche des
caractéristiques de chaque réseau et la définition d'un nouveau projet, compatible avec l'ensemble
des travaux.
L'Entrepreneur devra veiller à ne créer aucune servitude, autres que celles mentionnées sur le plan.
Le cas échéant, il supporterait l'entière responsabilité des conséquences qui pourraient en résulter.
Toutefois, l'Entrepreneur doit pour tous les réseaux, les terrassements complémentaires nécessaires
et le remblaiement avec les matériaux extraits ou à défaut la fourniture et la pose de concassés de
carrière 0/31.5.
Il devra de même évacuer dans une décharge hors du chantier tous les matériaux excédentaires
résultants de ces opérations. Il doit également la fourniture et la mise à disposition de matériel
nécessaire et personnel compétent, lors des interventions des concessionnaires.
Les tranchées seront creusées aux profondeurs nécessaires, compte tenu de l'épaisseur des tuyaux
et celle du lit de pose, pour obtenir les fils d'eau indiqués sur le plan d'assainissement. Les niches
nécessaires pour la mise en place des collets et ouvrages enterrés seront réalisées simultanément
aux tranchées.
Le cas échéant, la terre végétale sera décapée et mise en cordon séparément le long de la tranchée,
pour la remise en état du terrain après travaux. L'Entrepreneur peut également à ses frais avoir à
procéder à un nettoyage complémentaire, à l'intérieur des lots.
Pour le passage des réseaux dans des propriétés privées, l’Entrepreneur devra impérativement, avant
tous travaux, s’assurer auprès du Maître d’Ouvrage de toutes les modalités de servitudes.
Si la largeur de la voie paraît insuffisante, les terres d'extraction devront être transportées
immédiatement en un autre point du chantier où s'effectue le remblai. D'autre part, aucun stock de
matériau ne pourra s'effectuer à l'aplomb de lignes aériennes (E.D.F. ou France Télécom).
Le trafic des usagers ne devra pas être perturbé et si besoin est, dans un premier temps les terres
extraites seront stockées sur un site, à proximité du chantier, pour être ensuite reprises pour le
remblaiement. Ces sujétions sont incluses dans le prix global fixé par l'Entrepreneur et ne peuvent
faire l'objet d'aucune plus-value ou indemnité supplémentaire.
En terrain rocheux, le fond de la tranchée sera soigneusement régalé avec élimination des points
durs.
Pour des raisons de voirie ou pour l'alimentation en eau des différents tronçons d'épreuve ou pour
toute autre raison, le Maître d'Œuvre reste seul juge de l'opportunité d'ouvrir et de poursuivre le
chantier en un point ou en plusieurs points simultanés du tracé sans que les dispositions adoptées
puissent donner lieu à une indemnité quelle qu'elle soit.
D'une façon générale, tous les travaux de terrassements seront conduits de façon à permettre au
mieux les opérations de descente, de manipulation et de mise en place des câbles et fourreaux, et de
constructions d'ouvrages afférents, dont les conditions seront précisées, soit dans le C.C.T.P., soit en
cours d'exécution.
Il reste formellement entendu que le Maître d'Œuvre se réserve d'une manière absolue, la possibilité
de modifier sans aucune plus-value quelle qu'elle soit, le tracé indiqué au C.C.T.P., tant que le volume
des travaux initialement prévus ne s'en trouve pas affecté au-delà des pourcentages indiqués aux
articles 15 et 16 du chapitre II du C.C.A.G. applicable aux Marchés Publics de Travaux.
L'Entrepreneur s'engage par avance à admettre les motifs qui peuvent déterminer le Maître d'Œuvre à
restreindre ou à développer le montant des travaux ou encore à modifier la proportion relative des
différentes natures d'ouvrages ou de fournitures.
Pour des raisons de commodités personnelles, l'Entrepreneur pourra creuser la tranchée (cas des
réseaux en parallèle) sur toute la largeur au niveau du lit de pose du tuyau le plus bas. Toutefois, les
réseaux devront être posés conformément au dossier d'exécution (décalage des fils d'eau). Après
pose et enrobage du tuyau le plus profond (PVC = lit de pose et enrobage en sable), le reste de la
tranchée sera remblayé avec les matériaux extraits de meilleure qualité, s'ils conviennent, ou des
matériaux d'apport jusqu'à obtenir le niveau du lit de pose du tuyau supérieur. Cette couche sera
correctement réglée et compactée, de façon à éviter tous désordres dans le futur. Ces sujétions sont
laissées à l'initiative de l'Entreprise qui restera responsable de ses travaux et ne pourra en aucun cas
prétendre à des plus-values ou indemnités quelconques.
Dans tous les cas, la pose des fourreaux ou câbles ne sera autorisée qu'après vérification du fond de
fouilles par les Services Techniques de la Commune (éclairage), à la suite de quoi un lit de pose sera
mis en œuvre, conformément aux prescriptions du présent C.C.T.P. et à celles des DPGF et détail
des prix en fin de CCTP concernés, préalablement à la mise en place des canalisations, câbles ou
fourreaux. Après pose de ces éléments, le remblai sera effectué dans les conditions fixées par le
présent C.C.T.P. et les DPGF et détail des prix en fin de CCTP concernés.
Dans tous les cas, la charge minimale réglementaire ou demandée par les concessionnaires des
réseaux devra être respectée.
La largeur est à l'initiative de l'entrepreneur qui prendra cependant toutes les mesures pour que la
largeur des enrobages latéraux soit respectée et que la pose du grillage de protection et le
compactage des matériaux de remblai puissent se faire selon les règles de l'art
En cas de tranchée commune à plusieurs réseaux l'entrepreneur devra respecter les distances
réglementaires entre chaque réseau
La hauteur est la moyenne des profondeurs avales et amonts du tronçon concerné, chaque
profondeur étant définie par la différence entre le niveau fond de forme (ou le cas échéant du TN) et le
fil d'eau de la canalisation augmentée de l'épaisseur du tuyau et du lit de pose.
Le volume est obtenu en multipliant la longueur du tronçon par la largeur par la profondeur moyenne
Dans le cas où la fouille aura été ouverte à des dimensions supérieures à celles fixées dans le présent
article, et qu'elles qu'en soient les raisons (stabilité d'ouvrage, commodités personnelles pour
l'Entrepreneur) tous les surplus de cube seront à la charge exclusive de l'Entrepreneur sans que ce
dernier puisse prétendre à une quelconque indemnité.
Après la pose sur un lit de sable de 0.10 m d'épaisseur minimale, réalisé sur toute la largeur de la
tranchée, les canalisations P.V.C. seront entièrement enrobées avec le même matériau jusqu'à 0.15
m au-dessus de la génératrice supérieure.
Les canalisations béton seront remblayées méthodiquement par couches de 0.20 m compactées à
refus jusqu'aux génératrices latérales soit par de la terre fine provenant des matériaux extraits s'ils
conviennent, soit avec les matériaux stockés ou enfin avec des matériaux d'apport. Ce remblai sera
poursuivi jusqu'à une hauteur de 0.15 m au-dessus de la génératrice supérieure.
Afin d'assurer aux canalisations une assise qui ne sera pas décomprimée par la suite, l'Entrepreneur
procédera au relevage partiel des blindages, avant son compactage. Ces matériaux ainsi que les
remblais de protection seront soigneusement compactés afin d'éviter tout tassement ultérieur.
Les autres terres, impropres au remblaiement ou excédentaires, seront évacuées dans un lieu
désigné par l'Entrepreneur où peuvent être acceptés tous les déblais de quelque nature qu'ils soient et
qui ne doivent pas être réemployés.
Pour des raisons de voirie ou pour toute autre raison, le Maître d'Œuvre reste seul juge de
l'opportunité d'ouvrir et de poursuivre le chantier en un point ou en plusieurs points simultanés du
tracé sans que les dispositions adoptées puissent donner lieu à une indemnité quelle qu'elle soit.
D'une façon générale, tous les travaux seront conduits de façon à permettre au mieux les opérations
de descente, de manipulation et de mise en place des tuyaux et de constructions d'ouvrages
afférents, dont les conditions seront précisées, soit dans le C.C.T.P., soit en cours d'exécution.
Il reste formellement entendu que le Maître d'Œuvre se réserve d'une manière absolue la possibilité
de modifier le tracé indiqué sur les plans sans aucune plus-value quelle qu'elle soit, tant que la
quantité des travaux initialement prévus ne s'en trouve pas affecté au-delà des pourcentages indiqués
dans le C.C.A.G. applicable aux Marchés Privés.
L'Entrepreneur s'engage par avance à admettre les motifs qui peuvent déterminer le Maître d'Œuvre à
restreindre ou à développer le montant des travaux ou encore à modifier la proportion relative des
L’utilisation des explosifs ne pourra être autorisée qu’après constat d’échec des moyens classiques
d’extraction y compris le brise-roche
Pour évaluer la quantité de rocher, l'Entrepreneur pourra effectuer sur le site et à ses frais exclusifs
tous sondages qu'il juge utiles en ayant préalablement obtenu les autorisations du Maître d'Ouvrage. Il
devra procéder également à la remise en état du terrain (état du terrain d'avant sondage)
L’emploi des explosifs sera préalablement soumis au Coordonnateur S.P.S.. Il devra respecter toute la
législation, les normes et réglementation en vigueur, au moment des travaux. Des tests de tirs seront
réalisés après mise en place de capteurs. L’autorisation sera donnée par le Maître d’Œuvre et le
Coordonnateur S.P.S. en fonction des résultats des tirs d’essais.
Avant toute utilisation d’explosifs, l’Entrepreneur fera son affaire personnelle de l’établissement d’un
état des lieux, contradictoire, avec toutes les personnes intéressées et notamment les riverains ou,
par constat d’huissier. En cas d’incidents ultérieurs, sa responsabilité sera intégralement engagée.
Ainsi, les dégâts éventuels causés aux habitations et aux canalisations seront à la charge de
l'entrepreneur qui devra être couvert par une assurance.
La quantité de rocher dur, extrait des fouilles, est à la charge complète de l'Entrepreneur, quelles que
soient les proportions. Ainsi, toutes ces sujétions sont réputées prises en compte dans l’établissement
du prix global fourni par l’Entrepreneur à la remise de son offre.
Il ne devrait pas être fait état de fouille en rocher dur sur ce chantier, compte tenu de la nature du sol
(plaine alluvionnaire profonde de l’Allier), et de par la faible profondeur des terrassements.
Cependant, l’attention de l’entrepreneur est attirée sur le fait qu’il pourra être confronté lors de fouilles
à la présence massif béton issue de réseaux abandonnés, ou de caniveau ou encore à des restes de
fondation aux abords de plateforme de démolition par exemple.
3.8 - Epuisements
L'Entrepreneur doit, sous sa responsabilité, organiser ses chantiers de manière à les débarrasser des
eaux de toutes natures (eaux pluviales, eaux d'infiltration, eaux de source, etc...), à maintenir les
écoulements et à prendre les mesures utiles pour que ceux-ci ne soient pas préjudiciables aux fonds
et ouvrages susceptibles d'être intéressés. Il est tenu d'avoir sur le chantier ou à sa disposition une
pompe d'épuisement d'une puissance effective de 3 kW. L'utilisation de pompes de puissance
effective supérieure à 3 kW ne sera décidée qu'en accord avec le Maître d'Œuvre.
Le Maître d'Œuvre peut limiter ou interdire les épuisements s'ils sont de nature à entraîner des
désordres à des installations voisines. La mise en action des pompes d'épuisement sera décidée en
accord avec le Maître d'Œuvre, tant en ce qui concerne les lieux de puisage que les conditions
d'installation des pompes.
Le remblaiement des tranchées ne sera exécuté qu'après accord du Maître d'Œuvre et conformément
aux prescriptions des prescriptions du Service de l'éclairage Public de la Commune pour l'éclairage,
Sur toutes les tranchées, le remblai sera mis en place par couches successives de 0.30 m maximum.
Dans tous les cas, la densité sèche sera au moins égale à quatre-vingt-quinze pour cent de l'Optimum
Proctor Normal.
L'Entrepreneur devra disposer d'un engin de faible encombrement du type compacteur vibrant,
destiné à assurer le compactage de la tranchée au fur et à mesure de son remblaiement.
La pose des fourreaux et câbles d’éclairage sera conforme aux prescriptions des Services Techniques
de la Commune.
Sous les tuyaux et fourreaux, on disposera sur toute la largeur de la tranchée une couche de sable
0/4 ou de grave 2/4 maxi.
L'épaisseur du lit sera conforme aux prescriptions du DPGF et détail des prix en fin de CCTP.
Après les avoir descendus dans les tranchées, l'Entrepreneur doit présenter les tuyaux bien dans le
prolongement les uns des autres.
Il est interdit de profiter du jeu des assemblages pour déporter les éléments de tuyaux successifs
d'une valeur angulaire supérieure à celle admise par le fabricant et le Maître d'Œuvre.
A chaque arrêt de travail, les extrémités des fourreaux en cours de pose seront obturées à l'aide d'un
tampon pour éviter l'introduction de corps étrangers ou d'animaux.
3.11.2 – Contrôles
Au cours des travaux, chaque fois qu’il le jugera nécessaire, le Maître d’Œuvre pourra effectuer des
opérations de contrôle. L’Entrepreneur procédera aux opérations de démontage et de remontage pour
réaliser ces contrôles, essais et mesures.
Les frais nécessités par ces essais sont à la charge de l’Entrepreneur qui devra mettre à la disposition
du Maître d’Œuvre le personnel qualifié et les appareils de mesure nécessaires.
L’Entrepreneur assistera à la vérification préalable à la mise en service et exécutera à ses frais les
travaux nécessaires pour rendre l’installation conforme aux règlements en vigueur et aux règlements
édictés par EDF pour la mise en service.
3.11.3 – Réception
La réception sera effectuée par le Maître d'Œuvre à l'achèvement complet des travaux VRD et après
la délivrance par la gestionnaire du réseau du certificat de finition prévu à l'article R315.36 du Code de
l'urbanisme.
Elle aura lieu dans son ensemble avec un matériel en parfait état de marche.
Les mesures d’éclairement sont dues et à la charge de l’Entrepreneur. Elles devront faire l’objet d’un
rapport détaillé.
Après achèvement des travaux, l’Entrepreneur en accord avec le Maître d’Ouvrage demandera au
A la date de la réception définitive, l'Entrepreneur devra remettre au Maître d’Ouvrage sous couvert du
Maître d'Œuvre, les schémas de pose, la notice de fonctionnement et les plans de récolement (mis à
jour) de l'installation, conformément aux stipulations du DPGF et détail des prix en fin de CCTP. Il
devra également remettre un procès-verbal établi par un bureau de contrôle indépendant, justifiant de
la tenue des ouvrages (solidité, stabilité et prise au vent).
NOTA : le présent CCTP donne le cas général pour le génie civil. Pour le matériel d’éclairage en lui-
même, se rapprocher du lot 2.
Les essais de passage au furet ainsi que la vérification de la conformité des chambres de
tirage et de branchement seront effectués par l'entrepreneur. A ce sujet, tous les fourreaux
seront systématiquement aiguillés, y compris les fourreaux des branchements.
La réception sera prononcée après l'achèvement complet des travaux VRD et après la délivrance du
certificat de finition prévu à l'article R315.36 du Code de l'urbanisme, délivré par le Mairie.
L'entrepreneur veillera à respecter scrupuleusement pour les réseaux les points suivants:
- Régularité du lit de pose et de l'enrobage
- Rayon de courbure des fourreaux et des câbles préconisé par le fabricant
- Protection des câbles en remontée dans le bâtiment par mise en place de fourreaux
La réception définitive sera effectuée par le Maître d’œuvre à l'achèvement complet des travaux VRD
du présent marché et après la délivrance du procès-verbal rédigé par EDF.
A cette date, l'entrepreneur devra remettre au gestionnaire du réseau, sous couvert du Maître
d'Oeuvre les schémas de pose et plans de récolement,
Les travaux du présent lot seront exécutés conformément aux prescriptions techniques des
documents suivants :
D.T.U. en vigueur à la date de la consultation et Cahier des Charges et des Clauses
Spéciales (C.C.C.S.) propres aux ouvrages.
CCTG - Fascicule 35 – aménagements paysagers.
Normes Françaises homologuées (N F) et notamment la norme C 17 200,
Agréments et avis du C.S.T.B.
Tous les documents officiels connus à ce jour.
Aux règles et techniques de la construction, habituelles à la profession.
A la réglementation relative à la sécurité et à la santé conformément aux dispositions
du Code du Travail et aux spécifications du maître d’ouvrage.
Les matériaux ou articles de fabrication spéciale dont les marques et les provenances sont spécifiés
au cours du présent texte, même avec la mention “ou similaire”, pourront être remplacés par
des matériaux ou articles de fabrication différente mais équivalente, à condition d’être soumis à
l’agrément du maître d’œuvre, qui fera connaître son avis par écrit.
Si les entrepreneurs opéraient des substitutions sans l’accord préalable et écrit stipulé ci-avant, les
matériaux ou articles seraient ipso facto refusés et, dans le cas où le maître d’Œuvre jugerait
acceptable leur maintien en service, ils seraient frappés d’un abattement qui ne pourrait être supérieur
à 10 % (dix pour cent) du coût en œuvre des matériaux ou articles prescrits au CCTP.
D’autre part, la conception, les calculs, la fabrication en usine des matériaux utilisés seront, dans leur
ensemble, conformes aux normes réglementaires, prescriptions techniques et recommandations
professionnelles en vigueur.
Sont à la charge de l’entreprise toutes les fournitures de matériaux qui, ne sont pas expressément
exclues par le présent CCTP, et qui sont destinées à être incorporées à l’ouvrage.
Les matériaux utilisés dans l’exécution des travaux devront satisfaire aux conditions fixées par le
CCTG applicable. À défaut de stipulations desdits fascicules ou en cas d’insuffisance concernant
certains matériaux, l’entrepreneur devra soumettre des matériaux au maître d’ouvrage pour
approbation.
Le piquetage général consistera à reporter sur le terrain les points apparaissant sur le plan général
d’implantation. Des piquets ayant au moins 15 cm de fiche seront plantés à l'emplacement de chaque
sujet. La tête de ces piquets sera peinte de couleur vive permettant une localisation rapide de chaque
ouvrage à réaliser. Le piquetage sera réalisé pour l’implantation des bordures, des allées, des
espaces plantés, des arbres, des pieds et têtes de talus, des regards, des candélabres et des
mobiliers.
3.2.1 – généralités
La préparation du sol comprend une opération de décompactage de surface avec
ameublissement mécanique sur 0,40m de profondeur par un double passage croisé au
cultivateur ou chiesel, ou par bêchage mécanique suivi d’un travail du sol à la rotobêche avec
nivellement fin.
Pour tous les végétaux, les plantations s’effectuent entre le 15 novembre et le 30 mars.
La plantation est interdite lorsque le sol est gelé, de même lorsque la terre est recouverte de neige ou
saturée en eau. Si l’entrepreneur estime que l’époque de plantation prescrite par le marché ne
convient pas aux végétaux à mettre en place, il doit faire, par écrit, des réserves auprès du maître
d’œuvre et formuler ses propositions de calendrier de plantation.
Les racines des végétaux à racines nues seront rafraîchies en recépant leurs extrémités de façon à
obtenir une coupe nette en supprimant les parties meurtries ou desséchées. Les racines seront
pralinées. La partie aérienne des végétaux sera réduite en proportion de la taille des racines réalisée
précédemment. Les rameaux morts ou inutiles seront éliminés. Les branches utilisables seront
réduites, en général d’un tiers tout en conservant l’équilibre naturel qui doit exister entre elles et en
préservant la flèche ou un prolongement nécessaire à la bonne formation des arbres tiges et les
baliveaux. Aucune taille de formation ne doit être effectuée à la plantation.
L’amendement devra être soumis pour validation au maître d’œuvre. Il sera mis en œuvre sur
une épaisseur de 6cm sur l’ensemble des espaces plantés (arbres, arbustes couvre-sol et
vivaces…). L’amendement devra être composé de matière fraîche, directement sur la terre végétale
sans enfouissement préalable, et sera ensuite recouvert du paillage (BRF ou toile coco selon
situation).
L’entrepreneur fera connaître au maître d’œuvre le nom du produit qu’il compte utiliser ;
l’approbation du maître d’œuvre est requise pour tout produit dont la composition diffère de celle
demandée.
Tout arbre ou arbuste très légèrement blessé pourra, avec l’accord du maître d’œuvre être
traité au mastic. Une blessure importante due au fait de l’entrepreneur entraînera un refus du sujet
et son remplacement dans les conditions prévues au chapitre “garantie de reprise des végétaux”.
3.2.6 – Plantation
Plantation d’arbre :
La plantation des arbres comprend :
- le transport à pied d’œuvre comprenant les précautions de protection lors des manipulations et
contre les intempéries.
- préparation de la motte ;
- mise en place du sujet en veillant à positionner le collet au niveau du terrain naturel et à stabiliser
- l’assise de la motte pour éviter tout affaissement ;
- mise en œuvre de terre végétale et du drain agricole ;
- le plombage hydraulique à raison de 100 litres d’eau par sujet
- réalisation d’une cuvette autour du pied de l’arbre de façon à faciliter l’arrosage.
Plantation d’arbustes :
La plantation des arbustes comprend :
- le transport à pied d’œuvre comprenant les précautions de protection lors des manipulations et
contre les intempéries ;
- l’ouverture des trous de plantation aux dimensions du système racinaire + 1/3,
- préparation de la motte ;
- mise en place du sujet en veillant à positionner le collet au niveau du terrain naturel ;
- le plombage hydraulique à raison de 15 litres d’eau par sujet
- réalisation d’une cuvette autour du pied de l’arbuste de façon à faciliter l’arrosage.
Le constat de reprise
Le constat de reprise des végétaux est effectué entre le 15 août et le 15 octobre de l’année suivant la
plantation. Les constats de reprise marquent l’achèvement des prestations de plantation (un végétal
est réellement en place lorsqu’il a repris). Ils sont complémentaires aux contrôles réalisés lors de
l’approvisionnement du chantier.
Ils ont pour but de s’assurer au cours de la période de feuillaison et de floraison suivant la plantation
que les espèces, variétés, cultivars, des arbres, arbustes et plantes vivaces mis en place sont bien
conformes au marché ; de déterminer le taux de reprise.
Travaux de parachèvement
Les travaux de parachèvement comprennent les travaux nécessaires à l’installation et au bon
développement des végétaux. Précisions apportées à l’article N.2.3.9 du fascicule 35 du CCTG
(Travaux de parachèvement).
Pour les végétaux ; il s’agit de la période allant de la fin des travaux de plantation jusqu’au premier
constat de reprise qui sera effectué entre le 15 août et le 15 octobre suivant la période de plantation.
Travaux de confortement
La période de confortement débutera à la fin de la période de parachèvement. L’entretien est alors
prolongé d’un an. Pendant ce délai, l’entrepreneur réalise les travaux de confortement nécessaires au
bon développement des plantations. Les prestations prévues sont celles des travaux de
parachèvement, y compris les tailles de formations.
Comprenant :
- le maintien des cuvettes,
- le suivi du tuteurage avec vérification des liens ou colliers,
- l’arrosage autant que de besoin pour la bonne reprise des végétaux,
- désherbage manuel,
- binage d’hiver,
- traitements phytosanitaires homologués selon nécessité,
- fourniture et apport d’engrais organique type 4-8-12 en fumure d’entretien, à raison de 30g minimum
par sujet.
Comprenant :
- l’arrosage autant que de besoins pour la bonne reprise des végétaux,
- le désherbage manuel,
- Les traitements phytosanitaires suivant nécessité,
- la fourniture et l’apport d’engrais organique type 4-8-12 en fumure d’entretien, à raison de 10g
minimum
par m2,
- la taille de défloraison et taille d’entretien, ramassage.
Comprenant :
- l’arrosage autant que de besoins pour la bonne reprise des végétaux,
- le désherbage manuel,
- Les traitements phytosanitaires suivant nécessité,
- la fourniture et l’apport d’engrais organique type 4-8-12 en fumure d’entretien, à raison de 10g
minimum par m2,
- la taille de défloraison et taille d’entretien, ramassage.
La première tonte sera effectuée à la tondeuse à lame rotative, les déchets de coupe étant évacués.
Les hauteurs de coupes seront adaptées à l’état de la végétation, mais ne pourront être
inférieures à 5 cm et supérieures à 8 cm. Il appartiendra à l’entrepreneur de déterminer le
moment approprié de ces coupes en fonction de l’avancement de la végétation.
Tonte du gazon
Les tondeuses utilisées pour les opérations de tontes des pelouses sont à lames rotatives. La vitesse
de lame est suffisante pour assurer une coupe nette de l’herbe. Les lames sont maintenues affûtées.
Les débroussailleuses thermiques équipées de fil sont utilisables pour les opérations de finition. Les
tondeuses débroussailleuses sont expressément interdites pour ces opérations.
Selon les précipitations et l'ensoleillement annuels, la pousse du gazon sera plus ou moins
vigoureuse. Dans tous les cas, le titulaire devra maintenir les pelouses dans un bon état d'entretien, et
devra adapter la fréquence de ses tontes.
Les opérations de tontes comprennent les finitions nécessaires, à savoir la coupe de l’herbe dans les
zones non accessibles aux tondeuses : pieds d’arbres, bords d’allées et de trottoirs, droit des murets,
etc. Le ramassage des tontes et l’évacuation sont inclus dans l’intervention. Les déchets de tonte
seront ramassés à chaque tonte, le jour même de la tonte, et seront évacués. Le cas échéant, un
ramassage des déchets (sacs plastiques, papiers) pouvant se trouver sur les pelouses précédera la
tonte. Cependant, ce ramassage ne peut constituer qu’un nettoyage d’appoint, le nettoyage régulier
de la résidence devant être réalisé par l’agent d’entretien de la résidence.
Par le seul fait de soumissionner, l'Entrepreneur reconnaît avoir procédé à une visite complète et
détaillée des lieux et s'être pleinement rendu compte de la nature des travaux et des conditions dans
lesquelles ils doivent être exécutés, ainsi que de toutes les difficultés et sujétions diverses résultant
directement ou indirectement de l'emplacement du chantier, de l'état des lieux, de l'obligation de ne
gêner en rien la circulation sur les voies publiques ou de la présence de bâtiments d'habitation, de
lignes électriques et téléphoniques.
Toutes les sujétions résultant directement ou indirectement de cet état de chose sont comprises dans
les prix d'application et ne pourront donner lieu à aucune indemnité ou plus-value.
Tous les ouvrages provisoires sont à la charge de l'Entrepreneur comme tous les ouvrages destinés
uniquement à permettre ou à faciliter l'exécution des travaux.
L'entreprise ne pourra se prévaloir ni pour éluder les obligations de son marché, ni pour élever aucune
réclamation envers le Maître d'Œuvre, des sujétions de toute nature et des retards qui pourraient
résulter de chantiers de travaux étrangers au présent marché. Aucune plus-value ne sera accordée à
l'Entrepreneur.
Les prix définis s'entendent pour les ouvrages ou parties d'ouvrages construits conformément aux
prescriptions du C.C.T.P. ou des documents visés par celui-ci à l'aide de matériaux définis par le
C.C.T.P. et dans les documents visés par celui-ci ou, à défaut, par des matériaux de premier choix
acceptés préalablement par le Maître d'Œuvre.
Ils tiennent compte de toutes les prescriptions, garanties, sujétions et obligations prévues
explicitement ou non dans les pièces constituant le marché et notamment de tous les aléas pouvant
résulter des circonstances locales, de la situation géographique du chantier. Ils tiennent compte
également des sujétions particulières des travaux et ne peuvent en aucun cas faire l'objet de plus-
value.
Les prix sont définis conformément aux dispositions du DPGF ou BPU Bordereau des Prix Unitaires,
lesquels sont réputés prendre en compte toutes les sujétions créées par la réalisation des ouvrages
ainsi que les taxes et frais financiers.
Dans un délai de dix jours à compter de la date d'accusé de réception de l'ordre de service prescrivant
l'ouverture du chantier, l'Entrepreneur porte à la connaissance du Maître d'Œuvre les noms et
adresses du conducteur de travaux et des chefs de chantier désignés pour l'exécution des travaux.
Il peut se faire représenter à ces réunions à la condition que son représentant ait qualité pour engager
l'entreprise sur le plan de l'exécution des travaux pour le moins.
Pour chaque absence non justifiée une pénalité sera appliquée. Le mode de calcul de son montant
est donné dans le CCAP.
Les représentants des sociétés d'exploitation des réseaux ou des services municipaux appelés à
exploiter les installations réalisées ont, en tout temps, accès sur les chantiers pour observer les
dispositions de détail des ouvrages construits.
L'Entrepreneur doit le cas échéant, exécuter des travaux de faible importance annexés à ceux décrits
ci-dessus pour rendre opérationnels les ouvrages réalisés, en améliorer l'efficacité ou en faciliter
l'exploitation.
Il se conformera pour cela aux ordres de service qui lui sont donnés par le Maître d'Œuvre.
L'Entreprise devra fournir au Maître d'Œuvre, le jour de la réception des ouvrages, trois
exemplaires papier et trois exemplaires informatiques sur CD du dossier des ouvrages
exécutés comprenant :
- Un plan légendé indiquant les aménagements de surface (VRD : bordure, réseau, revêtement,
matériaux, nivellement) pour chaque résidences en format pdf et dwg à l’échelle 1/200èm.
- Un carnet A3 en format pdf avec chaque résidence à l’échelle 1/500èm.
- Les pièces annexes
Les fiches techniques concernant les différents matériaux seront également jointes.
tous les éléments d’assurance qualité à jour et toutes les fiches de contrôle d’agrément et de
suivi des travaux approuvées par le maître d’œuvre de l’opération.
Sur tous ces documents devront figurer le visa de l’entreprise avec la date, signature, et le
cachet.
Les aménagements de surface seront levés de façon à être utilisé sur support informatique
compatibles avec le logiciel « Autocad ».
NB : Le lot 1 fournit le plan de récolement de base comme définit ci-dessus avec toutes les
indications nécessaires à un géomètre pour un ajout ultérieur. Les coordonnées du géomètre
choisi par l’entreprise devront figurer dans le dossier avec l’attestation du géomètre certifiant
avoir pris connaissance du dossier et en particulier du « Plan de récolement » de base
Le dossier de récolement, conforme aux stipulations du DPGF et détail des prix en fin de
CCTP, sera fourni avant la réception. Ces documents sont exigés pour prononcer la réception des
travaux.
Il sera conforme aux prescriptions du Maître d’Ouvrage, ou, à défaut, et devra apporter les
renseignements suivants :
Un exemplaire ou copie de chaque ouvrage, réalisé pour l’étude B.A., sera remis au Maître d’Œuvre,
ainsi que les notes de calcul, pour VISA.
Après exécution de ces ouvrages, le récolement devra faire apparaître les caractéristiques suivantes :
Dimensions des différentes chambres des ouvrages avec le Z du niveau fini et des radiers, le cas
échéant, les Z des canalisations d’arrivée et de départ et les hauteurs sous plafond,
Epaisseur des murs en élévation ou des dalles,
La position et les caractéristiques de tous les accessoires (échelons de descente, tôles, etc.),
La localisation du ou des points du relevé topographique,
Tous les éléments caractéristiques notables, de l’ouvrage.
Pour chaque ouvrage, une vue en plan sera dessinée (avec les éléments et le repérage indiqués ci-
dessus). Pour plus de lisibilité, des coupes seront également réalisées.
4.10.2 – Assainissement
> Position des canalisations E.P.et EU (réseaux et branchements), en plan, suivant le système du
plan de projet
> Caractéristiques des canalisations
> Pentes entre deux tronçons
> Nivellement des tampons et des radiers (pour les regards en chute : radiers d'arrivée et radier de
départ, avec indication des provenances des différents fils d'eau)
> Numérotation des regards et des grilles.
Ces plans seront fournis sur calque superposable au fond de plan existant. Ils
figureront le réseau complet et quelques points particuliers, appelés points de calage et précisés par
le maître d'oeuvre, tels qu'ils auront été levés sur le terrain en coordonnées, dans un système d'axes
uniforme et rattaché au système Lambert. Les altitudes seront rattachées au système NGF.
2°- Listing de tous les points particuliers (regards, vannes, branchements, appareillages et
autres particularités), comprenant:
Numéro d'ordre
Définition brève
Coordonnées X, Y et Z pour chacun d'eux
Ces informations pourront être fournies sur CD exploitables sur PC et regroupées dans un
fichier au format dwg.
6° -Procès-verbaux d'essais
Les procès-verbaux d'essais seront joints au dossier d’exécution des ouvrages
Ils indiqueront:
Travaux de réseau Gaz, Electrique, Téléphone et Fibre optique
Les compléments d'information sur les réseaux existants découverts à l'occasion des
travaux,
Le tracé précis des réseaux neuf, des branchements et des appareils (séparateurs,…),
le détail des traversées spéciales ;
Les caractéristiques des différents ouvrages (nature, diamètre, cotes, etc.…),
Emplacement des raccords et éléments afférents aux réseaux.
les plans sont fournis à l´échelle du projet;
les plans sont fournis sous forme papier
Récolement : les récolements seront faits selon les règles en vigueur pour les réseaux
électrique à savoir un récolement en XYZ géoréférencé Lambert 93 ou CCxx avec une prise de
cote sur le fourreau ou cable (génératrice supérieure) tous les mètres AVANT fermeture de la
tranchée.
Procès-verbaux d´essais
L´entrepreneur fournit au maître d´œuvre les fiches demandées au PAQ.de contrôle intérieur.
L´entrepreneur fournit les procès-verbaux des éventuelles contre-épreuves réalisées à ses frais par un
organisme agréé.
4.11 – Réception
Pour des questions de planning général le Maître d'Ouvrage ou le Maître d'Œuvre se réserve le droit
de diviser les travaux en différentes phases. Ces dernières seront décidées par le Maître d'Œuvre et
définies suivant les besoins, par ordre de service. L'Entrepreneur ne pourra prétendre à aucune
indemnité ou plus-value pour ces prestations supplémentaires.
L’OPC, s’il y en a un, apportera les informations de phasage selon les besoins d’ordonnancement,
pilotage et coordination.
Il ne sera possible de travailler que sur un seul côté de la voie publique, à la fois.
L'emprise des travaux ne pourra excéder cinquante mètres de longueur, lorsque ceux-ci seront
effectués sur voie publique. De même, la multiplication des ateliers sera à éviter. Les travaux seront
dirigés de façon à ne pas interrompre la circulation et une signalisation adaptée devra être mise en
place.
Aucune excavation ou tranchée ne pourra rester ouverte sur les voies publiques, en dehors du temps
des travaux. Dans le cas d'un décaissement important sur les voies de circulation, des rampes
d'accès seront confectionnées chaque jour avant de quitter le chantier et une signalisation adéquate
sera mise en place. Ces rampes d'accès seront terrassées à la reprise des travaux et leur produit sera
évacué hors du chantier.
Aucun engin, dépôt ou cabane ne pourra rester en stationnement sur les voies publiques ou leur
accotement.
Sont comprises également dans le prix donné par l'Entrepreneur, toutes les modalités résultant des
sujétions de desserte des riverains et de travail manuel imposé par les travaux (travail à proximité des
réseaux existants, etc.).
Les contraintes imposées (circulation, phasage, etc.) par le Maître d'Œuvre ou les différents
organismes concernés, ne pourront donner lieu à aucune réclamation ou plus-value.
Toutes ces prescriptions seront prises en compte dans l'établissement des prix du DPGF et détail des
prix en fin de CCTP et ne pourront donner lieu à aucune plus-value ou indemnité supplémentaire.
_ Au Cahier des Clauses Administratives Générales (C.C.A.G.) _ Au cahier des clauses techniques
générales (CCTG) tel qu'il est défini par l'ensemble des fascicules en vigueur au moment des travaux
et, en particulier, le fascicule n° 2
_ Au fascicule N°70 concernant les travaux d'assainissement.
_ Aux fascicules N°23, 24, 25, 26, 27, 31, 32 relatifs à la construction des routes
La réglementation
La réglementation européenne
Elle s'appuie sur les principes juridiques définis par l'Acte unique (1986) et le traité de Maastricht
(1992) : l'action préventive, la correction à la source des atteintes à l'environnement, les principes de
"pollueur-payeur", de subsidiarité et de précaution.
La loi sur l'eau n° 61-1245 du 16 décembre 1964, modifiée par les lois n° 92-3
du 3 janvier 1992 et n° 95-101 du 2 février 1995, qui instaure un régime de
déclaration et d'autorisation, semblable à celui de la loi sur les ICPE, pour
toutes les opérations susceptibles de porter atteinte au milieu aquatique,
La loi n° 77-771 du 12 juillet 1977, modifiée par la loi n° 82-905 du 21 octobre
1982, relative au contrôle des produits chimiques,
La loi n° 263 du 5 février 1942, modifiée par plusieurs décrets et arrêtés, sur
le transport des matières dangereuses.
Les déchets dangereux font l'objet d'un bordereau de suivi, permettant le contrôle des circuits
d'élimination de déchets générateurs de nuisances.
Interdiction des décharges brutes (accueillant des déchets non triés, non
issus de collectes sélectives, dont les parts valorisables ou fermentescibles
n'on pas été extraites, ou mélangées avec des produits faisant l'objet d'une
élimination dédiée – piles, vêtements usagers, huiles…). Les installations de
stockage des déchets industriels, banals ou spéciaux, sont soumises à la
réglementation des installations classées pour la protection de
l'environnement, et à la taxe générale sur les activités polluantes.
Obligation de ne mettre en décharge que des "déchets ultimes", à compter du
1er juillet 2002 (art. L. 521-24 du code de l'environnement).
Il convient de noter que différentes dispositions interdisent ou limitent la création de site de stockage :
monuments historiques, sites, réserves naturelles, forêts, milieux hydrauliques superficiels, failles,
gouffres, voie publique, domaine public fluvial ; sont également applicables le règlement sanitaire
départemental (art. 90 du règlement type, éventuellement complété par arrêté municipal), le règlement
municipal de voirie, et en cas de remblayage de carrière, l'article 12-3 de l'arrêté ministériel du 22
septembre 1991 relatif aux exploitations de carrières.
Dans les communes couvertes par un document d'urbanisme opposable, les sites de stockage sont
susceptibles d'être assujettis à une autorisation (art. R. 442-2 du code de l'urbanisme).
L'élimination des déchets comporte les opérations de collecte, transport, stockage, tri et traitement
nécessaires à la récupération des éléments et matériaux réutilisables ou de l'énergie, ainsi qu'au
dépôt ou au rejet dans le milieu naturel de tous autres produits dans des conditions propres à éviter
les nuisances mentionnées à l'alinéa précédent."
Bordereau n° .....................
Autre : ……………………..
Taux de
Désignation du déchet : Type de contenant N° U Capacité
remplissage
1./2 3/4
………………………….. ………………………….. ……..…. ………. ………..
plein
3. COLLECTEUR - TRANSPORTEUR (à remplir par le collecteur - transporteur) :
Date :
Nom du collecteur - transporteur Nom du chauffeur
Cachet et visa :
…………………… ……………………….
………………
Entreprise :
Date :
Identification du fournisseur :
Utilisation :
Certificat :
Points particuliers :
Pièces jointes :
NORME
CERTIFICAT
Nom : Refus
Visa : Commentaires :