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Kansab

Chapitre 4 : RÉGIME ALTERNATIF

4.1. GÉNÉRALITÉS
L’électricité est la plus utilisée aujourd’hui dans
tout les domaines (l’industrie, le commerce, le
publique et à domicile).Elle est en courant
alternatif. L’énergie électrique correspondante
est produite par des grandes centrales
électriques utilisant des générateurs
électromagnétiques de Faraday, appelés
générateurs alternatifs ou alternateurs.
Ces alternateurs dont le fonctionnement repose
sur le principe de l’induction électromagnétique
Figure 1 : Schéma d’un alternateur
sont entraînés par des turbines à vapeur,
hydrauliques, à gaz, (Figure 2) … . Ce sont des
machines tournantes qui transforment l’énergie
mécanique en énergie électrique.
L’électricité produite dans les centrales passe
par des transformateurs élévateurs qui élèvent
sa tension jusqu’au domaine de la très haute
tension (THT) (de l'ordre de 400 kV). Elle va
être acheminée vers les lieux de consommation
où la tension sera abaissée en deux étapes : une
première amène la tension jusqu’à 20 kV ; avec
la seconde la tension descend de 20 kV au
niveau de la basse tension (220 V ou 380 V).
Figure 2 : schéma de la centrale

Figure 3 : Transport de l’énergie électrique


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 Qu’est-ce que le courant alternatif ?


Un courant alternatif (CA) est un courant qui change de sens et de valeur au cours du temps et ceci régulièrement,
contrairement au courant continu qui lui est constant.
. Pour produire ce type de courant, on peut déplacer
un aimant devant une bobine (Figure 4).

Plus l'aimant tourne ou se déplace vite, plus le


courant changera rapidement de sens (ce qui va
définir la fréquence du courant).

La fréquence c’est la vitesse d’écoulement


d’électrons dans un sens (alternance positive), puis
dans l’autre (alternance négative).

Un courant alternatif de fréquence 50 Hz : les


Figure 4 : Principe de production du CA
électrons changent de direction 100 fois par seconde !
Chez nous, en Europe et dans la plupart des autres régions du monde, il est de 50 cycles par seconde (soit
une fréquence de 50 Hz). Au Canada et aux USA, il est de 60 Hz.

 Principe du générateur (alternateur) de f.é.m. sinusoïdale :

Soit une bobine plate, en rotation, avec une


vitesse angulaire  constante autour d’un
axe de son plan et située dans un
champ magnétique ⃗ générant un flux
magnétique 
Cette bobine est le siège (à ses bornes)
d’une f.é.m. d’induction « e » ( Lois de

Farady-Lenz) (Figure 5) : e = −
Figure 5 : Principe de la loi de farady-Lenz

Remarque :
On obtient le même résultat si la bobine est fixe et si le champ tourne à la vitesse angulaire .

Si  = M cos(t) ( = B.S : Flux magnétique) (voir plus loin).

Nous avons :

  ( )
e=− = - = .M sin (t) = Emax sin (t)
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e : la f.e.m induite, Emax = .M : la f.e.m maximale

La f.é.m. induite et le courant induit varient sinusoïdalement dans le temps avec une période égale à

T=

4.2 Définitions :
Un courant (tension) alternatif(ive) est un (une) courant (tension) sinusoïdal(e) dont l’intensité est régie
par l’une ou l’autre des fonctions sinusoïdales du temps suivantes:
Courant : i(t) = IM.sin(t +  ) Courant : i(t) = IM.cos(t +  )

Tension : v(t) = VM.sin(t + ’ ) Tension : v(t) = VM.cos(t + ’ )

Figure 6 : Allure de u(t) = Um.sin(t) Figure 7 : Allure de i(t) = Im.cos(t)

 i(t), v(t): valeur instantanée du courant (de la tension) c'est la valeur à un instant
donné. Elle se note toujours par une lettre minuscule.

 Im ,Um : valeur ou amplitude maximale (crête) du courant (de la tension) atteinte par période.

 [rad/s] : pulsation ou vitesse angulaire de la fonction périodique.


 T= : période. C’est l’intervalle de temps pendant lequel la forme d'onde périodique se

reproduit

 f= [Hz] : fréquence. C'est le nombre de périodes par seconde

 (t +  )[rad] : phase instantanée.

  [rad] : phase initiale (à l’origine) ou déphasage ou décalage angulaire (décalage de temps).


C’est la valeur de la phase instantanée lorsque à t=0

 Valeur efficace Ieff, Veff : c’est la valeur principale utilisée pour mesurer (appareil de mesure)
des courants et des tensions alternatifs
On démontre que :
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= ∫ ( )  Veff =

et = ∫ ()  Ieff =

Remarque : Il existe un autre terme pour désigner la valeur efficace d'une tension ou d'un courant
alternatif : "valeur r.m.s" (r.m.s abréviation de l'expression anglaise root mean square, c-à-d : racine de la
moyenne du carré).
Valeur moyenne Vmoy, Imoy : la valeur moyenne d’une onde sinusoïdale sur un cycle (une période T)

de l'onde est nulle. Toutefois, elle se calcule sur un demi-cycle (demi-période ) comme étant le module

moyen d’un demi cycle commençant avec un module nul :

/
Vmoy = ∫ ( ) =0 et Vmoy= ∫ ( ) = = 0,63.Vmax

Indications des appareils


Le multimètre donne les valeurs mesurées
(courant ou tension) en valeurs efficaces.
Le voltmètre en alternatif (voir figure ci-contre)
Affiche une valeur constante alors que nous
savons que cette tension varie. C'est ce qu'on
appelle la tension efficace notée. Par exemple,
la tension efficace du secteur (prise de la maison)
est Veff =230V.

Déphasage ou différence de phase : Soit deux fonctions périodiques (de même fréquence) S (t) et S’(t)
représentant des courants ou des tensions :

S(t) = Smax sin (t +  ) et S’(t) = S’max sin (t + ’ )

Le déphasage (différence de phase) entre ces deux fonctions est la quantité :


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 = (t +  ) - (t + ’ ) = (- ’)

 Si   ’ ( 0), le signal S’(t) est en retard de phase sur S(t). C’est le cas illustré par la
figure ci-dessus (cas (a)).
 Si   ’ (0), le signal S’(t) est en avance de phase sur S(t). C’est le cas illustré par la
figure ci-dessus (cas (b)).
 Si  = ’ (= 0), les signaux s(t ) et s (t ) sont en phase.
 Si , les signaux s(t ) et s (t ) sont dits en opposition de phase.
 Si 2, les signaux s(t ) et s (t ) sont dits en quadrature de phase.

Exemple : i(t) et u(t) en avance de phase par rapport à l’origine. i(t) en retard de phase sur u(t).

4.3 Représentation des grandeurs alternatives :


Tout phénomène alternatif
sinusoïdal régi par l'expression
générale du type u(t) = Um sin
(t +  )peut être représenté par
un vecteur tournant à la vitesse
angulaire  .

Notation complexe : Pour profiter de la souplesse des calculs dans le plan complexe, on fait souvent appel à
la représentation complexe des fonctions sinusoïdales.
Considérons les deux fonctions sinusoïdales de même pulsation suivantes :
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v(t) = VM.sin(t + ) et i(t) = IM.sin(t + ’)


En notation complexe exponentielle, ces deux fonctions peuvent s’écrire :

V(t) = VM ej(t + ) et i(t) = IM ej(t + ’ )


Avec j2= -1 (la notation est adoptée pour éviter la confusion avec le courant i).

Puisque on travaille à fréquence constante (f=50Hz), le facteur  sera le même dans tous les calculs.
Alors, il est plus commode d’écrire la notation exponentielle précédente par la notation polaire
exponentielle donnée comme suit :

 
V(t) = VM et i(t) = IM avec  et ’ en (radians)

Ou bien :

V(t) =VM  et i(t) = IM ’ avec  et ’ en (degrés)

On a aussi la notation polaire trigonométrique (à partir de la notation polaire exponentielle grâce aux
formules d'Euler*) :

V(t) = VM (cos +j sin) et i(t) = IM ( cos’ +j sin’)


Cette dernière peut être aussi exprimée par la notation algébrique ou cartésienne, comme suit :

V(t) = (A + jB) ⎧ = | ( )| = √ + ⎧ = | ( )| = √ ′ + ′
⎪ ⎪
Et  = | ( )|
= et  = | ( )|
=
⎨ ⎨
i(t) = (A’ + jB’) ⎪  = = ⎪  = =
⎩ | ( )| ⎩ | ( )|

 = =  + 
* Formules d’Euler : 
 = =  − 

4.2. CIRCUITS EN RÉGIME ALTERNATIF


Nous admettrons, comme principe, que toutes les lois générales de l’électricité, à savoir celles
d’Ohm, de Joule et de Kirchhoff
restent applicables en régime
alternatif.

Rappelons les relations tension-


courant (lois d’Ohm) dans le cas
de dipôles simples (tableau ci-
contre).
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.2.1 Circuit R,L,C


Considérons le circuit R,L, C série de la figure ci-
contre :

Avec : u(t) = UM sin (t) et i(t) = IM sin(t + )

UM et IM sont respectivement les valeurs maximale de la


tension et courant.

 : Déphasage entre U et I

L'expression de la tension aux bornes (A et B) du circuit RLC série est donnée par (loi d'Ohm) :

( )
UAB = u(t) = uR(t) + uL(t) + uC(t) = R.i(t) + L + ∫ ( ) (4.1)

En utilisant la notation complexe (u(t) = UM ej(t )et i(t) = IM ej(t + ) ), l’expression (4.1) peut s’écrire:

( ) ( ) ( ) ( )
= R . IM . + L. IM . j. + . IM.

( )
= ( R + j.L. - ) IM .

ce qui permet d'établir la relation importante suivante :

u(t) = ( R + j.L. - ) i(t) (4.2)


4.2.2 Notion d’impédance


Le résultat établi dans la relation (4.2) nous permet de définir une nouvelle grandeur complexe, qu'on
notera Z, dite impédance complexe du circuit. La relation finale établie s’écrit :

u(t) = Z . i(t) avec Z = ( R + j.L. - ) = R +j [ L. - ]


 

On définit :

( )
 Z= : Impédance complexe [] Représentation symbolique Z
( )
( )
 Y= = : admittance complexe [Siemens] Représentation symbolique Y
( )

( ) ( )
 
On a : Z = = ( ) = =| |
( ) .

| ( )|
Donc | |= = = : Module de l'impédance complexe appelé "impédance".
| ( )|
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 : "Déphasage" entre le courant et la tension introduit par l'impédance complexe Z

 L’impédance complexe d’un circuit électrique s’écrit, sous forme cartésienne:

Z = R + j.X où R est sa résistance () et X sa réactance (), ou bien sous forme polaire :

Z = | |  avec | | =√ + et  = arg (Z) = arctan

 Si X 0 : le circuit est dit inductif (prédominance inductive)


 Si X 0: le circuit est dit capacitif (prédominance capacitive)
 Si X = 0 : le circuit est dit purement résistif.

4.2.3 Application des cas simples

- Cas d’une résistance pure R

iR(t) et uR(t) et sont en phase :  = 0 .Ils s'annulent

en même temps, passent par un maximum ou un minimum

en même temps, ainsi que l'illustre la figure ci-contre

- Cas d’une Self ou inductance ou bobine :


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( ) ( ) ( ) . 
iL(t) = = = =  = . = sin (t - )
  .

Avec : =| |
=

ou bien, sachant que :

( )
uL(t) = L donc iL(t) = ∫ ( ) = ∫ sin( )

iL(t) = -

cos( ) = sin (t - )

Remarque :  = - c’est le déphasage entre le courant


iL(t) et uL(t), on dit que le courant est en retard de

sur la tension de uL(t) (voir figure ci-contre)

- Cas d’un Condensateur :


( ) ( ) ( ) . 
iC(t) = = = =  = . = sin (t + )
 .
. . .

Avec : =| |
=
.

( ) ( ( )
ou bien, sachant que : uC (t) = ∫ ( )  ( ) = C. =C.
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( ) = C..UM.cos (t) = cos (t) = ICM (sin (t + )
.


( )= ICM (sin (t + )

Remarque : La tension uC(t) et le courant ic(t)



sont déphasés de  = + .


On dit que le courant ic(t) est en avance de +

sur la tension de uC(t) (voir figure ci-contre)

4.2.4 Association d'impédances


 En série
Si n impédances, Z1 , Z2, …, Zn, sont montées en série, la relation régissant l’impédance
équivalente est donnée par :

Zeq = ∑
 En parallèle
Si n impédances, Z1 , Z2, …, Zn, sont montées en parallèle, la relation régissant l’impédance
équivalente est donnée par :

= ∑ où Yk =∑ (Admittance)

4.3 Déphasage d’un circuit :


Le déphasage d’un circuit est l’angle de déphasage entre la tension totale u(t) et le courant total i(t)
dans le circuit, en prenant la tension comme référence.

Il est noté  :  = u(t) - i(t)

( ) | ( )|.  ( )
= = | ( )|.  =  ( )
( )  . =

= .
Avec :
| ( )|
= | ( )|
= = et  = ( −  )

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