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Chapitre 1 : Des usages de la monnaie à la demande de monnaie

1) Les trois fonctions de la monnaie et la vision instrumentale de la monnaie


1.1) Présentation des trois fonctions : moyens de paiement, unité de compte, réserve de valeur

 Moyen de paiement : La monnaie désigne toujours (sous toutes ses formes) un objet qui peut être
échangé contre n’importe quel objet dispo sur un marché. C’est le seul objet ayant cette
caractéristique. C’est un moyen de paiement dit universel, cela permet de se procurer sur un marché
l’ensemble des biens disponibles.

Monnaie : ensemble des moyens de paiement qui sont acceptés dans une économie donnée. C’est
un objet universellement accepté qui permet de réaliser des transactions.
EX : Colis envoyés par la croix rouge dans pdt la guerre. Ils contenaient des cigarettes qui servaient de
moyen de paiement dans le camp (payer les gardiens, échanger contre de la nourriture…). Celles-ci
étaient acceptés par la confiance que les prisonniers et gardiens y mettaient.

On accepte la monnaie car elle est acceptée par tous les autres : on n’en a pas besoin pour elle-
même selon la théorie néoclassique.
EX : Les moyens de paiement ont changé au cours des siècles. En 1923 en Allemagne, crise marquée
par l’hyperinflation. Ce que l’on obtenait comme marks le matin, n’avait plus aucune valeur le soir. Il
n’y avait plus aucune confiance dans le mark. Les allemands avaient donc introduit des monnaies
complémentaires : des devises étrangères ou même des lapins vivants. On l’accepte comme moyen
de paiement car on pense qu’il sera universellement accepté.

Masse monétaire : ensemble des moyens de paiement qui circulent entre les agents non financiers
(ménages, entreprises, administrations publiques).
Les institutions financières : sont les banques et les banques centrales. Les moyens de paiement
qu’elles utilisent ne sont pas comptabilisés dans la MM.
Les banques règlent entre elles leurs transactions en monnaie banque centrale sur le marché
interbancaire. C’est un moyen de paiement universellement accepté entre banques. Elles y mettent
leur confiance.
En zone euro, on ne peut refuser un paiement en euros liquides. C’est la loi.

Cela pose des questions :


- Le bitcoin est accepté dans la communauté qui accepte de le détenir. C’est donc une monnaie
mais personne n’est obligé de l’accepter. Elle n’a pas cours légal (comme l’euro en zone euro ou le
dollar aux US). On pose ici la question de l’acceptabilité.
- Ce qui est monnaie dans un groupe, ne l’est pas forcément dans un autre. Les frontières
diffèrent.

EX : Début 1970s, il y eu une grave crise bancaire en Irlande. Le système des paiements a été bloqué.
On pouvait faire des chèques mais on ne pouvait pas ensuite les encaisser. Cela a duré 6 mois durant
lesquels la seule solution semblait être la monnaie liquide. Les tenanciers de pub (réseau
suffisamment dense) ont accepté les chèques (reconnaissance de dette) qu’ils ne pouvaient pas
encaisser. Ils les échangeaient ensuite comme moyen de paiement car ils y avaient mis leur
confiance.
Dans notre économie extrêmement monétarisée, la fin de la monnaie signifierait la fin des échanges
et donc l’effondrement de l’économie entière.

 Unité de compte : La monnaie permet d’exprimer le prix, la valeur d’échange (Marx) de chacun
des biens présents sur le marché dans la même unité monétaire.
En France, tous les biens et services marchands ont une valeur exprimée en euros. Dans une
économie où il y a N biens, il y a N prix.
Dans une économie de troc, la valeur d’un bien pourrait être exprimé en mesure de n’importe quel
autre bien.

Réserve de valeur : Quand on accepte de la monnaie comme moyen de paiement, on doit pouvoir
conserver la monnaie avant de s’en resservir soi-même comme moyen de paiement. Il faut être
certain qu’elle n’aura pas trop perdu de sa valeur, qu’elle aura conservé son pouvoir d’achat.

En zone euro, on a failli tomber dans la déflation. Désormais, on se rapproche d’une inflation près de
2% : les prix sont à peu près stables.
En cas de forte inflation, les agents économiques convertissent directement la monnaie qu’ils
reçoivent entre autres chose qui conserve mieux la valeur.

Raisonner en termes nominaux : En économie, on raisonne comme si la monnaie gardait toujours le


même pouvoir d’achat.
La monnaie introduit toujours un lien entre une transaction présente et des transactions futures.
Cela introduit du temps entre le moment où on reçoit et celui où on utilise la monnaie.
Développement des marchés suppose développement de la monnaie.

1.2) La monnaie comme instrument pratique qui facilite les échanges

 Elle facilite un règlement simple des échanges. A l’inverse, dans une économie de troc, on
accepte un objet car on en a besoin. Mais en termes de développement des échanges, c’est
compliqué. Il faut qu’il y ait double coïncidence des besoins entre les deux personnes qui nouent une
transaction. Dans une économie où chacun est hyper spécialisé, on ne produit soi-même qu’une
toute petite partie de ce dont on a besoin pour vivre : on a renoncé à l’autosuffisance.

Adam Smith (philosophe des lumières écossaises, 1700s) a développé l’idée que si les E se sont
développées, c’est parce que les hommes ont compris qu’en se spécialisant ils seraient plus efficaces.
Ce qui borne la spécialisation, c’est les débouchés, la taille du marché. Pour que cela marche, il faut
se faire payer en moyen de paiement que les E peuvent utiliser pour régler leurs dépenses. C’est
comme ça que l’on a inventé la monnaie : souci des hommes rationnels d’améliorer leur situation. La
rationalisation est passé par des moyens de paiement de plus en plus pratiques (bétail, métaux
précieux…). Chez Adam Smith, il y a l’idée que la monnaie est au service du développement des
échanges, résultat de la spécialisation, elle-même résultat de la rationalité humaine. La monnaie n’a
pas d’autre rôle (position reprise par les économistes classiques). Une erreur à ne pas commettre
selon lui est de confondre monnaie et richesse, détenir la monnaie n’est pas un but en soi et ne rend
pas riche. Est riche celui qui peut disposer de grands biens matériels. Un pays riche est celui qui
propose une abondance de biens matériels. 1776 : La recherche sur l’origine et les causes de la
richesse des nations.

 La monnaie simplifie le système des prix. Chaque bien a un prix et un seul s’il n’y a pas de
monnaie alternative. Dans une économie de pur troc, il y aurait N x (N-1) prix (on peut diviser par 2
car prix de A en fonction de B = prix de B en fonction de A). En termes d’information pour les agents
économiques, celle-ci est beaucoup plus prolixe. Cela complexifie la rationalisation économique des
agents. La monnaie facilite donc la comparaison de prix entre les marchandises et les arbitrages. Cela
facilite aussi l’émergence de comptabilité en entreprise et notamment le calcul du profit. On peut
ainsi agréger.

 La monnaie nous permet d’être de vrais homo economicus.


2) La discussion initiée par Keynes sur la nature de la monnaie

2.1) La monnaie est un actif, parfaitement liquide

Si l’on conserve ce qu’on possède sous forme de monnaie, c’est-à-dire qu’on fait de la
thésaurisation. Arbitrer en autre chose que de la monnaie, c’est acheter (actifs).

Quel est l’intérêt à en garder ? L’avantage ?

2.2) La liquidité explique le désir des agents à détenir de la monnaie : les motifs

Les trois motifs sont cités par Keynes : Motif de transaction, de précaution et de spéculation.
Le moteur qui sert à définir la monnaie et qui se retrouve dans ces 3 motifs, c’est que c’est toujours
déjà un moyen de paiement. On peut acheter ce que l’on veut avec.

 Motif de transaction : Les agents économiques peuvent avoir à régler des dépenses avant de
toucher des revenus. Il y a un décalage entre le moment où l’on a des dépenses et le moment où l’on
touche des revenus. (Exemple on paye le loyer au début du mois et on reçoit son salaire à la fin du
mois).
Les dépenses de consommation et les revenus ont un décalage. On va conserver une partie de
revenu en l’épargnant car on va avoir besoin de régler ses dépenses.
Si on est une entreprise, pour avoir un chiffre d’affaire, il faut produire, et pour cela on va avoir un
certain nombre de dépenses avant même de vendre la production. Il y a des dépenses régulières qui
ne se produisent pas au même rythme que les revenues. On a besoin alors en permanence d’un filet
de sécurité face à ces dépenses.

 Motif de précaution : Parmi toutes ces dépenses, certaines ne sont pas prévues à l’avance, on va
avoir besoin de prévoir ce genre de dépenses. D’où notre épargne. On peut anticiper ce besoin de
matelas de sécurité supplémentaire. Ce motif va varier d’un individu à l’autre, il varie selon le mode
de vie. Cette incertitude est différente d’un individu à l’autre. Certains vont courir le risque de devoir
revendre d’autres actifs pour couvrir la dépense.
Par la vente d’actions, d’immeubles etc…
Selon les agents, ce motif de précaution ne va pas être le même, mais aussi selon la période.

Pour ces deux motifs, les agents économiques décident de conserver la monnaie qu’ils reçoivent sous
forme de monnaie

 Motif de spéculation : Il signifie qu’on veut disposer de la monnaie pour pouvoir acheter des
titres. On veut les acheter au meilleur moment possible pour nous. On veut avoir de la monnaie à
disposition pour acheter des titres avec, au moment le plus opportun. On les achète au plus bas pour
les revendre au plus haut. On essaye d’engranger une plus-value. Cela concerne qu’une partie des
agents économiques. Ces agents ont besoin d’avoir de la monnaie à disposition pour ne pas rater des
occasions. On a une question de rapidité sur le marché financier. « On a raté le départ ».
Pour certains auteurs, comme Keynes, ce motif attise notre désir de liquidité.

Selon Keynes voici les 3 raisons qui nous poussent à garder de la monnaie plutôt que directement la
placer. Il n’est pas absurde d’en garder même quand il y a de l’inflation.
Cette épargne ne nous rapporte rien. De manière rationnelle on pourrait placer notre argent en trop.
Pourtant on épargne.
2.3) Les demandes pour motif de transaction et pour motif de précaution dépendent du revenu

Dans la théorie générale, de Keynes, il explique que les motifs de transaction et de précaution
dépendent du revenu au niveau macroéconomique. Le revenu global d’un pays détermine la
demande de monnaie pour la transaction et la précaution.

Dans le domaine IS-LM on dira qu’il y a deux grandes composantes de monnaie : YL1(Y)
Soit la demande de monnaie dépend du revenu global.
Non seulement la demande de monnaie est fonction du revenu global mais c’est aussi une fonction
croissante du revenu global. Plus la demande est forte plus les agents ont besoin de monnaie, soit de
revenu. La production de richesse augmente, les revenues s’accroissent, la demande de monnaie
s’accroît.

Ce que fait Keynes, il ne s’intéresse pas aux comportements des individus pour savoir ce qu’il se
passe d’un point de vue global, contrairement à la pensée de beaucoup de macroéconomistes. Il
pourrait y avoir de grandes variations d’un individu à l’autre, pour Keynes, pour dire que plus y a de
monnaie, plus la demande est forte

2.4) La demande pour motif de spéculation dépend du taux d’intérêt

Dans le chapitre 12 de la théorie générale, sur les marchés financiers.


Pour lui, l’activité de spéculation est motivée par le désir de profiter d’une connaissance meilleure
que celle du marché, de ce que réserve l’avenir.
« C’est l’activité qui consiste à prévoir la psychologie du marché ». Un spéculateur essaye de battre le
marché. Il veut acheter au moment où les prix sont bas (offre surabondante à la demande), le
marché dans son ensemble ne pense pas que les prix vont monter, et le spéculateur est celui qui
essaye de « voler le départ ». Le spéculateur doit prévoir les retournements du marché. Si les cours
sont très hauts, le marché va continuer à penser que le cours va monter, le spéculateur doit alors
vendre avant un retournement. Le spéculateur anticipe les anticipations des autres agents du
marché.

C’est la métaphore du concours de beauté, tous les spéculateurs essayent de prévoir ce que les
autres anticipent. Cette situation va jusqu’au 5e degrés de personne.
Pour illustrer le mécanisme de spéculation, Keynes le rapproche des concours de beauté organisés
par un journal londonien de l'époque, consistant à élire les plus belles jeunes femmes parmi une
centaine de photographies publiées. Le gagnant est le lecteur dont la sélection se rapproche au
mieux des six photographies les plus choisies. En d'autres termes, le gagnant est celui s'approchant
au mieux du consensus global.
Keynes fait remarquer que pour remporter ce jeu, il n'est pas logique de raisonner uniquement selon
ses goûts personnels. Il faut en effet déterminer le consensus de tous les autres lecteurs : en
déroulant le raisonnement, on comprend que le choix des lecteurs se porte uniquement sur les
candidates qu'il pense que les autres éliront, ceux-là même choisissant celles qu'ils pensent que les
autres éliront, et ce à l'infini.

« Speculum » qui vient du Latin, veut dire le miroir. On est dans la tête des autres. Ce jeu est un jeu
où l’on utilise son intelligence à prévoir le futur du marché. Celui qui gagne est celui qui a
parfaitement bine anticiper les cours.

Le spéculateur ne s’intéresse pas à la valeur des projets de l’entreprise, ce qui l’intéresse est de
savoir si le cours va monter ou baisser. C’est la seule chose qui l’intéresse. S’il pense que les autres
surévaluent une action d’une entreprise, il s’en fiche. Il n’est pas passionné par la valeur
fondamentale mais est juste intéressé par ce que va devenir le titre.
C’est un jeu risqué. Prévoir la rentabilité d’un investissement reste impossible selon Keynes, on ne
peut pas anticiper les résultats futurs d’un investissement, c’est un « pari sur l’avenir » mené par
l’entreprise. L’entreprise lance des projets mais elle sait qui ne sait rien.
Ils ont un besoin d’agir et c’est un esprit d’aventure. C’est une activité incertaine, avec des
probabilités associées à chaque situation. L’activité d’intelligence va plus rapporter que l’intelligence
d’entreprise, le risque est plus intéressant que l’incertitude selon Keynes.

Pour Keynes, il fait un parallèle entre le chef d’entreprise et l’Homme en général. Le chef d’entreprise
chasse l’idée de la ruine finale et l’Homme chasse l’idée de la mort.
Les cours peuvent être totalement déconnecté des résultats de l’entreprise et se forme alors une
bulle spéculative. Il y a vraiment une déconnection. On a des effets cumulatifs quand la bulle éclate,
tout le monde essaye de vendre.
Cas : 2008, crédits avec une très grosse spéculation avec les Etats-Unis.

CDS : des contrats où si jamais le titre du CDS s’effondre, on gagne de l’argent, c’est un contrat
d’assurance. Au début on ne les vendait pas chère car on était sûr que dans un certain sens c’était la
poule aux œufs d’or, et ils étaient sûrs de pas donner de primes.

Les encaisses monétaires pour la spéculation, vont pour des moments être utilisées pour acheter des
titres, quand les cours sont bas ils vont acheter des titres. Ils auront moins de monnaie mais plus de
titres. S’ils vendent leur titre, ils récupéreront de la monnaie.
Les encaisses monétaires peuvent être utilisés aussi pour la précaution, la prévention.

Ceux qui font des activités de la spéculation généralement, ont des comptes à part et n’empiètent
pas sur la famille. Ils ont un compte avec de la monnaie immédiatement disponible. Un compte plus
ou moins plein en fonction ou non qu’on ait acheté plus ou moins de titres. C’est un stock avec des
flux entrants (reventes) et sortants (achats).

L’effet balançoire nous permet de comprendre pourquoi les enquêtes monétaires de spéculation se
base sur les taux d’intérêt.
Quand les taux d’intérêt sont à la hausse, les cours sont à la baisse, et inversement.

Quand ces titres sont émis pour la première fois, ils sont sur le marché primaire (aussi achetés sur ce
marché). Ceux qui ont acheté ces titres peuvent les conserver ou les revendre à d’autres opérateurs
sur le marché secondaire.
Si on est un spéculateur on achète et on revend très vite (parfois à la microseconde), le marché
secondaire est extrêmement actif.

L’effet balançoire est tellement ancré dans les évidences, qu’on sait que si la FED augmente ses taux
d’intérêt, il y aura possiblement un krach, et par conséquent tout le monde revend ses cours et le
marché s’effondre. Quand le cours des obligations chute, le cours des actions chute également.
Si on imagine une obligation avec un cours initial sur le marché primaire de 1000€ et un taux
d’intérêt annuel de 10%, ça veut dire que l’entreprise s’est engagée à rembourser les 1000€ plus
100€, celui qui détient l’obligation a une promesse de 1100€. Si en cours de route, les taux d’intérêt
se mettent à chuter, 5% par exemple, quelqu’un qui place 1000€, il récupère 50€. Le premier qui a
acheté l’obligation a une promesse de 100€ et peut avoir le besoin de revendre son obligation, il
voudra la revendre plus que 1000€. La demande pour ce titre sera grande car la promesse de
remboursement est plus grande, la valeur des titres va alors montée sur le marché secondaire. Celui
qui a acheté en premier, a intérêt alors à revendre, car il aura une plus-value. Il va attendre de faire
monter les enchères.
Si les taux d’intérêts augmentent, avec 20% par exemple, le premier à avoir acheté ne pourra pas
vendre son premier titre car il est moins intéressant en termes de promesse.

Keynes introduit une thèse importante. Les taux d’intérêt évoluent tout le temps. Il y a alors des
fluctuations. Sur un moment donné un taux est jugé « normal » par les opérateurs, les spéculateurs.
Et pour Keynes c’est une convention, une croyance collective partagée. Il y a des fluctuations parfois
plus petites ou plus grandes que ce taux « normal ». Son idée est que justement par ce qu’il y a cette
convention, plus le taux est élevé par rapport à la valeur normale plus les taux d’intérêts vont
baisser. On anticipe la baisse. Si on anticipe la baisse, on anticipe la hausse des cours. On se dépêche
alors d’acheter. Quand les taux d’intérêts sont élevés, la demande de monnaie de spéculation est
basse (encaisses basses).

Quand les taux d’intérêt sont élevés, ils sont supérieurs à la valeur « normale », on anticipe la baisse
des taux d’intérêt, donc on anticipe la hausse des cours, donc on achète des titres, donc les encaisse
de monnaie pour spéculation diminuent.
iL2(i), avec L’2(i) ≤0
L’(Y ;i)=L1(Y)+L2(i)
L1 = 2 premiers motifs
L2 = 3e motif

2.5) Les variations de la préférence pour la liquidité : causes et conséquences

Keynes annonce qu’il existe une préférence pour la liquidité. Celle-ci n’est pas réénumérée mais
possède un grand avantage qui est de payer immédiatement avec. Cette préférence est variable en
fonction du revenu mais dépend aussi de cette préférence globale qui va varier dans le temps en
fonction de l’incertitude. Plus on a l’impression que l’avenir est incertain plus on va avoir de
liquidités.
« La monnaie apaise notre inquiétude ; et la prime que nous exigeons de nous dessaisir de la
monnaie est la mesure du degré de notre inquiétude ». Plus on a une préférence forte pour les
liquidités, plus on va devoir réénumérer les acteurs pour les faire renoncer à la liquidité.

Le taux d’intérêt chez Keynes ne réénumère pas simplement le fait que l’on épargne, ça réénumère
le fait d’accepter de se dessaisir de la monnaie. (Plus on l’augmente moins il y a de liquidités)

Conclusion :

Maintenant qu’on sait à quoi sert la monnaie, on peut réfléchir aux différentes formes que prendre la
monnaie, elle n’a pas toujours la même forme. Elle n’a pas toujours existé sous les formes qu’on lui
attribue aujourd’hui.
Aujourd’hui la monnaie circule essentiellement sous deux formes, la monnaie fiduciaire (billets et
pièce, les pièces constituent la monnaie divisionnaire) qui vaut moins de 10% de la masse monétaire.
La deuxième forme est la monnaie scripturale, c’est une monnaie qui existe que par des jeux
d’écriture. Ce sont toutes les sommes déposées dans les comptes courants (dépôts à vue + à CT).
Ces formes de monnaie sont les résultats d’une histoire. On a utilisé beaucoup d’autres formes de
monnaie. On a pu se servir d’objets de la vie quotidienne comme monnaie, ça pouvait être des tissus
par exemple. Les monnaies étaient toujours spécialisées, comme les monnaies utilisées par les
femmes différentes des hommes. Contrairement à nous aujourd’hui, les monnaies étaient multiples
alors que la nôtre est unique (l’euro).

Monnaie pièce :
Pierres précieuses  monnaie (600 av. J-C en Chine et en Lydie, l’électrum en Lydie)  pièce (Crésus
roi de Lydie, or et argent), Tout échange marchand n’entraîne pas un prix de marché. Alors
astronomes de Crésus, distance lune, soleil.  Pièce ronde plate (500 av. J-C, grecs)

Monnaie papier :
Certificat de dépôt (Chine 7e siècle ap J-C)  Europe (début du 15e siècle, zone de marchands à trajet
lointain)  Billets de banque (17e siècle en Suède, apparus d’opération de crédit, LAW)  Cours
légal des billets de banque (19e siècle, 1870 en France)  Les billets de banque deviennent
inconvertible au 20e siècle (1948 : seule la BC en France peut émettre des billets)

Débat : Banking principle school = + de moyens de paiement que ce que correspond les dépôts /
currency principle school = le contraire

Est-ce que le bitcoin est une monnaie ? Pas de cour légale, scripto monnaie.

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