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Mécanique du point – Partie 2 TAMANI Mohammed

Oscillateurs forcés – Résonance

Introduction
Pour tous les régimes d’oscillations qu’on a vu au chapitre 1 et pour des oscillateurs qui sont
soumis à une force de frottement visqueux, le mouvement est caractérisé par une décroissance
d’amplitude due au terme 𝑒 −𝜆𝑡 , et qui tend vers zéro pour rejoindre la position d’équilibre
dans une durée plus ou moins longue.

Pour assurer la continuation du mouvement de ces systèmes, il fallait les exciter par une
action extérieure périodique permettant de leur donner un mouvement perpétuel. On dit qu’on
a entretenu l’oscillateur.

Le système provoquant l’excitation de l’oscillateur est appelé excitateur. Celui qui l’a subi
c’est le résonateur. On dit que le résonateur subit des oscillations forcées.

Modélisation de la force excitatrice


Montage expérimental
On considère un oscillateur constitué d’un ressort de raideur K et qui supporte une masse m
ponctuelle à son extrémité inférieure. Celle-ci est plongée dans un liquide visqueux
permettant d’appliquer une force de frottement fluide. L’autre extrémité est liée à travers une
poulie sans masse au disque d’un moteur en un point excentré d’une distance e de l’axe. Au
cours du fonctionnement du moteur, il donne à l’oscillateur un déplacement supplémentaire.

Montage du dispositif expérimental d’un oscillateur forcé

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Mécanique du point – Partie 2 TAMANI Mohammed

Équation différentielle du mouvement


À l’équilibre, l’oscillateur prend un allongement (𝑧𝑒 − 𝑧0 ), on a 𝑚𝑔 = 𝐾(𝑧𝑒 − 𝑧0 )

Dans la phase du moteur bloqué, l’équation de mouvement de la masse m est celle d’un
oscillateur libre amorti dont l’allongement du ressort à un instant donné est (𝑧 + 𝑧𝑒 − 𝑧0 ).

z est l’abscisse de la masse m comptée à partir de la position d’équilibre

Lors du fonctionnement du moteur, le fil fait subir à la masse une force supplémentaire qui
tire ou pousse le ressort selon la position du point d’attache. L’allongement du ressort dans
cette situation prend la valeur (𝑧 − 𝑧𝑓 + 𝑧𝑒 − 𝑧0 ). 𝑧 et 𝑧𝑓 sont des quantités algébriques :
𝑧(𝑡) > 0 et 𝑧𝑓 (𝑡) < 0.

Le principe fondamental de la dynamique appliqué à la masse au cas du fonctionnement du


moteur, donne :

𝑃⃗ + 𝑓 + 𝐹 = 𝑚𝑎(𝑀/𝑅)

La projection de cette équation sur un axe vertical descendant donne :

𝑚𝑔 − ℎ𝑧̇ − 𝐾(𝑧 − 𝑧𝑓 + 𝑧𝑒 − 𝑧0 ) = 𝑚𝑧̈

Tenant compte de la condition d’équilibre de l’oscillateur et après réarrangement on a :

𝑚𝑧̈ + ℎ𝑧̇ + 𝐾𝑧 = 𝐾𝑧𝑓

𝑧𝑓 représente la différence de longueur du fil entre l’état d’équilibre et un instant donné.

À l’équilibre, la longueur du fil entre le point d’attache et la poulie est L. À un instant t cette
longueur est l.

Déplacement provoqué par le moteur

Le déplacement supplémentaire donné à la masse m par le moteur est :

𝑧𝑓 = 𝐿 − 𝑙

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𝐿 = √𝐷2 + 𝑒 2 et 𝑙 = √𝐷2 + 𝑒 2 − 2𝑒𝐷 cos 𝜃

𝑧𝑓 = 𝐿 − 𝑙 = √𝐷2 + 𝑒 2 − √𝐷2 + 𝑒 2 − 2𝑒𝐷 cos 𝜃

Supposons que 𝑒 ≪ 𝐷 on développe la quantité 𝑧𝑓 au premier ordre en e/D

𝑒 2 𝑒 2 𝑒
𝑧𝑓 = 𝐷 √1 + ( ) − 𝐷√1 + ( ) − 2 cos 𝜃
𝐷 𝐷 𝐷

1 𝑒 2 1 𝑒 2 𝑒
𝑧𝑓 = 𝐷 (1 + ( ) ) − 𝐷 (1 + ( ) − cos 𝜃)
2 𝐷 2 𝐷 𝐷

1 𝑒 2 1 𝑒 2 𝑒
𝑧𝑓 = 𝐷 (1 + ( ) − 1 − ( ) + cos 𝜃)
2 𝐷 2 𝐷 𝐷
𝑒
𝑧𝑓 = 𝐷 ( cos 𝜃) = 𝑒 cos 𝜃
𝐷
Le moteur tourne avec une vitesse angulaire constante 𝜔 donc 𝜃 = 𝜔𝑡

L’équation de mouvement devient :

𝑚𝑧̈ + ℎ𝑧̇ + 𝐾𝑧 = 𝐾𝑒 cos 𝜔𝑡

𝐹0
𝑧̈ + 2𝜆𝑧̇ + 𝜔02 𝑧 = cos 𝜔𝑡
𝑚
Avec

ℎ 𝐾
2𝜆 = 𝜔02 = 𝐹0 = 𝐾𝑒
𝑚 𝑚
F0 a les dimensions d’une force, elle représente l’amplitude maximale de la force excitatrice.

On voit clairement que l’oscillateur est entretenu par une force excitatrice sinusoïdale.

L’équation obtenue est une équation différentielle à coefficients constants du second ordre
avec second membre. Le caractère linéaire de cette équation permet de dire que toute solution
de l’équation différentielle peut s’écrire sous forme d’une combinaison linéaire de deux
solutions de celle-ci.

La solution générale d’une équation différentielle à coefficients constants du second ordre


avec second membre est la somme de la solution générale de l’équation sans second membre
et d’une solution particulière de l’équation avec second membre.

La solution générale de l’équation sans second membre est celle d’un oscillateur libre amorti
par frottement fluide, elle s’annule rapidement sous l’effet d’amortissements. C’est le régime
transitoire.

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Lorsque la masse est soumise à l’excitation du moteur, elle oscille avec la même pulsation
que ce dernier. La solution particulière de l’équation avec second membre est une fonction
sinusoïdale qui a la même pulsation que celle de l’excitation mais avec une phase différente.
Le régime correspondant est permanent.

Puisque la solution du régime transitoire disparait et ne reste que la solution du régime


permanent, on ne va considérer dans notre solution que cette dernière.

La solution considérée est : 𝑧(𝑡) = 𝑧𝑚 cos(𝜔𝑡 + 𝜑)

La détermination des constantes 𝑧𝑚 et 𝜑 se fait en introduisant la solution dans l’équation


différentielle.

Dans la résolution de l’équation différentielle, il est commode d’utiliser la représentation


complexe puisque la dérivation d’une grandeur complexe par rapport au temps revient à la
multiplier par la quantité 𝑗𝜔. Pour une grandeur complexe 𝑋𝑚 𝑒 𝑗(𝜔𝑡+𝜑), on a pour une
dérivation par rapport au temps :
𝑛
(𝑋𝑚 𝑒 𝑗(𝜔𝑡+𝜑) ) = (𝑗𝜔)𝑛 𝑋𝑚 𝑒 𝑗(𝜔𝑡+𝜑)

n : représente la dérivée nième par rapport au temps de la grandeur 𝑋𝑚 𝑒 𝑗(𝜔𝑡+𝜑).

j : le nombre complexe tel que 𝑗 2 = −1

À chaque grandeur réelle de l’équation différentielle, on associe une grandeur complexe dont
la partie réelle représente cette grandeur.

𝐹 = 𝑚𝜔02 ecos 𝜔𝑡 = ℜ[(𝑚𝜔02 𝑒)𝑒 𝑗𝜔𝑡 ] 𝑧 = 𝑧𝑚 cos(𝜔𝑡 + 𝜑) = ℜ[𝑧𝑚 𝑒 𝑗(𝜔𝑡+𝜑) ]

Les grandeurs complexes associées sont :

𝐹̅ = (𝑚𝜔02 𝑒)𝑒 𝑗𝜔𝑡 et 𝑧̅ = 𝑧𝑚 𝑒 𝑗(𝜔𝑡+𝜑) = 𝑧̅𝑚 𝑒 𝑗𝜔𝑡 avec 𝑧̅𝑚 = 𝑧𝑚 𝑒 𝑗𝜑

À l’équation différentielle trouvée et tenant compte de 𝐹0 = 𝐾𝑒 = 𝑚𝜔02 𝑒 et que la


représentation complexe d’une dérivée est la dérivée de cette grandeur complexe.

𝑧̈ + 2𝜆𝑧̇ + 𝜔02 𝑧 = 𝜔02 ecos 𝜔𝑡 devient en représentation complexe :

𝑧̅̈ + 2𝜆𝑧̅̇ + 𝜔02 𝑧̅ = (𝜔02 𝑒)𝑒 𝑗𝜔𝑡

𝑧̅ = 𝑧̅𝑚 𝑒 𝑗𝜔𝑡 𝑧̅̇ = 𝑗𝜔𝑧̅𝑚 𝑒 𝑗𝜔𝑡 𝑧̅̈ = −𝜔2 𝑧̅𝑚 𝑒 𝑗𝜔𝑡

Qu’on introduit dans l’équation différentielle complexe, on a :

(−𝜔2 + 2𝜆𝑗𝜔 + 𝜔02 )𝑧̅𝑚 𝑒 𝑗𝜔𝑡 = (𝜔02 𝑒)𝑒 𝑗𝜔𝑡

𝜔02 𝑒
𝑧̅𝑚 =
𝜔02 − 𝜔 2 + 𝑗2𝜆𝜔

Le module de 𝑧̅𝑚 représente l’amplitude de l’élongation et son argument représente sa phase.


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𝜔02 𝑒
𝑧𝑚 = |𝑧̅𝑚 | =
√(𝜔02 − 𝜔 2 )2 + 4𝜆2 𝜔 2

On peut écrire :

𝜔02 𝑒(𝜔02 − 𝜔2 − 𝑗2𝜆𝜔)


𝑧̅𝑚 =
(𝜔02 − 𝜔 2 )2 + 4𝜆2 𝜔 2

2𝜆𝜔 2𝜆𝜔
tan 𝜑 = − = 2
𝜔02 −𝜔 2 𝜔 − 𝜔02

La solution est donc parfaitement déterminée par la connaissance de son amplitude et de sa


phase. On constate que ces deux grandeurs dépendent de la pulsation de l’excitateur.

Résonance d’élongation
Réponse en amplitude
On dit qu’un oscillateur est dans la zone de résonance lorsque la pulsation de son excitateur
est proche de sa pulsation propre.

 Lorsque 𝜔 ≪ 𝜔0 l’amplitude 𝑧𝑚 des oscillations résultantes varie peu. En fait


seulement une petite quantité d’énergie est transférée de l’excitateur au résonateur.
 Lorsque 𝜔 ≫ 𝜔0 l’amplitude 𝑧𝑚 des oscillations résultantes tend vers 0.
 Lorsque 𝜔 est proche de 𝜔0 l’amplitude des oscillations résultantes est très grande.

Le comportement asymptotique de l’amplitude montre que lorsque 𝜔 → 0 l’amplitude


𝑧𝑚 → 𝑒 et 𝜑 → 0. Et lorsque 𝜔 → +∞ l’amplitude 𝑧𝑚 → 0 et 𝜑 → −𝜋.

La détermination du point extrémal de 𝑧𝑚 revient à déterminer la pulsation correspondant à


𝑑𝑧𝑚
= 0. C’est la pulsation de résonance.
𝑑𝜔

Il est préférable d’utiliser les expressions réduites de l’amplitude et de la phase en introduisant


les paramètres adimensionnés :
𝜔0 𝜔0 𝜔
𝑄 = 𝜔0 𝜏 = ⟹ 𝜆= et 𝑢=
2𝜆 2𝑄 𝜔0

𝑒 1 u
𝑧𝑚 = et tan φ =
𝑢2 Q u2 − 1
√(𝑢2 − 1)2 +
𝑄2

𝑢2 2𝑢
−e (√(𝑢2 − 1)2 + ) −𝑒 [2x2𝑢(𝑢2 − 1) + ]
𝑑𝑧𝑚 𝑄2 𝑄2
= = 3
𝑑𝑢 𝑢2
(𝑢2 − 1)2 + 𝑢2 2
𝑄2 2 [(𝑢2 − 1)2 + 2 ]
𝑄

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2 1
𝑑𝑧𝑚 −𝑒𝑢 (2𝑢 − 2 + 𝑄 2 )
= 3
𝑑𝑢 2 2
𝑢
[(𝑢2 − 1)2 + 2 ]
𝑄
𝑑𝑧𝑚 1
est nul si on a : 𝑢 = 0 ou 2𝑢2 − 2 + 𝑄2 = 0
𝑑𝑢

La solution 𝑢 = 0 donne une tangente horizontale en ce point.


1 1
L’autre solution correspond à 𝑢𝑟2 = 1 − 2𝑄2 cette solution ne peut exister que si 𝑄 >
√2

1
Dans cette condition la fréquence de résonance correspond à 𝜔𝑟 = 𝜔0 √1 − 2𝑄2.

On constate que la pulsation de résonance est décalée de la pulsation propre de l’oscillateur.

Plus l’oscillateur est faiblement amorti plus se décalage disparait et 𝜔𝑟 se situe proche de 𝜔0 .

L’amplitude maximale correspondante est


𝑒 𝑒
(𝑧𝑚 )𝑚𝑎𝑥 = =
1 1 1 1 1 1
√ + (1 − 2 ) √ + −
4𝑄 4 𝑄 2 2𝑄 4𝑄 4 𝑄 2 2𝑄 4

𝑒 𝑒𝑄
(𝑧𝑚 )𝑚𝑎𝑥 = =
1 1 1
√ (1 − 2 ) √1 −
𝑄2 4𝑄 4𝑄 2

À la résonance, pour un oscillateur dont le facteur de qualité important, on observe d’énormes


élongations.

Réponse de phase
Le déphasage entre l’élongation et la force excitatrice est :

1 u
tan φ =
Q u2 − 1

Si la pulsation de l’excitateur est faible alors le déphasage et nul, le résonateur est en phase
avec l’excitateur.

Si la pulsation de l’excitateur est égale à la pulsation propre de l’oscillateur, le résonateur est


en quadrature de phase avec l’excitateur.

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Mécanique du point – Partie 2 TAMANI Mohammed

𝒁𝒎

𝝎𝟎
Courbe de l’amplitude en fonction de la Courbe de la phase en fonction de la
pulsation de l’excitateur pour différents pulsation de l’excitateur pour
degrés d’amortissement différents degrés d’amortissement

Plus l’amortissement est faible, plus la courbe est étroite et son maximum est élevé. On dit
que la résonance est aiguë. Lorsque l’amortissement augment, les maximums deviennent de
plus en plus loin de 𝜔0 avec des pics larges. La résonance est dite floue.
1
La résonance d’élongation ne peut se faire que dans le cas où 𝑄 >
√2

Résonance de vitesse
Réponse en amplitude
La vitesse est la dérivée par rapport au temps du déplacement. Dans la représentation
complexe la vitesse est déduite de l’élongation en effectuant le produit entre celle-ci et 𝑗𝜔.

𝑧̅ = 𝑧̅𝑚 𝑒 𝑗𝜔𝑡 ⟹ 𝑉̅ = 𝑗𝜔𝑧̅𝑚 𝑒 𝑗𝜔𝑡 = 𝑉̅𝑚 𝑒 𝑗𝜔𝑡

Avec :

𝑗𝜔𝜔02 𝑒
𝑉̅𝑚 = 𝑗𝜔𝑧̅𝑚 =
𝜔02 − 𝜔 2 + 𝑗2𝜆𝜔

𝑗𝜔0 𝑒 𝑗𝜔0 𝑒
𝑉̅𝑚 = =
𝜔0 𝜔 1 1 1
𝜔 − 𝜔0 + 𝑗 𝑄 𝑢 − 𝑢 + 𝑗 𝑄

1 1 1 1
𝑗𝜔0 𝑒 (𝑢 − 𝑢 − 𝑗 𝑄 ) 𝜔0 𝑒 [𝑄 + 𝑗 (𝑢 − 𝑢)]
𝑉̅𝑚 = 𝑉𝑚 𝑒 𝑗𝜑 = 2 = 2
1 1 1 1
(𝑢 − 𝑢) + 2 (𝑢 − 𝑢) + 2
𝑄 𝑄

𝜔0 𝑒 1
𝑉𝑚 = et tan 𝜑 = −𝑄 (𝑢 − )
2 𝑢
√(𝑢 − 1) + 12
𝑢 𝑄

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Mécanique du point – Partie 2 TAMANI Mohammed


2
1 1
−𝜔0 𝑒 (√(𝑢 − 𝑢) + 2 ) 1 1
𝑄 −2𝜔0 𝑒 (𝑢 − 𝑢) (1 + 2 )
𝑑𝑉𝑚 𝑢
= =
𝑑𝑢 1 2 1 3
(𝑢 − 𝑢) + 2 1 2 1 2
𝑄 2 [(𝑢 − 𝑢) + 2 ]
𝑄

𝑑𝑉𝑚
=0 ⟹ 𝑢2 = 1 ⟹ 𝜔𝑟 = 𝜔0
𝑑𝑢
Contrairement à la résonance d’élongation, la résonance de vitesse se produit pour toute
valeur du facteur de qualité Q et a lieu lorsque la pulsation 𝜔 est égale à la pulsation propre
𝜔0 de l’oscillateur. Ainsi pour tout degré d’amortissement les courbes sont toutes centrées à
la pulsation propre de l’oscillateur.

Courbe de la vitesse en fonction de Courbe de la phase en fonction de


la pulsation de l’excitateur pour la pulsation de l’excitateur pour
différents degrés d’amortissement différents degrés d’amortissement

Pour ces graphes, 𝛼 désigne le coefficient de frottement visqueux.

Réponse de phase
𝜋
La multiplication par j entraine une avance de phase de 2 de la vitesse par rapport à
l’élongation.
𝜋
Si 𝜔 → 0 𝜑(𝑧) → 0 et 𝜑(𝑉) → 2

𝜋
Si 𝜔 → 𝜔0 𝜑(𝑧) → − 2 et 𝜑(𝑉) → 0

𝜋
Si 𝜔 → +∞ 𝜑(𝑧) → −𝜋 et 𝜑(𝑉) → − 2

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Impédance mécanique
L’impédance mécanique traduit l’opposition du système mécanique à se déplacer à une
certaine vitesse sous l’action d’une force. À la résonance cette impédance est minimale de
𝐾
valeur 𝑍 = ℎ, h le coefficient de frottement visqueux (𝑚𝜔 = 𝜔)

Par analogie électromécanique, l’impédance mécanique est une grandeur complexe définie
par le rapport entre la force excitatrice et la vitesse de l’oscillateur.

𝐹̅ = 𝑒𝐾𝑒 𝑗𝜔𝑡
{̅ 𝑗𝜔𝜔02 𝑒
𝑉 = 𝑉̅𝑚 𝑒 𝑗𝜔𝑡 = 𝑒 𝑗𝜔𝑡
𝜔02 − 𝜔 2 + 𝑗2𝜆𝜔

𝐹̅ 𝑒𝐾
𝑍̅ = =
𝑉̅ 𝑉̅𝑚

𝑒𝐾
𝑍̅ = 2
(𝜔02 − 𝜔2 + 𝑗2𝜆𝜔)
𝑗𝜔𝜔0 𝑒
𝑚 2
𝑍̅ = (𝜔0 − 𝜔2 + 𝑗2𝜆𝜔)
𝑗𝜔

𝑚𝜔02
𝑍̅ = 2𝑚𝜆 + 𝑗 (𝑚𝜔 − )
𝜔

Tenant compte de 2𝑚𝜆 = ℎ et 𝑚𝜔02 = 𝐾

𝐾
𝑍̅ = ℎ + 𝑗 (𝑚𝜔 − )
𝜔
D’où l’impédance mécanique est :

𝐾 2
√ 2
𝑍 = ℎ + (𝑚𝜔 − )
𝜔

À la résonance on a :

𝐾
𝜔2 = 𝜔02 ⟹ 𝑚𝜔 =
𝜔
L’impédance Z est réduite au coefficient de frottement h (𝐹 = ℎ𝑉)

Cette égalité est analogue à l’expression 𝑈 = 𝑅𝐼trouvée dans le cas du phénomène de


résonance de courant dans un circuit RLC série alimenté par un générateur basse fréquence
délivrant une tension sinusoïdale.

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Puissance mécanique transmise à l’oscillateur en régime


forcé
Puissance instantanée
On définit la puissance dissipée dans l’oscillateur depuis l’excitateur par le produit scalaire de
⃗.
la force excitatrice 𝐹 par la vitesse 𝑉

𝐹 = 𝐹𝑚 cos 𝜔𝑡 𝑉 = 𝑉𝑚 cos(𝜔𝑡 + 𝜑)

⃗ = 𝐹𝑉
𝓅𝑒 = 𝐹 . 𝑉

𝓅𝑒 (𝑡) = 𝐹𝑚 𝑉𝑚 cos 𝜔𝑡 cos(𝜔𝑡 + 𝜑)

L’impédance mécanique est définit par 𝐹𝑚 = 𝑍𝑉𝑚 donc la puissance instantanée est :

𝐹𝑚2
𝓅𝑒 (𝑡) = cos 𝜔𝑡 cos(𝜔𝑡 + 𝜑)
𝑍

Puissance moyenne
On cherche la puissance moyenne sur une période fournie à l’oscillateur.

1 𝑇 1 𝑇 𝐹𝑚2
〈𝓅𝑒 〉 = ∫ 𝓅 (𝑡)𝑑𝑡 = ∫ cos 𝜔𝑡 cos(𝜔𝑡 + 𝜑) 𝑑𝑡
𝑇 0 𝑇 0 𝑍

𝐹𝑚2 𝑇
〈𝓅𝑒 〉 = ∫ [cos(2𝜔𝑡 + 𝜑) + cos 𝜑] 𝑑𝑡
2𝑍𝑇 0
𝑇
𝐹𝑚2 1
〈𝓅𝑒 〉 = [ sin(2𝜔𝑡 + 𝜑) + 𝑡 cos 𝜑]
2𝑍𝑇 2𝜔 0

𝐹𝑚2 1
〈𝓅𝑒 〉 = [ sin(2𝜔𝑇 + 𝜑) + 𝑇 cos 𝜑 − sin 𝜑]
2𝑍𝑇 2𝜔

𝐹𝑚2
〈𝓅𝑒 〉 = cos 𝜑
2𝑍
Tenant compte de l’expression de l’impédance mécanique 𝐹𝑚 = 𝑍𝑉𝑚 on a :

𝑉𝑚2 ℎ
〈𝓅𝑒 〉 = Zcos 𝜑 cos 𝜑 =
2 𝑍
La valeur moyenne de la puissance devient :

𝑉𝑚2
〈𝓅𝑒 〉 = ℎ
2
C’est la puissance moyenne fournie par l’excitateur pendant une période T.

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Calculons maintenant la puissance moyenne dissipée par l’oscillateur pendant la même


période T.

⃗ .𝑉
𝓅𝑑 = −ℎ𝑉 ⃗ = −ℎ𝑉𝑚2 cos2 (𝜔𝑡 + 𝜑)

ℎ𝑉𝑚2 𝑇 2
〈𝓅𝑑 〉 = − ∫ cos (𝜔𝑡 + 𝜑) 𝑑𝑡
𝑇 0

ℎ𝑉𝑚2 𝑇
=− ∫ [1 + cos 2(𝜔𝑡 + 𝜑)]𝑑𝑡
2𝑇 0
𝑇
ℎ𝑉𝑚2 1
=− [𝑡 + sin 2(𝜔𝑡 + 𝜑)]
2𝑇 2𝜔 0

𝑇
ℎ𝑉𝑚2 1
=− [𝑇 + sin(2𝜔𝑇 + 𝜑) − sin 𝜑]
2𝑇 2𝜔 0

ℎ𝑉𝑚2
〈𝓅𝑑 〉 = − = −〈𝓅𝑒 〉
2
Donc la puissance fournie par l’excitateur compense la puissance dissipée par l’oscillateur
sous l’effet de frottement visqueux.

Finesse de la résonance
A partir de l’expression de la puissance moyenne fournie à l’oscillateur en fonction de
l’amplitude de vitesse dépendant de la pulsation réduite :
𝜔0 𝑒
𝑉𝑚 =
2
√(𝑢 − 1) + 12
𝑢 𝑄

ℎ 𝜔02 𝑒 2
〈𝓅𝑒 〉 =
2 1 2 1
(𝑢 − 𝑢) + 2
𝑄

La résonance de puissance est réalisée lorsque la pulsation de l’excitateur coïncide avec la


fréquence propre du résonateur c.-à-d. pour 𝑢 = 1 ou 𝜔 = 𝜔0 .

Et la puissance maximale correspondante vaut :


ℎ𝜔02 𝑒 2 𝑄 2
〈𝓅𝑒 〉𝑚𝑎𝑥 =
2
On définit la bande passante en pulsation d’un oscillateur par l’intervalle des pulsations
correspondant à la largeur à mi-hauteur de la puissance maximale.

〈𝓅𝑒 〉𝑚𝑎𝑥
〈𝓅𝑒 〉 =
2

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ℎ 𝜔02 𝑒 2 ℎ𝜔02 𝑒 2 𝑄 2
=
2 1 2 1 4
(𝑢 − 𝑢) + 2
𝑄

1 𝑄2
=
1 2 1 2
(𝑢 − 𝑢) + 2
𝑄

2
1 2
𝑄 (𝑢 − ) + 1 = 2
𝑢

1 2 1
(𝑢 − ) − 2 = 0
𝑢 𝑄

1 1 1 1
[(𝑢 − ) + ] [(𝑢 − ) − ] = 0
𝑢 𝑄 𝑢 𝑄
𝑢 𝑢
(𝑢2 + − 1) (𝑢2 − − 1) = 0
𝑄 𝑄
𝑢
𝑢2 + −1=0 (𝑖)
𝑄
𝑜𝑢
𝑢
𝑢2 − − 1 = 0 (𝑖𝑖)
{ 𝑄

Si on analyse les deux équations du second degré, on remarque qu’elles ont toutes les deux,
deux solutions réelles distinctes de signe opposé. On va prendre la solution positive de
chaque équation.

Pour l’équation (𝑖)


1 2
∆ = [( ) + 1]
2𝑄

1 1 2 1 1 2
𝑢1 = − √
+ ( ) +1 𝜔1 = 𝜔0 (− √
+ ( ) + 1)
2𝑄 2𝑄 2𝑄 2𝑄

Pour l’équation (𝑖𝑖)

1 2
∆′ = [( ) + 1]
2𝑄

1 1 2 1 1 2
𝑢1 = + √( ) + 1 𝜔2 = 𝜔0 ( + √( ) + 1)
2𝑄 2𝑄 2𝑄 2𝑄

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𝜔0
∆𝜔 = 𝜔2 − 𝜔1 =
𝑄
〈𝑉𝑚 〉𝑚𝑎𝑥
En terme de vitesse, elle est exprimée par : 〈𝑉𝑚 〉 = Puisque 〈𝓅𝑒 〉 = 𝑍𝑉𝑚2
√2

La bande passante est alors l’ensemble des pulsations contenues dans le domaine [𝜔1 , 𝜔2 ].
Dans ce cas étudié et lorsque 𝜔1 et 𝜔2 sont finis, le système est dit passe bande.
𝜔
On qualifie un oscillateur par la valeur de son acuité ou finesse ∆𝜔0 .

Une autre définition du facteur de qualité exprimé en fonction de l’acuité


𝜔0
𝑄=
∆𝜔
Une résonance est dite aiguë lorsque ∆𝜔 est étroite, ce qui correspond à un facteur de qualité
élevé (amortissement plus faible).

Une résonance est dite floue lorsque ∆𝜔 est large, ce qui correspond à un facteur de qualité
bas (amortissement moins faible).

Dans certains oscillateurs mécaniques utilisés en sismographie, le facteur de qualité Q peut


atteindre des valeurs de l’ordre de 1000. Dans des systèmes oscillants électromagnétiques
comportant un quartz piézoélectrique, Q atteint des valeurs encore plus élevées, de l’ordre de
106.

En électricité on trouve des facteurs de qualité faibles qui ne dépassent pas 100 à cause de la
difficulté de réaliser des bobines de résistance négligeable.

Concernant l’analogie électromécanique, les montages analogues en mécanique et en


électrocinétique correspondent respectivement aux équations différentielles :

𝑚𝑥̈ + ℎ𝑥̇ + 𝐾𝑥 = 𝐹(𝑡)


𝑞
𝐿𝑞̈ + 𝑅𝑞̇ + = 𝑈(𝑡)
𝐶
On pourra faire l’analogie ci-dessous :

1
𝑚→𝐿 ℎ→𝑅 𝐾→
𝐶
𝑥→𝑞 𝑥̇ = 𝑣 → 𝑞̇ = 𝑖 𝐹→𝑈
𝑞
La résonance d’élongation est équivalente à la résonance de charge (ou de tension 𝑈 = 𝐶).

La résonance de vitesse est équivalente à la résonance de courant.

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