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OI S O U IO A U IO S S
OU OUS A S
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c é é d p b d t b
tt c p d t p i p
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c ch d c t it d
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LES A S P L S
s pl s d s s s p sq
pé l q t d pl s s v t
s s s dé ss s ét p s q s
t é l q s s vé t l
H OMM A DI U
suit la I l suf fi t qu ell e soi t de bonne pour êtr
forc é e d a ouer qu elle n en sait rien Littré s en ren
dait bien compte quand disait ourquoi ous
obstinez ous à chercher où ous all ez e t ous
enez ous ne saurez j amais un mot laissez
donc l à ces
est bien facile à dire mais fait aisément
ta re la conscience qui s inquiète et qui interroge
tourment d outre tombe est dans la nature et il fau
drait ne rien connaître la humaine pour en
douter
uxley qui n est pas un croyant est plus soucie x
que Littr é de nos destinées somm s nous
tis dit est notre but et quelle est notre
oil à les questions qui se présentent
ment d elles mêmes à to t homme qui naît la
mentale et qui lui ffrent un intérêt rien ne
rait diminuer
étude de nos destinées est donc d un puissant
pour tout homm sérieux et V i tor ugo pr clame
heureux celui qui S y li re
l pé l ét l d st
q v p t d t
é v ll l s p t p v s
l l p
s q l v l t t
t d s q
Pa rcourez toutes contrées gl b ci ilisée
barbares et j etez un coup d il à d oiseau sur
illages et l es illes Partout dessus habita
tions humaines ous rrez s élancer ers le ciel
L H OMM A DI U
tours et des clocher des minarets et des coupoles qui
dominent te pl es
Interrogez foules qui fré quentent ces é di fi ces
consacrés à la di nit é et elles ous r é pon ront qu el
y cherchent la oie cond t à del à lles
ne croi ent pas au m ême ieu et elles lui donnent des
noms di fférents mais elles croient que tout ne fi nit
à la mort et elles s inquièten t de ce qui les
tend del à du tomb eau tourment de l homme
grandit à mesure les ann es s accumulent et que
le terme sa approche
espérances en monde soient comblées
q elles soi ent dé ues qu il dégo te de l exis
tence ou qu il cramponne tout lui dit que cette
terre qu il habite un lieu d exil et que la Patrie
ailleurs el q e part peut être dans cet empyrée
où regards s élè ent irrésistiblement ais où donc
elle cette patri e in isibl e E t qui saura lui en ou
les portes
d l é v llé l s
v s t p él é
s v s v pl s s és s s
s s s pl s d l s l é
II
III
comment le sa z us
Je ne crois qu à qui tomb e sous l es sens
en disséquant corps humain j e n y ai trou é aucune
trace de l â me
ertes l â me était isibl e et si ous p u iez
me la montrer au bout otre scalpel ce ne serai t
plus une â me puisque j appelle ainsi un élément spi
rituel qui saurai t a oir une forme isible
pa le
Soit me répond sa ant admettons que j e n ai
pas le droit conclure l â me n existe pas parce
en disséquant l e corps j e ne l y ai tr u é
ais ous pourqu i donc y croyez ous
J y crois parce mon sens intim m imp se
pour ainsi dire cette croyance parce que j en en
quel que s rte la sensation intérieure comme j ai
sensation extérieure mon existence uand j e
considère et m interroge j en ai l idée claire et nette
sens mon corps n est pas tout être et
quand j e dis j e sais très bien n est
l organisme matériel que j e ois
qui pense qui eut qui aime qui s en le
à tra ers mondes et rien peut enchaîner
qu est donc S inon cet élément immatériel in isi
bl e que j e sens en moi et que j appelle â me
L H OMM A DI U
out homme sent irrésistibl ement dans l intime pro
fondeur de être qu il y a en lui deux él é ments
distincts qu ils s nt presque touj ours en lutte dès
qu il s agit de conduite moral e est in isible et
cependant il diri ge et commande l autre est isible e t
agit mais il est dirigé et command é
puis ous m ntr r mon â me comme puis
ous montrer ma langu mais j e n en ai pas moins
la certitude de sa présence car c est par elle que j e
souffre e t que suis heureux c est par ell e que j e
triomphe de la d uleur physique la maladie et
même la mort puisq e c est par elle que me
crois immortel
dis Par ell e j e sens en moi q elque chose
et j en possède il sembl e quelques uns
attributs pensée parcourt les mondes plus
rapidement e t plus loin que l électricité ull e bar
nul bstacle ne peut arrêter son q oique le
corps qu elle habite reste immobil e E ll e fait plus
encore ell e crée des mondes imaginaires au delà de
ceux j e connais E lle embrasse hier auj ourd hui
et demain les siècles écoul és et les â ges à enir lle
échappe à tout pou oir quel que puissant qu il soit
Par le sou enir elle fai t re i re l e passé et elle le
oi t c mme était l e présent ll e ressuscite
m rts et les fai t repasser sous mes ye x tels que j e
ai connus Ils parlent et j entends l eurs discours
Sont réellement mes yeux qui les oient et mes
oreilles chair qui l es entendent Non é idemment
c est l a partie spirituelle de mon être c est mon â me
J ai la con aissance milliers de choses qui n ont
L H OMM DI U
r en ma éri el s s nt pu me trans
mettre
ien plus témoigna ge de mes sens s mble
ent contredire ces connaissanc s et i dées et
serais si j en croya s s ns plut t porté à
j eter
uell e d nc cette forc intérieure qui domine la
sensation extéri ur qui reconnaît la certitude
solne d une érité or nes corps
sauraient atteindr l âm
est incontestabl e l es sens donnent li eu à d in
nombrables erreurs que rreurs s nt c nst m
m ent corrigées par la puissance mystérie s e qui rai
sonne e t arg ment en même
con ictions tout qu il y a en de plus
intime plus impérieux à foi s
ti ons ma raiso la croyance général e peuples
l ensei gn ement plus grand génies e t t a dit ns
des siècles c ncourent à con a cre pré ence
du e en
Si n a ais pas cette con icti n r c nna trais
aucune loi mor l ne sui s qu un composé
d atom es soumi s aux lois mou ement ibration
et transf rmation qui l eur nt inhér te n ai
plus ni liberté ni responsabilité out j e fais
m est imp sé par mon organisme atomique et les
besoins qui sont se es l ois
Je suis plus libre d é iter l e mal péché
que le suis prés r er de tout mala die
Le crime a cause dans prop nsions atomes
dont corps c mp sé
L H OMM A DI U
est à cette c nclusion qu en i ennent les matéria
listes S incères et logiq es arl V ogt écri t que l â m e
n est pas c mais seulement
co c désigne les di férentes fonctions du
l homme une pure ma chine
et que conséq e t l a li erté et la respo sabili té
n exi stent pas I
est dés espérant ma is nous n y ou ons rien
disent les n é gate rs
âm e échappe à obser ations et à nos
des expérimentales donc ell e n existe pas Nous a ons
analysé l homme nous a ons pesé tous les atomes qui
le composent dan s nos balances de préc ion et nous
a ons trou é aucune tra ce de l â me
omme on oit c est touj ou s l a m ême ré n e
â me es t niée parce on n e eut croire qu à ce
tombe ous les s ns à la matière isible
ais nous di ons en premier lieu que les sa a ts
sont loin bien connaître cette matière qui d après
eux composerait tout l tre hu ain et en secon d lieu
nous sommes sou ent tromp é s par les
nes sibles et matéri els nous transmettent
sens
p
L H OMM A DI U
A l inconnu
outes leurs analyses établissent ils l e disent du
moins que les corps sont assemblages d atom s
mais qu est qu un atome A ucun sa ant peut le
dire L atome est in isible impalpable il é chappe à la
méthode expérimental n en connaît ni la na ture
ni la forme ni les lois
différentes espèces d atomes ils des qua
lités di erses bien sont ils tous identiques Leurs
groupements leurs mou ements l eurs ibrati ns sont
seules causes des formes ariées des
corps A utant de mystères que de mots
haque école a l à dessus ses hypothès s
mais aucun de ces systèmes n a pu pré aloir
j usqu à j our Les sa ants les plus autorisés e t
plus sincères confessent l eur impuissance quand ils
sont arri és à l atome et umas l un des
plus illustres s écrie Si j en étais l e maître j e f
le mo t atome la science persuadé qu il
plus loin que l expérience
uand donc les positi istes me disent que tout est
matière en moi j ai droit de leur répondre qu ils
n en sa ent rien puisqu ils sa ent pas même
ce qu es la matière
mon corps soit un composé d a tomes c est
sibl e ais quelle la force qui a rassembl é
Possédaient il s cette force en eux mêmes
leur est elle enue d aill eurs Impossibl p u eux
me répondre puisque l atom l ur est inconnu
lors j e dois logiquement rej eter leur théorie et en
croire plut t mon sens intime dont la logique
L H OMM A DI U
et qui me crie es un tre double et si
la matière qui c mpose ton corps est i ante c est
parce ell e est unie à ce principe immatériel que
tu appelles l â me rois cette oix de la nature
time a f fi rme son dualisme ailleurs ce
me dit cette oix intérieure est aussi ce qu ont pensé
les plus grands génies et les rais sa ants
qui fait que notre corps i ant dit saint
homas c est l â me L â me est en nous la
première cause de toute opération E lle es t
l tre ou la form du sa forme actuelle Nous
sentons très bien nous somm s cet être m ême qui
connaît
L â me humaine communique à la matière corpo
l être par lequel elle subsiste en sorte que la
matièr et l â me il résulte un tout
Il n y dans l h mme aucune force subs antielle
autre l â me intelli gente I
Le plus gr nd poète lyri q e du siècle dernier ic or
ugo a exprimé qu i qu de fa on moins précise et
moins s re cette doctrin du grand docteur dans les
lignes sui antes corps humain pourrai t bien
n ê tre qu une app r nc Il cache n tre réalité I l
sur notre lumi ère ou notre ombr La
réalité c est l â me A parler absolument notre isa ge
est un mas ue rai homme c est ce qui est sous
l homm e Si l on aperce ait cet homme l à tapi et
abrité derrière cette illusion q on n mme la chair
on aurait plus d une surprise erreur commune
c est de prendre l tre extérieur pour l tre réel
é
p
H OMM A DI U
E mbra ant la doctrin aint h ma l b
la dé eloppe en disant que l â me le prin
cipe form ur du corp c es t dire qu elle d
d un c
S il en est ainsi c est à ell e u il faudrait d nc
buer ce de ré per ection la matière atteint d ns
l homme
uoique distincts et ab solument di érents l un de
l autre les deux él éments sont étroitement unis et
cette étroite union explique les phénomènes nous
obser ons et qui sont l es résu tats l in fl uence
me exercent réciproquement l un sur l autre
uand l un des deux souffre l autre souffre égale
ment ais cela ne prou e leur u on très intime
et mat é rialisme a tort d en conclure que deux
éléments sont matériels uan d le corps est brisé par
la maladie dit l â me subit dans ses f cu tés un
a ffaiblissemen t donc e l e est matière
comm e lui ette conclusion n est pas rigoureuse puis
que l étroite union des deux él éments suf fi t à expli quer
l in fl uence de la maladie corpor ll e l â me
lle n st rigoureuse non plus pour cette autre
raison c st qu il y a â me s for s sto q e que
la maladi e pas I l y a des génies qui pen
dant longues années poursui ent au milieu
souffrances l es plus cruelle les tra aux les plus ardus
et les plus épuisants
Il y a eu et il y a encore des martyrs dont â mes
d é bordaient de j oie et surabondaient de force orale
p
L H OMM A DI U
p ndant l urs corps ét ient déchirés disloq és ou
br lés par bourre ux
tudions maintenant l e phénomène i n erse c est
r l in fl nce de l â me l e corps
personn us est chère et qui loin de
us meurt sub itement ous apprenez par l e
qu ell e S est noy é ou q elle a été tuée dans un
accident chemin de fer u st que cel a peut bien
f i à organes corporels en q oi cela peut
ffecter otre santé E n rien semble Il n y a
u c u lien matériel entre cada re qui gît au fond de
l céan et ous entre ce corps u une explosion a mis
pi èc s et propres rg nes
s entre l â me des sparus et la tre il y a ai t
liens tendre amitié ou d amour et ces liens
sont rompus E st ces liens sont matériel s
non omment leur rupture peut ell e
ter otre santé corporelle el ne sembl e pas possibl e
cependant cette rupture a brisé otre â me V ous
a ez atterré par la douleur et si otre s u ffr nce
toute morale tout imm térielle se prolonge
ganes fi nissent par en être affectés e t otre sant é en
souffrira à cause de otre â me a ec otre
corps
Il faut donc conclure à la fois à l a des
ments co posent l homme et à leur intim
qui ne fi nit la m rt pour expli er tous les
de la
crois raim t qu il soit possibl e se
s ustraire à la sensatio de cette dualité ans mon
c rps j e ois l â me que j e ne is affi rm e
HO M
c a ec tel mpire que la nier men
III
IV
VI
d d l r
d
E
Si la vue palais ou d un ch â teau peu nous
donner un e idée de la noble sse d ori ine et de l a gr n
deu du pe onnage qui il ne nous paraît pas
inu ile pour mieux connaître l homme et s on auteur
de isiter sa de eu e
E t si nous con s tatons l homme habite un palais
plein de mag n i fi cence et q il e s t l e roi du plu s vast e
roy ume n ous devro n s être plus convaincu de la ran
deur de son origine et de la mag n i fi cence de
tout puissa n t lui a donné l exi s tence et la
II
N E A I N I N INI EN A D
III
I N I NI E N E I
IV
SE I N N
I I
l l l m d mm
pl r l l m
r ll l ll ll m r ll
pr p r l r l pr
r r l ll m m
DE L HOMME A DI EU
de la manière do n t nous devons nou comporte
envers D ieu et envers l es hommes
L e grand philo s ophe attendit en vain l e div n envoy é
devait lui apprendre ses devoi s envers D ieu et
envers les hommes
Q ue d autres depuis Platon et Socrate depuis
et j us aux philosophes et savants con
de France et
ont reconnu l eur impuissance à pé n étrer les mystères
de D ieu de l â me humaine et de l autre
L a nature leur a livré b ien des secret s en
pen s e de leurs l a borieuses recherch es et de l eurs grand s
travaux ais c est en vain qu ils ont voulu s élever
de s sus de la nature et pénétrer dans l e monde sur
naturel
La porte ouverte sur l e ciel qui est apparue à saint
Jean da n s ses visions apocalyptique s e s t restée fermée
à l eur s regards L eu s appels à la science sont re s tés
inutile s et ils ont été obligés d a dmettre que si D ieu
lui m ême n a pas révélé aux hommes les mystères de
l ordre surnaturel la science ne pourra j amai s nous
les faire connaître
M ai s ici la question change de nature et de terrain
E ll e c e s se d être philosophique ou scienti fi que et de
vie n t histori ue E t donc l e travail qui nous reste à
faire est du domaine de l hi s toire
Es t un fait h istorique inconte s tabl e qu à diver s es
époque s de l hi s toire des hommes sont app a ru s qui
o n t dit au monde Nous sommes des V oyants et de s
I n s pirés D ieu nou s a parl é et il nou s a enseign é les
vérités de l ordre surnaturel sa nature divine ses mys
DE L HOMME A D I E U
attributs se s rapport s avec l es êtres cré é s et
s urtout avec l homme I l nous a révélé les de s tinées
humaines dans la vie f uture et le chemi n que l h o mme
doit suivre pour arriver à un bonheur qui sera éternel
E n même temps I l nous a donné la mis s ion de
transmettre ce s révélatio n s au ge n re humain et de
fo n der une religion qui lui donne les moyens de par
ve n ir à ses immortelles de s tinées
O ui ce fait historique est consigné dans le s annales
les plus authentique s de tous les peuple s et les fonda
de religions so n t les personnages les mieux con
nu s de l histoire
C est vers eux que nous devons donc maintenant
nous tourner C e sont eux que nous voulons interroger
et nous leur demanderons de nous prouver la vérité
des r é vélations qu il s invo quent et la divinité de leur
mi ss ion
I l y a dans l e mo n de quatre grandes religions dont
l hi s toire embras s e pour ain s i dire cell e de toute l hu
le B ouddhisme le Judaïsme l e
me le Christiani s me
Nous le s étudieron s sépar é ment dans leurs origines
da n s leur histoire da n s l eurs doctrines dans la vie de
leurs fondateurs et d an s ce qu elles ont fait pour
E t cette étude nous permettra de j uger la
quell e la vra e religion c est dire laquelle
d i n s titution vraiment divine
LE A NI E ET LE OUDD I E
I
C e s deux religions son sœurs E lles ont des l iv es
s acrés qui se n omment V é da s Le s a ciens brah
ma n es enseig n aient au peupl e que ce s livre s sont di
ns et éternels ais les modernes ont aban don é
cette prétention insoute n able
études de lingui s ti ue ont démontré que
p a rties compo s ent l es V éda s s ont de dif
époq es et doivent être attribuées à i fféren s
auteur s s an s trace d interve n tion vraime n t vine
plu s anciens sont des recueils de prières et de
cha n ts en l honneur des dieux primitif s étaient
des des éléments et force s de la
nature
Le ciel se nommait V ar n a et l e dieu soleil Surza
I ndra é ait l e dieu de l air et de l a guerre Siva co m
m ndait à ses fi ls les maruts qui étaient les ora ges
dévastateurs Le eu du feu é ait ni
N ous ne nommons prin cipaux des dieux
mai s il y avait bien d autres dieux inférieurs
qui é aient préposés à la di s pensation des biens tem
DE L HOMM E A DI EU
à la famille à la san é à la vie au bétail
a ux autres biens de la terre
C était bien o n l e voit le polythéisme antique qu o
a trouv é chez presque tous les peuples
O utre l es prières on o ffrai aux dieux des sacri fi ces
qui formaie n t le pri n cipal exercice du culte
O ffert s d abord par les chefs de familles et d un
caractère privé c es s acri fi ces devinrent plus s olennels
quand il y eut de s temple s et des prêtres Les hymnes
l es c é r é monie s liturgiques se multiplièrent et les
brahma n es inventèrent des rites puri fi cateurs
Les V édas s e développèrent en co ns équ ence et de
vinre n t des rituel s très volumi n eux
Les prin cipaux dogmes du brahmani s me étaient la
croyance en un gr a nd nombre de divinité s la vie
ture et la m é tempsycose O n cr o yait au ciel comme
récompense fi n ale des j ustes et à différentes variétés
qui n étaie n t pas éternels M ais on cr o yait
en même temps à une série de renai s sance s pour les
dé funts aprè s avoir vécu successivemen de la vie
des plantes e t de la vie des animaux redevenaient des
hommes
D an s ces diver s e s exi s te n ces devaient être expiées
les fautes commises dans les vies antérieures et chose
curieuse un certain nombre de pei n es et de maladies
fa i s aient connaître les o ffe n ses commi s es Ainsi la
phtisie était la pei n e du mé c hant qui avait tué un
brahmane Les maladies de la peau dé n on ç aient les
impudiques La dy s pepsie punissait celui qui avait volé
des aliments Les aveugles les in fi rmes les idiots le s
sourds muets ét a ie n t méprisés par les gens ver ueu x
DE L HOMME A D E I
II
IV
p
D E L HOMME A DI EU
bouddhisme da s les diff érent ordres de moine s et
r d r l p
DE L HOMM A DI EU
r d d
DE L HOM E A D EU
C elui qui e s t e n tré dan s le Nirvana est anéanti au
del à de la mort ou exi s te e n core B ouddha n a
m a i s v o ulu se pro n oncer l à de s sus Le Parfait existe
au delà de la mort O u pa s
Q ue le P a rfait existe au del à de la m o rt cela n est
p a s ex a ct que l e Parfait n existe pa s au del à de la mort
cela non plu s n est pa s exact que le P a rfa it existe ni
n exi s te au del à de l a mort cela n o n plus n e s t pa s
exa c t I
Si B ouddh a n a pu r é pondre d une manière plu s
à ce s que s tio ns il est bien dif fi cil e pour nou s
de savoir quelle e s pè c e le Nirvana pro
duit au del à de la m o rt ni si l â me humaine possède
l immortalité d a n s l a doctrine bouddhique
Ain s i donc da n s le bouddhi s me primitif D ie
n exi s te pa s l immortal ité de l â me e s t douteu s e et il
n y a pas de culte religieux institué par fondateur
rite s religieux du brahmanisme qui ne servaient
rien pour l a bsorption da ns B r a hma éta ent égale
me n t s a ns valeur pour attei n dre au Nirvana B ouddha
le s co n sidérait comme inutiles mais il le s tol érait
ét a ient permi s mais non impo s é s
C e n est vraiment qu a prè s la mort de G autama que
les s pécul a tions des moi n es bouddhi s te s o n t fait de s a
philo s ophie morale une théol o gie s ystématique
l o gie bien étr an ge do n t les dieux sont hommes
ont le s dogmes suppriment l e D ieu créateur antérieu
a u m on de
V oici comme n t T aine résume la dogmatique nou
ld r dd p
DE L HOM E A DI EU
velle m o i n es bouddhi s tes C e s t u n e h éré s ie que
d a fi rmer l existe nc e d u n E tre s uprême créateur du
P o int de cause première La n ature une
s érie i n fi n ie de nai ss a n ce s de de s tructio ns un
i n fi ni de cau s es qui sont e f ets et d e f
fets qui s ont de s cau s e s une l ig n ée i n fi ni e e n arrière
i n fi n ie en avant de décompositio n s et de
tio ns qu i n o n t pa s eu de comme n ceme n t et n au
ront de
Là de s sus l im a gi na ti on orie n t a l e trav a ille et les
moines bouddhi s tes inve n tent et décrive n t les myriades
de millio n s de mo n des peupl é s d être s viva n ts qui vi
ve n t des siècles et des millier s d an née s et qui s ont
géa n ts dont la t a ille v a rie de dix a cent pied s
I l y a da n s ce s m o nde s de s cieux s uperpo s é s où habi
te n t hommes die et de s enfer s é pouvantable s rem
pli s de dam n és mais qui n e sont éter n el s que pour
s cepti ue s et le s i n cré dule s
bouddhi s te s du Sud ont inventé huit e n fer s
lant s ceux du N o rd y ont aj outé huit enfers glacé s
Ces enfer s sont aus s i peuplé s d a n imaux de démon s
de toute s s o rte s de gr an ds serpent s de couleuvres au
vis a ge d homme s de mo ns tres de t o ute s e s pèces
Dan s c ieux inférieurs sont dieux ordinaires
brahmanes dessus s o nt les B ouddhas futurs
qui attendent l e mome n t de s incar n er Plu s haut les
B rahma s plus haut les êtres vertueux et pur s plu s
haut encore les délivrés de s sus de tout et de tous
le c iel des B ouddhas san s form e ni coul eurs où le s
corps éthérés eux m ême s disparai s se n t
Pour atteindre à ce degré suprême de s c ieux boud
DE L HOMME A DI E
il faut s a ffranch ir de cette erreur fonda
tal e qu il y a quelque chose de réel C ette erreur
l origine et la cause de tous les maux Car il n y a rie
de réel il n y a plus d être tout est vide
E n deda n s comme e n dehors de nous m ê me s il
a que le pur rien et le n é ant ab s olu T el est le f aîte de
la s age ss e la loi par del à la loi I
p
DE L HOMME A DI E U
de sa g esse E t cepend a nt nous croy o s Plato n
crate et lui so n t bien supérieur s
M ais nous n hésiton s à dire que la bienveilla n ce
bouddhiste ne soutient pa s l a comparai s on avec la cha
chrétien e
E lle est aussi di f ére n te que l e Nirva n a di érent
du paradis chrétien E lle inspire la piti é pour tou s les
êtres vivants y compris les a n imaux mai s elle ne
commande pas l amour le dévouement l e sacri fi ce
pour l e bonheur des autres
Aussi dit l abb é de B roglie l e bouddhisme n a
produit n i hôp it ux ni orphelinat s n i asile s pour les
abandonnés I l n a cré é que des rel igieux mendiants
E t puis l a moral e bouddhi s te n a pas de sanction
E lle doit être sa propre récompense avec
sement graduel pendant l a vie et l e néant fi nal dans
le N irvana
La moral e chrétienne au contraire accroît
la virilité au lieu de la détruire grandit les forces mo
rale s él è ve les car a ctères em b ell it la vie et la rans
forme en immortalité glorieuse
Aussi voyez la di ff érence dans les résult a s Q uelle
civ l is tion e s t so rtie du bouddhisme U ne léthargie
intellectuelle et moral e q ui du e depu s plus de vingt
S iècles elle à comparer avec la ci lisation ré
tienne
l es mœurs des indous et des Chinois sont des
plus dépravées Renan a été moi n s tendre pour
l e bouddhism e son ami T aine reconnaît u il est
a u s si corrompu qu e le polythéi s me gréco romai n I l
y a des dieux bouddhi q ues dont le culte m ê me
De
D E L H O MM E A D I EU
sc ène comme il y en avait dans l e paganisme anti q ue
Et i ges de leur s dieux s ont de s plus dégrad ntes
divinités païe n nes avaient la forme h mai n Les
dieux hi n dous chinois sont d horrible s dragons de s
mon s tre s
sacri fi ces humains y furen longtemps en hon
neur E t l on sait que j u s q e n le s fem es des
r a j ah é taie n t obligées de se laisser brûler sur les
cher s qui consumaient le s cad a vres de leur s m ris I l
a fallu un statu du parlement britanniqu pour m re
fi n à cet usage cruel
T a in ne s en est pas s ouve n u uand
il a vanté l a mansuét de du bouddhisme I l a oublié
é g al eme n t que l on a souvent massacré les E uropéens
et surtout missionnaires dans le s pay s
q ues
I l ne s es pas souvenu non plus de la utume bar
a re de chez le s Chinoi s de l e s clava ge
et de la polygamie de l oisiveté recomma n dée omme
une vertu parce qu elle permet le s contemplations ex
et la passive indi fférence qui e s t l idéal oud
d
DE L H O M E A D I E
disant cel ui ci est bie n o
I l enseig it l e peupl e o
U n j o ur il se et prit l éclat de la maj
divine U n aut e j o r des f emmes pieuses vers
des parfums sur sa tête
I l va s ans di e qu il fa isait des mira cles Sa mi
te mi ée il se l a issa tuer par des méchant s et
ses di s c ples voulurent recueill ir reste s co p
avait di s paru miraculeu eme n t
I l nous sembl e que M a voulu tro bien
faire Son re s sembl e trop à Jésus
Ch ri st Les moins savants parmi l ecteurs ont soup
la super herie et ils se sont dit c est trop b en
t ouvé pour ê tre vrai
Q u an t aux s avants ils ont haussé le s épaules ils
se so n t moqués de cet i n dianiste qui p t ndait savoir
l e san s crit et qui n en connais s ait pas l es éléme ts
I ls ont mis à néa n t les fabuleu s es inve tions de M
et il s o n t fait connaître la vérit a ble lége de de
s on h éros
Mg r de e s t lui même un sava n t india
n iste et pro fe s seur à de Louvain a pub ié
tout un volu e en réponse à l œuvre de M
et il en a d é montré toute la fausseté d une fa ç on
triomphante
Son ouvra ge e s t d ailleur s appuyé le émoignage
et l aut r té des vrais sava n ts
O r voici l a conclusio n que nous pouvons en dé
Le h é ros ythique de M ne S est
j amais appelé parce que ces deux
noms n existent pas dans la la ng ue sanscrite On
D E L HOMME A DI EU
re co n t e dans le s livre s la é ge de
qui n e s t le fi l s d u e vi erge
nom inconnu da ns l e s ans c r m s d une emm
et de Ce S gni fi e
o et il le titre des démo n s e nn emis et
dan s u n e bat a ille In dra a tué fi ls
de D ev a k i da n s l a s ucce ss ion livre s qui
de siècl e e n s iècle on t formé sa l égende d abord
u n s a ge Plus t a rd il un guerrier puissant
Dans le et surtout dans addition s
faite s récemment à ce po ème il pren d le ca ractère di
vin Sa div nité grandit dan s le pui s dans
les qui datent des commencements du moyen
â ge M ai al r s ne re s mble pa s encore à celle
Jésus Christ et il a amours extraordinair s I l
fol â tre avec bergère s I l a d abord ept épouses
pui s seize mill e a tres lui don n ent milliers
d e n fan t s
Il i n co n te s t a bl e qu à cette é po que
me a vait depui s l o ngtemps pé n étré da ns l es I ndes et
c est pourquoi le mythe de se rapproch e de
Jésus Chri s t dan s les li res sacré s s u sé quents et no
t a mment da ns le G Go qui re ss embl e au Can
ti que C an tiques et qui du douzième s iècle
L e s traits de res s embl a nce se multiplient encore plus
tard j u s qu au quatorzième s ièc e I l va s an s re qu ils
ne so nt pas au si frappant s qu e ce x qui existai en t
ava nt chrétie ne s elon M
M ais s ont su fi s an t s pour v ais s av a nts aient
pu a f fi rmer que av a ient connu
les et le s a vaie n t
D E L HOMME A D I E U
L es traces d emprun s fai s à nos saints Livres p ar
les écrivains o n t été relevées et con s tatées par
les indianis es les plus savant s e n tre autres le D A
eber de B erlin Angelo de
D o son c c o y o
y oo y o
V II
p
D E L HOMM A DI E U
V III
oi l d
L H O ME A D I
ra binis es t all plus lo n Il subs titu
almu d à la B ible et il a recomman é au peupl e
laisser de côt la B ible et d étudier le T lmud
Or T lmud immense com i ati n en
quatorze volum folio qui traite peu quest ons
m ssian q s et bea cou des qu sti s s c e ti ues
cér moni l s a suis tiques
Le v ai messia ism a fi ni par t mb r ains ans
l oubli proph ties nt devenue lettr m r e et
co m ell s constitua e t en réalité toute reli ion
du peupl nou po vons di e judaïsm
moder n es t p s qu u e omb de r ligion
est ven pour lui le j ou préd t le plus
de ses prophèt s
j u viend a où visions de t us vos
tes vo s seront comm les pa ol s l ivre f m é
av c des sceaux O n les d nn ra à un homme sachant
l re et on lui dira lis livre E t il répo dra Je
puis pa ce que ce livre est s ellé
Q uand le dix huitièm siècl venu répan re en
E urope le scepticisme et le rationalisme il a trouvé
chez les Juifs une terre toute préparée à recevo i r la
semence d e reur
O r il est bien é ident qu il avait incompatibili t
absolue nt e l e messia isme et le rationalisme Au si
le M essie est devenu un mythe pour tous Jui fs
ationaliste
Spinoz M endelssohn ont été les pères ce qu on
app lle néo j udaïsme qui selon feu ll e
lite o o o
Le M essie d apr s n e t
L H O MM E
pers nne c t une idé c est un règne C est
mili u du triomph unive sel du
monoth i me de la rater té et de li b t des
ples
La évoluti n n a pu vain r cath licis quoi
que tous ffo ts ai nt dirigés cont lui ma s
j udaïs à peine attaqué n a pu sist r aux prin
dissolvan t s du rationalism e et nous pouvo s
dire auj ourd hui que l ancien j udaïsm est mort
La syna gogue n attend plus le M essie qui devai t être
le D ésiré des Nations E ll e a supp imé toutes p ri
res et toutes les invocations de son ancien rituel
En les Juifs de signaient et déposaient
entre les mains du gouvernement une décla tion
ainsi con ue Nous pas d autre
M essie que liberté Dans le j ud ïsm moderne l i dée
du M essie est identique ave celle de la d liv ance du
et tous ceux p rtagent pas ues n ont
pas saisi véri t abl e esprit du ud ïsm
Jui fs de rance ne fur nt lents à suivre
l xempl e de l u s compa t iotes l eu s
hommes l us r ma q a les rabbin écrivains
j our l st s profe seu s au collège rance mem
bres ont af fi rmé les uns ap ès autres
da ns termes v riés le ca actèr du
it ti o d t t it lo
t
DE L H O M A D I EU
r ligion M ai ce o ti que a ait la grandeu et
mait tout un édi fi c
M essie ét bli le j ud m e
avait plus rai son êt C était r ligion fi ni
O n n a plus besoin des plans et devis d un édi fi ce
and il o nstruit et qu l a re ç u couronne
ment
III
i o d l
i o t i l
DE L HOM ME A D I EU
où l es enfan s sont t ès p éco ces il n e co nut les
rêveries de la pastoral e sou la tente les contem
mystiques autour de la Kaaba
A quinze ans il est chameli er et m êle aux ara
vanes qui font tra fi c à travers emen et la
Il s e fa t bientôt remarquer par son intelligence
acti i é co urage da s péril Il devient
de c ravanes et le chef préfé é des expéditions
exigent de l auda ce et de l habil eté
voyages accidentés à trave s dé ert cour
ses prolongées sou un soleil plomb ses marches
noc rne sous le regard des étoiles favorisaient
go t pour l es méditations religieuses pendant
relations av c villes chrétiennes de la
espri t et augmenta ien t ses connaissances
out na urellem nt le sp ctacl e la ci ilisation
ch étienne alors e n pl ine oraison faisait
chir et il se sen tai t humili é a i gé à la des
mis res de race plong e dans le paga isme e t l i do
II
HI
oi o t d it t t i
i i
D
DE L H OM M E A D I E U
Ramad n les ablutions et le pèlerinage la M que
fois au moins pendant la vi e si c était possible
Comme nous l avons dit il ne prétendait pas avoir
le don des mir cl s mais c mm il était convaincu
l f fi cacité merveilleux en religion il affi rmait
qu il était lui même enveloppé que des l gi ns
d a ges lui app raissa ent que l e s leil et la lune
avaient s lué son b erc u qu il voyageait dans
irs sur j um t B o a qui l e transportait une
nuit à qu un j our l ange G abriel l avait
mporté j usq au septième I
t d it i t l
i t oi i il
L H OM M A D I EU
pr o mit dans l autre un para dis de j oui ssances sen
T IN
l l
II
J SUS I
ir le s
i
P
Il a i térê t contr pa r n
sa nature Il a e nt e n dr e san v i
parce qu il a été subj gué par pui sa ce
dont il s est guère rendu don a
senti le caractèr surnatur e l
La role de Jésus Christ do c ab olum e nt di f
c e ll e l homme E lle a caractè e o
pre original pe sonnel et tr s endant E lle
ti e nt pas pa y s à peupl E ll e
tag e tout enti re à laquelle elle s a dr ss
ais ell cette parol e
qu e le apport e mon c e te vérité
Pilate e ut le malh e ur dou er Q ue el le
sa propr valeur Q uel témoignag e Jésus Christ
il r ndre de lui mêm et qu e l poids a ra
l ui même procl am er Di e u
fait faudra le croir e
III
C e s t en l honneur de J s s un m l faiteur un
insensé
Par ourez ces immense s musée s des gran des capi
ale s admirez toute s merveilles l art y a
cumulé s depui s s ècle l honneur du
Jésus
C on ç it grands gé ie de la peinture e t
la sculpture aient a ccompli ces euvres mort e ll e s
p ur glori fi er un un crimi el
E ntrez dans les ri ches bibl iothè ues gra ndes
villes et comptez si vous le pouvez m llion de
olum le s plu grands savan s philo o hes
thé l o ie s l es ora e urs et poètes ont consacrés
à la gl oire J sus Ch ist tous
DE L H O MM E A D I EU
vains étai e nt eux mêmes des hallucinés
rats
Il s e rait insens de l e soutenir
E t cependant c est l ens e ignem e nt que les libres p e n
devraient propager ils étaient logiques
La conclusion qui s impos e c e st qu e Jésus Christ
a enseigné la vérité au monde quand il lui a dit
suis l e Fils de Dieu et Père et moi nous n e
mes qu un
II
II
III
gran rv e il e n t ut c la c est ce
sans pr d e nt Jésus Christ s e t O éré quan d
il n était plus là quan d il étai mort d p is longte s
qu il continue de s opérer d e puis des siè cl s
mi acl c p n a t moins rand pour n us
catholi ques q ue pour ceux qui n appartien n à
notre religio Car tout en croyant que Jésus e st
monté au ciel nous croyons aussi qu il est encore pré
sent au milieu de nous templ es ne sont pas vides
et les multitudes qui s y pressent y vont contempler
a d rer prier Jésus Christ o j o rs pré ent
tel s
oyez v us e tte hostie un morceau pain
parenc e que p ê res ont con ré et est
dans un oste nso r l e tab rnacle ino
de lumiè re C est Lui c e t corp mêm e qui a
été cruci fi é le Calvair e oil à ce nous croyons
e t c est e nco r un mi ra cle
DE L HO E A DI E
Et mul titudes et i gnorants les
génies upéri urs et simples roi t à cette pré
s nce éell d une foi ferme qu ils verseraient leur
s ng o r témoigner de la fe meté i ébranlable d e
l eur cro a e
Il l t
Il t t d
Il d d
d t d
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d t t
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III
L LI S
il u ui i
i i i t lit
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l i ut t t
t t i ti l
t it
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u o u i i u
u in
t u u i u t tt
nt in
l i u
u t u
L HOMME
Il est da gereux de trop faire voir à l homme com
bi e n il égal aux b êtes s ns lui montrer sa grandeur
Il encore da gereux de lui faire trop voir sa gran
deur sans sa bassesse Il est encore plus dangereux de
lui laisser ignorer et l autre mais il est très avan
de lui représenter l un et l autre
Pascal P part art v
R E R E LI IO
O n disait hier
religion de demain sera la science uj ourd hui
il y a en ore deux religions le chr stianisme e t l à
scien e D emain il n y au a plus cette dernière
E ll e seule donn e ra la cl e de tout e s énigmes
E lle sera l e dogme droit et la moral e E lle dirigera
tout ordonnera tout éclairera tout donnera à tout le
mouveme t e t la vie P ar ell e seule hom es s ront
h e ureux
M ais plusieurs de ceu qui disaient hie le di
s nt plus auj our hui
Il s plus la con fi ance l enthousi s d hier
comm e cent à trouve la n uvel r e ligion
ta de à rempl ir pro esses
DE L HOMME A DI EU
fondate r positiv sme et ses plus brillants dis
pré e ndai ent sérieu ement qu e cette doctrine
é tait comme l e bouddhisme l islamisme
e t le christia isme do c dev i t être Dieu ns
c tt ouvel e reli g on M l a dit c é tait
N t
I O RA E S IE E O DE R
Sous ce titre M E ug n e Loudun a publié un petit
volume intéressa t et curie x mais on pourrait écrire
de no breux volu es sur même suj et
J ai déj à reproduit plusieurs des aveux
ce de quel ques savants sur les mystères de la nature
et de l a vi e J en ve x citer e core quel q es sa s
ependant prendre la r e sponsabilité de tout ce qu ils
contiennent
N D
L A R AI E
L E HEM I LA I
IEL
LO E R ELI IO A HO LI E H ERS
L L I E A HO L I UE
I g d l
III g d
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