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Les nombres
complexes
4
CHAPITRE
1. Forme
algébrique
2. Forme
trigonométrique
3. Forme
exponentielle
4. Équations
du 2nd degré
5. Nombres complexes
et transformations
p132-133-activites.fm Page 132 Vendredi, 24. mars 2006 11:20 11
À vous de jouer...
1 • Sachant que i 2 = – 1 et en utilisant les règles de calcul définies sur , résoudre les équations :
a) z 2 = – 1 ; b) z 2 = – 4 .
2 • a) Montrer que z 2 – 2z + 2 = ( z – 1 ) 2 + 1 .
b) En déduire les solutions de l’équation z 2 – 2z + 2 = 0 .
c) En utilisant une méthode analogue à la question 2 b), résoudre l’équation z 2 – 4z + 13 = 0 .
132
p132-133-activites.fm Page 133 Vendredi, 24. mars 2006 11:20 11
2. GÉOPLAN et la géométrie…
Avant tout, on ouvre une nouvelle
figure du plan :
a) Autour des données
• Créer les points M1 et M2 .
(M1 et M2 sont à coordonnées entières, pour faciliter l’obser-
vation…)
• Créer les variables ( x 1 ; y 1 ) et ( x 2 ; y 2 ) comme étant les
coordonnées des points M1 et M2 .
b) Autour des résultats
• Créer les variables libres ( x S ; y S ) et ( x P ; y P ) , les coor-
données respectives des points S et P , à créer.
On crée d’abord les variables, car les points en dépendent.
• Créer les variables a1 et a2 qui se définissent par un calcul
algébrique, que voici ci-contre.
Puis on fait de même avec les variables m1 et m2 .
Pour ces variables, la fenêtre est un
peu différente :
Puis recommencer pour les variables
mP et aP .
133
p134-cours.fm Page 134 Vendredi, 24. mars 2006 11:21 11
Théorème (admis)
le cours
• Tout nombre complexe s’écrit de façon unique sous la forme x + iy , où x et y sont des réels.
Les nombres complexes
• est muni d’une addition et d’une multiplication ; ces opérations prolongent celles de et
les règles de calcul restent les mêmes.
Définition
Re ( z ) et Im ( z )
sont des nombres L’écriture x + iy (avec x ∈ et y ∈ ) d’un nombre complexe z est la forme algébrique
réels. d’un complexe. x est la partie réelle du nombre complexe z ; on la note Re ( z ) .
y est la partie imaginaire du nombre complexe z ; on la note Im ( z ) .
Exemple : Re ( 4 – 2i ) = 4 et Im ( 4 – 2i ) = – 2 .
Définition
Un nombre complexe de forme algébrique iy avec y ∈ est appelé imaginaire pur.
Théorème
Pour tout nombre complexe z :
Donc ⊂ . • z est un réel si, et seulement si, Im ( z ) = 0 ;
• z est un imaginaire pur si, et seulement si, Re ( z ) = 0 .
Conséquence : Un nombre complexe est nul si, et seulement si, sa partie réelle et sa partie ima-
ginaire sont simultanément nulles.
Définition
Deux nombres complexes sont égaux si, et seulement si, ils ont la même partie réelle et la même
partie imaginaire.
134
p135-applications.fm Page 135 Vendredi, 24. mars 2006 11:22 11
4
Les nombres complexes
Déterminer Re ( z ) et Im ( z )
• On considère les nombres complexes : • 2i2 n’est pas sous forme algébrique.
applications
3 + i ; – 4i ; 2i2 ; 0 ; – 2i 2 + 3 . 2i 2 = 2 ( – 1 ) = – 2 ,
Déterminer Re ( z ) et Im ( z ) . d’où Re ( – 2 ) = – 2 et Im ( – 2 ) = 0 .
• Re ( 0 ) = 0 et Im ( 0 ) = 0 .
0 est l’unique complexe qui est à la fois un réel et un imagi-
Solution naire pur.
• – 2i 2 + 3 = ( – 2 ) ( – 1 ) + 3 = 5 , d’où Re ( 5 ) = 5 et
• Re ( 3 + i ) = 3 et Im ( 3 + i ) = 1 . Im ( 5 ) = 0 .
• Re ( – 4i ) = 0 et Im ( – 4i ) = – 4 . c Exercice 1 p. 154
B On considère le complexe :
z = x 2 + y 2 – 4 + i ( 2x + y + 1 ) ,
où x et y sont des nombres réels.
1. Déterminer l’ensemble des nombres complexes
v
z tels que Z soit un réel, puis représenter .
O u
2. Déterminer l’ensemble des nombres complexes
B
z tels que Z soit un imaginaire pur, puis repré-
senter . A
Démonstration p. 146 c ● Inverse : Tout nombre complexe non nul de forme algébrique x + iy (c’est-à-dire que
1 x –y
x ≠ 0 ou y ≠ 0 ) admet un inverse noté --- de forme algébrique ----------------
- + i ----------------
-.
z 2
x +y 2 x + y2
2
le cours
Les nombres complexes
z z 1
● Quotient : On définit le quotient noté ---- par ---- = z × ---- avec z′ ≠ 0 .
z′ z′ z′
Démonstration p. 146 c Conséquence : zz′ = 0 équivaut à z = 0 ou z′ = 0 .
Définition
On appelle conjugué du nombre complexe z = x + iy (avec x ∈ et y ∈ ) le nombre
complexe noté z de forme algébrique x – iy . On écrit z = x – iy .
Conséquences : z + z = 2Re ( z ) , z – z = 2i Im ( z ) .
1 z
Remarque : --- = ----- , avec z ≠ 0 .
z zz
Conséquence graphique : Les points M ( z ) et M 1 ( z ) sont –
symétriques par rapport à l’axe des abscisses. Les points M3(– z) M (z)
v
M ( z ) et M 2 ( – z ) sont symétriques par rapport à
l’origine O . O u
M2(– z) –
M1(z)
5. Affixes et géométrie
Définition
À tout vecteur u du plan de coordonnées ( x ; y ) est associé le complexe z = x + iy appelé
affixe du vecteur u .
u)
kz
Propriétés
zu
+ z v)
u(
136
p137-applications.fm Page 137 Vendredi, 24. mars 2006 11:25 11
4
Les nombres complexes
applications
complexes : z 1 = ( 2 – 6i ) – 3 ( 2 – 2i ) ; z 4 = 1 + 2i + i 2 = 1 + 2i – 1 = 2i ;
z 2 = ( 2 – 6i ) – i ( 2 – 2i ) ; z 3 = ( 2 – i ) ( 1 – 2i ) ; 2(2 + i) 4 + 2i 4 + 2i 4 2
z 5 = ------------------------------- = -------------- = -------------- = --- + --- i ;
2 1+i (2 – i)(2 + i) 4 + 1 5 5 5
z4 = ( 1 + i ) 2 ;
z 5 = ---------- et z 6 = -------------- .
2–i 1 – 3i ( 1 + i ) ( 1 + 3i ) 1 + 3i + i + 3i 2 1 + 4i – 3
z 6 = -------------------------------------- = ------------------------------------ = -----------------------
Parmi les complexes précédents, y a-t-il des réels ? ( 1 – 3i ) ( 1 + 3i ) 1+9 10
Des imaginaires purs ?
1 2
= – --- + --- i .
5 5
Solution z1 est un réel ; z2 , z3 et z4 sont des imaginaires purs.
z 1 = 2 – 6i – 6 + 6i = – 4 ;
z 2 = 2 – 6i – 2i + 2i 2 = 2 – 8i – 2 = – 8i ; c Exercice 4 p. 154
137
p138-cours.fm Page 138 Vendredi, 24. mars 2006 11:30 11
On note :
Les nombres complexes
● Configuration de base
Pour tout complexe z non nul, on considère les –
M4(– z) M1(z)
points M1 , M2 , M3 et M4 d’affixes respectives :
z , z ; – z et – z .
Comme OM 1 = OM 2 = OM 3 = OM 4 , on en
déduit : O
z = z = –z = –z .
• arg ( z ) = – arg ( z ) [ 2 ] ; M3(– z) –
M2(z)
• arg ( – z ) = + arg ( z ) [ 2 ] ;
• arg ( – z ) = – arg ( z ) [ 2 ] .
138
p139-applications.fm Page 139 Vendredi, 24. mars 2006 1:15 13
4
Les nombres complexes
applications
( O ; u, v ) . Soit les points A , B , C et D d’affixes :
⎛ 3--- i + 1 – 3--- i⎞
3 1 3 1 ⎝2 2 ⎠ 1
z A = --- i , z B = 2 + --- i , z C = 1 – --- i et z D = – 1 – --- i . 2. L’affixe du point I est z I = ----------------------------------- = --- .
2 2 2 2 2 2
1. Déterminer les affixes des vecteurs AB et DC . 3. L’affixe du point G est :
Que peut-on en déduire ?
2 ⎛ --- i⎞ – ⎛ 2 + --- i⎞ + 2 ⎛ 1 – --- i⎞
3 1 3
2. Déterminer l’affixe du milieu I de [ AC ] . ⎝2 ⎠ ⎝ 2 ⎠ ⎝ 2 ⎠ 1
3. Déterminer l’affixe du point G , barycentre du sys- z G = --------------------------------------------------------------------------- , soit z G = – --- i .
2–1+2 6
tème pondéré { ( A, 2 ) ; ( B, – 1 ) ; ( C, 2 ) } et mon-
3 3 1
trer que G est l’isobarycentre des points A , C et D . z A + z C + z D --2- i + 1 – --2- i – 1 – --2- i 1
----------------------------- = --------------------------------------------------- = – --- i = z G .
Solution 3 3 6
Donc G est l’isobarycentre des points A , C et D .
1. AB ⎛⎝ 2 + --- i – --- i⎞⎠ , d’où AB ( 2 – i ) ;
1 3 On remarque que le point I est sur l’axe des abscisses et que
2 2 le point G appartient à l’axe des ordonnées.
DC ⎛ 1 – --- i + 1 + --- i⎞ , d’où DC ( 2 – i ) .
3 1
⎝ 2 2 ⎠ c Exercices 7 à 9 p. 154
Déterminer le module et un argument d’un nombre complexe
• 1. Déterminer graphiquement le module et un argu- • z6 = 3+i = 32 + 12 = 4 = 2 .
ment des nombres complexes suivants :
3 + i = 2 ⎛ ------- + i ---⎞ .
3 1
De plus,
z 1 = 4i , z 2 = – 2 , z 3 = – i et z 4 = 3 . ⎝ 2 2⎠
2. Déterminer par le calcul le module et un argument 3 1
Or cos = ------- et sin = --- pour = ---- [ 2 ] .
des nombres complexes : z 5 = 1 – i et z 6 = 3 + i . 2 2 6
3. En utilisant les résultats précédents, déterminer le Conclusion :
module et un argument des nombres complexes :
⎧1–i = 2 ⎧ 3+i =2
a) 1 + i ; b) – 1 + i ; c) 3 – i ; d) – 3 + i . ⎪ ⎪
⎨ ⎨
Solution ⎪ arg ( 1 – i ) = – ---- [ 2 ] ⎪ arg ( 3 + i ) = ---- [ 2 ] .
M1(4i) ⎩ 4 ⎩ 6
1. Dans le plan rapporté
au repère orthonormal ⎧1+i = 2
direct ( O ; u, v ) , on ⎪
3. a) 1 + i = 1 – i = z 5 , d’où ⎨
place les points M1 à M2(– 2) v M4(3) ⎪ arg ( 1 + i ) = ---- [ 2 ] .
M4 . ⎩ 4
O u
On lit les coordonnées M3(– i)
polaires : b) – 1 + i = – ( 1 – i ) = – z 5 , d’où :
M 1 ⎛ 4 ; ----⎞ ; M 2 ( 2 ; ) ; M 3 ⎛ 1 ; – ----⎞ et M 4 ( 3 ; 0 ) . ⎧ –1 + i = 2
⎝ 2⎠ ⎝ 2⎠ ⎪
⎨ 3
⎧ 4i = 4 ⎪ arg ( – 1 + i ) = – ---- = ------- [ 2 ] .
⎩ 4 4
⎪ ⎧ –2 = 2
Donc : ⎨ ⎨
⎪ arg ( 4i ) = ---
2
- [ 2 ] ⎩ arg ( – 2 ) = [ 2 ] ⎧ 3–i =2
⎩ ⎪
c) 3 – i = z 6 , d’où ⎨
⎧ –i = 1 ⎪ arg ( 3 – i ) = – ---- [ 2 ] .
⎪ ⎧3 =3 ⎩ 6
⎨ ⎨
- [ 2 ] ⎩ arg ( 3 ) = 0 [ 2 ]
⎪ arg ( – i ) = – ---
⎩ 2 d) – 3 + i = – 3 + i = – z 6 , d’où :
2. • z 5 = 1 – i = 1 2 + ( – 1 ) 2 = 2 . ⎧– 3+i =2
⎪
De plus, 1 – i = 2 ⎛ ------- – i -------⎞ .
2 2 ⎨ 5
⎝ 2 2⎠ ⎪ arg ( – 3 + i ) = – ---- = ------- [ 2 ].
⎩ 6 6
2 2
Or cos = ------- et sin = – ------- pour = – ---- [ 2 ] . c Exercice 10 p. 154
2 2 4
139
p140-cours.fm Page 140 Vendredi, 24. mars 2006 11:33 11
● Distance et angle
• z B – z A = AB et arg ( z B – z A ) = ( u ; A B ) ;
zB – zC
- et arg ⎛ -----------------⎞ = ( CA ; C B ) [ 2 ] .
Démonstration p. 148 c z B – z C CB
• - = -------
---------------- ⎝ z A – z C⎠
z A – z C CA
Conséquences : zB – zC
Cette propriété est • Les points A , B et C sont alignés si, et seulement si, arg ⎛ -----------------⎞ = 0 [ ] .
essentielle pour ⎝ z A – z C⎠
déterminer la nature zD – zC
d’un triangle ou un • Les droites ( AB ) et ( CD ) sont perpendiculaires si, et seulement si, arg ⎛ -----------------⎞ = ---- [ ] .
alignement de points. ⎝ zB – z A⎠ 2
140
p141-applications.fm Page 141 Vendredi, 24. mars 2006 11:34 11
4
Les nombres complexes
applications
nombres complexes : i et – 1 + 3i . •
Définition
Pour tout réel , e i = cos + i sin .
ei = 1 et
arg ( e i ) = [ 2 ] .
Exemples fondamentaux :
i ---- – i ----
e i0 = 1 ; e i = – 1 ; e 2 =i et e 2 = –i .
Définition
Tout nombre complexe z non nul, de module r et d’argument , s’écrit z = re i ; cette écri-
ture est la forme exponentielle de z .
Exemple :
La forme exponentielle de z = 2 – 2i 3 est :
z = 4 ⎛ --- – ---------⎞
1 i 3
⎝2 2 ⎠
– –
= 4 ⎛ cos -------- + i sin --------⎞
⎝ 3 3 ⎠
i
– ------
= 4e 3 .
Règle de calcul
Pour tous réels r > 0 ; r′ > 0 , et ′ , on a :
1 re i r
• re i × r ′e i ′ = rr ′e i ( + ′ ) ; • ------ = e– i = ei ; -′ = ---- e i ( – ′ ) .
• ------------
ei r ′e i r′
Exemple :
i ----
La forme exponentielle du complexe z = – 3ie 4 est :
i ---- – i ---- i ---- – i ----
– 3ie 4 =3× e 2e 4 = 3e 4 .
Démonstration p. 148 c
Formule d’Euler
ei + e– i ei – e– i
Pour tout réel , cos = ----------------------- et sin = ---------------------- .
2 2i
142
p143-applications.fm Page 143 Vendredi, 24. mars 2006 11:35 11
4
Les nombres complexes
applications
z 1 = – 2 + 2i et z 2 = – 3 – 3i .
z 2 = 2 3 ⎛ – ------- – --- i⎞ = 2 3 ⎛ cos ------- + i sin -------⎞ .
3 1 7 7
2. En déduire la forme exponentielle de z 1 z 2 . ⎝ 2 2 ⎠ ⎝ 6 6⎠
i ⎛ -------⎞
7
Solution Donc z 2 = 2 3e
⎝ 6⎠
.
1. z 1 = 4 + 4 = 2 2
i ⎛ -------⎞ i ⎛ -------⎞
3 7
⎝ 2 2⎠ ⎝ 4 4⎠ 23 i
i ---------- – ------
= 4 6e 12 = 4 6e 12 .
i ⎛ -------⎞
3
⎝ 4⎠
Donc z 1 = 2 2e . c Exercice 13 p. 154
Utiliser les différentes formes des complexes
• On considère les complexes : 2. z 1 = 6 + 2 = 2 2 ; par suite :
z 1 = 6 – i 2 et z 2 = 2 – 2i .
–i ----
z 1 = 2 2 ⎛ ------- – --- i⎞ = 2 2e
3 1 6 .
z ⎝ 2 2 ⎠
1. Écrire sous forme algébrique ----1- .
z2 z 2 = 4 + 4 = 2 2 ; par suite :
z
2. Écrire sous forme exponentielle z1 , z2 et ----1- . –i ----
z 2 = 2 2 ⎛ ------- – i -------⎞ = 2 2e
z2 2 2 4 .
3. En déduire les valeurs exactes de : ⎝ 2 2⎠
cos ------ et sin ------ . – i ----
z 2 2e 6 i ----
12 12 D’où : ----1 = ----------------------- = e 2 .
z2 – i ----
2 2e 4
Solution
z
3. Donc ----1 = cos ------ + i sin ------ .
z ( 6 – i 2 ) ( 2 + 2i ) z2 12 12
1. ----1 = ----------------------------------------------
z2 ( 2 – 2i ) ( 2 + 2i ) ⎧
⎪ cos ----- 6+ 2
- = --------------------
2 6 + 2 6i – 2 2i + 2 2
= ----------------------------------------------------------------- En identifiant partie réelle ⎪ 12 4
4+4 ⎨
et partie imaginaire : ⎪ 6– 2
6 + 2 ⎛ 6 – 2⎞ - = -------------------- .
⎪ sin -----
= -------------------- + i -------------------- . ⎩ 12 4
4 ⎝ 4 ⎠
Utiliser les formules d’Euler
• Soit le complexe z = 1 + e i .
i
---
Déterminer le module et un argument de z lorsque : Ainsi z = 2 cos --- × e = 2 cos --- .
2
2 2
a) ∈ ] 0 ; [ ; b) ∈ ] ; 2 [ .
a) Si ∈ ] 0 ; [ , alors --- ∈ 0 ; ---- .
2 2
Solution
Donc cos --- > 0 , d’où z = 2 cos --- .
i --- ⎛ 1 ei ⎞ 2 2
z=e 2 --------
⎜ + --------⎟
⎜ i --2- i ---⎟ Par suite, arg z = --- [ 2 ] .
⎝ e e 2⎠ Cette méthode est appelée 2
parfois « méthode de l’arc-moitié ».
i --- ⎛ – i ---
i ---⎞ b) Si ∈ ] ; 2 [ , alors --- ∈ ---- ; .
=e 2⎝e 2 + e 2⎠ . 2 2
Donc cos --- < 0 , d’où z = – 2 cos --- .
i --- – i --- 2 2
D’après les formules d’Euler, e 2 +e 2 = 2 cos --- . i i
2 Par suite, z = – 2 cos --- e e = – 2 cos --- e i ( + ) .
i --- 2 2
D’où z = 2 cos --- e 2 . Donc arg ( z ) = + [ 2 ] . c Exercice 14 p. 154
2
143
p144-cours.fm Page 144 Vendredi, 24. mars 2006 11:35 11
4a
Les nombres complexes
Démonstration p. 148 c
Transformations et
Définition géométrique Écriture complexe associée
éléments caractéristiques
M' T est la translation de T ( M ) = M′ équivaut à : u est un vecteur d’affixe b
M vecteur u
u MM′ = u . z′ = z + b
144
p145-applications.fm Page 145 Vendredi, 24. mars 2006 1:20 13
4
Les nombres complexes
applications
z 2 + 4z + 20 = 0 ( 1 ) et z 2 – 2 2z + 4 = 0 ( 2 ) . = 4 × 2 – 4 × 4 = – 8 = ( 2 2i ) 2 .
Donc l’équation ( 2 ) admet deux solutions complexes
conjuguées :
Solution
• Le discriminant de l’équation ( 1 ) est : z 1 = 2 – 2i et z 2 = 2 + 2i .
= 4 2 – 4 × 20 = – 64 = ( 8i ) 2 . S = { 2 – 2i ; 2 + 2i }
Donc l’équation ( 1 ) admet deux solutions complexes
conjuguées : z 1 = – 2 – 4i et z 2 = – 2 + 4i .
S = { – 2 – 4i ; – 2 + 4i } . c Exercice 15 p. 154
Utiliser les écritures complexes des transformations
• Le plan complexe est rap- Solution
porté au repère orthonor- C a) On note z et z′ les affixes respectives de M et de
mal ( O ; u, v ) .
On considère les points A
h ( M ) . L’écriture complexe de h est :
et B d’affixes : z′ – ( 1 + i ) = – 3 ( z – ( 1 + i ) ) .
z A = 1 + i et z B = 2 – i . Cette relation permet de calculer l’affixe du point
Déterminer l’affixe : C = h ( B ) . z C = – 3 ( ( 2 – i ) – ( 1 + i ) ) + ( 1 + i ) , d’où :
a) du point C , image du z C = – 3 ( 1 – 2i ) + 1 + i , soit z C = – 2 + 7i .
point B par l’homothétie A
h de centre A et de v b) z et z′ sont les affixes respectives de M et de r ( M ) .
rapport – 3 ; O u L’écriture complexe de r est :
B
b) du point D , image du i ----
z′ – ( 2 – i ) = e 2 ( z – ( 2 – i ) ) .
point A par la rotation r D
Cette relation permet de calculer l’affixe du point
de centre B et d’angle ---- . D = r ( A ) : z D = i ( 1 + i – 2 + i ) + 2 – i = – 2i .
2
c Exercice 16 p. 154
Reconnaître une transformation
• Le plan complexe est rapporté au repère orthonormal On pose Z = – iz – i – 3 – 1 + i , soit Z = – iz – 4 .
direct ( O ; u, v ) .
r est la rotation de centre d’affixe i et d’angle
– ----
Comme – i = e 2 , r t est une rotation d’angle – ---- .
2
– ---- et t la translation de vecteur u d’affixe 1 – 3i .
2
Déterminer l’écriture complexe de r t . En déduire Recherche du point invariant
la nature de l’application r t . L’affixe de ce point vérifie :
= – i – 4 , soit ( 1 + i ) = 4 . On rappelle que M
Solution D’où : est invariant par une
transformation F du
On note z , z′ et z″ les affixes respectives de M , de 4(1 – i) 4 – 4i plan si F (M ) = M .
= ------------------------------- = -------------- = 2 – 2i .
r ( M ) et de t ( M ) . L’écriture complexe de r est : (1 + i)(1 – i) 2
Z = – iz – 4 et = – i – 4 .
– i ----
z′ – i = e 2 (z – i ) , donc z′ = – i ( z – i ) + i ,
– i ----
Donc Z – = e 2 ( z – ) .
soit z′ = – iz – 1 + i .
Conclusion : r t est la rotation de centre d’affixe
L’écriture complexe de t est z″ = z + 1 – 3i .
L’écriture complexe de r t est : 2 – 2i et d’angle – ---- .
2
z
t
z + 1 – 3i
r
– i ( z + 1 – 3i ) – 1 + i c Exercice 17 p. 154
145
p146-148-demonst.fm Page 146 Vendredi, 24. mars 2006 11:53 11
●
1 On donne deux propriétés :
Les nombres complexes
démonstrations
■ Démonstration « z = 0 et z′ = 0 » ( P 1 )
Soit z un nombre complexe non nul de forme algébrique
et « z 2 + z′ 2 = 0 » ( P 2 ) .
x + iy (donc x ≠ 0 ou y ≠ 0 ). On cherche un nombre
complexe z′ de forme algébrique x′ + iy′ vérifiant zz′ = 1 . A-t-on l’équivalence entre ( P 1 ) et ( P 2 ) si :
Si ( x + iy ) ( x′ + iy′ ) = 1 , alors : a) z et z′ sont des réels ? Si oui le démontrer, si non
donner un contre-exemple.
( xx′ – yy′ ) + i ( xy′ + x′y ) = 1 . b) z et z′ sont des complexes ? Si oui le démontrer, si
D’où, en identifiant parties rélles et parties imaginaires : non donner un contre-exemple.
⎧ xx′ – yy′ = 1
⎨ ●
2 Que peut-on penser des affirmations ci-dessous ?
⎩ xy′ + x′y = 0 . « Dans , pour que x 2 + 1 = 0 ... »
Affirmation 1 : « … il faut et il suffit que x = i . »
⎧ xx′ – yy′ = 1( × – y ) ⎧ – xyx′ + y 2 y′ = – y Affirmation 2 : « … il faut que x = i . »
⎨ conduit à ⎨
⎩ x′y + xy′ = 0( × x ) ⎩ x′xy + x 2 y′ = 0 . Affirmation 3 : « … il est nécessaire que x = i . »
Affirmation 4 : « … il suffit que x = i . »
⎧ ( x 2 + y 2 )y′ = – y
Par addition, on obtient ⎨
⎩ x′y + xy′ = 0 .
y
Comme z ≠ 0 , alors x 2 + y 2 ≠ 0 ; donc y′ = – ---------------- - .
x + y2
2 L’exercice 1 permet de mettre en évidence l’importance de la réciproque
les
Propriété
■ Démonstration
Soit z et z′ deux nombres complexes : Soit z et z′ deux nombres complexes de forme algébrique
x + iy et x′ + iy′ respectivement.
zz′ = 0 équivaut à z = 0 ou z′ = 0 . a) Comme z + z′ = ( x + x′ ) + i ( y + y′ ) , alors :
z + z′ = ( x + x′ ) – i ( y + y′ ) , donc z + z′ = z + z′ .
b) Comme zz′ = ( xx′ – yy′ ) + i ( xy′ + x′y ) , alors :
■ Démonstration
Soit z et z′ deux nombres complexes. zz′ = ( xx′ – yy′ ) – i ( xy′ + x′y ) .
Si z = 0 alors 0 × z′ = 0 . De même, si z′ = 0 , alors z × z′ = ( x – iy ) ( x′ – iy′ ) = xx′ – ixy′ – ix′y – yy′
z × 0 = 0 . Donc si z = 0 ou z′ = 0 , alors zz′ = 0 . = ( xx′ – yy′ ) – i ( xy′ + x′y ) . Donc z z ′ = z × z ′ .
Réciproquement on va montrer que, si zz′ = 0 , alors z = 0
ou z′ = 0 . 1 1
c) Si z ≠ 0 , alors z ≠ 0 . Comme --- × z = 1 , on a --- × z = 1 ,
1 z z
On suppose que z′ ≠ 0 , alors z′ admet un inverse ---- dans .
z′ ⎛ 1⎞ ⎛ 1⎞ 1
et zz′ = z × z′ ; on obtient --- × z = 1 , d’où --- = --- .
Comme zz′ = 0 , on obtient : ⎝ z⎠ ⎝ z⎠ z
146
p146-148-demonst.fm Page 147 Vendredi, 24. mars 2006 11:53 11
4
Les nombres complexes
Théorème
●
3 1) Pour z′ ≠ 0 , démontrer que : Soit z = r ( cos + i sin )
démonstrations
et z′ = r′ ( cos ′ + i sin ′ ) ,
z⎞ z
⎛ ---
- = ----- . deux nombres complexes sous forme trigo-
⎝ z′⎠ z ′
nométrique. On a :
2) Démontrer par récurrence que, pour tout entier
• zz′ = rr′ ( cos ( + ′ ) + i sin ( + ′ ) ) ;
naturel n , on a z n = ( z ) n .
1 1
• --- = --- ( cos ( – ) + i sin ( – ) )
z r
Propriété lorsque z ≠ 0 ;
Soit A et B deux points du plan complexe z r
d’affixes respectives zA et zB . • et ---- = ---- ( cos ( – ′ ) + i sin ( – ′ ) )
z′ r′
L’affixe du vecteur AB est z B – z A . lorsque z′ ≠ 0 .
L’affixe du milieu I de [ AB ] noté zI est
1
z I = --- ( z B + z A ) .
2
■ Démonstration
• zz′ = r ( cos + i sin ) × r′ ( cos ′ + i sin ′ )
■ Démonstration zz′ = rr′ ( cos cos ′ + i cos sin ′
les
1 + i sin cos ′ – sin sin ′ )
Comme AI = --- AB , on obtient : Or cos ( a + b ) = cos a cos b – sin a sin b
2
1 1 et sin ( a + b ) = sin a cos b + cos a sin b .
AO + OI = --- ( AO + OB ) , soit OI = --- ( OA + OB ) . On obtient :
2 2
zz′ = rr′ ( cos ( + ′ ) + i sin ( + ′ ) ) .
En passant aux affixes, on obtient l’affixe du milieu de [ AB ] :
Comme r > 0 et z′ > 0 , on a rr′ > 0 , donc :
1
z I = --- ( z B + z A ) . rr′ ( cos ( + ′ ) + i sin ( + ′ ) )
2
est la forme trigonométrique de zz′ .
⎧ zz′ = rr′ = z × z′
D’où ⎨ .
●
4 Soit G le barycentre du système ⎩ arg ( zz′ ) = + ′ = arg z + arg z′ [ 2 ]
de points pondérés : • Pour z ≠ 0 :
{ ( A, a ) ; ( B, b ) ; ( C, c ) } , avec a + b + c ≠ 0 . 1 z z
--- = ----- = ----2-
az A + bz B + cz C z zz r
Montrer que l’affixe de G est z G = ----------------------------------------- .
a+b+c r ( cos – i sin ) 1
= ----------------------------------------- = --- ( cos ( – ) + i sin ( – ) ) .
r2 r
⎧1 1 1
Égalité de deux complexes ⎪ --- = --- = -----
Les complexes z = r ( cos + i sin ) et 1 ⎪z r z
Comme --- > 0 , on a ⎨
z′ = r′ ( cos ′ + i sin ′ ) avec r > 0 et r ⎪ arg ⎛ 1---⎞ = – = – arg z [ 2 ] .
r′ > 0 , sont égaux si, et seulement si : ⎪ ⎝ z⎠
⎩
⎧ r = r′
⎨
⎩ = ′ + 2k , k∈Z.
●
5 1) Montrer que, lorsque z ′ ≠ 0 :
z r
■ Démonstration a) ----- = ---- ( cos ( – ′ ) + i sin ( – ′ ) )
z′ r′
On note M et M′ les points d’affixes respectives z et z′ . b) En déduire que :
Si z et z′ sont égaux et non nuls, alors :
---- = ------- et arg ⎛⎝ -----⎞⎠ = arg z – arg z ′ [ 2 ] .
z z z
OM = OM′ et ( u ; O M ) = ( u ; O M ′ ) [ 2 ] .
z′ z′ z′
⎧ r = r′ 2) Montrer par récurrence que, pour tout n ∈ :
D’où ⎨
⎩ = ′ + 2k , k ∈ . z n = z n et arg ( z n ) = n arg z [ 2 ] .
La réciproque est évidente : 3) En posant n′ = – n avec n ∈ , montrer que pour
⎧ r = r′ tout n ∈ :
si ⎨ alors M et M′ sont confondus.
⎩ = ′ + 2k , k ∈ z n = z n et arg ( z n ) = n arg z [ 2 ] .
147
p146-148-demonst.fm Page 148 Vendredi, 24. mars 2006 11:53 11
Propriété Propriétés
zA , zB et zC sont trois nombres complexes • L’écriture complexe de la translation de
distincts, d’images respectives A , B et C vecteur u ( b ) est :
dans le plan complexe. On a : z′ = z + b .
⎧ z B – z A = AB • L’écriture complexe de la rotation de
• ⎨ centre ( ) et d’angle est :
⎩ arg ( z B – z A ) = ( u ; A B ) z′ – = e i ( z – ) .
⎧ z B – z C CB
⎪ ------------------ = -------
-
⎪ z A – z C CA
• ⎨
⎪ ⎛ z B – z C-⎞ = ( CA ; C B ) [ 2 ] . ■ Démonstration
Les nombres complexes
⎪ arg ⎝ -----------------
démonstrations
z A – z C⎠
⎩ On note z et z′ les affixes respectives des points M et M′ .
• M′ est l’image de M par la translation de vecteur u signi-
fie que MM′ = u .
■ Démonstration Or MM′ a pour affixe z′ – z .
• Il existe un unique point M dans le plan complexe tel que Donc MM′ = u est équivalent à :
OM = AB . z′ – z = b , soit z′ = z + b .
Donc z M = z B – z A , en notant zM l’affixe de M . L’écriture complexe de la translation de vecteur u ( b ) est :
Par suite : z′ = z + b .
z B – z A = z M = OM = AB ; B
• M′ est l’image de M par la rotation de centre et
arg ( z B – z A ) = arg ( z M ) θ M d’angle signifie que, pour M ≠ :
A
= (u ; OM) = (u ; AB) u v θ ⎧ z′ –
⎪ -------------- = 1
⎪ z–
O u
zB – zC z B – z C CB ⎧ M′ = M
- = -------------------- = -------- ;
• ---------------- ⎨ ⇔ ⎨
z A – zC z A – z C CA ⎩(M ; M′) = [2] z ′ – ⎞
⎪ arg ⎛ -------------- = [2] .
⎪ ⎝ z – ⎠
zB – zC ⎩
arg ⎛ -----------------⎞ = arg ( z B – z C ) – arg ( z A – z C ) z′ –
⎝ z A – z C⎠
les
148
p149-153-exos-resolus.fm Page 149 Vendredi, 24. mars 2006 1:22 13
4
Les nombres complexes
SOLUTION
1. w = 3 + i 3 = 9 + 3 = 2 3 ; w
Comme ------------- = ⎛ -------------⎞ , alors :
w
w–4 ⎝ w – 4⎠
par suite, w = 3 + i 3 = 2 3 ⎛ ------- + --- i⎞ .
3 1
⎝ 2 2 ⎠ ⎧ w
⎪ ------------- = 3
⎧w =2 3 ⎪ w–4
⎪ ⎨
D’où ⎨ w ⎞
⎪ arg ⎛ ------------
⎪ arg ( w ) = ---- [ 2 ] . - = ---- [ 2 ] .
6 ⎪ ⎝ w – 4⎠ 2
⎩ ⎩
⎧w = w
Comme ⎨ , alors : 4. Comme arg ⎛⎝ ------------w ⎞
- = – ---- [ 2 ] , on en
⎩ arg ( w ) = – arg ( w ) [ 2 ] w – 4⎠ 2
déduit :
⎧w =2 3
⎪ ( AM, OM ) = – ---- [ 2 ] .
⎨ 2
⎪ arg ( w ) = – ---- [ 2 ] . Donc M appartient au cercle de diamètre [ AO ] .
⎩ 6
w
Comme arg ⎛ -------------⎞ = ---- [ 2 ] , on en déduit :
2. w – 4 = 3 + i 3 – 4 = – 1 + i 3 . ⎝ w – 4⎠ 2
La forme algébrique de w – 4 est – 1 + i 3 .
( AN, ON ) = ---- [ 2 ] .
2
Or – 1 + i 3 = 2 et – 1 + i 3 = 2 ⎛ – --- + i -------⎞ .
1 3
⎝ 2 2⎠ Donc N appartient au cercle de diamètre [ AO ] .
D’où O , A , M et N sont sur le cercle de
Donc la forme trigonométrique de w – 4 est :
diamètre [ AO ] .
2 ⎛ cos ------- + i sin -------⎞ .
2 2
⎝ 3 3⎠ M
⎧ z z
⎪ ---- = ------- avec z′ ≠ 0 v A
⎪ z′ z′ O u
3. Comme ⎨
⎪ arg ⎛ --- z⎞
- = arg z – arg z′ [ 2 ] ,
⎪ ⎝ z′⎠ N
⎩
⎧
w = 2---------3- = 3
⎪ ------------
-
⎪ w–4 2
on obtient : ⎨
⎪ ⎛ w -⎞ = 2
⎪ arg ⎝ ------------ ---- – ------- = – ---- [ 2 ] . c Exercices 31 à 35 p. 155
w – 4⎠ 6 3 2
⎩
149
p149-153-exos-resolus.fm Page 150 Vendredi, 24. mars 2006 1:22 13
3
Les nombres complexes
SOLUTION
1. ABQK est un parallélogramme si, et seulement si Le triangle OAK est rectangle en K .
AB = KQ . L’affixe du vecteur OQ est 2 + i 3 et l’affixe du
L’affixe du vecteur AB est : vecteur KA est :
b – a = 4 + 2i 3 – ( 5 – i 3 ) = – 1 + 3i 3 . 5 – i 3 – 3 + 2i 3 = 2 + i 3 .
L’affixe du point Q est : Par suite OQ = KA , d’où OQAK est un parallélo-
gramme.
0 + 4 + 2i 3
q = ------------------------------- = 2 + i 3 . Comme de plus OAK est rectangle en K , on en
2 déduit que OQAK est un rectangle.
Donc l’affixe du vecteur KQ est 2 + i 3 – z K .
AB = KQ si 2 + i 3 – z K = – 1 + 3i 3 , d’où : 3. c = 2--- a = 2--- ( 5 – i 3 ) = 10 – 2i 3
------------------------
3 3 3
z K = 3 – 2i 3 .
z K – b 3 – 2i 3 – 4 – 2i 3 – 1 – 4i 3
-------------- = ---------------------------------------------------- = 3 × ------------------------- .
z –a
K 3 – 2i 3 – ( 5 – i 3 ) zK – c 10 – 2i 3 – 1 – 4i 3
2. -------------- = -------------------------------------------------- 3 – 2i 3 – ------------------------
zK 3 – 2i 3 3
zK – b
( – 2 – i 3 ) ( 3 + 2i 3 ) Comme -------------- = 3 , on en déduit que :
= ------------------------------------------------------ zK – c
( 3 – 2i 3 ) ( 3 + 2i 3 )
⎧ zK – b
– 6 – 4i 3 – 3i 3 + 6 1 ⎪ -------------- = 3 B
= ----------------------------------------------------- = – --- i . ⎪ zK – c
9+4×3 3
⎨
zK – a Q
⎪ ⎛ z K – b⎞ = 0 [ 2 ]
D’où -------------- est un imaginaire pur. ⎪ arg ⎝ --------------
zK z K – c⎠
⎩ v
zK – a 1
Comme -------------- = – --- i , on en déduit : d’où : O u
zK 3 A
C
⎧ BK
⎧ zK – a 1 -=3
⎪ -------
⎪ -------------- = --3- ⎨ CK
⎪ zK ⎪ ( CK ; B K ) = 0 [ 2 ] . K
⎨ ⎩
⎪ ⎛ z K – a⎞ = –
---- [ 2 ]
⎪ arg ⎝ --------------
zK ⎠ 2
⎩ On en déduit que les points B , C et K sont
AK 1 alignés.
⎧ --------
- = ---
⎪ OK 3
d’où : ⎨
⎪ ( OK ; A K ) = –
---- [ 2 ] .
⎩ 2 c Exercices 40 à 44 p. 156
150
p149-153-exos-resolus.fm Page 151 Vendredi, 24. mars 2006 1:22 13
4
Les nombres complexes
4i ( 1 + i 3 )
= ( 1 + i 3 ) × ⎛ z – ----------------------------⎞ = 2 z – 4i . ( u ; D M 2 ) = ---- [ 2 ] .
⎝ (1 + i 3) ⎠ 4
L’équation devient 2 z + 2 = 2 z – 4i , soit :
c) arg ⎛ ----------------------⎞ = ---- [ ] équivaut à :
z+2
z + 2 = z – 4i . ⎝ z + 1 – 2i⎠ 2
z + 2 = z – 4i équivaut à AM = BM .
( CM ; A M ) = ---- [ ] .
L’ensemble E1 des points M est la médiatrice du 2
segment [ AB ] . Donc l’ensemble E6 des points M est le cercle de
diamètre [ AC ] privé des points A et C.
2. a) arg ( z – 4i ) =
---- [ ] équivaut à :
3
( u ; B M ) = ---- [ ] . c Exercices 47 à 52 p. 157
3
151
p149-153-exos-resolus.fm Page 152 Vendredi, 24. mars 2006 1:22 13
SOLUTION
Résoudre une équation du premier degré d’inconnue z
a) 2z – 3i = 2iz + 2i – i ( z + 1 ) Étape 1. Développer et regrouper les termes dépendant de z d’une
part et les autres d’autre part.
Étape 2. Mettre l’équation sous la forme ( a + ib )z = c + id .
les exercices résolus
Les nombres complexes
⎧ y = 2x + y + 1
⎨ ⎧ x = – 1---
i ( x – iy ) – 2i = ( 2 – i ) ( x + iy ) + 1 ⎩ x – 2 = 2y – x ⎪ 2
Posons z = x + iy ⎨
ix + y – 2i = 2x + 2iy – ix + y + 1 ⎧ 2x = – 1 ⎪ y = x – 1 = – 3---
soit ⎨ ⎩
⎩ 2x – 2y = 2 2
⎧ 1 3 ⎫
S = ⎨ – --- – --- i ⎬ .
⎩ 2 2 ⎭ c Exercices 83 à 91 p. 161
SOLUTION
1. ( z + 3 ) ( az 2 + bz + c ) = az 3 + z 2 ( b + 3a ) 2. L’équation ( E ) est équivalente à :
+ z ( c + 3b ) + 3c . ( z + 3 ) ( z 2 + 2z + 5 ) = 0 .
Pour que l’égalité soit vérifiée pour tout z , il suffit z = – 3 ou z 2 + 2z + 5 = 0 .
que :
Or = – 16 = ( 4i ) 2 , donc la deuxième équation
⎧a = 1 a pour solution :
⎪ ⎧a = 1
⎪ b + 3a = 5 ⎪ z 2 = – 1 + 2i et z 3 = – 1 – 2i .
⎨ soit ⎨ b = 5 – 3a = 2 .
⎪ c + 3b = 11 ⎪ S = { – 3 ; – 1 – 2i ; – 1 + 2i }
⎪ 3c = 15 ⎩c = 5
⎩ c Exercices 96 à 100 p. 161
152
p149-153-exos-resolus.fm Page 153 Vendredi, 24. mars 2006 1:22 13
4
Les nombres complexes
6 Construction
Dans le repère ( O ; u, v ) , on considère le cercle de centre d’affixe et de rayon r .
1 Montrer que le point M d’affixe z appartient à si, et seulement si :
z = + re i , avec ∈ ] – ; ] .
2 Quel est l’ensemble décrit par les points M d’affixe tel que z = + re i avec ∈ [ 0 ; ] ?
3 Donner une construction géométrique du point M d’affixe z = + re i .
i ---- – i ----
4 Application. Construire les points A et B d’affixes z A = 1 + i + 2e 2 et z B = 2 – i + 3e 3 .
SOLUTION
1. M appartient à si, et seulement si, M = r . 4. On trace le cercle de centre 1 d’affixe 1 + i et
Quand M décrit le cercle , l’angle ( u, M ) de rayon 2, puis on repère l’unique point A sur ce
décrit ] – ; ] .
On note ( u, M ) = ; M appartient à si, et cercle tel que ( u, 1 A ) = ---- [ 2 ] .
2
seulement si, le vecteur M admet pour affixe On trace le cercle de centre 2 d’affixe 2 – i et de
rei . Or OM = O + M .
rayon 3, puis on repère l’unique point B sur ce
Donc, par passage aux affixes, on obtient :
z = + re i avec ∈ ] – ; ] . cercle tel que ( u, 2 B ) = – ---- [ 2 ] .
3
2. L’ensemble décrit par les points M d’affixe z
telle que z = + re i avec ∈ [ 0 ; ] est le A
demi-cercle de diamètre [ AB ] , où A et B ont
pour affixes respectives + r et – r , conte-
v u
nant le point C tel que ( A, C ) = ---- [ 2 ] . O u
2
u
3. On trace le cercle de centre d’affixe et de
rayon r , puis on repère l’unique point M sur ce
cercle tel que ( u, M ) = [ 2 ] . B c Exercices 74 à 75 p. 163
153
p154-165-exos.fm Page 154 Vendredi, 24. mars 2006 2:08 14
3 À quelle condition le nombre complexe : 12 Quelle est la nature du triangle ABC lorsque :
z = ( 3x – 4 )i + 2x + i ( 1 – x ) – 4 ,
z A = – 2 + i ; z B = 3 et z C = – 3 – 4i ?
avec x ∈ , est-il un réel ? un imaginaire pur ?
20 –1 1 5
1 Calcul dans a. ------- .
i
b. ----------- .
2–i
c. ----------- .
2–i
3 – 5i 2–i 6 + 2i
d. -------------- . e. ------------------- . f. ------------------- .
1+i – 1 + 3i
Dans les exercices de 18 à 21 , donner la forme algébri- 2 + 2i
que de chaque nombre complexe.
21 1
a. z 1 = ----------- .
1
b. z 2 = --------------- .
18 1–i 1 + z1
a. – i – ( – 2 – i ) . b. – 2 ( 4 + 3i ) + i ( 6i – 1 ) .
c. ( 3 – i ) 2 . d. ( – 2 – 3i ) 2 .
22 À quelle condition le nombre complexe :
19 z = x + 2 + i ( – ix + x ) + 2i – 5ix
Le B.A. BA… du bac !
est-il un réel ? Un imaginaire pur ?
a. – i – ( 2i + 1 ) ( – 2 – i ) . b. – ( – 2 + 5i ) ( – i – 1 ) .
c. ( – 3 + i ) ( – 3 – i ) . d. ( 2 + 3i ) 2 – ( i – 1 ) 2 .
23 Calculer i2 , i3 , i4 , i2 007 . En déduire une règle pour
c Corrigé p. 327 calculer in suivant les valeurs de n .
154
p154-165-exos.fm Page 155 Vendredi, 24. mars 2006 2:08 14
4
Les nombres complexes
les exercices
c. z 3 = ( 3 + 1 )i ; d. z 4 = – i ( 2 + 2 ) .
25 On donne deux complexes z 1 = 2 – 5i et z 2 = 1 + 2i .
Donner la forme algébrique des complexes suivants : 31 Déterminer la forme trigonométrique de – 1 + i 3 et
z1 z1 2 1–i .
a. z 1 + z 2 . b. z1z2 . c. ----- . d. ⎛ -----⎞ . e. z 1 z 22 .
z2 ⎝ z 2⎠
32 Déterminer le module et un argument des nombres
26 Donner le conjugué de chaque nombre complexe : complexes suivants :
7i a. z 1 = ( – 1 + i ) ( – 1 + i 3 ) ; b. z 2 = – 2i ( 2 + 2i ) ;
a. i ( 2 – i ) . b. ( 3 – 2i ) ( 4i – 1 ) . c. ------- .
2 3+2 2 3 – 6i
c. z 3 = ----------------------- ; d. z 4 = ---------------------- .
i 3 z(1 – iz ) 6+i 2 –i
d. i ( 4 – 2i ) 2 . e. --------------- . f. ---------------------- .
1 + 6i 2z – 4i z
33 Déterminer le module et un argument des nombres
27 Évitons les calculs ! complexes suivants :
a. z 1 = 4 ⎛ sin ------ + i cos ------⎞ .
2–i
1. Donner la forme algébrique de ----------- . ⎝
1+i 12 12⎠
2–i 2+i
2. Que peut-on dire des complexes z = ----------
- et z ′ = ----------- ? b. z 2 = 2 ⎛ cos ------ – i sin ------⎞ .
1+i 1–i ⎝ 12 12⎠
Sans faire de calcul, que vaut z + z ′ et z – z ′ ?
c. z 3 = – 3 ⎛ cos ------ – i sin ------⎞ .
⎝ 12 12⎠
28 Soit z un nombre complexe. Parmi les nombres suivants
lesquels sont réels ? Imaginaires purs ? 34 Soit z = – 3 – 3i et z ′ = 3 + i .
a. 1 – z z . b. z2 . c. iz 2 ( i z ) 2 . d. ( z – i z ) ( z + i z ) . e. z – z . 1. Déterminer le module et un argument de z et de z ′ .
z
29 2. En déduire le module et un argument de zz ′ et ----- .
À chacun son affixe z′
Déterminer l’affixe des points A , B , C , D , E et I parmi
les propositions suivantes : 35 Déterminer le module et un argument de 1 + i et en
1 C déduire le module et un argument de ( 1 + i ) 4 .
z ; – z ; – z ; --- ( z – z ) ;
2 Déterminer la forme algébrique ( 1 + i ) 4 .
1 C I M(z)
--- ( z + z ) ; z – z ;
2 v B 36 Le B.A. BA… du bac !
z + z et z – z . O u 1. Déterminer le module et un argument des complexes :
A z1 = ( – 1 + i ) ( – 2 + i 2 )3 ; z 2 = – 2i ( 1 + 3i ) 6 ;
1+i 2
E z 3 = ⎛ ---------------⎞ .
⎝ – 1 + i⎠
2. En déduire la forme algébrique de z1 , z2 et z3
c Corrigé p. 327
2 Forme trigonométrique
d’un nombre complexe 37 Les complexes simplifient la trigonométrie…
On considère deux nombres complexes donnés sous forme
30 algébrique :
Pour bien démarrer
z 1 = 1 + i 3 et z 2 = 1 – i .
1. Dans le repère orthonormal direct ( O ; u, v ) , déterminer
1. Écrire z1 et z2 sous forme trigonométrique.
par lecture graphique le module et un argument des affixes
z
des points A , B , C , D , E , F et G . 2. a. Soit z 3 = ----1- . Déterminer le module et un argument
z2
de z3 . En déduire la forme trigonométrique de z3 .
b. Écrire z3 sous forme algébrique et en déduire les valeurs
B
F C 7 7
exactes de cos ------- et sin ------- .
12 12
v A
O u 38 6–i 2
Soit les complexes z 1 = ----------------------- et z 2 = 1 – i .
2
z
1. Mettre sous forme trigonométrique z1 , z2 et Z = ----1- .
z2
D
6+ 2 6– 2
E
G 2. En déduire que cos ------ = --------------------
- et sin ------ = --------------------- .
12 4 12 4
155
p154-165-exos.fm Page 156 Vendredi, 24. mars 2006 2:08 14
40 Inégalité triangulaire
Soit M et M′ deux points d’affixes respectives z et z ′ .
3 Représentation géométrique
Sachant que OM OM′ + MM′ , montrer que : d’un nombre complexe
les exercices
Les nombres complexes
z + z′ z + z′ .
et arg ⎛ --------------⎞ ?
z – 2i z – 2i
42 Un deuxième lien avec les suites
--------------
1 – 2i ⎝ 1 – 2i⎠
On considère la suite complexe ( z n ) n ∈ définie par : Dans toute la suite, on désigne par le réel de ] – ; 0 ] tel
1 1
z 0 = 1 et, pour tout n ∈ , z n + 1 = --- ( 1 + i )z n . que cos = ---------- . Le point C est défini par :
2 10
Pour tout n ∈ , on appelle Mn le point d’affixe zn dans le
2
plan complexe rapporté à un repère orthonormal direct ( BA ; B C ) = BC = --- BA .
et
5
( O ; u, v ) .
1. Montrer que la suite ( z n ) n ∈ est une suite géométri- 2. Calculer la valeur exacte de sin .
que dont on précisera la raison et le premier terme. z – 2i 1 – 3i
3. Démontrer que -------------- = -------------- ; en déduire z .
n 1 – 2i 5
2. Montrer que arg ( z n ) = -------- [ 2 ] . 4. Vérifier que le triangle ABC est isocèle en A .
4
156
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4
Les nombres complexes
les exercices
1. Écrire zA , zB et zC sous forme trigonométrique.
z+1
2. Déterminer la nature du triangle ABC . 1. -------------- soit un réel.
z – 2i
z+1
2. -------------- soit un imaginaire pur.
z – 2i
c Corrigé p. 327
4 Ensembles de points
57 Pour le dessin on prendra 4 cm pour unité.
49 A , B et C sont les points d’affixes respectives :
Soit M un point d’affixe z . Déterminer et représenter
graphiquement l’ensemble : 1+i 3
2i , 1 et
------------------- .
• 1 des points M tels que z =4 ; 2
• 2 des points M tels que z =2 ; 1. Placer les points A et B . Placer de manière précise le
• 3 des points M tels que z–1 =3 ; point C en utilisant la forme algébrique et le module de son
• 4 des points M tels que z – 4i = 4 . affixe.
2. est l’ensemble des points M d’affixe z telle que :
50 z – 2i = 2 . Déterminer et construire .
Soit M un point d’affixe z . Déterminer et représenter
graphiquement l’ensemble : 3. est l’ensemble des points M d’affixe z telle que :
• 1 des points M tels que 3z + 9i = 18 ; 1+i 3
z – 1 = z – ------------------- . Déterminer et construire .
• 2 des points M tels que z + 1 – 2i = 5 ; 2
• 3 des points M tels que iz – 3 = 1 .
157
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66 Le B.A. BA… du bac ! On pourrait montrer un résultat analogue avec les droites
2 ( AC ) et ( BH ) , puis pour les droites ( BC ) et ( AH ) .
i ---- i ---- – i -------
On donne z 1 = – 2e 2 , z2 = ie 3 et z 3 = 4e 3 .
3. Que représente le point H pour le triangle ABC ?
Donner la forme exponentielle de :
a. z1 et z2 ; b. z1z2z3 et z 2 ( z 1 ) 2 ;c. ( z1 )3 . 4. Déterminer l’affixe du point G isobarycentre des points
A , B et C .
c Corrigé p. 327 5. Montrer que les points O , G et H sont alignés.
158
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4
Les nombres complexes
les exercices
Montrer que ------------------------ est un réel positif ou nul.
z1 z2 1 1
A et B d’affixes z A = 1 + i et z B = – --- + --- i . On appelle
2 2
le cercle de centre O et de rayon 1.
76 Construction 1. Donner la forme exponentielle de zA et zB .
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormal
direct ( O ; u, v ) . On considère le point A d’affixe z A = 1 2. a. On considère le point M d’affixe ei avec
et, pour tout réel ∈ ] – ; [ , le point M d’affixe z = e i . ∈ [ 0 ; 2 [ . Justifier que M appartient au cercle .
On désigne par P le point d’affixe 1 + z et Q le point b. Montrer, pour tout ∈ , l’égalité :
d’affixe z2 . e i2 – 1 = 2i sin e i .
À partir du point M , donner une construction géométrique c. On considère l’application f qui à tout point M de
du point P et du point Q . Les points O , A , M , P et Q associe f ( M ) = MA × MB . Montrer l’égalité :
seront placés sur une figure, on prendra = ---- .
f ( M ) = e i2 – 1 – ⎛ --- + --- i⎞ e i .
3 1 3
⎝2 2 ⎠
77 Le B.A. BA… du bac ! 2
En déduire que f ( M ) = --- + ⎛ – --- + 2 sin ⎞ .
1 3
Le plan est rapporté au repère orthonormal direct ⎝ 2 ⎠
4
( O ; u, v ) (unité graphique : 2 cm).
On considère les points I et A d’affixes respectives 1 et 3. a. En utilisant les résultats précédents, montrer qu’il
– 2 . Le point K est le milieu du segment [ IA ] . existe deux points M de , dont on précisera les coordon-
On appelle le cercle de diamètre [ IA ] . Tracer une figure nées, pour lesquels f ( M ) soit minimal. Donner cette valeur
et la compléter au fur et à mesure de l’exercice. minimale.
1. Soit B le point d’affixe b où : b. Montrer qu’il existe un unique point M de , dont on
donnera les coordonnées, pour lesquels f ( M ) soit maxi-
1 + 4i
b = --------------- . mal. Donner cette valeur maximale.
1 – 2i
Écrire b sous sa forme algébrique et montrer que B appar- D’après Bac
tient au cercle .
2. Soit D le point de tel que : 80 Soit z le complexe non nul où r est le module de z et
( KI ; K D ) = ---- + 2 k , un argument de z . On considère la fonction F du point
3
complexe dans lui-même qui à tout point M d’affixe z fait
où k est un entier relatif, et soit d l’affixe du point D .
correspondre le point M′ d’affixe z ′ définie par :
1
a. Quel est le module de d + --- ? En donner un argument. 2z
2 z ′ = --------------- .
1 3i 3 1 + zz
b. En déduire que d = --- + ------------- . 1. Calculer le module de z′ en fonction de r .
4 4
c. Déterminer un réel a vérifiant l’égalité : 2. Calculer un argument de z′ en fonction de .
1 + 2ia 1 3i 3 3. En déduire que les points O , M et M′ sont alignés.
------------------- = --- + ------------- .
1 – ia 4 4 4. Montrer que OM′ 1 .
c Corrigé p. 327 5. Quelle est l’image par F du cercle de centre O et de
rayon 2 ?
78 Autour du cercle
On considère le point A d’affixe z A = 1 , B d’affixe z B = 2 81 Complexes et suites
et le cercle de centre A et de rayon 1. Soit un réel Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormal
appartenant à l’intervalle ] 0 ; [ . On note M le point ( O ; u, v ) (unité graphique : 1 cm). Soit les nombres
d’affixe z = 1 + e 2i . complexes :
1. Montrer que le point M appartient au cercle .
3+1 3–1
2. Exprimer l’angle ( AB ; A M ) en fonction de . En a = ----------------- + i ---------------- et z 0 = 6 + 6i .
4 4
déduire l’ensemble des points M quand décrit
z0 a pour image A0 . Pour tout n entier naturel non nul, on
l’intervalle ] 0 ; [ .
désigne par An le point d’affixe zn définie par z n = a n z 0 .
3. Comment peut-on construire le point M ?
----
6
Partie A
4. On considère le point E d’affixe :
1. Exprimer z1 et a2 sous forme algébrique.
z E = 1 + ⎛ z ⎞ 2 .
⎝ ---6-⎠ Écrire z1 sous forme exponentielle et montrer que :
a. Déterminer la forme exponentielle des nombres 1 i ----
a 2 = --- e 6 .
complexes : 2
et ( zE – zA ) . 2. Exprimer z3 et z7 en fonction de z1 et a2 ; en déduire
⎛ z ---- – z A⎞
⎝ 6 ⎠ l’expression de z3 et z7 sous forme exponentielle.
b. En déduire que les points A , E et M sont alignés. 3. Placer les points A0 , A1 , A3 et A7 images respectives
----
6
des complexes z0 , z1 , z3 et z7 .
159
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Partie B
Pour tout n entier naturel, on pose z n = r n .
6 Résolution d’équations
2 n+1
1. Montrer que, pour tout n ∈ , r n = 12 ⎛⎝ -------⎞⎠ .
2 85 Résoudre dans les équations suivantes :
2. En déduire que la suite ( r n ) n ∈ est une suite géométri- a. ( 1 + i )z = 2 ; b. 2iz – 5 = z + 1 .
que dont on précisera le premier terme et la raison.
3. Déterminer le plus petit entier naturel p tel que : 86 Résoudre dans les équations suivantes :
OA p 10 – 3 a. ( 2i + z ) ( 2z + 3i – iz ) = 0 ;
les exercices
Les nombres complexes
160
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4
Les nombres complexes
les exercices
• z1 et z2 les solutions de parties imaginaires positives et
où désigne un nombre réel quelconque. telles que :
1. Résoudre l’équation dans . z1 < z2 ;
2. Montrer que les images des solutions appartiennent à un • z3 et z4 les solutions de parties imaginaires négatives et
cercle dont on déterminera le centre et le rayon. telles que :
z3 < z4 .
c Corrigé p. 327
4. On note M1 le point d’affixe z1 , M2 le point d’affixe z2 ,
M3 le point d’affixe z3 et M4 le point d’affixe z4 .
96 Pour tout complexe Z , on pose P ( Z ) = Z 4 – 1 . a. Représenter les points M1 , M2 , M3 et M4 .
1. Factoriser P ( Z ) dans . b. Quelle est la nature du quadrilatère M1M2M3M4 ?
2. En déduire les solutions dans de l’équation P ( Z ) = 0 .
3. En déduire les solutions dans de l’équation 101 Résoudre, dans l’ensemble des nombres complexes,
4 l’équation z 3 = 8 .
d’inconnue z : ⎛ ----------------⎞ = 1 .
2z + 1
⎝ z–1 ⎠
Indication : a 3 – b 3 = ( a – b ) ( a 2 + ab + b 2 ) .
97 On considère le polynôme P d’inconnue complexe z :
P ( z ) = z4 + z2 + 1 . 102 1. Développer :
2 2
1. Calculer ⎛⎝ 1--- + i -------⎞⎠ et ⎛⎝ 1--- – i -------⎞⎠ .
3 3 ( z – 2 ) ( z – 2 + 2i ) .
2 2 2 2 2. Résoudre, dans l’ensemble des nombres complexes,
2. En posant Z = z 2 résoudre dans P ( z ) = 0 . l’équation :
z 3 – ( 1 – i )z 2 – ( 2 – 2i )z + 8 = 0 ,
98 On considère le polynôme P d’inconnue complexe z :
en notant la solution réelle a , et b et c les deux autres
solutions.
P ( z ) = z 3 – 2z 2 – iz + 3 – i . 3. Soit A , B , C les images respectives, dans le plan
1. Vérifier que P ( – 1 ) = 0 . En déduire le polynôme g ( z ) rapporté à un repère orthonormé ( O ; u, v ) , des nombres
tel que P ( z ) = ( z + 1 )g ( z ) (avec g ( z ) sous la forme : complexes a , b et c .
g ( z ) = az 2 + bz + c , Montrer que le triangle ABC est rectangle et isocèle.
avec a , b et c nombres complexes).
2. Calculer g ( 1 – i ) et en déduire une factorisation de 103 On considère l’équation d’inconnue complexe z :
g ( z ) sous la forme g ( z ) = ( z – 1 + i ) ( z + d ) , avec d ∈ . z 3 – 5z 2 + 11z – 15 = 0 ( E ) .
3. Résoudre P ( z ) = 0 . 1. a. Montrer qu’il existe trois réels a , b et c tels que, pour
tout nombre complexe z :
99 On considère les équations : z 3 – 5z 2 + 11z – 15 = ( z – 3 ) ( az 2 + bz + c ) .
Déterminer a , b et c .
z 2 – ( 1 + 3i )z – 6 + 9i = 0 ( 1 )
b. En déduire les solutions dans de l’équation ( E ) .
et z 2 – ( 1 + 3i )z + 4 + 4i = 0 ( 2 ) .
1. Montrer que l’équation ( 1 ) admet une solution réelle z1
et l’équation ( 2 ) une solution imaginaire pure z2 . 104 Avec un changement de variable
2. Développer ( z – 3 ) ( z + 2 – 3i ) , puis ( z – 4i ) ( z – 1 + i ) . 1. Résoudre dans l’équation en Z :
3. En déduire les solutions de l’équation : Z 2 + ( 1 – 3 )Z – 3 = 0 .
( z 2 – ( 1 + 3i )z – 6 + 9i ) ( z 2 – ( 1 + 3i )z + 4 + 4i ) = 0 .
4. Soit z0 la solution dont la partie imaginaire est stricte- On remarque que = ( 1 + 3 ) 2 .
ment négative.
Donner la forme exponentielle de z0 .
2. Résoudre dans les équations en z :
5. Déterminer les entiers naturels n tels que les points Mn
d’affixe z 0n soient sur la droite d’équation y = x . 1
( 1 ) z + --- = – 1 ;
z
1
100 ( 2 ) z + --- = 3 .
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormal z
direct ( O ; u, v ) . On désigne par et ′ les solutions de l’équation ( 1 ) , par
1. Donner la forme algébrique des nombres complexes et ′ celles de l’équation ( 2 ) .
suivants ( 1 – i ) 2 et ( 1 + i ) 2 . 3. Soit :
2. On considère l’équation ( E ) définie dans par : f ( z ) = z 4 + ( 1 – 3 )z 3 + ( 2 – 3 )z 2 + ( 1 – 3 )z + 1 .
z 4 – 14iz 2 + 32 = 0 . Vérifier que pour tout nombre complexe z non nul :
a. Montrer que, si le complexe est solution de ( E ) , alors f(z) ⎛ 1 2
= z + ---⎞ + ( 1 – 3 ) ⎛ z + ---⎞ – 3 .
1
– est aussi une solution de ( E ) . ---------
z 2 ⎝ z⎠ ⎝ z⎠
b. Vérifier que, pour tout complexe z , on a : 4. Déduire de l’étude précédente que , ′ , , ′ sont
z 4 – 14iz 2 + 32 = ( z 2 + 2i ) ( z 2 – 16i ) . solutions dans de l’équation f ( z ) = 0 .
161
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4
Les nombres complexes
115 Dans le plan complexe rapporté au repère orthonormal 119 Problème à prise d’initiatives
direct ( O ; u, v ) , on considère le point A d’affixe 1. Sur la figure ci-dessous, trois carrés sont accolés. En se
Pour tout complexe z ≠ 1 , on considère les points M et M′
les exercices
plaçant dans le repère orthonormal direct ( A ; A B, A H ) ,
d’affixes respectives z et z .
1. Pour quelles valeurs de z les points M et M′ sont montrer que a + b = ---- .
4
confondus ?
H G F E
2. En supposant que M et M′ sont distincts, montrer que
l’ensemble des points M d’affixe z tels que le triangle
AMM′ soit équilatéral direct est une droite privée d’un
point.
a b
116 Dans le plan complexe rapporté au repère orthonormal
A B C D
direct ( O ; u, v ) (unité graphique : 1 cm), placer les points
A , B et C d’affixes respectives : Pistes p. 327
a = 8 , b = – 4 + 4i et c = – 4i .
1. a. Écrire chacun des complexes a , b et c sous forme
trigonométrique. 120 Problème à prise d’initiatives
b. Démontrer que le triangle ABC est rectangle isocèle. Dans le plan complexe rapporté au repère orthonormal
direct ( O ; u, v ) , on considère trois points A , B et C dis-
2. La rotation de centre O et d’angle ---- transforme A en
3 tincts et non alignés, d’affixes respectives a , b et c .
A′ , B en B′ et C en C ′ . Montrer que ABC est un triangle équilatéral direct si, et seu-
a. Construire les points A′ , B′ et C ′ . lement si : a + bj + cj 2 = 0 .
b. Soit a′ , b′ et c′ les affixes respectives des points
A′ , B′ et C ′ . 1 3
Établir que : Indication : On note j le complexe j = – --- + i ------- .
2 2
b′ = – 2 ( 1 + 3 ) + 2 ( 1 – 3 )i .
Calculer a′ et c′ . Pistes p. 327
3. a. Déterminer les affixes p , q et r des points P , Q et
R milieux respectifs des segments [ A′B ] , [ B′C ] , [ C ′A ] .
i ----
121 1. Résoudre dans l’ensemble des nombres complexes
b. Démontrer que r – p = e 3 (q – p ) . En déduire la nature l’équation : z 2 + 2z + 2 = 0 ( E ) .
du triangle PQR .
2. Soit l’équation ( F ) d’inconnue complexe z :
z 2 – 2z + 4 + 4i = 0 .
Montrer que ( F ) admet pour solution un nombre imagi-
naire pur que l’on déterminera. Résoudre l’équation ( F ) .
8 Les problèmes 3. Dans le plan complexe rapporté au repère orthonormal
direct ( O ; u, v ) , on considère les points A , B , C et D
d’affixes a = – 1 + i , b = – 1 – i , c = 2i et d = 2 – 2i .
117 Problème à prise d’initiatives a. Placer les points A , B , C et D .
1. Montrer que pour tout complexe z et z ′ on a : c–a c–b
b. Calculer les nombres complexes ------------- et ------------- .
z + z ′ 2 + z – z ′ 2 = 2( z 2 + z ′ 2) . d–a d–b
2. Dans le repère ( O ; u, v ) , on considère les points M En déduire la nature des triangles ACD et BCD .
et M′ d’affixe respectives z et z′ . Comment peut-on Montrer que les points A , B , C et D appartiennent à un
traduire cette égalité si on considère le parallélogramme même cercle dont on précisera le centre et le rayon.
OM′AM ?
Pistes p. 327
122 Dans le plan complexe rapporté au repère orthonor-
mal direct ( O ; u, v ) (unité graphique : 3 cm). Les nombres
complexes z1 , z2 , z3 , z4 , z5 et z6 seront tous exprimés
118 Problème à prise d’initiatives
sous forme algébrique et sous forme exponentielle.
1. a. Résoudre dans l’équation z 2 – 3z + 1 = 0 .
Soit le nombre complexe a = 2 – 3 – i 2 + 3 .
1. Calculer a2 , puis déterminer son module et un argu- 3+i 3–i
b. On pose z 1 = --------------- et z 2 = --------------- .
ment. 2 2
Exprimer z1 et z2 sous forme exponentielle, puis placer les
2. En déduire le module de a et vérifier qu’une mesure points M1 et M2 d’affixes respectives z1 et z2 dans le
19 plan .
de l’argument de a est ----------- .
12
Représenter sur le même graphique les nombres a , – a 2
2. Soit R la rotation de centre O et d’angle ------- .
et a2 . 3
Calculer l’affixe de z3 du point M 3 = R ( M 2 ) . Placer M3 sur
3. Déduire de ce qui précède les valeurs exactes de : la figure précédente.
7 7 3. Soit t la translation dont le vecteur w a pour affixe
cos ------- et sin ------- , puis de cos ------ et sin ------ .
12 12 12 12
3+i
Pistes p. 327 – --------------- . Calculer l’affixe z4 du point M 4 = t ( M 2 ) . Placer
2
M4 sur la figure.
163
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i 2 125
4. Soit z 5 = --- ( 1 + i 3 ) et z 6 = --------------
-. Encore une histoire d’inversion
2 i– 3
Le plan complexe est rapporté au repère orthonormal
Exprimer z5 et z6 sous la forme algébrique et sous forme
direct ( O ; u, v ) (unité graphique : 8 cm). On appelle A le
exponentielle. Placer M5 et M6 sur la figure.
point d’affixe 1 et B le point d’affixe – 1 .
5. a. Calculer z k6 pour k ∈ { 1, 2, 3, 4, 5, 6 } . On note f l’application du plan privé du point O dans
b. Écrire z 6 + 1 sous forme d’un produit de trois polynômes
de second degré à coefficients réels. Justifier cette écriture. qui, à tout point M d’affixe z non nulle, associe le point M′
1
d’affixe z ′ = – --- où z désigne le conjugué de z .
z
123 Le B.A. BA… du bac ! 1. a. Déterminer une relation entre les arguments de z et
les exercices
Les nombres complexes
124 L’inversion
Le plan complexe est rapporté au repère orthonormal 126 Rotation et cercle circonscrit
direct ( O ; u, v ) (unité graphique : 2 cm). Le plan complexe est muni d’un repère orthonormal direct
On note f l’application du plan privé du point O dans ( O ; u, v ) (unité graphique : 2 cm).
qui, à tout point M d’affixe z non nulle, associe le point M′ On considère les points A et B d’affixes respectives :
1 a = 3 + i et b = 3 – i .
d’affixe z ′ = --- où z désigne le conjugué de z .
z
z On note r la rotation de centre O et d’angle ---- et h
On a donc aussi z ′ = -------2- où z désigne le module de z . 3
z 3
1. Montrer que O , M et M′ sont alignés. l’homothétie de centre O et de rapport – --- .
2
2. Déterminer l’ensemble des points invariants par f . 1. Calculer l’affixe a′ du point A′ image de A par r .
Vérifier que l’ensemble contient les points A et B 2. Calculer l’affixe b′ du point B′ image de B par h .
d’affixes respectives – 1 et i . 3. Soit C le centre du cercle circonscrit au triangle OA′B′ et
3. Soient le cercle de diamètre [ AB ] , E le milieu de R le rayon de ce cercle. On désigne par c l’affixe du point C .
[ AB ] et E′ = f ( E ) . a. Justifier les égalités suivantes :
Déterminer une équation de . • c c = R2 ;
Montrer que E′ appartient à . • ( c – 2i ) ( c + 2i ) = R 2 ;
4. Le point M d’affixe z étant un point quelconque de la
• ⎛ c + ----------- – --- i⎞ ⎛ c + ----------- + --- i⎞ = R 2 .
3 3 3 3 3 3
droite ( AB ) , on se propose de construire son image M′ ⎝ 2 2 ⎠⎝ 2 2 ⎠
d’affixe z ′ par l’application f .
a. Déterminer une équation de la droite ( AB ) .
On n’oublie pas que pour M d’affixe z , on a :
On pose k = OM 2 , z = x + iy et z ′ = x ′ + iy ′ , avec x , y ,
OM 2 = z 2 = zz .
x ′ , y ′ réels.
Exprimer k en fonction de x . b. En déduire que c – c = 2i , puis que :
Montrer que M′ appartient à (on pourra exprimer x ′
et y ′ en fonction de x et k ). 4 3
c + c = – ----------- .
b. Déduire des questions précédentes une construction géo- 3
métrique du point M′ connaissant le point M . c. En déduire l’affixe du point C et la valeur de R .
164
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4
Les nombres complexes
les exercices
On appelle ce cercle le cercle d’Euler.
A d’affixe – 1 et B le point d’affixe 1.
On appelle l’ensemble des points du plan distincts de A , Remarque : Il faut savoir que les symétriques de H par rap-
O et B . À tout point M d’affixe z appartenant à port aux côtés du triangle ABC appartiennent aussi au cercle
l’ensemble , on associe le point N d’affixe z2 et le point d’Euler.
P d’affixe z3 .
1. Prouver que les points M , N et P sont deux à deux dis- 130 Le théorème de Napoléon
tincts. Dans le plan complexe rapporté au repère orthonormal
2. On se propose dans cette question de déterminer direct ( O ; u, v ) , on considère un triangle direct ABC . On
l’ensemble des points M appartenant à tels que le appelle a , b et c les affixes respectives des points A , B
triangle MNP soit rectangle en P . et C .
a. Démontrer que MNP est rectangle en P si, et seulement On construit extérieurement au triangle direct ABC trois
si : z + 1 2 + z 2 = 1 . triangles équilatéraux directs ARB , CBP et ACQ de centre
b. Démontrer que z + 1 2 + z 2 = 1 équivaut à : de gravité respectivement par U , V et W . Montrer que le
triangle UVW est équilatéral et a le même centre de gravité
⎛z + 1
---⎞ ⎛ z + ---⎞ = --- .
1 1
que ABC .
⎝ 2⎠ ⎝ 2⎠ 4
c. En déduire l’ensemble cherché.
Le saviez-vous ?
128 Dans le plan complexe rapporté au repère orthonormé La légende attribue ce théorème à l’empereur NAPOLÉON.
( O ; u, v ) , on considère les points A , B , C et D d’affixes Lagrange lui aurait dit « mon général, nous nous attendions
à tout de vous, sauf à des leçons de Géométrie ».
respectives z A = 2i ; z B = i ; z C = – 1 + i ; z D = 1 + i .
Une figure sera faite, puis complétée au fur et à mesure de
l’exercice (unités graphiques : 4 cm).
1. Soit f l’application qui à tout point M d’affixe z , z ≠ z B ,
( z – 2i )
associe le point M′ d’affixe z ′ tel que z ′ = i ------------------ .
(z – i)
a. Développer la quantité ( z + 1 – i ) ( z – 1 – i ) .
b. Chercher les points M vérifiant f ( M ) = M , et exprimer
leurs affixes sous forme algébrique puis trigonométrique.
165
p166-169-QCM-sujets.fm Page 166 Vendredi, 24. mars 2006 2:12 14
LES Q.C.M.
132 1. Si z est un nombre complexe, alors Im ( – iz ) est 135 1. Soit z le nombre complexe défini par :
égal à : z = cos – i sin , ∈ .
a iRe ( z ) . b Im ( z ) . z a pour argument, à 2k près, k ∈ :
c – Re ( z ) . d – Im ( iz ) .
a + . b – . ---- – . d
c ---- + .
2 2
2. Un argument du nombre complexe – 6 + i 2 est :
2. Soit z le nombre complexe défini par z = – sin + i cos ,
a – b – c
Les nombres complexes
d 5
bac…
b – a Z =1 . b Z = – ( 1 – i )e 3
a – 3
------- . ---- . c ---- . d 3
------- . .
4 4 4 4
13
i ----
2
i ------- c arg ( Z ) = ------ [ 2 ] . d arg (Z ) = ----------- [ 2 ] .
5. e 3 – e 3 est égale à : 12 12
comme
– i ----
a i 3 . b ei . c 1. d e 3 .
136 Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormal
133 1. L’ensemble des points M d’affixe z tels que direct ( O ; u, v ) . On considère les points A et d’affixes
z – i = 0 , est : respectives :
a = – 1 + 3 + i et = – 1 + 2i .
a une droite . b un point .
2
c un cercle . d vide . On appelle r la rotation de centre et d’angle ------- et h
3
2. L’ensemble des points M d’affixe z tels que z – i = z , 1
est : l’homothétie de centre et de rapport --- .
2
a une droite . b un point . 1. Placer sur une figure les points A et , l’image B du
point A par r , l’image C du point B par r et l’image D
c un cercle . d vide .
du point A par h .
3. L’ensemble des points M d’affixe z tels que 2. On note b , c et d les affixes respectives des points B ,
z – i = – 1 – i , est : C et D . Le tableau ci-dessous contient une suite de six affir-
a une droite . b un point . mations, dont chacune débute dans la première colonne et
c un cercle . d vide . s’achève sur la même ligne colonne 2, colonne 3 et
colonne 4.
4. L’ensemble des points M d’affixe z tel que z – i = – 2 ,
est :
Affirmation a b c
a une droite . b un point .
a– = 2 4 3–i
c un cercle . d vide .
arg ( a – ) 5 47
– ------- ----------- ----
vaut : 6 6 6
134 On pose z = – 2 + 2 + i 2 – 2 .
arg ( ( – c )i ) 2
1. La forme algébrique de z 2 est : (v ; C ) = (– v ; C ) -------
3
a 2 2 . b 2 2 – 2i 2 .
= 1
--- ( a + b + c ) a+b+c b – 2i
c 2 + 2 + i(2 – 2) . d 2 2 + 2i 2 . 3
2. z s’écrit sous forme exponentielle :
2
b–d 3 3 3
3 3
------------- = ------- i – ------- i ------- i
i ---- – i ---- i ------- – i ------- a–d 2 3 3
a . b
4e 4 . c 4e 4 4e 4 . d 4e 4 .
Le point D l’image de l’image de l’image de
3. z s’écrit sous forme exponentielle : est : par la translation par l’ho- par la
7 5 3 de vecteur mothétie de rotation de
i ------- i ---- i ------- i -------
a 2e 8 . b 2e 8 . c 2e 8 . d 2e 8 . 1 centre A et centre B et
--- A
2 3 d’angle – ----
2+ 2 2– 2 de rapport --- 6
4. --------------------
- et --------------------- sont les cosinus et sinus de : 2
2 2
a 7 b 5 c 3 d Le candidat doit se prononcer sur chacune de ces affirma-
------- . ------- . ------- . ---- .
8 8 8 8 tions. Pour cela, il répondra par VRAI ou FAUX.
D’après Bac, Antilles Guyane, 2004 D’après Bac, France métropolitaine, 2003
166
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4
Les nombres complexes
FAUX VRAI
VRAI FAUX
bac…
1 Si z = z ′ , alors z = z ′ ou z = – z ′ .
2 z
Si z ′ ≠ 0 et -------- = 1 , alors il existe ∈ [ 0 ; 2 [ tel que z = e i z′ .
z′
3 On considère Z = zz ′ + zz ′ .
i ---- i ----
(au)
a. Si z = e 3 et z′ = e 4 , alors Z = 0 . b. Si z = z ′ , alors Z = 2 z .
4 (1 + i ) 20
est un réel.
5 a. Soit les points A ( – 1 + 2i ) et B ( i ) . L’ensemble des points M d’affixe z vérifiant ( z + 1 – 2i ) ( z + 1 + 2i ) = 4 est le
comme
cercle de centre A et de rayon 4.
z + 1 – 2i
b. L’ensemble des points M d’affixe z tels que ----------------------- ∈ est la droite ( AB ) privée du point B .
z–i
6
i ----
Si z = 2e 3 , alors z 14 = – 64 + 64i 3 .
139 1 z
En déduire un argument de --- et de ---- .
Prérequis z z′
cos ( a + b ) = cos a cos b – sin a sinb 3. Montrer que, pour tout n ∈ * , on a :
et sin ( a + b ) = sin a cos b + cos a sin b . arg ( z n ) = n arg z [ 2 ] .
4. Application
On donne deux complexes non nuls d’écriture trigono-
Déterminer l’argument de ( 1 – i ) 7 .
métrique :
z = r ( cos + i sin ) et z′ = r′ ( cos ′ + i sin ′ ) .
1. Quelle est la condition sur r et r′ ? 141
2. Après avoir trouvé la forme algébrique du complexe zz′ , Prérequis
démontrer que : ei + e– i ei – e i
Formule d’Euler : cos = ------------------------ et sin = ----------------------- .
2 2i
⎧ zz′ = z × z′
⎨ On donne a = e i ; b = e i et c = e i .
⎩ arg ( zz′ ) = arg z + arg z′ [ 2 ] .
3. Application 1. À l’aide des formules d’Euler, exprimer sin ⎛⎝ –
-------------⎞ .
1 3 2 ⎠
On donne z = 1 – i et z′ = – --- – i ------- .
2 2 +
i ⎛ -------------⎞ –
a. Donner l’écriture trigonométrique de z et z′ . 2. Vérifier que 2ie ⎝ 2 ⎠
sin ⎛ ------------⎞ = e i – e i .
⎝ 2 ⎠
b. En déduire le module et l’argument de zz′ .
140
Prérequis
Pour tous complexes z et z′ non nuls, on a : +
i ⎛ -------------⎞ –
sin ⎛ ------------⎞ = e i – e i .
arg ( zz′ ) = arg z + arg z′ [ 2 ] . ⎝ 2 ⎠
On établirait de même que 2ie
⎝ 2 ⎠
1. Montrer que :
arg ⎛ ---⎞ = – arg z [ 2 ] et arg ⎛ ----⎞ = arg z – arg z′ [ 2 ] .
1 z – ⎞ ⎞
⎛ sin ⎛ -----------
2
⎝ z⎠ ⎝ z′⎠ -
a ⎜ 2 ⎝ 2 ⎠⎟
⎛ b – c⎞
3. Montrer que ⎝ ------------⎠ × --- = ⎜ -----------------------------⎟ .
2. Application a–c b ⎜ ⎛ – -⎞ ⎟
Déterminer un argument des complexes suivants : ⎝ sin ⎝ ------------ 2 ⎠⎠
3 3 4. Quelle propriété géométrique reliant les angles
z = ------- + --- i et z′ = 3 – 3i .
2 2 ( CA ; C B ) et ( OA ; O B ) peut-on en déduire ?
167
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142 Soit u et u ′ deux vecteurs non nuls d’affixes 144 Dans le repère ( O ; u, v ) on considère trois points
respectives z et z′ . distincts A , B et C d’affixes respectives zA , zB et zC .
1. Montrer que u et u ′ sont colinéaires si, et seulement si, 1. Montrer que les points A , B et C sont alignés si, et seu-
lement si :
z′
---- est un réel. zC – zB
z arg ⎛ -----------------⎞ = 0 [ ] .
⎝ z A – z B⎠
2. Montrer que u et u ′ sont orthogonaux si, et seulement
2. Montrer que les droites ( AB ) et ( BC ) sont perpendicu-
z′ laires si, et seulement si :
si, ---- est un imaginaire pur.
z
zC – zB
3. Application arg ⎛ -----------------⎞ = ---- [ ] .
⎝ z A – z B⎠ 2
En utilisant les résultats précédents, montrer que :
a. les vecteurs v ( – 3 + 2i ) et v ′ ( 4 + 6i ) sont orthogo- 3. Application
Les nombres complexes
bac…
z–a z′ –
complexe z′ = ------------ . 1. Montrer que si r ( M ) = M′ si, et seulement si, -------------
- est
z–b z–
1. Démontrer que, si z ≠ a : un complexe de module 1 et d’argument à 2 près.
comme
2. En déduire que z′ = e i ( z – ) + .
arg ⎛ ------------⎞ = ( MB ; M A ) [ 2 ] .
z–a
⎝ z – b⎠ 3. Application
2. Donner une interprétation géométrique de z′ . On considère les points A et B d’affixes :
3. Application z A = 3 + i et z C = 2 – 5i .
Déterminer l’ensemble des points M d’affixe z tel que : Déterminer l’affixe du point C tel que ABC soit un triangle
a. z′ soit un imaginaire pur ; équilatéral direct.
b. z′ soit un réel ;
c. z′ = 1 .
LES SUJETS
146 Le plan est muni d’un repère orthonormal direct 147 Partie A
( O ; u, v ) (unité graphique : 2 cm). On appelle A le point Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormal
d’affixe – 2i . À tout point M du plan d’affixe z , on associe direct ( O ; u, v ) .
le point M′ d’affixe z′ = – 2z + 2i . Pour réaliser la figure, on prendra pour unité graphique 1 cm.
1. On considère le point B d’affixe b = 3 – 2i . Soit P le point d’affixe p où p = 10 et le cercle de
Déterminer la forme algébrique des affixes a′ et b′ des diamètre [ OP ] .
points A′ et B′ associés respectivement aux points A On désigne par le centre de .
et B . Soit A , B et C les points d’affixes respectives a , b et c
Placer ces points sur le dessin. telles que :
2. Montrer que, si M appartient à la droite d’équation a = 5 + 5i , b = 1 + 3i et c = 8 – 4i .
y = – 2 , alors M′ appartient aussi à la droite . 1. Montrer que A , B et C sont des points du cercle .
3. Démontrer que, pour tout point M d’affixe z : 2. Soit D le point d’affixe 2 + 2i .
z′ + 2i = 2 z + 2i . Montrer que D est le projeté orthogonal de O sur la droite
Interpréter géométriquement cette égalité. ( BC ) .
4. Pour tout point M distinct de A , on appelle un argu- Partie B
ment de z + 2i . À tout point M du plan différent de O , d’affixe z , on asso-
a. Justifier que est une mesure de l’angle ( u ; A M ) . 20
b. Démontrer que ( z + 2i ) ( z′ + 2i ) est un réel négatif ou nul. cie le point M′ d’affixe z ′ telle que z ′ = ------ , où z dési-
z
c. En déduire un argument de z′ + 2i en fonction de . gne le nombre conjugué de z .
d. Que peut-on en déduire pour les demi-droites [ AM ) et 1. Montrer que les points O , M et M′ sont alignés.
[ AM′ ) ? 2. Soit la droite d’équation x = 2 et M un point de
5. En utilisant les résultats précédents, proposer une cons- d’affixe z . On se propose de déterminer géométriquement le
truction géométrique du point M′ associé au point M . point M′ associé au point M .
D’après Bac, Afrique, 2004 a. Vérifier que z + z = 4 .
168
p166-169-QCM-sujets.fm Page 169 Vendredi, 24. mars 2006 2:12 14
4
Les nombres complexes
bac…
c. En déduire que M′ appartient à l’intersection de la
droite ( OM ) et du cercle . et A , ainsi que les carrés de sens direct MAPN et MKLO .
Placer M′ sur la figure.
D’après Bac, Amérique du Sud, 2004
(au)
De plan est muni d’un repère orthonormal direct ( O ; u, v ) cle à déterminer.
(unité graphique : 1 cm). On appelle A le point d’affixe 3i .
On appelle f l’application qui, à tout point M d’affixe z dis- On munit le plan complexe d’un repère orthonormal direct de
comme
tinct de A , associe le point M′ d’affixe z′ définie par : sorte que les affixes des points O et A soient respective-
3iz – 7 ment 0 et 1. On note k , , m , n et p les affixes respecti-
z′ = ----------------- .
z – 3i ves des points K , L, M , N et P .
1. Recherche des points invariants par f . 1. Démontrer que, quel que soit le point M choisi sur le
a. Développer ( z – 7i ) ( z + i ) . 1 1
b. Montrer que f admet deux points invariants B et C dont cercle , on a m – --- = --- .
2 2
on précisera les affixes et qu’on placera sur un dessin.
2. Établir les relations suivantes :
2. On appelle
le cercle de diamètre [ BC ] .
Soit M un point quelconque de
distinct de B et de C et = im et p = – im + 1 + i .
soit M′ son image par f . On admettra que l’on a également :
a. Justifier que l’affixe z de M vérifie z = 3i + 4e i , où n = ( 1 – i )m + i et k = ( 1 + i )m .
est un nombre réel. 3. a. Démontrer que le milieu du segment [ PL ] est un
b. Exprimer l’affixe z′ de M′ en fonction de et en point indépendant de la position du point M sur le cercle .
déduire que M′ appartient aussi à
. b. Démontrer que le point appartient au cercle et pré-
c. Démontrer que z′ = – z et en déduire, en la justifiant, une ciser sa position sur ce cercle.
construction géométrique de M′ .
4. a. Calculer la distance KN et démontrer que cette dis-
3. On considère un cercle de centre A , de rayon r > 0 . tance est constante.
Déterminer l’image de ce cercle par f . b. Quelle est la nature du triangle NK ?
D’après Bac, Asie, 2004 c Corrigé p. 330 5. Démontrer que le point N appartient à un cercle fixe, indé-
pendant du point M , dont on déterminera le centre et le rayon.
D’après Bac, France métropolitaine, 2005
149 Le plan est rapporté à un repère orthonormal direct
( O ; u, v ) . On désigne par I le point d’affixe z I = 1 , par le
point A d’affixe z A = 1 – 2i , par B le point d’affixe
z B = – 2 + 2i et par le cercle de diamètre [ AB ] .
On fera une figure que l’on complétera avec les différents élé-
151 Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormal
ments intervenant dans l’exercice. On prendra pour unité direct ( O ; u, v ) . On prendra pour unité graphique 2 cm.
graphique 2 cm. Soit f l’application qui à tout point M du plan d’affixe z
1. Déterminer le centre du cercle et calculer son rayon. non nulle associe le point M′ d’affixe z ′ telle que :
2. Soit D le point d’affixe z D = 3--------------
+ 9i
-. 4
z ′ = ---- ,
4 + 2i
Écrire zD sous forme algébrique, puis démontrer que D est z
où z désigne le nombre complexe conjugué de z .
un point du cercle .
1. Déterminer l’ensemble des points invariants par f .
3. Sur le cercle , on considère le point E , d’affixe zE , tel
2. Déterminer l’ensemble des points dont l’image par
qu’une mesure en radians de ( I ; E ) est
---- . l’application f est le point J d’affixe 1.
4
1
3. Soit un nombre complexe non nul. Démontrer que le
a. Préciser le module et l’argument de z E + --- . point A d’affixe admet un antécédent unique par f , dont
2
b. En déduire que : on précisera l’affixe.
4. a. Donner une mesure de l’angle ( OM, OM ′ ) .
5 2–2 5 2
z E = -------------------- + ----------- i . Interpréter géométriquement ce résultat.
4 4
b. Exprimer z ′ en fonction de z . Si r désigne un réel
4. Soit r l’application du plan dans lui-même qui, à tout strictement positif, en déduire l’image par f du cercle de
point M d’affixe z , associe le point M′ d’affixe z′ tel que : centre O et de rayon r .
i ---- c. Choisir un point P du plan complexe non situé sur les
z′ + --- = e 4 ⎛ z + ---⎞ .
1 1
2 ⎝ 2⎠ axes de coordonnées et tel que OP = 3 , et construire
a. Déterminer la nature de r et ses éléments caractéristiques. géométriquement son image P′ par f .
b. Soit K le point d’affixe z K = 2 . Déterminer par le calcul 5. On considère le cercle 1 , de centre J et de rayon 1.
l’image de K par r . Montrer que l’image par f de tout point de 1 , distinct de
Comment peut-on retrouver géométriquement ce résultat ? O , appartient à la droite D d’équation x = 2 .
D’après Bac, Pondichéry, 2005 D’après Amérique du Sud, Nov. 2005
169
p170-172-Regard.fm Page 170 Vendredi, 24. mars 2006 2:13 14
La renaissance scientifique
Un autre regard
La Renaissance commence en Italie au XIVe siècle. C’est une période de redécouverte des idées
des auteurs anciens, mais aussi d’exploration du Nouveau-Monde, d’invention de l’imprimerie
et de la poudre à canon…
Historiquement, l’Europe sort d’une succession de guerres qui la laisse meurtrie. Sur ce terreau
naît le protestantisme, qui par sa volonté de représenter le monde de manière plus ordonnée,
donnera une forte impulsion aux sciences. En marge de la Réforme, un autre mouvement
influencera également l’étude du monde physique : l’hermétisme, un ensemble d’idées mi-reli-
gieux mi-magique.
© Akg-images
1400 1500
© Akg-images
170
p170-172-Regard.fm Page 171 Vendredi, 24. mars 2006 2:13 14
Niccolò TARTAGLIA
(1500-1557)
Nicolas COPERNIC
(1473-1543)
Jérôme CARDAN (1501-1576)
Né à Pavie où il commence à dix-neuf ans
4
Résolution des équations De revolutionibus orbium coeles- des études de médecine, il part pour Pise
Un autre regard
du troisième degré tium : le Soleil est le centre de afin d’y décrocher un doctorat en 1526 et
contenant x 3 et x 2 l’univers. La théorie héliocen- décide de s’y installer et d’exercer la méde-
(mais pas x ). trique de COPERNIC bouleverse cine. Mais très vite, ses centres d’intérêts
l’astronomie. se multiplient. Sans abandonner la pratique
de son métier, CARDAN devient professeur
de mathématiques. À mesure qu’il soigne
de nombreuses personnalités, sa réputa-
tion grandit ; il accepte la chaire de méde-
cine de Pavie, sa ville natale, puis celle de
Bologne en 1562. © Akg-images
CARDAN est un pur produit de la Renaissance italienne de par l’ampleur et la
diversité de ses apports à la connaissance. Tout au long de sa vie, il rédige en
effet plus de 200 ouvrages sur la religion, la musique, la physique, la philoso-
phie, la médecine et les mathématiques. Certains de ses « hobbies » lui coûtent
même chers. Féru d’astrologie, il fait publier un horoscope dans lequel il montre
que la Passion du Christ était liée à la conjonction des planètes. Cet écart lui
vaut d’être arrêté pour hérésie par l’Inquisition en 1570. CARDAN se rétractera
rapidement et recevra en récompense une pension à vie du pape Pie V.
Mais si ce personnage instable est resté célèbre jusqu’à aujourd’hui, c’est
surtout pour sa plus grande œuvre, Ars magna (1545). CARDAN y apporte quan-
tité d’idées nouvelles en algèbre. Il établit les règles de la théorie des équa-
tions algébriques et est le premier à utiliser les nombres imaginaires (multi-
ples de la quantité imaginaire i = – 1 ). Sa passion du jeu le pousse
également à étudier des problèmes de probabilités mathématiques.
Savant universel, CARDAN représente pour beaucoup un miroir de l’esprit
scientifique du XVIe siècle.
© Images.com/CORBIS
1520 1550
171
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Les quaternions, notés , sont un type de nombres hypercomplexes, constituant une extension des nombres
complexes, extension similaire à celle qui avait conduit des nombres réels aux nombres complexes.
Les quaternions ont été inventés par William Rowan HAMILTON
en 1843 à partir des travaux de Carl Friedrich GAUSS et, au siècle
précédent, Leonhard Euler. Il a cherché des résultats analogues
à l’interprétation géométrique de nombres complexes dans le
plan pour l’espace à trois dimensions. Il eut alors l’idée d’utiliser
des « quadruplets » en employant une dimension supplémen-
taire. Selon ses dires, il marchait un jour dehors le long du canal
royal, avec son épouse quand soudain lui vint à l’esprit la solu-
tion sous la forme des relations :
i 2 = j 2 = k 2 = ijk = – 1 .
II grava alors promptement ces relations avec un couteau dans
une pierre du pont de Brougham (maintenant appelé Broom
Bridge) à Dublin. © Coll. Musée de la Poste, Paris
© Charles O’Rear/CORBIS
172