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Finance et développement

de Madagascar

1
ACEP Agence Crédit pour l’Entreprise Privée
AFD Agence Française de Développement
CCFD Comité Catholique Contre la Faim et pour le Développement
CIC Contrôleur Interne Commun
CIDR Centre International de Développement et de Recherche
CM Chargé de Mission
CNaPS Caisse National de Prévoyance Sociale
CRAG Centre de Ressources et d’Appui en Gestion des IMF
CSBF Commission Supervision Bancaire Financière
CTPE Conseillère technique en Promotion Economique
FIDEV Finance et Développement
IMF Institution de Microfinance
IRSIG Informaticien Responsable de Système d’Information et de Gestion
LPF Loan Performer
ONG Organisation non Gouvernementale
OTIV Ombona Tahiry Ifampisamborana Vola
PADSU Projet d’Appui au Développement de la Commune Urbaine de Diego-Suarez
PAPM Programme d’Appuis aux Petits Métiers
PAR Portefeuille à risque
PIC/MIARY Pôle Intégré de Croissance/Programme MIARY
RAF Responsable Administratif Financier
SIG Système d’Information et de Gestion
SMIDS Service Médicale Inter-entreprise de Diégo Suarez
TITEM Tahiry Iombonan’ny Tantsaha Eto Madagasikara
T&D ONG Territoire et Développement

Tableau 1 : Synthèse des formations et recyclages réalisées au PAPM 8


Tableau 2 : Tableau des formations réalisées en SIG. 9
Tableau 3 : Tableau de réalisation d’appuis et d’accompagnements sur le SIG LPF 10
Tableau 4: Autre appuis 11
Tableau 5 : Tableau de répartition selon les secteurs d’activités 23
Tableau 6 : Tableau des réalisations sur le plan administratif 28
Tableau 7 : Compte de Résultat du 1er janvier au 31 décembre 2017 29
Tableau 8 : Bilan au 31 décembre 2017 30

2
Figure 1 : Répartition des TPE financées 13
Figure 2 : Situation de crédits 14
Figure 3 : Répartition par échéance restant due 15
Figure 4 : Etat de portefeuille des microentreprises auprès de l’OTIV (19 Juillet 2017) 15
Figure 5 : Répartition par sexe et âge de la population active 18
Figure 6 : Répartition par niveau d’étude 18
Figure 7 : Répartition géographique 19
Figure 8 : Répartition par activité 19
Figure 9 : Taux de scolarisation des enfants des casseurs de pierres 20
Figure 10 : Répartition de travail des jeunes garçons 20
Figure 11 : Répartition de besoin en formation 21
Figure 12 : Répartition des prestataires identifiés 22

PARTIE I : Contexte de l’année

PARTIE II : Réalisations

PARTIE III : Perspective d’avenir


CRAG

PADSU

Programme PIC/MIARY

Réalisations administratives
Réalisations financières

PARTIE IV : Quelques témoignages

3
PARTIE I CONTEXTE DE L’ANNÉE 2017

L’année 2017 est la quatrième année du premier Régime de la quatrième République.


En Aout 2017, le Président de la République a procédé au quatrième remaniement
depuis le début son mandat. Il a également nommé trois Premiers ministres. En outre,
le Président Sénat a été remplacé par l’actuel Président du parti du Président de la
République.

Situation économique Les deux catastrophes naturelles qui


Madagascar fait partie des pays les ont touché Madagascar au début 2017
plus vulnérables aux aléas climatiques. ont entraîné des dégâts humains et
Cela fragilise la stabilité matériels considérables, estimés à 400
macroéconomique et rend difficile la millions de dollars (4 % du PIB). On a
lutte contre la pauvreté. Les mesures constaté la destruction d’un tiers de la
de prévention et de réponse aux chocs production nationale de vanille pour le
climatiques devraient être intégrées seul cyclone Enawo. L’arrivée tardive
dans les politiques économiques et de la saison des pluies a réduit de près
budgétaires. De plus, le renforcement de 20 % de la production agricole. Le
de la résilience des secteurs productifs, déficit de production locale de riz a
et surtout de l’agriculture, est crucial exercé des pressions inflationnistes au
pour assurer une croissance premier semestre 2017. La capacité de
économique durable, bénéficiant aux production hydroélectrique a été réduite
plus pauvres, principales victimes des et a entraîné des charges imprévues
chocs climatiques. pour le budget de l’État qui a dû couvrir
les dépenses de la compagnie

4
nationale d’eau et d’électricité
(JIRAMA).
Pour faire face à ces chocs et soutenir
la croissance économique, les autorités
ont ajusté leurs politiques budgétaires
et monétaires. Un budget de 50 millions
de dollars a été adopté dans la loi de
finances rectificative de juin 2017 grâce
aux aides exceptionnelles face aux
chocs climatiques, pour la
reconstruction post-cyclonique et pour
Contexte social
aider les régions frappées par la
sècheresse persistante. Concrètement,
Alors que Madagascar possède un
c’est pur couvrir les dépenses
grand potentiel, le pays a pris du retard
d’urgence relatives à la santé,
sur plusieurs indicateurs de
l’éducation, la protection sociale,
développement : près de 80 % de la
l’agriculture et les travaux publics. La
population vit avec moins de 1,90 dollar
JIRAMA a eu des subventions
par jour, un enfant de moins de 5 ans
complémentaires et la politique
sur deux souffre d’un retard de
monétaire a été resserrée en mai 2017
croissance. Madagascar est le
pour contenir l’inflation.
cinquième pays au monde avec le plus
Les perspectives économiques
grand nombre d’enfants non scolarisés.
demeurent cependant positives. La
Par ailleurs, le taux d'accès à
croissance du PIB est à 4,2 % en 2017,
l’électricité est de 13 %, soit l’un des
et devrait dépasser 5 % à moyen terme.
plus bas de la planète.
Le PIB par tête est de 449 USD contre
Madagascar est également l’un des
401 USD en 2016. Elle devrait être
pays les plus exposés aux phénomènes
soutenue par les secteurs des
météorologiques et subit en moyenne
bâtiments et travaux publics, ainsi que
trois catastrophes naturelles majeures
le textile. La valeur ajoutée dans la
par an. En outre, les crises politiques à
branche agriculture devrait par contre
répétition, la dernière ayant secoué le
diminuer de 0,3 % par rapport à 2016.
pays de 2009 à 2013, remettent
On note une inflation de 9% (contre 7%
souvent en cause les progrès réalisés
en 2016)1, soutenue par la hausse de
en matière de développement.
prix du carburant à la pompe et celle du
riz.

1 5
Source : Banque Mondiale, juillet 2018
HISTORIQUE

La première activité de l’ONG FIDEV est la co-promotion


avec l’ONG française CIDR (Centre International de
Développement et de Recherche) du Projet CRAG (Centre
des ressources et d’Appui de gestion des IMF). L’objectif a
été d’appuyer et de professionnaliser 5 IMF de petite taille
MISSION DE FIDEV à Madagascar.
Le projet a commencé en octobre 2010 et sa première
phase a été terminée en mars 2013.
Contribuer à promouvoir une
économie juste et équitable par
le soutien des activités des Il a été financé par l’AFD, la fondation Michelam et le CCFD.
acteurs locaux, dans un Elle a fait l’objet d’une première extension jusqu’en
territoire à Madagascar et en Septembre 2014. Une phase « transitoire » a été négociée
Afrique. jusqu’en mars 2015 et étendue jusqu’en octobre 2015.
Durant cette phase, la Fondation Michelam a apporté un
financement complémentaire pour préparer la suite du
projet, aux côtés du CCFD. Ce dernier a continué à
apporter son concours financier au bénéfice de ses deux
(2) IMF partenaires de longue date qui sont PAPM et TITEM
jusqu’en 2016.

On note que le financement de la part de


Michelam et de l’AFD s’est arrêté en
Septembre 2015 mais deux (2) membres
du personnel de FIDEV qui assurent
encore les services commun pour les
IMF, à savoir l’IRSIG (Informaticien
Responsable de Système d’Information
de Gestion) et CIC (Contrôleur Interne
Commun).

En ce qui concerne l’ONG FIDEV, elle continue sa mission de promotion de la


microfinance à Madagascar et le développement de projets. Au niveau du projet CRAG (Centre
de Ressources et d’Appui en Gestion des petites IMF) à Madagascar, 3 IMF partenaires
travaillent encore avec FIDEV. Elle a développé d’autres projets, tels que le PADSU dans le nord
et le projet PIC Miary dans trois régions de Madagascar. L’année 2016 est marquée par la fin du
projet CRAG.

6
PARTIE II

REALISATION I
Poursuite des activités CRAG

En 2017, FIDEV a poursuivi les activités


du CRAG au sein des deux Institutions de
microfinance (IMF) PAPM et HARDI même si
ce projet est déjà achevé. Il s’agit du service en
commun sur l’administration du SIG.
Durant l’année 2017, l’Assistant Informatique et
Suivi-Evaluation (AISE) a relayé l’Informaticien
responsable de système d’informations et de
gestion (IRSIG). Il a assuré l’administration du
SIG Loan performer (LPF) au sein de 2 IMFs
HARDI et PAPM. Cependant, l’IRSIG vient en
appui des temps en temps à l’AISE pour
résoudre des problèmes ponctuels. Les IMF
ont seulement payé le salaire d’un
informaticien au lieu de deux.

L’IRSIG a été, aussi, affecté pour travailler avec le constructeur CCS dans le développement
de l’opérationnalisation de la version centralisée de LPF. Les autres cadres de FIDEV viennent en
renfort en cas de difficulté éprouvée par le personnel des IMF partenaires comme les problèmes
comptables par exemple.

a. Les formations réalisées

FIDEV a focalisé ses prestations de formations autour du SIG. Seul PAPM a demandé ces
formations.

Tableau 1 : Synthèse des formations et recyclages réalisées au PAPM

PAPM
- Formation pour les nouveaux agents de crédit nouvellement recruté et quelques
stagiaires. Ils s’occupent des saisies dans LPF dans les domaines de :
 Client
 Epargne (ouvrir compte, dépôt, retrait)
 Crédit : demande de crédit jusqu’au décaissement.
- Formation sur des menus de LPF pour le nouveau comptable et le contrôleur
interne (CI) de l’IMF. : menu global, menu comptable et les reports de LPF

7
Services
communs

Le Contrôleur interne commun (CIC) a activités de l’IRSIG. Les services d’appui,


déposé sa démission en fin décembre 2016. Au d’accompagnement et d’assistance habituelle
début de l’année 2017, les deux IMF en sont toujours réalisés au niveau des deux IMF
concertation avec FIDEV ont décidé de recruter partenaires pour assurer la bonne marche de
chacun son propre contrôleur interne (CI). Les l’utilisation du logiciel LPF. Une partie de la
deux IMF ont pu trouver un CI chacun et leurs rémunération de l’AISE est prise en charge par les
formation ont était faites en interne. IMF partenaires. Le reste est payé par FIDEV à titre
Quant à l’IRSIG, FIDEV a changé de d’investissement technologique. On constate que
stratégie. Il a recruté un AISE depuis 2016. Dès le des retards de paiement ont été constatés de
début de l’année 2017, ce dernier a repris les 2017.

Tableau 2 : Tableau des réalisations en termes de formation sur le SIG.

Formation
- Formation au niveau de PAPM destinée au nouveau comptable et contrôleur interne
- Formation des nouveaux agents de crédit stagiaires.
- Thèmes de formation : Client - Epargne - Crédit - Comptabilité

8
Tableau 3 : Tableau de réalisation sur les appuis et accompagnements sur le SIG LPF
PAPM HARDI
- Rectification des erreurs sur les saisies LPF : - Rectification des erreurs sur les saisies LPF :
 Erreur de produit crédit pour le client  Erreur de saisie de remboursement
 Date des échéances  Erreur due lors de l’importation de crédit :
 Erreur de LPF. LPF différencie entre user Landy et LANDY
 …. provoquant des anomalies sur les rapports
- Résolution de bogue LPF sur le module comptabilité  De temps en temps, l’utilisateur à oublié de
(erreur de basculement automatique) décaisser des crédits dans LPF et LPF
- Appui permanent à chaque mission pour le enregistre du « sur-paiement » lors de
responsable de saisie LPF (malgré des plusieurs remboursement.
recyclages)
- Appui permanent pour le comptable sur l’exploitation - Importation des soldes d’ouverture pour
des données LPF, surtout sur le montage d’état 01/01/2017.
financier 2016 - Importation des opérations de fonctionnement
- Appui sur tous les rapprochements de données de dans le grand livre de LPF.
l’IMF (LPF, Ciel compta, Carnet) - Pour chaque données importée, la vérification est
- Mise à jour licence LPF primordiale (sur solde épargne, solde de crédit, …)
- Etude et paramétrage d’automatisation de l’intérêt de - Mise à jour licence LPF
retard de LPF. - Assurer le fonctionnement de LPF et éliminer les
- Régularisation du grand livre de LPF erreurs dans la base quel que soit la source.
- Importation des soldes d’ouverture pour 01/01/2017. - Résolution de bogue LPF sur le module
- Importation des opérations et mise à jour de comptabilité (erreur de basculement
fonctionnement 2016 dans le grand livre de LPF : automatique)
 Liaison entre caisse - Appui permanent à chaque mission pour le
 RC responsable de saisie LPF
 Rectification des données déjà importées.

- Démonstration de la génération automatique du le


contrat de crédit de LPF à l’IMF (n’est pas encore
utilisé)
- Mise à jour Dépôt de garantie : importation des
transactions, suppression et élimination de doublons.
- Discussion avec le comptable et le CI pour minimiser le
travail à faire lors de la mise à jour les données de LPF :
épargne, …

- Discussion avec CCS sur :


 le décaissement en modifiant des données mentionnées dans la demande de crédit : LPF propose la
solution d’utiliser la version récente.
 Le déclassement, calcul de provision, passage en perte de LPF : non encore résolues.
- Elimination des erreurs dans la base quel que soit la source.
- Paramétrage de LPF selon le besoins des IMF :
 Blocage de saisie de remboursement dans une date antérieur.
 Blocage de décaissement tant que le client a encore d’encours.
 Ajout de région géographique.
- Assistance aux utilisateurs de LPF pendant l’accomplissement de leurs travaux.

9
Tableau 4: Autres appuis

PAPM HARDI

- Mise à jour de la déclaration à la Centrale des - Résolution de problème informatique (hardware


risques en microfinance (CRM), Complètement à et software)
jour. Administration des utilisateurs. - Conseil sur achats de matériel informatique.
- Appui du comptable pour démarrer le BSA.
- Résolution de problème informatique
(hardware et software)
- Représentation de l’IMF lors de l’atelier
d’échange sur la meilleure pratique de partage de
données organisé par la CSBF.

HARDI Finance a cessé


d’utiliser deux logiciels en
parallèle, LPF et Access, pour
gérer ses portefeuilles de
crédit depuis le début de
l’année 2017. Seul LPF est
maintenant utilisé.
Pour les deux IMF HARDI et
PAPM, les erreurs dans LPF
sont quasiment résolues. Les
saisies dans la base des
données sont à jour et en
temps réel. Les IMF arrivent à
produire les états classiques
comme le Portefeuille à risque
(PAR).

10
PARTIE II

Poursuite des activités du

PADSU

11
CONTEXTE
Le projet PADSU a pris fin le 31 décembre 2016. Après la négociation faite avec le Maire de la CU le 16
décembre 2016, le bureau a été mis à disposition de l’équipe jusqu’au 31/01/17 pour réaliser l’évaluation et
clôturer le projet définitivement. Le mois de janvier est marquée à la fois par l’évaluation finale du projet et
l’audit financier. L’évaluation finale est assurée par le consultant venant d’Inter-mondes Belgique, plus
particulièrement Marc Totté du 08/01/17 au 22/01/17. L’audit financier a été réalisé par le Cabinet d’Audit
Cadres du 16/01/17 au 20/01/17. Comme prévu, le transfert des matériels s’est fait avec la Commune et le
Groupement PADSU-Genre composé de T&D, CIDR et FIDEV.

Suite à l’arrêt du financement de la Région Ile de France, tous les techniciens de l’ACPU D/S n’ont plus
de contrat de travail. Par conséquent, il ne reste plus au poste que la Conseillère Technique Economique de
PADSU. Elle a du suivre le reste des activités dans le cadre de la mise en place de la Maison de l’Entreprise
(MDE) tout au long de l’année 2017.

Dans le cadre du projet MDE au niveau de l’ACPU D/S, l’ONG FIDEV a proposé à l’ACPU de mettre à la
disposition de celle-ci la CTPE du projet PADSU en tant que chargée de mission MDE. Cette proposition a été
matérialisée par envoi d’une lettre de négociation suivie d’un budget de fonctionnement le 13 février 2017 à
Madame La Présidente de l’ACPU D/S. Suite à cette négociation, le Chargé de Mission de la coopération
décentralisée de la Région (Monsieur Félix) reçoit le Directeur Général de FIDEV, le Responsable de Projet de
Fidev et la CTPE dans son bureau lors de leur mission le 20 juillet 2017. Celui-ci atteste ne pas avoir reçu en
janvier 2017 le modèle du budget envoyé par FIDEV. Il n’a plus que 4 million d’ariary destiné à payer la 3ème
tranche des coachs de PADSU en attendant le rapport final rédigé par l’ACPU.

L’ONG FIDEV souhaite mettre une antenne dans la Région Diana notamment dans la commune urbaine
de Diégo Suarez. A cet effet, elle engage l’ancienne CTPE pour effectuer une étude de marché en faisant des
enquêtes auprès des entités publiques, privées et la population active dans la Commune. A titre de rappel, la
prospection a déjà commencé dans la semaine du 24 juillet 2017. En plus, elle fait les travaux de suivi des
activités et des financements des TPE financés antérieurement par le projet PADSU.

12
LES ACTIVITES REALISEES
A. Suivi des activités MDE :
1. Répartition des TPE financées:

Sur les 68 financés, 88% sont des femmes et Répartition par sexe
12% hommes. Les principaux cibles sont des Masculin
12%
femmes et jeunes dans le cadre du projet en
partenariat avec l’ACPU D/S ‘Mise en place de
la Maison de l’Entreprise’.

Féminin
88%

Les activités des TPE se répartissent comme suit : 44%


Répartition par secteur pour chaque secteur secondaire et tertiaire et 12% pour
d'activités le secteur primaire. Pour ce dernier, on trouve l’élevage
des poulets de chair, poulet gasy et culture de banane.
Tertiaire Primaire
44% 12%
Le secteur secondaire regroupe deux catégories telles
que le textile (broderie, coupe et couture) et vannerie
et la transformation agro-alimentaire comme gargote,
pâtisserie, achards (mangue, citron, piment), pâte à
baigner, samos. Pour le secteur tertiaire, on cite le
transfert d’argent, épicerie, friperie, commerces
Secondai
diverses et recyclage des déchets matelas.
re
44%

Répartition par IMF


52

La plupart des TPE sont quasi financées par


l’OTIV Diana. 6 d’entre elles TPE. ACEP
60
MICROCRE
40 6 D
5 ODRD
20 5

2. Situation de crédits :
Sains
17%

Douteux
Soldés 18%
65%

13
Actuellement, 65% des prêts sont soldés, 18% sont devenus douteux et 17% sains.

Répartition par échéance restant dûe


1 mois 20 mois 3 mois 5 mois 7 mois 8 mois 9 mois

1 1 1 1 1

A jours

Figure 3 : Répartition par échéance restant dûe

Du côté des 13 clients à jours, presque la moitié reste 5 mois en termes d’échéance. L’échéance varie de 1 à
20 mois. La situation ci-dessous a été élaborée suite aux informations reçues essentiellement des TPE. Le suivi
remboursement se fait dans la majorité du temps par appel téléphonique direct. Un dernier état est reçu par
l’OTIV en 19 Juillet 2017.

6000000
5063970
4764776
5000000

4000000 Au total, 18 343 653 Ar


constituent du capital
3000000 2516500 2301932 restant dû répartis
2000000 1488000 entre les 5 vagues
770561 901200 urbaines et les 2 vagues
1000000 536714
rurales.
0
Ant JV R V1 V2 V3 V4 V4bis

Il est à préciser que 5 TPE ont renouvelé leurs crédits. Un TPE a effectué un deuxième renouvellement de
prêt chez OTIV Diana. Au total 6 renouvellements sont passés dont 4 en cours de crédit et 2 soldés. On
constate que le capital restant dû pour les renouvelés est assez important avec 5 063 970 Ar.

Capital restant dû Capital


18 343 653
restant dû
16%

Montant remboursé 95 381 369

Montant à rembourser 113 725 022 Montant


remboursé
0 50 000 000 100 000 000 150 000 000 84%

Figure 4 : Etat de portefeuille des microentreprises auprès de l’OTIV Diana au 19 Juillet 2017

14
Depuis décembre 2015, le montant accordé aux s’élève à 91 738 000Ar. Sur ce montant, 84% sont
remboursés et 16% forment le capital restant dû avec 11 244 384 Ar encours sain et 7 099 269 Ar douteux.

3. Quelques témoignages :
Témoignage 1 : Mangarivotra

Je m’appelle RASOAMALALA Flavie, 34 ans, mère de 3


enfants, en situation de concubine, 1ère vague PADSU et en
second crédit auprès de l’OTIV Diana. L’insuffisance du
fonds de roulement constitue mon principal problème. Je
suis satisfaite de la formation surtout en gestion. Elle
m’aide à faire plus d’économie en nourriture et à
constituer mon épargne. Pour faire face à l’échéance, je
mets de côté 10 000Ar et pour la JIRAMA, 2000Ar/jour.
Désormais, je sais bien planifier mes activités et gérer mon
temps. Grâce au financement, j’ai pu faire une extension
du local sur mon lieu de travail. (Sur la photo l’extension)

Témoignage 2 : Mangarivotra

Je m’appelle RAZAFINDRASOA Eyssette, 39 ans, mère de 5


enfants, en concubinage. Je fais partie de la 1ère vague et en
second crédit de 3.000.000Ar sur 12 mois chez OTIV Diana.
Auparavant, je faisais de la coupe et couture. C’est une
activité générant de revenu mais très fatigante. Il fallait
travailler nuit et jour. J’étais confrontée à un manque du
fonds de roulement. Après, la formation dans l’incubateur, je
décide de réaliser mon rêve qui est d’élever des poulets de
chair.
J’ai fixé comme objectifs qu’au bout de 1 à 2 ans, j’obtiendrai un bajaj et je pourrai étendre mon
champ d’élevage. Grâce au second crédit, mes activités se développent. Mes 2 objectifs sont atteints.
j’ai pu acheter un bajaj et en cours de construction de la maison du gardien sur mon petit village à
Sakaramy. Après l’aménagement, je compte transférer mes poulets ainsi que les canards là-bas.
Concernant la formation, ce qui m’intéresse le plus, c’est la gestion. Ça m’a aidé non seulement au
niveau de mon foyer mais aussi au niveau de mon activité. Je trouve que celle-ci est très intéressante.
Personnellement, j’aurai besoin d’une formation en informatique.

15
Témoignage 3 : Mangarivotra

Je m’appelle KALOLAHY Véronique Lucie, 50 ans, mère de 4


enfants sans mari. Je fais partie de la 1ère vague et en second
crédit de 1.200.000Ar sur 08 mois. Je suis éleveuse de poulets de
chair. Personnellement, ma vision d’avant c’est élever des
poulets de chair, le manque du fonds de roulement était ma
contrainte majeure qui ne me permettait pas de réaliser cette
vision.
Avant la formation incubation, je faisais de la coupe et couture.
C’est une activité saisonnière, mon chiffre d’affaires se trouvait
en augmentation pendant les jours de fête et la rentrée scolaire.
Pourtant, durant la saison de pluie, j’étais confrontée à des
problèmes de clients. Mon CA a baissé également.
Après la formation, je peux affirmer que mon souhait est exhaussé.
L’objectif fixé est enfin réalisé. Je dispose déjà un local destiné pour
l’élevage. Le financement de l’OTIV Diana m’a permis d’étendre le
local. Les divers équipements comme abreuvoirs, provende,
produits vétérinaires, poussins sont obtenus grâce aux emprunts.
Actuellement, je dispose 200 têtes de poulets dont 100 de taille
marchande et 100 de taille petite. J’ai bénéficié la formation et
appuis techniques ainsi qu’une orientation sur le compte
d’exploitation de mon fournisseur DISCOFARM. Concernant le
programme, je suis très satisfaite surtout quand il s’agit de la
gestion. Par contre, la durée est très longue (06 mois).

Témoignage 4 : Tanambao Sud

Je m’appelle CHATELAR Odette Mauricie, 56 ans, mère de 2


enfants, veuve, 4ème vague. J’exerce tout type d’activités
artisanales. Avant le projet, mes activités ne se développaient
pas comme je l’ai espéré. Je me suis contentée des petites
commandes. C’est le manque d’argent qui est le principal
blocage.

Mes activités ont pu se développer considérablement grâce


au projet. Après la formation, grâce au financement de l’OTIV
Diana, j’ai atteint mes objectifs. Les changements les plus
marquants : je n’ai pas de difficultés pour mes dépenses
quotidiennes. J’ai toujours de réserves pour régler la JIRAMA
et le loyer. Le projet m’a beaucoup aidé. Comme avantages,
ma clientèle a beaucoup augmenté et mon CA également.
C’est un bon projet pour nous les femmes.

16
B. Etude de marché ‘prospection:
1. Enquête auprès de la population active :
Une enquête a été menée auprès de 80 personnes dont 39 femmes et 41 hommes. Elles se répartissent
comme suit :

Répartition par sexe Répartition par âge


F M
30
25
20
15
49% 10
51%
5
0
[15-20[ [20-30[ [30-40[ [40-50[ [50-60[ [60-70[ [70-80[
Nombre 14 26 16 8 12 3 1

Figure 5 : répartition par sexe et âge de la population active

Les personnes enquêtées se trouvent entre 15 à 80 ans. Le graphique de la droite nous montre la répartition
par classe d’âges.

Répartition par niveau d'études


Universitai
re
25 4% Anal
21%
20
Lycéen
15 19%

10

0
Anal Primaire Secondai Lycéen Universit Secondaire
re aire 34% Primaire
M 3 6 23 8 1 22%
F 14 12 4 7 2

Figure 6 : répartition par niveau d’étude

La plupart des personnes enquêtées ont au plus un niveau d’études secondaires (à droite). Les femmes
constituent en grande partie des analphabètes et ceux qui ont de niveau d’étude primaire (à gauche).

17
Répartition géographique
Tsaramandroso
Tanà-pistache 3% Ambalavola
Tanambao V 8% 21%
11%
Tanambao tsena Avenir
1% SCAMA 1%
8%
Mangarivotra Cité-ouvrière
1% Mahatsara 22%
11% Lazaret-Sud
13%

Figure 7 : répartition géographique

L’analyse est basée essentiellement sur un échantillonnage de 80 personnes prises dans des quartiers
périphériques de la ville. On a priorisé essentiellement 6 fokontany dont : Ambalavola, Cité-ouvrière, Lazaret
Sud, Mahatsara, Tanambao V et Tanà pistache.

Répartition par activité


Vendeuse à l'étalage
5% Vendeuse
Vannerie ambulante
3% 1% de pierre
Casseur
Sans emploi Soudeur 15%
10% 8%
Petite
commerçante
1%
Casseuse de pierre
Patissière/cuisinière
30%
1%
Mpanao vilany
1%
Mécanicien Maçon Coordonner
8% 11% 1%
Fabriquante de Couturière
parping Eleveur poulet gasy Cuisinière 1%
1% 1%
1%

Figure 8 : répartition par activité

Lors de l’enquête, on a constaté que 90% exercent des petits métiers. La majorité d’entre eux (72%) sont des
casseurs de pierres, maçon, mécanicien et soudeur non qualifiés. En rouge, ceux qui n’ont pas de travail et qui
souhaitent bénéficier d’une formation technique.

Le cassage de pierre :

Les casseurs de pierres se trouvent entre 15 à 80 ans. Sur les 36, 66, 67% sont des femmes mères de 2 à 10
enfants à charge. Parfois, ils sont obligés de déplacer d’un quartier à l’autre pour travailler dans le cassage de
pierre. D’ailleurs, ils habitent dans les quartiers périphériques de la ville et vivent dans les conditions précaires.
Leurs revenus sont faibles et le taux de déscolarisation de leurs enfants élevé.

18
12 11

10

6 5
4 4 4
4 3
2
2 1 1 1

0
Casseur de pierre Casseuse de pierre

Ambalavola Avenir Lazaret-Sud Mahatsara SCAMA Tanà-pistache

Figure 9 : Taux de scolarisation des enfants des casseurs de pierres

Le graphique nous montre qu’ils résident essentiellement dans les quartiers d’Ambalavola, lazaret-sud et Tana
pistache. Ce sont des quartiers des immigrants du Sud-Est de Madagascar. D’après eux, les raisons qui leur
poussent à choisir ce genre de métier sont leurs parents (pour aider leurs parents), le manque d’emploi et les
amis proches. Durant l’enquête, on constate qu’ils sont en groupe soit groupe familial soit groupe d’amis.

Contraintes : ces groupes rencontrent de problèmes en termes de matériels et outils. Au cours du temps, les
matériels utilisés comme les marteaux, la pelle sont détériorés. Ils sont obligés de transporter les grosses
tranches de pierres sur la tête surtout pour les femmes et les jeunes. Toujours selon le témoignage de quelques
casseurs de pierres, il se peut qu’il n’y a pas de client alors qu’ils n’ont pas d’autres sources de revenus.

Besoins exprimés : ils veulent des matériels comme des brouettes, des pelles et des masses ou marteaux.
D’après eux, ça leur permettent d’alléger leurs efforts physiques en facilitant leurs tâches quotidiennes.

Maçonnerie, soudure et mécanique automobile :

La maçonnerie, soudure et mécanique-auto sont trois métiers essentiellement qui intéressent les jeunes
garçons ayant quitté tôt l’école. Elles font partie des activités génératrices de revenus faits par les pères de
famille. Selon l’enquête, 27% sont dans ce domaine (mécaniciens 8%, soudeurs 8% et maçons 11%).

6
6
5 4
4 3 3
3 2
2 1 1 1
1
0
Maçon Mécanicien Soudeur

Cité-ouvrière Lazaret-Sud Mahatsara SCAMA Tanambao V

Figure 10 : répartition de travail des jeunes garçons

19
Comme mentionnés ci haut, ces métiers font parties des petits métiers effectués par les jeunes et hommes. La
plupart d’entre eux ont un niveau d’étude secondaire.

Contraintes :

Ils sont peu ou pas d’expériences sur le métier. Selon eux, l’insuffisance de matériel comme la poste soudure,
tronçonneuse, perceuse et baguette est source du manque de professionnalisme matérialisée par le retard du
service rendu. De même pour la maçonnerie et mécanique auto, les matériels comme moule, diverses clés,
criques sont nécessaires pour la bonne marche de l’activité.

Grosso modo, on a constaté que 53% des gens ont besoin des formations techniques pour renforcer leurs
capacités.

Répartition par besoin Répartition par formation souhaitée


Fonds de
Capitonnage
roulement Formation
Place 3%
1% en gestion Coiffure
1%
4% Soudure 3% Coupe et
23% couture/brod
erie
Patissérie 19%
Matériel 2%
41% Cuisine
Ménuiserie 9%
2%
Formation Gargote
technique Mécanique- Mécanique 2%
53% auto 14% Maçonnerie
2% 14% Gestion
7%

Figure 11 : Répartition de besoin en formation

Le graphique d’à droite montre la répartition selon la formation souhaitée soit la majorité se trouve dans le
secteur secondaire à savoir :

- Textile : coupe et couture/ broderie : 19%


- Agro-alimentaire : Cuisine 9%, Pâtisserie 2% et gargote 2%
- Soudure 23%, Maçonnerie 14%, Mécanique-auto 16%, Menuiserie 2% et Capitonnage 3%.

Secteur tertiaire : Coiffure 3%

Observation :

Nous avons effectué des observations auprès de quelques fokontany à savoir : SCAMA, tanambao Nord,
Tanambao Sud, Bazary Kely et cité-ouvrière.

La plupart des jeunes de la SCAMA ont des activités en rapport avec la construction de bâtiment. L’on
constate aussi que nombreux sont les jeunes qui ont abandonné leurs études et qui n’ont d’autres occupations
que le lavage de voitures. Ce petit métier est effectué par des jeunes de Tanambao Nord et Sud. Quant à la
cité ouvrière, la particularité est qu’elle abrite des travailleurs manuels dont principalement des fabricants de
marmites en aluminium, de ferronniers, des menuisiers, des casseurs de pierre, des lessiveuses et des
mécaniciens.

20
2. Recensement des prestataires existants :
Le tableau ci-après montre la répartition des prestataires identifiés lors de la prospection :

Association 7
AKANY FANARENANA 1
Chambre de métiers 1
Cœur & Conscience 1
EAM 1
Répartition des prestataires FVMM 1
GFEM 1
identifiés SAMEVA 1
Centre de formation 4
Socété CFPF-A 1
6% CIDIPRO 1
Projet
12% Association CITE MAMITEZA 1
41% Foyer Social 1
Etatique 1
Institution
6% MPPSPF 1
Centre de Institution 1
formation Chambre de commerce 1
Etatique 23%
12% Projet 2
GIZ/PAGE 1
MPE 1
Société 1
DISCOFARM 1
ONG 1
BIT 1
Total général 17
Figure 12 : Répartition des prestataires identifiés

Nous pouvons recenser au total 17 prestataires dont 7 associations, 4 centres de formation, 2 organismes
étatiques, 1 institution, 02 projets et 1 société.

Ils octroient des formations techniques et professionnelles dont 21% des prestataires le font à titre gratuit et
79% à titre onéreux. Ceux qui donnent des formations à 0Ar sont le BIT, GIZ et DISCOFARM.

En général, la durée de la formation est entre 1 jour à 1 an. Le coût varie entre 0 à 210 000 Ariary selon le type
de formation octroyé.

Nous allons voir ci-dessous la répartition selon les secteurs d’activités :

Tableau 5 : tableau de répartition selon les secteurs d’activités

21
PRESTATAIRES IDENTIFIES
Genre SECTEURS TYPES FORMATION GIZ/PAG Foyer DISCO-
NOMBRE MPE CFPF-A GFEM FVMM SAMEVA AKANY F CDM CCI D/S CIDIPRO CITE BIT
E Social FARM
H/F Elevage Poules pondeuses et de chair 1 X
PRIMAIRE
H/F Aviculture 1 X
F Textile Coupe et couture 4 X X X X
F Broderie 5 X X X X X
F Vannerie 4 X X X X
F Céramique 1 X
F Divers animaux 1 X
F Bijoux fantaisies 2 X X
F Récyclage de coco 1 X
F Corps gras Coiffure esthétique 1 X
H/F Agro-alimentaireRestauration et cuisine 7 X X X X X X X
F Pâtissérie 4 X X X X
F Transformation des fruits 5 X X X X X
F Rhum arrangé 1 X
SECONDAIRE

H/F Fer Fabrication des marmites 1 X


H Soudure 3 X X X
H Mécanique-auto 1 X
H Eléctro-mécanique 1 X
H Tôlerie 1 X
H/F Fabrication des foyers améliorés 2 X X
H Autres Tuyauterie 1 X
H Moteur thermique 1 X
H Bois Ménuiserie 3 X X X
H Construction pirogue 1 X
H Charpenterie 1 X
F Transformation des bois précieux 1 X
H Bâtiment Maçonnerie 1 X
H Peinture 1 X
H Froid Réparation des frigidaires, congélateur 2 X X
H Maintenande en équipement 1 X
H/F Services emploi Curriculum Vitae 1 X
H/F Lettre de motivation 1 X
H/F Entretien d'embauche 1 X
H/F Divers services Toursime et hôtellerie 3 X X X
TERTIAIRE

H/F Guide touristique 1 X


F Hôtesse 1 X
H/F Langue française 3 X X X
H/F Informatique bureautique 2 X X
H/F Technique de sécrétariat 1 X
H/F Commerce Commercialisation de produits artisanaux 1 X

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MPE Mission pour l'emploi
CFPF-A Centre de Formation Professionnelle pour les Femmes d'Antsiranana
GFEM Groupement des Femmes Entrepreneurs de Madagascar
FVMM Fikambanan'ny Vehivavy Mitady ny Meva
Akany F Akany Fanarenana
CDM Chambre de Métiers
CCI D/S Chambre de Commerce et de l'Industrie de Diégo-Suarez
CIDIPRO Centre d'Information, de Documentation et d'Insertion Professionnelle
BIT Bureau International de Travail

Ce tableau récapitule les diverses formations techniques.

- Femmes et fillettes : les prestataires se concentrent notamment dans le secteur textile et alimentaire plus
particulièrement dans la coupe et couture, broderie, vannerie, restauration et cuisine, pâtisserie et
transformation des fruits.
- Par rapport aux prestataires identifiés, nous avons constaté que la majorité des formations techniques et
professionnelles adaptées aux jeunes garçons sont assurées par le BIT (qui est en partenariat avec le SECREN).

En général, le coût de la formation n’est pas à la portée de la population en difficulté financière.

23
PARTIE II

REALISATION III

Au mois de mars 2016, le groupement CIDR-FIDEV a été mandaté comme cabinet


gestionnaire du programme MIARY (PROGRAMME DE SUBVENTIONS POUR
L’ENTREPRENEURIAT ET L’INVESTISSEMENT). Le programme MIARY est l’une des
composantes du projet PIC 2 qui pour mission d’améliorer l’environnement des affaires propice
à l’entrepreneuriat et aux investissements et favoriser la croissance économique dans les trois
régions (Anosy, Atsimo Andrefana et Diana).

Ses objectifs sont de trois ordres, à savoir :


- Accroître l’activité économique dans les 3 régions (Anosy, Diana & Atsimo Andrefana)
- Accroître la productivité et la compétitivité des entreprises ;
- Accélérer la création d’emplois.

LES REALISATIONS DES 12 MOIS D’ACTIVITE EN 2017 SE RESUMENT COMME SUIT :


RÉSUMÉ DES RÉALISATIONS DU PROGRAMME MIARY/MBIF – Janvier à Décembre 2017

Réorganisation de l’Equipe du Programme MIARY après l’amendement du Manuel d’Exécution et la


sortie de la note de la Banque Mondiale en avril 2017 :
 04 membres de la Direction du Programme retenus à leur poste respectif (Directeur des Operations devenu en
même temps Chef de Mission, Responsable de Suivi-Evaluation, Responsable de Passation de Marché, Comptable)
 03 membres de l’Equipe en tant qu’Assistants Techniques maintenus auprès des 3 Antennes régionales

Développement et mise à jour des outils de travail :


 Un Manuel d'exécution du Programme amendé et finalisé
 12 plans d’activités mensuels des Antennes du Programme élaborés
 Un plan de communication sur l’avancement et la réalisation du Programme mis à jour
 Le système et les procédures opérationnelles comptables et financières internes au Groupement mis à jour

24
 Le système de suivi évaluation opérationnalisé et la BDD mise en place
 Les outils de travail mis à jour : guide d’élaboration du PA, guide de supervision du DO, TDRs révisés des AT, guide
de suivi de la mise en œuvre des conventions, guide des Promoteurs / Bénéficiaires, guide de formation en PM,
manuel d’explication de la Convention, traduction de la convention en langue malgache, manuel de suivi évaluation

Formation des Juniors Miary (JM) :


 9 sessions de formation organisées sur la passation de marches avec 104 JM formés
 9 sessions de formation sur le contenu de la convention avec 104 JM formés
 3 sessions de formation organisées en collaboration avec le PIC2 sur la prise en compte des aspects
environnementaux et sociaux avec 41 JM formés
 6 sessions de formation en suivi évaluation de projets des jeunes avec 104 JM formés

Traitement des dossiers de projets éligibles après l’amendement du Manuel d’Exécution par la Banque
Mondiale en Avril 2017 :
 450 demandes ou propositions initiales des jeunes réévaluées et analysées selon les nouveaux critères de la Banque
Mondiale
 265 jeunes interviewés en vue de présélection
 116 dossiers validés par le Programme MIARY et 114 plans d’affaires révisés
 114 dossiers présélectionnés et soumis aux CVR dont 108 validés
 104 conventions signées
 68 nouvelles entreprises des JM (start up) créées
 14 entreprises existantes informelles formalisées
 41 projets des JM disposant des mesures environnementales et sociales

Avancement par rapport à la passation des marchés et le décaissement :


 Montant des conventions signées avec 104 JM appuyés : 1 021 862 Usd
 23 % de taux de décaissement effectif à la fin du mois de décembre 2017 (soit 233 656 Usd) et environ 10% de
décaissement en cours (soit environ 100 000 Usd)
 Communication régulière avec les 104 JM sous convention et avec les membres des 3 CVR

Etablissement de rapports périodiques :


 12 rapports mensuels établis

25
RÉALISATION IV
GESTION ADMINISTRATIVE POUR L’ANNÉE 2017

Le tableau suivant récapitule les réalisations sur le plan administratif.

Tableau n°6 : tableau des réalisations sur le plan administratif


Domaine Faits

Les notes de services et procédures produites pendant la période concernant

Procédures et notes de services : - l’indemnisation du personnel en mission sur le terrain,


- l’utilisation de voiture personnelle ;
- l’utilisation de la photocopieuse ;
- L’utilisation de la voiture et des motos.
Une partie du personnel a été mis à la disposition de Fideco pour renforcer
Mise à disposition leurs capacités (amélioration du SIG LPF, meilleures gestion d’IMF …)

Audit Audit de FIDEV pour l’exercice 2016

Acquisition L’ONG a fait une Acquisition du Matériel de Transport (4X4 Land Cruiser),

Paiement de la cotisation
Obligations fiscales : - CNaPS
- OSTIE
- IRSA
- Le Personnel est composé de DG, RDP, CM, CAF, AD, qui fait office de
caissière, RSIG, IRSSE, CT, un Chauffeur (jusqu’au fin juin 2017), une
Ressources Humaines : Femme de ménage, un Gardien de jour.
- Et 03 Assistants techniques (AT) pour le projet PICMBIF

26
RÉALISATION V
GESTION FINANCIÈRE

Tableau n°7 : Compte de résultat du 1er janvier au 31 décembre 2017

27
Tableau n°8 : Bilan: situation au 31 décembre 2017

28
Perspectives d’avenir
PARTIE II

REALISATION I

Dans les trois prochaines


années, FIDEV veut maintenir le
développement de ses spécialités
suivant deux axes bien distincts
comme l’année dernière mais en
allant plus poussé :
- Axe 1 : Finance, microfinance,
services connexes
- Axe 2 : Entreprises, filières, marchés
et emplois.
En plus, FIDEV veut développer sa
position qui sera un nouvel axe à part
entière
- Axe 3 : Positionnement

Dans l’axe 1, FIDEV va renforcer les activités en tant que partenaires technique des IMF.
Pour cela, il veut contribuer à professionnaliser la microfinance à Madagascar. Deux objectifs sont
envisagés pour y arriver : (i) renforcer les services des IFM partenaires pour créer une véritable
dynamique et innovation au niveau de leurs clients, et (ii) promouvoir le professionnalisme des
acteurs de la gouvernance et technique des structures de microfinance. Les thématiques
transversales comme la nouvelle technologie, l’environnement, le genre et le développement
durables sont pris en compte dans ces axes.
Le projet informatique tient une grande place dans cet axe.

Outre les activités de microfinance, FIDEV va s’ouvrir vers le développement des entreprises,
des filières, des marchés et des emplois (axe 2).

Dans l’axe 3 : Pour renforcer ses activités présence, FIDEV va entamer à s’installer dans les
régions. Pour l’année 2018, FIDEV va commencer par DIEGO pour pouvoir poursuivre ses activités
avec les incubés de PADSU

En termes de projets, FIDEV envisage de mettre en œuvre les initiatives suivantes, dans les
3 prochaines années :

29
AXE 1 : FINANCE, MICROFINANCE, SERVICES CONNEXES
 Projet de Finance inclusive pour une économie durable et société équitable
 Projet d’audit de performance sociale avec l’outil SPI
 Projet de Gestion de performance sociale des Institutions de microfinance
 Projet informatique :
o Projet informatique décisionnelle (BI)
o Mise en place d’un API qui bascule automatiquement les opérations OTM vers le SIG IMF
(Mobile banking)
o Mise en place de la version web LPF version 8 (multiplateforme) au niveau des IMFs, en
collaboration avec CCS
o Suite projet PASEF avec les deux IMF
o Développement d’une application de suivi pour SIDI

- AXE 2 : ENTREPRISES, FILIERES, MARCHES ET EMPLOIS


 Projet d’émergence de MPME avec option de financement
 Projet d’appui à l’économie et la protection de l’environnement
 Projet de développement économique local (DEL)
 Projet de développement de l’approche filière centré sur les produits agricoles (patates douces,
anacardes, …)

AXE 3 : POSITIONNEMENT
 Renforcement des activités dans les zones actuelles et mise en place d’une antenne, dans le
nord (Diego) et puis dans le sud (Toliara)
 Concrétisation de l’étude dans les autres zones comme Majunga et approfondissement de
l’étude sur la filière anacardes
 Renforcement des activités dans les zones actuelles et mise en place d’une antenne

30
PARTIE II

REALISATION I
QUELQUES TEMOIGNAGES

ROVANIAINA Domoina Emilienne


Madame Domoina est née le 25 juin 1977 à Itaosy. Elle est
divorcée et reste avec trois enfants scolarisés. Elle possède
un logement en dur à bord de la route. Sa maison est
électrifiée.
Elle mène une double activité : la coiffure et la revente des
articles de cuisine. Elle utilise ses revenus pour faire face aux
dépenses de ménage, à la scolarisation des enfants, à
l’épargne et à l’expansion de ses activités.
Elle a obtenu cinq fois de crédits auprès de l’IMF PAIQ. Le
premier est à 750 000 Ar ( 207 €2) en 2012, le même montant
a été pris lors du deuxième cycle. Le troisième a été à 1
000 000Ar en 2013, le même montant est accordé au 4e crédit
en 2014. Le 5ecrédit a été à 1 400 000Ar ( 387 €) en 2015.
Durant sa collaboration avec l’IMF PAIQ, son fonds de
roulement alloué à la revente d’article de cuisine a augmenté
et la qualité de la coiffure s’est améliorée.
Elle a constaté une grande évolution dans sa vie
professionnelle et privée. A titre d’exemple, elle a pu réhabiliter
son salon de coiffure et son point de vente et a acquis du Client de l’institution de microfinance
matériel. Elle a construit sa maison d'habitation et a augmenté APEM/PAIQ
le volume d’épargne.

SOLOFONIAINA Seheno SOLOFONIAINA Seheno est née le 14 septembre 1983, elle


Un membre de MUSO de TITEM habite à Soanierana à 6 km de chef lieu de District
d’Arivonimamo où le bureau de l’Antenne de l’IMF TITEM s’est
installé. Elle est mariée et a trois enfants. Elle est propriétaire
d’une maison de cinq pièces à étage, construite en brique cuit.
Le toit est en tôle. Elle est membre de la MUSO appelée
FITASOA avec 12 membres en collaboration avec TITEM
depuis de l’année 2007. Elle a bénéficié de 13 crédits dont 7
CSM et 6 GCV de la part de l’IMF TITEM mais elle n’a jamais
été en retard de remboursement de ses crédits. Le montant de
son dernier crédit est de 150 000Ariary. Sa principale fonction
est institutrice en tant que « Maitre FRAM ». Comme elle ne
travaille qu’une demi-journée seulement, cela lui a permis de
se consacrer à sa deuxième activité qui est le tissage de soie.
Elle utilise le revenu de cette activité pour payer les écolages
de ses enfants à l’école privée et aussi pour couvrir leurs
besoins quotidiens et ce, avec l’aide de son mari. Quant aux
crédits obtenus à TITEM, elle les utilise pour l’achat des
matières premières pour le tissage, des soies naturels, et
d’autres petits équipements.

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