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Exercice n°1 :
1 : Le marché du pain, selon l’objet, est un marché de biens et services.
2 : Les offreurs et les demandeurs sur le marché du pain :
Les offreurs Les demandeurs
Boulangeries Consommateurs du pain.
pâtisseries
3 : La cause de l’augmentation du prix du pain est l’augmentation du prix du blé à l’international a
été répercuté sur le prix de la farine entraînant son augmentation de 60 cts.

Exercice n°2 :
1 : Le marché du travail est le lieu de rencontre, abstrait, de l’offre de travail par les ménages et la
demande de travail par les entreprises ou les administrations publiques.
2:
Condition Vérification
l’atomicité de l’offre et de Oui, il existe une multitude d’offreurs et de demandeurs.
la demande
la libre entrée sur le Oui, il n’existe pas de barrières à l’entrée.
marché (fluidité du
marché)
la transparence sur le Non, puisqu’il existe le travail au noir. Ainsi, certaines
marché rémunérations salariales ne sont pas déclarées.
l’homogénéité du produit Non, le travail offert n’est pas le même : les qualifications des
travailleurs sont différentes.
la mobilité des facteurs de Non, le travail et le capital ne peuvent pas se déplacer
production librement.
3 : L’évolution actuelle du marché de travail, avec le développement du e-recrutement, conduit à la
suppression graduelle du rôle des intermédiaires traditionnels du marché de travail (journaux,
cabinets de recrutements). Ainsi, le marché devient de plus en plus fluide : les offreurs et les
demandeurs peuvent se rencontrer en temps réel.

Exercice n°3 :
1 : Les caractéristiques du marché du sucre :
 Flambée des prix ;
 Baisse de l’offre à cause des inondations et de la baisse des stocks ;
 Augmentation de la demande mondiale.
2 : Les deux marchés du sucre et du coton ne vérifient pas la loi de l’offre. Celle-ci stipule que
l’augmentation des prix entraîne une hausse de l’offre : sur ces deux marchés, on constate que
l’offre reste limitée malgré des prix élevés.
3 : La cause des hausses des prix :
a : du côté de la demande :
Marché du sucre Marché du coton
Achats spéculatifs ; Augmentation de la demande mondiale.
Croissance de la consommation mondiale à
un rythme annuel de 1% à 2% ;
Croissance de la consommation en Inde de
5%.
b : du côté de l’offre:
Marché du sucre Marché du coton
Baisse des stocks ; Baisse des stocks ;
Faible pluie au Brésil ; Baisse de la récolte des pays exportateurs ;
Inondations en Inde. Averses de grêles au Texas.
4 : Les effets de la hausse du prix du sucre sur :
a : Le budget de l’Etat : Augmentation des dépenses publiques, car le sucre est un produit
subventionné par la caisse de la compensation.
b : Le budget du consommateur marocain : Aucune incidence car la hausse des prix sera supporté
par l’Etat à travers sa caisse de compensation.
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5:
Document 1 Document 2
Marché selon l’objet Marché de biens et de services
Marché de biens et de services
Le régime Oligopole Oligopole
L’offre Quelques pays producteurs :
Quelques pays producteurs :
Brésil, Inde … Etats-Unis, Inde, Pakistan,
Brésil, Ouzbékistan, Chine …
La demande Les pays du monde entier : Les pays du monde entier :
demande croissante. demande croissante.
6 : Une expression qui montre que la loi de demande sur ce marché n’est pas vérifiée sur le marché
du coton : « malgré des prix élevés, on ne voit pas de signe indiquant que la demande est
affectée ».

Exercice n° 4 :
1 : a : Les types de marchés :
Document I : Il s’agit d’un marché de biens et services (télécommunications au Maroc).
Document II : Il s’agit du marché des capitaux à long et à moyen terme (marché boursier).
b: Le marché des télécommunications est un marché oligopolistique, plus précisément un
oligopole en guerre. En effet, il y’a trois opérateurs en concurrence (Maroc télécoms, Méditel,
Wana) face à une multitude demandeurs (utilisateurs de services).
2 : Les deux facteurs de compétitivité sont :
Prix (compétitivité-prix) ;
Innovation (compétitivité hors-prix).
3 : Les effets de l’introduction de Wana sont :
Pour les offreurs :
 Stimuler la concurrence ;
 Attirer certains clients des autres opérateurs et donc éventuellement réduire leurs parts sur le
marché ;
 Augmentation des coûts (innovation, frais de publicité, promotion…).
Pour les demandeurs :
 Bénéficier d’une réduction des prix du mobile, internet ;
 Profiter d’une amélioration de la qualité des services par l’innovation.
4 : a : deux indicateurs de performance de la BVC sont :
 MASI : Indice global de toutes les sociétés cotées ;
 MADEX : Indice des valeurs les plus liquides.
b: Tous les indicateurs de la BVC ont enregistré une évolution positive en 2007. En effet, le MASI a
augmenté de 33,9% et le MADEX de 35,1 % ; ce qui reflète la performance de la BVC.

Exercice n° 5 :
Docu Type du Caractéristiques des marchés selon les composantes
ments marché Offre Demande Prix
Selon
l’objet
2Document 1Document

Marché Banques, forte baisse des liquidités à Banques. Taux intérêts


monétaire cause de la chute de la balance interbancaire :
Interbancair commerciale, des recettes touristiques augmentation
e et des transferts des MRE. modérée.

Marché des Producteurs : baisse de l’offre à cause Ménages, Flambée des


biens et de la pluviométrie abondante qui a entreprises et prix.
services affecté l’approvisionnement des administrations
marchés. .
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Exercice I :
1 : Le circuit économique :

Institutions financières

8 000 Consommation = 6 000


2 000 2 000

18 000
Ménages Entreprises
Salaires =

2 000 3 000 11 000


12 000

Administration publique

2:
Ménages Entreprises Administration
Emplois Ressources Emplois Ressources Emplois Ressources Institutions Financières
18 000 12 000 11 000 3 000 12 000 11 000 Emplois Ressources
8 000 2 000 Salaires 18 000 3 000 2 000 2 000 8 000
2 000 Salaires = = 14 000 Consom 2 000 2 000
14 000 = 4 000 Consom
= 4 000
28 000 28 000 25 000 25 000 15 000 15 000
8 000 8 000
Le montant des salaires peut être calculé à partir de l’égalité des ressources et des emplois des
ménages :
Salaires = 28 000 – (12 000 + 2 000) = 14 000.
Le montant de la consommation des institutions financières peut être calculé à partir de l’égalité des
ressources et des emplois de celles-ci :
Consommation des IF = 8 000 – (2 000 + 2 000) = 4 000

Exercice II :
Opérations Mont Ménages Entreprises Institutions Administrati
ants financières ons
publiques
E R E R E R E R
Consommation des ménages 3 700 3 700 3 700

Impôts sur les bénéfices 2 900 2 900 2 900


(Entreprises)
Cotisations Sociales
- Ménages 400 400 400
- Entreprises 200 200 200
Impôts sur les revenus 1 000 1 000 1 000
Prestations sociales 500 500 500
Consommation des 1 650 1 650 1 650
administrations Publiques
Investissements des 400 400 400
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entreprises
Epargne placée des 400 400 400
ménages
Traitement des 1 000 1 000 1 000
fonctionnaires
Salaires versés par les 3 000 3 000 3 000
entreprises
Investissements des 1 400 1 400 1 400
institutions financières
Salaires versés par 1 000 1 000 1 000
institutions financières
Epargne placée des 2 000 2 000 2 000
entreprises
Investissement des 700 700 700
administrations publiques
Subventions versées aux 650 650 650
entreprises
Total 5 500 5 500 8 500 8 500 2 400 2 400 4 500 4 500

Exercice III :
4 800
Ménages 2 300 Institutions
financières
100

2 100 1 900
150
750 Marché des 400
4 500 biens et
200 + 700 5 000
serv 1 000

Entreprises Administrations
600
Publiques

50

Crédits

2:
Ménages 4 850 4 850
Emplois Ressources Administration
200 2 300 Emplois Ressources
700 100 1 000 400
2 100 750 150 200
4 800 150 750 700
4 500 600
7 800 7 800 1 900 1 900

Institutions Financières
Entreprises
Emplois Ressources
Emplois Ressources
1 900 4 800
600 5 000 2 300 50
50 Crédits 400
4 500 =150 100
5 150 5 150 Crédits
=150
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Le montant des crédits peut être calculé à partir de l’égalité des ressources et des emplois des
entreprises : Crédits = 5 150 – 5 000 = 150
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Exercice IV :
24
Ménages Institutions
financières

874
360
192 Marché des 17
778 biens et
432 2 640
serv 271
1 176
Entreprises + 319 Administrations
374
Publiques

7
320 320

Reste du
monde

2:
Ménages 823 823
Emplois Ressources Entreprises
24 360 Emplois Ressources Administration
874 778 778 2 640 Emplois Ressources Institutions Financières
432 1 176 7 271 432 Emplois Ressources
192 319 192 374 17 24
1 330 1 330 374 360 17 7
2 647 2 647 24 24
3 : L’équilibre sur le marché des biens et services :
Marché des biens et
services
Emplois Ressources
2 640 874
320 1 176
319
271
320
2 960 2 960

Exercice V :
Ménages
Emplois Ressources Emplois Ressources Marché des biens et
400 550 400 1 000 services
150 150 100 Emplois Ressources
550 1 000 400
550 550 1 100 1 100 250 400
300
150
1 250 1 250

Entreprises
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Exercice I :
1 : PIB au Coûts de facteurs :
PIBcf = Somme des valeurs ajoutées = 120 000 + 40 000 + 50 000 + 80 000 = 290 000 (millions de
DH)
PIB au prix de marché :
PIBpm = PIBcf + impôts indirects - subventions d’exploitation
= 290 000 + 3 000 – 800 = 292 200 (millions de DH)

Produit national brut :


PNB = PIB + revenus de facteurs reçus de l'extérieur – revenus de facteurs versés à l'extérieur.
= 292 200 + 85 000 – 20 000 = 357 200
Revenu national :
RN = PNBpm – Amortissements – impôts indirects + subventions
=357 200 – 2 000 – 3 000 + 800 = 353 000
Revenu national brut disponible :
RNBD = RN + Amortissements + impôts indirects - subventions + transferts nets reçus de
l’extérieu
= 353 000 + 2 000 + 3 000 – 800 – 1 000 = 356 200
Ou bien
RNBD = PIBpm+ revenus et transferts nets reçus de l’extérieur
= 292 000 + 85 000 – 20 000 – 1 000 = 356 200
2 : Il s’agit d’agrégats réels car ils sont exprimés aux prix constants.

Exercice II :
1 : La branche « forêt, agriculture et pêche » a utilisé 10 DH de produits agricoles comme
consommation intermédiaire.
2 : a : Tableau des entrées-sorties :
Emplois intermédiaires Emplois Total
finals des
Branche
emplois
s
Agriculture Matériel transport Autres Total E1 F1
P
forêt et d’équipement branches
pêche
Produits 10 - - 35 45 65 110
agricoles
Matériel 20 15 5 30 70 120 190
d’équipement
Services de 8 10 4 15 37 13 50
transport
Produit des 10 35 16 60 121 244 365
autres
branches
Total 48 60 25 140 273 442 715
consommation
intermédiaire
VA 52 95 23 85
Production 100 155 48 225
totale
Importation 10 35 2 140
Total des 110 190 50 365
ressources
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b : PIB selon l’optique production :


PIB = Somme des valeurs ajoutées = 52 + 95 + 23 + 85 = 255
c : PIB selon l’optique dépense :
PIB = CF + FBCF + ∆ Stocks + X – M = 270 + 80 + 34 + 58 – 187 = 255

3 : Taux d’investissement de l’économie :

FBCF 80
Taux d' investisse ment ( en%)  x100  x100  31,37%
PIB 255

Cette économie consacre 31,37 % de son PIB à l’investissement.

4:a:
FBCF 2011 80
I 2011 / 2010 x100  x100  106,67
FBCF 2010 75

FBCF 2011  FBCF 2010 80  75


b : Taux de variation de la FBCF  x100  x100  6,67%
FBCF 2010 75
c : Les dépenses consacrées à l’investissement ont progressée de 6,67 % en 2011 par rapport à
2010.

Exercice III :
1 : Le PIB aux prix courants mesure la valeur de la production aux prix de l’année actuelle, il
mesure la production en valeur. Tandis que, le PIB aux prix constants mesure la production aux
prix d’une année de base, il mesure la production en volume.
2 : Produit intérieur brut au prix courant au Maroc par branche d’activité en millions de DH :
Branche d’activité 2009 2010 Variation
%
Primaire 107 050 105 534 - 1,42
Secondaire 186 742 204 075 9,28
Tertiaire 359 365 378 113 4,96
Valeur ajouté au prix de base 653 157 687 722
Impôts sur les produits nets de 79 292 76 309
subventions
Produit intérieur brut 732 449 764 031
3 : Structure du PIB en 2010 :
Branche d’activité 2009 %
Primaire 107 050 16,39
Secondaire 186 742 28,59
Tertiaire 359 365 55,02
Valeur ajouté au prix de base 653 157 100
Le secteur primaire ne participe que de 16,39 % dans la formation du PIB malgré qu’il occupe 45%
de la population active, ceci peut être expliqué par le caractère archaïque des équipements
utilisés, la dépendance des conditions climatiques et la faible valeur ajoutée des activités
agricoles.
Le secteur secondaire participe par 28,59 % dans le PIB.
C’est le secteur tertiaire qui participe plus dans la formation du PIB avec 55 %, ceci devient
valable, ces dernières décennies, dans la plupart des économies mondiales : on parle de la
tertiarisation de l’économie.
4 : Taux de variation du PIB en 2010 :
PIB2010  PIB2009 764031  732449
Taux de variation (2010) = x100  x100  4,31%
PIB2009 732449
Il s’agit du taux de croissance de l’économie en 2010.
Exercice IV :
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1 : Le PIB mesure la production des unités économiques résidentes à l’intérieur du territoire


national. Alors que, le PNB mesure la production des unités économiques nationales.
2 : Valeur ajoutée = Production – VA = 1 203 273 - 515 551 = 687 722
3 : PIB au prix de marché selon l’optique production (en millions de DH) :
PIBpm = Somme des valeurs ajoutées + Impôts sur les produits – Subventions sur les produits =
687 722 + 106 507 – 30 198 = 764 031
PIB au prix de marché selon l’optique revenu (en millions de DH) :
PIBpm = Salaires + Excédent brut d’exploitation + impôts indirects – subventions = 236 333 +
446 228 + 112 703 – 31 233 = 764 031
PIB au prix de marché selon l’optique dépense (en millions de DH) :
PIBpm = Consommation finale + FBCF + Variations de stocks + exportations – importations =
(437 547 + 133 938) + 234 407 + 33 251 + 253 941 - 329 053 = 764 031

4 : Productivité du travail
PIB 764 031millions
Productivité du travail = Effectif . Employé  11 588 401
 65930,67 DH

En moyenne, chaque employé produit 65 930,67 DH par an.

5 : PIB par habitant


PIB 764 031million s
PIB par habitant = Population Totale  31 849 845
 23 988,53 DH

Exercice V :
1 : Le PIB mesure l’ensemble des richesses créées par la nation durant une année ; il est égal à la
somme des valeurs ajoutées de toutes les unités économiques résidentes.
2 : L’agrégat utilisé pou mesurer le volume des richesses produites par une économie est le
produit intérieur brut aux prix constants.
3 : Les causes de la sous-estimation du PIB marocain :
 Le manque de fiabilité ou l’inexistence des renseignements fournis par les différents
secteurs ;
 La méthode de calcul est inadaptée au système de comptabilité nationale de l’ONU.
4 : Voir cours

Exercice VI :
1:
Eléments 2009 2010 2011
Revenu national 713 209 743 276 777 597
Revenu national brut disponible 773 059 804 821 843 224
 Administrations publiques 133 397 133 938 146 332
Epargne nationale brute 221 201 233 336 223 954

RNBD2011 843 224


2 : a : I 2011 / 2009  x100  x100  109,08
RNBD 2009 773 059
Le revenu national brut disponible a augmenté de 9,08 % en 2011 par rapport à 2009.

CF2011 619 270


b : I 2011 / 2009  x100  x100  112 ,22
CF 2009 551 858
La consommation finale des ménages et des administrations a augmenté de 12,22 % en 2011 par
rapport à 2009.

c : Taux d’épargne
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ENB 223 954


Taux d' épargne(en%)  x100  x100  26,56%
RNBD 843 224
L’épargne nationale de 2007 représente 26,56 % du revenu national brut disponible.

Exercice VII :
1 : PIB = VA au prix de base + impôts nets des subventions
Branches d’activités 2003 2004 2005 2006 2007
Activités primaires 73 933 74 131 69 565 87 482 74 928
Acticités secondaires 119 418 129 570 133 749 140 631 149 000
Activités tertiaires 234 210 250 577 270 642 289 835 322 000
Valeur ajoutée au prix de base 427 561 454 278 473 956 517 948 545 928
Impôts sur les prod nets des subvention 49 460 50 737 53 723 59 396 69 684
Produit intérieur brut 477 021 505 015 527 679 577 344 615 612
2 : Le phénomène traité par le document est la tertiarisation de l’économie : le secteur tertiaire
participe de plus en plus dans la formation du PIB.
3 : La richesse créée : Valeur ajoutée.
4 : La valeur ajoutée au prix de base est le PIB aux coûts de facteurs.
5 : L’évaluation au prix courant mesure le PIB en valeurs en utilisant les prix de l’année actuelle.
L’inconvénient de la méthode : elle prend en considération l’inflation et n’évalue pas correctement
la production réalisée.
PIB2006 577 344
6 : I 2006 / 2003 x100  x100  121,03
PIB 2003 477 021
La richesse créée par l’économie marocaine a augmenté de 21,03 % en 2006 par rapport à 2003.

7 : Le produit intérieur brut mesure la richesse créée par une nation durant une année donnée ; il
est égal à la somme des valeurs ajoutées réalisées par toutes les unités économiques résidentes.
Ainsi, il prend en considération les productions de tous les secteurs de l’économie.
La décomposition de la part de chaque secteur dans la formation du PIB est désignée « structure
du PIB ». Quelle est, alors, la structure du PIB marocain ? Et quelle est la tendance de l’évolution
actuelle de cette structure ? Peut-on toujours considéré le Maroc comme un pays agricole ?
Le secteur primaire :
Le secteur primaire regroupe les activités liées à l’exploitation des ressources naturelles :
agriculture, pêche, forêt …etc. Le secteur primaire est un des principaux secteurs économiques du
Maroc puisqu’il emploi 45 % de la population active. Cependant, sa participation dans la formation
du PIB ne dépasse pas les 15%.
Malgré que le Maroc a fait des progressions, dans le cadre du plan vert, en développant une
agriculture moderne, compétitive, produisant pour l’exportation et affichant un haut rendement. Ce
type d’agriculture ne représente qu’un petit pourcentage de l’ensemble du secteur. C’est
l’agriculture traditionnelle qui constitue la règle générale du secteur, cette dernière souffre de
plusieurs problèmes, à savoir :
 La pénurie d’eau ;
 La production est très dépendante des conditions et des aléas climatiques que rencontre le
pays ;
 La rareté de la terre : seules 12 % des terres font parties de la surface agricole utile ;
 Le mode d’exploitation principal est familial : une grande part des cultures est consacrée à
l’autoconsommation et à l’alimentation du bétail (ces éléments ne figurent pas dans le
calcul du PIB) ;
 Le maintien du caractère archaïque de l’activité agricole.
Le secteur secondaire :
Le secteur secondaire regroupe les entreprises exerçant des activités de transformation des
matières premières en produits finis ou semi-finis. Le secteur industriel est un des secteurs les
plus dynamiques de l’économie marocaine, ces branches principales sont : l’agro-industrie, la
chimie-parachimie, l’extraction minière, le textile et la confection. Ces dernières années, la
production d’électronique, d’appareils électriques et de composants pour l’industrie automobile se
développent de plus en plus.
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Le secteur secondaire occupe 20 % de la population active marocaine et participe avec, environ,


30 % dans la formation du PIB.
Le secteur tertiaire :
Le secteur tertiaire regroupe l’ensemble des activités professionnelles de services : Commerce,
banques, tourisme, transports …etc. Le Maroc dispose d’un secteur tertiaire en plein essor grâce
notamment au tourisme, au secteur bancaire et aux télécommunications. Sa part dans le PIB
augmente d’avantages : en 2010, elle a atteint les 55 %.
Avec cette part du secteur tertiaire de plus en plus grande dans le PIB, le Maroc ne fait pas
l’exception ; le phénomène est commun, ces dernières décennies, pour la plupart des économies
mondiales : on parle de la tertiarisation de l’économie.

Le Maroc est alors un pays de services, contrairement à ce qu’on pensait. Mais, le PIB global est
fortement corrélée au PIB agricole ; la performance des secteurs secondaires et tertiaires dépend
de la récolte agricole : s’il pleut la saison est bonne, sinon c’est la récession économique.

Exercice VIII :
1 : RNBD2006 = CF + ENB = 424 334 + 198 339 = 622 673 millions de DH
Ou bien RNBD = PIB + Revenus et transferts reçus de l’extérieur
ENB2005 = RNBD – CF = 564 730 – 396 578 = 168 152 millions de DH
2 : Investissement2006 = FBCF + ∆S = 165 301 + 16 714 = 182 015 millions de DH
3 : Emplois = Ressources
CF + FBCF + ∆ Stocks + X = PIB + M
424 334 + 165 301 + 16 714 + X = 575 271 + 220 999
606 349 + X = 796 270
X = 796 270 – 606 349
X = 189 921 millions de DH
PIB 2006 575 271
4 : I 2006 / 2005 x100  x100  110 ,07
PIB 2005 522 649
La valeur ajoutée créée par l’économie marocaine a augmenté de 10,07 % en 2006 par rapport à
2005.
Exercice IX :
1 : CF (Ménages) = 424 334 – 105 207 = 319 127
Emplois = Ressources
CF + FBCF + ∆ Stocks + X = PIB + M
424 334 + 165 301 + 16 714 + X = 575 271 + 220 999
606 349 + X = 796 270
X = 796 270 – 606 349
X = 189 921 millions de DH
2:
Rubriques 2006
Ressources :
Produit intérieur brut 575 271
Importations 220 999
Total des ressources 796 270
Emplois :
Consommation finale 424 334
FBCF 165 301
Variations des stocks 16 714
Exportations 189 921
Total des emplois 796 270

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