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Chapitre 4

Le Tableau Périodique

1. Bref historique
Depuis l’Antiquité, l’homme a tenté de trouver une explication simple à la
complexité de la matière qui l’entoure. On a d’abord pensé que les éléments de toute
matière se résumaient à l’eau, la terre, le feu et l’air.
Cette théorie fut délaissée progressivement à mesure que des techniques
expérimentales de plus en plus perfectionnées pour étudier la matière et les phénomènes
de l’univers physique ont été développées.
ème
A mesure qu’augmentait le nombre d’éléments connus, les chimistes du XIX
siècle éprouvaient le besoin de les ordonner. On connaissait les masses atomiques et on
avait déjà l’habitude de classer les éléments d’après l’augmentation de cette caractéristique.
La simple progression des masses atomiques ne pouvait toutefois expliquer logiquement les
différents comportements des éléments.

Les classifications des éléments

a) Dans l’Antiquité

Symbole
ancien

Métal Or Argent Fer Mercure Etain Cuivre Plomb

Astre Soleil Lune Mars Mercure Jupiter Vénus Saturne

Dieu
Sol Luna Mars Mercurius Jupiter Vénus Saturnus
romain
(Hélios) (Sélène) (Arès) (Hermès) (Zeus) (Aphrodite) (Kronos)
(grec)
Modèle de
Modèle de Reine
Voyageur Chef Modèle de pondération
Caractère perfection et de la Guerrier
infatigable solide beauté et de
lumière nuit
mesure

Dimanche Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi


Jour (lunae (martis (mercurii (jovis (veneris
(Sunday) dies) dies) dies) dies) dies) (Saturday)

Chiffre 7 1 2 3 4 5 6

b) Les triades de Döbereiner


Le rapport entre la masse atomique des éléments et leurs propriétés fut constaté
par un chimiste russe : J.W. Döbereiner dès 1817. Il suggéra l’existence de
« triades » d’éléments semblables tels que le chlore, le brome et l’iode. Il montra en
outre que la masse atomique du second élément est intermédiaire entre celle des
deux autres.
Vers 1850, les chimistes étaient parvenus à identifier quelque 20 triades, première
manifestation d’une certaine harmonie dans la répartition des éléments.

c) La loi des octaves de Chancourtois et Newlands


Jusqu’ici, aucune idée de périodicité n’est apparue. C’est en 1862 seulement que
le géologue français Alexandre Chancourtois mit en évidence une certaine
répétition dans les propriétés des éléments. En 1864, Chancourtois et le chimiste

- 49 -
britannique Newlands furent ridiculisés lorsqu’ils proposèrent la « loi des
octaves » : « le huitième élément, qui suit un élément donné, ressemble au premier
comme la huitième note de l’octave ressemble à la première ». Cette loi ne pouvait
toutefois s’appliquer aux éléments situés au-delà du calcium. Cette périodicité de
huit parut beaucoup trop arbitraire. On qualifia cette suggestion de compliquée,
d’artificielle et de fantaisiste.

d) La périodicité du volume atomique de Meyer


En 1869, le chimiste allemand Lothar Meyer découvrit la périodicité du volume
atomique et l’illustra au moyen d’une courbe. Les éléments semblables occupent
des positions semblables sur la courbe en dents de scie. Les métaux alcalins se
trouvent sur les pointes de la courbe.

e) La loi de la périodicité des propriétés de Mendeleïev


C’est au chimiste russe Dimitri Mendeleïev que revient le mérite d’avoir structuré
une classification cohérente de l’ensemble des éléments. En rédigeant un volume
de Chimie, il se rend compte qu’en plaçant les éléments en ordre croissant de leur
masse atomique, il apparaît une tendance en ce qui concerne les propriétés,
tendance qui se répète à plusieurs reprises. En 1869, il
présenta une première version de son tableau périodique.
Celui-ci contient les 63 éléments connus à l’époque.
Mendeleïev disposa son tableau de manière que la
périodicité apparût nettement. Dans ce tableau, les éléments
sont classés verticalement (ils sont classés horizontalement
dans la classification actuelle). Les rangées horizontales se
succèdent régulièrement au fur et à mesure que certaines
propriétés chimiques et physiques se répètent. Dans les
rangées verticales, o retrouve les éléments possédant à peu
près les mêmes propriétés chimiques et des ressemblances
dans leurs propriétés physiques.
Pou respecter la loi périodique à laquelle Mendeleïev croyait
fermement, il dut parfois modifier l’ordre déterminé par la progression des masses
atomiques et laisser certaines cases vides. Il était persuadé qu’on finirait bien par
trouver les éléments manquants, comme ce fut le cas.

2. Classification périodique des éléments


La classification périodique est un tableau où les éléments sont disposés suivant la
valeur croissante de leurs numéros atomiques (Z). Elle tient aussi compte du nombre
d’électrons périphériques des éléments.

- 50 -
Le tableau périodique comprend :

a) Les périodes
Les périodes sont constituées par les éléments contenus dans une ligne du
tableau.
Il y a 7 périodes. Le numéro d’ordre de la période indique le nombre de couches
électroniques des éléments y inclus.

Période Nombre d’éléments

1 2

2 8

3 8

4 18

5 18

6 32

23
7
(incomplète)

Les éléments d’une même période ont des propriétés chimiques très différentes.
Généralement, la masse atomique augmente avec le numéro atomique ; dans le
cas contraire on dit qu’il y a inversion (Te – I ;Co – Ni ; Ar – K). Les inversions
s’expliquent par l’existence de certains isotopes.

b) Les goupes
Dans un même groupe (colonne) on trouve les éléments appartenant à une même
famille. Ils ont des propriétés chimiques semblables, car ils ont le même nombre
d’électrons périphériques.
Il existe 18 groupes, numérotés par la lettre A (éléments représentatifs) ou la lettre
B (éléments de transition).
Pour les groupes A, le numéro d’ordre de la colonne indique le nombre d’électrons
périphériques des éléments qui s’y trouvent.
Les groupes B contiennent des éléments possédant deux électrons périphériques
au maximum. Leurs numéros rappellent qu’ils ont quelques propriétés analogues
aux éléments de même numéro dans les groupes A.
La IUPAC recommande de nommer les groupes du 1 au 18.
Certains groupes portent un nom de famille usuel, comme par exemple : alcalins,
alcalino-terreux, terreux, halogènes, gaz nobles …

3. Propriétés périodiques
a) Rayon atomique
1. Dans un même groupe, le rayon atomique augmente de haut en bas
au fur e à mesure que le nombre de couches électroniques augmente
aussi.
2. Dans une même période, la charge du noyau augmente vers la
droite, de sorte que les électrons sont progressivement plus attirés
par le noyau. En conséquence, les rayons atomiques diminuent
généralement vers la droite le long d’une période

- 51 -
b) Energie d’ionisation ou potentiel d’ionisation
L’énergie d’ionisation (Ei) d’un élément est l’énergie minimale nécessaire
pour arracher un électron à cet élément à l’état gazeux. Elle s’exprime en
eV/mole ou en kJ/mole (1eV = 96,08 kJ)
Cette énergie correspond à la variation d’énergie du processus :
X ( g ) → X + ( g ) + e − ; E1
ème
On appelle énergie de 2 ionisation celle qu’il faut pour arracher un
second électron. Etc.
X + ( g ) → X 2 + ( g ) + e − ; E2
X 2 + ( g ) → X 3 + ( g ) + e − ; E3
Pour un élément donné : E1 < E2 < E3 …car le premier électron est
arraché à un atome, tandis que les autres sont enlevés à un ion positif
dont les électrons sont plus attirés par le noyau. L’énergie d’ionisation est
particulièrement élevée lorsque l’ion a atteint la configuration électronique
d’un gaz noble.
Par exemple :

(kJ/mole) E1 E2 E3 E4
Li 520 7300 11815 -
Be 899 1757 14850 21005
Al 578 1820 2750 11600

Dans chaque groupe, l’énergie d’ionisation augmente de bas en haut.


Dans chaque période, l’énergie d’ionisation augmente de gauche à droite.
On voit que cette tendance est en rapport inverse aux mesures des
rayons atomiques et en rapport direct avec la charge du noyau.

Remarque : Les éléments présentant des niveaux d’énergie complets ou


semi complets jouissent d’une stabilité additionnelle.

c) Affinité électronique
L’affinité électronique (EA) est l’énergie libérée par un atome à l’état
gazeux lorsqu’il capte un électron.
Elle correspond à la variation d’énergie du processus :
X ( g ) + e − → X − ( g ) ; EA
Les deux facteurs les plus importants pour la valeur de l’affinité
électronique sont le rayon atomique (rapport inverse) et la charge du
noyau (rapport direct)

- 52 -
400
350

300
250

200

150
100
Variation de EA dans
une même période 50

0
Na Mg Al Si P S Cl Ar
-50

d) Rayon ionique
Le rayon d’un ion est différent de celui de l’atome neutre. Les rayons des
n+
cations sont plus petits que les rayons atomiques correspondants. X < X
Les rayons des anions sont plus grands que les rayons atomiques
Xn-
correspondants. >X
Dans un même groupe, les rayons ioniques augmentent de haut en bas.
Dans une même période, les rayons ioniques diminuent de gauche à
droite, mais le rayon des cations est toujours plus petit que celui des
anions.
Les ions ayant même configuration électronique sont appelés ions
2- - + 2+
isoélectroniques ; par exemple O et F , ou bien Na et Mg .
Pour une série de cations isoélectroniques, le rayon est inversement
proportionnel à la charge.
Pour une série d’anions isoélectroniques, le rayon est directement
proportionnel à la charge.

e) Electronégativité
(Voir chapitre 2)

f) Température de fusion et d’ébullition


Ces températures montent du groupe I au groupe IV pour descendre
jusqu’au groupe VIII.
Du groupe I au IV : dans un cristal métallique, les atomes sont empilés
régulièrement ; or, le rayon atomique des alcalins est plus grand que celui
des autres groupes II, III et IV ; donc, l’attraction entre les atomes du
groupe IV est plus forte que celle entre les atomes du groupe I, et leur
température de fusion ou ébullition sera plus élevée.
Du groupe V au groupe VIII : il s’agit de non métaux formant des
molécules de plus en plus petites : N2, O2, F2, Ne (ou bien : P4, S2, Cl2,
Ar). Les forces de cohésion (Van der Waals) diminuent vers la droite et les
températures de fusion et ébullition aussi.

- 53 -
g) Caractère métallique
En général, un métal est un élément qui cède facilement ses électrons et
n’a pas tendance à en gagner. Un non-métal est celui qui donne
difficilement ses électrons et par contre a tendance à en accepter.
Les métaux sont électropositifs, les non-métaux sont électronégatifs.
Dans le tableau périodique, le caractère métallique augmente vers la
gauche et vers le bas.
Les gaz nobles ne possèdent ni caractère métallique ni non-métallique.
Il y a des éléments dont le caractère métallique ou non-métallique n’est
pas bien défini (semi-métaux).

4. Exercices
43. Etant donné la table des propriétés physico-chimiques des 20 premiers
éléments, construire au moins 3 graphiques comparatifs.

Energie d'ionisation
Rayon atomique (Å)

(1ère) (kcal/g.mole)
Numéro atomique

Electronégativité
T. Ebullition (ºC)
T. Fusion (ºC)
Eléments

H 1 -259 -252 0.37 2.1 313


He 2 -269 -268 0.93 467
Li 3 108 1330 1.55 1.0 124
Be 4 1277 2770 1.12 1.5 215
B 5 2030 3730 0.98 2.0 191
C 6 3727 4830 0.91 2.5 260
N 7 -210 -195 0.92 3.0 326
O 8 -218 -183 0.66 3.5 314
F 9 -219 -188 0.64 4.0 402
Ne 10 -248 -246 1.31 497
Na 11 97 892 1.90 0.9 119
Mg 12 650 1107 1.60 1.2 176
Al 13 660 2450 1.43 1.5 138
Si 14 1410 2680 1.32 1.8 188
P 15 44 280 1.28 2.1 254
S 16 119 444 1.27 2.5 239
Cl 17 -101 -34 0.99 3.0 300
Ar 18 -189 -185 1.74 363
K 19 63 760 2.35 0.8 100
Ca 20 838 1440 1.97 1.0 141

- 54 -
T. Fusion (ºC)

4000

3500

3000

2500

2000

1500

1000

500

0
He

Be
Be

Ne
Na
Mg

Ca
Li

Al
Si

Cl
F

P
S

Ar
K
H

C
N
O
-500

T. Ebullition (ºC)

6000

5000

4000

3000

2000

1000

0
Cl
P
Na
H

F
Li

K
Be

Al

-1000

Rayon atomique (Å)

2,50

2,00

1,50

1,00

0,50

0,00
Cl
P
Na
H

F
Li

K
Be

Al

- 55 -
Electronégativité

4,5
4,0
3,5
3,0
2,5
2,0
1,5
1,0
0,5
0,0

Cl
P
Na
H

F
Li

K
Be

Al
ère
Energie d'ionisation (1 ) (kcal/g.mole)

600

500

400

300

200

100

0
Cl
P
Na
H

F
Li

K
Be

Al

+ 2+ 3+
44. Les ions Na , Mg et Al ayant la même configuration électronique,
rangez-les par ordre croissant des rayons ioniques et justifiez votre réponse [EN
2001]

Réponse :
3+ 2+ +
Al < Mg < Na
Cette contraction est due à l’augmentation de la charge positive du noyau, qui attire
alors plus fortement les électrons périphériques

45. Esquissez une courbe qui montre comment les énergies d’ionisation du
magnésium varient avec le nombre d’électrons éjectés et expliquez la forme de la
courbe [EN 2001]
10
Réponse : 9
8
E n erg ie d 'io n isatio n

E1 < E2 << E3 < E4 7


6
Le premier électron est arraché à un atome
5
neutre.
4
Le deuxième est arraché à un ion positif
Le troisième est arraché à un ion positif 3
ayant la configuration d’un gaz noble (octet), donc, il 2
y a une augmentation brusque. 1
0
1 2 3 4

- 56 -
46. Le tableau ci-dessous montre les points de fusion des éléments de la
période 3.

Elément Na Mg Al Si P S Cl Ar
T. fusion 98 650 660 1407 44 119 -101 -189
a) Pourquoi le magnésium a-t-il un point de fusion plus élevé que celui du
sodium ?
ère
b) Expliquez la variation de la 1 ionisation dans la période 3. [EN 2002]

Réponse :

a) La température de fusion monte du groupe I au groupe IV pour descendre


jusqu’au groupe VIII. Dans un cristal métallique les atomes sont empilés régulièrement. Or,
le rayon atomique du sodium est plus grand que celui du magnésium. Donc, la force
d’attraction est plus forte dans le Mg que dans le Na ; c’est pourquoi la température de
fusion y est plus élevée.

b) E1 augmente vers la droite ; il est plus difficile d’arracher un électron à un atome


plus électronégatif et de rayon plus petit, où les électrons sont très fortement attirés.

47. Expliquez les observations suivantes :


a) Le pouvoir réducteur des éléments du groupe VII augmente de haut en bas
b) La solubilité des hydroxydes du groupe II augmente de haut en bas
c) Les points d’ébullition des hydrures du groupe II augmentent de haut en
bas, mais H2O a un point d’ébullition plus élevé
d) Le chlorure de plomb IV est un composé covalent, mais le chlorure de plomb
II est ionique (EN 2002)

Réponse :

a) Le fluor accepte facilement un électron ; c’est un oxydant fort. L’iode


accepte moins facilement un électron car son rayon atomique est plus
grand et son électronégativité plus petite. C’est un oxydant moins fort et
un réducteur plus fort.
-
b) Le rayon atomique augmente de haut en bas, et les groupements OH
sont plus lointains et moins attirés, donc plus solubles.
c) Entre les molécules d’eau il existe des liaisons hydrogène dues à la
différence d’électronégativité entre H et O.
d) Pb (II) ne présente pas d’hybridation : il a deux électrons célibataires el
3
peut faire deux liaisons ioniques. Pb(IV) présente l`hybridation sp : il a
quatre électrons célibataires qu’il peut partager dans 4 liaisons
covalentes.

48. Les énergies d’ionisation (exprimées en eV) des éléments de la deuxième


période du tableau périodique sont : Li : 5.4 ; Be : 9.3 ; B : 8.3 ; C : 11.3 ; N : 14.5 ; O : 13.6 ;
F : 17.4 ; Ne : 21.6.
a) Donnez les raisons de la tendance générale de l’énergie d’ionisation dans la
période.
b) Expliquez pourquoi Be a une énergie d’ionisation plus élevée que celle de B.

Réponse :

a) L’énergie d’ionisation augmente vers la droite : le rayon atomique


diminue vers la droite et les électrons sont plus proches du noyau et
plus attirés ; donc il est plus difficile de les arracher.
b) Les couches complètes ou semi complètes présentent une stabilité
additionnelle
Pour Be : Mais aussi pour l’azote :

1s2 2s2 1s2 2s2 2p3

- 57 -
- 58 -

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