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Introduction

Les bactéries sont des êtres vivants de morphologie simple, dont la taille est de l’ordre du
micron, elles en différent par leur nature procaryote : pas de noyau différencié, un
chromosome annulaire libre dans le cytoplasme de la cellule bactérienne, avec possibilité de
petits fragments annulaires dur numéraires d’ADN ou ‘plasmides’
Leur comportement physiologique est très varié, certains pouvant réaliser des réactions
chimiques dont les autres êtres vivants sont incapables (ex : fixation de l’azote, nitrification)
Les bactéries parasites des plantes ont au contraire une physiologie assez banale, ou n’y
rencontre aucune bactérie sporulée, aucun anaérobie strict, et seulement des formes en
bâtonnet (aucun coccus, aucun vibrion, aucun spirochète)
Les bactéries phytopathogènes sont classés en 5 genres seulement ( Agrobacterium,
corynebacterium, pseudomonas, xanthomonas et Erwinia ) , ces cinq genres sont répartis pour
certains sur toutes les latitudes et cousent des dégâts considérables aux cultures, on les
distingues par l’aspect et la vitesse de croissance et leurs colonie en gélose, la disposition des
flagelles conditionnant la mobilité en milieu liquide, la paroi bactérienne peut être de nature
très différente suivant les genres, ce que l’on met en évidence par la coloration de
GRAM.(Charles -Maries Messiaen et al., 1970 )
Les bactéries phytopathogènes ont besoin pour vivre d’un support végétal, dans lequel, elles
pénètrent par les stomates, une blessure, et de développent surtout en condition douces et
humides, de nombreux ravageurs sont vecteurs de bactéries (insectes, nématodes…) , elles
provoquent plusieurs symptômes ( les nécroses, les jaunissement, les flétrissement,
pourrissements, prolifération, tumeur, et fasciations,…) ces divers symptômes sont dus à la
production par les bactéries de plusieurs types de substances (auxine, toxines …).(Roger
Corbaz., 1990 )

Caractères généraux
Anatomie de la cellule bactérienne
La taille des bactéries phytopathogènes est généralement de 1 à 2 µm et elles ont toute une
forme de bacille
Ces micro-organismes pathogènes possèdent certaines similitudes structurelles avec les
cellules eucaryotes végétales : une membrane cytoplasmique, un matériel génétique
complet, nécessaire à sa reproduction et une paroi cellulaire, lui conférant sa forme et sa
résistance. Cependant, elles sont essentiellement caractérisées par leurs différences :
 L’information génétique est portée par un seul chromosome circulaire,
 Il n’y a pas d’enveloppe nucléaire, laissant le chromosome baigné dans le cytoplasme,
 Il n’existe aucun compartiment cytoplasmique, c’est-à-dire que les bactéries ne possèdent ni
appareil de Golgi, ni réticulum endoplasmique,
 Les organites, tels que mitochondries ou chloroplastes, sont absents,
 Elles possèdent un flagelle, le plus souvent externe, permettant une mobilité, appelée nage
bactérienne
Les bactéries phytopathogènes ont la particularité de posséder un plasmide. Il s’agit d’une
molécule d’ADN, différent de l’ADN chromosomique, souvent circulaire, baignant dans le
cytoplasme et essentiellement propre à ces micro-organismes. Cette séquence n’est pas
indispensable à la bactérie, mais elle lui confère certains avantages facilitant la survie de la
bactérie. Par exemple, elle permettra d’assurer leur résistance aux antibiotiques, ou encore
d’assurer leur pouvoir pathogène. De plus, cette molécule d’ADN peut être le siège d’une
communication cellulaire. En effet, certains plasmides (dit « conjugatifs ») possèdent un
facteur F, courte séquence d’ADN plasmidien permettant à la bactérie hôte de transmettre
une partie de ce facteur F à une autre bactérie par le phénomène de conjugaison.
(Charbonnier G et al., 2007)

Classification des bactéries

La taxonomie la plus employée est structurée en domaine, règne, embranchement, classe,


ordre, famille, genre et espèce, bien que parfois, certaines sous-catégories sont rajoutées,
telles que tribu, sous-classe, sous-famille etc. Concernant les bactéries phytopathogènes, les
bactériologistes rajoutent 2 taxons, en plus de l’espèce :
 Le pathovar, subdivision permettant de démontrer une spécificité parasitaire entre une
plante et la phytobactérie,
 La race (ou biotype), permettant de déterminer si le pathovar n’attaque que certaine race
(ou cultivar) de cette plante.
Au début, classer les bactéries n’a pas été une chose simple. En effet, la taxonomie
s’appuyait sur des critères morphologiques, et leur variation entre les bactéries. Cependant,
ce type de classification n’est envisageable uniquement pour les organismes complexes. En
effet, les bactéries restent des êtres peu développés et montrant peu de différenciation. Par
la suite, des critères moléculaires ont alors été pris en compte, permettant alors de mettre
en place des classifications plus précises. Sont maintenant considérées non seulement les
molécules des métabolismes primaires et secondaires (acides nucléiques, produits des gènes
etc.), mais aussi celles des activités physiologiques des cellules. Ainsi, en se basant sur des
données provenant de la comparaison des ARN ribosomaux ainsi que sur certains
paramètres phénotypiques et physiologiques, les bactériologistes ont pu séparer les
bactéries en 2 domaines : d’un côté les Archaebacteria et de l’autre les Eubacteria, dans
lesquelles sont classées les bactéries phytopathogènes. De même, ils distinguèrent parmi
les Eubacteria, 4 règnes distincts, dont les « bactéries Gram + » et les « bactéries gram – »
(ou Proteobactériae), taxons regroupant ces phytobactéries particulières. (Les bactéries «
Gram + » sont celles réagissant au réactif de Gram, les bactéries « Gram – » sont
caractérisées par leur pourcentage en nucléotide C+G par rapport à l’ensemble des
nucléotides A+T+C+G). (Charbonnier G et al., 2007)
L’Identification des bactéries se fait non seulement par les trait pathologie mais aussi par
l’examen des besoins nutritifs, la présence de certains enzymes, la composition des acides
gras des cellules entières, l’électrophorèse des protéines sur gel de polyacrylamide, la
technique d’immunofluorescence. On utilise aussi les bactériophages, ou virus des bactéries,
qui provoque la lyse des colonies bactériennes, et présente parfois une grande spécifité.

Nomenclature
La nomenclature bactérienne est régit par un certain nombre de règles toutes regroupées
dans le « Code International de Nomenclature des Bactéries ». De plus, toute nouvelle
nomenclature doit, soit être citée dans le Approved List of Bacterial Names (liste publiée
dans l’ « International Journal of Systematic Bacteriology»), soit être publiée dans
le International Journal of Systematic and Evolutionary Microbiology. La nomenclature
bactérienne officielle se rapproche de la nomenclature des organismes complexes, par
l’utilisation de la dénomination binomiale genre + espèce, les deux écrits en latin et en
italique, et le genre avec une majuscule. Pour les bactéries phytopathogènes, lorsque le
pathovar est mentionné, il est également écrit en italique, et précédé du terme « pv. » pour
pathovar.

Reproduction et croissance
La reproduction des bactéries phytopathogènes (et des bactéries en général) est asexuée et
se fait par une division cellulaire spécifique: la scissiparité. Après duplication du
chromosome circulaire bactérien, il y a apparition d’un septum membranaire au milieu de la
cellule. Ce phénomène aboutit alors à l’apparition de deux cellules filles, chacune possédant
une molécule d’ADN chromosomique identique à celle de la bactérie mère. (Charbonnier G
et al., 2007)
La croissance des bactéries en général se définit comme l’accroissement du nombre de
bactérie dans une population, et ceci, tant que les conditions optimales de cette croissance
perdurent. En milieu naturel, une croissance bactérienne se caractérise par 4 phases: 1) une
phase de latence durant laquelle les bactéries, s’acclimatant au substrat, se multiplient peu
voire pas du tout ; 2) une phase de croissance exponentielle, ou le taux de croissance est
maximal ; 3) une phase stationnaire, où ce taux est faible voir nul ; 4) une phase de déclin,
lors de laquelle les ressources du milieu ont toutes étaient consommées et les individus
meurent par lyse bactérienne due à l’acidification du milieu par leurs déchets.

Interaction bactérie – plante


Chaque interaction bactérie-plante dépend de s’il y a un échange réciproque entre les deux
individus ou non. Il existe trois grandes relations possibles entre les végétaux et les bactéries
:
 Le mutualisme : la bactérie et le végétal tirent tous les deux profit de leur relation, mais
cette interaction n’est pas essentielle à leur survie. Cette relation concerne essentiellement
les bactéries saprophytes, vivant libre dans l’eau ou le sol et se nourrissant des déchets
(essentiellement végétaux). Au contact de la plante, en échange de la protection de cette
dernière, les bactéries peuvent, par exemple, lui fournir des nutriments.
 La symbiose : contrairement au mutualisme, cette interaction est obligatoire pour les
bactéries et les plantes y ayant recours.
 Le parasitisme : dans ce cas ci, la bactérie est la seule à tirer un avantage de la relation
phytobactérie-plante. La plante subira alors divers troubles. La bactérie est alors appelée «
bactérie phytopathogène » (Charbonnier G et al., 2007)

Les étapes préliminaires


Beaucoup de bactéries phytopathogènes ont développées la capacité de vivre libre dans
l’eau ou le sol, voir en association avec une plante-hôte, et ceci sans créer chez cette-
dernière une quelconque maladie. Cette phase est appelée phase épiphyte. Les bactéries ne
possédant pas ce stade doivent avoir recours à d’autres procédés. La rencontre entre une de
ces bactéries et sa plante hôte est généralement opportuniste. En effet, le micro-organisme
peut être apporté par divers vecteurs : l’eau de pluie, le vent, les insectes etc. Cependant,
dans certains cas, cette rencontre peut être volontaire, lors du déplacement de la bactérie
par chimiotactisme par exemple.
Parmi les bactéries phytopathogènes, il existe deux types de parasites :
 Les parasites obligatoires, dont l’activité est exclusivement parasitaire. Ces micro-
organismes sont souvent limités à certaines espèces de plante.
 Les parasites facultatifs ou opportunistes, qui ne sont parasites uniquement dans certaines
conditions défavorables pour la plante. En général, ces bactéries peuvent s’attaquer à de
nombreuses espèces de végétaux. Charbonnier G et al., 2007)

L’infection de la plante
Une infection bactérienne ne peut induire une maladie uniquement dans certaines
conditions : une compatibilité hôte/bactérie, des facteurs environnementaux précis, une
physiologie précise de la plante, et une présence d’un nombre minimal de bactérie. La
bactérie pathogène doit tout d’abord pénétrer dans le végétal par :
 Soit une ouverture naturelle de celle-ci. Les stomates sont le plus souvent empruntés, du
fait de leur structure ou encore de leur capacité à se fermer, facilitant les infections. De
même, une pénétration peut se faire via les lenticelles (sorte de pore) concernant les fruits
et les arbres, les hydatodes (stomate modifié permettant des échanges d’eau), les trichomes
(excroissance en forme de poil), ou les nectaires (organe sécrétant le nectar) pour les fleurs.
 Soit une blessure. Elle peut se représenter par une abrasion mécanique due au vent par
exemple, une cicatrice foliaire, des altérations causées par le froid ou la chaleur…
Certaines bactéries ont la possibilité de ne pas utiliser l’une se ces voies. Elles sont en effet
directement introduites par l’intermédiaire d’un insecte.
Suite à l’entrée de la bactérie dans la plante hôte, s’ensuit une phase de multiplication du
micro-organisme, ainsi qu’une phase de dispersion dans le végétal. Cette dispersion se fait
grâce aux tissus infectés en premier : devenant infectieux, ils contaminent alors les tissus
adjacents.
 Concernant la mobilité des bactéries phytopathogènes dans la plante, elle reste un
phénomène encore en cours d’étude. Chez certaines bactéries, leur flagelle leur permettrait
de se déplacer dans les espaces intercellulaires. D’autres sembleraient surtout opter pour un
déplacement passif dans les vaisseaux du xylème. D’autres encore ont développé, elles, la
capacité de pénétrer les cellules mêmes. Charbonnier G et al., 2007)

Différents symptômes

Les bactéries peuvent entrer dans les plantes seulement par les blessures ou les ouvertures
naturelles, ou par vecteurs, mais jamais directement.( Université d’Idaho, 1ère edition, 2013)
Les bactéries phytopathogènes (environ 300) provoquent des maladies appelées bactérioses.
Les principaux symptômes sont des nécroses (ex : le feu bactérien du tabac), du jaunissements
et des flétrissements par invasion des vaisseaux (ex : flétrissement bactérien du poivron) des
pourrissements sur les organes charnus (ex : jambe noire de la pomme de terre) , des
proliférations et des tumeurs et fasciations (ex : galle du collet ou crown gall de nombreuses
espèces fruitières). (Roger Corbaz., 1990)
Ces divers symptômes sont dus à la production par les bactéries de plusieurs types de
substances : les auxines provoquent des tumeurs ou des déformations, les enzymes des
pourritures, les toxines des nécroses , chloroses,..(Roger Corbaz.,1990)

Les bactéries dites « nécrotrophes » ou « nécrogènes » peuvent provoquer des nécroses


(mort cellulaire) au niveau des feuilles et des dépérissements au niveau des rameaux. Ces
symptômes sont en général provoqués par des toxines produites par le parasite.
Les bactéries dites « vasculaires » engendrent une obstruction des vaisseaux de la plante,
entraînant un flétrissement des organes. Dans ce cas-ci, il s’agit de la cellule bactérienne
même qui est responsable de l’occlusion du vaisseau et non une protéine qu’elle aurait
produite.
D’autres bactéries dites « macergènes » par synthèse d’enzymes spécifiques, peuvent
engendrer l’apparition des pourriture molles .
Enfin, les bactéries dites « biotrophes » ou « oncogènes » peuvent entraîner le
développement anormal de tissu ou l’apparition de tumeur, par perturbation des
phytohormones. (Charbonnier G et al., 2007)
Les symptômes provoqués par les bactéries phytopathogènes sont très variés : on connait des
trachéobactériose , homologues des trachéomycoses, mais pour lesquelles le site infectieux
initiale peut être plus varié : infection racinaire, comme pour Fusarioses vasculaires ou
verticilliose (ex : pseudomonase salanacearum mais aussi transmission par la graine ou les
blessures de tiges ou pétioles (ex :

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