Sunteți pe pagina 1din 3

THEME 1 : De l'individu à l'acteur

LES INTERACTIONS INDIVIDUS - ORGANISATION


I. Comment l’individu-acteur interagit-il avec les groupes ?

A. Les différents groupes auxquels s’intègre l’individu-acteur


Le groupe se définit comme un ensemble d’individus qui disposent de caractéristiques communes et qui
partagent des idées, des projets et/ou des activités… Un groupe se caractérise par ses objectifs, par sa
taille, sa longévité et par la nature du groupe. On distingue de ce fait différents types de groupes de part
leur nature :
- les groupes formels : ce sont des groupes institués par la structure de l’organisation. Les règles du
groupe sont préexistantes : les relations entre les individus et la place de chacun sont clairement
définies par l’organisation. Ces groupes poursuivent un objectif de développement de l’organisation.
Exemples : l’équipe dirigeante, le groupe de réunion, le comité d’entreprise, les syndicats…
- les groupes informels : ce sont les groupes qui ne sont pas structurés par l’organisation. Leurs
membres partagent des affinités et recherchent le contact social. Ces groupes se forment souvent de
façon spontanée et se retrouvent parfois au sein de groupes formels. Leurs actions n’ont pas pour
but de développer l’organisation mais de réaliser des objectifs personnels.
Exemple : les groupes d’amis, les équipes sportives dans une entreprise, l’amicale de l’organisation…
L’individu intègre les groupes de l’organisation avec son identité. Celle-ci est composée de ses
caractéristiques propres (sexe, âge, apparence, personnalité, capacités physiques et intellectuelles…) de
son origine, de ses centres d’intérêts, ses motivations, ses connaissances, de sa situation familiale… et de
son statut professionnel.
Le statut marque la place d’un individu dans un groupe donné. Par exemple : un statut professionnel
correspondra à une position hiérarchique dans l’organisation, au prestige lié à cette position, à des
compétences attendues pour exercer la fonction, à la réalisation de certaines tâches inhérentes à celle-ci.

B. Les influences individu/groupe


L’individu et le groupe s’influencent réciproquement. L’influence se définit comme une pression sociale
conduisant à une modification du jugement ou du comportement.
L’individu, pour être reconnu ou ne pas être exclu du groupe, peut être amené à modifier ses façons d’être
et de faire, à accepter les règles imposées par le groupe. Il doit nécessairement être accepté par le groupe
et en être reconnu membre à part entière. L’individu s’intègre ainsi dans un collectif humain.
L’individu peut évoluer en fonction des groupes dans lesquels il est intégré. On distingue deux types de
groupes, qui vont combler ou non les aspirations de l’individu :
- le ou les groupes d’appartenance de l’individu : ce sont les groupes dont fait partie l’individu. Ce
dernier va, en principe, en suivre les règles et les façons de faire. Il se peut que le groupe dans lequel
l’individu est intégré comble ses attentes et corresponde à ses objectifs sociaux, à ses idéaux… Mais,
ce n’est pas toujours le cas : l’individu peut ne pas se retrouver ou adhérer aux principes de son (ou
ses) groupe(s) d’appartenance.
- le ou les groupes de référence : ce sont les groupes auxquels l’individu n’appartient pas, mais auquel
il s’identifie et dont il aimerait acquérir les règles et éventuellement le statut qui leur est associé. Il
peut s’y référer implicitement ou explicitement.
L’individu peut aussi exercer une influence sur le groupe. On peut toutefois noter que l’impact de l’individu
sur le groupe est moins fort que l’impact du groupe sur l’individu.
Cependant, plus l'individu qui exerce l'influence est puissant et plus ses idées sont acceptées facilement par
le groupe. Les personnes les plus influentes dans un groupe sont repérables car les membres du groupe ont
tendance à plus facilement les écouter et à adopter leurs opinions. On peut distinguer :
- l’influence descendante : c’est celle exercée par un supérieur hiérarchique sur les subalternes.
- l’influence ascendante : c’est celle exercée par un subordonné qui, par son charisme et/ou ses
compétences, va être suivi par le groupe (y compris le supérieur) comme étant un leader dont il faut
adopter les idées.
- l’influence horizontale : c’est celle qui s’exerce entre collègues de niveau hiérarchique identique du fait
par exemple du charisme de l’un d’entre eux, de la reconnaissance professionnelle d’un individu par les
autres…
THEME 1 : De l'individu à l'acteur

II. Comment l’individu-acteur interagit-il avec l’organisation ?

A. La culture de l’organisation s’impose à l’individu-acteur


La culture se définit comme l’ensemble des valeurs et des normes partagées par les membres d’un groupe
social, conduisant à des comportements homogènes. Cette notion de culture se retrouve au niveau de
groupes sociaux plus restreints telles que les organisations : on parle alors de culture d’entreprise ou de
culture d’organisation.
La culture de l’organisation se reflète ainsi dans ses valeurs et ses normes.
Les valeurs sont les principes auxquels les membres d’un groupe social/d’une organisation adhérent
(exemples de valeurs d’une entreprise : excellence, professionnalisme, partage, travail d’équipe…). Les
valeurs restant abstraites, elles s’incarnent alors de façon plus concrète à travers les normes.
Les normes constituent ainsi l’ensemble des règles de conduite prescrites par l’organisation auquel
appartient l’individu et auxquelles il doit se conformer. Les normes sont constituées de codes (exemples :
code vestimentaire, code langagier…) et de rituels (exemples : rituel de salutations dans l’organisation,
pratiques professionnelles, façons de communiquer, savoir-être…).
Il est nécessaire pour l’individu d’adhérer aux valeurs et aux normes imposées par l’organisation pour
l’intégrer.

B. L’organisation influence par sa perception l’individu-acteur


Les attributions, les représentations et les stéréotypes constituent un processus de perception d’un groupe
par la société.
Les attributions sont des théories implicites sur la personnalité des gens, attribuées en fonction de leur
profession (un comptable est rigoureux, un vendeur est extraverti, etc.). Dans le contexte professionnel,
décrire un métier, c'est décrire les points forts et les points faibles de celui qui l'exerce.

III. En quoi les relations formelles et informelles permettent-elles à l’individu de devenir acteur dans
l’organisation ?

Dans l’organisation, on observe deux types de phénomènes relationnels :

 Les relations formelles : ce sont les relations instituées par l’organisation. Il s’agit des relations
hiérarchiques et/ou fonctionnelles établies et formalisées par l’entreprise, l’association ou l’organisation
publique (les fonctions, les postes, les responsabilités déterminées notamment par l’organigramme).

 Les relations informelles : relations qui se construisent en dehors de toute structuration par
l’organisation. Elles se développent :
- soit de façon élective (un individu travaillera par choix plus volontiers avec certains membres du
groupe en raison par exemple de la proximité physique au travail, de la similitude des positions sociales,
de la complémentarité des compétences…) ;
- soit du fait des relations amicales, quelle que soit l’origine de l’amitié (ancienneté, même formation
professionnelle, partage d’idées et de valeurs…) ;
- soit en raison de regroupement par des activités non directement liées au travail (activités sportives,
syndicales, caritatives…).
Relations formelles et relations informelles sont observables dans toutes les organisations. Elles sont
indissociables, complémentaires et permettent à l’individu d’interagir avec les autres membres du groupe
et ainsi de devenir acteur dans l’organisation.
THEME 1 : De l'individu à l'acteur

IV. Comment s’exerce l’influence dans les phénomènes relationnels ?


Influencer les autres va permettre de développer une unité, une cohésion entre les membres de
l’organisation. De ce fait, les individus d’un même groupe ou d’une même organisation sont fédérés autour
d’objectifs, de processus de travail, de pratiques… acceptés par tous.
A. Les processus d’influence
On retrouve dans la communication des phénomènes d’influence des interlocuteurs. En effet, l’influence
relève du besoin naturel des acteurs d’une communication de partager du sens avec l’autre, de convaincre
l’autre.
L’influence peut se définir comme l’ensemble des procédés par lesquels un individu cherche à convaincre
l’autre. Il est possible de distinguer plusieurs processus d’influence :
 L’argumentation logique
Il s’agit d’un ensemble d’arguments qui tentent de faire adhérer l’autre à une opinion, de lui faire adopter
un certain comportement, c’est-à-dire de le convaincre.
 L’appel à l’affectif et à l’émotionnel
Une personne peut jouer sur les émotions de son interlocuteur pour le faire adhérer à ses idées ou lui faire
adopter un comportement. La séduction, la flatterie ou même la culpabilisation sont autant de moyens qui
permettent d’agir sur les émotions de l’autre.
 L’appel au sentiment d’appartenance
Il est également possible pour un individu d’influencer l’autre dans ses opinions et ses comportements en
faisant référence aux valeurs et aux normes partagées par le groupe et/ou l’organisation.
B. La construction de l’argumentation
Les individus ont des opinions qui leurs sont propres. L’opinion est un ensemble de jugements subjectifs
que l’individu se fait à propos d'un objet, d’une situation, d’une idée, d’une personne.
Pour conforter leurs opinions, les individus sont souvent obligés d’apporter des preuves, c’est-à-dire des
faits, des raisonnements, des démonstrations… permettant d’établir la véracité de leurs propos.
Opinions et preuves vont constituer une argumentation au service de l’influence des autres.
Argumenter, c’est présenter des opinions, des preuves pour appuyer une affirmation ou faire adhérer les
autres interlocuteurs à ses idées.
L’argumentation doit être logique, claire, réfléchie, s’inscrire dans une normalisation des échanges, et tenir
compte des relations existant entre l’émetteur et les autres acteurs de la communication.

V. Quelle est la place de l’autorité dans les phénomènes relationnels ?

On distingue deux types d’autorité :


 L’autorité légitime : c’est la capacité à se faire obéir par les autres membres du groupe en raison de la
position sociale détenue par l’individu (position hiérarchique et rôles joués dans l’organisation). Elle est
jugée légitime par les autres.
 L’autorité personnelle : c’est la capacité à se faire obéir spontanément par les autres membres du
groupe. C’est une sorte de qualité naturelle de l’individu qui lui permet d’obtenir facilement l’adhésion
des autres et leur obéissance. On parle également d’autorité naturelle ou de charisme.
L’autorité tient une place importante dans les phénomènes relationnels. Elle influence les comportements
des membres du groupe, sans que ces derniers puissent réellement s’y soustraire, soit pour des raisons
morales (respect de la hiérarchie, adhésion aux valeurs de l’organisation…), soit pour des raisons affectives
(faire plaisir à l’autre, ne pas le décevoir, être convaincu par son charisme…). L’autorité suppose donc
l’obéissance, voire la soumission des autres individus de l’organisation, contrairement à l’argumentation
qui n’emporte pas forcément leur adhésion.

S-ar putea să vă placă și