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LE CREDIT DOCUMENTAIRE
Techniques et instruments de paiement international
Proposé par :
- M. IHADIYAN Abid
Réalisé par :
- EL OTMANI Abdelouahed - BEQQAL Zaineb
- YACOUBI Asmae - HADCH Samira
- ECH-CHARFI Oumayma
- RHIYAT Hamza
- TEGOURT Anas
- MEROUANI Oumaima - BEN-HDECH Ghizlane
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1. Introduction
Les échanges internationaux sont de plus en plus nombreux, cependant lors de ces
derniers, la garantie de la sécurité financière peut être assurée par différentes instruments de
paiement, et plus la sécurité est élevée plus le coût de la mise en œuvre sera élevé. Ces
techniques apportent une sécurité aux deux parties.
La remise documentaire qui est une technique simple et efficace « Il s’agit d’une remise
des documents précités par le vendeur à sa banque. Elle les transmet à la banque de l’acheteur
qui les donnera à ce dernier en échange du paiement des marchandises. » (Annie Rouxeville, p
197)1, cependant les banques n’interviennent que comme mandataires de leurs clients, elles ne
s’engagent pas à payer le vendeur si l’acheteur est insolvable.
Ces deux techniques énumérées au-dessus présentent des limites c’est pour cela que la
Chambre de Commerce Internationale a mis en place une méthode nommée le crédit
documentaire qui veille au bon déroulement d’une transaction internationale.
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https://www.slideshare.net/mobile/AnisAmmari/les-techniques-de-paiement-a-ltranger?qid=94a996c9-5a97-
4376-a727-c4eda92c2850&v=&b=&from_search=6 (Les techniques de paiement à l’échelle international Cas :
Crédit documentaire et remise documentaire)
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2. Généralités
2.1. Définition :
Dans le cadre du commerce international, les montants et l'éloignement des partenaires
ont nécessité la création par les banques d'un instrument de paiement spécifique appelé « crédit
documentaire », lettre de crédit (L/C) ou plus familièrement « crédoc ».
• Il concilie l'intérêt du vendeur - être payé - et celui de l'acheteur - recevoir dans les qualités,
les quantités et les délais contractuels, la marchandise commandée
• L'objet de ces documents est de justifier l'exécution correcte des obligations de l'exportateur.
Ces documents seront ensuite transmis par la banque à l'acheteur contre remboursement, pour
que ce dernier puisse prendre possession de la marchandise.
• La technique du crédit documentaire répond donc à une double exigence : - faire bénéficier
l'exportateur d'un engagement bancaire émanant de la banque de l'importateur, et distinct du
paiement effectif de l'importateur (la banque s'engageant à payer, même si l'importateur
éprouve une quelconque difficulté à le faire)
- donner l'assurance à l'importateur que la paiement par sa banque ne sera effectué que si le
vendeur peut montrer qu'il a correctement exécuté ses propres obligations contractuelles
- Moyen de transaction:
Il permet d'acquérir des biens et des marchandises avec l'intervention de deux banques : celle
de l'importateur et celle de l'exportateur.
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- Instrument de règlement :
Il peut se révéler de pratique courante pour des exportateurs avisés pour peu qu'on ne
l'alourdisse pas de clauses et conditions inutilement sophistiqué. Il supprime dans des cas le
concours bancaire de trésorerie.
Le bénéficiaire : et celui en faveur de qui le crédit documentaire est ouvert, il s’agit donc du
vendeur (exportateur).
La banque émettrice : c’est la banque chargée par l’acheteur de s’engager envers celui-ci
d’effectuer le paiement au bénéficiaire directement ou par l’intermédiaire d’une autre banque
appelée banque notificatrice .
La banque notificatrice : est chargée d’informer son client sur la qualité de la banque
émettrice (fiable ou pas) et devra contrôler l’authenticité du crédit . Si tout est en ordre, elle se
charge aussi de notifie le crédit documentaire au bénéficiaire (vendeur).
Il convient tout d’abord de distinguer les formes classiques du crédit documentaire (révocable,
irrévocable, et confirmé) largement utilisées par les opérateurs, On distingue trois formes
classiques du crédit documentaire ; le crédit révocable ; le crédit irrévocable ; le crédit
irrévocable et confirmé.
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2.4.1. Le crédit documentaire révocable :
Ce type de crédit peut être demandé ou annulé unilatéralement avant présentation des
documents par la banque émettrice où à la demande de l’importateur. Il est de ce fait une forme
de crédit documentaire qui ne crée aucune obligation juridique de payer, l’annulation d’un tel
crédit est toute fois sans effet si les documents ont déjà été honorés. Donc ce type de crédit ne
représente aucune garantie. On conçoit parfaitement que la révocabilité de ce crédit
documentaire place l’exportateur dans un certain inconfort pendant la phase de préparation de
marchandise jusqu’au son expédition ; car il persiste le risque que la banque émettrice retire
son engagement. Il est de ce fait peu utilisé sauf si le vendeur veut sécuriser la date et les délais
de paiement sans être couvert contre le risque commercial ou politique.
Il ne présente qu’un faible pourcentage de la masse des crédits. Il est surtout utilisé dans les
relations commerciales entre les sociétés mères et leurs filiales dans le but d’accélérer le circuit
de transfert des fonds en faveur de bénéficiaire. Signalons enfin que si la mention irrévocable
manque dans l’ordre d’ouverture, le crédit est considéré comme révocable.
Cette formule offre au vendeur l’avantage d’un engagement sans retour, elle lui donne
la certitude que sa marchandise lui sera payée, pour autant qu’il respecte bien sûr, les conditions
du Credoc. Toute modification ou annulation par l’acheteur, des conditions d’un Credoc
irrévocable exige l’accord préalable du vendeur. Lors d’un crédit documentaire irrévocable, la
banque émettrice se trouve engagée à l’ égard du bénéficiaire ; à s’acquitter, à accepter une
traite ; ou à assumer la responsabilité du paiement à l’échéance même en cas de défaillance du
client. Ce type de Credoc couvre donc le risque commercial mais pas contre le risque politique
du pays. Dès le moment où cet engagement est donné, il n’est plus possible d’y revenir sans
l’accord de toutes les parties du crédit.
Le texte du crédit doit être sans équivoque et ne contenir aucune clause qui, en fait,
permettrait à l’acheteur d’empêcher l’utilisation du crédit par le vendeur.
Les trois types de crédits documentaires par ordre décroissant de sécurité sont les suivants :
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3. Le fonctionnement du crédit documentaire
3.1. Le déroulement
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Phase 2 : la réalisation du crédit documentaire
La banque émettrice remet les documents qu'elle aura également reconnus conformes à
son client contre remboursement et rembourse la banque correspondante. L'acheteur se fait
délivrer les marchandises sur présentation du document de transport.
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3.2. Les documents du crédit documentaire
3.2.2. Les documents commerciaux
Facture commerciale (Annexe 1) :
C’est le document pivot dans un dossier de crédit documentaire. La banque se base sur la
facture commerciale qui est la facture définitive, pour effectuer le transfert du montant.
C’est un manifeste qui regroupe tous les détails concernant la marchandise à exporter ou à
importer, il regroupe :
C’est un titre de transport maritime, signé par le capitaine du navire pour prouver qu’il est
le responsable de la marchandise Durant le transport. Le connaissement joue le rôle d’un titre
d’expédition, de transfert de propriété de marchandise et un contrat de transport. Il contient la
référence du crédit documentaire.
C’est un titre de transport aérien. Il joue le rôle d’un reçu d’expédition pour retirer la
marchandise à l’aéroport.
C’est une lettre de transport internationale par route, qui est obligatoire lors l’élaboration
d’un contrat de transport, et définit la responsabilité du transporteur. Cette lettre regroupe des
clauses requises par le crédit documentaire.
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3.2.3 Les documents d’assurance
Ce sont des certificats qui prouvent l’origine de la marchandise exigés les autorités du contrôle
du pays de l'importateur pour le dédouanement de cette marchandise. Les certificats d’origine
sont délivrés par des organismes professionnels tels que la Chambre de Commerce et de
l’Industrie. Ils sont à établir selon les termes du crédit documentaire.
Ces documents sont délivrés par des organismes tiers qui testent la qualité de la marchandise
(laboratoires spécialisés, services publics …). Ils sont établis en conformité avec les clauses du
crédit.
Les documents doivent être conformes aux clauses et aux instructions du crédit documentaire.
Un contrôle préalable doit être effectué par le bénéficiaire avant la remise des documents à la
banque.
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Leur contenu est conforme à ce qui est stipulé;
Les documents émis par les organismes tiers sont signalés et cachetés ;
Les dates sont dans tous les cas antérieures à la validité du crédit ;
Les références du crédit documentaire ;
Il n'y a pas de surcharge, de gommage ou d'ajout non approuvés sur les documents ;
La banque du vendeur (notificatrice) : lui notifie cette ouverture de crédit, sans engagement
de sa part, (notificatrice) adresse les documents à la banque émettrice.
Documents exigés :
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Un connaissement maritime (Bill of Lading en anglais), pour le transport maritime.
Un connaissement de transport combiné (Combined Bill of Lading), si il y a transport
mixte comprenant le transport maritime.
Une Lettre de transport aérien (Airway Bill en anglais), pour le transport par avion.
Une Lettre de Voiture ou CMR pour le transport routier ou ferroviaire.
Un FCR (Forwarder Certificate of Receipt), suivant l’incoterm, assure la bonne
réception des marchandises par le transitaire. Ce dernier l’établit lors de la réception des
marchandises pour ré acheminement vers le client.
Des documents additionnels peuvent être requis pour la bonne exécution du contrat et suivant
la nature des marchandises et leur pays d’expédition :
le certificat d'assurance ;
la liste de colisage ;
le certificat de contrôle qualité ou d'inspection ;
le certificat sanitaire ou phytosanitaire ;
le certificat d'analyse ;
le certificat d'usine ;
le certificat de circulation des marchandises ;
les certificats de poids, de mesurage ;
la facture douanière.
A la charge du bénéficiaire ;
Partagés entre les deux selon les critères retenus. Généralement chacun supporte les frais
bancaire de son pays.
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Le coût d'une opération de crédit documentaire à l'export se compose de deux éléments
principaux:
-les frais de transmission des messages: télex, swift, fax ou port de lettre.
-les commissions bancaires: c'est le prix du service des banques intervenantes dans l'opération
en tant qu'intermédiaires ou en tant que garantes.
Commission d’ouverture:
Commission de modification :
- modification pour une augmentation du montant du crédit documentaire : la commission
perçue est égale à la commission d’ouverture recalculée sur le nouveau montant.
- modification pour une demande de prorogation : la commission perçue est égale à la
commission d’ouverture recalculée sur le montant total du crédit documentaire pour la nouvelle
durée d’engagement.
- autres modifications : montant forfaitaire par modification.
Pour s'en prévaloir et pour éviter toute controverse, les parties s'y réfèreront de manière
explicite dans leur convention. Cependant, ni les dispositions contractuelles, ni le renvoi aux
RUU ne peuvent régler toutes les questions. Il est donc utile de pouvoir faire référence à un
corps pré constitué de règles de droit applicables, étatiques le plus souvent. Nous vous signalons
que les parties ont la possibilité de désigner expressément le droit dont elles veulent se prévaloir.
A défaut, la loi du lieu de l'exécution du crédit documentaire est une référence souvent prise en
considération en cas de litige.
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Le Credoc s'ajuste idéalement aux incoterms de vente au départ. Ceux-ci délient le
vendeur de toute obligation vis-à-vis de l'acheteur dès la mise à bord du navire ou dès prise en
charge des marchandises par le transporteur international. Le vendeur bénéficiaire peut dès lors
être payé. Les incoterms de vente à l'arrivé, s'ajustent moins bien au Credoc car ceux-ci se
réalisent sur présentation d'un document de réception à l'arrivé des marchandises. Cela donne
bien peu de sécurité au vendeur s'il ne peut être payé qu'à l'arrivé des marchandises à telle
frontière, à tel port de débarquement ou pis, chez l'acheteur. Cette relative incompatibilité entre
Credoc et Incoterms de vente à l'arrivée peuvent trouver des solutions telles que la lettre de
crédit standby.
Paiement à vue :
Le paiement est obtenu dés présentation des documents conformes aux caisses de la
banque confirmant.
Paiement différé :
La banque confirmatrice s’engage par écrit, à payer le bénéficiaire dans le délai fixé par
le crédit documentaire contre présentation de documents conformes. Aucune traite n’est
demandée.
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4.2. Exemple pratique:
Une entreprise prévoit les importations suivantes :
Janv Fev Mars Avril Mai Juin Juillet Aout Sept Oct Nov Dec
Le crédit documentaire n'est pas exempt de risques pour les parties au contrat. Il subsiste
deux types de risques qui lui sont spécifiques: les risques documentaires et le risque de non-
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paiement. A ces risques spécifiques se superposent d'autres risques tels que le risque de change,
le risque politique et le risque catastrophique.
Le risque documentaire provient d'une différence entre les mentions portées sur les
documents et la marchandise réellement expédiée.
Aussi, le banquier de l'importateur risque, en tout état de cause de ne pas être remboursé
par son client sauf s'il a pris la précaution de bloquer les fonds correspondants, à ce risque. Il
faut ajouter éventuellement le risque de change si une couverture à terme n'a pas été prévue.
Pour mieux appréhender le risque de change, définissons d’abord le change. C’est ainsi
qu’on peut définir le change comme la transformation d’un avoir ou d’une monnaie en autre
monnaie. Partant de cette définition nous pouvons définir le risque de change comme étant le
risque lié aux variations de cours de change.il désigne les pertes éventuelles encourues par
l’entreprise du fait des variations de parité de change entre la monnaie nationale et les devises
étrangères (généralement monnaies de facturations).
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5.1.4. le risque pays
C'est le risque qu'un gouvernement impose des restrictions sur les transferts de fonds
vers l'étranger en instaurant des limites sur la convertibilité de la monnaie nationale ou un
contrôle des changes.
Le risque souverain :
Le risque politique :
Le risque politique fait référence à tous les événements locaux, qu'ils soient d'ordre social
ou politique susceptibles de perturber ou d'empêcher la bonne exécution des engagements des
parties. Ces événements peuvent être des guerres, des révolutions, des grèves ou des décisions
politiques comme l'adoption de lois ou de décrets, ou encore des catastrophes naturelles.
Le risque catastrophique résulte d'un phénomène naturel (séisme, typhon, inondation etc.)
qui empêche ou entrave le bon fonctionnement des activités d'une entreprise et les engagements
pris avec ses partenaires.
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5.2. Les avantages et les inconvénients
5.2.1. Les avantages
• Moyen de paiement :
- Rapide
- Efficace
- Reconnu et utilisé partout dans le monde
- Soumis à des règles internationales très précises (RUU2)
- Pour l'acheteur
- Pour le vendeur
• Instrument de financement :
- En période de fabrication
- En période de crédit après expédition
• Engagement bancaire :
- A l'importation
- A l'exportation
- Reconnu et utilisé partout dans le monde
- Soumis à des règles internationales très précises (RUU)
• Gage de sécurité :
- Pour l'acheteur : celui de payer une marchandise seulement si les documents exigés par
le crédit documentaire sont présentés en conformité avec les termes du crédit et des RUU
- Pour le vendeur: celui d'être payé d'une marchandise qu'il a expédiée (sécurité maximale
quand le crédit documentaire est confirmé).
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REGLES ET USANCES UNIFORMES DE L’ICC RELATIVES AUX CREDITS DOCUMENTAIRES (RUU 600)
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5.2.2. Les inconvénients
Procédure complexe, lente et chère : trop de documents exigés, trop de dates butoirs.
Lorsque les documents ne sont pas conformes aux exigences du crédit documentaire,
les banques émettent des réserves et se désengagent du paiement. Le vendeur est tributaire du
bon vouloir de son client de bien vouloir « lever les réserves « et payer ».
Parade : le client demande une cession bancaire à la banque émettrice qui l’autorisera à
récupérer la marchandise avant l’arrivée des documents, contre engagement de payer…
Inadapté aux Incoterms qui permettent au client de récupérer la marchandise avant les
documents (EXW, FCA usine, DAP rendu client par exemple).
Le crédit transférable permet en premier lieu de profiter de taux bas pour tous les prêts
qui suivront le prêt initial.
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En conclusion, il est important de noter que le crédit transférable présente un risque
technique relatif à l'examen des documents, pour la banque Transférante. Pour s'en prémunir
elle doit s'assurer que le crédit est bien transférable dans le délai entre le 1 er bénéficiaire et le
donneur d’ordre.
6.2. Le crédit documentaire « adossé »
Le crédit « adossé » ou crédit « Dos à Dos » ou encore appelé « BACK to BACK » est le
deuxième crédit dans lequel le bénéficiaire est un intermédiaire qui ouvre à son tour un
deuxième crédit en faveur du fournisseur de la marchandise.
« Contrairement au crédit documentaire transférable qui est un contrat documentaire
unique et ce, malgré sa notification à un second bénéficiaire, ce contre crédit ou crédit adossé,
ou bien encore « BACK to BACK » est un crédit séparé, indépendant du crédit initial bâti par
la banque du bénéficiaire du premier crédit en vue de permettre la réalisation du crédit de base.
Il repose sur l’existence de deux crédits : Il repose sur l’existence de deux crédits : crédit
d’origine et contre crédit qui sont indépendants l’un de l’autre, et ne sont comme tels, en aucun
cas liés juridiquement, même si à deux, ils constituent une seul et même opération commerciale.
Chacune des opérations comporte ses risques propres. Cette Forme de crédit documentaire
utilisée quand le vendeur sous-traite la fabrication ou la fourniture des marchandises
commandées. Alors, il est Conçu pour les mêmes opérations que le crédit transférable, le
premier crédit documentaire ou adossé sert de garantie à l'émission d'un ou plusieurs autres
crédits ouverts par l'exportateur au profit de ses partenaires.
Dans la pratique, on distingue deux sortes de crédit « BACK to BACK »
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- Le crédit concordant :
Le crédit adossé à ouvrir exige la présentation des mêmes documents qui, après échange de la
facture et le cas échéant de la traite, pouvant être appliqués tels quels au crédit d’origine.
- Le crédit non concordant :
Le crédit d’origine ne peut pas, après échange de la facture et le cas échéant de la traite, être
utilisé avec les autres documents levés en vertu de contre crédit, par exemple : le crédit
d’origine exige un certificat d’origine légalisé par le pays de l’intermédiaire.
Le schéma de fonctionnement d’un crédit documentaire « Back to Back » :
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Avantages :
Dans certains cas, la réserve est automatiquement utilisée (dans la limite de ce qui reste
disponible) si le compte bancaire de l'emprunteur se trouve à découvert. Un virement est alors
automatiquement exécuté, pour puiser dans la réserve et venir combler le découvert du compte
principal.
En outre, l'emprunteur peut généralement effectuer directement des virements de son crédit
revolving vers son compte chèque pour le réapprovisionner en trésorerie ou encore de son
compte chèque vers le crédit revolving en profitant d'une rentrée d'argent pour réduire l'encours
de crédit et faire baisser les mensualités de remboursement.
Il peut donc être utilisé pour financer tout type de bien, sans contrainte.
Le consommateur peut donc décider de ponctionner une somme de façon plus ou moins
fréquente dans la réserve en fonction de ses besoins et de ses ressources. En effet, les intérêts
ne portent que sur la somme utilisée.
En effet, dans la plupart des cas, la carte associée à ce type de prêt permet non seulement
de payer chez les commerçants mais elle permet aussi de retirer de l'argent dans les distributeurs
automatiques de billets.
De plus, elle donne généralement droit à des services d'assistance et d'assurance, notamment
des biens que achetés avec la carte.
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Inconvénients :
Son coût :
Le taux d'intérêts affecté à ce crédit est en général élevé et d'autres frais se greffent
facilement (notamment frais de dossier, carte de crédit…).
En effet, les nombreux avantages attachés à ce type d'avance le rendent un peu plus coûteux
qu'un prêt personnel classique.
les avances sans garanties (red clause) : dans ce cas, la banque chargée de réaliser le
crédit est autorisée à accorder des avances au bénéficiaire sans exiger de lui un gage
quelconque ; Aussi, en vertu du crédit documentaire qu'il vient de recevoir, à première
demande, le bénéficiaire peut disposer du montant autorisé
les avances avec prise de garanties (clause verte/green clause) : les avances sont
subordonnées à la fourniture par le bénéficiaire de documents provisoires constatant
l'existence de la marchandise tel que les récépissés d'entrepôt provisoire jusqu'à
l'expédition.
Quel que soit, la clause (rouge ou verte), le processus de ce crédit documentaire est le
suivant :
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la banque notificatrice/confirmatrice consent à accorder l'avance requise en y appliquant ses
conditions (Taux de référence+ marges) et en fixant avec le bénéficiaire les modalités de
remboursement
une fois les conditions du crédit documentaire satisfaites, le bénéficiaire en reçoit le montant
déduction faite du montant de l'avance obtenue (Principal + intérêts) ; la banque correspondante
s'auto-rembourse.
Dans le cas où, le bénéficiaire n'ayant pas exécuté ses obligations contractuelles, la réalisation
du crédit est mise en instance ou annulée, la banque ayant octroyer l'avance, réclamera le
remboursement (total +éventuels intérêts de retard) à la banque émettrice qui n'aura d'autre
choix que se retourner contre le client donneur d'ordre, selon les stipulations de l'ouverture du
crédit documentaire .
Les avantages :
Aussi bien la banque émettrice que la banque confirmatrice sont irrévocablement tenues
d’honorer le paiement en faveur du bénéficiaire en cas de défaillance du donneur d’ordre, et sur
présentation de documents conformes. Ainsi, l’exportateur peut, dès la réception de la lettre
stand-by (confirmée le cas échéant), procéder à la préparation de la marchandise et à son
expédition.
Gain de temps :
Le circuit documentaire est simplifié et il y’a un important gain de temps surtout dans les
relations entre les exportateurs marocains et les acheteurs européens proches.
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Les inconvénients :
4. Conclusion
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7. ANNEXES
- Facture commerciale (Annexe 1)
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- Liste de colisage (Annexe 2)
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- Eur 1 (Annexe 3)
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- Eurmed (Annexe 4)
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- Lettre de transport aérienne (Annexe 5)
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- Certificat sanitaire (Annexe 6)
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- Certificat phytosanitaire (Annexe 7)
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- Demande d’ouverture du crédit documentaire (Annexe 8)
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36
WEBOGRAHIE
- http://www.catoulouse31.fr/Vitrine/ObjCommun/Fic/Toulousain/Entreprise/CdCREDI
CA/cd/data/speciaux/transfer.htm
- https://www.glossaire-international.com/pages/tous-les-termes/lettre-de-
crundefineddit-stand-by.html
- Guide de commerce extérieur ; ATTIJARIWAFABNAK entreprises ; 88p
- https://www.slideshare.net/mobile/AnisAmmari/les-techniques-de-paiement-a-5a97-
4376-a727-c4eda92c2850&v=&b=&from_search=6
- Arab Tunisian Bank ; COMPRENDRE LES CREDITS DOCUMENTAIRES , 2010 ;
p :4
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Table des matières
1. Introduction ................................................................................................................................... 3
2. Généralités ..................................................................................................................................... 4
2.1. Définition : .............................................................................................................................. 4
2.2. Le rôle du crédit documentaire :.......................................................................................... 4
2.3. Les intervenants du Crédoc .................................................................................................. 5
2.4. Les formes de crédit documentaire : ................................................................................... 5
2.4.1. Le crédit documentaire révocable : ............................................................................. 6
2.4.2. Le crédit documentaire irrévocable : ........................................................................... 6
2.4.3. Le crédit documentaire irrévocable et confirmé : ...................................................... 6
3. Le fonctionnement du crédit documentaire ................................................................................ 8
3.1. Le déroulement ...................................................................................................................... 8
3.2. Les documents du crédit documentaire ............................................................................. 10
3.2.2. Les documents commerciaux...................................................................................... 10
3.2.3. Les documents de transport ....................................................................................... 10
3.2.3 Les documents d’assurance ........................................................................................ 11
3.2.4 Les documents d’authenticité ..................................................................................... 11
3.3. L’engagement bancaire et les couts du crédit documentaire : ............................................. 12
3.3.1. L’engagement bancaire ............................................................................................... 12
3.3.2. Les coûts du crédit documentaire : ............................................................................ 13
3.4. L’encadrement juridique et les INCOTERMS : ..................................................................... 15
3.4.1. L’encadrement juridique ............................................................................................ 15
3.4.2. Les INCOTERMS ....................................................................................................... 15
4. Réalisation du crédit documentaire : ............................................................................................. 16
4.1. Les modes de paiement ............................................................................................................ 16
4.2. Exemple pratique: .................................................................................................................... 17
5. Evaluation du crédit documentaire ............................................................................................... 17
5.1. Les risques du crédit documentaire :...................................................................................... 17
5.1.1. Risques documentaires : ............................................................................................. 18
5.1.2. Risques de non paiement : .......................................................................................... 18
5.1.3. Le risque de change :................................................................................................... 18
5.1.4. le risque pays ................................................................................................................ 19
5.1.5. Le risque catastrophique : .......................................................................................... 19
5.2. Les avantages et les inconvénients ..................................................................................... 20
5.2.1. Les avantages ............................................................................................................... 20
5.2.2. Les inconvénients ......................................................................................................... 21
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6. Les autres formes de crédit ......................................................................................................... 21
6.1. Le crédit documentaire « transférable » ........................................................................... 21
6.2. Le crédit documentaire « adossé » ..................................................................................... 22
6.3. Le crédit documentaire « revolving » ................................................................................ 23
6.4. Crédit documentaire « Red Clause » ................................................................................. 25
6.5. Lettre de crédit Stand-by .................................................................................................... 26
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