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Chapitre 1: Notions fondamentales

1. Normes et protocoles
1.1. Protocoles : est un ensemble de règles et de procédures permettant de
définir un type de communication particulier. Ces suites de protocoles
décrivent le format des messages et des règles selon lesquelles les
périphériques réseaux échangeront des données.

1.2. Normes : Dans un réseau, de nombreux composants matériels et


logiciels, souvent conçus par des fabricants différents, doivent pouvoir
communiquer.Pour faciliter leur interconnexion, il est indispensable d’adopter
des normes établies par différents organismes de normalisation :

2. Organismes de Normalisation
Les organismes de normalisation sont des organismes reconnus au niveau
national ou international. Ils peuvent être constitués soit par des États, soit par
des consortiums internationaux de professionnels. Dans l'acceptation
européenne, la norme émane des organismes officiels de normalisation.

2.1. ISO (International Organization for Standardization): L’ISO, créé en février


1947, est le plus grand organisme de normalisation au monde. C’est une
organisation internationale non gouvernementale dont le siège social se situe
en suisse à Genève. L’ISO travaille aussi bien sur la standardisation
d’éléments comme l’électronique, l’informatique, l’environnement, la
construction.
L’ISO est constitué d’instituts nationaux représentant 156 pays mais aussi de
représentants du secteur privé (industriels, représentants des consommateurs
…), lui donnant ainsi une légitimité encore plus forte.
Pour tout ce travail, il existe 3000 groupes techniques ce qui représente
quelques 50000 experts. Pour
qu’une norme soit adoptée, il est nécessaire que 75% des organismes
nationaux votants l’approuvent. Le site internet de l’ISO se situe à l’adresse
http://www.iso.org.

2.2 IEEE (Institute of Electronic and Electricity Engineers): L’IEEE (prononcez


I3E) « date » de 1884. Il est le résultat de la fusion de l’IRE (Institute of Radio
Engineers) et de l’AIEE (American Institute of Electrical Engineers). L’AIEE a
été fondé le 13 Mai 1884 suite à la croissance des technologies autour de
l’électricité comme le télégraphe, l’électricité dans les villes comme New York
puis le téléphone. 25 des meilleurs ingénieurs américains décident alors de se
regrouper au sein de
l’AIEE. On retrouve notamment Thomas Edison, Elihu Thomson ainsi qu’Edwin
Houston.
En 1912, deux organisations le SWTE (Society of Wireless and Telegraph
Engineers) et le WI (Wireless Institute) fusionnent pour donner l’IRE.
Il est à noter que l’IRE et l’AIEE possèdent un certain nombre de membres en
commun.
La fusion des deux organismes a lieu en 1963 pour donner l’IEEE. En effet,
après la seconde guerre mondiale, les 2 organismes travaillant sur des
domaines communs, il était difficile de distinguer leur travail.
L’IEEE a pour but de développer des standards dans les domaines suivants :
• Electricité,
• Eléctronique,
• Informatique,
• Télecommunication.
La gamme est très large. Pour cela, l’IEEE s’appuie sur plus de 365000
membres répartis dans plus de 150 pays. Il est constitué de 39 groupes, 3
comités techniques, plus de 300 sousgroupes, environ 1300 branches
universitaires dans les domaines aussi variés que la robotique, l’informatique,
les lasers, l’électronique … Il est à noter que 40% des membres se situent en
dehors des états-Unis. L’IEEE est piloté par un comité de direction ainsi qu’un
comité exécutif. Les membres représentent les 10 régions qui composent le
monde. Les régions 1 à 6 concernent les Etats-Unis, la région 7 le Canada, la
région 8 l’Europe, l’Europe de l’est ainsi que l’Afrique, la région 9 l’Amérique
latine et enfin la région 10 l’Asie et le Pacifique. L’IEEE-SA (IEEE Standards
Association) est chargée au sein de l’IEEE de proposer et de promouvoir les
normes.
En février 1980 un groupe de travail est créé avec pour but la normalisation des
réseaux locaux développé par Xerox au début des années 1970. Ce groupe de
travail prend le nom de 802 (soit l’année 1980 et le mois février de création de
ce groupe). Le but est alors de développer un standard pour la communication
entre deux systèmes, quelle que soit l’architecture utilisée. En 1982, trois
solutions sont proposées, le groupe se divise alors en sous-groupes de travail
spécialisés.
Par contre, il existe maintenant d’autres groupes, comme le 802.11 qui travaille
sur la normalisation des réseaux sans fils, ou le 802.12 qui travaille sur les
réseaux 100 Mégabits, le 802.15 qui travaille sur les réseaux sans-fils
personnels WPAN (Wireless Personal Area Network) de type « bluetooth », le
802.22 qui travaille sur les réseaux sans fils régionaux (Wireless Regional Area
Networks). Le site internet de l’IEEE se situe à l’adresse http://www.ieee.org.

2.3. l’UIT (Union Internationale des Télécommunications): Principale institution


des Nations Unies chargée des questions relatives aux technologies de
l'information et de la communication, l'UIT est l'instance mondiale où pouvoirs
publics et secteur privé se rencontrent pour développer les réseaux et les
services. Depuis plus de 140 ans, elle coordonne l'utilisation en partage du
spectre des fréquences radioélectriques au niveau mondial, encourage la
coopération internationale en attribuant des orbites de satellites, s'emploie à
renforcer l'infrastructure des télécommunications dans les pays en
développement et définit des normes mondiales qui garantissent la parfait
interconnexion de systèmes de communication très divers.
L’UIT organise également des expositions et des forums mondiaux et
régionaux de télécommunication qui rassemblent les plus éminents
représentants des secteurs public et privé et favorisent les échanges d'idées,
de connaissances et de technologies, dans l'intérêt de la communauté
internationale et, en particulier, des pays en développement.

2.4. IEC (Commission électrotechnique internationale) : La IEC, dont le siège


est à Genève (Suisse), est la première organisation mondiale qui élabore et
publie des normes internationales pour tout ce qui a trait à l'électricité, à
l'électronique et aux technologies apparentées domaine désigné par le terme
générique "électrotechnologie". Les normes de la IEC portent sur des
technologies aussi diverses que la production, la transmission et la
distribution de l'électricité, les appareils ménagers et l'équipement
bureautique, les semiconducteurs, les fibres optiques, les batteries, les
systèmes d'affichage à écran plat et l'énergie solaire, pour n'en citer que
quelques-unes. Dès qu'il est question d'électricité et d'électronique, il est aussi
question des travaux de la IEC en faveur de la sécurité et de la qualité de
fonctionnement, de l'environnement, de l'utilisation efficace de l'électricité et
des énergies renouvelables.

3. Élaboration d'une norme : l'exemple des normes internationales ISO


L'élaboration d'une norme ISO est divisée en plusieurs stades. Les éléments
de base de ce processus sont les comités techniques (TC) ou leurs sous
comité (SC). Le bureau technique de l'ISO est divisé en environ 200 comités
techniques (exemple : TC 216 chaussure, TC 148 machine à coudre, TC 176
Management et assurance de la qualité etc) dont le rôle principal est
l’élaboration des normes.

A. Proposition :Une proposition de rédaction ou de révision d’une norme


est rédigée à partir d’une demande d’un organisme national adhérent à
l’ISO, d’un comité ou d’un sous-comité, du secrétariat général de l’ISO,
ou d’une organisation en liaison avec l’ISO. Cette proposition est en
général effectuée parce qu’un besoin a été exprimé par un secteur de
l’industrie.
B. Préparation: C’est la phase de rédaction proprement dite. À partir de la
proposition, le TC ou le SC constitue un groupe de travail (WG). Il est
formé d’un chef de projet et d’experts nommés par les comités
nationaux. Il rédige un projet de norme qui est appelé CD (comittee draft
: projet de comité).
C. Comité: C’est le stade principal où les observations et les remarques
des organismes nationaux sont prises en compte. C’est une phase de
recherche de consensus. Le secrétariat du comité fait parvenir aux
comités nationaux participants le projet. Les comités disposent de trois
mois pour émettre des observations et peser sur le contenu de la future
norme.
À partir des résultats de la consultation, sur la base du consensus, le
secrétariat du comité
peut :
proposer un projet révisé aux observations des organismes nationaux
examiner le projet en réunion.
valider le projet et le faire avancer au stade suivantLe procédé est itératif
jusqu’à obtention d’un consensus. Une fois, le projet validé, il est appelé DIS,
le document porte la référence ISO/DIS XXXX.

D.Enquête : Le projet « DIS » est diffusé aux comités nationaux qui disposent
de cinq mois pour voter (positivement, négativement ou abstention) et émettre
des observations. Le vote positif peut être accompagné d’observation (souvent
rédactionnelles). Le vote négatif doit être systématiquement accompagné de
remarques techniques. Dans le cas contraire, le vote sera rejeté. e projet est
adopté si une majorité des deux tiers des votes exprimés sont favorables et si
les votes défavorables ne dépassent pas le quart des votes exprimés. S’il n’y a
aucun vote négatif, la norme est alors publiée. Si le projet est adopté et qu’il y
a cependant des votes négatifs, il doit passer par un stade d’approbation. Le
projet DIS validé devient un projet FDIS ISO/FDIS XXXX.

E. Approbation : Le projet FDIS est de nouveau soumis au vote (durée


organismes nationaux. Avec les mêmes règles que pour le stade enquête. Le
projet est soit adopté et envoyé à la publication, soit renvoyé en comité pour
réexamen. Le comité décider soit de proposer un nouveau projet, soit
d’annuler le projet.

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