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n–1 n– 1
Ena = E 1 + Σ ∆E i
i =1
, Nna = N1 + Σ
i =1
∆ Ni
D’où les écarts de fermeture : eE = Ena – En, eN = Nna – Nn, en tout état de cause petits en
valeurs absolues puisque dus uniquement à l’imprécision des coordonnées.
Le point extrémité n étant unique, ses coordonnées En et Nn connues dans le système général
le sont aussi, ce qui contraint le calculateur à résorber les écarts de fermeture en appliquant
des corrections en abscisse cE et en ordonnée c N.
En = Ena + cE ⇒ cE = En – Ena = – eE
Nn = Nna + cN ⇒ cN = Nn – Nna = – e N
08
52
38
Les coordonnées de l’extrémité approchée na provenant de celles de l’origine qui ne peuvent
43
être modifiées, ainsi que des Δ, l’ajustement consiste à répartir les corrections cE et cN sur les
:15
différences de coordonnées des vecteurs successifs, proportionnellement à leurs valeurs abso
23
7.1
lues par rapport à la somme de celles-ci ; pour le vecteur i les corrections partielles à appliquer
.16
à ΔEi et ∆Ni valent donc :
19
2.1
cE ∆ E i cN ∆ Ni
9
5:1
c Ei = n–1
cNi = n–1
41
Σ ∆E i Σ ∆ Ni
12
i =1 i =1
88
8:8
L’ajustement proportionnel, mal nécessaire qui n’est guère qu’une satisfaction de l’esprit, n’a
83
77
aucun rapport avec une compensation telle que l’adaptation d’un canevas d’ensemble d’un
97
système local à un système général, traitée par les moindres carrés par exemple.
:95
TA
Les différences de coordonnées corrigées fournissent les coordonnées des points, calculées de
US
connues de l’extrémité n.
vo
lar
ho
9.2.5.4 Application
sc
al.
on
ti
na
er
24,24
int
6 029
173,32
11,13 159,85
86,66 128,37
50,41
14,68
18,52 24,47
22,66
6 028
Sur le côté de cheminement 60286029 (figure 9.28), des points de détail ont été levés par
abscisses et ordonnées ; calculer leurs coordonnées, connaissant les coordonnées CC49 des
sommets du cheminement.
E 6028 = 1 842 480,39 m E 6029 = 1 842 637,61 m
N6028 = 8 216 000,50 m N6029 = 8 216 073,38 m
08
52
 = GN – 100 = 372,3664 gon
38
43
Dans les calculs effectués en tableau, conserver aux valeurs intermédiaires DE, ∆N, cE, cN un
:15
ou deux chiffres significatifs supplémentaires par rapport aux données, de manière à ne pas
23
7.1
perdre de précision au cours de l’ajustement sans pour autant trop alourdir la transcription ;
.16
bien entendu, en calcul programmé, tous les chiffres significatifs des valeurs intermédiaires
19
sont conservés.
2.1
9
5:1
41
12
5
88
8:8
6 029
83
4 77
97
:95
1
TA
US
:R
om
6 028 2
3
x.c
vo
Points x y x y E E(m) Y Y
x y ΔE cE cYΔN
lar
Points Δx Δy E N
m m cE cN
ho
– 0,002
14,385 – 0,0020
22,849
22,66 14,68
on
Contrôle graphique :
1°- Reporter à l’échelle 1/1 000 les sommets 6028 et 6029, sur papier dessin, dans le nouveau
repère orthonormé EN.
2°- Reporter à la même échelle tous les points, sur papier calque, dans l’ancien repère xy .
3°- Superposer les deux et tracer sur le calque le nouveau repère d’axes.
4°- Contrôler l’angle des repères et les coordonnées Lambert.
08
52
38
43
9.3.1 Intersection de deux visées
:15
23
7.1
.16
M
19
2.1
GB
9
5:1
41
12
N B
88
GA
8:8
83
77
E A
97
:95
TA
US
Deux visées, issues des points A et B connus en coordonnées, sont positionnées par leurs
vo
La notation du gisement est simplifiée GAM = GA ; elle signifie : gisement de la visée venant
al.
on
EM – EA = (NM – NA) tan GA
–
EM – EB = (NM – NB) tan GB
–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
EB – EA = (NM –NA) tan GA – (NM –NB) tan GB
EB – EA = (NM – NA) tan GA – [(NM –NA) – (NB–NA)] tan GB
= (NM–NA) (tan GA – tan GB) + (NB–NA) tan GB
(E A – E B ) – (NA – NB ) tan GB
Soit, tous calculs faits : NM – NA =
tan GB – tan GA
Exemple
08
52
Coordonnées Lambert 93
38
43
EA = 933 305,17 m EB = 931 613,69 m EM = 934 050,63 m
:15
NA = 6 843 848,59 m NB = 6 845 758,47 m ⇒
23
GA = 17,3216 gon NM = 6 846 520,43 m
GB = 80,7078 gon
7.1
.16
19
2.1
GB
9
5:1
41
12
B
88
M
8:8
N
83
77
GA
97
E A
:95
TA
US
Figure 9.30. Intersection d’une visée avec la droite support d’une autre visée.
:R
om
Comme : tan G = tan (G + 200), les formules précédentes fournissent les coordonnées du
x.c
vo
point M intersection des droites qui portent les visées, quelles que soient les orientations de
lar
Cette fonction de calcul est intégrée à certains terminaux de terrain et tachéomètres électro
ti
na
niques, sous réserve d’introduire les angles azimutaux (AB , AM) et (BA , BM) à la place des
er
int
gisements.
M
N
A
E C
08
B
52
38
B’
43
:15
23
7.1
A’
.16
19
A
2.1
9
5:1
A’
41
12
Figure 9.32. Décalages.
88
8:8
Le décalage d’une demidroite AB est la distance AA’ entre AB et sa parallèle A’B’ (figure 9.32).
83
77
La demidroite décalée est définie par :
97
:95
–– les coordonnées de A’ obtenues par conversion P → R du vecteur AA’, avec : GAA’ = GAB + 100
TA
Exemple
lar
ho
sc
al.
on
ti
na
er
int
B’ 0,50
B
C’
0,30 C
A’ A
Calculer les coordonnées du point B’, intersection des axes des murs (figure 9.33), connaissant les coordon
nées des points A, B, C (système local) ainsi que les épaisseurs des murs.
xA = 4,36 m xB = 10,42 m xC = 28,91 m
yA = 2,87 m yB = 34,53 m yC = 32,04 m
08
52
xB’ = 10,32 m
38
yB’ = 34,80 m
43
:15
23
Les décalages peuvent être entrés au clavier sur certains terminaux de terrain et tachéomètres
7.1
.16
électroniques ; dans l’exemple précédent : décalage de AB = – 0,15 m, décalage de
19
CB = + 0,25 m.
2.1
9
5:1
41
9.3.3 Intersection de deux cercles
12
88
8:8
83
77
M
97
:95
TA
US
A
:R
om
x.c
N
vo
lar
ho
B
sc
al.
E N
on
ti
na
er
Figure 9.34. Bilatération.
int
08
52
38
43
:15
O
23
N
7.1
N
.16
A
19
2.1
M
9
E
5:1
B
41
12
88
Figure 9.35. Centre et rayon d’un cercle défini par trois de ses points.
8:8
83
77
Le centre O étant à l’intersection des médiatrices MO de AB et NO de BC (figure 9.35), il
97
vient :
:95
TA
E +E NA + NB EB + E C NB + NC
:R
–– E M = A B , NM = , EN = , NN = ;
om
2 2 2 2
x.c
–– intersection de O depuis M et N avec : GMO = GAB + 100, GNO = GBC + 100 (cas de
vo
lar
figure) ;
ho
sc
LC
M
LB
LA
B
N
E A
08
9.3.5.1 Intersection des arcs capables
52
38
43
:15
M
23
1
7.1
.16
2
19
2.1
9
5:1
2
0
41
12
1 3
4
88
8:8
B
83
77
97
:95
TA
US
A
:R
om
al.
L’angle M = (MA, MB) = L B – L A est l’angle inscrit sur l’arc BA qui intercepte l’arc AB, tous
on
1 = 200 – O
O 2 = M 1
1 + B = 2 M
4 = 200 – O
O 2 + A = 2 M
3 = M 2
1 + O
O 4 = 2 (M 2) ⇒ O
1+ M
=2 M
L’angle au centre ayant toujours la même valeur quelle que soit la position du point M sur
= O depuis tous les points de l’arc BA
l’arc BA , l’arc AB est vu sous le même angle M
.
2
L’arc capable est l’arc de cercle lieu géométrique des points depuis lesquels un angle donné M
intercepte une corde donnée AB.
C
T2
^
M2
O3
R2
M
2
1
O2
O1
B R1
08
52
38
^
N M1
43
:15
A
23
T1
7.1
E
.16
19
2.1
9
Figure 9.38. Intersection des arcs capables.
5:1
41
12
Les angles formés par la corde AB et la tangente au cercle AT1 d’une part (figure 9.38),
88
8:8
le rayon O1A = R1 et la médiatrice de AB d’autre part, ont leurs côtés perpendiculaires et par
83
conséquent sont égaux : 77
97
AO1B
1 =
:95
BAT1 = O
2
1
=M
TA
US
:R
–– conversion R → P AB ⇒ GAB , AB
vo
lar
AB
–– R 1 = ;
ho
1
2 sin M
sc
al.
1) (cas de figure) ;
–– GA01 = GAB + (100 – M
on
ti
na
–– conversion P → R AO1 ⇒ EO , NO
er
1 1
int
Exemple
08
1
perpendiculaire en A qui coupe la médiatrice de AB au centre O1.
52
Tracés similaires pour O2 et O3.
38
Contrôle graphique : les trois arcs capables sont sécants au même
43
point M.
:15
23
2 – Cercle O1
7.1
.16
^
2.1 – M ^ =L –L
M ^ = 51,027 gon
M
1 1 B A 1
19
2.1
2.2 – GAB
9
AB Conversion R → P GAB = 332,9320711 gon
5:1
AB
AB = 53,6265093 m
41
12
AB
2.3 – R1 R1 = R1 = 37,32246198 m
88
^
2 sin M
8:8
1
2.4 – GA0 ^ GA0 = 381,9050711 gon
83
1
GA0 = GAB + (100 – M1) 1
1 77
2.5 – xO xO = 250,8039334 m
97
yO
1
Conversion P → R AO1 1
yO = 672,654958 m
:95
1 1
TA
3 – Cercle O2
US
3.1 – M^2 ^ =L –L
:R
M2 C A M2 = 123,136 gon
om
AC
AC AC = 129,2967304 m
vo
lar
AC
3.3 – R2 R2 = R2 = 69,16580716 m
ho
^
2 sin M
sc
2
al.
2
GC0 = GCA + (M2 – 100) 2
2
ti
na
er
2 2
yO yO = 679,9344309 m
2 2
xM = 272,33 m
yM = 703,14 m
5 – Contrôle
Remarque
Si les 4 points A, B, C, M sont presque cocycliques, les trois arcs capables se rapprochent d’un même « cercle
dangereux » qui correspond à une solution indéterminée.
^
M1
M
08
52
2
38
1
43
:15
23
7.1
B
.16
^ ^
M2 – M1
19
N
A
2.1
T
9
5:1
41
E
12
88
8:8
83
77
Figure 9.39. Relèvement italien.
97
:95
TA
Le cercle passant par le point M et les points connus « extérieurs » A et C est coupé en T par
US
le prolongement de MB (figure 9.39).
:R
om
À partir du gisement de AC, on déduit les gisements GAT et GCT, puis les coordonnées de T
lar
Dès lors : GA = G B – M 1, d’où les coordonnées de M par intersection depuis A et B ; on peut
ti
na
et C ou A et C, selon que les directions se coupent sous un angle plus proche de l’angle droit.
Exemple
Données précédentes
1 – Angles de relèvement ^ =L –L
M ^ = 51,027 gon
M
1 B A 1
^ =L –L
M ^ = 123,136 gon
M
2 C A 2
08
52
yT = 627,2613241 m
38
4 – Gisements Conversion R → P TB GB = 61,55279702 gon
43
^
:15
GA = GB – M1 GA = 10,52579702 gon
23
7.1
5 – Coordonnées de M Intersection de M depuis A et B xM = 272,3347677 m
.16
yM = 703,1408457 m
19
xM = 272,33 m
2.1
9
yM = 703,14 m
5:1
41
12
88
9.3.5.3 Formule de Delambre
8:8
Elle fournit directement le gisement : GAM = GA à partir des données : coordonnées des 83
77
2.
97
1 et M
3 points d’appui, angles de relèvement M
:95
(E A – E B ) – (NA – N B ) tan GB
TA
tan G B – tan G A
:R
om
Or : tan G B – tan GA = – =
cos GB cos GA cos GA cos GB
vo
lar
sin (GB – GA ) 1
sin M
ho
= =
sc
cos G A cos G B
int
Après produit des extrêmes et des moyens, développement des sinus et cosinus par les formules
d’addition, division des 2 membres par le facteur : sin GA sin M 1 sin M
2 , il vient tous
calculs faits :
– (E – E )cotan M
(E – E ) cotan M + (N – N )
GA = arc tan A B 1 A C 2 B C
2 – (E B – E C )
1 – (NA– NC ) cotan M
(NA– NB ) cotan M
08
52
SÉQUENCES FIGURES – FORMULES – FONCTIONS RÉSULTATS
38
^ =L –L ^
43
1 – Angles de relèvement M 1 B A M1 = 51,027 gon
:15
^ =L –L
M ^ = 123,136 gon
M
23
2 C A 2
7.1
2 – Gisements GA par la formule de Delambre GA = 10,52579703 gon
.16
^
GB = GA + M1 GB = 61,55279703 gon
19
2.1
3 – Coordonnées de M Intersection depuis A et B xM = 272,3347677 m
9
5:1
yM = 703,1408457 m
41
12
88
xM = 272,33 m
8:8
yM = 703,14 m
83
77
97
:95
TA
B
ho
sc
C
al.
2
on
T
ti
3
na
M N 2
3
er
2
int
1 1 2 U
3
D
3
N
A
E
Sur une crête, un topographe peut avoir des difficultés à apercevoir les points A, B, C, d
connus en coordonnées et situés dans les thalwegs ; souvent, ces points ne sont visibles que
depuis les « crêtes militaires », c’est-à-dire les lignes en aval de la ligne de crête depuis lesquelles
les pieds des versants sont observables.
Le relèvement double (figure 9.40) consiste à effectuer aux points M et N, situés sur chaque
crête militaire et visibles entre eux, 2 tours d’horizon sur A, B, N et C, D, M respectivement.
L’algorithme de calcul découle directement de la méthode italienne ; les points T et U, encore
appelés points de Collins, intersections du prolongement de MN avec les cercles passant
respectivement par A, B, M et C, D, N, donnent :
–– M 1 = LA – LN (cas de figure) ;
–– M 2 = (LN + 200) – LA ;
3 = L B – (L N +200) ;
–– M
–– conversion R → P AB ⇒ GAB ⇒ GAT, GBT ⇒ E T , NT .
08
Même algorithme pour U.
52
38
Conversion R → P TU ⇒ GMN ⇒ GA , GB , GC , GD ⇒ E M , NM E N , NN .
43
:15
Contrôle par calcul en retour des angles observés, déduits des gisements, eux-mêmes obtenus
23
par conversions R → P.
7.1
.16
Observations et algorithme à solution unique, sans rapport avec le relèvement combiné,
19
compensé par les moindres carrés dans un calcul en bloc.
2.1
9
5:1
41
9.3.7 Intersection d’une droite et d’un cercle
12
88
8:8
83
B
N 77
97
M
:95
R
TA
US
O
:R
om
N A
x.c
vo
lar
E
ho
sc
Le segment AB défini par les coordonnées des points A et B, ou la demi-droite par un point
er
B
GA
N
08
A C
52
38
E
43
:15
Figure 9.42. Recoupement élémentaire.
23
7.1
C’est un recoupement élémentaire, combinaison d’une visée d’intersection EA NA, GA et d’un
.16
angle M de relèvement sur 2 points connus EB NB, EC NC (figure 9.42).
19
2.1
Appliquer successivement l’algorithme qui donne le rayon et les coordonnées du centre d’un
9
5:1
arc capable (§ 9.3.5.1) puis celui de l’intersection d’une visée avec un cercle défini par son
41
centre et son rayon.
12
88
Deux solutions.
8:8
Contrôle en recalculant les données à partir du résultat :
83
77
97
= G MC – GMB .
conversion R → P AM, MB, MC ⇒ GA , GMB, GMC ⇒ M
:95
TA
US
:R
om
9.4 Superficies
x.c
vo
lar
Le polygone reporté à l’échelle est décomposé graphiquement en triangles et trapèzes les plus
er
int
n–1
2 3
1
n
08
52
Quand une limite de parcelle est une courbe sans fonction mathématique, ruisseau par
38
exemple (figure 9.44), choisir les points 1, 2, 3, … , n – 1, n du périmètre, tels que les cordes
43
:15
et les arcs correspondants puissent être graphiquement confondus :
23
7.1
1.2 1.2, ..., n –1.n n –1.n. .
.16
Les perpendiculaires abaissées de ces points sur une ligne d’opération rectiligne conduisent
19
2.1
aux superficies des trapèzes rectangles correspondants.
9
5:1
41
9.4.1.3 Planimètres
12
88
Le planimètre est un appareil mesureur intégrateur qui fournit mécaniquement la superficie
8:8
d’un contour fermé dessiné à une échelle déterminée.
83
77
97
Lectures
:R
om
Affichage
x.c
R
vo
P λ
lar
ho
p A
sc
al.
on
ti
Cercle de base
na
er
int
Mesurage
A2 A1
08
52
38
Deux mesures, faites en inversant le sens de parcours ainsi que les positions relatives des
43
:15
2 bras, fournissent un résultat contrôlé, expurgé des erreurs systématiques.
23
7.1
.16
19
2.1
9
A
5:1
41
12
P
88
B
8:8
83
77
97
:95
TA
Une grande superficie se mesure pôle à l’intérieur ; elle est égale à la somme de la superficie
x.c
constructeur.
ho
sc
Les planimètres sont souvent munis d’une réglette d’étalonnage qui permet de mesurer l’aire
al.
on
connue d’un cercle ; en pratique, il est préférable de mesurer la superficie de quelques carreaux
ti
na
Roulette Engrenage
Disque
08
52
38
Bras polaire
43
:15
100 gon
23
7.1
.16
Articulation
Loupe
19
2.1
9
Bras moteur
5:1
41
12
88
Contour L
8:8
83
77
97
Figure 9.48. Planimètre polaire à disque.
:95
TA
Lors du parcours, le disque fait tourner la roulette, les positions et mouvements relatifs des
US
Le pôle est remplacé par une masse polaire qui confère une grande stabilité à l’instrument ; le
x.c
rayon de contournement est important. Le planimètre à disque est environ 2 à 3 fois plus
vo
lar
Soit : S1 = a²1 la superficie de papier d’un carré de côté a1, égale à la surface-chiffre ou unité du
er
int
Exemple
1 1
S1 = a12 = 0,1 cm 2 , = ⇒ S = 0,1 × 1000 2 = 10 m2
E 1000
Règle pratique
08
E i 500 1000
52
38
43
:15
Planimètre polaire à chariot
23
7.1
.16
19
2.1
9
5:1
41
12
88
8:8
83
77
97
:95
TA
US
:R
om
x.c
vo
Le pôle est porté par un chariot qui se déplace en ligne droite (figure 9.49), la roulette
al.
intégrante, parallèle à l’axe de ce chariot lorsque le bras moteur est sur l’axe de translation
on
ti
na
Cet instrument, actuellement le plus diffusé, est donc particulièrement adapté au mesurage
de superficies « allongées », la batterie interne autorisant une grande liberté de mouvement ;
la distinction pôle à l’extérieur ou pôle à l’intérieur n’a plus de signification.
Mêmes fonctions préprogrammées que le planimètre à pôle fixe ; précision comparable.
08
52
38
43
:15
23
7.1
.16
19
2.1
9
5:1
41
12
Figure 9.50. Digitaliseur.
88
Document OCE
8:8
Il se compose essentiellement de 3 unités, mobiles les unes par rapport aux autres (figure 9.50) : 83
77
97
–– une table à numériser, table magnétique sur laquelle est fixé le plan, activée par un curseur
:95
ou un stylet ;
TA
US
interface.
vo
lar
Le digitaliseur saisit les coordonnées-table des points, l’origine du repère d’axes orthonormé
ho
étant le plus souvent le coin inférieur gauche, avec une précision, c’est-à-dire un écart-type
sc
al.
sur le résultat, pouvant atteindre ± 0,1 mm. Une surface de pourtour quelconque est donc
on
ti
saisie par les coordonnées rectangulaires des sommets d’un polygone inscrit et circonscrit,
na
er
dont les côtés ont la longueur de l’incrément choisi et peuvent être en très grand nombre.
int
∆’x1
∆’y1
∆’x2
∆’y2
∆’y3
08
52
∆’x3
38
43
:15
23
Figure 9.51. Mesurage des côtés de carreaux.
7.1
.16
En quelques endroits de la feuille judicieusement répartis (figure 9.51), mesurer après varia
19
2.1
tions les côtés de carreaux D’x et D’y.
9
5:1
Pour des modules de jeu mx en abscisses et my en ordonnées, on peut écrire :
41
12
∆x = mx D’x, ∆y = my D’y
88
8:8
D’où les modules de variation :
83
77
∆x 1 ∆x 2 ∆x 3 ∆y1 ∆y ∆y
+ + + 2+ 3
97
mx = , my = .
3 3
TA
US
∆’E
sc
P
al.
ti on
na
∆’N
er
int
NQ
EQ
Distance rectiligne
Coordonnées des extrémités, puis conversion R → P
Distance sinueuse
∆y
∆’y
D’
∆’x
∆x
08
52
Figure 9.53. Distance sinueuse.
38
43
En admettant que la distance sinueuse D’ ne s’écarte pas trop de la ligne droite joignant l’ori
:15
23
gine à l’extrémité, soit D’x et D’y les composantes en abscisse et ordonnée de la longueur
7.1
mesurée D’ (figure 9.53), D étant la longueur cherchée avant jeu du papier : D = m D’.
.16
19
2.1
m ∆’x m ∆’y m ∆’x + m y ∆’y
Soit : m = D = ∆x = ∆y = x = y ⇒ m= x
9
∆’x ∆’y ∆’x ∆’y ∆’x + ∆’y
5:1
D’
41
12
Superficie
88
8:8
S’ étant la superficie mesurée après jeu du papier, il vient immédiatement : S = (mx my) S’.
83
77
97
–– de la précision du report ;
TA
US
–– du jeu du papier.
vo
lar
ho
sc
Cette méthode des arpenteurs s’applique bien aux levés par abscisses et ordonnées ou par multi
latération de détail. En général, les superficies numériques élémentaires n’offrent pas de
contrôle ; chaque fois que c’est possible, s’astreindre à une vérification graphique, voire à un
double calcul.
9.4.2.1 Triangles
C
a
b
B A
c
S = 1 bc
2
b = a sin B 1 cos B
S = 2 a2 sin B
c = a cos B
: S = 1 a2 sin 2B
Soit = 1 a2 sin 2C
4 4
08
b c
52
hA
38
43
:15
23
C B
7.1
a
.16
Figure 9.55. Superficie du triangle quelconque.
19
2.1
9
5:1
S = 1 a hA = 1 b hB = 1 c h C
41
2 2 2
12
88
S = 1 a b sin C = 1 b c sin A
= 1 c a sin B
8:8
2 2 2
83
a sin B , il vient :
77
En remplaçant b par sa valeur tirée du rapport des sinus : b =
97
sin A
:95
S= sin C ,
1 a2 sin B
TA
2
sin A
US
:R
S=
sin C = 1 b2 sin C sin A = 1 c 2 sin A sin B
1 a 2 sin B
lar
2
sin A 2 sin B 2 sin C
ho
sc
al.
on
2 2 2 sin B
er
sin A sin (B + C)
cos C + sin Ccos
B
int
a2
S= 1
2 cotan B + cotan C
La hauteur vaut : h A = 2S = 2
sin C = a sin B sin C
1 a 2 sin B
a a 2
sin A
sin A
Connaissant les 3 côtés, murs et diagonales en levé d’intérieur par exemple, la superficie est
a+b+c
calculée avec le demi-périmètre : p = , par la formule de Héron d’Alexandrie :
2
2 2 2 2
1 1 1
S= b c sin A = b c =
1 – cos 2 A b c 1 – b + c – a
2 2 2 2b c
S= p (p – a) (p – b) (p – c)
9.4.2.2 Trapèzes
b
08
52
38
h
43
:15
23
7.1
B
.16
19
Figure 9.56. Trapèze.
2.1
9
5:1
1
S= (B + b) h
41
2
12
88
8:8
5 b
83
4 97
77
S2
:95
TA
3
US
:R
om
h
x.c
vo
lar
S1
ho
sc
al.
on
2 B 1
ti
na
er
int
Un trapèze croisé rectangle (figure 9.57) est un polygone formé par 2 triangles rectangles dont
les sommets de l’angle droit sont situés de part et d’autre d’une droite commune qui porte les
2 hypoténuses placées bout à bout, les 2 angles au sommet de contact étant égaux.
Par définition, la superficie du trapèze croisé rectangle est égale à la différence des superficies
des 2 triangles qui le composent.
1 1 1 1
S = S1 – S2 = S 1254 – S542 – S541 = (B + b) h – b h – b h = (B – b) h
2 2 2 2
Cette formule donne une superficie positive si B > b et négative dans le cas contraire ; autre
ment dit, si le polygone croisé est parcouru dans le sens 123451, le triangle 123 parcouru
dans le sens des aiguilles d’une montre a une superficie S1 positive, alors que le triangle 345
parcouru dans le sens contraire a une superficie S2 négative.
1
Dès lors : S = S1 – S2 = S1 + S 2 = (B – b) h
2
Le trapèze croisé rectangle permet notamment l’évaluation de certaines superficies en évitant
le calcul de l’intersection d’une limite avec une ligne d’opération.
Exemple
32,67
26,44
31,42 9,14 – 71,47 –
08
25,12 46,17 58,83
52
14,88
38
21,32
43
29,02
:15
23
7.1
.16
19
2.1
Figure 9.58. Arpentage d’une parcelle.
9
5:1
41
12
1
S= (B ± b) h
88
2
8:8
83
Bases Hauteurs Superficies
77
26,44 + 32,67 = 59,11 m 46,17 –25,12 = 21,05 m 622,1328 m2
97
:95
2 273,2552
lar
ho
sc
al.
b
er
int
S2
S1
9.4.2.3 Quadrilatères
Outre la décomposition en triangles et trapèzes rectangles, la superficie d’un quadrilatère peut
aussi être calculée à partir des diagonales et de l’angle qu’elles forment (figure 9.60).
A
D
O
C B
08
52
Figure 9.60. Longueurs et angles des diagonales.
38
43
:15
SABCD = SABO + SBCO + SCDO + SDAO
23
7.1
.16
1
SABCD = + 12 OB OC sin O
OA OB sin O + 12 OC OD sin O
+ 12 ODOA sin O
19
2
2.1
1
⇒ S = 12 AC BD sin O
9
S = [OA (OB +OD) + OC (OB +OD)] sin O
5:1
2
41
12
88
8:8
Quadrilatère croisé
83
P 77
97
:95
TA
US
:R
om
x.c
vo
C
lar
ho
D
sc
S2
al.
on
ti
na
er
S1
int
B’
B A
Un quadrilatère croisé (figure 9.61) est un polygone formé par 2 triangles quelconques situés
de part et d’autre d’une droite commune qui porte 2 côtés mis bout à bout, les 2 angles au
sommet de contact étant égaux.
Le triangle parcouru dans le sens des aiguilles d’une montre ayant une superficie S1 positive,
celui parcouru dans le sens contraire une superficie S2 négative, la superficie du quadrilatère
croisé vaut :
S = S1 + S2 = |S1| – |S2|
1 1 1 1
S= PA PB sin P – PB PC sin P – PA PD sin P + PC PD sin P
2 2 2 2
1 1
S = [PA (PB – PD) – PC (PB – PD)] sin P ⇒ S = AC BD sin P
2 2
La superficie calculée par cette formule est celle du triangle ACB’, appelé triangle de conver-
gence, obtenu en traçant depuis le sommet C le vecteur CB’ équipollent au vecteur DB.
08
52
9.4.2.4 Secteur et segment circulaires
38
43
:15
23
7.1
.16
 Â
19
2.1
R R
9
5:1
41
12
88
8:8
83
Figure 9.62. Secteur et segment circulaires.
77
97
La superficie d’un cercle valant : p R², l’angle au centre 400 gon, un angle au centre  en
:95
TA
π R2 A
π R2 A
R2 sin A
om
2
int
1
3
P
4
E
5
Soit un polygone levé par rayonnement depuis un point P (figure 9.63), dont les sommets
sont numérotés à partir de l’unité en respectant la suite naturelle des nombres sans solution
de continuité et parcouru dans le sens des aiguilles d’une montre.
Les coordonnées polaires : gisements GP1 = G1, etc. et distances réduites : DP1 = D1, etc.
donnent :
S = S P12 + S P23 + S P34 + S P45 – S P15
S = 1 [D1 D2 sin (G2 – G1) + D2 D3 sin (G3 – G2) + D3 D4 sin (G4 – G3)
2
+ D4 D5 sin (G5 – G4) – D1 D5 sin (G5 – G1)]
Mais : – sin (G5 – G1) = sin (G1 – G5), d’où la formule générale pour un polygone de n
sommets :
n
08
2 iΣ
S= 1 Di Di+1 sin (G i +1 – G i )
52
=1
38
43
La position du point P par rapport au polygone étant quelconque et les différences de gise
:15
23
ments étant seules à intervenir, la formule se généralise immédiatement au cas où les direc
7.1
tions P.1, ..., P.n, ne sont plus orientées par leurs gisements mais par les lectures azimutales
.16
faites sur un cercle horizontal de théodolite, comme c’est le cas par exemple pour un levé par
19
2.1
rayonnement effectué depuis un sommet de cheminement S (figure 9.64) :
9
5:1
41
3
12
88
8:8
2
83
77
97
L3
L2
:95
TA
L1
US
1 S
:R
0
om
x.c
Ln
vo
lar
ho
sc
n
al.
on
ti
2 iΣ
S= 1 Di Di +1 sin (L i +1 – L i )
=1
Exemple
n
1
5 6
S=
2
Σ Di Di + 1 sin (Gi + 1 – Gi) = 6 827,9543 m 2
i=1
SOMMETS G D
1 2
1 333,842 gon 72,41 m
2 368,005 40,67
3 340,791 25,15
3 4
P
4 59,999 22,83
O
5 29,467 45,36
6 68,666 75,19
08
8 7
52
7 121,503 68,51
38
8 277,014 67,02
43
:15
23
7.1
9.4.4 Superficie d’un polygone défini en coordonnées
.16
19
rectangulaires
2.1
9
5:1
41
9.4.4.1 Superficie positive
12
88
n
Σ Di Di+1sin (G i +1– G i ) n’est liée au point P
8:8
La formule : S = 1
83
2 i =1 77
que par les distances D ; elle reste donc valable si P est confondu
97
Sommets E N
:95
1
US
n
:R
2 i =1
x.c
n i–1
vo
S= 1 Σ i
lar
i =1 i+1
sc
n
al.
i= 1
na
n
er
int
n n
1 1
Donc : S = 2 ∑ (E i +1. Ni – E i . Ni +1 + E i . Ni – 1 – E i +1. Ni ) =
2
∑ E i (Ni –1– Ni +1 )
i =1 i =1
n n
2 iΣ
Avec : Σ (Ei Ni +1 – Ei –1Ni ) = 0 , on démontre de même : S = 1 Ni (E i +1 – E i –1)
i =1 =1
n n
2 iΣ
D’où les formules analytiques : S = 1 E i (N i –1 – Ni +1) = 1 Σ Ni (E i +1 – E i –1)
=1 2 i =1
En pratique, ces formules sont employées avec des coordonnées positives exprimées par des
nombres faibles, de manière à éviter des produits partiels inutilement grands ; pour ce faire,
transformer les données par une translation du repère orthonormé, c’est-à-dire retrancher
mentalement un nombre simple aux abscisses et ordonnées.
Exemple
Coordonnées UTM31, calculs effectués en retranchant mentalement les kilomètres.
n n
S= 1
2 Σ E i (Ni –1 – Ni +1) = 12 iΣ=1 Ei (Ni +1 – Ni –1)= 52 661,1995 m2
i =1
SOMMETS E N
1 671 342,48 m 5 401 183,17 m
2 671 207,19 5 401 381,03
3 671 314,91 5 401 428,66
4 671 356,95 5 401 334,15
08
5 671 492,22 5 401 389,99
52
6 671 587,77 5 401 186,48
38
43
:15
23
9.4.4.2 Superficie négative
7.1
.16
i
19
i+1
2.1
i-1 j
9
5:1
j-1
41
j+1
12
88
8:8
Figure 9.65. Superficie négative.
83
77
Si les sommets sont numérotés en parcourant le polygone dans le sens contraire de celui des
97
:95
n n
US
1
Σ E i (Ni +1 – Ni –1) = – S = 12 iΣ=1 E i (Ni –1 – Ni +1)
:R
2
om
i =1
x.c
Par conséquent, les formules analytiques donnent une superficie négative lorsque le sens
vo
lar
général de parcours du polygone est contraire à celui des aiguilles d’une montre.
ho
sc
al.
on
3
4
S2
S1
E 2 1
08
1
Σ Ni (E i +1– E i –1)
52
On démontre de la même manière : S = S1 + S 2 =
2
38
i =1
43
:15
23
7.1
.16
j–1 S’2 i+2
19
2.1
9
i+1
5:1
j
S2
41
12
88
8:8
S1 j+1
83
i 77
97
j+2
:95
S’1
i–1
TA
US
:R
om
x.c
vo
Dans un polygone croisé (figure 9.67) où les côtés sécants i, i+1 et j, j+1 séparent la super
al.
on
S = (S 1 + S 1’) + (S 2 + S 2’ ) = S 1’ + S 2’ + (S 1 + S 2)
int
1
S 1’ = [... + E i (Ni – 1– Nj + 1) + Ej + 1 (Ni – Nj + 2) + ...]
2
1
S 2’ = [... + E j (Nj – 1 – Ni + 1) + E i + 1 (Nj – Ni + 2) + ...]
2
1
S1+ S 2 = [E (N – Ni +1) + E i +1 (Ni – Nj) + Ej (N i +1 – Nj + 1) + E j + 1 (N j – Ni)]
2 i j +1
1
S= [... + E i(Ni–1 – Ni+ 1) + E i+ 1 (Ni – Ni + 2) + ... + E j (Nj –1 – Nj + 1) + E j + 1 (Nj – Nj + 2) + ...]
2
08
52
38
Sens de parcours
43
:15
23
a ^
7.1
ab
b
.16
19
n c ^
bc
2.1
9
5:1
d
41
n–1
12
^
cd
88
8:8
83
77
97
:95
9.4.5.2 Formule
ho
sc
al.
on
ti
na
Sens de parcours
er
b
int
hb a
hn – 1 hc c
n
d
n–1
08
52
hc = a cos ( hc , a ) + bcos ( hc , b )
38
43
hc = a cos ( hc , c ) + ( c , a ) + b cos ( hc , c ) + ( c , b)
:15
23
7.1
hc = a sin ac + b sin bc
.16
19
On démontre de même :
2.1
9
hd = a sin ad +b sin bd + c sin cd
5:1
41
12
h = a sin a, n –1 + b sin b, n –1 + ... + (n –2) sin n –2 , n –1
88
n – 1
8:8
Soit en remplaçant les hauteurs dans la formule qui donne la superficie :
83
77
1
97
2
TA
+ ... + a (n – 1)sin a, n – 1+ b (n –1) sin b , n –1+ ... +(n –2) (n –1) sin n –2 , n –1]
US
:R
om
Le polygone étant de manière générale parcouru dans le sens des aiguilles d’une montre, les
x.c
superficies des triangles sont positives, à quelques exceptions près, angle « rentrant » par
vo
exemple ; par conséquent, leur somme, donc la superficie donnée par la formule, est positive.
lar
ho
1
S=
int
2
+ (n – 2) (n – 1) sin n – 2 , n –1 n –(n –1) = 1 terme
En désignant les côtés par a = 1, b = 2, etc. la formule devient :
n–2 n–1
1
S=
2 Σ Σ
i =1 j=i +1
i j sin ij
Le premier côté, multiplié par tous les suivants sauf le côté n inconnu, génère n – 2 termes,
le deuxième côté n – 3 termes, etc., le (n – 2)e un terme, noté : n – (n – 1).
La double superficie étant fournie par la somme de tous les termes, le nombre total de termes
est égal à la somme des termes d’une progression arithmétique de n – 2 termes dont le
premier vaut n – 2 et le dernier n – (n – 1).
(n – 2) +(n – ( n – 1)) (n – 1)(n – 2)
Soit : (n –2) = .
2 2
Exemple
211,28 m
177,46 m 160,034 gon
129,488 gon
145,837 gon
182,51 m 206,45 m
104,876 gon
08
154,59 m
52
134,757 gon
38
174,34 m
43
:15
23
7.1
Figure 9.70. Un côté et deux angles adjacents non mesurables
.16
19
2.1
Le calcul manuel, autrement dit le calcul non programmé, de la superficie de cette parcelle (figure 9.70)
9
5:1
comportant des risques d’erreur, procéder dans l’ordre chronologique :
41
1°- placer dans l’entête du tableau des calculs le schéma du polygone et désigner les côtés suivant les
12
88
conventions ;
8:8
2°- écrire tous les termes de la formule mnémotechnique, puis vérifier leur nombre :
83
77
(n–1) (n–2) (7–1) (7–2 )
97
= = 15 ;
2 2
:95
TA
3°- inscrire les côtés dans l’ordre chronologique ainsi que les distances ;
US
4°- calculer et transcrire tous les angles orientés avant d’appliquer la formule.
:R
om
x.c
vo
2
ho
d
+ c d sin cd + c e sin ce + c f sin cf
al.
on
+ d e sin de + d f sin df
ti
na
f + e f sin ef
e
er
int
S = 90 985,1679 m2
e 174,34 ef = 65,243
f 154,59
On peut écrire :
1
–S=
2
[ a b sin ba + ... + a (n –1) sin n –1, a + ... + (n –3 ) (n –2 ) sin n –2 , n –3
+ (n – 3) (n – 1) sin n –1, n –3 + (n –2 ) (n –1) sin n –1, n –2 ]
C’est-à-dire :
1
–S =
2
[(n – 1) (n – 2 ) sin n–1 , n –2 + (n –1) (n –3) sin n –1, n –3 + ...
+ (n – 2) (n – 3) sin n –2 , n –3 + ... + ba sin ba ] ,
08
52
celui des aiguilles d’une montre, le premier côté connu étant alors n – 1 et le dernier a ; par
38
conséquent, la superficie obtenue est négative lorsque le polygone est parcouru, d’une manière
43
:15
générale, dans le sens contraire de celui des aiguilles d’une montre.
23
La formule polygonale est établie à partir des côtés et des hauteurs, sans hypothèse parti
7.1
culière sur la forme du polygone ; par ailleurs, la superficie calculée est positive pour un
.16
19
polygone parcouru de manière générale dans le sens des aiguilles d’une montre et négative
2.1
dans le cas contraire.
9
5:1
Par conséquent, la formule polygonale appliquée à un polygone croisé fournit une superficie
41
12
positive ou négative égale à la somme algébrique des superficies partielles alternativement
88
positives et négatives qui le composent.
8:8
83
77
97
Quel que soit le polygone, convexe ou croisé, on peut écrire : a = – (b + c + ... + n – 1 + n).
US
Chaque côté étant égal à la somme des projections de tous les autres sur lui, il vient :
:R
om
x.c
ab == –– ((b cos bc
c cos ab ++dc cos
cos bd
ac ++ ...
... ++ (n
n –1cos) bn
cos+ aa,ncos + )n cos an)
–1ba
ho
sc
n –n 1 == ––(n(acos
cos nna
– 1,
+ bn+cos
acos
nb n+ –...1,+a+
(n –...+
2)(n –3n, ) ncos
–2n +–1(n, n
– –3
1) +cos
(n –2 –1 ) n –1, n –2)
n, n)cos
er
cos
int
Dans le second membre de cette égalité tous les doubles produits ayant n en facteur s’éli
minent, les autres s’additionnant deux par deux ; dès lors :
08
52
n 2 = [a 2 + b 2 + ... + (n – 1) 2] + 2[a b cos ab + ... + a (n – 1) cos a, n – 1 + ...
38
43
+ (n – 2) (n – 1) cos n – 2, n – 1]
:15
23
Ou encore, en désignant les côtés par : a = 1, b = 2, etc. :
7.1
.16
19
n–1 n–2 n–1
Σ i 2 + 2 iΣ=1 j =Σi +1 i j cos ij
2.1
n=
9
i =1
5:1
41
12
9.4.5.4 Calcul des angles inconnus
88
8:8
83
77
a b
97
:95
TA
n
US
:R
om
S2
S1
n
x.c
vo
n–1
lar
ho
sc
al.
on
n–2
ti
na
er
int
Soit :
a (n – 1) sin a, n – 1 + b (n – 1) sin b, n – 1 + ... + (n – 2) (n – 1) sin n – 2, n – 1
= (n – 1) n sin n – 1, n
D’où :
a b n–2
n – 1, n = arc sin n sin a, n – 1 + n sin b, n – 1 + ... +
n sin n – 2, n – 1
n–2
n – 1, n = arc sin Σ
i= a
i
n sin i, n – 1
L’angle orienté n – 1, n étant borné à 0 gon et 400 gon, tenir compte des données générales
du problème, notamment de la figure, la calculatrice n’étant susceptible de fournir qu’un
angle compris entre – 100 gon et + 100 gon ; cette formule implique évidemment le calcul
préalable du coté n.
08
52
Après avoir déterminé l’angle orienté n – 1, n calculer le deuxième angle inconnu na ; la
38
43
formule se déduit de la précédente par permutation circulaire :
:15
n–1
23
i
na = arc sin Σ sin i, n
7.1
i =b a
.16
19
2.1
9.4.5.5 Arrondis et troncatures
9
5:1
Les trois formules précédentes étant mises en œuvre successivement, le résultat intermédiaire
41
12
que constitue le côté n est une donnée pour le calcul suivant, celui de l’angle orienté n – 1, n,
88
lui-même donné pour le dernier calcul de l’angle na . Les valeurs naturelles calculées étant
8:8
83
celles des sinus, par définition plus petites que l’unité, les arrondis et troncatures éventuels de
77
ces petits nombres peuvent influer sensiblement sur la précision des résultats, en particulier
97
:95
du dernier, l’angle na . C’est pourquoi ces formules sont opérationnelles sous réserve de
TA
conserver le maximum de chiffres significatifs aux résultats intermédiaires, ce qui est le cas en
US
calcul programmé.
:R
om
x.c
vo
A 3
N
1
P
4
2
La ligne brisée formée par les 2 côtés 1-2 et 2-3 sépare les parcelles A et B (figure 9.72).
Le segment de redressement 1-4 remplace la ligne brisée de 2 côtés 1-2-3 en laissant inchan
gées les surfaces de A et B, les deux triangles P-1-2 et P-3-4 étant par conséquent équivalents ;
cette équivalence entraîne celle des triangles 1-3-2 et 1-3-4 qui, ayant la même base 1-3, ont
donc la même hauteur ; autrement dit, 2-4 est parallèle à 1-3.
Si le gisement de la limite 3-4 est connu, ainsi que les coordonnées des points 1, 2, 3, l’algo
rithme de calcul est immédiat :
–– R → P 1-3 ⇒ G1-3 = G2- 4 ;
–– intersection de 4 depuis 2 et 3 ⇒ E4 , N4 ;
–– contrôle : S1.2.3.4 = 0 par la formule analytique.
08
52
Une limite comprenant plus de 2 côtés peut être redressée par segments successifs (figure 9.73) :
38
43
:15
23
3
7.1
.16
1
19
2.1
9
5
5:1
2
4
41
12
88
8:8
83
77
Figure 9.73. Segments de redressement successifs.
97
:95
TA
5
vo
A 7
lar
2
ho
6
sc
al.
on
1
ti
na
3 4
er
B
int
Soit à redresser la ligne brisée 1.2.3.4.5.6 (figure 9.74) par une ligne droite 1-7, de telle
manière que la superficie de la parcelle A soit modifiée par rapport à celle de B d’une quantité
convenue.
Remplacer d’abord la ligne brisée par le côté 1-6, ce qui autorise le calcul de la superficie du
polygone croisé 1.2.3.4.5.6 ; comparer ensuite cette superficie avec la modification convenue
et en déduire la superficie du triangle 1-6-7.
Calculs trigonométriques débouchant sur la cote d’implantation : 6-7, puis superficie du poly
gone croisé 1.2.3.4.5.6.7 qui doit répondre à la convention, contrôlant ainsi les calculs.
5
7
2
n n–2 n–1
a b 6
1
3 4
08
52
La formule polygonale permet le calcul direct de la cote d’implantation : 6-7 = n – 1
38
(figure 9.75), du fait que la superficie du polygone croisé 1.2.3.4.5.6.7 est connue puisque
43
:15
représentant la convention du redressement.
23
7.1
.16
2S = a b sin ab + ...... + a (n – 2) sin a, n – 2 + a (n – 1) sin a, n – 1
19
2.1
+ b c sin bc + ... + b (n – 2) sin b, n – 2 + b (n – 1) sin b, n – 1
9
5:1
41
12
+ (n – 3) (n – 2) sin n – 3, n – 2 + (n – 3) (n – 1) sin n – 3, n – 1
88
8:8
+ (n – 2) (n – 1) sin n – 2, n – 1
83
77
97
:95
Soit : n =
US
Exemple
vo
lar
ho
Q
N
sc
al.
on
ti
na
er
A B
int
P M
Remplacer la limite PQ (figure 9.76) par une nouvelle limite MN, issue de la borne exis
tante M, telle que la superficie de la parcelle A soit augmentée de 11 ares ; les éléments
mesurés valent :
PM = 21,33 m PQ = 186,57 m Q = 77,329 gon P= 110,012 gon
S2
S = S 1 – S 2 = + 1 100 m 2
b n
2S – a b sin ab
c=
S1 a sin ac + b sin bc
08
52
a
38
CÔTÉS DISTANCES ANGLES ORIENTÉS
43
:15
ab = 110,012 gon ac = 387,341
23
a 21,33 m
7.1
bc = 277,329
.16
b 186,57
19
c 9,66
2.1
9
5:1
41
12
88
8:8
9.5 Divisions des surfaces 83
77
97
:95
Diviser une surface consiste à la fractionner en surfaces partielles suivant une formule ou une
TA
convention prédéterminée ; les calculs débouchent sur les cotes d’implantation des nouvelles
US
limites.
:R
om
L’implantation d’une superficie donnée, dans une figure géométrique connue, selon une
x.c
La saisie digitale et les logiciels spécialisés permettent de détacher d’une surface connue une
al.
superficie donnée suivant une polyligne préalablement définie ; en conséquence, ils autorisent
on
ti
na
9.5.1 Triangles
S1 S2 S3 S1 + S2 + S 3 S
m = n = p = m+n+p = m+n+p
m n p
S1 = m + n + p S, S2 = m + n + p S, S3 = m + n + p S
BM h MN h NC h a h
= = =
2m 2n 2p 2 (m + n + p)
m n p
BM = a, MN = a, NC = a
m+n+p m+n+p m+n+p
08
52
h
38
43
:15
23
S3 S2 S1
7.1
.16
C B
N a M
19
2.1
Figure 9.77. Droites de division issues d’un sommet du triangle.
9
5:1
41
12
88
Diviser un triangle en superficies successives S1 , S2 , S3 , etc., respectivement proportionnelles
8:8
83
aux nombres m, n, p, etc., par des droites issues d´un point connu sur un côté 77
97
:95
A
TA
US
:R
om
M
x.c
N
vo
lar
S2
ho
sc
al.
on
S1
ti
na
S3
er
int
C B
P
S1 S S S +S +S S
= 2= 3 = 1 2 3 =
m n p m+n+p m+n+p
m n p
S1 = S, S2 = S, S3 = S
m+n+p m+n+p m+n+p
2S1 2S3
BM = , CN = (fig. 9.78)
BP sin B
CP sin C
h1
S1
N1 M1
a1
S2 h
N2 M2
08
52
S3
38
C B
a
43
:15
23
Figure 9.79. Droites de parallèles à un côté du triangle.
7.1
.16
19
S1 S S S +S +S S
2.1
= 2= 3= 1 2 3 =
m n p m+n+p m+n+p
9
5:1
41
m n p
S1 = S, S2 = S, S3 = S
12
m+n+p m+n+p m+n+p
88
8:8
1
83
a1 h1 S1 a h a1
2
77
2 1 1
= ⇒ = = (fig. 9.79)
97
a h S 1 a2
:95
a h
2
TA
US
:R
Deux triangles semblables ont des superficies proportionnelles aux carrés de leurs côtés
om
homologues.
x.c
vo
Dès lors :
lar
S1 AM21
ho
=
sc
S AB2
al.
on
m m
ti
AM 21 = AB 2 AN12 = AC 2
na
m+n+p m+n+p
er
int
m+n m+n
AM 22 = AB 2 AN22 = AC 2
m+n+p m+n+p
Transformer un triangle ABC donné en un triangle AMN équivalent par une parallèle
à une direction D connue
entre le côté BC et la direction D repérée par rapport aux côtés du triangle. CE est donc
aisément calculable, d’où l’on tire : AE = AC + CE.
A
D
N
C
08
B
52
38
M
43
:15
23
E
7.1
.16
Figure 9.80. Triangle équivalent par une parallèle à une direction.
19
2.1
9
5:1
AM AN AE AN
Mais : = ⇒ AM =
41
AE AB AB
12
88
8:8
Soit, en multipliant membre à membre les deux expressions de AM : AM2 = AE AC.
AM une fois calculé, la deuxième cote d’implantation AN est immédiate. 83
77
97
:95
TA
A
lar
ho
sc
D
al.
S1 N1
on
ti
na
er
M1 Q
int
N2
S2
Q1
S3 N
M2
P B
C P1
Transformer le triangle ABC en triangle AMN équivalent par une parallèle à la direction D,
puis diviser ce triangle AMN par des parallèles au côté MN de manière que les superficies
partielles S1, S2, S3 soient respectivement proportionnelles aux nombres m, n, p (fig. 9.81).
Si une ligne de division coupe BC en donnant un point Mi sur le segment CM, reprendre le
calcul en implantant la superficie correspondante SBP1Q1 à partir de B, dans un triangle BPQ
équivalent du triangle donné ABC, les points P et Q étant respectivement sur les côtés BC et
BA ou sur leurs prolongements.
08
52
38
N
43
:15
23
A
7.1
.16
N2
19
2.1
9
5:1
41
N1
12
88
S3
8:8
83
S2
77
S1
97
:95
TA
C B
M1 M2 M
US
:R
om
S1 S S +S S m n
= 2 = 1 2 = ⇒ S1 = S, S2 = S
m n m+n m+n m+n m+n
S1
Q
x h N
H
P
M S2
08
52
C B
38
43
Figure 9.83. Droite de division passant par un point donné.
:15
23
7.1
.16
Soit : QM = x ; les triangles homothétiques MQP et MAN donnent :
19
2.1
S MAN MA2 S1 (x + )2 2S1 x
9
= ⇒ x h = ⇒ = x2 + 2 x + 2
5:1
SMQP x2
x2 h
41
2
12
88
8:8
S1
Soit : x 2 – – x = 2
h 83
77
97
:95
S1
TA
S1
– et leur produit 2.
:R
somme : 2
om
h
S1
x.c
L’équation du second degré : x2 – 2 – x + 2 = 0 fournit les deux solutions possibles :
vo
h
lar
ho
9.5.2 Trapèzes
Diviser un trapèze en deux superficies S1 et S2 , respectivement proportionnelles
aux nombres m et n, par une droite passant par un point donné à l’intérieur du trapèze
et coupant les deux bases
La droite MN, passant par le point donné P (fig. 9.84), définit les deux trapèzes AMND et
MBCN de superficies respectives S1 et S2 telles que :
S1 S S m n
= 2= ⇒ S1 = S, S2 = S.
m n m+n m+n m+n
A M B
A’ B’
P
S1
S2
G
E F
A’’ M’ P’
08
D C
52
D’ N C’
38
43
Figure 9.84. Droite de division passant par un point donné et coupant les bases.
:15
23
7.1
Les perpendiculaires aux bases menées depuis les milieux E et F des côtés non parallèles AD
.16
et BC, c’est-à-dire depuis les extrémités de la base moyenne EF, donnent le rectangle A’B’C’D’
19
2.1
équivalent au trapèze ABCD.
9
5:1
Le point G étant l’intersection de EF et MN, il vient :
41
12
88
S 1 EG A’D’ S GF B’C’ EG GF
8:8
= = 2= ⇒ m = n .
m m n n
83
77
97
Par ailleurs, le trapèze étant géométriquement défini et le point P situé par rapport aux côtés,
:95
si A”, M’, P’ sont les projections respectives de A, M, P sur EF, les longueurs EA”, A”P’, PP’,
TA
US
m n m+n 2 (m + n) 2 (m + n)
sc
al.
on
GP’ MM’
En outre : GM’ =
ti
na
PP’
er
int
AM + DN 2 S1
Enfin : S1 = A’D’ ⇒ DN = – AM
2 A’D’
S1 S S S S’ S + S’
= 2 = 3 = = = .
m n p m+n+p x m+n+p+x
S’ x AB 2 (m + n + p) AB 2
Soit : = = ⇒ x =
S + S’ x + m + n + p CD 2 CD 2 – AB 2
A B
S1
08
M1 N1
52
38
S2
43
:15
M2 N2
23
S3
7.1
D C
.16
19
2.1
Figure 9.85. Droites de division parallèles aux bases.
9
5:1
41
12
La droite M1N1 délimitant le trapèze ABN1M1 de superficie S1 donne :
88
8:8
83
S’+ S1 x+m M1 N12 77 x+m
= = ⇒ M 1N1 = CD x+m+n+p
97
S’+ S x+m+n+p CD 2
:95
TA
US
x+m+n
:R
Les trapèzes à implanter sont alors définis par leurs bases et leurs superficies.
lar
ho
Les cotes d’implantation AM1, M1M2, M2D, BN1, N1N2, N2C se calculent aisément.
sc
al.
on
ti
na
er
9.5.3 Quadrilatères
int
m n p
Dès lors : S1 = S, S2 = S, S3 = S
m+n+p m+n+p m+n+p
2 S3 2 S1
Les cotes d’implantation valent : BN = , DM =
AB sin B
DA sin D
S1 S2 S3
08
52
C B
N
38
43
:15
Figure 9.86. Droites de division issues d’un sommet du quadrilatère
23
7.1
.16
19
Diviser un quadrilatère en superficies successives S1 , S2 , S3 , etc., respectivement proportion-
2.1
nelles aux nombres m, n, p, etc., par des droites issues d’un point connu sur un côté
9
5:1
41
A
12
88
8:8
N
83
M 77
97
D
:95
TA
US
S2
:R
om
x.c
S1 S3
vo
lar
ho
sc
al.
on
C B
P
ti
na
er
Implanter dans un quadrilatère une superficie connue, par une parallèle à un côté
La superficie à implanter dans une surface connue peut résulter de la division préalable de
cette surface ou être définie autrement.
Solution nomographique
P
08
52
x
38
M N
43
:15
h S h
23
C B
7.1
M’ N’
.16
19
Figure 9.88. Droite de division parallèle à un côté du quadrilatère.
2.1
9
5:1
La solution nomographique est ainsi appelée du fait que la longueur de la ligne de division
41
peut être lue sur un nomogramme, ou abaque, en fonction du côté BC et des angles intérieurs
12
88
B̂ et Ĉ du quadrilatère (fig. 9.88).
8:8
83
Les perpendiculaires : MM’ = NN’ = h, donnent : 97
77
BC + x = 2 S
US
h
:R
om
x= BC 2 – 2 S (cotan B + cotan C)
ho
sc
al.
Si les angles intérieurs B̂ ou Ĉ sont compris entre 100 et 200 gon, leurs cotangentes sont
on
ti
na
évidemment négatives.
er
h 2S 2S
BN = = , CM =
sin B (BC + x) sin B (BC + x) sin C
À noter que l’implantation d’une superficie donnée S dans un triangle PCB, le point P étant
l’intersection des prolongements des côtés BA et CD du quadrilatère, se traite de la même
manière.
D a
M N
^ S
bc
B
C b N’
^
08
ab
52
38
Figure 9.89. Calcul direct d’une cote d’implantation.
43
:15
23
Par ailleurs, la formule polygonale appliquée au trapèze NBCM permet d’écrire :
7.1
.16
1
S = 2 (BN BC sin ab + BN CM sin ac + BC CM sin bc)
19
2.1
9
Soit, en remplaçant CM par sa valeur et en ordonnant par valeurs décroissantes de BN :
5:1
41
12
sin ac sin ab
BN 2 + 2 BC sin ab BN – 2 S = 0
88
8:8
sin bc
Une fois BN calculé, il vient immédiatement : 83
77
97
:95
sin ab
CM = BN
TA
sin bc
US
:R
om
x.c
Implantation graphique
vo
A
lar
ho
sc
al.
D
on
ti
na
er
int
M N
b2
h1 h2
b1
2 2 S
C b B
S
Calculer : h 1 = b puis, sur un report à l’échelle, tracer la base moyenne parallèle à BC à la
h
distance 1 et mesurer sa longueur b1 (fig. 9.90) ; la seconde approximation : h 2 = S
2 b1
donne b2.
Très rapidement les approximations successives s’arrêtent lorsque, compte tenu de la préci
sion graphique, on obtient : bi + 1 = bi.