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Le transistor « en partant de zéro »…

Le transistor bipolaire possède trois connexions : la base, le collecteur et l'émetteur.

Ci-dessus, le symbole du transistor. La flèche permet de repérer l'émetteur. Si elle "sort" du


transistor, c'est un NPN, si elle "rentre", c'est un PNP. Un transistor PNP s'analyse comme un NPN,
mais en inversant les signes des tensions et des courants.
Pour la compréhension, on peut décomposer en deux moitiés : la partie base-émetteur et la partie
collecteur-émetteur. Le raisonnement est fait avec un transistor NPN (inverser les sens pour le
PNP).

C La jonction base-émetteur se comporte comme


une diode ordinaire, ceci quelle que soit la
connexion du collecteur. On peut la tester de
façon fiable avec le multimètre en mode
Ic
"diode". La valeur qui s'affiche doit être autour
de 600mV. Si la base reçoit un courant, la
tension base-émetteur Vbe s'établit autour de
600 à 700mV environ. Toute tentative de
Ib forcer cette tension à une valeur plus élevée
résulterait en la destruction du transistor.

Si le collecteur est raccordé à une source d’alimentation, un courant Ib qui traverse la jonction base-
émetteur (courant de base) « déclenche » le courant de collecteur Ic: une sorte de fuite inverse à
travers les deux diodes (y compris celle qui « devrait » être bloquée) qui vient donc ajouter du
courant en plus de celui venant de la diode base-émetteur: C’est l’effet transistor. Tant que la
tension collecteur-émetteur n’est pas nulle et que Ib est présent, le rapport des courants Ic / Ib reste
constant quel que soit Ib et est appelé « gain du transistor ». Il est spécifié par le fabricant comme
garanti entre deux extrêmes possibles que nous appellerons gain_mini et gain_maxi.
On regroupe les différentes façons de monter un transistor dans trois catégories fondamentales
(pouvant être mélangées ensemble):

1) Collecteur commun:

C’est le montage le plus simple, dans la plupart des cas :


La diode base-émetteur impose toujours, comme une diode, ses 0,6V entre base et émetteur, ce
dernier étant la sortie du montage. Etant donné que le transistor a un grand gain, la source Vin
raccordée à la base aura besoin de fournir très peu de courant pour que l’émetteur recopie sa tension
à 0,6V près dans la charge. Le transistor va naturellement puiser le courant nécessaire par le
collecteur pour assurer ce « suivi » auto-régulé. C’est pour ça que ce montage est appelé aussi
« suiveur » car il n’amplifie pas la tension mais augmente simplement la possibilité de sourcer du
courant, plus que ce que la source pourrait faire. C’est pourquoi ce montage est très utilisé pour la
régulation de tension d’alimentation à partir d’une source de référence de faible puissance :

Ce cas simple s’applique si toutefois la résistance de la charge en sortie (émetteur) multipliée par le
gain du transistor reste largement plus grande que la résistance série (inhérente / interne) de la
source. Dans le cas contraire le calcul est plus compliqué.

Pour que le transistor soit bloqué (complètement non passant) il faut que la tension de base
descende naturellement en dessous de 0,6V. Pour qu’il soit saturé il faut que la tension de base
atteigne la tension du collecteur (l’alimentation) + 0,6V, ce qui n’est pas recommandable de toute
façon. Le transistor sera donc quasiment toujours en régime dit « linéaire » ou « polarisé » de façon
naturelle, autrement dit : Semi-passant, pour assurer la tension attendue en sortie même si Rcharge
n’est pas constante.
2) Emetteur commun :

Lorsque l’émetteur est directement relié à la masse (2-a), c’est dans la plupart des cas pour faire de
la commutation (bloqué ou saturé mais rarement linéaire). Dans les cas où une résistance d’émetteur
est utilisée au lieu d’une résistance de base (2-b), c’est en revanche pour faire un amplificateur
(inverseur) car cela permet de maitriser le gain en tension global du circuit (qui n’est pas le gain en
courant du transistor, même si ce dernier entre en ligne de compte).

Par convention, on nommera « Urx » la tension aux bornes d’une résistance nommée Rx.
On nommera « dUrx » la variation éventuelle (écart) appliquée sur la tension Urx.
On nommera « Vce » la tension entre collecteur et émetteur.

2-a) Lorsqu’il n’y a pas de résistance d’émetteur, on peut passer de façon continue par les trois états possibles :

* Si la tension d’entrée Vin est inférieure à 0,6V, pas de conduction possible => bloqué.
La tension de collecteur (sortie référencée par rapport à la masse) reste à la valeur de la tension
d’alimentation Vcc.

* Si la tension Vin est supérieure à 0,6V, en divisant [Vin – 0,6V] par Rb (selon la loi d’Ohm U=R.I
aux bornes de Rb) on connaît alors le courant de base Ib.
→ Si on veut être sûr que le transistor se sature (complètement fermé), on doit s’assurer que Vce
arrive à zéro avant que le courant de collecteur ne puisse atteindre : Ib * gain_mini. Donc on doit
avoir : Quand Vce = 0V, [Urc / Rc] = [Vcc / Rc] < [Ib x gain_mini]
→ Si on veut être sûr qu’il reste en régime linéaire, on doit en revanche s’assurer que le transistor
puisse toujours tirer assez de courant par le collecteur pour arriver à Ib * gain_maxi :
Ic = [Vcc / Rc] > [Ib * gain_maxi].

L’amplification en tension dans le montage 2-a est alors directement proportionnelle au gain réel du
transistor compris entre gain_mini et gain_maxi :
Urc = Rc * Ic = Rc * [gain_reel * Ib] = Rc * gain_reel * [Vin – 0,6V] / Rb

Si, toujours en régime linéaire, on ne se préoccupe que de l’amplification des variations dVin de
Vin, on peut exprimer un gain en tension (dit « dynamique ») et les 0,6V constants n’entreront alors
plus en jeu : dUrc = Rc * gain_reel * dVin / Rb, soit un gain en tension dUrc / dVin égal à :
Rc * gain_reel / Rb
Comme souvent gain_mini et gain_maxi sont très différents, cette méthode donnerait des
amplifications très différentes d’un échantillon à l’autre. C’est pourquoi on réserve plutôt cette
topologie aux circuits de commutation simple (bloqué / saturé), préférant ainsi le montage 2-b pour
le régime linéaire.

2-b) Lorsqu’il y a une résistance d’émetteur, c’est qu’on vise un fonctionnement linéaire :

Même s’il reste toujours possible de bloquer ou de saturer le transistor avec ce circuit, ça ne
présente pas d’intérêt car on le fait aussi simplement sans résistance d’émetteur, laquelle
empêcherait d’ailleurs en plus d’avoir une commutation directe vers la masse.

On va donc chercher à placer le transistor à un « point de polarisation » grâce à la source de tension


continue VDC, c’est à dire toujours « semi passant » et de sorte à pouvoir amplifier les
débattements de tension à la baisse ou à la hausse générés par la source « signal » pour reproduire
ce dernier :

Nous aborderons ici le cas de calcul simple lorsque le gain du transistor est considéré très grand et
que le courant de base est par conséquent négligeable devant le courant qui vient du collecteur.

Ainsi, on peut considérer que les courants dans Rc et Re sont quasiment les mêmes. Or, sachant
que, vu de l’émetteur, le transistor se comporte en suiveur (comme dans le cas du collecteur
commun puisqu’on le suppose ni saturé ni bloqué), on aura : Ure = Vi – 0,6V.

Et comme les courants dans Rc et Re sont tous deux égaux à Ic, on aura :

Ic = Urc / Rc = Ure / Re = (Vin – 0,6V) / Re.

Présenté autrement : Urc / (Vin – 0,6V) = Rc / Re.


On voit que si on ne se préoccupe que des variations de Vin et pas du continu (c.à.d. pas de VDC ni
des 0.6V de jonction base-émetteur), les 0,6V peuvent être éliminés de la formule et le gain en
tension pour le signal est parfaitement maitrisé et uniquement dépendant de Rc et Re :
Signal_sortie / Signal_entrée = dUrc / dVin = Rc / Re
(Ou plus exactement -Rc / Re car on inverse le sens de variation. En effet, quand Vin monte, Ib et Ic
augmentent donc Urc augmente donc la tension de collecteur par rapport à la masse descend)

Il faut bien sûr vérifier qu’au courant Ic maximum prévu on aura toujours par calcul Vce > 0V, sans
quoi le transistor serait saturé, ne fonctionnant donc pas comme prévu.

2-c) Une manière plus simple de « polariser » l’entrée (la base)

Mettre en série une source de tension avec la source d’entrée (signal) n’est vraiment pas pratique
dans la vraie vie. C’est pourquoi on a recours à un artifice simple basé sur trois composants : Deux
résistances formant un diviseur de tension et un condensateur dit « de liaison » :

Intuitivement on peut deviner que les tensions


continues (sans condensateur ni signal) vont se
répartir dans les résistances de façon
proportionnelles à leurs valeurs :

Si les résistances sont égales, elles auront chacune


à sa borne la moitié de Vcc. Si l’une est le double
de l’autre, on aura 2/3 pour 1/3, etc...

Ceci se justifie facilement en calculant le courant qui traverse ces deux résistances en série :

I = Vcc / (R1 + R2) et la tension aux bornes de R1 est Ur1 = R1 * I.


Donc Ur1 = R1 * Vcc / (R1 + R2), montrant ainsi un rapport de division de R1 / (R1 + R2).
Ainsi, notre VDC est remplacé par Vcc * R1 / (R1 + R2).
Il reste ensuite à superposer à cette tension dite « de polarisation » le signal alternatif à amplifier
grâce au condensateur de liaison C ne laissant pas passer les signaux continus, une fois chargé.
Celui-ci sera calculé (abordé dans d’autres « cours ») de sorte à ce que l’amplitude de ce signal
d’entrée soit conservée après le condensateur, même à la fréquence la plus basse prévue. En
raccordant le tout, on obtient donc bien un amplificateur capable d’amplifier des excursions de
tension provoquées par la source autour du point de polarisation, comme dans les amplis audio par
exemple.

Si, en sortie, on ne veut pas non plus de la tension continue superposée au signal amplifié, on utilise
la même méthode : Condensateur de liaison vers la charge finale :
Remarque importante:

Jusqu’ici on a négligé l’influence de la résistance Rcharge (la résistance d’entrée de l’étage ou


composant recevant le signal de sortie de notre amplificateur). Celle-ci n’a pas d’effet sur le point
de polarisation grâce à C2 qui bloque le continu, mais aura bel et bien un effet sur le gain en tension
pour le signal, sauf si sa valeur est grande devant Rc. Dans le cas contraire, comme le condensateur
laisse passer le courant alternatif, les variations de Ic se répercuteront dans les deux résistances Rc
et Rcharge, comme si ces deux résistances étaient en parallèle.

Le gain deviendra donc naturellement :


dUrcharge / dVin = dUrc / dVin = [1 / (1/Rc + 1/Rcharge)] / Re

Ceci en vertu de la formule des résistances en parallèle où la résistance globale équivalente est
l’inverse de la somme des inverses des résistances mises en parallèle.

3) Montage en base commune

C’est en général celui qui est le plus difficile à comprendre pour les novices. C’est pourquoi il est
plus intuitif de le considérer comme un montage à émetteur commun (cas 2-b / 2-c) à l’entrée
duquel on n’achemine aucun signal, mais qu’on vient « perturber » en tentant de faire varier sa
tension d’émetteur en injectant du courant dans sa branche par Re_in :

Comme on le sait des cas précédents, tant qu’il n’est pas bloqué le transistor assure que la tension
d’émetteur suit la tension de base à 0,6V près. Il ne se « laisse pas faire », de sorte à ce que tout
courant puisé par Re_in de l’émetteur sera compensé par une augmentation du courant de collecteur
(tant qu’on n’arrive pas à la saturation Vce=0V) et que tout courant apporté dans Re par Re_in
entrainera une diminution équivalente du courant de collecteur nécessaire (tant qu’on n’arrive pas
au blocage Ic=0A).

Pour calculer le gain en tension avec ce nouveau type d’entrée, il faut calculer le courant
« perturbateur » injecté : I_inj = (Vin – Ure) / Re_in, sachant qu’on aura calculé le Ure « au repos »
comme précédemment avec le montage en émetteur commun.
Ce courant signé (considéré positif s’il est apporté, négatif s’il est sortant) viendra se soustraire
directement au courant de collecteur Ic pour provoquer un écart signé que nous appellerons dIc :

dIc = - I_inj = - (Vin – Ure) / Re_in

Donc la variation de tension associée au collecteur sera Rc * dIc, autrement dit :


- Rc * (Vin – Ure) / Re_in

Comme Ure est constant, un signal alternatif variant entre deux crêtes engendrera une variation en
sortie entre ces deux crêtes indépendante des termes constants, donc :

Gain_ampli = -Rc / Re_in.

On voit que Re n’intervient pas dans ce gain et n’a d’effet que sur le point de polarisation, tout
comme le pont diviseur de base, sous réserve que notre hypothèse tienne :

[R1 / gain_transistor] << Re_in


(Dans le cas contraire le calcul est plus compliqué car Ure ne serait plus considéré comme constant)

En effet, c’est le courant injecté par cette « nouvelle entrée » qui provoque à lui seul les variations
de Ic. Ce montage a donc un gain en tension mais pas en courant, contrairement aux autres
montages. C’est pour cela que ses applications sont plus rares.
EXERCICE EMETTEUR COMMUN EN LINEAIRE

Les exigences de départ sont les suivantes :

 On souhaite réaliser un amplificateur avec un gain en tension de 3.


 L’alimentation Vcc est de 5 volts
 Le signal de sortie maximum possible avant écrêtage (sortie du régime linéaire) doit pouvoir
être de 2.5V crête à crête. Ce qui veut dire qu’on doit pouvoir obtenir un « débattement » de
la tension de collecteur (référencée par rapport à la masse) de +/-1.25V autour du niveau du
point de polarisation.
 L’impédance de sortie, c’est-à-dire dans notre cas Rc, doit être de 1Kilo-Ohm (1K)
 Le gain en courant minimum du transistor utilisé est 100

On suppose que les condensateurs sont déjà calculés par quelqu’un d’autre. Calculez dans un
premier temps les résistances ! A vos cahiers !

SOLUTION :

Il faut, comme souvent, partir de la fin : On sait que le point de polarisation au collecteur doit être
choisi de sorte à ce qu’on reste en régime linéaire si on bouge de +/-1.25V autour de celui-ci.
Considérant que la limite d’écrêtage haute du signal de sortie correspond à une tension de collecteur
atteignant Vcc (Urc=0 et Ic=0), on doit placer le point de polarisation pas plus haut que Vcc–1.25V.

Or, comme il est plus facile de se caler sur la crête haute que sur la crête basse (car Ure et Urc
augmentent en même temps, rendant le calcul toujours possible mais moins simple), on va
délibérément choisir exactement le point de polarisation du collecteur à Vcc – 1.25V, autrement dit :
Urc = 1.25V => Ic = 1.25V / Rc = 1.25V / 1K = 1.25mA

Par ailleurs, alors qu’on connait Rc et le gain en tension requis, on sait d’après 2-b que :
Rc / Re = gain requis = 3.
Soit : Re = 330 Ohms

Il reste maintenant à déterminer quelle tension à la base il faudra appliquer pour assurer le point de
polarisation choisi. Or on sait qu’on doit avoir 1.25mA dans Re, soit Ure = 330 x 0.00125 = 0.41V

La tension de base doit donc être de 0.41V + 0.6V = 1.01V

Pour se simplifier la vie, on va s’assurer que le courant de base est négligeable devant le courant
série qui traverse R1 et R2. Donc on va choisir R1 bien faible devant Re * gain_mini_transistor.
Soit : R1 faible devant 330 x 100 = 33K.

Choisissons donc un rapport d’à peu près 20, ce qui est largement assez précis pour notre
application. Ainsi :

R1 = 1.5K

Il faut à présent ajuster R2 pour obtenir la bonne tension de base de 1.01V


(Cette valeur ridiculement précise est gardée pour qu’on ne pense pas que c’est un nouveau terme.)

On se souvient que : Vcc * R1 / (R1 + R2) = [tension de base].


Ainsi : (R1 + R2) * [tension de base] = Vcc * R1
Donc : R2 * [tension de base] = (Vcc * R1) – (R1 * [tension de base])

Soit : R2 = R1 * (Vcc - [tension de base]) / [tension de base]

Ce qui fait : R2 = 1.5K * (5V – 1.01V) / 1.01V = 5925 ohms, la plus proche valeur courante étant :

R2 = 5.6K

Et voilà, tout est déjà calculé !

Pour faire un test pratique :

Utiliser C = C2 = 47uF, et Rcharge = 22K puis mesurer la tension sur Rcharge en injectant en entrée
des signaux sinusoïdaux de fréquence comprise entre 10Hz et 10KHz et d’amplitude comprise entre
0.1V et 1V crête à crête. Puis observer ce qui se passe quand l’amplitude d’entrée dépasse 0.8V.
(C’est sans danger tant que la tension crête à crête d’entrée n’est pas largement supérieure à
Vcc=5V).

Autre proposition : On cherche un gain de 10 et une impédance de sortie de 10K. Les autres
hypothèses sont les mêmes. Action…
Contournement des limitations en gain :

L’obtention de gains en tension plus élevés deviendra difficile avec ce montage qui présente ses
limites si Rc >> Re. En effet, si la tension de base résultante appliquée au point de polarisation est
par conséquent trop basse (devenant 0.6V + quantité insignifiante), les imprécisions de nos modèles
simplifiés seront trop grandes et le transistor ne sera pas polarisé correctement. Le montage sera
aussi sensible à la température car le fameux « 0.6V » n’est pas si constant que ça quand la
température varie.

C’est pourquoi, se souvenant de l’effet « perturbateur » sur l’émetteur abordé dans le montage base
commune, on pourra augmenter le gain en alternatif (dit « dynamique ») sans changer Rc et Re.

On va remettre en place, en plus de l’entrée toujours existante, une « Re_in », cette fois non plus
connectée à une source de tension mais… à un condensateur C3, en lieu et place de celle-ci, qui
« essayera » cette fois d’empêcher Ure de changer (par le fait qu’il se charge et se décharge
partiellement sous l’effet des variations de Ure) et provoquant ainsi de fortes variations de Ic même
quand Ure varie très peu ! (C’est le montage base commune « à l’envers »).

Là aussi, sous réserve que C3 ait été calculé correctement, le gain en dynamique augmentera de la
même manière que si Re_in et Re étaient réellement en parallèle, et sans changer le point de
polarisation. On pourra alors concilier une tension de base pas trop faible et un gain de signal élevé,
sans changer le point de polarisation.

Application pratique : (calculs de tête immédiats)

En utilisant C3 = 220uF déjà choisi « par quelqu’un d’autre », ajouter Re_In et C3 en choisissant
Re_in pour doubler le gain du premier exercice (donc pour le porter à 6).

Vérifier que cela donne les résultats attendus.


Bonnes manips !!!
Annexe : Quand risque-t-on de « griller » un transistor ?

Nous avons déjà vu en introduction que le premier « moyen » de détruire un transistor est de forcer
sa tension base-émetteur au-delà de sa limitation naturelle se situant autour de 0.6V. C’est pourquoi
on n’alimente jamais la jonction base-émetteur par une source de tension sans limitation de courant.
(Il y a toujours une Rb ou une Re, comme vu dans les différents montages. En collecteur commun,
Rcharge tient lieu de Re et si Rcharge est court-circuitée c’est la destruction immédiate).

Mais bien d’autres risques existent, comme (toujours pour un NPN):

 Le forçage de la tension de base au-delà de celle du collecteur majorée de 0.6V, pour les
mêmes raisons que celles qui provoquent la destruction de la jonction base-émetteur.

 Le dépassement, en régime linéaire ou saturé, du courant Ic maximum spécifié par le


fabricant du transistor : Icmax.

 L’échauffement excessif en régime linéaire : Quand la puissance (P = U.I = Vce*Ic) dépasse


les valeurs fournies dans les abaques du fabricant (dépendant de la température ambiante).

La cause des deux précédents cas de destruction peut être un mauvais calcul mais aussi, dans
certains cas, la « surcharge » de la sortie du montage, bien que ce terme n’ait pas de sens
pour le transistor lui-même. En effet, supposons que le transistor commande une lampe en
régime de commutation (émetteur commun avec Rb selon 2-a, avec Rc remplacée par la
lampe). Dans ce cas, un court-circuit sur la lampe n’est, vu du transistor, qu’un passage en
régime linéaire puisque le collecteur remonte à Vcc sans qu’on puisse jamais avoir Vce=0.
Ainsi, si Ib est dimensionné copieusement, Ic atteindra des valeurs pouvant dépasser Icmax
et, sinon, la puissance dissipée Vce * Ic = Vcc * Ic pourra dépasser les limites spécifiées,
provoquant une fusion de la puce.

 Une tension inverse base-émetteur dépassant celle spécifiée par le fabricant (souvent -5V).
Ce n’est pas une situation courante mais cela peut arriver si on achemine vers la base une
tension « pas propre » comportant des impulsions transitoires négatives de forte valeur,
comme ce qui pourrait provenir d’une charge inductive commutée. Cette situation peut aussi
se produire dans un montage à collecteur commun où on connecterait par mégarde une
alimentation largement supérieure à Vin sur la sortie (donc ici l’émetteur).

 Une tension Vce dépassant le Vcemax spécifié par le fabricant. Cela arrive très couramment
quand des novices commandent des charges inductives (comme des relais) sans ajouter ce
qu’on appelle la « diode de roue libre » empêchant la tension de collecteur (exprimée ici par
rapport à la masse) de remonter au-delà de Vcc, alors qu’elle ne gêne pas l’alimentation du
relais dans le sens normal de circulation du courant :

En effet, la rupture brutale du courant dans


toute bobine provoque une brève surtension à
ses bornes, dans le sens opposé à celui de la
tension initiale (avant coupure). C’est l’effet
d’auto-induction. La diode ajoutée empêche
cette rupture brutale en faisant re-circuler le
courant de bobine tant que celle-ci restitue son
énergie. La tension de collecteur ne dépasse
donc jamais Vcc + 0.6V, tension de la diode.

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