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Prueba 2
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La Pedagogía en la Enseñanza-Aprendizaje de Lengua Extranjera

Notre thème concerne la Pédagogie dans l’Enseignement-apprentissage

d’une langue étrangère. Il s’agit de fait d’un sujet essentiel puisqu’on retrouve la
pédagogie au centre de tout enseignement et elle est donc, pour cela, en lien
extrêmement étroit avec ce que l’on désigne habituellement sous le terme de
didactique des langues étrangère. Il nous faudra cependant distinguer ces deux
disciplines, préciser leurs sens et nous rappeler de leurs origines avant de voir leurs
caractéristiques et de nous pencher sur leurs liens. Chacun de ces points - leurs
racines, leurs caractéristiques et les relations qu’elles entretiennent – constituant de
fait les parties que nous étudierons à présent.

I. Définitions
Comme l’indique Tasra étymologiquement le terme « pédagogie » vient de
« paidós » soit l´« enfant » et de « gogia », « conduire » (Tasra, 2017 : 1). Il nous
explique ensuite dans son article « Pédagogie, didactique générale et didactique
disciplinaire » qu’actuellement celui-ci conserve une partie de son étymologie, soit :
« […] la relation à celui (l’enfant) qu’il faut conduire chez le magister, élever en vue
de l’instruction ou de l’éducation. » (Tasra, 2017 : 1), et ce, même si dans le
Dictionnaire de didactique des langues de Galisson et de Coste l’on rencontre deux
sens au mot « Pédagogie », soit l’un se référant à « une théorie » et l’autre à « une
pratique éducatives » (Tasra, 2017 : 1).
En tant que théorie c’est une « réflexion [...] à caractère philosophique et
psychologique sur les méthodes d’enseignement, les actions à exercer en situation
d’apprentissage, leurs finalités et leurs orientations » (Tasra, 2017 : 1-2). On
trouvera cette approche chez des auteurs et philosophes célèbres tels que
Rousseau ou encore Dewey.
S’agissant de son versant éducatif, la pédagogie est « constituée par
l’ensemble des conduites de l’enseignant et des enseignés dans la classe »
(Galisson et Coste cités par Tasra, 2017 : 2) et elle fait référence en ce sens « à un
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ensemble de méthodes, de procédés, de techniques mis en œuvre, selon la situation

d’enseignement, par l’enseignant pour instruire et former les élèves » (Tasra, 2017 :
2). Souvent associé à un « art » plus de nombreux spécialisates de l’éducation des
langues étrangères, tel que Puren, lui ont préféré de ce fait le terme de
« didactique » (Tasra, 2017 : 2).
Cette dernière possède des racines grecques anciennes elles aussi. Elle
renvoyait dès ses origines à la notion « d’enseigner » et « d’instruire » (Tasra, 2017 :
2). De fait comme le signale dans cette même page Tasra, la didactique est plutôt
focaliser sur la transmission d’un savoir (2017 : 2).
Faut-il y voir une opposition radicale à la pédagogie ? Non, de fait, de même
que Tesra ou de nombreux collègues nous jugeons celles-ci comme étant
complémentaires.

2. Une relation complémentaire

Didactique et pédagogie ont les mêmes centre d’intérêts : l’élève ou
l’apprenant, bien sûr, mais aussi le savoir et sa transmission et la place du
professeur dans ce processus. La didactique propose à ce sujet un triangle
équilatéral dont les sommets sont composés par chacun de ces acteurs : l’apprenant
étant en relation à la fois avec le savoir et le professeur. Le tout est d’ailleurs réuni
par un contrat implicite ou explicite qui lie les trois composantes de ce triangle : en
effet ce trio se trouve impliqué dans une relation d’enseignement-apprentissage.
Develay (1998) bien qu’il les distingue cependant affirmant de fait que « la
didactique fait l'hypothèse que la spécificité des contenus est déterminante dans
l'appropriation des connaissances. Tandis que la pédagogie porte son attention sur
les relations entre l'enseignant et l'élève et entre les élèves eux-mêmes », insiste
aussi sur la complémentarité entre ces deux disciplines Develay : « la pédagogie et
la didactique s'intéressent toutes les deux aux processus d'acquisition (en se
centrant sur l'élève) et de la transmission (en se centrant sur l'enseignement) des
connaissances » (1998) .
Comment les lier plus directement ? On a vu notamment que la pédagogie
porte en elle, étymologiquement parlant, une dimension théorique et philosophique
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importantes. La didactique de son côté n’est pas en reste concernant la théorie mais
sa visée est, nous semble-t-il, beaucoup plus pratique avec une volonté marquée de
se distinguer de l’Art pédagogique pour se tourner plus francement vers les
sciences. Le lien n’est pourtant pas absent. La pédagogie a proposé tout au long de
l’histoire de l’humanité des théories solides qui ont profondément marqué la
didactique actuelle. Que ce soit les idées d’un Platon, d’un Rousseau ou plus
récemment d’un philosophe comme Dewey on ne peut échapper en didactique à
ces illustres précédesseurs.
De fait le développement d’activités centrées, par exemple, sur les projets en
didactique montre une filiation évidente avec la philosophie de Dewey et son
ambition d’éduquer par la pratique.
On retrouve ce lien direct dans les propositions faites plus généralement par
l’École nouvelle représentée en son temps par Dewey envore mais aussi par
Montessori ou Frénet. En effet dans les techniques et les stratégies d’enseignement-
apprentissage préconisées par Puren par exemple l’on retrouve l’ombre de ces
illustres prédécesseurs.
La dimension philosophique de la Pédagogique offre selon nous des objectifs
aux pratiques développées par la Didactique. Elle permet de développer une
philosophie de l’éducation comme la pédagogie actionnelle par rapport à laquelle
s’élaboreront les outils nécessaires à sa réalisation.
La pédagogie possède par ailleurs une dimension philosophique qui nous
rappelle l’importance de l’aspect éthique dans les pratiques éducatives. De ce fait
nous jugeons à l’instar de Dewey que la pédagogie peut définir des modèles et tracer
des lignes utiles à la mise en place d’activités qui seront définies par la didactique.
Pédagogie et didactique plutôt que d’être séparées se rencontrent de fait et
s’imbrique dans le processus d’enseignement-apprentissage.
La dimenson psychologique de la Pédagogie n’est pas absente non plus
dans ce processus. En effet comme le souligne Develay :

Le sujet doit établir une distance critique vis-à-vis du savoir auquel il se trouve
confronté. […] Par ailleurs, le savoir est une réponse à des questions que
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l'homme se pose sur le monde. Ce qui conduit notamment à penser qu'on ne

devient pas professeur d'une discipline donnée pour n'importe quelles
raisons, et que les élèves « accrochent » ou « décrochent » d'une discipline
selon qu'elle fournit des réponses aux questions qu'ils se posent sur le
monde. Jacques Nimier a montré que certains professeurs de mathématiques
ont un rapport ludique avec cette discipline dès leur enfance et mettent
aujourd'hui l'accent sur des situations heuristiques avec leurs élèves. D'autres
évoquent comment les mathématiques les ont conduits, dès leur jeune âge,
à ne distinguer le monde qu'en termes de juste et de faux, sans intermédiaires
entre les deux; cette vision les amène, en tant qu'enseignants, à mettre
l'accent sur l'ordre et la rigueur des mathématiques (1998).

A cette dimension psychologique que nous a donnée la pédagogie et qui influence

directement le processus d’enseignement-apprentissage, l’on doit ajouter
l’épistémologie:

L'épistémologie des savoirs scolaires a notamment pour projet de préciser les

contenus enseignés. Nous avons ainsi suggéré de considérer une discipline
scolaire en termes d'objets, de connaissances déclaratives et de
connaissances procédurales, de tâches et de matrice disciplinaire. (Develay,
1998)

On le voit : la pédagogie tant dans ses aspects théoriques que psychologiques,

éthiques ou philosophiques influencent directement voire même détermine
l’enseignement-apprentissage.
Il pourra s’agir de la psyhologie des étudiants dans leur processus
d’acquisition. L’on pourra aussi se tourner vers les dimensions éthiques par rapport
aux relations entre apprenants et étudiants mais aussi par rapport au savoir. La
réflexion sur la science de l’éducatioin n’est pas absente non plus. Mais, et c’est
selon nous le point le plus important, la pédagogie dans son rapport étroit avec la
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philosophie trace des lignes qu’il nous faut suivre dans le processus
d’apprentissage-enseignement.
Tous ces liens soulignent selon nous l’importance que peut avoir la pédagogie
pour le processus d’apprentissage-enseignement. Elle marque aussi un lien fort
avec la Didactique et en particulier avec la Didactique des langues étrangères. Les
deux sont de ce fait complémentaires et nous voudrions inviter les futurs professeurs
à se préparer dans ces deux disciplines car comme le précise l’académie de Nice :

Le didacticien se demandera :
- quelles sont les connaissances à faire passer ?
- comment les élèves vont-ils les intégrer ?
- quel est le processus d’apprentissage à mettre en œuvre ?
Il se concentre sur sa discipline, il s’interroge sur les concepts à intégrer dans
le niveau de formation requis et apprécie la cohérence entre les savoirs et
leur progression.

Le pédagogue se dira :
- quelle organisation mettre en place ?
- quelle transmission des savoirs dans le cadre de la classe ?
- quel enchaînement dans les applications ?
Il cherche avant tout à répondre aux questions posées par les difficultés
d’apprentissage observées sur le terrain. C’est un praticien dont la source est
l’action et l’expérimentation.

Ces deux disciplines sont donc complémentaires.

Bibliographie et sitographie :

Académie de Nice: Disponivble sur: www.ac-

nice.fr/pacte/...plp.../didactique_et_pedagogie.doc

Develay M. (1998). Didactique et pédagogie. OCCDE de la Drôme. Disponible

sur : http://www.ac-grenoble.fr/occe26/printemps/develay/didactique.htm
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Tasra S. (2017) Pédagogie, didactique générale et didactique disciplinaire. .

Disponible sur: https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01531812/document